C'était prévu, et c'est en cours : si vous utilisez l'app Messenger de Meta pour Mac, elle ne fonctionnera plus dès demain, le 16 décembre 2025. Meta, qui n'a visiblement pas assez de développeurs pour maintenir ses apps desktop1, abandonne en effet les versions Mac et Windows.
Message annonçant la mort de Messenger sur Mac. Image MacGeneration.
Lancée en 2020, l'app de Meta était native sous macOS et ne passait par Catalyst (une fonction qui permet de développer pour iPadOS et macOS en parallèle). Elle a donc été abandonnée sans qu'une raison particulière soit évoquée, et elle n'était déjà plus présente sur le Mac App Store depuis quelques mois. Meta explique comment récupérer les messages sur une page dédiée, et recommande simplement de passer par la version web du service. Il est en effet possible d'utiliser le site Messenger.com pour accéder à la messagerie dans votre navigateur.
Des chercheurs de l'Université de Southampton ont mis au point un cristal de mémoire 5D capable de conserver 360 téraoctets de données pendant une durée équivalente à l'âge de l'univers. La startup SPhotonix prépare désormais son déploiement dans les data centers.
C’est la période des fêtes et il est parfois difficile de trouver un cadeau, surtout à la dernière minute. Voici ma petite sélection de produits pour toutes les bourses !
Si certains attendent un « HomePad », une rumeur qui indique qu'Apple pourrait sortir une tablette fixe pour la maison, certains décident de la créer. Quentin, un de nos lecteurs, a décidé de proposer sa version du HomePad, sous la forme d'une application. HomePad fonctionne sur iPhone, iPad et Mac (Apple Silicon) mais prend tout son sens avec une tablette. L'app est payante (10 €)1 mais la mise en place est soignée et intéressante, nous allons le voir.
C'est le moment de contrôller votre buearu.
HomePad, comme son nom l'indique un peu, est une application qui transforme l'iPad en centre de contrôle pour la maison. C'est une réinterprétation de l'interface de l'app Maison d'Apple (HomeKit) mais avec l'intégration de widgets (météo, horloge, calendrier, etc.) et de différentes pages à faire défiler. L'app est clairement pensée pour un iPad accroché au mur ou posé sur un support fixe, plus que pour une tablette qu'on va garder à la main.
La page des widgets, qui sert d'accueil.La vue de la Musique.
Elle propose différentes pages : une qui contient les widgets, une seconde avec tout ce qui est lié à la sécurité dans HomeKit (caméras, serrures, capteurs, etc.), une troisième qui permet de voir ce qui est allumé (ou éteint) et avoir des informations importantes, comme le fait que la batterie d'un accessoire est bientôt vide.
L'ajout de widgets.La page des widgets.
En faisant défiler, vous verrez ensuite les différentes pièces de votre installation HomeKit, avec une organisation (un peu) différente de celle de Maison.
La sécurité.Le statut.
Ensuite, HomePad propose un calendrier, avec les données évidemment présentes dans celui d'Apple, un accès à la musique (qui prend tout son sens avec Apple Musique), à vos photos et enfin aux réglages, pour choisir la couleur de fond, par exemple, ou lancer l'app automatiquement dès que l'iPad est branché.
Les réglages.
L'ensemble est bien intégré, même si la mise en place nécessite pas mal d'autorisations. Ce n'est pas totalement un défaut, dans le sens où il est intéressant de pouvoir éviter à n'importe quelle app' d'accéder à vos données, mais c'est un peu fastidieux dans le cas présent, avec une solution qui a besoin de beaucoup d'autorisations.
Beaucoup d'autorisations.
On peut tout de même noter un petit défaut pratique : si vous êtes sur la vue du calendrier, le fait de faire défiler la page va changer la date et pas vous diriger vers la section dédiée à Maison ou celle de la musique. Sur cette vue précise, il est nécessaire de passer par les onglets.
