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Quelle folle somme Apple a dépensé en lobbying contre Bruxelles ?

Apple n’a jamais été aussi active dans les couloirs du pouvoir européen. Selon un nouveau rapport du Corporate Europe Observatory, la firme a dépensé près de 8 millions de dollars (environ 7 millions d’euros) en lobbying auprès de l’Union européenne en 2024, se plaçant au deuxième rang des plus gros dépensiers du secteur technologique.
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Crédit à la consommation sur l’Apple Store : une affaire qui roule pour Cetelem

« À partir de 1 329 € ou 55,38 €/mois par mois pour 24 mois à 0 % taux débiteur. » Depuis le début de l’année, Apple met en avant dans tous les recoins de sa boutique en ligne des crédits à la consommation, dont un financement à taux zéro. Ce programme proposé en partenariat avec Cetelem est censé s’achever le 31 décembre 2025, mais il pourrait bien être reconduit au-delà.

L’opération a déjà été prolongée plusieurs fois, et pour cause, elle fait du chiffre. Dans son rapport financier portant sur le premier trimestre 2025, BNP Paribas, maison mère de Cetelem, notait une « hausse régulière des prêts personnels (production +9% / 1T24) avec les 1ers effets du déploiement du partenariat avec Apple en France. »

Impossible de manquer l’offre de crédit, elle est partout. Image MacGeneration.

Trois mois plus tard, nouveau signe de satisfaction de la banque : « Hausse régulière du crédit à la consommation BtoC (production +3% / 2T24) et effet très positif du déploiement du partenariat avec Apple en France dans le retail ». Et le succès ne s’est pas démenti au troisième trimestre : « Très bonne dynamique sur le crédit à la consommation B to C (production +9,0% / 3T24) et poursuite du déploiement très positif du partenariat avec Apple en France dans le retail. »

La précédente initiative du genre n’avait pas duré si longtemps. En 2022, Apple avait collaboré avec un autre acteur, Alma, pour proposer le paiement en plusieurs fois d’un iPhone, d’un iPad ou d’un autre produit. L’opération n’avait duré que trois mois — une conséquence du lancement des nouveaux iPhone perturbé par un dysfonctionnement du côté d’Alma ?

Pour en revenir au partenariat actuel, Apple prend à sa charge les intérêts habituels, misant sur le volume des ventes pour compenser le coût de l’opération. Pour Cetelem, c’est un moyen de mettre le grappin sur des consommateurs supplémentaires. « Une fois que [les clients] ont téléchargé notre application sur leur téléphone, il est ensuite possible de leur proposer d'autres produits comme des prêts personnels, des prêts à la rénovation énergétique, etc. », avait expliqué Franck Vignard, directeur général de BNP Paribas Personal Finance, aux Échos.

Les clients d’Apple sont d’autant plus intéressants qu’ils dépensent plus que la moyenne. Dans ce groupe, le montant moyen d’un crédit à la consommation pour un smartphone tourne autour de 700 €, contre 1 200 € lorsqu’il s’agit d’un iPhone. Outre le crédit à 0 % qui permet d’étaler sans frais le paiement d’un iPhone ou d’un autre appareil sur 24 mois maximum, Cetelem propose aussi sur l’Apple Store un crédit plus long soumis à des frais de 14,01 %. Il ne faut pas se tromper d'offre, car la facture finale n'a rien à voir.

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Apple rejoint le conseil consultatif des Game Awards

Apple a rejoint le conseil consultatif des Game Awards, une cérémonie de récompenses de jeux vidéo qui se tient chaque mois de décembre à Los Angeles. Apple a en effet été ajoutée à la liste des membres du conseil sur le site des Game Awards aux côtés d'Activision, AMD, EA, Epic Games,...

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Quand le partage familial d’Apple devient une arme de surveillance

En 2014, Apple inaugurait le partage familial avec iOS 8 : la fonction permet de créer un groupe regroupant plusieurs comptes Apple. Elle s’est petit à petit imposée comme contrôle parental et permet également de retrouver les objets d’un proche égaré. Si l’idée est bonne et en a aidé plus d’un, elle peut aussi se retourner contre l’utilisateur quand la famille éclate. Une mère de famille a fait part de son expérience désastreuse après une rupture en très mauvais terme auprès de Wired.

