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Vimeo est de retour sur Apple TV avec une app repensée

Vimeo a aujourd’hui annoncé son grand retour sur Apple TV, avec une application complètement revue. Le service a pendant longtemps eu droit à son app dédiée, mais celle-ci a été débranchée il y a deux ans. Elle est de nouveau disponible gratuitement sur l’App Store pour peu que votre boîtier soit compatible avec tvOS 18.

L’app permet (évidemment) de streamer des vidéos, mais aussi de rapidement accéder à sa bibliothèque ou à ses contenus enregistrés. La lecture a été améliorée avec un système de chapitres, de contrôles de vitesse ou des options multilingues. On peut également retrouver les vidéos mises en avant par la plateforme ainsi que ses achats « à la demande ».

Vimeo avait supprimé sa première app à l’été 2023. Elle semblait alors se justifier par un manque d’intérêt pour la plateforme, et recommandait aux utilisateurs de passer par AirPlay ou un Chromecast pour regarder leurs vidéos sur grand écran. Cette version devrait être plus confortable, bien que toutes les fonctions ne soient pas encore au rendez-vous. La nouvelle app ne prend pas en charge les évènements en direct ou la possibilité de laisser des commentaires.

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Scandale : Apple Intelligence supprime les chats sur les photos

Dans sa dernière publicité, Apple vante l’une des fonctionnalités sous l’ombrelle d’Apple Intelligence : le nettoyage des photos, pour retirer des éléments gênants. La publicité le démontre en supprimant… un chat ! Un nouveau scandale en perspective qui vaudra à la vidéo d’être retirée, elle aussi ?

Fort heureusement, l’entreprise a bien conscience qu’on ne s’attaque pas aux chats sur internet et la publicité se termine bien pour Gareth. Pfiou.

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Fuite d'iOS 26 : Apple porte plainte contre Jon Prosser

Apple a déposé une plainte à l'encontre de Jon Prosser et Michael Ramacciotti pour violation du secret des affaires ainsi que du Computer Fraud and Abuse Act pour avoir accédé sans autorisation à un appareil de développement appartenant à un de ses employés. À trois reprises en début...

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Apple porte plainte contre Jon Prosser et révèle l'origine des fuites sur iOS 26

Apple a porté plainte contre Jon Prosser qui avait détaillé pendant plusieurs mois sur YouTube des éléments du futur iOS 26. Il s'avère que ces infos avaient été obtenues à l'insu d'un ingénieur d'Apple sur son iPhone de développement.

Pendant les mois qui ont précédé le lever de rideau sur iOS 26, Jon Prosser avait détaillé, dans quelques vidéos sur YouTube, des changements attendus dans l'interface de l'OS que l'on appelait encore iOS 19. Passablement fort en gueule, le Youtubeur assurait, comme toujours, qu'il disposait d'informations solides puisées aux meilleures sources. Une fois iOS 26 présenté par Apple, il s'était avéré qu'il avait effectivement eu de très bons renseignements.

L'un des visuels publiés début avril par Jon Prosser. Source FTP.
La même vue dans la bêta 3 d'iOS 26. Image iGeneration.

Et pour cause, ces informations sur le futur iOS avait été obtenues depuis l'iPhone de développement d'un ingénieur logiciel d'Apple, Ethan Lipnik, en poste depuis la fin 2023. C'est toutefois à son insu que son téléphone a été exploité, indique la plainte d'Apple déposée le 17 juillet contre Jon Prosser et Michael Ramacciotti qui a joué un rôle crucial dans l'affaire.

Le 4 avril, Apple a reçu un courriel d'un expéditeur anonyme la prévenant que Jon Prosser avait obtenu des informations sur iOS 19 avec le concours d'Ethan Lipnik. L'informateur expliquait qu'à l'occasion d'un appel FaceTime entre Prosser et Lipnik, plusieurs points d'iOS 19 avaient été montrés : l'écran verrouillé, l'écran d'accueil, des animations d'apps et leurs interfaces. Cet appel, passé quelques mois plus tôt, avait été enregistré par Prosser puis partagé. Michael Ramacciotti est cité ainsi que trois autres personnes dont le nom est masqué.

