Il y a des bugs qu’on corrige en urgence. Et puis il y a GPU.zip, cette faille que TOUS les fabricants de GPU connaissent depuis mars 2023 et que personne n’a jamais voulu fixer.
Et 2 ans et demi plus tard, des chercheurs viennent de prouver qu’elle permettait de voler nos codes 2FA sous Android en moins de 30 secondes !!
Et devinez quoi ?
Y’a toujours pas de patch !
L’histoire commence donc en septembre 2023.
Des chercheurs de l’Université du Texas, Carnegie Mellon, et l’Université de Washington publient GPU.zip
, une attaque par canal auxiliaire qui exploite la compression graphique hardware des GPU. Le principe c’est qu’en mesurant le temps de rendu de certaines opérations graphiques, on peut déduire la couleur des pixels affichés à l’écran. Pixel par pixel. Un peu comme prendre une capture d’écran, mais sans permission, bien sûr !
Tous les fabricants de GPU sont donc prévenu dès mars 2023. AMD, Apple, Arm, Intel, Nvidia, Qualcomm. Mais aucun patch n’a pointé le bout de son nez. La position officielle des fabricants de GPU étant que “C’est au software de gérer ça”.
Les navigateurs web colmatent alors la brèche en limitant les iframes cross-origin, mais la faille hardware elle-même n’est jamais corrigée. Trop coûteux. Trop compliqué. Pas leur problème…
Maintenant on fait avance rapide en octobre 2025.
Une équipe de 7 chercheurs (UC Berkeley, Carnegie Mellon, Université de Washington) sort Pixnapping
, une attaque qui ressuscite GPU.zip sur Android. Le papier sera d’ailleurs présenté à la 32nd ACM Conference on Computer and Communications Security qui a lieue cette semaine à Taipei. Alan Linghao Wang, Ricardo Paccagnella et leurs collègues on réalisé une démo où on voit une application Android malveillante voler des codes 2FA, des messages privés, ou n’importe quelle donnée affichée à l’écran, sans demander la moindre permission système.
L’attaque fonctionne en trois étapes. D’abord, l’app malveillante invoque des APIs Android publiques (activities, intents, tasks) pour déclencher l’affichage de données sensibles dans l’app cible. Par exemple, forcer Google Authenticator à afficher un code 2FA. Ensuite, elle dessine des fenêtres transparentes par-dessus ces données et effectue des opérations graphiques sur des pixels individuels. Enfin, elle mesure le temps de rendu de chaque frame pour reconstruire les pixels un par un via le canal auxiliaire GPU.zip. C’est lent (entre 0,6 et 2,1 pixels par seconde) mais c’est suffisant.
Les chercheurs ont testé l’attaque sur plusieurs modèles Google Pixel et Samsung Galaxy S25
et sur 100 tentatives de vol de codes 2FA depuis Google Authenticator, le Pixel 6 se montre particulièrement vulnérable avec un taux de réussite des attaques de 73% en seulement 14,3 secondes en moyenne. Le Pixel 7 offre une meilleure résistance avec 53% de réussite en 25,8 secondes, tandis que le Pixel 8 fait encore mieux en limitant les attaques réussies à 29% en 24,9 secondes. Curieusement, le Pixel 9 régresse et remonte à 53% de vulnérabilité en 25,3 secondes. Par contre, le Galaxy S25 se distingue complètement en bloquant systématiquement toutes les tentatives d’attaque grâce au bruit présent dans les mesures qui empêche toute exploitation.
Les vieux appareils sont donc plus vulnérables que les nouveaux, ce qui est probablement lié aux premières générations de GPU Tensor de Google, moins optimisées, plus prévisibles.
Google attribue une CVE à cette attaque (CVE-2025-48561), classée “High Severity” et un patch partiel est publié dans le bulletin de sécurité Android de septembre. Mais les chercheurs ont rapidement trouvé un contournement, qui est actuellement sous embargo. Un second patch est donc prévu pour décembre. Entre-temps,
Google affirme qu’aucune exploitation “in-the-wild” n’a été détectée
pour l’instant.
Le modèle de sécurité Android repose sur l’idée qu’une app sans permissions ne peut rien faire de dangereux. Pixnapping utilise uniquement des APIs publiques légitimes donc y’a rien de suspect dans le manifest, qui déclencherait une alerte Play Protect… Et pourtant, elle peut voler des codes 2FA.
