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Un ancien employé accuse Meta de contourner les mesures interdisant le suivi des utilisateurs d’iOS

En 2021, Apple a sorti en même temps qu’iOS 14.5 l’App Tracking Transparency (ATT). Initialement prévu pour iOS 14, ce système interdisant aux apps d’utiliser les données personnelles des clients sans leur consentement avait été repoussé suite aux cris d’orfraies de propriétaires d’apps et de réseaux sociaux, Meta en tête.

Apple et Craig Federighi font le service après vente de l

Apple et Craig Federighi font le service après vente de l'App Tracking Transparency

« 1 Hacker Way »... pas White Hat il semblerait. Image Wikipedia/Nokia621, CC BY-SA 4.0.

En effet, selon le CFO (directeur financier) de Meta à l’époque, l’ATT risquait de faire perdre à l’entreprise la somme mirobolante de 10 milliards de dollars par an. Nonobstant, la règle a été mise en place par Apple. Mais alors, comment se fait-il que Meta ne semble pas avoir été affectée plus que cela ?

Selon un ancien employé de l’entreprise, qui occupait la place de « product manager », Meta a trouvé des méthodes permettant de contourner la bride logicielle mise en place par Apple, et ainsi de récupérer les données personnelles des utilisateurs sans avoir à demander leur consentement.

Meta a discrètement lié les données personnelles avec d’autres informations, leur permettant de pister l’activité des utilisateurs sur d’autres sites internet sans leur permission – bien qu’Apple ait introduit en 2021 des mesures obligeant à demander le consentement de l’utilisateur. [...] Une équipe secrète et et isolée de Meta est connue pour avoir mis au point le « deterministic matching », un croisement de plusieurs données permettant le suivi des utilisateurs sur de multiples plateformes dont celles d’Apple, violant les conditions de l’ATT.

Cet ancien employé accuse aussi Meta de gonfler artificiellement les revenus publicitaires engrangés sur ses plateformes.

Le navigateur web « custom » des apps Facebook et Instagram peut vous suivre à la trace

Le navigateur web « custom » des apps Facebook et Instagram peut vous suivre à la trace

Ce n’est pas la première fois que Meta se retrouve accusé de contourner les mesures mises en place par Apple. Déjà en 2022, le chercheur Felix Krause avait mis le doigt sur le comportement de Facebook et Instagram, les deux intégrant un bout de code appelé « Meta Pixel » permettant de suivre l’utilisateur à la trace. Meta a bien entendu réfuté toutes les accusations et indiqué contacter Felix Krause pour lui prouver son erreur. Si le chercheur a bien mis à jour ses accusations, indiquant que si le « Meta Pixel » n’était pas en cause, d’autres bouts de code le sont...

Meta has provided additional information, which I included in the publication.

The article is still correct, however it’s not the Meta Pixel that gets injected, but a script called “pcm.js”https://t.co/dj5CMJUwHc https://t.co/PG5qp2W4UR pic.twitter.com/8bFRGZO23c

— Felix Krause (@KrauseFx) August 11, 2022

Une class-action a été lancée en 2022 concernant ce contournement de l’ATT par Meta. Le jugement n’a toujours pas été rendu.

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Le Flipper Zero, nouvelle arme des voleurs de voiture

Il paraît tout mignon, quasi inoffensif, et était à l’origine dédié à être un couteau suisse pour geeks : le Flipper Zero pourrait bien devenir le pire cauchemar des constructeurs automobiles et de leurs clients d’ici quelques mois.

Les fonctions de base de cet appareil sont déjà relativement complètes : connectivité RFID, NFC, quasi toutes les fréquences en dessous du GHz, Bluetooth LE, infrarouge,... couplé à un processeur ARM venant de chez STMicro composé d’un cœur Cortex M4 et d’un autre Cortex M0, il tourne à l’origine sur un firmware basé sur FreeRTOS, et est très facilement programmable. Trop ?

Le Flipper Zero peut pirater les réseaux Thread

Le Flipper Zero peut pirater les réseaux Thread

Comme le rapporte 404media, le firmware d’origine permet déjà quelques expérimentations avec les clés de voitures, mais déverrouiller toutes ses capacités demande une version modifiée. Version qui pour le moment est vendue entre 600 et 1 000 dollars par son créateur, mais qui commence à être trouvable sans trop de difficultés en version piratée et gratuite sur quelques sites.

