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Un nouveau modèle de Raspberry Pi, le Compute Module Zero, uniquement pour la Chine

Si les cartes Raspberry Pi sont plutôt considérées comme des outils pour l'éducation ou pour les amateurs de DIY (Do It Yourself, faites-le vous-même), la gamme comprend des cartes pensées pour une intégration à un niveau industriel, avec les Compute Module. Et après celui basé sur le Raspberry Pi 5 et la version 4S pour les anciens produits, voici le Compute Module Zero.

La nouvelle carte. Image Raspberry Pi.

Cette nouvelle version est destinée aux appareils à très bas coût, et c'est ce qu'on appelle un SoM (System on Module), une carte très compacte — 39 x 33 x 2,8 mm — basée sur le Raspberry Pi Zero 2. On retrouve donc le système sur puce issu de Raspberry Pi 3 (mais à une fréquence plus faible) avec ses quatre cœurs Cortex A53 (à 1 GHz), 512 Mo de mémoire vive, une sortie vidéo mini HDMI et deux prises Micro USB. La première sert pour l'alimentation, la seconde peut être employée pour des accessoires.

On peut voir les GPIO, le lecteur de cartes, les prises Micro USB ou la sortie vidéo. Image Raspberry Pi.

La carte est proposée en six variantes : sans stockage interne (un lecteur de cartes microSD est alors présent), avec 8 Go de mémoire eMMC interne ou avec 16 Go. Pour les trois cas, il est possible d'obtenir la carte avec ou sans Wi-Fi et Bluetooth. C'est une plateforme plutôt limitée au niveau de la puissance de calcul, mais suffisante pour de nombreux usages : si vous devez afficher quelques informations sur un écran et générer des graphiques, par exemple, le système sur puce et la RAM ne sont pas un problème. Les cartes ont surtout l'avantage de proposer une distribution GNU/Linux stable et bien supportée, contrairement à de nombreuses autres cartes à bas prix.

Cette carte a une particularité, elle est réservée à la Chine. Un choix probablement lié au fait que la majorité des sociétés qui veulent intégrer une carte Raspberry Pi produit ses périphériques en Chine. La page officielle ne liste pas le prix recommandé, mais le revendeur EDATech vend la carte à partir de 128 ¥ (environ 15 €).

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Le nouveau TGV M est encore retardé, mais vous pouvez le découvrir dès maintenant sur Vision Pro

Initialement prévu en 2023, puis fin 2025 et ensuite début 2026, le TGV M a une nouvelle fois été retardé. SNCF Voyageurs a annoncé que le nouveau train phare, présenté notamment comme plus confortable et plus économe, n’entrera en service qu’en juillet prochain. Vous n’en pouvez plus d’attendre ? Vous pouvez avoir un aperçu assez saisissant dès maintenant sur Vision Pro.

L'environnement immersif de TGV INOUI Experience. Image WatchGeneration.

En partenariat avec STUDIO·84, SNCF Voyageur a en effet créé une application visionOS qui permet d’explorer la nouvelle rame tant attendue. Disponible depuis septembre, TGV INOUI Experience nous place dans une voiture de première classe soigneusement modélisée à 360°. On peut se lever de son siège pour voir ce qu’il y a derrière, mais la simulation ne va pas jusqu’à permettre de se déplacer dans l’allée pour changer de place.

L’expérience est donc statique, mais pas monotone pour autant. Par la fenêtre, on voit défiler le paysage plus ou moins vite en fonction de la vitesse du TGV qui est réglable. Le paysage n’est pas photoréaliste, mais vu du coin de l’œil, il fait illusion — hormis quelques raccords ratés qui trahissent la reconstitution.

Une photo spatiale accessible au sein de l’app. Image WatchGeneration.

Même si la visite n’est pas totalement libre, l’application permet de découvrir d’autres zones du TGV M grâce à des photos et des vidéos spatiales, des contenus qui ont un effet de profondeur. On peut voir de cette façon la nouvelle voiture-bar occupant deux niveaux.