Les recommandations de sécurité sont donc les mêmes depuis 2023 à savoir scruter attentivement les apps installées, privilégier les clés de sécurité hardware pour la 2FA (YubiKey, Titan), surveiller les comportements anormaux.
Après, je pense pas que beaucoup d’utilisateurs d’Android vont investir dans une clé hardware à 50 balles parce que Nvidia a la flemme de patcher son GPU.
Bienvenue dans la réalité de la sécurité mobile les amis.
Cette année, avec Nano Banana, ChatGPT, Sora, Seedream et j’en passe, on est quand même passé de “Je cherche une image sur le net” à “Tiens, et si je demandais à Google (ou un autre) de créer l’image que je cherche…”. Comme ça, on ne perd plus de temps à en regarder plein pour trouver la meilleure, et surtout on ne se pose plus la question de est-ce que c’est une image sous copyright ? Ou une image mise en ligne sur un site Creative Commons dont la licence libre sera retirée dans quelques années par un cabinet d’avocat véreux spécialisé dans le copyright trolling…
et qui viendra ensuite vous réclamer du pognon
.
Et tout ce délire de génération d’images ne risque pas de s’arranger, notamment avec Nano Banana (c’est le petit nom de Gemini 2.5 Flash Image, le modèle de génération d’images de Google) que Google vient d’intégrer dans certains de ses services. En effet, très bientôt vous allez pouvoir modifier, remixer, transformer des images directement depuis la recherche Google (AI Mode), Lens, ou directement vos photos !
Vous prenez une photo avec Lens, ensuite, hop, vous ajoutez un petit prompt texte, et l’IA transformera l’image selon vos désirs. Vous pouvez aussi chercher un truc dans Google Search, puis modifier visuellement le résultat à la volée si ça vous amuse.
Vous allez par exemple chercher un canapé bleu marine sur Google Images, tomber sur la photo de vos rêves sauf que le canapé est rouge brique et hop, l’application le passera en bleu marine directement dans les résultats de recherche. Vous pouvez même mixer deux images pour créer quelque chose de nouveau…
C’est chouette techniquement mais philosophiquement, c’est un délire car la frontière entre le réel et le généré va devenir encore plus floue. On va très vite perdre la notion de ce qui existe vraiment car chaque image pourra être un remix à la demande et au final personne ne saura plus ce qui vient d’un vrai appareil photo ou d’un algo.
C’est une nouvelle réalité qui arrive, où le faux et le vrai se mélangent, faisant disparaitre nos repères.
Au niveau de Google Photos, c’est encore plus inquiétant car on va pouvoir fusionner des images perso, créer des collages, ajouter des éléments de certaines photos dans d’autres photos…etc. On va donc pouvoir se créer des souvenirs qui n’ont jamais existé. Votre gamin n’était pas là pour la photo de famille ? Hop, on le rajoute. Un coucher de soleil moyen-bof sur une photo de vacances ? Hop, on le rend épique.
Nos enfants vont donc grandir avec des albums photo mi-réels mi-générés par IA et au bout de quelques années, plus personne ne se souviendra de si c’était vrai ou pas.
Bref, comme je le disais, technologiquement, c’est impressionnant mais on se demande quand même où se trouve la limite entre retouche créative et falsification de notre mémoire ?
J’en sais quelque chose, la mémoire humaine est déjà très fragile. Elle se réécrit à chaque souvenir et même à chaque évocation d’un souvenir…. Alors si en plus on lui file des photos modifiées pour coller à une réalité qu’on fantasme, j’imagine qu’on va tous finir par croire à des événements qui n’ont jamais eu lieu, surtout si ce sont des modifications subtiles, crédibles.
Bref, ces nouveautés liées à Nano Banana sont déployées uniquement aux États-Unis et en Inde pour le moment, ce qui vous laisse un peu de temps pour réfléchir à tout ça et vous préparer à sauter ou pas dans ce délire de réécriture de vos propres souvenirs.
La commande sudo que tous les linuxiens connaissent a plus de 40 ans, tout autant d’années d’audits de sécurité, des millions de lignes de code scrutées par des milliers de développeurs au fil des ans et surtout des dizaines de CVE critiques corrigées.
Et pourtant on est jamais à l’abri d’une mauvaise surprise ! En effet, une fonctionnalité ajoutée récemment pour “améliorer” la sécurité a crée un trou béant. Baptisée CVE-2025-32463, cette une faille critique présente dans sudo est même déjà exploitée par des cybercriminels.