Le but ? Si une clé de voiture est utilisée pour ouvrir les portes du véhicule à distance à portée de l’objet, il récupère alors le code et la fréquence utilisés par la clé d’origine. Normalement, les clés modernes sont faites pour faire tourner le code utilisé aléatoirement, afin d’éviter les copies trop faciles. Mais le firmware modifié du Flipper Zero lui permet de « deviner » le prochain code, et ainsi de garder la possibilité d’ouvrir à tout moment le véhicule. Ironiquement, sur certaines voitures, le fait d’utiliser ce hack va même désynchroniser la clé légitime, et ainsi bloquer le véritable propriétaire.

Les voleurs à la petite semaine ont bien entendu eu vent de cet outil très pratique, et son usage se répand à une telle vitesse aux USA que certains spécialistes pensent qu’il sera la méthode majoritaire du milieu d’ici moins d’un an. Un grand nombre de marques sont exposées : Kia, Subaru, Hyundai, tout le groupe Stellantis (donc Fiat, Peugeot et Citroën entre autres), Ford, Mitsubishi, Volskwagen, Audi,... plus de 200 modèles de véhicules au total.

Si l’appareil ne permet pas forcément le démarrage de la voiture, il rend le verrouillage des portes totalement inutile... et donne donc accès à tout le contenu du véhicule. Les autorités commencent dans certains pays, comme les USA, le Canada ou la Grande-Bretagne, à se saisir du sujet, mais son statut juridique reste flou, la version « de base » ne permettant pas ces larcins. Ainsi, la douane américaine avait saisi 15 000 de ces appareils, mais a dû les remettre en circulation faute de preuves concrètes. Amazon, de son côté, n’a pas pris de gants et a interdit la vente du Flipper Zero sur ses étals.

Il est probable qu’au fur et à mesure que les exploits de ce petit appareil s’accumuleront, les autorités finiront par le bannir. En attendant, faites bien attention à ce que vous laissez dans votre voiture.

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Controverse Luc Julia : quel est le rôle exact du Français dans la naissance de Siri ?

Luc Julia est-il le co-créateur de Siri ? La question anime la toile depuis une semaine. Cet ingénieur français passé par Apple a récemment fait part de son expertise sur l’intelligence artificielle au Sénat. Un passage remarqué et critiqué : le vidéaste Monsieur Phi a peu après publié une vidéo d’une heure dans laquelle il décortique les déclarations du chercheur et remet en cause sa parenté avec Siri.

Selon son CV, Luc Julia a été un chercheur pour l’institut de recherche américain SRI International jusqu’en 2000, fondant en 1998 le Computer Human Interaction Center qu’il dirigea pendant 2 ans. C’est à cette époque qu’il rencontre Adam Cheyer, futur fondateur de la start-up Siri Inc. Les deux hommes ont signé plusieurs brevets et autres articles de recherche avant de se séparer, le Français partant fonder un incubateur installé dans la Silicon Valley nommé BravoBrava (il a récemment servi de guide de la Valley dans un documentaire sur Arte et a reparlé de l'IA sur la même chaine en juin).

Adam Cheyer est de son côté resté au SRI, où il s’est associé à trois collègues pour fonder Siri Inc. en 2007. La startup a fait appel à des brevets co-signés par Luc Julia, qui n’a pas participé à la création de l’entreprise… ni de l’assistant vocal. Toujours d’après son CV, le Français a co-fondé deux sociétés entre 2000 et 2010 avant de rejoindre HP.

Luc Julia n’aurait donc qu’un lien lointain avec Siri ? Pas vraiment. Le rachat de Siri Inc. par Apple a incité plusieurs co-fondateurs de la start-up à quitter le navire. Trois semaines après le lancement du service sur l’iPhone 4S, Luc Julia a été appelé pour remplacer l'un d'entre eux comme directeur technique. Il rejoindra Apple en novembre 2011 avant de partir 10 mois plus tard pour aller chez Samsung, comme directeur technique là aussi.

Luc Julia sur son profil LinkedIn. Montage MacGeneration

En bref, désigner Luc Julia comme le « père » de Siri est une exagération : le Français a co-signé certains des brevets de l’assistant à la fin des années 90 et lui a consacré moins d’un an chez Apple. Si l’un des co-fondateurs de Siri (la startup) a déclaré que Luc Julia n’avait « rien à voir » avec la création de l’assistant, Adam Cheyer a tout de même cité le Français comme collègue ayant permis d’aboutir à la création de Siri et nuancé ces critiques dans un commentaire LinkedIn.

