Ceux ayant utilisé un PC Windows à la fin des années 90 se souviennent sans doute de Clippy, le petit trombone donnant des conseils sur Office, Publisher ou encore FrontPage. Disparu en 2004, Microsoft a décidé de ressusciter le concept en y intégrant de l’IA générative. C’est ainsi qu’est né Mico, un nouveau petit personnage lié au mode vocal de Copilot.
L’idée est de proposer un petit assistant virtuel qui répond à vos questions lorsque vous lui en posez. Il prend la forme d’une boule pouvant changer de forme quand on lui parle et réagissant par différentes expressions. L’ambition d’humaniser un peu un tchatbot est intéressante et également envisagée par Apple, qui réfléchirait à une façon de donner une identité visuelle à Siri.
Mico peut garder en tête certaines informations apprises sur l’utilisateur pour répondre de manière plus précise. Cliquer dessus permet de lui faire changer de forme, et sans surprise, il peut se transformer en Clippy. Il est désormais activé par défaut dans le mode discussion de Copilot aux États-Unis, et Microsoft laisse évidemment la possibilité de le désactiver. Une vidéo de présentation a été mise en ligne… étonnamment sans aucun son.
L’entreprise a également ajouté un mode visant les étudiants transformant l’assistant en professeur pouvant « guider à travers les concepts plutôt que de simplement donner une réponse ». Il utilise pour cela des tableaux blancs interactifs et des repères visuels, ce qui pourra être intéressant pour l’apprentissage de langues.
Mis à part cela, le communiqué confirme l’ambition de Windows d’intégrer Copilot à travers ses différents logiciels, dans Edge comme dans Windows 11. La firme de Redmond pousse en ce moment une campagne visant à inciter les clients à parler à leur ordinateur et à l’IA. Le projet est ambitieux tant Cortana, le précédent essai sur Windows 10, a fait un flop : lancé en 2014, il a été débranché en 2023.
IKEA a eu une idée intrigante en imaginant un petit lit… pour smartphone. Le « Phone Sleep Collection » reprend l’aspect d’un des lits pour humains du géant de l’ameublement suédois, en version miniature. Il s’agit en réalité d’un support pour téléphone, sur lequel vous pourrez poser votre iPhone le soir venu afin de le laisser dormir toute la nuit. L’objectif annoncé par le spécialiste des boulettes est de vous permettre de mieux dormir, en éloignant cette distraction majeure de votre propre lit.
Pour y parvenir, IKEA a intégré une puce NFC dans ce petit lit pour smartphone. En posant l’appareil dessus, une notification s’affichera et en la tapotant, l’app maison de l’entreprise s’ouvrira. Cela déclenche un compteur intégré (mais apparemment invisible) qui reste actif tant que le téléphone est posé sur son lit. Le matin, en le sortant du lit, l’app mémorise la durée et comptabilise une nuit complète si le terminal est resté au moins sept heures d’affilée.
Précisons d’emblée qu’il s’agit pour le moment d’une opération marketing imaginée par la filiale IKEA des Émirats Arabes Unis. Le support n’est pas en vente libre, il est proposé aux clients qui achètent au moins pour 750 dirhams (environ 176 €) de literie dans les magasins de la marque. Après sept nuits de sept heures enregistrées par l’app, ils pourront obtenir un coupon de 100 dirhams (environ 23 €). En attendant de savoir si le fabricant compte étendre l’opération à d’autres pays, son idée est intéressante, même si elle pourrait facilement être améliorée.
Tous ceux qui ont du mal à lâcher leur smartphone le soir venu apprécieront sans doute le concept. Pour être complet, ce petit lit pourrait aussi servir à recharger le téléphone pendant la nuit, ce qui n’est pas le cas ici. Bien entendu, vous pouvez obtenir le même résultat en installant un câble ou une station de charge loin de votre lit et en évitant de vous coucher avec l’iPhone. Mais avez-vous bien vu à quel point ce petit lit pour téléphone est mignon ?
General Motors enterre Apple CarPlay et Android Auto. La PDG Mary Barra a confirmé que les systèmes ne seront plus intégrés dans tous les futurs véhicules, y compris les modèles essence. GM veut imposer son propre écosystème intégré basé sur Android Automotive.
Près de trente ans après les apparitions maladroites du célèbre trombone Clippy, Microsoft tente une nouvelle fois de donner un visage — ou plutôt une personnalité — à son assistant numérique. Après Cortana et ses limites sur Windows Phone, place à Mico, une petite sphère expressive intégrée à Copilot, le moteur conversationnel d’IA de Microsoft.