Quelques interactions sont proposées depuis son siège : on peut par exemple déplacer un livre et commander un repas qui apparaît aussitôt. On aimerait pouvoir manipuler davantage l’environnement, comme rabattre la tablette ou jouer avec l’éclairage. Il est possible de travailler dans ce cadre immersif en affichant l’écran de son Mac, à condition d’activer le mode développeur.

L’environnement en 3D de la voiture la plus confortable donne envie de voir plus de parties du TGV M de la même façon. Ça tombe bien, on nous promet des reconstitutions similaires pour la seconde classe et la cabine conducteur.

Vidéo WatchGeneration

SNCF Voyageurs avait d’abord conçu plusieurs modules applicatifs pour des usages internes avant de créer une expérience plus complète pour VivaTech. Le succès rencontré lors du salon a incité le groupe à rendre l’application disponible pour tous. C’est le type d’expérience qui trouve parfaitement sa place sur le Vision Pro. Elle ne justifie pas à elle seule l’achat du casque, mais pour ceux qui en disposent déjà, elle vaut le détour.

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Amazon Prime Video retire (encore) des doublages générés par IA

Avec l'avènement des IA, il y a un domaine qui est souvent mis en avant : celui du doublage. Pour de nombreuses sociétés qui diffusent des contenus, payer un comédien de doublage est souvent vu comme une dépense inutile, quand un ordinateur peut générer un résultat équivalent (selon eux). C'est une technique qui apparaît peu à peu dans le monde des jeux vidéo, qui a été généralisée par YouTube et qu'un service de streaming majeur tente d'imposer depuis longtemps. Nous parlons ici de Prime Video, le service d'Amazon.

Banana Fish a été doublé par IA. Image Amazon.

La société avait tenté en douce d'utiliser la voix d'Alexa pour des doublages il y a quelques années (sans grand succès, le résultat était plutôt hilarant) et a aussi tenté de proposer une voix artificielle pour un film avec Sylvester Stallone, car Alain Dorval, sa voix française historique, est décédé en 2024. Et plus récemment, la société a (encore) essayé de mettre des doublages artificiels. Cette fois, ce sont des animes japonais qui ont été touchés. Amazon a généré par IA des doublages anglophones et hispanophones pour Banana Fish (2018), Vinland Saga (2019) et No Game No Life (2014). Mais devant la qualité discutable du doublage et les réactions outrées des comédiens de doublage américain, Amazon a finalement retiré les doublages en question… avant la prochaine salve.

Un extrait du doublage en question.

Une industrie française importante

Le cas d'Amazon est un rien différent de celui de YouTube, qui force le doublage par IA. En effet, sur YouTube, le choix est laissé aux vidéastes (certains proposent des versions doublées par des professionnels) et YouTube n'a pas vocation à financer des doublages. Il s'agit plus d'une (mauvaise) solution pour éventuellement étendre une audience. Amazon Prime Video, a contrario, produit une partie des contenus diffusés et passer par un doublage par IA permet donc de réduire les coûts, au détriment de la qualité. Et surtout, contrairement à YouTube, c'est un service payant, et les clients attendent donc un minimum de qualité1.

En France, le problème est souvent mis en avant, car le pays a une industrie du doublage importante, contrairement à d'autres pays. Certains comédiens sont d'ailleurs très connus et une pétition a même été lancée pour empêcher les différents éditeurs de proposer des doublages par IA.