Image Apple

Son ex-mari a utilisé le partage familial pour surveiller de près ses anciens proches, refusant de dissoudre le groupe après la séparation. Il vérifiait les déplacements des enfants, relevait le temps qu’ils passaient devant les écrans et imposait des limites draconiennes lorsqu’il n’en avait pas la garde. Les informations remontées par Apple permettaient de poser des questions sur leurs déplacements et d’exercer des pressions. « C'était effrayant et incroyablement frustrant de réaliser que nous n'étions toujours pas libres », explique-t-elle.

Or, sans consentement, il n’est pas possible de transférer les enfants vers un autre groupe. « J'ai supposé à tort qu'en tant que parent ayant la garde avec une ordonnance du tribunal, je pourrais demander à Apple de transférer mes enfants vers un nouveau groupe familial, dont je serais l'organisateur », confie la mère de famille. Apple n’a rien pu faire : l’assistance lui a indiqué que l’organisateur tenait les rênes, même dans de telles circonstances. Les enfants ont finalement réussi à faire pression sur leur père pour qu’il abandonne le groupe, leur permettant d’en créer un nouveau.

Image Apple

La mère de famille interrogée regrette principalement le fait que les groupes familiaux n’aient qu’un seul organisateur, laissant l’un des deux parents en position de faiblesse. Apple propose bien de changer le groupe d’un enfant, mais il faut le consentement du responsable de l’ancien groupe. « Apple et les entreprises similaires doivent de toute urgence mettre en place de meilleures politiques en matière de rupture familiale. Une décision de justice devrait suffire à Apple pour passer outre la décision d'un groupe familial et transférer des mineurs vers un autre groupe », estime-t-elle.

Pour rappel, le partage familial permet de gérer plus facilement des achats sur l’App Store ou iTunes. Il donne également quelques fonctions partagées dans certaines apps, comme une liste de rappels, un calendrier ou un album de photos commun que tout le monde peut modifier. Dans des cas si extrêmes, la solution la plus simple est d’abandonner son compte Apple pour en créer un nouveau. La démarche rend cependant inaccessibles tous les achats et autres souvenirs enregistrés sur les serveurs d’Apple.

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Xcode fait craquer macOS Tahoe

Depuis l’installation de macOS Tahoe, des Mac cassent les oreilles de leurs utilisateurs. Des clients se plaignent en effet de craquements ou de grésillements provenant des haut-parleurs lorsqu’ils écoutent de la musique ou tout autre son. Rien à voir avec une panne matérielle subite : le problème est lié à Xcode.

Anyone else having these insane audio stutters/cracks on macOS 26 as well?

FB20391379 pic.twitter.com/ycSFFDkWth

— Frederik Riedel ‍❄️ (@frederikRiedel) September 26, 2025

Comme l’explique le développeur Sina Mirzaei, le bug a trait spécifiquement au simulateur d’iPhone sur macOS 26. Quand plusieurs simulateurs sont exécutés, ils saturent tellement le CPU et les entrées/sorties que Core Audio (le framework qui gère le son) ne suit plus et provoque des grésillements sonores.

Pour résoudre soi-même le problème, une des solutions consiste à soulager le processeur en supprimant les périphériques virtuels inutilisés dans Xcode. Autre méthode : forcer l'arrêt du processus Core Audio en saisissant sudo killall coreaudiod dans le Terminal. Le bug a été signalé à Apple et devrait être corrigé avec macOS 26.1, attendu prochainement en version finale. Il n'est pas mentionné dans la liste des nouveautés, mais Apple ne prend la peine de détailler tous les bugs corrigés.

Si ce problème de grésillements sonores est apparu chez certains avec macOS Tahoe, d’autres, comme notre développeur Artem, en souffrent depuis plusieurs années déjà. Forcer l’arrêt du processus Core Audio règle parfois le souci, mais ce n’est pas une solution universelle.

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Vous en rêviez, Samsung le crée !