Le courriel anonyme reçu par Apple. Source.

Le 8 avril, Prosser mettait sur YouTube une vidéo présentant l'interface d'iOS 26 avec un niveau de détails que n'avaient pas ses précédentes vidéos sur l'app Appareil photo et celle sur Messages.

iOS 19 : nouvelles images d

iOS 19 : nouvelles images d'une possible interface remaniée

Il s'avère qu'Ethan Lipnik n'a pas été à l'origine du FaceTime et que celui-ci a été fait sans qu'il le sache. La plainte indique que Michael Ramacciotti, un contact de Prosser et ami de Lipnik, se rendait souvent le weekend chez ce dernier à Santa Clara. C'est lors de ces visites qu'il en a profité pour observer la manière dont l'ingénieur déverrouillait l'iPhone contenant des développements en cours.

Un jour, en utilisant la géolocalisation de l'iPhone principal de Lipnik, Ramacciotti s'est assuré que l'ingénieur était parti suffisamment loin de son domicile pour avoir le temps de fouiller dans cet autre iPhone laissé sur place. La tâche était aisée puisqu'il avait fini par apercevoir le code de déverrouillage.

Ramacciotti a alors appelé Prosser et lui a proposé de lui montrer le futur iOS. Cet appel fut passé avant qu'il ne déverrouille cet iPhone contenant iOS 19, précise la plainte sur la foi des investigations menées par Apple. Cela sous-entend que Prosser a donné son aval à la consultation de ce contenu appartenant à un tiers, en toute connaissance de cause et en dépit de sa nature confidentielle. Une fois l'iPhone déverrouillé, Ramacciotti en a fait une visite guidée via FaceTime que Prosser a enregistrée. Un tiers s'est ensuite chargé de recréer des visuels et animations pour accompagner le scoop de Prosser.

Lipnik a appris plus tard ce qui s'était passé lorsque des personnes lui ont dit avoir reconnu son appartement dans l'arrière-plan d'une vidéo que Prosser faisait circuler. C'est à ce moment seulement que Ramacciotti a confessé à Lipnik ce qui s'était passé et détaillé la compensation qui lui avait été promise par Jon Prosser pour le service rendu.

À l'origine, affirment toujours les avocats d'Apple, c'est Jon Prosser qui aurait demandé à Michael Ramacciotti de trouver un moyen d'accéder à des détails confidentiels sur les développements logiciels d'Apple. Il lui aurait promis une manière de le rétribuer ou de lui trouver une opportunité professionnelle. Michael Ramacciotti tient une petite chaine YouTube, NTFTW, avec une poignée de vidéos sur des voitures.

Ethan Lipnik pour sa part s'est gardé de prévenir son employeur que son iPhone de développement avait été exploité dans son dos. C'est à la suite du courriel anonyme que l'enquête interne d'Apple l'a menée vers son ingénieur, qu'elle a licencié pour ne pas avoir respecté scrupuleusement les règles de sécurité pour les appareils qu'elle fournit à ses employés et a fortiori ceux travaillant sur des projets secrets. D'après les avocats d'Apple, d'autres développements qui n'ont pas encore été présentés étaient sur ce téléphone et sont potentiellement susceptibles d'être dévoilés par le duo.

De son côté, Jon Prosser assure sur X que les choses ne se sont pas déroulées de cette manière, il se dit « impatient de pouvoir en discuter avec Apple ». Il affirme ne pas avoir fomenté d'action pour accéder au téléphone de qui que ce soit et qu'il ignorait la manière dont les choses qui lui ont été montrées avaient été obtenues.

Source Jon Prosser.

