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Mais pourquoi Microsoft nous reparle d'Internet Explorer ?

Microsoft a décidé de durcir l’accès à une ancienne fonction de son navigateur Edge. Des pirates s’en servaient pour prendre le contrôle d’ordinateurs, en trompant les utilisateurs avec des fausses pages web. La faille vient d’une vieille version d’Internet Explorer encore présente dans Edge. Explications.
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Rakuten lance une télécommande pour ses liseuses Kobo

Voilà un accessoire que l’on n’attendait pas pour une liseuse : une télécommande ! Rakuten vient d’annoncer le lancement d’une télécommande de lecture pour ses tablettes Kobo, qui sera disponible dès le mois prochain. L’idée est de limiter les mouvements qui viennent perturber l’expérience de lecture.

Dans quelle situation utiliser cet accessoire ? « Pendant les mois les plus froids, nous savons que, parfois, le confort de lecture optimal consiste à se blottir sous les couvertures, à bien s’emmitoufler et à ne ressortir qu’au printemps », explique le PDG de Rakuten Kobo. Fonctionnant en Bluetooth, la télécommande sera compatible avec toutes les liseuses Bluetooth de la marque. Elle arbore deux boutons afin de changer de page ou pour des contrôles basiques avec les livres audio. L’accessoire fonctionne grâce à une seule pile AAA et pèse 36 grammes.

Gadget ? « Vous n'avez pas besoin de la Télécommande Kobo tant que vous ne l'avez pas essayée », affirme la fiche produit, ajoutant qu’il s’agira d’un cadeau parfait pour les lecteurs fatigués de tenir leur tablette à bout de bras et souhaitant garder les mains le long du corps. L’accessoire sera disponible en noir ou en blanc pour 29,99 €, sachant qu’un cordon est inclus. Les ventes ouvriront le 4 novembre.

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AirPods Pro 3 : certains utilisateurs se plaignent d’un bruit blanc constant

Depuis la sortie des AirPods Pro 3, une vague de plaintes commence à émerger sur les forums concernant une gêne auditive. Il ne s’agit pas du sifflement aigu que nous évoquions récemment, mais d’un bruit blanc plus discret, qui incommode néanmoins certaines oreilles peut-être plus sensibles que d’autres.

AirPods Pro 3. Image WatchGeneration.

« J’ai rapidement remarqué un léger bruit blanc / statique / sifflement, constant, que je sois en mode transparence ou ANC. C'est moins perceptible en lecture multimédia, mais toujours présent. La différence avec mes AirPods Pro 2 est si flagrante que j'ai d'abord cru qu'il y avait un ventilateur à proximité ou qu'il pleuvait dehors », témoigne un client sur le forum d’Apple. D’autres messages similaires ont été publiés sur Reddit (1, 2, 3…).

Certains ont fait remplacer leurs AirPods Pro 3, sans que cela ne change rien. En désactivant la Configuration audio personnalisée dans les réglages d’accessibilité, un client dit avoir fait disparaitre ce bruit, mais cette solution ne semble pas fonctionner pour tout le monde. Un autre raconte qu’après avoir nettoyé ses oreilles, un bruit gênant a disparu…

Ces retours illustrent bien le caractère éminemment personnel des AirPods Pro : la perception sonore dépend de l’ouïe de chacun. Pour notre part, nous n’avons pas noté de bruit blanc avec les écouteurs de dernière génération.

Si vous êtes concerné, plusieurs pistes valent la peine d’être testées : désactivez temporairement les modes ANC ou Transparence pour vérifier si le bruit s’envole ; essayez différents embouts pour améliorer l’isolation ; et vérifiez les mises à jour de firmware au cas où Apple corrigerait discrètement une anomalie.

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

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La 5G+ et l’eSIM « à l’étude » chez Free Pro

Free continue de mettre son offre Pro au niveau de celle des autres opérateurs : il prépare l’arrivée de la 5G+ (5G SA) pour ses clients professionnels. La bonne nouvelle a été confirmée à UniversFreebox lors de la Journée des communautés Free du 3 octobre dernier. Pour rappel, ce mode de communication passe par des antennes expressément 5G. Un changement pouvant amener une amélioration des débits ou de la qualité des voix pendant les appels.