Est-ce qu'HomePad vaut les 10 € demandés ? Dans l'ensemble, probablement. Même si elle ne fait qu'intégrer les données des services d'Apple, l'app le fait bien et le travail de Quentin est soigné. Qui plus est, elle peut aussi enregistrer l'historique de certaines actions dans HomeKit, ce qu'Apple ne propose pas (HomePad doit être actif pour cette tâche).
En attendant (peut-être) une solution Apple, c'est donc une solution intéressante si vous avez un iPad à disposition pour contrôler votre domotique… au moins si vous utilisez les outils d'Apple2.
Quentin nous a fourni une licence pour l'essai. ↩︎
Cette note de bas de page est contractuelle : je dois indiquer qu'Home Assistant permet ce genre de choses tout en expliquant que c'est nettement plus performant et complet. Si je ne le fais pas, Nicolas se fâche (et il a raison). ↩︎
Après la hausse technique des prix suite au Black Friday, de nombreux robots aspirateurs sont revenus à leur tarif le plus bas. Certains modèles s'affichent même à des prix inférieurs à ceux pratiqués durant la semaine de promotions. Voici une petite sélection de valeurs sûres. Tous ces modèles ont un point commun crucial pour les utilisateurs de l'écosystème Apple : ils sont compatibles Matter (et donc intégrables à Maison/HomeKit).
SwitchBot K11+ : Le petit poucet qui passe partout
C'est sans doute le modèle le plus atypique de cette sélection. Avec son diamètre réduit (24,8 cm contre 35 cm pour la moyenne du marché), le K11+ est conçu pour se faufiler là où les autres bloquent : entre les pieds de chaises serrés ou dans les recoins exigus. Malgré sa taille de guêpe, il ne sacrifie rien à la puissance avec une aspiration de 6 000 Pa et une navigation LiDAR précise.
Nous testons ce modèle actuellement et le bilan est pour l'instant très positif : il est agile, étonnamment silencieux et sa station de vidage automatique (incluse) lui offre une autonomie de plusieurs semaines. Un excellent choix pour les appartements encombrés ou les petites surfaces.
Si vous avez de grandes surfaces, le S20 est un candidat sérieux. Sa particularité réside dans son système de lavage : contrairement aux patins classiques, il utilise un rouleau "RinseSync" qui se nettoie en continu pendant le cycle. Résultat, il ne traîne pas une serpillière sale sur votre carrelage.
Avec une puissance brute de 10 000 Pa, il avale tout sur son passage. C'est un modèle très complet qui gère parfaitement le multi-étages. Revers de la médaille de son efficacité : le système à rouleau demande un peu plus d'entretien régulier qu'une serpillière statique pour rester performant, mais le résultat en vaut la chandelle.
Roborock décline ici une version musclée de son milieu de gamme. Le Q7 M5 fait l'impasse sur la station de vidage automatique pour casser son prix, mais il conserve l'essentiel : un moteur surpuissant de 10 000 Pa (rare à ce tarif) et la fameuse navigation LiDAR de la marque, réputée pour sa fiabilité.
Il intègre une brosse duo anti-enchevêtrement, idéale si vous avez des animaux à poils longs. À moins de 160 €, c'est un excellent point d'entrée dans l'univers Roborock si vous êtes prêt à vider le bac à poussière vous-même tous les deux ou trois jours.
Roborock Q7 L5+ : Le confort de la station automatique
Pour 40 euros de plus que le modèle précédent, le Q7 L5+ vous offre la tranquillité d'esprit avec sa station de vidage automatique. Concrètement, le robot vide son bac tout seul à la fin de chaque nettoyage, stockant la poussière dans un sac hygiénique que vous ne changerez que toutes les 7 semaines environ.
Sa puissance d'aspiration est légèrement inférieure (8 000 Pa), ce qui reste largement suffisant pour sols durs et tapis fins. C'est le meilleur rapport qualité/prix/confort du moment pour qui veut oublier la corvée de ménage pendant plus d'un mois.