Alors qu’est ce qui se passe exactement ? Hé bien en 2023, les développeurs de sudo ajoutent une amélioration dans la version 1.9.14. L’option --chroot (qui permet d’isoler une commande dans une “prison” système) est améliorée pour mieux gérer le “command matching”. Ça part d’une bonne intention, comme toujours mais cela a débouché sur l’une des pires CVE de l’année.
Rich Mirch de Stratascale
découvre alors le problème en juin 2025. Ainsi, quand sudo fait un chroot dans un répertoire contrôlé par l’utilisateur, il demande ensuite “qui es-tu ?” via NSS (Name Service Switch, le système qui résout les infos utilisateurs). Sauf que NSS lit ses fichiers de config… dans le chroot. Votre chroot, celui que vous contrôlez. Gloups !
Il suffit alors de placer un faux /etc/nsswitch.conf et une bibliothèque partagée malveillante dans votre répertoire. Sudo fait son petit chroot dedans, charge votre lib pour vérifier qui vous êtes… et hop votre code s’exécute en root. Ainsi, n’importe quel utilisateur local, sans droits sudo préexistants, peut devenir root. C’est con hein ?
C’est tout con à exploiter ! Et le score de cette faille est critique puisqu’on est sur un CVSS de 9.3 / 10. Et comme les PoC (proof of concept) sont disponibles sur Github dans plein de versions différentes (genre
celle là
ou
celle là
), c’est la fête à l’exploitation sauvage !!
Le 29 septembre dernier,
la CISA a même ajouté la CVE-2025-32463 au catalogue KEV
(Known Exploited Vulnerabilities), ce qui confirme son exploitation dans la nature. Les agences fédérales américaines ont donc jusqu’au 20 octobre 2025 pour patcher.
Donc oui, c’est du sérieux.
Notez que le patch est disponible depuis le 30 juin 2025
. Sudo 1.9.17p1 corrige donc ce problème et la fonctionnalité --chroot est maintenant marquée comme “dépréciée”. Les développeurs ont compris que cette idée était bancale dès le départ.
Donc si vous êtes admin système et que vous n’avez pas encore mis à jour, c’est le moment, les amis !! Les versions vulnérables vont de sudo 1.9.14 à 1.9.17. Les versions antérieures (avant 1.9.14) ne sont pas touchées, car la fonctionnalité n’existait pas. Et les plus récentes (1.9.17p1+) sont patchées. Ouf !
Comme quoi, même le code le plus vénéré par les barbus peut se foirer sur une nouveauté. En tout cas, bien joué à Rich Mirch pour avoir trouvé ça ! Et sincèrement désolé pour les devs qui ont validé ce commit foireux en 2023, qui ont dû s’en vouloir un peu quand même ^^.
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be quiet! annonce le Pure Rock Slim 3, la dernière évolution de sa célèbre série Pure Rock. S’appuyant sur le succès du Pure Rock Slim 2, le Pure Rock Slim 3 combine une conception de tour asymétrique très compacte avec une grande efficacité, ce qui en fait le choix idéal pour les plates-formes de jeu compactes et les systèmes multimédias silencieux.
« Pure Rock Slim 3 est conçu pour rendre le refroidissement silencieux et efficace accessible à tous », a déclaré Aaron Licht, PDG de be quiet !. « Grâce à son système de montage amélioré et solide comme le roc et à son fonctionnement silencieux, nous offrons aux constructeurs de PC de tous niveaux d’expérience un refroidisseur facile à installer et offrant des performances élevées pour les systèmes compacts. »
Pure Rock Slim 3 : refroidissement silencieux et compact
Mesurant 73 x 100 x 127 mm , le Pure Rock Slim 3 est doté d’un profil detour compact unique qui permet un accès complet aux barrettes de RAM dans les boîtiers où l’espace est limité. Le système de montage intuitif comprend des cadres AMD et Intel dédiés et nécessite un minimum de vis, ce qui garantit une installation rapide et sécurisée. À la base, trois caloducs haute performance de 6 mm nickelés avec technologie de contact direct des caloducs transportent efficacement la chaleur vers la pile d’ailettes, offrant une capacité de refroidissement TDP élevée de 130 W pour les systèmes de jeu et multimédia d’entrée de gamme.