  1. Bon, dans le cas d'Amazon Prime Video, la barre est placée assez bas, avouons-le.  ↩︎

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La RATP doit aller au tribunal pour faire corriger le bug de 2038 dans le RER A

Connaissez-vous le bug de l'an 2038 ? Il n'est pas (encore) aussi médiatisé que celui de l'an 2000, mais il risque de poser quelques problèmes. Pour faire simple, dans la majorité des logiciels, le temps démarre le 1er janvier 1970, une convention issue d'UNIX. Dans beaucoup de cas, le nombre de secondes depuis cette date est stocké dans une valeur signée sur 32 bits (soit 231 valeurs possibles), ce qui implique que la date limite enregistrable est le 19 janvier 2038 vers 03:14:07. C'est un problème connu, qui devrait normalement être corrigé d'ici là d'une façon ou d'une autre. Mais à la RATP (la régie des transports parisiens), il a fallu aller au tribunal.

Un véritable bug de l'an 2000. Certifié d'époque. Image MacGeneration.

La RATP, qui achète ses rames à Alstom, a découvert le bug dès 2017. Ils se sont rendu compte que choisir une date au-delà de la limite empêchait les appareils de fonctionner. La RATP a donc demandé à Alstom de corriger le problème1, qui a refusé, en arguant ne pas être capable de régler le souci. Une analyse a ensuite permis de révéler que tous les appareils vendus par Alstom entre 1989 et 2014 étaient touchés, et que le problème allait affecter environ un tiers du réseau, selon L'informé. Devant les refus d'Alstom, la RATP a donc dû passer par la case du tribunal.

Une rame de RER A. Eole99, CC BY-SA 3.0.

Le tribunal administratif a pris le parti de la RATP et ordonne donc à Alstom de trouver une solution rapidement (un an), avec des astreintes élevées au-delà (100 000 € par mois de retard). Elle devra ensuite être mise en place avant 2030 dans les véhicules (avec des astreintes de 1 million d'euros par mois au-delà)

Si les rames de la RATP devaient donc rouler correctement dans la nuit du 19 janvier 2038, nous pouvons prendre les paris sur un point : ce n'est probablement pas la dernière fois que vous entendrez parler du bug de l'an 2038.


  1. Les deux solutions sont de passer sur une valeur 64 bits ou sur une valeur 32 bits non signées (soit 2^32 valeurs). Dans les deux cas, le problème est reporté assez loin (2106 dans le cas du 32 bits, dans 292 millions d'années en 64 bits).  ↩︎

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Le prochain Studio Display serait compatible ProMotion et HDR

La prochaine révision du moniteur Studio Display d'Apple intégrerait bien un écran compatible avec la technologie ProMotion, d'après une découverte de MacWorld dans une version interne d'iOS 26 à l'origine mystérieuse. Des portions de code évoqueraient en effet la prise en charge d'un taux...

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Apple et Google alertent de nouveau des utilisateurs visés par des attaques sophistiquées

Apple et Google ont envoyé une nouvelle salve de « notifications de menace » à des utilisateurs à travers le monde. Les personnes prévenues sont potentiellement visées par une tentative d’espionnage sur leur iPhone ou leur smartphone Android.

Un iPhone dédié aux chercheurs en sécurité. Image Apple.

Apple a indiqué à Reuters avoir expédié cette vague d’alertes le 2 décembre, sans fournir de détails sur la nature des attaques ni sur le nombre d’utilisateurs concernés. La Pomme a simplement déclaré qu’elle a distribué ce type de notification dans plus de 150 pays depuis la mise en place du système.

Google s’est montré plus explicite de son côté. Dans un communiqué, l’entreprise explique que ses nouveaux avertissements concernent des utilisateurs pris pour cibles par Intellexa, un logiciel espion utilisé ces dernières années au Pakistan, au Kazakhstan, en Angola, en Égypte, en Ouzbékistan ou encore en Arabie saoudite. Les failles exploitées dans iOS et Android ont été corrigées au fil du temps, mais encore faut-il disposer d’un appareil à jour.

Sauf à être journaliste d’investigation, militant dans un pays autoritaire ou bien responsable dans un secteur sensible, la probabilité de recevoir une telle alerte demeure extrêmement faible. Les « notifications de menace » envoyées par Apple concernent en effet des attaques ciblées et particulièrement sophistiquées. En raison de leur coût et de leur complexité, ce type d’opérations est exclusivement l’apanage d’acteurs étatiques, d’après les spécialistes. Apple a mis en place ce système d’avertissement après les révélations sur l’usage du logiciel espion Pegasus contre des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme.

