« Information importante concernant la sécurité de vos données. » Quand un email débute ainsi, ce n’est jamais de bon augure. Ces derniers jours, des patients ont été alertés par leurs soignants d’une possible fuite de données personnelles, y compris médicales, après une cyberattaque visant un prestataire.
L'entreprise concernée est Weda, une filiale de Vidal qui édite un logiciel de gestion de dossiers patients utilisé par environ 23 000 clients (médecins généralistes, cabinets de santé, sages-femmes, etc.).
Email d’un professionnel de santé à la suite de la cyberattaque de Weda. Capture d’écran MacGeneration.
Selon les documents transmis par Weda à ses utilisateurs et consultés par Le Monde, la société a détecté « un pic anormal d’activité sur l’un de [ses] comptes clients » dans la soirée du 10 novembre. Ce compte, appartenant à un médecin qui avait quitté son cabinet, a servi à accéder à des dossiers de patients qui n’étaient pas les siens. L’éditeur a d’abord coupé les accès du compte concerné, mais devant de nouvelles activités anormales sur d’autres comptes dans la foulée, il a décidé à 23 h de totalement fermer l’accès à son logiciel pour stopper l’intrusion.
Comme Weda fonctionne entièrement dans le cloud, les professionnels de santé se sont retrouvés dans l’incapacité de consulter les dossiers médicaux ou d’échanger des documents, et ce jusqu’au 14 novembre. Depuis cette date, le service a été partiellement rétabli, mais certaines opérations restaient encore impossibles aujourd’hui même, comme la création de nouveaux dossiers.
Le prestataire a demandé à ses clients d’informer eux-mêmes leurs patients, arguant qu’il « ne peut pas légalement se substituer à l’obligation de notification réglementaire » en tant que « sous-traitant ». Les emails envoyés par les cabinets sont très vagues, l’étendue exacte des données potentiellement compromises demeurant inconnue. L’entreprise n’a pas répondu aux questions du Monde.
Avec la Venus E 3.0, le chinois Marstek casse les prix en proposant 5,12 kWh pour moins de 2000€, hors promo. Cela revient à moins de 400€/kWh stocké sur un seul bloc de batterie, extensible à 7,5 KW / 15,36 KWh en monophasé.
Les Apple Watch Ultra 3 et Series 11 en titane sont les premières à disposer d'un châssis imprimé en 3D à partir de poudre de titane 100% recyclé, « une prouesse auparavant considérée comme impossible à réaliser à grande échelle » et qui permettrait à Apple d'utiliser deux fois moins...
Apple déploie un nouveau firmware en bêta pour les AirPods Pro 3. Portant le doux nom « 8B5025a », il est réservé aux développeurs pour l’instant, mais il y a des chances pour qu’il arrive bientôt aux membres du programme de bêtas publiques.
Le dernier firmware stable pour les AirPods Pro est le 8B25. Il « [corrigeait] des bugs et [apportait] d’autres améliorations », sans plus de précision. Vous pouvez vérifier la version du micro logiciel de vos AirPods dans Réglages > [nom de vos AirPods] > Version. Si vous êtes développeur ou testeur public, vous pouvez choisir d’activer ou non les mises à jour bêta juste en-dessous.
Klarna, un service qui permet de payer en plusieurs fois sans frais, sera bientôt compatible avec Apple Pay en France. Le géant du paiement fractionné a annoncé qu’il allait prendre en charge la méthode de paiement d’Apple « dans les prochaines semaines » dans l’Hexagone.
Cette nouvelle arrive au moment où Klarna fonctionne avec Apple Pay au Danemark, en Espagne et en Suède. La combinaison des deux services était déjà en place depuis quelques quelques mois en Amérique du Nord et au Royaume-Uni.
Intégration de Klarna à Apple Pay. Image Apple.
Concrètement, lors d’un règlement avec Apple Pay (dans un magasin, sur le web ou dans une app), en touchant l’option « Autres cartes et options de paiement différé », les clients peuvent sélectionner Klarna et voir les offres de paiement fractionné disponibles. Sont généralement proposés des paiements en trois fois sans frais ou un règlement différé à 30 jours.