On monte en gamme avec le Q10 S5+. Ce modèle combine le meilleur des deux mondes : une aspiration de 10 000 Pa, une station de vidage automatique, mais surtout la technologie VibraRise.
Contrairement aux modèles précédents qui traînent leur lingette humide partout, le Q10 S5+ est capable de soulever sa serpillière lorsqu'il détecte un tapis ou une moquette. Il frotte également le sol par vibrations soniques (3000 fois/minute) pour désincruster les taches séchées. Si vous avez un mélange de parquet et de tapis chez vous, c'est le modèle à privilégier pour éviter de mouiller vos textiles.
Si vous avez un SSD M.2 dans un boîtier un peu ancien ou dans un tiroir, deux boîtiers externes sont en promotion pour le moment. Le premier est un modèle de chez Orico, proposé pour 53 €, contre pratiquement 80 € en temps normal.
Le boitier SSD d'Orico.
Le M224 accepte les SSD M.2 2280 (PCI-Exress NVMe) et compte tenu des débits annoncés — 2,8 Go/s en lecture —, il est probablement équipé d'un contrôleur Thunderbolt 4 Intel. C'est nettement plus que le débit de 1 Go/s qu'il est possible d'atteindre sur un modèle USB-C à 10 Gb/s, et un peu plus que les 2 Go/s que la norme USB 3.2 Gen 2x2 (qu'Apple ne prend pas en charge) permet. Le choix du Thunderbolt 4 à l'avantage d'amener une compatibilité USB-C en parallèle du Thunderbolt : n'importe quel appareil avec de l'USB acceptera le SSD externe, avec un débit évidemment limité par les capacités de l'hôte.
Le modèle d'Ugreen.
Le second est un peu plus onéreux — 60 € au lieu de 100 € — mais aussi un peu plus rapide. C'est un modèle Ugreen équipé d'une puce Asmedia (ASM2464PD). Elle permet de tirer totalement parti de l'USB4 avec des débits qui peuvent atteindre 3,6 Go/s. Attention, vous aurez besoin d'un SSD PCI-Express 4.0 dedans pour en profiter. Comme le modèle Orico, les débits dépendront de l'hôte : 3,6 Go/s sur un Mac Apple Silicon, 2,8 Go/s sur un Mac Intel, etc.
Petite astuce pour les boîtiers de ce type : l'interface externe va limiter les performances dans la majorité des cas, donc il n'y a pas besoin de vous tourner vers des modèles PCI-Express 5.0 ou PCI-Express 4.0 haut de gamme. Un modèle milieu de gamme comme un WD Blue suffit amplement. Et choisir un SSD milieu de gamme amène aussi un avantage : ce sont des modèles qui chauffent généralement moins que les modèles plus rapides, un point important dans un boîtier externe.
Si vous désirez vous offrir un MacBook Air doté de 16 Go de mémoire unifié au tarif le plus bas, c'est le moment de craquer grâce à une intéressante promotion, avec un prix encore plus bas que pour le Black Friday
Une expertise juridique commandée par le ministère allemand de l'Intérieur confirme ce que beaucoup redoutaient : les autorités américaines peuvent accéder aux données stockées sur des serveurs européens. La localisation physique des données ne protège en rien contre la surveillance américaine.
Un développeur Apple a vu son compte bloqué définitivement après avoir tenté d'utiliser une carte cadeau compromise. Résultat : plus de 30 000 dollars de matériel inutilisable, des milliers d'achats inaccessibles et des années de photos perdues. Apple refuse de débloquer la situation.
Mauvaise surprise pour de nombreux utilisateurs ce lundi : Spotify est victime d’une panne touchant une partie de ses abonnés. Depuis les premières heures de la journée, le service de streaming musical rencontre des difficultés d’accès, empêchant la lecture de musique et de podcasts sur plusieurs plateformes.