Pour renforcer la protection de ses utilisateurs face à ces attaques de haut niveau, Apple a introduit dans ses systèmes d’exploitation en 2022 le mode Isolement, qui verrouille plusieurs vecteurs d’intrusion potentiels. Google a ajouté un équivalent à Android 16 cette année.

Espionnage d’iPhone : un journaliste italien alerté par Apple

Espionnage d’iPhone : un journaliste italien alerté par Apple

Faut-il activer le nouveau mode Isolement pour protéger ses appareils ?

Faut-il activer le nouveau mode Isolement pour protéger ses appareils ?

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Free tease la prise en charge de l'Apple Watch cellulaire

La prise en charge de l'Apple Watch cellulaire devrait arriver très bientôt chez Free Mobile. Alors que nos confrères de WatchGeneration affirmaient plus tôt cette semaine que ce n'était « plus qu'une affaire de jours », Free a hier soir publié un tweet avec la photo de Xavier Niel sur un...

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La puce A19 pour le futur iPad d'entrée de gamme ?

La prochaine révision de l'iPad d'entrée de gamme, aujourd'hui équipé de la puce Apple A16, se fera-t-elle avec la puce Apple A18... ou la toute récente puce Apple A19 issue de l'iPhone 17 ? Si de précédentes fuites avaient pointé vers la puce A18, le site MacWorld affirme avoir pu consulter...

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Promo : jusqu’à 60 % de réduction sur les produits réseau de la gamme UniFi

Quelques jours après le Black Friday, Ubiquiti vient de lancer une nouvelle vague de promotions pour les fêtes de fin d’année, avec 31 produits à prix réduit listés à cette adresse. Cette nouvelle offre est encore plus intéressante que la précédente, puisque des produits phares de la gamme UniFi sont inclus, dont les fameuses Dream Machine qui bénéficient de 20 % de réduction. Ces prix seront proposés pendant huit jours, dans la limite des stocks disponibles, et Ubiquiti offre aussi les frais de port sur toute sa boutique.

Image Ubiquiti/MacGeneration.

Si vous découvrez l’écosystème UniFi, je vous renvoie vers cet article qui sert de présentation générale et vous permettra de comprendre ce qui est nécessaire pour mettre en place une installation :

À la découverte de l’écosystème UniFi, l’équipement réseau des pros accessible au grand public

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Routeurs

La Dream Machine Pro comme la Dream Machine Spécial Edition sont vendues toutes deux à 20 % de moins, soit respectivement 322,8 € au lieu de 408 et 430,8 € au lieu de 538,8. Dans les deux cas, on a un appareil pensé pour être installé dans une baie, avec un format rack 1U. Les Dream Machine sont le cœur d’une installation UniFi, ils font office de routeurs, de contrôleur pour le logiciel, de switch avec huit ports Ethernet, ils gèrent aussi la connexion à internet avec deux prises WAN et ils intègrent même un emplacement disque dur pour stocker des images fournies par les caméras.

Entre les deux modèles, la différence tient principalement à l’ajout du PoE aux prises Ethernet sur la version plus chère, de quoi alimenter les bornes Wi-Fi et caméras de la marque. Un stockage intégré de 128 Go est aussi prévu sur la Dream Machine SE, qui passe aussi son deuxième port WAN à de l’Ethernet 2,5G. Les deux intègrent deux prises SFP+ 10G pour gérer les connexions ultra rapides de la fibre optique. Ces promotions suggèrent peut-être que ces machines auront bientôt un successeur, mais elles restent tout à fait compétentes et d’excellents choix pour les déploiements plus ambitieux.

La Dream Machine Special Edition. Image Ubiquiti.