Pour appuyer ses dires, dans un second tweet, Prosser publie une capture d'un échange dans Messages — on suppose avec Michael Ramacciotti — où ce dernier lui propose quelque chose de confidentiel. À la question de la manière dont cela a été obtenu, le correspondant a répondu quelque chose, mais visiblement il l'a effacé avant que Prosser ne puisse le lire. Ramacciotti garantit cependant que ces informations sont de première main. Pour Prosser, ce très court extrait est probablement supposé prouver qu'il ignorait tout de ce qui s'était tramé. Les deux versions de l'histoire vont maintenant s'affronter devant les tribunaux si la plainte suit son cours.

Apple v. Ramacciotti and Prosser by MacRumors

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IA : Meta continue de déstabiliser Apple en recrutant ses talents

La vengeance est un plat qui se mange froid. Nul doute que la situation actuelle doit ravir Mark Zuckerberg. En effet, Meta vient de débaucher deux personnes d’Apple, qui travaillaient sous les ordres de Ruoming Pang. Ce dernier a reçu récemment un package de 200 millions de dollars pour quitter son poste de chef des modèles d’IA d’Apple et rejoindre le géant des réseaux sociaux.

Meta a dégainé 200 millions de dollars pour débaucher le chef des modèles d’IA d’Apple

Meta a dégainé 200 millions de dollars pour débaucher le chef des modèles d’IA d’Apple

Mark Lee et Tom Gunter travaillaient de manière rapprochée avec Ruoming Pang. Le premier avait été la première personne embauchée par l’ex-chef des modèles d’IA d’Apple. Le second était un ingénieur de haut niveau chez Apple et considéré comme l’un des membres les plus expérimentés de l’équipe. La situation de ce dernier est toutefois légèrement différente. Tom Gunter était récemment parti d’Apple pour rejoindre une autre société travaillant dans le domaine de l’IA, qu’il a quitté entre temps.

Mark Zuckerberg en 2019. Image Anthony Quintano (CC BY)

Des départs qui fragilisent la stratégie d’Apple

Pour Apple, ces défections sont rarement un bon signe. On se souvient des allées et venues permanentes dans le projet Titan, qui illustrait un manque de leadership et de vision. Quoi qu’il en soit, ces départs ne font que compliquer la tâche de l’équipe Apple Foundation Models (AFM) de mettre au point des modèles de langage maison, qui soient à la hauteur de la concurrence. Il se murmure de plus en plus que, pour Siri, les dirigeants d’Apple seraient tentés de mettre de côté ses propres modèles et d’utiliser ceux de la concurrence. Apple réfléchirait à s’appuyer sur ChatGPT d’OpenAI ou Claude d’Anthropic PBC comme base technologique pour Apple Intelligence à partir de l’an prochain.

Une telle décision pourrait remettre Apple dans la course, mais elle perdrait le contrôle sur la technologie employée, chose qui n’est guère dans ses habitudes. D’autre part, une telle décision pourrait avoir comme conséquence de démotiver les employés de l’équipe AFM. Pour éviter un tel exode, Apple a commencé à proposer des augmentations de salaire à certains ingénieurs de l’équipe — qui compte environ une centaine de personnes — afin de les inciter à rester en poste.

Il faut savoir que les équipes dans le domaine de l’IA sont assez souvent resserrées. Cela explique d’ailleurs en partie la volonté de Mark Zuckerberg de constituer une équipe à coup de centaines de millions de dollars. L’équipe qui a développé ChatGPT Agent, était composée de « seulement » 30 à 50 personnes.

Meta mise sur la superintelligence

Chez Meta, l’objectif reste clair : les trois anciens d’Apple intègrent une nouvelle équipe consacrée à la « superintelligence ». Cette cellule rassemble des figures de poids, comme d’anciens CEO de GitHub et de Scale AI. Elle vise à améliorer les modèles de fondation, tels que Llama, et à faire progresser rapidement les capacités de l’IA. L’enjeu ? Concevoir des algorithmes capables de surpasser les humains dans certaines tâches.