Il aura fallu être patient ! Le service Wero, qui a pris le relais de Paylib en France, est enfin disponible chez Fortuneo. Il permet d’envoyer des fonds à un particulier pour des opérations de la vie courante, par exemple pour rembourser un repas à un proche ou participer à un cadeau commun. Lancé à l’automne 2024 dans de nombreux établissements bancaires, il est disponible dès aujourd’hui chez les clients de la filiale du Crédit Mutuel Arkéa.
Image iGeneration.
Pour en profiter, il suffit de mettre à jour son application avant de se rendre dans l’onglet Paiements. Un encart dédié à Wero devrait être présent, qu’il faut tout d’abord activer d’un clic. Une fois les conditions d’utilisation acceptées, il suffit de valider ses coordonnées et le compte de réception. L’envoi d’argent se fait ensuite simplement, l’app présentant une liste de contacts avec un badge « Wero » à côté de leurs noms s’ils sont déjà sur le service. Notons qu’un plafond de 300 € par jour s’applique pour les transferts via Wero.
Le service, soutenu par de grandes banques européennes, a quelques avantages. Un utilisateur français peut par exemple faire un virement à un ami belge ou allemand sans que cela pose de problème. Il n’y a pas besoin d’entrer son IBAN, et seuls un numéro de téléphone ou un mail suffisent. Wero a trouvé son public : en septembre dernier, il comptait plus de 43,5 millions d’utilisateurs.
S’il est pour le moment limité aux particuliers, les choses devraient accélérer. Il devrait permettre de payer ses achats en ligne d’ici la fin de l’année en Allemagne, et à partir de 2026 en France. Plusieurs entreprises comme Air France, E. Leclerc ou Orange/Sosh ont indiqué vouloir participer, ce qui devrait se traduire par un nouveau bouton Wero au côté d’Apple Pay ou de PayPal.
Wero a également pour ambition de s’ouvrir aux commerçants en 2026 tout en arrivant aux Pays-Bas et au Luxembourg. Il pourra ensuite éventuellement proposer des paiements échelonnés ou une intégration des programmes fidélité de commerçants. À terme, Wero ambitionne aussi de gérer les abonnements et de s’imposer dans les boutiques physiques.
La semaine prochaine, Apple dévoilera ses résultats financiers. Deux indicateurs seront sans doute suivis de près :
les ventes d’iPhone, pour mesurer l’ampleur du rebond entamé il y a quelques mois ;
et le chiffre d’affaires du Mac, pour évaluer à quel point la fin de Windows 10 joue en faveur de Cupertino.
D’après les chiffres publiés par Counterpoint Research, l’abandon de Windows 10 profite clairement à Apple. Les livraisons de Mac ont progressé d’environ 15 % au troisième trimestre 2025 — seule Lenovo fait mieux, avec une hausse de 17 %.
Dans l’ensemble, le marché du PC retrouve des couleurs, avec une croissance de 8,1 % sur la période. Ce cycle de renouvellement, porté par la migration vers Windows 11, devrait se poursuivre : 40 % du parc mondial reste encore sous Windows 10.
Autre moteur identifié : l’essor de l’intelligence artificielle, qui devrait avoir un impact important sur les ventes de PC d'ci 12 à 18 mois, selon les responsables de l'étude.
Pour expliquer le succès d’Apple, Counterpoint avance deux raisons principales : le lancement réussi des nouveaux MacBook et leur adoption croissante dans le monde de l’entreprise.
Apple exploite-t-elle à fond le potentiel des Mac Apple Silicon ?
Reste la question qui revient à chaque publication de statistques : le succès commercial du Mac est-il vraiment à la hauteur de l’avance technologique apportée par Apple Silicon ?
Depuis deux ans, les performances sont bonnes, mais le rythme de croissance d’Apple reste parfois en deçà de ce que ses puces laissent espérer.
Sur certains segments, l’avance technologique de Cupertino est telle qu’il en devient presque frustrant de voir un concurrent comme Lenovo croître encore plus rapidement. Mais la messe est loin d’être dite : ces chiffres concernent le troisième trimestre, alors que la fin officielle de Windows 10 n’est intervenue que depuis quelques jours.