Selon vos besoins, d’autres produits similaires sont aussi proposés à des prix plus raisonnables. La Cloud Gateway Max propose les mêmes fonctionnalités de routeur et cœur du réseau UniFi, dans un boîtier plus compact et à 202,8 € au lieu de 310,8. C’est l’idéal pour les connexions en fibre optique jusqu’à 2 Gbit/s environ, puisque l’appareil intègre 4 prises Ethernet 2,5G, en plus de sa prise WAN à la même vitesse. À noter qu’il s’agit de la variante avec 512 Go de stockage qui est en promotion, moins chère que celle de base sans stockage, et c’est là aussi une excellente affaire.

Wi-Fi

Six bornes Wi-Fi sont en promotion, dont trois Wi-Fi 7, soit la toute dernière génération. Si vous vouliez vous équiper, c’est le bon moment de le faire avec trois formats différents. L’U7 Pro, vendue 150 € au lieu de 192, est parfaite pour positionner une borne au plafond. L’U7 Pro Wall, à 178,8 € au lieu de 222, est en gros la même borne, mais optimisée pour un placement mural. Enfin, l’U7 Pro Outdoor, affichée à 246 € au lieu de 300, est pensée pour un usage extérieur. Ces trois produits ont une prise Ethernet 2,5G en entrée et nécessitent un switch PoE+ pour fonctionner, les deux versions d’intérieur sont tri-bandes mais pas la borne d’extérieur pour des raisons réglementaires.

La borne Wi-Fi U7 Pro Outdoor. Image Ubiquiti.

Leurs performances sont très proches et elles devraient suffire pour couvrir de larges surfaces et gérer sans sourciller des centaines de clients sans-fil. Ce sont des produits taillés pour les entreprises ou les lieux publics, alors ils n’auront vraiment aucun problème chez un particulier. Ajoutons qu’Ubiquiti a déjà renouvelé l’U7 Pro avec la version « Pro XG », qui améliore un petit peu les performances et opte pour un design différent, mais qui est aussi nettement plus chère à 215 €.

Si vous n’avez pas besoin de la dernière norme, on trouve aussi des bornes avec d’anciennes générations, dont l’U6 Enterprise qui a été le haut de gamme à une époque et qui est vendue 214,8 € au lieu de 300. Certes limitée au Wi-Fi 6, cette borne reste un monstre de performances qui pourra gérer plus de 600 clients et afficher des débits souvent bien supérieurs aux bornes précédentes. La version murale est aussi en promotion à 214,8 € au lieu de 322,8 et elle intègre même un switch avec quatre ports Ethernet 1G. Même si ces produits sont en fin de vie, ils restent intéressants.

NAS

Deux NAS d’Ubiquiti sont en promotion, c’est certainement la première fois. L’UNAS Pro, premier modèle de la marque, est vendu à 442,8 € au lieu de 550,8 et si vous avez une baie de brassage avec de la place pour deux espaces (2U), c’est une bonne option. Il intègre sept emplacements pour disques durs et une prise SFP 10G en entrée. Plus étonnant, le tout récent UNAS Pro 8 est lui aussi à prix réduit, cette fois à 754,8 € au lieu de 862,8. C’est le même format extérieur, mais l’appareil intègre cette fois huit emplacements disque dur, un emplacement pour un SSD NVMe chargé d’accélérer les opérations et trois prises 10G, deux SFP+ et une Ethernet.

L’UNAS Pro 8 en place dans sa baie. Image Ubiquiti.

Il y a bien d’autres produits encore, je note dans le lot la présence du PowerAmp, un étonnant amplificateur audio relié à l’écosystème UniFi. Il est actuellement vendu 574,8 € au lieu de 682,8 dans ses deux coloris (blanc et noir) et c’est peut-être l’occasion de tester cet appareil qui pourra être relié à une paire d’enceintes et faire office de destination AirPlay ou Spotify Connect, entre autres choses.