La stratégie de recrutement de Mark Zuckerberg semble payante en tout cas. Mark Zuckerberg a réussi à embaucher une dizaine d’anciens d’OpenAI, mais aussi d’autres personnes venant de chez Anthropic ou Google.

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Cambridge Analytica : pas de procès pour Mark Zuckerberg !

Alors que s’ouvraient les débats dans l’affaire Cambridge Analytica devant le tribunal du Delaware (forcément), Mark Zuckerberg et plusieurs figures historiques de Facebook échappent donc au procès ! Ils ont en effet conclu in extremis un accord avec des actionnaires. Ce qui met fin au procès qui n'aura duré que quelques heures...
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ChatGPT Agent : l’IA qui peut (vraiment) faire le boulot à votre place

Dans un livestream minimaliste à des années-lumière de ce qu’Apple fait lors de ses keynotes, Sam Altman, entouré de quelques collaborateurs, a levé le voile sur ChatGPT Agent. Potentiellement, c’est une révolution.

Image : OpenAI

Les agents, c’est le mot ou le concept, qu’ont toutes les sociétés qui se font la course dans l’intelligence artificielle. ChatGPT Agent ne se contente plus de répondre à vos questions : il agit à votre place en se connectant à vos outils, en intégrant vos données, et en prenant des décisions intelligentes. On passe d’un assistant conversationnel à un véritable agent autonome

Concrètement, vous confiez un travail complexe à ChatGPT qui se débrouille tout seul et qui revient vers vous s’il a besoin d’aide, un identifiant et un mot de passe, pour accéder à un des services que vous utilisez. C’est à la fois révolutionnaire (si ça marche) et c’est quelque part le prolongement ultime de certaines technologies, comme AppleScript ou Automator si l’on pense à Apple. Une technologie vous permet d’automatiser tout un tas de choses, d’avoir des interactions, sans que vous ayez la moindre connaissance de programmation.

Image : OpenAI

Plusieurs exemples ont été montrés lors de cette vidéo de présentation. Parmi les cas présentés, les employés d’OpenAI ont demandé à ChatGPT Agent d’organiser une soirée en consultant Google Calendar pour vérifier les disponibilités de l’utilisateur, puis en croisant les résultats avec OpenTable pour trouver une table dans certains types de restaurants. Il est possible de modifier le processus en cours d’exécution et d’ajouter une autre catégorie de restaurant à rechercher.

C’est un exemple simple, mais qui montre l’agilité de ce service qui n’est pas présenté comme un navigateur survitaminé, mais comme un ordinateur virtuel. ChatGPT Agent a accès à toutes les ressources d’un ordinateur et peut ainsi réaliser des projets qui vous auraient pris beaucoup de temps. On voit des fenêtres apparaitre lorsque l’agent s’exécute tantôt un navigateur web, un tableur ou encore un éditeur de codes. En ces périodes de vacances, on pourrait très bien imaginer confier à ChatGPT Agent ses envies pour les vacances et son budget, lui s’occuperait du reste à savoir imaginer un programme en fonction de vos désirs, trouver les meilleurs prix, effectuer les différentes réservations, et vous fournir un guide de vos vacances. Le rêve, pour certains, un vrai cauchemar pour d’autres…

Ces projets prennent du temps à l’agent d’AI. En fonction de leur complexité, il n’est pas rare qu’il ait besoin de quinze ou trente minutes pour parvenir à ses fins. Si ChatGPT Agent est indépendant, l’utilisateur garde quand même le contrôle. Quand celui-ci s’apprête à faire quelque chose d’irréversible, comme envoyer un mail ou effectuer une réservation, il demande son approbation.

La démarche d’OpenAI est un peu inverse à celle de nombre de ses concurrents qui ont tendance à intégrer une IA générative dans des navigateurs à l’exemple de Comet. Là c’est le contraire, OpenAI intègre un navigateur qui peut lui être utile pour chercher, modifier ou encore interagir avec des informations provenant du web, qui d’un coup prend un sacré coup de vieux !