Samsung vend des réfrigérateurs avec des écrans connectés depuis des années, certains même utilisant de l'IA pour surveiller le contenu et vous offrant la possibilité de commander sur Amazon, entre autres fonctionnalités bling-bling.

Un progrès manifeste, une invention qui a fait avancer l'humanité, ou comme pourrait dire Jérôme Bonaldi : "c'est totalement inutile et donc rigoureusement indispensable".

Samsung vient d'annoncer que maintenant ses ordinateurs connectés, qui produisent aussi du frais, du froid et des glaçons, afficheraient par défaut des publicités!
Il faut bien noter qu'en cherchant dans les menus, cet affichage de publicité peut être désactivé.

Mais quel progrès pour l'humanité! Merci Samsung!

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Alors que Free TV veut devenir la référence, Orange TV et b.tv+ arrivent sur de nouveaux téléviseurs

Fini de jouer tout seul dans son coin. En élargissant d’un coup son service à tout le monde, Free veut faire de Free TV « l’application de télévision de référence. » Molotov, mais aussi l’app Canal+, sont donc dans la ligne de mire de l’opérateur. « Free TV va continuer à évoluer et s’enrichir. L’offre d’aujourd’hui ne sera pas celle de demain. On va éditorialiser, ajouter des contenus en lien avec l’actualité et les événements », a déclaré Nicolas Thomas, directeur général de Free, au site spécialisé Média+.

Free TV. Image Free.

Le trublion assure avoir toutes les cartes en main pour réussir : « Nous avons la chance d’avoir une grande expertise interne en matière de diffusion télé, de plateformes et de streaming, ce qui nous permet d’innover à un coût probablement inférieur à celui d’autres acteurs. » Il faut dire que Free TV n’est pas sorti de nulle part. L’application succède à OQEE, que l’opérateur avait pris soin de déployer sur de nombreuses plateformes, même le Vision Pro, c’est dire ! Le défi sera désormais d’absorber l’afflux d’utilisateurs attirés par la gratuité, alors qu’OQEE se limitait aux abonnés Freebox et Free Mobile.

D’ailleurs, comment l’opérateur compte-t-il rentabiliser son service ? « D’abord, cela renforce la notoriété de la marque, attire de nouveaux utilisateurs vers nos offres box ou mobile. Ensuite, il y a la publicité, notamment sur Free Ciné », explique le dirigeant. Et puis il y a une offre payante, à 0,99 €/mois pendant un an puis 5,99 €/mois, qui comprend des chaînes supplémentaires, dont celles de TF1 et M6.

Même restreint à la formule payante, TF1 n’a pas goûté d’être embarqué d’office dans Free TV. France Télévisions, présent dans l’offre gratuite, partage le même agacement. Les deux groupes veulent renégocier leur contrat avec Free maintenant que la donne n’est plus la même en matière de disponibilité.

Lancement de Free TV : Free surpris que TF1 et France TV soient surpris

Lancement de Free TV : Free surpris que TF1 et France TV soient surpris

Hasard du calendrier, juste après l’offensive de Free, Orange et Bouygues Telecom ont eux aussi élargi la portée de leur télévision maison. Orange TV est désormais disponible sur les téléviseurs connectés Philips commercialisés à partir de 2024, tandis que b.tv+ s’installe sur les Smart TV LG, Sony, TCL et toutes les marques sous Android TV. Mais à la différence de Free TV, ces deux services restent réservés aux abonnés respectifs d’Orange et Bouygues.

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Nvidia : on peut enfin connecter une carte RTX à un Mac Apple Silicon, mais uniquement pour de l’IA

Le passage d’Intel à ARM a marqué la fin de la compatibilité avec les eGPU, mais tout n’est pas terminé : des bricoleurs ont récemment réussi à relier une des dernières cartes graphiques d’AMD à un Mac M3 pour accélérer l’IA. La startup ayant réalisé cet exploit a remis le couvert il y a peu, cette fois-ci avec une carte NVIDIA sur un MacBook Pro M3 Max.

NVIDIA over USB4 on MacBook is ready to try!