« La 5G+ chez Free Pro : c’est à l’étude », a déclaré l’opérateur, sans donner de détail sur le calendrier ou la façon dont tout cela sera mis en place. Les quelque 100 000 entreprises clientes de l’opérateur vont donc encore patienter un moment. Côté particulier, la technologie a été lancée en septembre 2024 avant d’être activée par défaut à la fin de l’été.

Free Pro a également confirmé plancher sur la gestion de l’eSIM, toujours absente à l’heure où l’iPhone Air a abandonné les cartes physiques. Récemment, un conseiller client a annoncé que le lancement devrait se faire d’ici la fin 2025. Free a déclaré que la technologie était « à l’étude », ce qui laisse à penser que les travaux avancent. Cependant, inutile de retenir son souffle : elle était prévue « bientôt » en 2021.

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macOS 26.1 change encore l'icône du disque interne

Apple a hier soir lancé la troisième version bêta de macOS 26.1 et celle-ci apporte un nouveau changement à l'icône du disque interne du Mac. Les graphistes de Cupertino s'étaient déjà débarrassés de l'icône du traditionnel disque dur sur la première version de macOS Tahoe lancée le...

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Bouygues lance un nouveau forfait voyage incluant 300 Go en France et 40 Go à l’étranger

Les grandes vacances sont terminées, mais les opérateurs s’affrontent quand même autour des forfaits destinés aux globe-trotteurs. Alors que Sosh a récemment lancé sa première offre couvrant pas moins de 130 destinations, Bouygues réplique avec un « Forfait spécial voyage » qui prend la suite du Summer Edition. Pour 19,99 €/mois sans engagement, la nouvelle offre comprend 300 Go de data en France en 5G ainsi que 40 Go dans plus de 110 destinations.

Dans le détail, ce forfait englobe tous les pays européens (y compris la Suisse) et 49 autres destinations à travers le globe :

A : Açores, Afrique du Sud, Aland (Îles), Alaska, Algérie, Allemagne, Andorre, Angleterre, Arabie Saoudite, Argentine, Australie, Autriche, B : Baléares (Les), Belgique, Bénin, Bolivie, Brésil, Bulgarie, C : Cameroun, Canada, Canaries (Les), Cap-Vert, Chine, Chypre, Colombie, Comores, Corée du Sud, Corfou, Côte d'Ivoire, Crète, Croatie, Cyclades (Les), D : Danemark, E : Ecosse, Égypte, Espagne, Estonie, Etats-Unis, F : Féroé (Îles), Finlande, G : Gibraltar, Grèce, Guadeloupe, Guatemala, Guernesey, Guyane française, H : Hawaï, Honduras, Hong Kong, Hongrie, I : Inde, Irlande, Irlande du Nord, Islande, Israël, Italie, J : Japon, Jersey, Jordanie, K : Kazakhstan, L : Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, M : Macao, Madagascar, Madère, Malaisie, Mali, Malte, Man (Île de), Maroc, Martinique, Maurice, Mayotte, Mexique, Monténégro, N : Norvège, Nouvelle Zélande, P : Pakistan, Paraguay, Pays de Galles, Pays-Bas, Pérou, Pologne, Porto Rico, Portugal, Q : Qatar, R : République Dominicaine, République tchèque, Réunion (Île de la), Rhodes (Île), Roumanie, Russie, S : Saint-Barthélemy, Saint-Marin, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, Sardaigne, Sénégal, Serbie, Sicile, Singapour, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, T : Thaïlande, Tunisie, Turquie, V : Vatican, W : Wight (Île de)

Face à lui, le forfait Voyage de Sosh comprend une vingtaine de pays supplémentaires (Équateur, Indonésie, Philippines, Ukraine, Guinée…) et il coûte 4 € de moins. En revanche, il est un peu moins fourni côté data en France, avec 200 Go contre 300 Go.

Dans tous les cas, longtemps champion des offres tournées vers l’étranger, Free Mobile voit désormais la concurrence lui contester sérieusement son terrain. SFR RED n’est pas en reste avec un abonnement Spécial Voyage à 19,99 €/mois qui comprend 350 Go en France et 35 Go depuis 124 destinations.

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Google va ajouter un bouton pour faire disparaître les pubs (déjà vues) des résultats

Google va légèrement modifier son moteur de recherche en identifiant différemment les résultats sponsorisés. Actuellement, les réclames du service arborent chacune un badge « Sponsorisé ». Il n’y en aura bientôt plus qu’un seul au dessus d'une colonne dans laquelle seront rangées toutes les publicités. Il restera visible au fur et à mesure du défilement de la page pour plus de clarté.