Même si Luc n'a peut-être pas travaillé sur les brevets les plus importants (à mon avis) utilisés par Siri, la start-up Siri détenait des licences pour au moins cinq brevets dont Luc était coauteur. Il n'est donc pas tout à fait exact de dire qu'il n'a rien à voir avec la création de Siri. Quoi qu'il en soit, je pense que nous pouvons affirmer avec certitude que Luc est un professionnel et un pionnier dans le domaine de l'IA depuis 35 ans, qu'il a participé à un certain niveau aux premiers travaux liés à Siri et qu'il a dirigé l'équipe Siri chez Apple en 2011-2012.

Comme le note Next, les médias français ont participé à la création du « mythe » autour de Luc Julia. Il a été désigné comme le père de Siri dans On refait le Mac, Le Monde, L’Usine nouvelle… et dans les colonnes de MacG. La vidéo de Monsieur Phi montre qu’il n’a pas particulièrement cherché à rectifier l’erreur lorsqu'on le désignait ainsi sur les plateaux, et s’est même parfois présenté lui-même comme « le co-créateur » ou le « co-fondateur » de Siri. Difficile de savoir s’il s’agissait d’une volonté de simplifier les choses pour un public pas forcément technophile ou bien d’entretenir un mythe, mais il y a bien eu un embellissement de l’histoire.

Si Luc Julia fait parler de lui en ce moment, c’est bien pour ses déclarations sur les IA génératives. La vidéo de Monsieur Phi s’attarde sur les conclusions du passage de Luc Julia, dans laquelle se trouvent quelques incohérences : il cite une étude de manière, au mieux maladroite, au pire erronée, et cite des exemples qui ne sont plus d’actualité. Des couacs qui passent mal pour quelqu’un ayant écrit plusieurs livres sur le sujet et présenté comme un expert du domaine.

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Apple TV+ augmente son prix pour les abonnés au mois dans certains pays

Apple TV+ va coûter plus cher aux États-Unis et dans certains autres pays. Outre-Atlantique le tarif mensuel passe de 9,99 $ à 12,99 $. On constate des augmentations d'ampleurs plus variables et modérées au Canada, au Mexique, en Australie, en Nouvelle-Zélande ou au Royaume-Uni (£9,99 au lieu de £8,99) mais pas encore dans d'autres pays européens.

Image Apple.

Les tarifs de l'abonnement annuel ne changent pas et il n'y a pas d'impact non plus dans le pack d'abonnement Apple One. Apple cherche peut-être à mieux rentabiliser les abonnements pris pour un mois ou deux seulement, lorsqu'on veut avaler une ou deux séries lorsqu'elles sont disponibles en intégralité. Et on se désabonne ensuite jusqu'à la prochaine occasion.

La précédente augmentation remonte à 2023 quand Apple avait ajouté 2 € au tarif initial. On l'a peut-être oublié, mais le service, qui est vendu actuellement 9,99 € par mois, coûtait 4,99 € à son arrivée en France en 2019.

Le catalogue était mince, il l'est toujours en comparaison avec d'autres, mais il est de bonne facture et s'est épaissi. C'est cet argument qu'Apple met aujourd'hui en avant pour justifier cette hausse sur sa formule mensuelle sans engagement.

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Les iPhone 16 et 16 Pro en promo au meilleur prix avant la sortie de l'iPhone 17 !

À quelques jours de la keynote de rentrée où seront dévoilés les iPhone 17 et 17 Pro, les modèles actuels profitent d’une baisse de prix aussi soudaine qu’alléchante. iPhone 16 et iPhone 16 Pro sont en promo massive chez Amazon, avec une réduction réellement intéressante à la clé. Et contrairement aux apparences, il ne s’agit ni de fins de stock, ni de modèles dépassés, mais bien des tout derniers
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Refurb : jusqu'à - 300 € sur l'Apple Studio Display 5K avec des modèles VESA

L'Apple Store a refait du stock en écrans Apple Studio Display reconditionnés. Les réductions par rapport au neuf, assez peu en promo, voire tout simplement en stock, sont de quelques centaines d'euros. Il y a quatre variantes dont cette fois deux avec le kit de montage VESA qui laisse une plus grande liberté pour le choix du pied.