La connectivité satellitaire de l'iPhone devrait s'améliorer avec la gamme d'iPhone 18 attendue l'année prochaine, d'après The Information. « Apple prévoit d'intégrer dès l'année prochaine la prise en charge par ses prochains modèles d'iPhone des réseaux 5G non liés à la surface de la...
Sky ne verra jamais le jour, du moins pas sous la forme d’une app indépendante. Présenté en mai dernier pour la première fois, cet outil d’automatisation pour le Mac se basait sur l’intelligence artificielle générative pour réaliser des tâches sous macOS. Outre son nom bizarrement générique, l’app se distinguait surtout par son origine : ses créateurs sont à l’origine de Workflow, l’app qu’Apple a acheté pour la transformer en Raccourcis. Quelques mois après cette présentation, on apprend qu’OpenAI a finalement acheté l’entreprise et son équipe pour l’intégrer à ses propres produits.
Image OpenAI.
L’annonce ne laisse planer aucun doute sur la nature de l’acquisition : OpenAI compte intégrer les idées de Sky dans ChatGPT pour macOS, tandis que tous les employés de la start-up vont rejoindre les équipes du géant de l’IA. Ari Weinstein, l’un des co-fondateurs de Workflow puis de Sky, glisse dans le communiqué de presse qu’il est ravi de rejoindre OpenAI pour réaliser leur vision d’une informatique automatisable simplement grâce aux LLM à des millions de personnes. C’est évident que seule, leur app n’aurait jamais eu l’impact qu’une intégration à ChatGPT pourra offrir, peut-être même au-delà du Mac d’ailleurs, même si on peut noter que la plateforme d’Apple est redevenue essentielle dans ce domaine.
Quasiment personne n’a pu tester Sky avant cette vente, puisque l’app était en bêta privée depuis le printemps et n’a jamais été diffusée au-delà d’un petit cercle de testeurs. Parmi eux, Federico Viticci avait pu essayer l’app et la présenter en longueur sur son site MacStories. De quoi découvrir un concept effectivement très proche de ChatGPT, mais avec une intégration bien plus profonde à macOS et ses apps. Le principe était similaire, l’exécution semblait bien différente et permettait d’aller bien plus loin que tout ce que les grands noms peuvent offrir aujourd’hui.
Lors de sa présentation initiale, on notait que l’app reposait très largement sur le grand modèle de langage fourni par OpenAI, ce qui pouvait être un problème sur la durée, que ce soit en termes d’indépendance technologique ou même de rentabilité. La vente de Sky au créateur du modèle est une conclusion assez logique en ce sens, ces idées et leur mise en œuvre trouveront aisément une place dans ChatGPT, qui bénéficie déjà d’offres payantes pour rentabiliser ces opérations potentiellement coûteuses.
Une autre acquisition logique était évidemment à chercher du côté d’Apple. Après tout, l’entreprise connaissait déjà une partie de l’équipe, puisque les développeurs de Workflow avaient travaillé pendant quelques années à Cupertino suite à l’achat de leur première app. Surtout, Sky semblait correspondre assez précisément à ce qu’Apple compte faire avec Apple Intelligence : son Siri vraiment intelligent qui doit pouvoir agir au sein des apps aurait, lui aussi, pu profiter des idées de la start-up. On ne sait pas si la Pomme a été un temps intéressée par une acquisition, mais si c’est le cas, OpenAI l’a emporté.
S’il n’y a aucun détails financiers dans la communication, on peut imaginer que la firme de Sam Altman aurait été de toute manière bien plus généreuse que celle de Tim Cook. Ce n’est pas l’argent qui manque dans le monde des IA et on suppose qu’acheter Sky et tous ses développeurs est nettement moins coûteux que de créer des centres de données et commander des palettes de cartes graphiques pour faire tourner ChatGPT.
« Je ne peux pas sortir tout de suite, je n’ai pas rechargé mes chaussures. » Cette phrase peut paraître aujourd’hui totalement incongrue, mais elle pourrait bien devenir réalité d’ici quelques années. Nike a dévoilé hier le Project Amplify, que la marque présente comme « le premier système de chaussures à assistance motorisée au monde ».
On aurait pu penser qu’un tel dispositif visait à aider des personnes souffrant d’un handicap, mais ce n’est pas le cas — du moins pas encore. Nike a conçu ces chaussures pour aider les athlètes du quotidien à aller un peu plus vite, un peu plus loin, tout en fournissant un peu moins d’efforts.