La fintech suédoise, qui est récemment entrée en bourse, revendique 111 millions de clients à travers le monde grâce à sa présence sur de nombreux sites web. Ce partenariat avec Apple intervient dans le sillage de l’abandon d’Apple Pay Later.
C’est le branle-bas de combat à Hollywood. La date limite pour les premières offres de rachat de Warner Bros. Discovery est fixée à ce jeudi. Paramount, Comcast et Netflix s’apprêtent à dégainer leurs propositions pour s'offrir le géant des médias.
L’Asus ProArt PA27JCV est proposé aujourd’hui à 675 €, soit son prix le plus bas jamais constaté sur Amazon. En temps normal, il est vendu 799,99 €. À ce prix, c’est l’un des écrans 5K les plus abordables du marché. Ce modèle de 27 pouces affiche une définition 5K de 5 120 × 2 880 pixels. Il dispose d’une dalle IPS 60 Hz offrant une bonne homogénéité lumineuse, un traitement antireflet et une restitution des couleurs solide pour cette gamme tarifaire. La luminosité atteint environ 400 nits, un niveau suffisant pour un environnement de travail standard. Le contraste se situe autour de 1 000:1. Le moniteur couvre un espace colorimétrique étendu (sRGB 100%, AdobeRGB 95%, DCI-P3 99%) avec une calibration d’usine assurant une justesse correcte dès la sortie du carton.
Image : MacGeneration
La connectique repose sur un port USB-C (65 W) permettant de recharger un ordinateur portable tout en transférant l’image, complété par un HDMI 2.0 et un DisplayPort 1.4. Le pied permet un réglage en hauteur, en pivot et en inclinaison, ce qui facilite son intégration sur un bureau.
Nous avions testé ce modèle à sa sortie et l’expérience s’était avérée très positive. L’Asus ProArt PA27JCV offre une expérience satisfaisante pour un usage professionnel général et pour les tâches créatives non expertes. La dalle affiche un rendu précis, avec des couleurs vives, une bonne lisibilité des polices et une luminosité correcte. L’homogénéité globale s’avère similaire à celle observée sur un iMac 27” Intel, ce qui permet de l’utiliser sereinement dans un environnement de travail exigeant sans devoir recourir à des écrans haut de gamme beaucoup plus onéreux. Les analyses plus poussées réalisées par des spécialistes de la colorimétrie ne mettent pas en avant de défauts majeurs, ce qui confirme la solidité technique de la dalle.
L’absence de Thunderbolt constitue l’un des principaux compromis du produit, mais elle reste cohérente avec son positionnement tarifaire. Les finitions en plastique rappellent qu’il s’agit d’un moniteur pensé avant tout pour rester posé sur un bureau, sans ambition de rivaliser avec les standards de fabrication d’Apple. Le pied réglable assure cependant une bonne ergonomie, ce qui compense la sobriété de la construction.
Pour celles et ceux qui recherchent un moniteur 5K polyvalent, précis et financièrement accessible, cet Asus ProArt PA27JCV à 675 € constitue une très belle opportunité !
Si vous suivez notre série EcoTech dédiée à l'énergie, aux panneaux solaires et à l'auto-consommation, vous connaissez SUNETHIC, cette marque française éco-responsable qui produits des stations solaires plug&play.
En matière de retouche photos, les logiciels disponibles sont nombreux et rivalisent de fonctionnalités, mais un nouveau venu souhaite bousculer un peu tout ceci. Ainsi, la société Digiarty Software vient de lancer Aiarty Image Enhancer, via sa marque Aiarty.
L’étau se resserre dangereusement autour de la galaxie Altice. Ce mardi 18 novembre 2025, une vaste opération judiciaire a été menée aux quatre coins de la France dans le cadre de l’enquête pour corruption visant l’entourage de l’opérateur.