On a testé Comet, le navigateur de Perplexity qui explore le web comme nul autre

On a testé Comet, le navigateur de Perplexity qui explore le web comme nul autre

Notez enfin que ChatGPT Agent va commencer à être déployé dès aujourd’hui sauf en Europe (et en Suisse). Dans le domaine de l’intelligence artificielle, cela commence à être une habitude…

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Blender 5 abandonnera les Mac Intel

Le futur Blender 5 sera réservé aux Mac Apple Silicon. La Fondation Blender qui dirige le développement de ce puissant outil de modélisation 3D et de montage vidéo va arrêter de s'arracher les cheveux avec la plateforme Intel sur Mac.

Blender 4.5 LTS qui vient de sortir est l'ultime version à fonctionner sur des Mac basés sur des processeurs x86, dotés de cartes graphiques Intel et AMD. Quant au système d'exploitation, il faut au moins disposer de macOS 13 Ventura. Blender étant un logiciel open source, rien n'empêchera de compiler la future version 5 et ses différentes dépendances pour Intel, mais ce ne sera pas un projet officiel et il n'y aura pas d'assistance technique.

Image Blender.org

L'abandon programmé des Mac Intel avait été annoncé en février dernier, ce n'est donc pas une surprise et il n'y a pas eu de réévaluation depuis. La fondation explique qu'il est devenu bien trop compliqué, hasardeux et coûteux de stabiliser un Blender pour ces Mac. Les pilotes sont devenus un casse-tête pour les développeurs :

Après avoir évalué les coûts de maintenance des versions macOS sur Intel, les équipes en charge du rendu et de la plateforme sont arrivées à la conclusion qu’il n’est plus vraiment viable de continuer à les prendre en charge. Il y a trop de problèmes spécifiques aux pilotes, qui demandent beaucoup de temps pour être analysés et contournés. Cela nous empêche souvent d’apporter des améliorations en termes de performance, de qualité ou de fonctionnalités.

La version 4.5 LTS (pour Long Term Support) est assurée de recevoir des correctifs pendant les deux prochaines années. Le principe est de garantir aux utilisateurs un logiciel qui reste stable dans ses fonctions, qui va en s'améliorant au travers des mises à jour correctives, et ce sur une période connue d'avance et adéquate pour réaliser de longs projets.

La liste des nouveautés de Blender 4.5 LTS est longue et dense (vidéo) et il y a quelques points spécifiques à macOS (1, 2, 3) dont une meilleure gestion de la position des fenêtres sur les postes avec plusieurs moniteurs (les fenêtres ne s'afficheront plus n'importe où et elles mémoriseront leur dernier emplacement).

Blender 4 gère déjà le ray tracing matériel des puces M3

Blender 4 gère déjà le ray tracing matériel des puces M3

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Apple et Samsung gommeraient la pliure sur leurs smartphones pliants de 2026

Les écrans pliants n'ont plus rien de spectaculaire, mais un tel écran dépourvu de trace de pliure en son milieu lorsqu'il est complètement ouvert reste un challenge pour les fabricants. Cet effet est atténué génération après génération, mais il persiste, en témoigne le tout frais Galaxy Z Fold 7 qui ne s'en est pas complètement débarrassé.

Apple et Samsung pourraient chacun effacer cet effet disgracieux l'année prochaine avec leurs modèles pliants respectifs. Il a souvent été dit qu'Apple visait la disparition de cette trace pour son premier iPhone pliant. Une manière de se démarquer de façon bien visible alors que la Pomme arrive la dernière sur ce marché.

Le premier iPhone « Fold » affronterait toutefois la concurrence du Galaxy Z Fold 8 pour qui Samsung aurait les mêmes ambitions. L'écran de l'iPhone serait toutefois fourni par Samsung Display au vu de son expertise tandis que la contribution à la disparition de la pliure viendrait de Fine M-Tec. L'analyste Ming-Chi Kuo note à propos de ce fournisseur qu'il a annoncé un investissement pour soutenir la demande relative à ces écrans.