La pression réglementaire sur les géants du numérique continue de monter. Selon le Financial Times, le gouvernement britannique s’apprête à demander officiellement à Apple et Google d’intégrer des mécanismes de vérification d’âge beaucoup plus stricts au sein d’iOS et d’Android, afin d’empêcher les mineurs de prendre, d’afficher ou de partager des images à caractère sexuel.
Après Micron qui abandonne sa marque Crucial, c'est au tour de Samsung de tourner la page du stockage grand public. Le géant coréen prépare l'arrêt de sa production de SSD SATA pour se concentrer sur les mémoires dédiées à l'intelligence artificielle. Mauvaise nouvelle pour votre portefeuille.
Dans le monde des SSD, le marché se divise encore en 2025 en deux : d'un côté les SSD PCI-Express (généralement de type NVMe) et de l'autre les SSD SATA. La différence se fait essentiellement sur le format1 : barrettes rapides d'un côté, et format 2,5 pouces issu des SSD des disques durs de l'autre. Et selon Moore's Law Is Dead, Samsung devrait abandonner ce marché en 2026.
C'est vraisemblablement la fin pour les SSD Samsung.
Actuellement, les SSD SATA se retrouvent essentiellement en entrée de gamme, dans des PC portables à bas prix et dans des mini PC, mais ils sont aussi prisés par ceux qui veulent mettre à jour de vieux PC, équiper un NAS qui n'a pas d'emplacement M.2 ou installer un SSD secondaire dans un PC qui n'a plus de M.2 libre. C'est donc un coup dur pour certains, après la disparition de Crucial, un autre habitué des SSD SATA.
Le point important, c'est que Samsung était le dernier constructeur majeur à proposer des SSD SATA avec ses propres contrôleurs et de la mémoire TLC (le MX500 de Crucial n'est plus disponible depuis un an) et que le reste du marché est essentiellement composé de modèles équipés de mémoire de type QLC (moins fiable dans le temps) et de contrôleurs d'entrée de gamme. Il existe bien de nombreux constructeurs chinois qui proposent des SSD SATA à bas prix, mais la fiabilité et les performances laissent souvent à désirer. Il ne s'agit même pas ici d'une vague remarque sur les produits noname : lors d'un test d'un NAS, des SSD Fanxiang nous ont posé des soucis, avec des pertes de données à la clé. Pour mettre à jour un vieux PC, un modèle comme le 870 EVO est généralement un bon choix, par exemple.
Une des raisons, expliquée dans la vidéo, vient de la rentabilité. Un SSD SATA rapide, dans l'absolu, contient les mêmes composants qu'un SSD M.2 NVMe d'entrée de gamme, au moins sur la mémoire. Mais pour des questions de segmentation, un SSD SATA limité par la norme à environ 550 Mo/s ne peut évidemment pas être vendu aussi cher qu'un modèle qui atteint (par exemple) plus de 3 Go/s. Ou, si vous prenez le problème dans le sens de Samsung, un SSD NVMe d'entrée de gamme peut être vendu plus cher qu'un SSD SATA pour un coût de revient globalement proche.
Samsung vend ses SSD SATA à un prix élevé. Image Samsung.
C'est un problème à moyen terme
Le problème de l'arrêt de la production par Samsung est plus important que la fin de la marque Crucial, et il faut bien le comprendre. Dans le marché de la RAM, Micron ferme sa filiale Crucial, mais vend toujours de la RAM à ses partenaires. Un mouvement qui va augmenter les prix, mais pas forcément la disponibilité : ce que Crucial vendait va être redirigé (au moins en partie) vers d'autres marques. Mais dans le cas des SSD SATA, ce mouvement n'existe tout simplement pas et donc ceux qui ont besoin de SSD SATA performants vont probablement acheter rapidement les stocks existants, ce qui va mécaniquement faire augmenter les prix. Et sans alternatives, ils vont rester élevés pendant un moment. Dans le cas précis de ce domaine, le résultat final est évident : le marché va abandonner le SATA pour le PCI-Express.