L’affichage actuel à gauche, le nouveau bouton à droite

Plus intéressant, Google va intégrer un bouton « Masquer les résultats sponsorisés » permettant de réduire les annonces textuelles en un clic. Celui-ci sera placé à la fin de la nouvelle section, ce qui fait qu’il faudra les avoir vus au moins une fois avant de les cacher. « Nos tests ont montré que cette nouvelle conception aide les utilisateurs à naviguer plus facilement en haut de la page », affirme Google. L’entreprise ajoute que la taille des annonces ne change pas, tout comme leur nombre maximal par page (4).

Les changements sont actuellement en cours de déploiement sur ordinateur et mobile. Ce n’est pas la première fois que Google revoit l’affichage de ses publicités, qui se sont rapprochées des résultats standards au fil du temps. Le mot « Annonce » était auparavant présenté dans un petit carré doré facilement identifiable, qui a disparu en 2016. Il a été transformé en « Sponsorisé » en 2022.

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Remise de 10 % sur de nombreux MacBook Pro M4 Pro et M4 Max

De nombreux MacBook Pro M4 font l’objet de réductions à la Fnac, chez Darty et sur Amazon. La remise est partout la même, ou presque : - 10 %. Si vous passez commande chez le groupe français, vous pouvez en plus bénéficier d’une remise immédiate de 20 % sur une Magic Mouse.

Sachant que le MacBook Pro M4 standard pourrait être remplacé d’un jour à l’autre par un modèle M5, on vous déconseille de l’acheter aujourd’hui. En revanche, les puces M5 Pro et M5 Max n’étant apparemment pas prévues avant l’année prochaine, les MacBook Pro M4 Pro et M4 Max restent tout à fait recommandables. Voici les différentes configurations en promotion :

MacBook Pro 14" :

MacBook Pro 16" :

On recommande tous les MacBook Pro M4 les yeux fermés. Avec leurs systèmes sur puce très avancés, leur écran mini-LED et leur grosse batterie, ils allient puissance, confort et longue autonomie. Il faut « juste » arriver à faire un choix sur la puce ainsi que la quantité de mémoire vive et de stockage en fonction de vos besoins.

Test des MacBook Pro M4 à M4 Max : une équipe de gros bras

Test des MacBook Pro M4 à M4 Max : une équipe de gros bras

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iPhone pliable : Apple aurait réussi à réduire les coûts de production de la charnière

Apple aurait trouvé un moyen de réduire les coûts de son futur téléphone pliable. Selon le généralement bien informé analyste Ming-Chi Kuo, la charnière conçue pour ce nouveau type d’iPhone devrait avoir un prix de vente moyen d'environ 70 à 80 dollars lorsque la production de masse débutera. C’est bien moins que ce à quoi le marché s’attendait, celui-ci tablant initialement sur un prix compris entre 100 et 120 dollars, si ce n’est plus.

Image Ming-Chi Kuo

Kuo affirme qu’Apple n’a pas rogné sur la qualité : le changement serait lié à « l'optimisation de la conception de l'assemblage » et à l'influence de Foxconn dans la mise à l'échelle de la production. Il ajoute que Foxconn a créé une coentreprise avec son partenaire taiwanais Shin Zu Shing pour fabriquer la charnière du futur iPhone pliable. Foxconn y est en position dominante avec environ 65 % des commandes, contre 35 % pour l’américain Amphenol.

Luxshare, l’un des partenaires de fabrication d'Apple à la croissance la plus rapide, pourrait devenir un nouveau fournisseur de charnières dès 2027. Cette concurrence entre plusieurs groupes devrait aider à diminuer encore les prix. Reste à voir si Apple en profitera pour réviser ses tarifs à la baisse et se rapprocher des autres acteurs du smartphone pliant comme Samsung ou Huawei, aux prix sans doute plus abordables.

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Apple finance la production d’énergie renouvelable en Europe pour compenser la consommation de ses produits

Apple annonce le financement de plusieurs initiatives pour produire de l’énergie renouvelable sur le continent européen. L’objectif annoncé est de produire suffisamment d’énergie solaire et éolienne à l’horizon 2030 pour compenser toute la consommation électrique liée à ses propres produits et générée par ses clients en Europe. Cela lui permettra d’avancer sur son objectif de neutralité carbone, qui tient compte de la consommation des appareils pendant toute leur durée de vie.