Le ventilateur PWM de 100 mm offre un fonctionnement silencieux avec un niveau sonore maximal de seulement 24,8 dBA. Le contrôle PWM permet aux utilisateurs d’ajuster avec précision l’équilibre entre le flux d’air et l’acoustique, garantissant ainsi des performances fluides du système sous des charges variables. Le dessus bicolore en noir mat et gris bronze offre une apparence discrète mais élégante qui complète n’importe quelle construction.
Le Pure Rock Slim 3 sera disponible chez les détaillants agréés à partir du 28 octobre, au prix de détail suggéré de 26,90 € et est livré avec une garantie fabricant de trois ans.
Avec la série HXi SHIFT, CORSAIR transpose à son segment haut de gamme une idée née deux ans plus tôt avec les blocs RMx SHIFT : déplacer les connecteurs modulaires sur le flanc de l’alimentation pour simplifier le câblage et la maintenance dans les boîtiers modernes. Ce concept, introduit en 2023, avait marqué une évolution ergonomique dans la conception des blocs ATX, mais la gamme HXi SHIFT pousse plus loin cette logique en y intégrant des composants et fonctionnalités issus du catalogue premium de la marque.
Le modèle que nous testons aujourd’hui, le HX1200i SHIFT, reprend l’architecture numérique de la série HXi tout en inaugurant deux nouveautés majeures : une interface latérale complète et surtout un hub iCUE LINK intégré, une première pour une alimentation CORSAIR. Ce hub, directement relié à la plateforme interne, permet de chaîner jusqu’à vingt-quatre périphériques iCUE sans boîtier additionnel, simplifiant radicalement la construction des systèmes iCUE LINK.
Certifiée Cybenetics Platinum, la HXi SHIFT vise à combiner rendement énergétique élevé, silence de fonctionnement et surveillance logicielle via iCUE, tout en introduisant le connecteur 12V-2×6 natif conforme aux dernières spécifications ATX 3.1 &PCI Express 5.0. Le modèle 1200 W se positionne ainsi comme une solution de puissance intermédiaire entre le 1000 W et le 1500 W, capable d’alimenter des configurations haut de gamme mono- ou bi-GPU, tout en conservant un format ATX standard et un fonctionnement semi-passif.
Au-delà du simple changement d’orientation des connecteurs, la série SHIFT illustre la volonté de CORSAIR de repenser l’intégration de l’alimentation dans le boîtier : une approche plus modulaire, plus connectée et plus cohérente avec son écosystème de refroidissement et d’éclairage numérique.
Proposée autour de 300 euros, la HX1200i SHIFT s’inscrit dans le segment haut de gamme de la marque. Reste à vérifier si cette évolution ergonomique et logicielle se traduit aussi par des performances électriques et acoustiques à la hauteur de ses ambitions.
Emballage & Contenu
Corsair soigne toujours ses blocs haut de gamme, et le HX1200i Shift ne fait pas exception. L’alimentation arrive dans une boîte rigide aux couleurs emblématiques noir et jaune, immédiatement reconnaissable. La face avant met en avant la puissance du modèle (1200 W), la certification 80 PLUS Platinum, la compatibilité ATX 3.1 / PCIe 5.1, ainsi que le système iCUE Link intégré.
L’arrière du packaging détaille les spécifications techniques avec des graphiques clairs sur le rendement énergétique et le niveau sonore du ventilateur selon la charge. On y retrouve aussi un schéma des connectiques, illustrant la modularité complète et la nouvelle interface Shift positionnée sur le côté du bloc, signature de cette génération.
À l’intérieur, la présentation reste exemplaire. L’alimentation est protégée par une mousse dense et un film antistatique, tandis que les câbles modulaires sont rangés dans une pochette siglée Corsair. On y trouve également le câble secteur, les vis de fixation, quelques serre-câbles, et la notice de démarrage rapide.
Le contenu exact du bundle comprend :
Bloc d’alimentation Corsair HX1200i Shift
Câble secteur 230 V
Jeu complet de câbles modulaires
Serre-câbles et visserie
Documentation et carte de garantie
Une présentation sobre, mais hautement qualitative, à la hauteur du positionnement premium de la série HX.
Design et aperçu extérieur de la HX1200i Shift
Le Corsair HX1200i Shift conserve une allure sobre, mais affirmée, avec un châssis en acier noir mat de 200 mm de profondeur, 150 mm de largeur et 86 mm de hauteur. Sa finition texturée inspire confiance et témoigne d’un assemblage rigoureux.