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Pourquoi les bureaux de Temu ont-ils été perquisitionnés ?

Voici un nouveau coup de pression européen contre les plateformes chinoises à bas coût.Selon des informations obtenues par Reuters, les bureaux européens de Temu à Dublin ont fait l'objet d'une perquisition surprise la semaine dernière par les autorités de régulation de l’UE. L’enquête porte sur de possibles subventions d’État chinoises accordées à la plateforme, filiale du géant PDD Holdings.
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Marre d’attendre Siri Intelligent ? MacPaw propose son assistant IA, en local sur le Mac

Eney, l’assistant IA pour Mac de MacPaw, revient dans une version profondément revue : plus rapide, plus fiable, et surtout beaucoup plus respectueuse de la vie privée. Après plusieurs mois de travail sur son architecture interne, l’éditeur ukrainien dévoile une évolution majeure de son compagnon intelligent, désormais basé sur un moteur local plutôt que sur le cloud.
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Pas d'écran, mais de l'IA : voici à quoi pourraient ressembler les premières lunettes d'Apple

Alors que Meta pavane avec le succès de ses Ray-Ban et que Google avance ses pions, le chantier des lunettes connectées bat son plein dans le plus grand secret à Cupertino. Si les regards étaient jusqu'ici braqués sur la réalité augmentée pure et dure, Apple semble avoir ajusté le tir par pragmatisme. Les derniers échos laissent entendre une présentation en fin d'année prochaine, pour une commercialisation qui ne devrait pas intervenir avant le courant de l'année 2027. Surtout, la philosophie du produit s'éloignerait du Vision Pro pour proposer un objet plus accessible. Alors à quoi ressemblerait ces fameuses Apple Glasses ?

Vision Pro, Apple Glass, visionOS : Apple prépare un virage stratégique majeur

Vision Pro, Apple Glass, visionOS : Apple prépare un virage stratégique majeur

Concept imaginé à l’aide d’une IA

Un virage vers l'audio et l'IA

Si l'on en croit les informations qui circulent, Apple aurait décidé de remettre à plus tard ses ambitions de lunettes à réalité augmentée (les fameuses « Apple Glass » avec affichage tête haute). Le produit en préparation serait dépourvu d'écran. À la place, la Pomme miserait tout sur l'intelligence artificielle et l'audio. L'idée n'est plus de superposer des éléments virtuels au monde réel, mais d'offrir une assistance contextuelle invisible.

C'est un changement de cap notable : le Vision Pro et visionOS ont posé les fondations du calcul spatial, mais ces lunettes emprunteraient une voie plus légère. Elles s'appuieraient massivement sur Apple Intelligence et une version dopée aux stéroïdes de Siri pour interagir avec l'utilisateur via des haut-parleurs intégrés aux branches, rendant l'usage des AirPods optionnel, bien que compatible.

Une Apple Watch pour le visage ?

Sous le capot, ou plutôt dans la monture, Apple compte réutiliser son savoir-faire en matière de miniaturisation. L'appareil embarquerait une puce dérivée de la série « S » que l'on trouve actuellement dans l'Apple Watch. Ce choix technique trahit la priorité absolue des ingénieurs : l'efficacité énergétique. Il s'agit de tenir une journée entière sans transformer la monture en radiateur.

La production des SoC des lunettes connectées d’Apple lancée fin 2027

La production des SoC des lunettes connectées d’Apple lancée fin 2027

Cette puce aura la lourde tâche de piloter une série de caméras et de capteurs. Contrairement aux premières Google Glass qui se contentaient de filmer, les caméras des lunettes d'Apple serviront de « yeux » à l'intelligence artificielle. Grâce à la Visual Intelligence — déjà aperçue sur les iPhone 16 —, l'utilisateur pourra interroger Siri sur ce qu'il regarde, obtenir des traductions à la volée ou identifier des objets, le tout sans sortir son téléphone.