Il existe des SSD SATA en barrettes (mSATA et M.2) mais ils sont devenus rares en 2025. ↩︎
Il peut être rassurant de placer une balise dans vos sacs afin de pouvoir facilement les retrouver si vous les égarez. Une promotion permet aujourd'hui de s'offrir (ou d'offrir pour les fêtes de fin d'année) un pack de 4 AirTags en profitant d'une belle ristourne
L'application de navigation préférée des Français commence à tester une fonctionnalité réclamée depuis des années : l'affichage des feux de circulation directement sur la carte. Pour l'instant, seuls les utilisateurs israéliens peuvent en profiter, mais un déploiement mondial semble en bonne voie.
Le marché mondial des écouteurs true wireless (TWS) ralentit un peu, mais il n’a pas dit son dernier mot. Selon les dernières données du cabinet Omdia, les expéditions mondiales ont atteint 92,6 millions d’unités au troisième trimestre 2025, en hausse symbolique de 0,33 % sur un an.
Les premiers écouteurs de Sennheiser avec des fonctionnalités de suivi de santé sont actuellement en promotion au meilleur tarif observé depuis le lancement
L'intelligence artificielle débarque sur votre bureau, au sens propre. ONLYOFFICE franchit un cap avec sa version 9.2 en intégrant un agent conversationnel capable d'automatiser vos tâches documentaires, de fouiller dans vos fichiers et de remplir des formulaires à votre place. Le tout sans jamais quitter votre machine, grâce au support des modèles locaux.
ONLYOFFICE a sorti récemment la version 9.2 de sa suite bureautique gratuite pour Windows, Linux et macOS. La nouveauté qui retient l'attention ? L'arrivée d'un véritable agent conversationnel d'intelligence artificielle, directement intégré à l'application de bureau.
Une première dans l'écosystème des suites bureautiques grand public qui mérite qu'on s'y attarde.
Un agent IA qui fait bien plus qu'assister
Contrairement aux assistants d'écriture que l'on croise désormais un peu partout, l'agent IA d'ONLYOFFICE ne se contente pas de reformuler vos phrases ou de corriger vos fautes. Il agit comme un véritable bras droit numérique, capable d'interagir avec vos fichiers, votre système de fichiers et vos documents de manière autonome.
Concrètement, on peut lui demander de générer un nouveau document, de retrouver un fichier perdu dans les méandres de votre disque dur, d'extraire le contenu d'un PDF sans même l'ouvrir, ou encore de remplir automatiquement un formulaire administratif en suivant vos instructions.
L'idée n'est pas simplement de faciliter la rédaction, mais d'automatiser des tâches répétitives qui grugent du temps au quotidien. Besoin de lister tous les fichiers récents dans un dossier spécifique ? De comprendre la structure d'un document complexe avant de l'ouvrir ? De transformer une plage de dates vague en dates précises dans un formulaire ? L'agent s'en charge. On tape une instruction en langage naturel, et l'IA exécute. C'est aussi simple que cela en apparence, mais la promesse derrière est ambitieuse : rendre les workflows documentaires plus fluides et moins chronophages.
La souveraineté des données comme argument de poids
Là où ONLYOFFICE marque un point intéressant, c'est dans sa gestion de la confidentialité. L'application permet de connecter différents fournisseurs d'IA : Anthropic, OpenAI, TogetherAI, OpenRouter... Mais aussi, et c'est crucial, Ollama. Pour ceux qui ne connaissent pas, Ollama est une solution qui permet d'héberger localement des modèles de langage sur sa propre machine. En clair, vos données ne quittent jamais votre ordinateur. Aucun envoi vers le cloud, aucune fuite potentielle, aucune dépendance à une connexion internet stable.