Verre standard et verre nanotexturé. Images MacGeneration.

Si le budget est disponible, on peut préférer les modèles avec le verre nano-texturé pour son action sur les reflets. Mais cela vaut d'abord pour ceux dont l'environnement de travail est surplombé de néons ou d'éclairages directs.

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La Pixel Watch 4 lance la première des SOS par satellites

Google grille la politesse à Apple sur la capacité de ses montres à envoyer un SOS via une connexion satellitaire. Apple avait inauguré ce principe avec les iPhone 14 de 2022, Google n'avait suivi que deux ans plus tard avec les Pixel 9 et maintenant avec les 10.

Cette fois c'est Google qui a un coup d'avance en portant cette possibilité sur sa nouvelle gamme de Pixel Watch 4. Le fabricant s'appuie sur un processeur Snapdragon W5 Gen 2 de Qualcomm et sur les satellites du californien Skylo — déjà sollicités pour les téléphones. On ne serait pas surpris qu'Apple fasse de même, cet automne, avec sa nouvelle gamme d'Apple Watch.

Recherche d'une connexion avec le satellite. Montage de Google.

C'est la fonction de partage en urgence de sa position auprès d'un service de secours qui est proposée. Elle est conçue pour fonctionner dans une zone blanche et sans téléphone avec soi. Il faut cependant disposer d'une Pixel Watch 4 en version cellulaire.

Le service de Google/Skylo démarre par les États-Unis avant un déploiement géographique plus large qui interviendra plus tard. Pour ce qui est du prix, Google adopte la même approche qu'Apple. La fonction est gratuite les deux premières années, mais rien n'est dit de ce qu'il adviendra ensuite. Apple, qui travaille avec un autre acteur, Globalstar, n'a toujours pas fait payer non plus sa fonction depuis maintenant 3 ans. Elle a été prolongée dans les mêmes conditions de gratuité pour les tout premiers clients des iPhone 14.

Apple prend 20 % de Globalstar son fournisseur de liaisons satellitaires

Apple prend 20 % de Globalstar son fournisseur de liaisons satellitaires

L'année dernière, Apple avait étoffé sa fonction en permettant d'utiliser Messages avec une liaison satellite. Il y a quelques limitations — on n'envoie que du texte ou des emojis au besoin — mais les échanges n'étaient plus limités aux services de secours. Alors que la fonction de SOS était sortie des États-Unis un mois seulement après son annonce, on attend toujours de profiter de cette extension. À ce jour elle n'est active (sur les iPhone 14 et plus) que dans deux pays frontaliers des États-Unis : le Canada et le Mexique

iOS 18 : prise en main de Messages par satellite

iOS 18 : prise en main de Messages par satellite

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Promotion : jusqu'à -150 € sur du matériel Sonos

Sonos relance une campagne de promotions à l'approche de la rentrée avec des réductions pouvant atteindre 150 € sur certains gros matériels. Ces tarifs sont visibles chez le fabricant lui-même mais aussi chez Amazon, à la Fnac, chez Darty ou chez Boulanger. Ils sont valables jusqu'au 7 septembre.

Sonos Era 100. Image iGeneration.

Sur les enceintes, les meilleurs promotions vont aux grosses Era 300 qui gèrent l'audio spatial et peuvent compléter avantageusement une barre de son du constructeur. Elles sont à 399 € pièce (-100 €). Les plus petites Era 100, que l'on peut utiliser en solo, coupler en stéréo ou associer à une barre comme la Beam ou la Ray pour se constituer un petit home cinéma sont à 199 € (-30 €).

Test de la Sonos Era 100 : la petite One a bien grandi

Test de la Sonos Era 100 : la petite One a bien grandi

Test de la Sonos Era 300 : la première enceinte tierce compatible avec l’audio spatial sur Apple Music

Test de la Sonos Era 300 : la première enceinte tierce compatible avec l’audio spatial sur Apple Music

La barre de son Beam 2 (compatible avec l'audio spatial) coûte 369 € (-130 €) et la grande et très puissante Arc Ultra descend à 899 € (-100 €). Il y a également le gros caisson de basse Sub 4 à 749 € (-150 €), la petite Roam 2 portable à 159 € (-40 €) et le très bon casque Ace à 349 € (-100 €).