Image : Nike
Voilà qui pourrait donner lieu à des scènes cocasses sur les terrains d’entraînement dans un futur pas si lointain. Le système Amplify a été imaginé pour amplifier les mouvements naturels du bas de la jambe et de la cheville, offrant une sorte d’assistance mécanique à chaque foulée.
Une deuxième paire de muscles du mollet
Le système en lui-même est assez astucieux. Fruit des travaux du Nike Sport Research Lab, il repose sur des algorithmes de mouvement maison. Il combine un moteur compact, une courroie d’entraînement et une batterie rechargeable logée dans une chevillère. L’ensemble s’intègre dans une chaussure de running équipée d’une plaque en fibre de carbone, que l’on peut porter avec ou sans le module motorisé.
Réalisé en partenariat avec la société robotique Dephy, ce système permet de passer d'une allure de 8 minutes au kilomètre à une allure de 6 minutes au kilomètre. Chez Nike, on fait volontiers l'analogie avec le vélo électrique. Ces chaussures, si elles sont commercialisées un jour, doivent permettre à leurs utilisateurs d'aller plus loin sans faire plus d'efforts.
À ce jour, 400 personnes ont participé aux tests, cumulant 2,4 millions de pas — soit près de 12 000 tours de piste.
Nike affirme avoir déjà conçu neuf versions différentes du matériel pour affiner les sensations et l’efficacité du système. Le Project Amplify en est encore à la phase de test, mais Nike ne cache pas ses ambitions : la marque souhaite proposer à terme une paire de chaussures équipée de cette technologie.
Nomad est l'un des rares accessoiristes qui essaie de faire autre chose que des clones de bracelets Apple. La preuve avec le Stratos Band, un nouveau bracelet hybride mêlant titane et fluoroélastomère. Ce modèle haut de gamme est d’ores et déjà en vente sur le site du fabricant au prix de 179 €. Sur le prix, Nomad n'a pas manqué de s'inspirer d'Apple.
Le Stratos Band combine des maillons extérieurs en titane Grade 4, obtenus par moulage par injection, et du fluoroélastomère à l’intérieur pour relier les éléments entre eux. Résultat : un bracelet plus souple qu’un modèle métallique classique, mais tout aussi robuste. Le FKM apparaît subtilement entre les maillons arrondis, apportant une touche de couleur et une meilleure respirabilité grâce à une aération naturelle du poignet.
Des finitions haut de gamme et un ajustement précis
Nomad propose deux finitions de titane — argent ou carbide (noir) — associées à trois teintes de FKM : noir, volt (vert vif) ou ultra orange. Le fermoir magnétique sur mesure assure un maintien ferme sans sacrifier l’élégance. Un outil de réglage et deux demi-maillons sont inclus pour un ajustement précis, quelle que soit la taille du poignet.
Si le Stratos Band a été conçu pour les modèles Apple Watch Ultra, il reste compatible avec l’ensemble des Apple Watch, y compris les plus anciennes générations. Le Nomad Stratos Band est disponible dès maintenant sur le site du fabricant au prix de 179 €.
La fonction App Tracking Transparency (ATT), connue en France sous le nom “Autoriser les demandes de suivi des apps”, pourrait bientôt disparaître en Europe.
Des efforts de lobbying intenses en Allemagne, en Italie et dans d’autres pays d’Europe pourraient nous contraindre à retirer cette fonctionnalité, au détriment des consommateurs européens.
Apple n’en dit pas beaucoup plus pour le moment, si ce n’est qu’elle ne compte pas baisser les bras :
Nous continuerons d’exhorter les autorités compétentes en Allemagne, en Italie et dans toute l’Europe à permettre à Apple de continuer à offrir cet important outil de protection de la vie privée à nos utilisateurs.
Cette affaire est pour le moins cocasse. Alors que l’Europe cherche à renforcer la protection des citoyens, cette fonction — qui impose aux applications de demander explicitement le consentement au suivi publicitaire — allait précisément dans le bon sens.
Image : Autorité de la concurrence
Apple, pas si exemplaire
Apple reste toutefois loin d’être irréprochable. Lors de l’introduction d’ATT en 2021, la firme avait “oublié” de s’appliquer la règle à ses propres apps. C’est d’ailleurs ce que pointe l’Office fédéral allemand de la concurrence, qui estime que ses règles n’empêchent pas Cupertino de combiner les données issues de l’App Store, de l’Apple ID ou des appareils connectés à des fins publicitaires. En France, Apple a écopé d’une amende de 150 millions d’euros pour abus de position dominante dans une affaire similaire — une décision contre laquelle l’entreprise a fait appel.