Dans un contexte où les questions de confidentialité et de souveraineté numérique deviennent de plus en plus prégnantes, cette approche hybride séduit. Les entreprises sensibles, les professions réglementées ou simplement les personnes soucieuses de protéger leurs informations peuvent ainsi bénéficier des avantages de l'IA sans en subir les inconvénients. ONLYOFFICE ne fournit pas de clés API, c'est à chacun de se procurer la sienne auprès du fournisseur choisi. Une manière de rester neutre et de laisser l'autonomie aux utilisateurs finaux.
MCP : la personnalisation poussée à son paroxysme
Pour ceux qui aiment bidouiller et adapter leurs outils, ONLYOFFICE Desktop Editors 9.2 introduit également le support des serveurs MCP. Cette fonctionnalité permet de configurer des tâches automatisées sur mesure, adaptées aux besoins spécifiques d'une personne ou d'une organisation.
On quitte alors le terrain de l'assistant générique pour entrer dans celui de l'outil façonné selon ses propres routines de travail. C'est une couche de sophistication supplémentaire, destinée à ceux qui veulent aller plus loin dans l'automatisation.
Deux niveaux d'IA pour deux usages distincts
Il faut bien distinguer l'agent IA, qui agit comme un assistant global capable de manipuler fichiers et système, du plugin IA intégré directement dans les éditeurs. Ce dernier propose des outils contextuels, comme la correction grammaticale et orthographique dopée à l'intelligence artificielle. On sélectionne un texte, on clique sur l'onglet IA dans la barre d'outils, et le plugin repère et corrige les erreurs. Pratique pour peaufiner un document avant de l'envoyer, sans avoir à jongler entre plusieurs applications.
Ces deux niveaux d'IA coexistent et se complètent. L'un travaille en coulisses sur l'ensemble de votre environnement documentaire, l'autre intervient ponctuellement au cœur même de vos documents. Cette dualité offre une flexibilité bienvenue.
Des améliorations annexes qui comptent
Au-delà de l'IA, ONLYOFFICE Desktop Editors 9.2 apporte son lot de raffinements. Les raccourcis clavier sont désormais personnalisables, ce qui ravira ceux qui ont leurs propres habitudes ancrées depuis des années. L'enregistrement de macros fait également son apparition, permettant d'automatiser des séquences d'actions sans écrire une seule ligne de code. Enfin, l'outil de rédaction des PDF s'enrichit d'une personnalisation de la couleur de masquage, un détail qui compte lorsqu'on manipule des documents sensibles.
Une suite gratuite qui continue de séduire
ONLYOFFICE reste fidèle à son positionnement : proposer une alternative open source, gratuite et compatible avec les formats Microsoft Office.
La version Desktop ne coûte rien, fonctionne sur les trois principaux systèmes d'exploitation (Windows, Linux, macOS), et bénéficie d'un développement continu. Téléchargeable gratuitement, elle franchit avec cette version 9.2 un cap en intégrant l'IA de manière native et réfléchie, sans imposer un modèle unique ni forcer la main sur la collecte de données.
Pour ceux qui cherchent une suite bureautique performante, respectueuse de la vie privée et capable de s'adapter à des workflows modernes, ONLYOFFICE Desktop Editors 9.2 mérite clairement un essai. L'IA n'y est pas un gadget marketing, mais un outil pensé pour gagner du temps et automatiser l'ennuyeux. Et ça, c'est précisément ce qu'on attend d'une bonne technologie.
La campagne publicitaire d’Intermarché à l'occasion de Noël a rencontré un succès incroyable ces dernières semaines - le monde entier ayant craqué pour cette fable moderne fait à l’ancienne. Forcément, cet engouement a attiré l’attention des escrocs flairant la bonne affaire pour le fêtes de fin d'année.