Face supérieure : ventilation et identité visuelle
La partie supérieure est occupée par une grille ajourée ornée du motif “Y” propre à Corsair, sous laquelle se trouve un ventilateur de 140 mm. Ce motif, déjà emblématique de la marque, n’est pas qu’un simple détail esthétique : il favorise une bonne répartition du flux d’air tout en renforçant la rigidité du panneau. Le logo Corsair blanc, centré, signe une présentation épurée.
Face inférieure : motif en relief
À l’opposé, la face pleine reprend le même motif en “Y”, mais cette fois en relief et non ajouré. Ce traitement visuel apporte une continuité graphique à l’ensemble sans compromettre la rigidité du bloc.
Faces latérales : sobriété et connectique
Les côtés du bloc se distinguent par deux approches bien distinctes.
Le flanc gauche arbore une étiquette noire mate sobre, indiquant le modèle HX1200i Shift accompagné du logo Corsair.
Le flanc droit accueille la connectique modulaire latérale, cœur du concept Shift. Ce positionnement inédit facilite le câblage et améliore la lisibilité dans les boîtiers modernes à double compartiment. Les ports sont parfaitement alignés, avec un marquage clair et logique.
Face arrière : alimentation secteur et extraction d’air
La partie arrière du bloc affiche la grille d’extraction triangulaire en motif “Y” ajouré, le connecteur secteur C14 et le commutateur On/Off. L’ouverture généreuse du maillage optimise le flux d’air et participe au maintien d’une température stable, même à forte charge.
Face avant : interface iCUE Link et étiquette technique
Enfin, la face avant regroupe la plaque d’identification électrique et les connecteurs iCUE Link, disposés sur le côté du panneau. Cette configuration permet à la fois la connexion au réseau iCUE Link et la communication USB interne, tout en conservant une façade dégagée.
CORSAIR HX1200i SHIFT : Câblage et modularité
La Corsair HX1200i Shift mise sur une conception entièrement modulaire, où aucun câble n’est fixé en dur. Cette approche, devenue incontournable sur le haut de gamme, permet de n’installer que les faisceaux nécessaires, réduisant l’encombrement tout en améliorant la circulation de l’air à l’intérieur du boîtier. Un atout aussi esthétique que pratique, surtout dans les configurations à vitrine latérale.
Corsair fournit un ensemble complet de 15 câbles Type 5 Gen 1, tous gainés dans un PVC embossé noir ultra-flexible, à la fois robuste et agréable à manipuler. Ce choix de matériau facilite grandement la gestion du câblage, notamment dans les boîtiers compacts ou à double compartiment. Le constructeur accompagne d’ailleurs son kit de peignes à profil bas, permettant d’aligner les faisceaux avec précision et de maintenir une présentation nette.
Conforme à la norme ATX 3.1, la HX1200i Shift est livrée avec un connecteur 12V-2×6 natif (600 W). Ce câble unique alimente directement les cartes graphiques les plus récentes sans recourir à un adaptateur 8 broches vers 12VHPWR, réduisant ainsi les risques de surchauffe et de perte de contact. Corsair l’intègre ici sous la forme d’un câble à angle droit, pensé pour optimiser le routage dans les boîtiers modernes.
Connecteurs Type 5 MicroFit : compacité et ergonomie
Le design Shift ne se limite pas à déplacer les ports modulaires sur la tranche du bloc : Corsair a également repensé la connectique elle-même. La série adopte des connecteurs Type 5 MicroFit, spécifiquement développés pour s’adapter à la disposition latérale. Ces prises miniaturisées facilitent les branchements, même dans des environnements étroits, tout en préservant une fixation solide et un flux d’air dégagé.
Seul le 12V-2×6 conserve un format de taille standard. Ce choix s’explique par les exigences de densité de broches et de dissipation thermique propres à ce connecteur, destiné à véhiculer jusqu’à 600 W en continu.
Particularité notable : le câble double PCIe 6+2 broches tire son alimentation directement depuis le port 12V-2×6. Cette approche inhabituelle permet à Corsair de maximiser la capacité du rail 12 V tout en rationalisant la distribution vers deux GPU classiques gourmands.