Image Fine M-Tec.

La pliure est causée par une accumulation de stress au niveau de la charnière centrale à force de mouvements. Une plaque métallique, portant des découpes judicieusement placées et soigneusement effectuées au laser, permet de diffuser ces contraintes de flexions répétées et d'atténuer la fatigue sur l'écran ainsi que la présence de ce pli. Cette plaque doit être intimement intégrée avec l'écran. Apple et Samsung utiliseraient tous les deux cette solution mise au point et réalisée par Fine M-Tec pour leurs futurs appareils.

La solution serait satisfaisante au point que Samsung Display fasse de Fine M-Tec son fournisseur exclusif et, par ricochet, qu'il la propose tant à la division smartphones du groupe sud-coréen qu'à Apple.

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Free Mobile : des préparations en vue d’une option Apple Watch ?

Free Mobile a commencé à déployer un sous-domaine qui a de quoi susciter des espoirs pour les porteurs d’Apple Watch. Le site de l’opérateur dispose en effet de nouvelles URL débutant par watch., comme l’a repéré le fouineur Tiino-X83. De là à penser que ces URL vont servir à accueillir de nouvelles pages dédiées à un forfait Apple Watch, il n’y a qu’un pas… qu’on se gardera bien de franchir par prudence.

Image WatchGeneration.

En début d’année dernière, Xavier Niel disait « espérer » le lancement d’une eSIM pour Apple Watch en 2025. On y est donc. À l’époque, le fondateur de Free expliquait qu’aucun obstacle technique ne bloquait l’arrivée d’une telle option. La pierre d’achoppement est (ou était) en fait le contrat commercial avec Apple. L’une des clauses problématiques pour Free était de devoir vendre les Apple Watch dans toutes ses boutiques. Un arrangement a-t-il été trouvé ? On le verra peut-être dans les prochaines semaines ou les prochains mois.

À l’heure actuelle, seuls Orange/Sosh et SFR (RED) proposent une option Apple Watch, qu’ils facturent chacun 5 €/mois.

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Razer lance le Core X V2, un boîtier Thunderbolt 5 pour eGPU… mais pas uniquement

Razer a lancé récemment une station d'accueil Thunderbolt 5 complète, mais ce n'est pas le seul produit compatible avec la nouvelle norme. En effet, Razer propose une version moderne de son boîtier Core X, qui porte le nom de Core X V2. S'il cible les utilisateurs de PC portables qui veulent un eGPU, il reste intéressant pour certains usages dans les Mac.

Le boîtier est encombrant. Image Razer.

Actuellement, Apple propose du Thunderbolt 5 dans les Mac équipés d'une puce M3 Ultra, M4 Pro ou M4 Max. Le Thunderbolt 5 permet un débit théorique de 80 Gb/s, soit l'équivalent de quatre lignes PCI-Express 4.0 (contre 40 Gb/s et quatre lignes PCI-Express 3.0 en Thunderbolt 3 ou 4). Le boîtier de Razer cible les cartes graphiques, mais vous êtes probablement au courant qu'Apple ne prend plus en charge les GPU externes (eGPU) depuis l'arrivée des Mac Apple Silicon. Pourtant, un boîtier Thunderbolt 5 avec un emplacement PCI-Express 16x (physique) peut aussi servir pour des SSD — avec un adaptateur M.2 —, des cartes réseau Ethernet (25 ou même 40 Gb/s) ou des cartes d'extension en général.

Reste le problème du prix et des fonctions. Le Core X V2 est attendu pour 350 $, mais sans alimentation. Il faudra donc ajouter un bloc ATX standard de qualité (surtout avec une carte graphique récente). De plus, alors que le Core X Chroma ajoutait quelques fioritures au Core X standard — quatre prises USB, de l'Ethernet et des loupiotes —, le Core X V2 se limite à un emplacement PCI-Express. Dans un sens, c'est toujours plus économique que les rares SSD Thunderbolt 5, mais évidemment nettement plus encombrant sur le bureau : il est possible de monter un SSD externe de 4 To capables d'atteindre 7 Go/s pour environ 600 €.