Apple vient de publier un long communiqué de presse qui montre une des nouveautés des Apple Watch de 2025 : l'impression 3D employée pour le châssis en titane. Soyons clairs, le communiqué… est un communiqué. C'est une ode aux ingénieurs d'Apple, avec un peu de storytelling qui s'approche de « C'était impossible, mais nous ne le savions pas alors on l'a fait ». Mais ce n'est pourtant pas dénué d'intérêt.
L'impression 3D aide la planète. Image Apple.
Les rumeurs sur de l'impression 3D couraient depuis des années. Apple explique qu'on parle d'impression 3D, car c'est un procédé additif : la poudre de titane est appliquée couche par couche pour créer le châssis, au lieu de partir d'un bloc brut et d'enlever de la matière (procédé soustractif). Cette solution permet de réduire les besoins en titane, ce qui est une bonne nouvelle pour la planète, mais aussi pour le portefeuille d'Apple.
Nous ne sommes évidemment pas devant une imprimante 3D classique : Apple a développé un système avec des lasers (six) qui permettent d'appliquer les différentes couches (900). Comme le titane devient dangereux quand il est chauffé et exposé à de l'oxygène, la machine doit aussi contrôler la teneur en gaz. La fabrication d'un châssis demande 20 heures selon Apple, avec de la poudre de titane très fine (aux environs de 50 microns). Une fois le châssis obtenu, il est nécessaire de récupérer la poudre restante, ce qui a aussi demandé des développements spécifiques.
Les étapes selon Apple.
Cette impression 3D n'est visiblement pas juste un gadget ou un moyen d'économiser un peu de titane : le communiqué explique que la technique a permis d'améliorer l'intégration de l'antenne dans les modèles cellulaires, en améliorant la zone dans laquelle la pièce en plastique qui doit laisser passer les ondes est installée. Elle est aussi employée pour le connecteur USB-C de l'iPhone Air, qui est très fin. Il est presque dommage de voir qu'Apple a abandonné le titane pour les iPhone Pro cette année...
Google lance officiellement Gemini 3, sa nouvelle intelligence artificielle majeure conçue pour rivaliser avec le GPT-5 d’OpenAI. Pour se démarquer, le géant de la recherche mise sur une IA capable de réfléchir plus longtemps avant de répondre, mais surtout capable de créer des applications entières seule.
Si la NASA affichait encore officiellement l'ambition de faire atterrir des astronautes sur la Lune en 2027 avec la mission Artemis 3, la réalité technique semble bien différente. Un document interne de SpaceX, qui a fuité, révèle un calendrier bien moins optimiste que celui espéré par l'agence spatiale américaine.
Alors qu’Apple s’apprête à lancer F1 The Movie sur sa plateforme de streaming le 12 décembre, l’excitation des fans ne se limite déjà plus au premier film. À quelques jours de son arrivée sur Apple TV, une question circule avec insistance : Apple prépare-t-elle une suite ?
Google vient d'annoncer et de lancer Gemini 3, son nouveau (et évidemment meilleur) modèle de langage. Il arrive moins d'un an après Gemini 2.0 et prend la première place dans les classements des LLM, devant ses concurrents ChatGPT, Claude ou Perplexity (selon Google et des sites dédiés).
Gemini 3 est le meilleur. Image Google.
Gemini 3 est accessible en preview dès maintenant, dans tous les logiciels et services qui utilisent Gemini. Google met en avant un point : Gemini 3 est conçu pour éviter les clichés et la flatterie et pour vous indiquer ce que vous devez entendre et pas ce que vous voulez entendre. C'est évidemment une référence directe aux dernières versions de ChatGPT, dont la version 5.1 a pris une voie différente, avec de nombreuses personnalités.
Gemini 3 doit offrir de meilleures capacités de déduction (même si certaines études montrent que les LRM ne pensent pas) et comprendre le contexte d'une question sans précisions particulières. Il peut analyser du contenu que vous lui fournissez, mais aussi vous proposer des réponses sous la forme d'images, de texte ou même de mini applications, intégrées directement dans l'interface.
L'AI Mode, absent en France. Image Google.