Un rayon de pliage à surveiller
Lors de la manipulation, un détail a retenu notre attention : le rayon de courbure du 12V-2×6 à 90° paraît sensiblement inférieur aux 40 mm recommandés dans un article dédié de Corsair sur ce point sensible. Certes, les câbles PVC gaufrés utilisés sont d’une souplesse exceptionnelle, et tout indique que la marque a conçu cette connectique avec soin.
Cela ne remet pas en cause la qualité de conception du HX1200i Shift, mais soulève une interrogation légitime sur la tolérance mécanique de ce connecteur lorsqu’il est plié à proximité immédiate du port. Compte tenu de la densité du faisceau et des contraintes d’espace dans certains boîtiers, ce point méritera sans doute un retour ou une précision de la part de Corsair concernant les tests de validation de ce design à 90°.
Les câbles iCUE Link : intégration maison assumée
Fait peu courant pour une alimentation, la HX1200i Shift est livrée avec deux câbles iCUE Link, l’un à connecteur droit (600 mm) et l’autre coudé à 90° (200 mm). Ces liaisons ne servent pas à alimenter des composants, mais à intégrer le bloc dans l’écosystème de contrôle numérique iCUE Link. L’idée est d’économiser l’espace occupé par un hub Link classique, puisque celui-ci est désormais intégré dans l’alimentation elle-même.
Un câble USB-C vers USB 2.0 interne complète l’ensemble : il relie l’alimentation à la carte mère pour permettre sa détection et son pilotage dans le logiciel iCUE. Cette intégration assure un suivi en temps réel des tensions, charges et températures, tout en évitant le recours à un contrôleur externe.
Détail du faisceau fourni
Type de câble
Quantité
Connecteurs
Calibre
Condensateurs intégrés
ATX 24 broches (610 mm)
1
1
16–20 AWG
Non
EPS 4+4 broches CPU (650 mm)
2
2
18 AWG
Non
PCIe 6+2 broches (650 mm)
2
2
16–18 AWG
Non
Double PCIe 6+2 broches (650 mm, depuis 12V-2×6)
1
2
16 AWG
Non
PCIe 12+2 broches (12V-2×6, 650 mm – 600 W)
1
1
16–24 AWG
Non
SATA (455 + 110 + 110 + 110 mm)
2
8
18 AWG
Non
Molex 4 broches (455 + 100 + 100 + 100 mm)
2
8
18 AWG
Non
Câble secteur C13 (1400 mm)
1
1
16 AWG
–
Câble iCUE Link 90° (200 mm)
1
1
–
–
Câble iCUE Link droit (600 mm)
1
1
–
–
Câble USB 2.0 interne (530 mm)
1
1
–
–
Corsair démontre ici son savoir-faire : souplesse, qualité de finition et logique d’assemblage sont au rendez-vous. Les modèles HX1000i et HX1200i partagent ce même schéma, tandis que le HX1500i se distingue par un second connecteur 12V-2×6, pensé pour les stations multi-GPU ou orientées IA.
Conception interne et architecture
Comme la plupart des blocs haut de gamme Corsair récents, la HX1200i Shift est produite par Channel Well Technology (CWT), partenaire OEM historique de la marque. Elle partage son design électronique principal avec la HX1500i Shift, à quelques différences près : la version 1200 W ne dispose que d’un seul connecteur 12V-2×6 H++, contre deux sur le modèle 1500 W.
Étages d’alimentation et topologie
Le bloc adopte une architecture full bridge LLC avec conversion DC-DC secondaire pour les rails +5 V et +3,3 V. Cette combinaison garantit un rendement élevé et une régulation stable, conforme aux exigences ATX 3.1.
L’étage d’entrée s’ouvre sur un double filtre EMI/EMC (1–2), suivi d’un thermistor (3) pour limiter le courant d’appel et d’un relais de dérivation (4) activé au démarrage. La rectification AC/DC est assurée par un pont de diodes (5), associé à un étage PFC actif composé de MOSFETs et d’une diode (6) et d’un inducteur PFC (7). Le facteur de puissance atteint 0,98 à pleine charge.
Les condensateurs principaux (8) sont des modèles électrolytiques japonais 105°C, tandis que le transformateur principal LLC (9), épaulé par son inductance résonante (17) et ses condensateurs résonants (16), assure une conversion douce et efficace.