Arc Ultra. Image iGeneration.
Test de la Sonos Arc Ultra : de l’ultra grand spectacle

Test de la Sonos Arc Ultra : de l’ultra grand spectacle

Test du casque Sonos Ace : tout vient à point à qui sait entendre

Test du casque Sonos Ace : tout vient à point à qui sait entendre

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Promo : le MacBook Air M4 à seulement 899 € pour les étudiants !

LDLC casse les prix sur le MacBook Air M4 : la machine en configuration 16 Go avec 256 Go de stockage tombe à 899 € pour les étudiants ! Elle est proposée au tarif de 999 € pour tout le monde, mais les étudiants peuvent demander un code promo apportant 10 % supplémentaires. Une offre intéressante étant donné que LDLC offre en plus une garantie de 5 ans sur les Mac.

Modèles 15" et 13e". Image MacGeneration

La ristourne de 10 % peut également être utilisée pour l’achat d’un autre modèle de Mac en promo. La configuration 16/512 Go est par exemple à 1 249 € (-200 €), tandis que celle en 24/512 Go est affichée à 1 499 €. La déclinaison 15" n’a pas été oubliée : celui d’entrée de gamme coûte 1 329 €, là où la version 24/512 Go revient à 1 829 €. Le code fonctionne aussi sur les MacBook Pro M4, qui ne sont pas spécialement en promo actuellement.

La démarche pour obtenir le code a été mise en ligne sur cette page. Les étudiants doivent envoyer leur certificat de scolarité 2025-2026 ou une carte d'étudiant en cours de validité par mail à promo.etudiants@ldlc.com en indiquant leur numéro de client. Ils recevront dans les 24 heures un coupon à usage unique. LDLC nous a indiqué que l’opération était également valable pour les professeurs, mais qu’elle ne fonctionne que pour les commandes passées sur le site. La facture et le justificatif doivent être au même nom. Notons qu’Amazon propose le même MacBook Air à 950 € pour ceux ayant un compte Prime Student.

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Orange et Sosh changent leurs options : jusqu'à trois Multi-SIM, dont une eSIM Apple Watch

Orange vient de revoir les options Multi-SIM proposées sous sa marque et pour les clients Sosh avec de gros changements à la clé. La Multi-SIM, c’est cette option qui permet de partager son forfait iPhone sur un second appareil en y insérant une deuxième SIM.

Fin de la « Multi-SIM Appels et Internet »

Tout d’abord, l’opérateur met fin à l’option « Multi-SIM Appels et Internet » qui coûtait 5 €/mois. Celle-ci était incompatible avec l’option eSIM Watch, l’option carte jumelle, la VoLTE et les appels Wi-Fi.

Les nouvelles options Multi-SIM. Image WatchGeneration.

Orange propose maintenant une option « Multi-SIM Internet + 1 Go » et une « Multi-SIM Internet Extra + 1 Go », pour un appareil supplémentaire. La première est fournie gratuitement sur demande pour certains forfaits Orange 5G (170, 200, 300 et 410 Go) ou à 5 €/mois pour les autres forfaits (y compris Sosh) incluant un volume internet mobile avec débit réduit au-delà. Avec elle, on peut donc partager le forfait de son iPhone avec un autre appareil, comme son iPad.

La deuxième option, « Multi-SIM Internet Extra + 1 Go », est offerte uniquement avec le forfait Orange 410 Go 5G. Elle coûte autrement 5 €/mois. Elle permet de partager son forfait avec un appareil supplémentaire, comme un deuxième iPad ou un routeur mobile. Les frais d’activation sont offerts actuellement pour ces deux options.

Dans les deux cas, l’option Multi-SIM permet d’utiliser l’enveloppe de data du forfait mobile dans les mêmes conditions sur un autre appareil grâce à une carte SIM supplémentaire (hors voix, SMS et MMS).

Compatibilité Apple Watch étendue

La disparition de la « Multi-SIM Appels et Internet » (incompatible avec l'Apple Watch) au profit de la « Multi-SIM Internet Extra + 1 Go » fait qu'il devient possible d'utiliser l'eSIM sur l'Apple Watch dans un cas supplémentaire. Pour un même forfait mobile, on peut maintenant détenir jusqu’à trois Multi-SIM, quand on était limité à deux auparavant :

  • une Multi-SIM Internet + 1 Go (par exemple sur un iPad)
  • une Multi-SIM Internet extra + 1 Go (par exemple sur un second iPad ou un routeur mobile)
  • et une option eSIM Watch (pour une Apple Watch cellulaire ou une autre montre 4G)

La souscription à l’option eSIM Watch se fait depuis l’application Watch sur iPhone. L'eSIM Apple Watch est toujours une option à part entière, à 5 €/mois. Pour rappel, l’itinérance (usage à l’étranger) sur Apple Watch avec l’option eSIM est disponible depuis fin 2023.