Une chose est certaine : cette fonction a provoqué la colère de nombreuses régies publicitaires - européennes et américaines - qui ont perdu beaucoup d'argent. Meta est notamment vent debout dans cette affaire et est parvenu à plusieurs reprises à contourner avec des solutions technologiques le dispositif d'Apple.
Ces déclarations d’Apple ne doivent sans doute rien au hasard : elles semblent surtout préparer le terrain à un possible retrait d’ATT. Peut-être dès iOS 26.1, qui sait…
Et si le prochain iPhone pouvait capter la 5G depuis l’espace ? D’après The Information, Apple et SpaceX pourraient bientôt collaborer pour amener la connectivité satellite à un nouveau niveau. Après la messagerie d’urgence introduite avec l’iPhone 14, Cupertino chercherait à étendre la couverture 5G via satellites Starlink, et le futur iPhone 18 Pro serait le premier à en bénéficier.
Le créateur de ChatGPT vient de mettre la main sur Software Applications Inc., la jeune société fondée par les développeurs du célèbre outil d’automatisation Workflow, racheté par Apple en 2017.
Alors que l’agrume a déjà bien entamé la généralisation du XGS-PON permettant le 8 Gb/s pour ceux qui ont la chance d’être fibrés, remplaçant les modules G-PON qui plafonnaient à 2 Gb/s, Orange a commencé les tests pour la prochaine norme, le 50G-PON.
Toujours plus vite (heureusement que la fibre n’illumine pas réellement le chemin comme ça...). Image Orange.
Cette nouvelle version de la fibre optique permet des débits pouvant atteindre les 40 Gb/s, multipliant par cinq les débits théoriques atteignables par rapport à la version actuelle.
Orange a ainsi fait une démonstration pratique de cette nouvelle norme, en permettant un test de performance entre deux joueurs, l’un à Lyon (Crimson) et l’autre à Marseille (Kayane) qui se sont affrontés sur 2XKO, développé par Riot Games.
Si cette démonstration montre qu’Orange maîtrise le sujet, quelques questions se posent : quels travaux seront à effectuer sur le réseau pour passer à la nouvelle norme ? Et surtout, qu’apportera-t-elle de plus pour l’utilisateur futur ?
Si la première question a déjà une réponse, Orange assurant que les infrastructures actuelles sont compatibles avec le 50G-PON moyennant un simple changement de la carte réseau au bout de la fibre (et bien entendu de la box chez l’utilisateur), la seconde dépendra surtout à la fois des usages, la 5G ayant montré qu’un débit encore plus grand n’est pas forcément utile pour le grand public, mais aussi des serveurs en bout de chaîne : déjà actuellement avec une connexion 8 Gb/s, ce sont souvent les serveurs qui plafonnent et ne permettent même pas l’usage complet de la connexion de l’utilisateur. Quoi qu’il en soit, si la demande est là, Orange sera à même d’y répondre.
Alors que les iPhone 17 sont sortis il y a à peine un mois maintenant, les rumeurs vont déjà bon train pour la génération suivante. Il faut dire qu’elle devrait marquer une étape importante, la fin 2026/début 2027 devant marquer le vingtième anniversaire de l’iPhone. Heo Moo-Yeol, responsable chez Omdia s’est confié dans une conférence à ETNews concernant la prochaine gamme.
Comme pour l’iPhone X, Apple sauterait une génération pour arriver à 20 à temps. Image MacGeneration.
Selon les retours collectés, Apple devrait présenter l’iPhone 18e et l’iPhone 18 en début d’année 2027, laissant ainsi de la place en fin d’année 2026 pour l’iPhone Air seconde génération, l’iPhone 18 Pro, l’iPhone 18 Pro Max, et le très attendu premier « iPhone Fold ». Étaler les sorties de cette manière devrait en plus permettre à Apple d’avoir une demande soutenue pendant toute l’année, plutôt qu’une poussée en fin d’année qui retombe petit à petit après comme actuellement.
Mais c’est surtout la fin 2027 qui est dans le viseur, avec une petite surprise au niveau de la nomenclature : de la même manière que l’iPhone présenté pour le dixième anniversaire ne s’est pas appelé « iPhone 9 », mais est directement passé à iPhone X, avec le dix stylisé en chiffres romains, l’iPhone du vingtième anniversaire devrait sauter le 19, et s’appeler tout simplement « iPhone 20 » (ou iPhone XX ?).