Un dock Thunderbolt 5 bien équipé proposé par Razer

Un dock Thunderbolt 5 bien équipé proposé par Razer

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L'autonomie des iPhone serait limitée à cause des restrictions liées aux avions

Depuis quelques années, la capacité des batteries de nos smartphones semble avoir atteint un pic, et l'arrivée des batteries silicum-carbone (qui remplacent dans certains cas les batteries lithium-ion) n'amène pas nécessairement une plus grande capacité, mais plutôt une réduction de l'épaisseur des appareils. Une des raisons, selon PhoneArt, serait très pragmatique : la législation sur le transport des batteries dans les avions. Comme pour les ordinateurs portables, les smartphones doivent en effet ne pas dépasser une limite précise, et elle est de 20 Wh (100 Wh pour les ordinateurs). Les limites sont données dans le document de régulation fédéral 49 CFR 173.185 (section c).

La batterie de l'iPhone 16. Image iFixit.

Dans les cas des ordinateurs, c'est très visible : si Apple communique sur une batterie de 100 Wh, une note de bas de page indique que la capacité est de 99,6 Wh sur le MacBook Pro 16 pouces, par exemple. Une valeur qui est exactement sous la limite et qui permet aux propriétaires d'un MacBook Pro de l'utiliser dans un avion.

Pour les smartphones, la limite est de 20 Wh et les calculs de PhoneArt sur X montrent bien que les fabricants restent parfaitement sous cette dernière. Un iPhone 16 Pro Max atteint 17,8 Wh, Samsung est à 19,4 Wh avec certaines variantes du Galaxy S25, 16,9 Wh sur le Fold 6. Du côté de Google, on est à 19,7 Wh sur le Pixel 9 Pro XL et Sony monte à 19,2 Wh avec le Xperia 1 VII. Pour rappel, comme les fabricants tendent à afficher une valeur en mAh et pas en Wh, il faut multiplier la valeur par la tension de la batterie, qui est généralement de 3,8 V.

Il existe bien une solution pour dépasser la capacité de 20 Wh : installer une batterie avec plusieurs cellules. Nous sommes d'ailleurs ici devant un abus de langage : dans la majorité des smartphones, il n'y a qu'un accumulateur et pas une batterie d'accumulateurs. C'est par exemple le cas chez OnePlus avec le OnePlus 13 : il possède une batterie de 6 000 mAh… qui est composée de deux cellules. Si la capacité totale est donc de 23,2 Wh, chaque cellule reste sous les 20 Wh. C'est un choix qui limite dans certains cas la vitesse de charge (ou l'améliore, si les batteries sont en série) et peut complexifier la conception du smartphone.

C'est visible sur la communication de OnePlus : il y a deux cellules séparées. Image OnePlus.

Dans tous les cas, Apple a encore un peu de marge pour ses iPhone, sauf peut-être dans les plus gros des iPhone. Mais il ne faut donc pas s'attendre à une autonomie en forte hausse dans le futur, sauf si les fabricants passent sur des technologies de type dual cell.

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BoursoBank rénove son app et ajoute un générateur de cartes virtuelles

L'app BoursoBank a reçu une importante mise à jour dans son interface qui a suivi l'introduction d'une fonction pour créer des cartes de paiement virtuelles.

Une interface un peu plus claire et moins de renvois vers des pages web, c'est ce qui ressort du travail effectué sur l'app BoursoBank. L'interface n'a pas été complètement modifiée, elle demeure familière, mais sa nouvelle allure et les couleurs retenues la rendent plus aérée. Cela s'explique aussi par le recours à des vues natives au lieu de pages web vers lesquelles on était parfois envoyé.