Sur la partie secondaire, des MOSFETs synchrones (10) gèrent la rectification du +12 V, avec un thermistor de surveillance pour la gestion thermique. Les tensions +5 V et +3,3 V sont dérivées via des convertisseurs buck DC-DC (13), sous le contrôle d’un microcontrôleur (12) dédié à la télémétrie, à la communication iCUE et aux protections.
Système de refroidissement
Le refroidissement est confié à un ventilateur de 140 mm NR140HP, basé sur un roulement fluide dynamique (FDB). Ce modèle combine silence et durabilité, tout en profitant d’un fonctionnement semi-passif (Zéro RPM) : le ventilateur reste à l’arrêt complet jusqu’à environ 40 % de charge, garantissant un silence absolu en usage bureautique.
La plage de fonctionnement en charge continue est annoncée de 0 à 50°C, un indicateur solide de robustesse thermique.
Système de protection complet
La HX1200i Shift embarque un ensemble complet de protections électroniques, pilotées par le contrôleur principal :
OCP – Over Current Protection sur le rail +12 V
OVP / UVP – Protection surtension / sous-tension
OPP – Protection contre la surcharge (déclenchement à ~125 % de la puissance nominale)
OTP – Protection thermique
SCP – Court-circuit
SIP – Protection contre les surtensions et pointes transitoires
Inrush Current Protection – Limitation du courant d’appel
Fan Failure Protection – Arrêt sécurisé en cas de défaillance du ventilateur
No Load Operation – Support d’un fonctionnement sans charge
Le bloc prend également en charge les états d’économie d’énergie Intel C6/C7, assurant une compatibilité complète avec les plateformes modernes et une consommation minimale à vide.
Tests Cybenetics : efficacité et acoustique maîtrisées
Pour évaluer les performances de la Corsair HX1200i Shift, nous nous appuyons sur les données techniques officielles et sur les mesures indépendantes de Cybenetics, laboratoire de référence dans l’analyse du rendement, du bruit et de la qualité électrique des blocs d’alimentation.
Corsair a d’ailleurs délaissé la certification 80 PLUS au profit du système Cybenetics, jugé plus rigoureux et représentatif des conditions d’usage réelles. Cette approche permet d’obtenir des résultats plus précis, notamment sur la consommation à faible charge et le comportement acoustique.
Sous 230 V, la HX1200i Shift atteint une efficacité moyenne de 91,5 %, lui valant la certification Cybenetics Platinum. Les résultats relevés à différents niveaux de charge montrent une courbe de rendement très régulière :
La consommation à vide (“vampire power”) se limite à 0,099 W sous 230 V, soit dix fois moins que le seuil de la norme ErP Lot 6. En pratique, une fois le PC éteint, l’alimentation devient presque imperceptible sur la facture énergétique.
Acoustique : silence de fonctionnement (A+)
Cybenetics attribue à la HX1200i Shift la note A+ en acoustique, avec un niveau moyen mesuré à 19,9 dB(A).
Le ventilateur NR140HP de 140 mm, à roulement fluide dynamique, reste totalement à l’arrêt jusqu’à 40 % de charge grâce au mode Zero RPM. Au-delà, la montée en vitesse est progressive, sans bruit mécanique ni souffle marqué : même à pleine puissance, le niveau sonore ne dépasse pas 35 dB(A), un exploit pour un bloc de 1200 W.
Stabilité et régulation
Les mesures de régulation de charge (10 à 100 %) confirment une variation inférieure à 1 % sur le rail +12 V, preuve d’un étage DC-DC parfaitement calibré.
Le temps de maintien (Hold-up time) atteint 20,2 ms, conforme aux recommandations ATX 3.1 (≥16 ms), garantissant la stabilité du PC en cas de microcoupure.
La Corsair HX1200i Shift a officiellement obtenu la certification ATX 3.1 “PASS”, confirmant sa capacité à supporter sans défaillance des pics de charge jusqu’à 200 % sur le rail +12 V.
Ces résultats confirment une régulation ultra-rapide, capable de gérer les pics de charge violents des RTX 40/50 sans baisse de tension ni instabilité.
Ondulation (Ripple) : propreté des tensions
La propreté du signal électrique est excellente. Les valeurs mesurées sous 230 V restent très basses :
+12 V : 26,9 mV à pleine charge (limite ATX : 120 mV)
Ces résultats placent la HX1200i Shift dans le haut du panier des alimentations Platinum : les tensions sont propres, régulières et sans oscillation notable, garantissant une compatibilité maximale avec les cartes mères et GPU sensibles.