Gemini 3 Pro est disponible dans l'interface web et dans l'app mobile, pour tous les utilisateurs. Les contraintes classiques sont présentes : les utilisateurs gratuits ont des limites d'utilisation, contrairement à ceux qui payent. Comme l'indique Numerama, il y a un petit bémol à prendre en compte si vous êtes en France : l'intégration dans le navigateur (AI Mode) n'est pas disponible, faute d'accords. Cet AI mode peut par exemple créer des mini sites dans ses réponses.
Si tout se passe comme prévu, Gemini 3 pourrait motoriser la prochaine version de Siri, avec — qui sait — un assistant enfin capable d'effectuer les tâches demandées. Et Google annonce aussi que Gemini 3 va peu à peu remplacer les anciennes versions dans les nombreux endroits où son modèle est implanté.
Pour terminer, nous pourrions évidemment demander à Grok ce qu'il en pense (non, en fait), mais il ne faut pas oublier une chose : dans le monde palpitant des LLM, un modèle n'est pas longtemps le meilleur modèle.
Depuis des dizaines d'années, une des excuses quand un programme a un gros bug va être « C'est pas moi, c'est Murphy » « Ce sont les rayons cosmiques ». En effet, et c'est un fait communément admis (et a priori faux), les fameux rayons cosmiques pourraient modifier la valeur d'un bit dans de la mémoire vive, et donc causer un plantage. Ou pire, comme en Belgique en 2003 (à Schaerbeek), modifier le résultat d'une élection : un candidat avait reçu 4 096 votes en trop, une erreur qui a été attribuée à un rayon cosmique, ou plus exactement à une erreur de la mémoire vive de la machine à dépouiller.
Une représentation imagée des rayons cosmiques. Image CNRS.
La solution classique pour éviter les erreurs en question va être d'utiliser de la mémoire ECC, à correction d'erreur. C'est une technologie qui permet de détecter et de corriger les erreurs dans certains cas, et de les détecter dans d'autres. Elle est rarement employée, car elle a un coût, qui est généralement simple à calculer : une barrette de mémoire doit contenir neuf puces au lieu de huit dans une configuration classique. Apple, avec certains Power Mac et ses Mac Pro, a longtemps intégré de la mémoire ECC, mais a abandonné cette technologie avec les puces Silicon.
Une barrette de RAM ECC, avec neuf puces. Image Crucial.
Mais des chercheurs qui viennent de publier une étude sur arXiv — une plateforme de prépublication —, eux, pensent que les rayons cosmiques ne provoquent pas d'erreurs. Pour le prouver, ils ont étudié le comportement de deux superordinateurs espagnols. Le premier est un système équipé de mémoire DDR3 avec correction d'erreurs, le second une sorte de prototype de test basé sur des puces mobiles, qui intègrent de la mémoire LPDDR3 (comme celles de nos smartphones et Mac) à la même fréquence, mais sans correction d'erreurs au niveau matériel. Les deux centres de données sont placés dans une région proche, à une altitude faible (environ 100 mètres au-dessus du niveau de la mer) et dans une zone assez proche de deux stations capables de mesurer le flux des rayons cosmiques.
Et les conclusions de l'étude, avec de nombreuses analyses statistiques dont nous vous passons les détails, montrent qu'il n'y a pas de corrélation entre le niveau d'émissions des rayons cosmiques et les erreurs dans la mémoire vive des deux centres de données. Pour eux, les rayons cosmiques n'influent pas sur la mémoire vive de solutions (à peu près) modernes et les personnes qui l'affirment habituellement le font généralement sans avoir réellement vérifié cette possibilité. Ils expliquent tout de même que l'altitude à laquelle se trouve le centre de données pourrait avoir un impact (l’atmosphère fait office de bouclier), mais que cette hypothèse n'a pas été testée.