L'App a revu sa partie relative aux alertes et notifications. Image iGeneration.

Plusieurs sections autrefois montrées comme des pages web s'affichent maintenant en natif : la gestion de la carte bancaire, les simulations de crédits immobiliers, l’espace The Corner, etc. D'autres s'affichent toujours dans le navigateur web intégré, c'est le cas de la section des chèques et des prélèvements pour ne citer que deux exemples. Il y a encore du travail à faire. Et si on se posait la question de l'adoption de Liquid Glass lorsqu'on utilise l'app sur une bêta d'iOS 26, la réponse est évidemment non.

Un autre point intéressant que l'on aura pu manquer (la nouveauté date de la fin juin) est la création de cartes virtuelles. On règle ses achats en ligne avec ces cartes jetables plutôt qu'avec les informations de sa carte BoursoBank.

Les deux types de cartes virtuelles. Image iGeneration.

L'app propose d'en créer de deux types. L'une « Prête à l'emploi » est limitée à une dépense de 200 € et elle expire sitôt utilisée. La seconde « Sur mesure » peut servir pour des achats récurrents — comme de payer en abonnement — puisqu'on peut définir une date de validité assez longue et le montant maximum utilisable est à la discrétion de l'utilisateur. Si ce montant est atteint, la carte expire automatiquement. On peut aussi personnaliser (un peu) son aspect pour se faire plaisir…

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Cyberpunk 2077 est disponible sur Mac… si vous avez plus de 8 Go de RAM

Comme prévu, et après quelques mois d'attente depuis l'annonce (et quelques années depuis sa sortie initiale sur PC, PlayStation 4 et Xbox), l'excellent Cyberpunk 2077 sort enfin sur Mac. Il est disponible sur le Mac App Store, pour 83 €. Il est aussi proposé chez GoG, la boutique de l'éditeur du jeu, et il est proposé pour seulement 37,6 € actuellement. Vous le trouverez aussi sur l'Epic Games Store (60 €) et même sur Steam (60 €, 83 € dans sa version qui inclut un DLC). C'est un des rares jeux AAA récents qui fait d'ailleurs l'impasse sur les iPad et les iPhone Pro.

Image CD PROJEKT RED.

Si le jeu est très attendu pour la qualité de sa narration mais aussi ses graphismes, il nécessite un Mac récent. Premièrement, il ne fonctionne que sur les Mac Apple Silicon, comme de nombreux jeux récents. Deuxièmement, il impose un Mac avec 16 Go de RAM, ce qui exclut une bonne partie des Mac M1 et M2. Et troisièmement, la version du Mac App Store nécessite 149 Go d'espace libre, et Apple recommande de garder 15 % d'espace supplémentaire pour permettre aux données du jeu de se décompresser. En clair, les Mac fournis avec 256 Go de stockage (ce qui est encore le cas d'une bonne partie de la gamme) ne pourront probablement pas installer le jeu, sauf peut-être en passant par un SSD externe.

La configuration minimale.

Au niveau des performances, nous vous préparons un dossier sur le sujet, mais la configuration minimale est un Mac M1 avec 16 Go de RAM, et l'éditeur indique qu'il est possible dans ce cas de jouer en 900p à 30 images/s, pour les nostalgiques de la PlayStation 4. La configuration recommandée pour jouer en 1080p à 60 images est un Mac équipé d'une puce M3 Pro avec 18 Go de RAM. Les derniers Mac à base de M4 Max, eux, devraient permettre de jouer en 1440p sans trop de soucis. Enfin, le ray tracing est disponible dès les puces M3, mais avec des performances plus faibles, comme toujours.

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Les AirPods Pro 3 espérés pour septembre

Les AirPods Pro 2 ont été lancés en septembre 2022, et leur boîtier de charge a été modifié pour troquer son port Lightning contre le standard USB-C en septembre 2023. Ces écouteurs sans fil vont bientôt souffler leur troisième bougie, et le renouvellement se fait attendre. La...

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