Ce nouvel iPhone faisant partie des hauts de gamme de la marque, Apple devrait ainsi présenter fin 2027 l’iPhone 20 Pro, l’iPhone 20 Pro Max, l’iPhone Air 3e génération et l’iPhone Fold 2e génération. Pour l’iPhone 20 « standard », il faudrait attendre début 2028.
Apple semble vouloir marquer le coup, et faire de la paire d’années à venir l’année du renouveau pour l’iPhone, entre l’anniversaire à fêter, l’arrivée de nouveaux iPhone comme récemment l’iPhone Air ou plus tard l’iPhone Fold, et un tout nouveau design prévu pour l’iPhone 20. Et vous, en dehors d’un chiffre bien rond, qu’attendez-vous de cet anniversaire ?
Même si ces nouvelles fonctions sont très peu visibles en France ou même ailleurs dans le monde en dehors des USA, il y a une nouveauté qui a le vent en poupe chez les constructeurs de mobile, lancée par Apple avec l’iPhone 14 : la connexion par satellite, quand le réseau mobile est absent. Si Globalstar est le fournisseur de Cupertino depuis le départ, il est possible qu’Apple change pour Starlink, selon The Information.
La force de Starlink vient clairement de SpaceX, avec des capacités de mise en orbite inégalables. Image SpaceX.
Starlink et Apple, c’est un peu une histoire d’amour-haine : les deux entreprises ont déjà eu plusieurs discussions, y compris pour fournir le service qu’Apple souhaite donner à ses utilisateurs sur téléphone mobile, mais les relations entre Tim Cook et Elon Musk sont électriques, et la conclusion d’un accord est compliquée.
Déjà à l’époque du premier iPhone connecté par satellite, Starlink avait proposé à Apple par le biais d’Elon Musk de fournir la connectivité satellite à l’iPhone 14. Pour ce faire, il demandait un montant de 5 milliards de dollars pour l’exclusivité, auxquels s’ajoutaient 1 milliard de dollars par an pour la continuité du service une fois les concurrents autorisés à venir. Apple a refusé, préférant aller voir Globalstar.
Si jusqu’ici ce fonctionnement vivote, avec au départ la possibilité d’envoyer uniquement un message de secours, étendue aux messages textes à n’importe quel destinataire pour les USA, le Canada et le Mexique, l’Europe se contentant pour le moment de l’assistance d’urgence. Et c’est bien là que le bât blesse : Apple aimerait bien développer plus avant ces fonctionnalités mais Globalstar, avec ses 24 satellites à 1 400 km d’altitude, est bien trop limitée pour le permettre.
Alors que faire ? Acheter Globalstar ? Même si c’était une solution disponible, l’opérateur satellite cherchant d’ailleurs un intéressé pour 10 milliards de dollars, Apple n’en veut pas. Non pas qu’elle n’en ait pas les moyens, mais la pomme n’a pas du tout envie d’être considérée comme un opérateur télécom par les régulateurs, avec les réglementations strictes du secteur. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles Apple ne fait toujours pas payer le service de secours, ou de messages par satellite pour ceux qui en bénéficient : facturer le service la placerait de facto en position d’opérateur télécom.
À la place, Apple a fait jusqu’à présent ce qu’elle sait faire de mieux : investir dans le partenaire. C’est ainsi que Cupertino a injecté 2 milliards de dollars dans Globalstar, pour aider l’entreprise à se développer. Mais ça ne suffit pas : la constellation de l’opérateur est bien trop petite, bien trop peu dimensionnée pour permettre autre chose que quelques messages de la part des utilisateurs d’iPhone. Preuve supplémentaire que le partenariat fait du sur place, Globalstar a récemment annoncé à ses investisseurs que la « possible perte » de leur plus gros client aurait des effets non négligeables sur les profits et au final la santé financière de l'entreprise.