Les erreurs existent bien tout de même
Il faut bien prendre en compte un point : si les chercheurs considèrent que les rayons cosmiques ne causent pas d'erreurs dans la mémoire vive, ils n'affirment évidemment pas qu'il n'y a pas d'erreurs. Elles sont parfaitement documentées et les contrôleurs ECC peuvent comptabiliser les erreurs corrigées et celles qui ne le sont pas, mais les causes possibles ne sont pas les rayons cosmiques. Il peut s'agir de puces défectueuses, de parasites, de défauts liés à la qualité de l'alimentation, etc.
Parfois, l'erreur est visible. Nous avons modifié un bit de cette image.
Enfin, il faut le rappeler, les erreurs arrivent aussi sur nos appareils. Mais dans les faits, elles posent rarement de réels problèmes. D'une part, elles sont bien moins nombreuses statistiquement sur un appareil avec 8 ou 16 Go de RAM que sur un superordinateur doté de plusieurs milliers de gigaoctets de mémoire vive, et d'autre part, elles sont parfois sans effet. Si un bit qui change de valeur se trouve dans une zone inutilisée, il n'a évidemment aucun effet. Et si une erreur (et donc pas un rayon cosmique) change la valeur d'un bit de la vidéo que vous êtes en train de regarder, vous ne verrez probablement pas qu'un pixel de l'image a vu sa couleur subtilement changer pendant 1/30 de seconde. Mais de temps en temps, comme expliqué au début, l'erreur peut avoir des conséquences, qui vont plus loin qu'un écran bleu.
La troisième bêta d’iPadOS 26.2 publiée en début de semaine continue de réparer le multitâche. La mouture annuelle de l'OS pour tablette a en effet amené un nouveau système de fenêtrage ayant également fait disparaître quelques fonctions. Après Slide Over, c’est désormais un autre geste important qui signe son grand retour : le glisser-déposer des apps.
Ouverture d’une app par glissement avec Split View. Vidéo MacGeneration
Pour en profiter, il faudra être dans le nouveau mode de fenêtrage libre d’iPadOS 26. La nouveauté fonctionne aussi avec Stage Manager, mais pas sur le mode le plus simple. Il est également nécessaire d’avoir une fenêtre ouverte, sans quoi le geste va seulement faire glisser l’icône sur la grille d’app.
Une fois cela fait, vous pouvez tirer une icône provenant de n’importe où, que ce soit du dock, de la bibliothèque d’apps ou de Spotlight. La faire glisser à droite ou à gauche lui donne un aspect rectangulaire : cela signifie qu’elle occupera une moitié de l’écran, se préparant à activer Split View. Si elle a un simple format carré, elle s’ouvrira de manière classique.
Les apps peuvent être ouvertes par glissement de n’importe où, y compris depuis Spotlight. Vidéo MacGeneration
Slide Over, qui est revenu avec iPadOS 26.1, profite également de la nouveauté. Il est possible de faire glisser une fenêtre tout à droite ou tout à gauche de l’écran, ce qui fait afficher une petite flèche. L’app passera alors directement en mode Slide Over une fois relâchée. Il n’est toujours possible d’en ranger qu’une seule dans ce tiroir.
Passage d'une app sur Slide Over. Vidéo MacGeneration
Si vous avez déjà une application ouverte dans Slide Over ou deux en simultané dans Split View, vous pouvez faire glisser une fenêtre par-dessus l'une des applications ouvertes pour la remplacer. Contrairement à iPadOS 18, l'app en dessous reste ouverte, ce qui vous permet d'y revenir si vous fermez la nouvelle application. iPadOS 26.2 est actuellement en bêta développeur et devrait sortir pour tous début décembre.
Darty fait une remise intéressante sur une configuration bien précise du tout nouveau MacBook Pro M5. Le modèle doté de 512 Go de stockage et 24 Go de RAM est en promotion à 1 799 € au lieu de 2 049 €. Avec ses 24 Go de mémoire, soit 8 de plus que l’entrée de gamme, cette configuration se montre plus confortable pour des usages un peu exigeants.
MacBook Pro M5. Image MacGeneration.