Le cordon ombilical de l'iPhone

Fidèle à sa stratégie d'écosystème, Apple ne concevrait pas ces lunettes comme un produit autonome. À l'instar des premières générations d'Apple Watch, elles fonctionneraient en symbiose avec l'iPhone, qui se chargerait d'une partie du traitement des données les plus lourdes. Ce délestage permet d'alléger la monture tout en conservant une puissance de calcul confortable.

L'aspect santé, cher à Tim Cook, ne serait pas oublié. Bloomberg rapporte qu'Apple explore l'intégration de capteurs biométriques capables de suivre certains indicateurs de santé, bien que les détails restent encore flous à ce stade. Enfin, parce qu'il s'agit d'un objet que l'on porte sur le visage, la technologie devra s'effacer derrière le style. Apple prévoirait de lancer plusieurs designs et montures différents dès le premier jour, traitant ce périphérique autant comme un accessoire de mode que comme un gadget technologique.

Concept imaginé à l’aide d’une IA

Si le calendrier se confirme, Apple arrivera bien après la bataille, laissant à Meta le soin d'essuyer les plâtres et d'éduquer le marché. Une stratégie du « not first, but best » (pas le premier, mais le meilleur) qui a souvent réussi à la firme, à condition que l'intégration logicielle soit, comme promis, irréprochable.

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Free tease l’arrivée de l’Apple Watch : c'est imminent !

C’est une question de jours (voire peut-être d’heures) avant que Free ne prenne en charge (enfin) l’Apple Watch. Sur son compte X, l’opérateur a publié cette photo accompagnée de cette courte phrase :

Si je regarde mon tel c'est pas pour savoir l'heure...

Sur la table, un iPhone est mis en évidence. Rappelons que la prise en charge de l’Apple Watch ne se limite pas à « offrir » la connexion cellulaire à celle-ci. Apple impose à ses partenaires de proposer sa gamme de toquantes en boutique. Selon nos sources, l'arrivée de la montre dans les rayons de l'opérateur n'est plus qu'une question de jours.

Free Mobile sur le point de gérer l’Apple Watch

Free Mobile sur le point de gérer l’Apple Watch

À vrai dire, il ne demeure plus qu’une seule inconnue dans cette affaire. Free va-t-il s’attaquer à la question du prix ? Ses concurrents facturent cette option 5 € par mois. C’est peu et beaucoup à la fois. Il y a sans doute de quoi malmener la concurrence, comme aime le faire Xavier Niel. Autre question en suspens : aura-t-on droit à de la 4G comme chez SFR ou à la 5G comme chez Orange ? L’avenir nous le dira.

Quoi qu’il en soit, Xavier Niel semble bien parti pour respecter l'une de ses promesses. En janvier dernier, il espérait gérer l’Apple Watch « cette année ». Il est encore dans les temps !

Free Mobile : l’eSIM sur Apple Watch « espérée » en 2025 par Xavier Niel

Free Mobile : l’eSIM sur Apple Watch « espérée » en 2025 par Xavier Niel

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A18 ou A19 pour le prochain iPad entrée de gamme ?

Dans le portrait-robot du prochain iPad d'entrée de gamme que nous dressions en début de semaine, nous évoquions le fait qu’il devrait très probablement inclure une puce A18, suffisante pour lui ouvrir les portes d’Apple Intelligence. Des documents internes obtenus par Macworld laissent pourtant entendre que la prochaine tablette d’Apple pourrait faire un saut de puce bien plus important et embarquer un SoC A19. Ce qui serait pour le moins surprenant, sachant que ce moteur vient tout juste de faire ses débuts il y a quelques mois dans l’iPhone 17.

Qu’attendre de l’iPad 2026 ?

Qu’attendre de l’iPad 2026 ?