* ADT-UT3G dock + any 30/40/50 series GPU
* Disable SIP
* Install driver `extra/usbgpu/tbgpu`
* Install NVK compiler `brew install tinymesa`
* Test with:
`DEBUG=2 NV_NAK=1 NV=1 python3 test/test_tiny.py TestTiny.test_plus` pic.twitter.com/bWVVmC4x8E

— the tiny corp (@__tinygrad__) October 20, 2025

La progression est intéressante par rapport à leur première expérience du mois de mai. TinyCorp n'a pas détaillé l'ensemble du processus technique, mais montre que la connexion se fait désormais via de l’USB4 et du Thunderbolt 4 aux débits plus élevés. Le tout repose sur le framework open source de TinyCorp, relié à la carte par un dock USB4.

La démarche peut faire envie, mais le logiciel se limite aux tâches d’IA. Cela sera donc très bien pour faire tourner des modèles d'intelligence artificielle générative ou en former sans avoir à faire appel à des serveurs externes, mais pas pour jouer. Il n’y a pas de prise en charge de l'affichage ou une quelconque accélération vidéo.

La solution est fonctionnelle, mais impose quelques contraintes. Le pilote ne prend en charge que les cartes de série 30/40/50 et implique d’avoir un peu de matériel sous la main (notamment une station d’accueil coûtant 200 €). Selon les développeurs, une version Windows serait assez facile à porter.

La prouesse reste impressionnante et pourrait séduire encore plus les aficionados de l’IA en local, bien qu’on imagine que les futures puces M5 Pro et M5 Max mettront le paquet sur le sujet. Apple a ajouté des accélérateurs neuronaux aux cœurs GPU de la génération M5, qui viennent donner un coup de fouet aux performances d’IA. Les améliorations sont déjà solides sur le « simple » iPad Pro à puce M5.

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Un iPad mini résistant à l’eau, une idée qui nage dans le bon sens

Les fans d’iPad mini ont de quoi se réjouir. Si l’on en croit Mark Gurman, Apple prépare une nouvelle version (c’est déjà une bonne nouvelle en soi) qui sortira dès l’année prochaine (autre bonne nouvelle, tant les mises à jour sont irrégulières) et qui profitera d’un écran OLED (!). Mais ce n’est pas tout. Cet iPad mini 2026 pourrait aussi avoir quelque chose d’unique : il ne craindrait pas l’eau.

iPad mini 5 et 6. Image iGeneration.

Le reporter de Bloomberg affirme en effet qu’Apple a testé un nouveau boîtier résistant à l’eau. Celui-ci serait notamment dépourvu des habituels trous pour les haut-parleurs. À la place, la tablette aurait un nouveau système de haut-parleurs utilisant une technologie basée sur les vibrations, afin d’éviter les infiltrations.

Si Mark Gurman reste assez prudent, cette évolution a du sens en tout cas. Comme l’a rappelé notre lecteur Link1993 dans les commentaires d’un précédent article, l’iPad mini est très populaire dans des environnements professionnels exigeants. À l’aide d’applications spécialisées, comme ForeFlight ou Garmin Pilot, la petite tablette sert d’ordinateur de bord dans les cockpits d’avion. En mer, elle sert d’écran de navigation avec Garmin ActiveCaptain, par exemple. Dans ces milieux où les éléments ne sont pas toujours cléments, une résistance accrue serait un atout appréciable — même si les utilisateurs ont déjà pris l’habitude de protéger leur tablette avec une coque.

Et même en dehors de ces usages spécifiques, l’intérêt est évident pour de nombreux utilisateurs. À l’image de l’iPhone (qui n’a pas peur de l’eau depuis des années), l’iPad mini est un appareil qu’on emmène partout avec soi. C’est une excellente liseuse à la plage ou au bord d’une piscine, notamment. Une meilleure protection contre l’eau — et contre la poussière au passage — permettrait de l’utiliser l’esprit vraiment tranquille dans encore plus de contextes.

L’iPad mini actuel a un indice de protection IP42 (comme les autres iPad), ce qui signifie qu’il ne craint pas les corps solides supérieurs à 1 mm ni les gouttes d’eau tombant jusqu’à 15° de la verticale. À titre de comparaison, les iPhone récents affichent un indice IP68, garantissant qu’une immersion à plusieurs mètres de profondeur de 30 minutes maximum ne pose pas de problème.