Les 16 Go conviennent aux usages courants, mais si vous branchez un ou plusieurs écrans 4K et que vous faites tourner des applications lourdes — montage vidéo, développement, etc. — un supplément de RAM n’est pas superflu. D’autant qu’on ne peut pas en ajouter après l’achat. Sur un MacBook Pro, 24 Go est globalement un choix cohérent, sachant que la machine peut monter jusqu’à 32 Go.
Pour le reste, le MacBook Pro M5 est un excellent ordinateur portable : puissant, polyvalent, endurant et équipé d’un très bel écran. Il faut simplement savoir que quand il est sollicité à fond pendant un long moment, il se montre un peu bruyant, une habitude que ces prédécesseurs silencieux nous avaient fait perdre. Quant aux MacBook Pro M5 Pro/Max, ils ne sont pas attendus avant le début de l’année prochaine et devraient être nettement plus coûteux.
Autre configuration spéciale à tarif préférentiel : le MacBook Pro 16" M4 Pro avec 1 To de SSD et 24 Go de RAM à 2 699 € au lieu de 3 049 €. Dans un autre genre, toujours chez Darty, il y a l’iMac M4 en version 16 / 512 Go à 1 499 € au lieu de 1 749 €.
Le 15 octobre dernier, Apple a officiellement dévoilé son MacBook Pro 14 pouces, équipé de la puce M5. Si ce dernier vous intéresse, il est possible d'obtenir une belle remise sur la version dotée de 24 Go de RAM et 512 GO de SSD en Noir Sidéral.
La Connected Standards Alliance, ou CSA, ne se charge pas seulement du développement de Matter, c’est aussi elle qui gère le protocole de communication radio Zigbee1. Très utilisé dans la domotique, il permet de créer un réseau sans fil qui présente plusieurs avantages par rapport au Wi-Fi : il consomme nettement moins d’énergie et il est maillé, ce qui veut dire qu’on étend sa portée simplement en ajoutant des appareils connectés. Près de dix ans après la troisième génération, l’alliance annonce le Zigbee 4.0, une mise à jour majeure du protocole.
Image CSA/iGeneration.
Meilleure portée, meilleure autonomie et meilleure sécurité
Au programme, une bien meilleure portée grâce à l’ajout d’une nouvelle bande de fréquences. Historiquement, Zigbee fonctionne sur la bande des 2,4 GHz, la même que le Wi-Fi 4, ce qui peut d’ailleurs poser des conflits entre les deux technologies. Avec la quatrième génération, on pourra aussi exploiter les 800 MHz en Europe et 900 MHz en Amérique du Nord, ce qui devrait permettre d’augmenter la portée, tout en évitant tout conflit avec le Wi-Fi.
Ces nouvelles bandes ne remplaceront pas le 2,4 GHz par défaut, ce sera un ajout optionnel qui sera réservé à une petite partie des accessoires seulement. La CSA a d’ailleurs imaginé une nouvelle marque pour ces appareils qui exploiteront ces nouvelles bandes de fréquence : Suzi, pour « Sub-GHz » (sous les 1 GHz) et « Zigbee ». Il devrait surtout s’agir au départ d’appareils qui bénéficieront de la portée supplémentaire, typiquement ceux qui sont destinés à être placés dans un jardin. Les premiers produits certifiés Suzi commenceront à apparaître dans le courant de l’année 2026.
L’autre axe de développement est du côté de la consommation pour les appareils sur batterie ou alimentés par des piles. Le Zigbee était déjà un excellent protocole pour économiser l’énergie, la quatrième génération devrait aller plus loin grâce au mécanisme nommé Coordinated Sample Listening (CSL). Pour faire simple, les accessoires resteront en veille la plupart du temps pour ne pas consommer d’énergie et se réveilleront à intervalle fixe pour transmettre et recevoir des données. Puisque cet intervalle est fixe, deux appareils à piles peuvent se réveiller au même moment et se transmettre mutuellement des informations. Ce n’était jamais le cas avec Zigbee 3 : il fallait systématiquement un « routeur », c’est-à-dire un produit alimenté en permanence, pour relayer les données des accessoires sans alimentation fixe.