Une rupture avec l'historique de la gamme

Si cette information venait à se confirmer, elle marquerait une rupture nette avec la stratégie habituelle de Cupertino pour sa tablette la plus abordable. Pour mémoire, l'iPad d'entrée de gamme n'a pas bénéficié d'une puce de "l'année en cours" depuis l'iPad 4. À l'époque, Apple concevait encore des puces "AX" spécifiques pour ses ardoises.

Depuis l'iPad 5 en 2017 (équipé de l'A9 de l'iPhone 6s), Apple a systématiquement recyclé des puces accusant une ou deux générations de retard sur les iPhone les plus récents. L'actuel iPad 11, sorti en mars dernier, tourne sur une A16, une puce étrennée par l'iPhone 14 Pro en 2022. Voir débarquer une puce A19 — le nec plus ultra actuel — dans un appareil à vocation économique semble donc économiquement peu viable pour Apple. Une puce A18, comme le suggéraient de précédentes trouvailles dans le code d'iOS, semblerait bien plus logique pour un lancement en 2026.

Image : Apple

La valse des identifiants

L'autre point qui incite à la prudence concerne les identifiants de modèles cités par le rapport. Macworld mentionne les noms de code J581 et J588 pour cette 12e génération d'iPad. Or, Apple a pour habitude d'utiliser des identifiants séquentiels (comme J581 et J582 pour les versions Wi-Fi et Cellulaire).

De précédentes fuites associaient l'A19 à un nouvel iPad mini (noms de code J510 et J511). Il n'est pas impossible qu'il y ait ici une confusion entre les gammes ou qu'Apple ait revu sa copie à la dernière minute, mais la prudence reste de mise.

iPad Air M4 et puce N1 : la suite logique

Si la partie concernant le processeur de l'iPad 12 laisse sceptique, le reste du rapport s'inscrit davantage dans la logique du calendrier d'Apple. Le site évoque en effet l'arrivée d'une puce M4 dans le prochain iPad Air. L'iPad Pro étant passé à la vitesse supérieure avec la M5, il est naturel que l'Air récupère la génération précédente, maintenant ainsi la hiérarchie des performances.

Enfin, l'ensemble de la gamme 2026 devrait adopter la puce réseau maison N1. Déjà présente dans les iPhone de cette année, cette puce combinant Wi-Fi et Bluetooth offre une meilleure efficacité énergétique que les solutions tierces utilisées jusqu'alors.

iPhone 17 : la puce Apple N1 propulse les performances Wi-Fi

iPhone 17 : la puce Apple N1 propulse les performances Wi-Fi

Il faudra sans doute attendre le début de l'année 2026 pour démêler le vrai du faux et voir si Apple a réellement décidé de transformer son iPad premier prix en bête de course. Par ailleurs, Macworld, peu habitué à l’exercice des rumeurs, s'est également penché hier sur le cas du prochain Studio Display. Au programme : 120 Hz, HDR et une puce A19. A suivre…

120 Hz, HDR, A19 : du code laisse entrevoir les caractéristiques du prochain Studio Display

120 Hz, HDR, A19 : du code laisse entrevoir les caractéristiques du prochain Studio Display

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Apple Music et Apple TV indisponibles pour certains utilisateurs

Des perturbations sont en cours sur plusieurs services d’Apple, concentrés sur les médias : Apple Music et Apple TV sont ainsi interrompus chez un nombre assez important d’utilisateurs pour qu’Apple parle de panne chez ceux-ci.

Une panne touche actuellement Apple Music et Apple TV, ainsi que le service Channels associé. Capture MacGeneration.

La panne en cours semble être décidément liée spécifiquement aux services de musique et de films en ligne de la pomme : juste avant Apple TV et Apple Music, c’est l’iTunes Store qui faisait état d’une interruption chez certains utilisateurs, la page d’état des services indiquant qu’il était indisponible pendant une petite heure.

Si vous avez des soucis d’accès à ces deux services, n’hésitez pas à en faire part en commentaires.

Mise à jour à 22h35 : un domino de plus tombe, le Game Center fait maintenant partie des services touchés par la panne.

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