L’une des installations en cours de construction, ici une centrale solaire et un parc éolien en Lettonie. Image Apple.

Concrètement, Apple va financer des nouveaux projets solaires et éoliens sur tout le continent ou alors participer à des projets existants en s’engageant à acheter de l’électricité, un investissement qui devrait atteindre 600 millions de dollars. Plusieurs sites sont actuellement en travaux ou en développement en Grèce, Italie, Lettonie, Pologne et Roumanie. Ils viendront s’ajouter à un site espagnol qui a été financé par Apple et qui est déjà en production et ils ajouteront en tout 650 mégawatts de puissance à la grille électrique européenne. Apple prévoit ainsi de produire plus d’un térawatt-heure1 à l’horizon 2030 grâce à ces installations, tout ou en partie financées par ses soins.

Dans ses calculs, l’énergie électrique utilisée pour charger et utiliser ses produits comptait pour 29 % des émissions de carbone d’Apple en 2024. C’est pour compenser cette part que l’entreprise finance ces installations au plus près des clients, même s’il est évident qu’il ne s’agit pas de compenser directement la consommation de ses utilisateurs. Une centrale solaire en Grèce pourra produire jusqu’à 110 MW, tandis qu’un portefeuille de projets en Italie ajoutera 129 MW à la grille. Le communiqué évoque aussi le projet en Pologne, pays avec l’électricité la moins propre du continent à l’heure actuelle, même si les chiffres sont plus modestes : Apple a participé à la création d’un site solaire de 40 MW qui ouvrira dans le courant de l’année.

Image Apple.

On estime que les 27 États de l’Union européenne ont produit 2 700 TWh en 2022, un chiffre qui remet en perspective les investissements d’Apple. Malgré tout, toute production d’énergie renouvelable supplémentaire est bonne à prendre et l’entreprise n’avait pas besoin de le faire.


  1. 1 TWh équivaut à un milliard de KWh.  ↩︎

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Promo : le lot de 4 traqueurs Ugreen pour 26 €, soit moins cher qu’un AirTag

Nombreux sont les fabricants à proposer leur équivalent aux AirTags. Ugreen n’est pas en reste avec ses FineTrack Finder Tag, en promo ce matin chez Amazon. On peut y trouver le lot de 4 pour 25,99 € au lieu de 39,99 € en temps normal, soit 35 % de réduction. Cela permet d’obtenir 4 balises pour moins cher qu’un AirTag signé Apple.

Image MacGeneration

Nous avons eu l’occasion de tester ce produit, qui nous a plutôt convaincu. Il est compatible avec le réseau Localiser et affiche une autonomie de 24 mois. Il a des finitions correctes et sa pile CR2032 peut être changée, ce qui n’est pas toujours le cas sur cette gamme de prix. Pour les allergiques aux piles, notons que le lot de 4 traqueurs à batterie rechargeable en USB-C tombe à 32,24 € grâce à un coupon sur la fiche produit.

Test des traqueurs Ugreen FineTrack : moins chers que les AirTags, mais…

Test des traqueurs Ugreen FineTrack : moins chers que les AirTags, mais…

Si vraiment vous voulez un AirTag, rappelons que les prix sont beaucoup plus abordables chez Amazon. La balise à l’unité y est vendue pour 30 €, soit 9 € de moins que chez Apple. Le lot de 4 est facturé 99 €, ce qui représente tout de même 23 % de moins (ou presque un AirTag offert).

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Apple a rogné les coûts de production de l'iPhone fold : le client va-t-il en profiter ?

Pressenti pour l'année prochaine, l'iPhone pliable pourrait finalement coûter moins cher que prévu à produire. Selon l’analyste Ming-Chi Kuo —spécialiste ès chaîne d’approvisionnement d’Apple —, la firme aurait réussi à réduire de façon significative le coût de fabrication de la charnière, l’un des composants les plus complexes et onéreux d’un smartphone pliable.
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Meta Ray-Ban Display : un prototype qui aura besoin de cinq ans pour devenir un vrai produit ?

Meta a englouti des dizaines de milliards de dollars dans toutes sortes de projets : casques de réalité virtuelle, intelligence artificielle, plateformes immersives. Pour beaucoup, les lunettes connectées représentent le successeur naturel du smartphone, et Mark Zuckerberg entend bien ne pas rater ce virage.