« Le premier iPad protégé contre les liquides » : la déclaration d’Apple qui intrigue

« Le premier iPad protégé contre les liquides » : la déclaration d’Apple qui intrigue

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Alors que Windows 10 s’éteint, près de 90 % des jeux PC tournent désormais sur Linux

2026 sera-t-elle l’année de Linux ? La question se pose face à la fin de la prise en charge de Windows 10, laissant bon nombre de joueurs PC sur le carreau et dans l’impossibilité de passer à Windows 11 suite à l’obligation d’avoir une puce TPM 2.0. De nombreux joueurs ont commencé à s’intéresser à Linux, qui a fait de gros progrès dans le domaine du jeu ces dernières années.

Image Boiling Steam

Ces avancées sont en partie liées à Valve et à son Steam Deck, une console-PC tournant sous Linux présentée en 2022. L’entreprise a donné un nouveau souffle au système libre grâce à sa couche de compatibilité Proton, permettant de jouer dans de bonnes conditions à des jeux Windows sur Linux. Selon les dernières données de ProtonDB, près de 90 % des titres PC se lancent maintenant sur l’OS au manchot. Boiling Steam les a imagés avec le tableau ci-dessus.

La zone verte montre les jeux qui démarrent sans souci là où ceux en vert clair nécessitent quelques ajustements. Les titres en jaune sont jouables avec quelques imperfections, tandis que ceux en rouge foncé refusent de se lancer. La zone rouge représente un entre deux. On peut voir une progression dans le bon sens, la zone rouge étant de plus en plus petite là où celle en vert continue de grossir.

Est-ce l’heure de passer à Linux ? Tout n’est pas si simple, et si les jeux solos ou indépendants ne posent plus trop de soucis, c’est plus compliqué avec les titres multijoueurs. Ceux-là embarquent souvent des protections contre la triche s’installant à un bas niveau et totalement incompatibles avec Linux. Windows 11 a ses (nombreux) problèmes, mais reste assez clé en main là où changer complètement de système implique d’adopter un nouvel environnement et de faire quelques recherches.

Certains semblent prêts à faire l'effort, et cette montée en puissance se répercute même chez les fabricants. Lenovo a lancé sa console Legion Go S en version Windows… et Steam OS, soit Linux : quelque chose d’impensable il y a encore quelques années. Il faut dire que le système de Microsoft s’est alourdi au fil des années, tant et si bien que certains jeux tournent désormais mieux sur Linux avec une couche de compatibilité. Le récent fiasco des Xbox ROG Ally, présentées comme des « Xbox portables » mais arrivées avec une couche logicielle à peine finie, n’a pas aidé à inverser la tendance.

En face, les distributions pensées pour les joueurs se sont multipliées. Il y a bien sûr SteamOS, mais aussi Bazzite, qui vise à mettre l’accent sur la compatibilité en prenant en charge certains aspects attendus (HDR, VRR) et qui arrive préinstallé avec un lanceur recensant les différentes plateformes comme Steam, Xbox ou Epic. En France, GLF OS est récemment sorti en version stable et dispose d’une documentation dans la langue de Molière. Si tout cela est encourageant, cet élan reste à relativiser : la part de marché de Linux tourne autour des 4 %. Il faudra attendre encore quelques années avant de voir si les joueurs se sont vraiment tournés vers cette alternative.

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Apple parmi les mécènes de la grande salle de bal de Donald Trump

L’aile Est de la Maison-Blanche n’existe plus depuis quelques jours. Elle n’a pas été pulvérisée par un vaisseau extraterrestre comme dans Independence Day, mais par Donald Trump, décidé à la remplacer par une gigantesque salle de bal estimée à 300 millions de dollars. Le président américain ayant promis que ce gros chantier ne couterait pas un dollar aux contribuables, il faut des généreux donateurs, parmi lesquels figure Apple.