SpaceX alerte sur une quasi-collision entre un de ses satellites Starlink et un engin spatial chinois. L'incident s'est produit à 560 km d'altitude, avec seulement 200 mètres d'écart entre les deux appareils. La société d'Elon Musk pointe du doigt l'absence de coordination de la part de l'opérateur chinois.
Apple veut que ses utilisateurs installent les mises à jour logicielles, qui comprennent notamment des correctifs de sécurité. Elle peut pour cela user de techniques plus ou moins incitatives, et la dernière petite nouveauté mise en place sur iOS 26.2 lancé la semaine dernière met carrément...
X (anciennement Twitter, même si ce nom a perdu de son aura) a mis à jour récemment son application, et elle vient de perdre la compatibilité avec macOS. L'app macOS native historique, avec l'oiseau bleu, avait été abandonnée en août 2024 et X avait poussé une solution alternative et peu satisfaisante : l'app X pour iPad.
La dernière version de l'app n'est plus compatible macOS. Image MacGeneration.
Cette dernière n'est qu'une application iPad qui peut être lancée sur les Mac Apple Silicon (pas les Mac Intel) et l'intégration dans le système d'exploitation était minimale, avec des fenêtres liées à l'app et non détachables (par exemple). Mais malgré une bonne partie du code partagé entre toutes les versions, la variante pour Mac a souffert de nombreux bugs ces derniers mois. Et visiblement, les développeurs en ont eu assez : la 11.47 est la dernière qui était compatible avec macOS. La 11.48, sortie récemment, n'est plus compatible avec macOS.
Soit les développeurs ont décidé d'arrêter la prise en charge des Mac, soit c'est un problème de leur côté. Nous avons contacté X, mais comme toujours depuis le rachat par Elon Musk nous n'avons pas eu de réponse1. Et la page officielle de support pour macOS renvoie encore et toujours vers l'ancienne app, qui n'est plus disponible depuis plus d'un an. Si vous utilisez encore le réseau social, c'est donc le moment de chercher une solution, qui est probablement de passer par le site directement, plutôt qu'une app dédiée.
Au moins, la réponse automatique limitée à un ne semble plus en place. ↩︎
Apple nous vante depuis longtemps l’idée selon laquelle il serait possible, voire même souhaitable, de se passer d’un Mac au profit de l’iPad. On se rappelle de la publicité à succès pour l’iPad Pro « What’s a computer » d’il y a quelques années… Avec l’ajout progressif de fonctionnalités propres au Mac comme le clavier, le trackpad, le multitâche, les puces Apple Silicon… sur le papier, tout est là.
Mais dans les faits, pour avoir moi-même essayé de délaisser mon MacBook Pro pour un iPad Pro, iPadOS reste une vraie limite. Multitâche limité, applications bridées, ergonomie inférieure… Il est techniquement possible de travailler sur iPad mais c’est souvent loin d’être souhaitable.
Et le fameux combo iPad Pro + Magic Keyboard est selon moi une fausse bonne idée car plus lourd et moins stable qu’un MacBook Air. L’iPad, a cependant ses qualités et je l’utilise aujourd’hui en complément de mon Mac comme pour de la prise de notes manuscrites et la consommation de contenus.
Le choix de l’iPad n’est donc pas aussi évident qu’Apple peut l’insinuer. L’iPad est un excellent produit mais le vendre comme un remplacement pur et dur du Mac est trompeur pour la majorité des utilisateurs.
Mais qu’il s’agisse d’un Mac ou un d’un iPad, il s’agit du genre de beau cadeau qui fait toujours plaisir. Le Black Friday a été cette année marqué par de nombreuses promotions sur les derniers modèles. Mais, alors que les autres enseignes sont retournées aux tarifs habituels, il est bon de savoir à une dizaine de jours de Noël qu’Amazon continue de proposer de nombreuses promotions (voire même les mêmes tarifs que pendant le Black Friday, avec livraison garantie avant Noël). En voici quelques exemples :