Meta lance les Ray-Ban Meta Display, premières lunettes intelligentes à écran intégré

Meta lance les Ray-Ban Meta Display, premières lunettes intelligentes à écran intégré

Le patron de Meta rêve de bâtir sa propre plateforme : un écosystème complet où le matériel, les services et les données seraient intégrés. Résultat : la firme avance à marche forcée sur ce segment promis à un bel avenir. À côté, Apple donne parfois l’impression de temporiser, même si ses plans se précisent lentement, entre Vision Pro et le futur projet Apple Glass. Mais où en est précisément Meta avec ses Meta Ray-Ban Display ?

Vision Pro, Apple Glass, visionOS : Apple prépare un virage stratégique majeur

Vision Pro, Apple Glass, visionOS : Apple prépare un virage stratégique majeur

Pour en avoir une idée, il faut lire le témoignage de Dan Zeitman, un vétéran du secteur. Cet ingénieur a passé plus de six ans chez Bose, où il a participé à la création de la division Bose AR. À l’époque, la marque américaine explorait la réalité augmentée sonore : des lunettes audio à oreilles ouvertes et des casques truffés de capteurs de mouvement capables de suivre les gestes et l’orientation de la tête.

Les premiers prototypes de Bose lunettes de réalité augmentée sonore ont été présentés en 2018

Impatient de découvrir la vision de Meta, Dan Zeitman s’est rendu à une démonstration publique pour tester les nouvelles lunettes comme n’importe quel consommateur. Et son verdict tranche avec l’enthousiasme habituel : entre ambitions démesurées et exécution bancale, il rappelle que, pour Meta comme pour Apple, le chemin menant à un produit grand public susceptible d'être vendu à des millions d'exemplaires reste encore très long.

Image : Dan Zeitman

Des gestes qui donnent mal au poignet

Première déception : le bracelet Neural Band, censé interpréter les mouvements du poignet pour contrôler l’interface. D’après Zeitman, le système s’est montré capricieux, peu précis et surtout fatigant à l’usage.

Il explique avoir dû forcer ses gestes au point de ressentir une tension dans le poignet : "si c’était mon mode d’interaction quotidien, je serais en route vers le canal carpien", résume-t-il.

Image : Meta

La comparaison avec Apple Vision Pro est sans appel : le suivi des mains chez Apple lui paraît naturel et fluide, là où la solution de Meta lui a rappelé "un vieux capteur Kinect" mal calibré.

Et lorsque les démonstrateurs ont expliqué que les contrôleurs étaient tombés toute la journée, Zeitman est resté sceptique : un produit censé démocratiser la réalité mixte devrait au moins survivre à quelques chutes. Et d’enfoncer le clou : il se demande si un simple mini-caméra Wi-Fi à 10 $ sur Amazon ne ferait pas un meilleur suivi gestuel.

Un design léger, mais un style "Big Bang Theory"

Zeitman reconnaît tout de même à Meta un design plutôt réussi : les lunettes sont fines, légères et évitent la disgrâce esthétique qui accompagne souvent les produits de ce genre.

Elles plairont sans doute à ceux qui assument un côté "geek cérébral", ce style popularisé par la série américaine The Big Bang Theory, où les héros — physiciens passionnés de science et de technologies — portent leurs lunettes comme d’autres arborent un badge d’intelligence.

Autrement dit : des lunettes qui feront sourire les amateurs de gadgets, mais qui n’ont rien de véritablement séduisant ou grand public.

Un affichage qui regarde vers le bas

Là encore, l’expérience n’est pas au rendez-vous. Le HUD (affichage tête haute) est jugé terne et peu lumineux, et surtout mal placé : trop bas dans le champ de vision.

Un comble, quand Mark Zuckerberg promettait un produit pour “garder la tête haute” : on se surprend finalement à regarder vers le bas, comme sur un smartphone.

Image : Meta

Des verres correcteurs… partiellement utiles

Les inserts de prescription sont une bonne idée, mais leur exécution laisse à désirer. Zeitman a testé la version adaptée à sa vue : les verres étaient impeccables, mais l’affichage lui a donné une vision double, sans doute à cause de son astigmatisme.

Selon plusieurs témoignages, les utilisateurs astigmates risqueraient de ne jamais bénéficier d’un support correctif complet. Pour lui, ce serait un échec majeur en matière d’accessibilité.