De ce fait, plusieurs voix y compris en interne appellent Tim Cook à réfléchir plus sérieusement à un partenariat avec Starlink et SpaceX : la constellation d’Elon Musk est bien plus grande que celle de Globalstar, avec son 10 000e satellite envoyé en orbite récemment, et bien que les relations n’aient jamais été au beau fixe, les appels du pied de l’opérateur satellite sont de plus en plus insistants. Depuis plusieurs mois, les satellites envoyés par Starlink présentent la possibilité d’émettre et de recevoir dans la bande de fréquence des téléphones mobiles, y compris celle actuellement utilisée par Apple avec Globalstar, ce qui permettrait de basculer les iPhone actuels d’un réseau à l’autre en toute transparence, mais en plus, Starlink se donne les moyens de voir plus loin : le mois dernier, elle a racheté la bande de fréquence détenue par l’opérateur EchoStar, pour 17 milliards de dollars.
Pourquoi mettre autant pour cette bande appelée « bande S » ? Tout simplement parce qu’elle représente la meilleure option pour proposer un service d’internet par satellite sur les smartphones, que ce soit Apple ou les autres, et la CEO de SpaceX, Gwynne Shotwell, est déjà en discussions avec les fabricants de puces comme Qualcomm pour l’intégrer. La bande permettrait de proposer des communications et de l’internet à haut débit dans le monde entier avec un simple iPhone, chose dont Globalstar n’a pas et n’aura sûrement jamais les moyens.
Les relations ont beau être tumultueuses entre les deux entreprises, Apple se rend petit à petit à l’évidence : SpaceX/Starlink se rend au fil du temps incontournable, et il sera difficile voire impossible de proposer un service de téléphonie et d’internet par satellite sur l’iPhone sans passer par la société d’Elon Musk, d’autant plus maintenant avec l’acquisition de la bande S. Apple tenant apparemment à intégrer internet par satellite dans ses smartphones, au moins pour les zones isolées, un accord entre les deux entreprises n’est plus une histoire de « peut-être », mais plus de « quand ».
YASA, la filiale de Mercedes-Benz, vient de pulvériser son propre record. Son nouveau moteur électrique à flux axial pèse 12,7 kg (le poids d'un vélo léger) et développe 750 kW, soit plus de 1000 ch. Une avancée majeure pour des voitures électriques plus légères et plus performantes.
Les pirates ne cherchent plus seulement à pirater vos appareils, mais vos émotions. Peur, urgence, curiosité… autant d’armes redoutables pour vous faire cliquer sans réfléchir. Apprenez à repérer ces manipulations avant qu’il ne soit trop tard.
Ceux qui travaillent au quotidien sur un ordinateur ou une tablette connaissent l'importance de disposer de bons périphériques. Les claviers, souris, trackpad et Pencil d'Apple sont de bonne facture mais présentent un tarif élevés, ce qui rend les promotions d'aujourd'hui d'autant plus intéressantes.
C'est la petite surprise de cette fin d'année : ENVISION , les jumelles à Réalité Augmentée du français Unistellar, s'arrachent avant leur sortie officielle. Notre vidéo a d'ailleurs enregistré plus de 30 000 vues en quelques jours seulement, preuve que l'engouement est bien là !
Amazon a confirmé le développement de lunettes à réalité augmentée pour ses livreurs. Baptisé Amelia, ce prototype utilise l'IA pour afficher les instructions et scanner les colis. Si le but officiel est de gagner en sécurité et en efficacité, c'est aussi un nouvel outil de monitoring des employés.
Dans Geekbench 6 multithread, le M5 est 21% plus rapide que le M4, les deux ayant la même configuration : 4 cœurs Performances et 6 cœurs Économiques. Et les cœurs Performances du M5 seulement 13% plus rapides que les mêmes cœurs du M4.
Une première piste pourrait être l'augmentation de bande-passante mémoire, de 120 Go/s à 153 Go/s (+28% grosso modo), sauf que cette bande-passante est nécessaire pour leurs GPU, et même 120 Go/s plus que suffisant pour leurs CPU respectives.
La seconde pourrait être une augmentation des caches sur le M5, sauf qu'on ne gagne que très peu, marginalement hors usages très spécifiques, et Geekbench 6 couvre de nombreux usages qui ne sont pas impactés par celà.
Il reste la troisième piste: l'augmentation des performances des cœurs Économiques, sur lesquels Apple a énormément travaillé depuis le M1, et qui littéralement boosteraient la performance multithread du M5 !
Warner Bros. Discovery cherche à se faire racheter, en intégralité ou par morceaux. Plusieurs géants du secteur seraient intéressés, et le CEO David Zaslav a déclaré à son conseil d'administration qu'Apple serait l'un d'entre eux, rapporte Bloomberg. Paramount, Netflix, Comcast et Amazon...