La Pomme n’est pas la seule entreprise tech qui finance le chantier. Selon la liste communiquée par la Maison-Blanche (du moins ce qu’il en reste pour le moment), Amazon, Coinbase, Google, HP, Meta, Microsoft ou encore T-Mobile ont mis la main à la poche. Nvidia n’apparait pas dans cette liste de 37 noms, mais son CEO a confirmé que l’entreprise avait elle aussi contribué à l’effort. Les montants individuels n’ont pas été dévoilés.

Esquisse de la future salle de bal de la Maison-Blanche. Image White House.

Par ailleurs, Tim Cook, déjà donateur d'un million de dollars pour l'investiture du président, a suivi cette semaine Donald Trump jusqu’à Tokyo pour un dîner d’affaires réunissant plusieurs figures du monde économique japonais et américain. Autour de la table se trouvaient également Greg Brockman (OpenAI), Masayoshi Son (SoftBank), Palmer Luckey (le créateur de l’Oculus Rift reconverti dans l’armement) ou encore Taro Shimada (Toshiba). Entre deux bouchées de crabe et de bœuf wagyu, tout ce beau monde a cherché à renforcer les investissements entre les deux pays.

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Un MacBook Air OLED dans les tuyaux, mais pas avant 2028

Cette fois, ce serait la bonne : Apple a débuté les travaux préliminaires sur un futur modèle de MacBook Air qui serait pour la première fois équipé d'un écran OLED, affirme Mark Gurman sur Bloomberg. Il faudrait en revanche de la patience avant de pouvoir mettre la main dessus : sa sortie...

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U-Scan : le scanner d’urine de Withings est désormais en vente pour 350 €

Il y a bientôt deux ans que Withings a présenté son U-Scan, un dispositif d’analyse d’urine à domicile. Le concept est simple étant donné qu’il s’agit d’un petit bloc à mettre dans les toilettes sur lequel on doit… eh bien, faire pipi. L’appareil est désormais disponible pour 349,95 € sur le site de Withings.

Image Withings

Ce galet blanc de 90 mm de diamètre fonctionne à l’aide de cartouches interchangeables et va envoyer les résultats de ses analyses dans l’app Withings. Il est disponible en deux versions : le U-Scan Nutrio va s’intéresser à votre niveau de vitamine C, votre hydratation, la bio-acidité et les cétones. De son côté, le U-Scan Calci surveille le taux de calcium et la santé rénale pour anticiper les risques de développement des calculs rénaux.

Le produit est plutôt bien pensé étant donné que des capteurs servent à identifier la personne en train de l’utiliser. Un échantillon d’urine est prélevé et injecté dans une capsule à l’intérieur de la cartouche, provoquant une réaction chimique analysée par un capteur. Le U-Scan est livré avec différents bras pour s’adapter à votre style de toilette, et se recharge grâce à une station sans fil inclus permettant aussi de le nettoyer.

L’appareil fonctionnant à l’aide de cartouche, une seule assurant 22 tests à effectuer sur trois mois. Il est possible d’opter pour la formule basique avec une cartouche pour 349,95 €, ou pour une seconde « intensive » avec deux cartouches pour 429,96 € permettant plus de tests hebdomadaires sur la même durée. On peut ensuite opter pour un abonnement facturé 99,95 € ou 179,95 € pour en recevoir de nouvelles tous les 2 à 3 mois. L’appareil donne accès à Withings+, la plateforme de santé du fabricant.

Image Withings

On peut imaginer que le produit aura droit à des évolutions par la suite. En 2023, Withings avait également présenté un concept de cartouche destiné à suivre le cycle hormonal des femmes, pouvant par exemple prédire le cycle menstruel et la fenêtre d’ovulation. La marque envisageait aussi de proposer des versions professionnelles dédiées au personnel médical.

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Pixel 10a : premiers rendus et fiche technique en fuite, Google opte pour le recyclage

Les premières fuites sur le Pixel 10a de Google sont là, et elles risquent de décevoir. Des rendus CAD dévoilent un design quasi identique à celui du Pixel 9a. Pire, le futur smartphone milieu de gamme pourrait se contenter de recycler le processeur Tensor G4 de la génération précédente au lieu d'embarquer le nouveau G5.
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