Des apps sans inspiration

Côté contenu, la déception continue. Les démonstrations proposées se limitaient à un jeu de type Snake (clin d’œil aux Nokia des années 90) destiné à apprendre les gestes.

Impossible de tester autre chose : les appareils n’étaient pas connectés à Internet, ce qui excluait toute démonstration “réelle”, comme un appel WhatsApp ou la traduction instantanée mise en avant par Meta.

Image : Meta

Pour cette dernière, Zeitman s’attendait à une démo phare. Or, la seule langue préchargée sur le prototype était… l’italien, que le démonstrateur ne parlait pas.

Résultat : ils ont dû bricoler une solution en utilisant Google Translate sur smartphone. Le démonstrateur a parlé anglais dans le téléphone, qui a ensuite transmis la traduction italienne aux lunettes Meta. Et, contre toute attente, ça a marché — avec un décalage de 5 à 8 secondes. Une conversation hachée, loin encore de l’immersion promise.

En somme, un concept brillant, mais une exécution ratée, d’autant plus ironique que l’application gratuite Google Translate s’en sort déjà mieux… et sans le délai.

Zeitman juge les apps "plates et fermées" : le kit de développement annoncé est réservé aux partenaires de Meta, pas aux studios indépendants. Une fermeture à rebours de la culture ouverte qui anime habituellement la communauté XR.

Image : Meta

Vie privée : le sujet qui fâche toujours

Un simple voyant lumineux pour signaler l’enregistrement ? Pour Dan Zeitman, c’est tout sauf un garde-fou. Meta reste fidèle à sa réputation : une entreprise peu encline à la transparence, obsédée par la collecte de données et la captation de l’attention — y compris celle de ceux qui n’ont jamais consenti à être filmés.

Mais au-delà des questions de vie privée, c’est le modèle même qui inquiète : celui d’une plateforme fermée, verrouillée à double tour, où seuls les partenaires triés sur le volet ont le droit de créer.

Le kit de développement est réservé aux alliés de Meta, les API sont sous embargo, et les développeurs indépendants n’ont qu’à regarder depuis la barrière.

Cette fermeture, estime-t-il, étouffe l’innovation avant même qu’elle puisse éclore. Car la magie de la XR ne naîtra pas dans les laboratoires verrouillés, mais dans les idées libres, celles des développeurs qui expérimentent, qui bricolent, qui repoussent les limites.

Un prototype déguisé en produit fini

Au final, Dan Zeitman estime que ces lunettes tiennent plus du prototype que du produit grand public. L’idée est séduisante, la vision ambitieuse, mais la réalisation n’est pas au niveau. D’après lui, il faudra au moins cinq ans pour que Meta atteigne la maturité technologique nécessaire.

Image : Meta

La comparaison avec Apple Vision Pro est inévitable. Chez Apple, la technologie est certes coûteuse, mais elle est cohérente et ouverte aux développeurs.

N’importe quel créateur XR peut acheter le casque, expérimenter, publier. Le produit existe, imparfait mais concret. Chez Meta, au contraire, la plateforme reste fermée, sous-dimensionnée et inaccessible à ceux qui pourraient justement la faire progresser. Il reconnaît toutefois la difficulté du chantier : inventer l’avenir de la XR n’est pas une tâche aisée. Et malgré sa sévérité, il se dit prêt à revoir son jugement si Meta améliore sa copie.

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La troisième bêta de macOS 26.1 modifie l’icône dédiée au stockage interne

Apple continue d’ajuster les nouvelles icônes introduites dans macOS Tahoe et qui ont fait couler beaucoup d’encre numérique. Outre celle du Finder, ce sont les changements apportés aux icônes de multiples utilitaires système ainsi qu’au volume chargé de représenter le stockage interne du Mac qui ont fait parler d’eux. La troisième bêta de macOS 26.1 sortie hier soir simplifie justement l’icône du stockage interne, en retirant les trous sur la tranche inférieure qui n’avaient pas vraiment de sens.

La nouvelle version est beaucoup plus simple, avec un rectangle en aluminium surmonté d’une pomme et des bords bien arrondis, comme les contrôles de l’ère Liquid Glass. Cela fait bien longtemps que l’on n’avait plus de disque durs dans nos Mac, alors moderniser l’ancienne icône était sans doute logique. La nouvelle est-elle mieux ? On vous laisse en débattre dans les commentaires…

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