CSL devrait à la fois réduire la consommation et améliorer la fiabilité des échanges, grâce à cette coordination des phases de communication. La CSA a ajouté d’autres mécanismes pour améliorer la fiabilité d’un réseau Zigbee, tandis que la quatrième génération ajoute une solution pour installer plusieurs appareils en même temps. Cette idée est apparue dans un premier temps du côté de Matter et l’alliance semble l’avoir reprise pour cet autre protocole.
En parlant de simplifier la connexion, Zigbee Direct devrait enfin devenir une réalité avec cette génération. Techniquement, cette technologie qui repose sur le Bluetooth pour simplifier la connexion initiale depuis un smartphone existe déjà depuis plusieurs années, mais elle était jusque-là optionnelle et rarement implémentée. Elle devient obligatoire et sera systématiquement présente dans les accessoires certifiés Zigbee 4.0.
Le dernier volet de la mise à jour concerne la sécurité des réseaux Zigbee. Il y a plusieurs gros changements, dont un système qui renouvelle régulièrement les clés d’appairage qui étaient jusque-là statiques et souvent pré-programmées dans les appareils. L’ajout d’un nouvel accessoire au réseau devrait aussi être plus sûr, grâce à une série de vérifications effectuées avant de valider une connexion. Un dispositif prévoit aussi d’isoler un acteur jugé douteux, pour éviter qu’il serve d’angle d’attaque contre le reste du réseau. Les réseaux Zigbee ne sont pas vraiment des cibles courantes, du moins pas chez les particuliers, mais plus de sécurité ne peut pas faire de mal.
Une mise à jour au moins logicielle, sans casser la rétro-compatibilité
La CSA ne va pas casser les multiples écosystèmes Zigbee existants, comme ceux de Hue, d’IKEA ou encore d’Aqara. Les accessoires Zigbee 3.0 seront pleinement compatibles avec les réseaux Zigbee 4.0, comme c’était le cas pour la précédente transition. En revanche, ils ne bénéficieront pas des nouveautés spécifiques à la nouvelle génération, que ce soit en termes de sécurité, d’autonomie ou de portée. Seuls les accessoires certifiés avec la nouvelle norme pourront exploiter tous ces changements.
Il faudra également un coordinateur Zigbee à jour pour créer le réseau correspondant. Selon les cas, un renouvellement matériel pourrait être nécessaire, même si les puces pas trop anciennes devraient pouvoir être mises à jour pour gérer la version 4.0. Du côté des écosystèmes propriétaires (Aqara, Hue, etc.), tout dépendra de la volonté des entreprises. Avec une domotique ouverte, comme Home Assistant en propose, une mise à jour logicielle pourrait suffire tant que le matériel est capable de la prendre en charge.
Notons tout de même que c’est encore très théorique et il faudra vérifier si des mises à jour sont bien proposées ou si changer de matériel est nécessaire. Cette dernière hypothèse semble la plus probable.
C’est même d’ailleurs historiquement sa raison d’être, puisqu’elle se nommait Zigbee Alliance jusqu’en 2021 ↩︎
Chaque année, les analystes tentent joyeusement de prédire les ventes d'iPhone avec plus ou moins de justesse. Cette année, et malgré des rumeurs contraires, Apple semble sans trop de surprise réussir à placer son iPhone dans les tops des ventes, et ce, malgré le prix et l'absence de grosses nouveautés.
Avec près de 10 millions de chiens en France, la promenade fait partie des rituels essentiels pour leur bien-être. Mais jusqu’ici, impossible pour les propriétaires de savoir précisément combien de kilomètres leur compagnon parcourt, quel dénivelé il affronte ou encore la durée réelle de ses sorties.
Elon Musk riait jaune il y a un mois lors de la panne d'AWS, vantant l'indépendance technique de son réseau. Aujourd'hui, l'ironie est totale : X est paralysé par la défaillance mondiale de Cloudflare. Les utilisateurs, eux, ne se privent pas de rappeler au milliardaire que sur le web centralisé actuel, personne n'est véritablement à l'abri d'une coupure de courant générale.