Toutes les Apple Watch Ultra sont compatibles avec la 4G. Sur l’Apple Watch SE, c’est une option à 50 € à choisir au moment de la commande. Quant aux Series 10, la compatibilité cellulaire est en option sur les boîtiers en aluminium et incluse sur ceux en titane.

Article mis à jour avec des précisions sur le cas de l'Apple Watch et titre changé en conséquence.

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Plus malin, Gemini va bientôt prendre la place de Google Assistant dans Google Home

Alors qu'Apple patine avec son nouveau Siri, Google prend de la distance. L’entreprise a annoncé hier que Gemini allait arriver dans Google Home d’ici la fin de l’année. Se basant sur un LLM, il devrait donner des réponses plus variées et être plus efficace pour les tâches du quotidien. Il va petit à petit remplacer Google Assistant sur les appareils Nest.

La transition devrait être assez transparente pour les utilisateurs, étant donné que l’on pourra toujours invoquer l’assistant en disant « Hey Google ». Sous le capot, Google a placé un de ses modèles « les plus performants » avec des capacités avancées de raisonnement et de recherche. Les demandes pourront donc être moins rigides et plus complexes, d’autant plus qu’il ne sera plus nécessaire de prononcer « Hey Google » à chaque fois.

Mountain View donne quelques exemples intéressants dans son communiqué. L’assistant pourra comprendre des commandes comme « joue la chanson de l’année 1990 » ou « la musique du blockbuster de l’été avec des voitures de course ». Côté domotique, on pourra demander des choses complexes comme « Éteints toutes les lumières, sauf celles de la chambre ». Même les commandes basiques devraient s’améliorer, Google citant « règle un minuteur pour obtenir des brocolis parfaitement cuits » ou « ajoute les ingrédients pour des lasagnes à ma liste de courses ».

Tout cela fait envie et rappelle fortement Alexa+, le nouvel assistant d’Amazon aux promesses similaires. Actuellement en bêta, les débuts sont plutôt laborieux d’après les premiers retours. L’IA se trompe, est parfois longue et a du mal avec certaines commandes. Les utilisateurs doivent également s’habituer à une nouvelle façon de communiquer avec l’assistant, ce qui n’est pas toujours facile.

Alors que le nouveau Siri se fait attendre, Alexa+ peine toujours à convaincre

Alors que le nouveau Siri se fait attendre, Alexa+ peine toujours à convaincre

On attendra de voir si Google fait mieux, et à quel prix. Chez Amazon, Alexa+ est lié à un abonnement Prime : Google pourrait faire pareil et réserver la nouveauté aux clients Google One. Le lancement commencera en octobre dans le cadre d'un programme d'accès anticipé comprenant les offres gratuites comme payant. On peut imaginer que l’entreprise restera prudente avec un déploiement lent, potentiellement limitée aux États-Unis dans un premier temps.

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Le mode vidéo Action sur l'iPhone peut compenser les effets de la maladie de Parkinson

Apple a remarqué une utilisation particulière du mode Action pour l'enregistrement de vidéos avec son iPhone. Des personnes atteintes de la maladie de Parkinson, dès lors soumises à des tremblements incontrôlables des mains, parviennent tout de même à utiliser leur iPhone pour filmer comme bon leur semble.

Le mode Action, qui peut être par ailleurs déclenché à la voix, agit comme stabilisateur pendant l'enregistrement et compense ces tremblements (ci-dessous l'essai que l'on avait fait lors du test de l'iPhone 14 Plus, en courant). Il y a quelques contraintes, comme le fait que la scène est plus resserrée sur le centre de l'image ; que l'image est de moindre qualité et qu'il faut absolument privilégier des lieux bien éclairés. Mais lorsque les conditions sont réunies, le résultat peut être très convaincant, a fortiori pour les personnes atteintes de cette pathologie. Enfin, il faut avoir le bon téléphone. Ce mode est apparu avec la famille des iPhone 14, les autres l'ont conservé mais l'iPhone 16e tout récent en est dépourvu.

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