Bilan de la certification Cybenetics
Grâce à ses niveaux sonores inférieurs à 20 dB(A) et son rendement global supérieur à 91 % sous 230 V, la Corsair HX1200i Shift obtient la double certification Cybenetics : A+ (acoustique) et Platinum (efficacité).
Corsair HX1200i Shift : Certification Cybenetics
Ces résultats traduisent un équilibre rare entre silence, rendement et stabilité, confirmant le soin apporté à la conception du bloc et la rigueur du design signé CWT pour Corsair.
iCUE Link et fonctionnalités logicielles
En plus des fonctions iCUE déjà présentes sur la gamme HXi classique, la HX1200i Shift franchit un cap. C’est la première alimentation Corsair intégrant directement un hub iCUE Link à l’intérieur du bloc. Contrairement aux systèmes antérieurs qui nécessitaient un hub externe dédié alimenté par un connecteur PCIe 6 broches, la Shift embarque ce module en interne, supprimant ainsi un élément du câblage et libérant de l’espace dans le boîtier.
Deux câbles iCUE Link sont fournis : un droit (600 mm) et un coudé à 90° (200 mm), pour raccorder des ventilateurs ou périphériques compatibles sur les deux canaux du hub intégré, capables de gérer jusqu’à 24 appareils au total. Un câble USB-C vers USB 2.0 interne assure la communication avec la carte mère et l’intégration logicielle dans iCUE.
Une fois la connexion établie, l’alimentation apparaît dans l’interface iCUE aux côtés des autres composants du système. L’utilisateur accède alors à un tableau de bord complet, identique à celui de la HX1500i testée précédemment :
Monitoring en temps réel des tensions, intensités et puissances sur chaque rail.
Réglage du ventilateur avec profils prédéfinis ou création de courbes personnalisées.
Bascule à la volée entre OCP multirail et monorail selon les besoins en sécurité ou performance.
Création d’alertes personnalisées (température, charge, tension) pour automatiser les réactions système.
En pratique, cela permet de suivre et d’ajuster le comportement de l’alimentation avec la même précision que les autres éléments du système, sans matériel additionnel.
Corsair HX1200i Shift : Intégration et expérience de montage
Nous avons installé la Corsair HX1200i Shift dans un boîtier Corsair Frame 4000D, un châssis ATX compact où la longueur de 200 mm du bloc représente un défi classique pour la gestion des câbles.
Sur une alimentation conventionnelle, accéder aux connecteurs modulaires une fois le bloc en place relève souvent de la gymnastique. Avec la Shift, ce problème disparaît complètement : les connecteurs latéraux sont accessibles sans contorsion ni démontage, même après l’installation complète du bloc.
Notre configuration reposait sur une carte mère ASUS ROG X870E Hero BTF, dont la connectique inversée concentre tous les câbles à l’arrière du châssis.
Là encore, la disposition latérale de la Shift simplifie considérablement le câblage : les passages d’air et d’accès restent dégagés, et le cable management se fait naturellement, sans forcer ni plier excessivement les faisceaux.
Côté graphique, nous avons utilisé une ASUS RTX 5070 Ti Strix, au connecteur d’alimentation noyé entre les ailettes du dissipateur. Le câble 12V-2×6 coudé à 90° fourni s’est parfaitement adapté à ce type de connecteur encastré, sans contrainte mécanique.
En revanche, un modèle Founders Edition avec connecteur vertical à 45° poserait problème : le câble Corsair à angle droit ne passerait pas sans retirer la pièce plastique de renfort…une manipulation déconseillée.
Enfin, pour la partie iCUE Link, nous avons raccordé un pack de trois ventilateurs RX120 RGB Link sur la façade avant.
Un seul câble discrètement routé a suffi pour les relier au hub intégré de la Shift, immédiatement reconnus dans le logiciel iCUE.
Résultat : aucun hub externe ni alimentation additionnelle à installer, un gain de place et une gestion de câbles visiblement allégée.
Le tout forme un montage propre, fluide et parfaitement fonctionnel, où la conception latérale de la Shift se montre aussi pratique qu’ergonomique, notamment dans un boîtier compact comme le 4000D.
Conclusion
[Test] CORSAIR HX1200i SHIFT : efficacité Platinum, silence et intégration iCUE LINK
Conclusion
Avec la Corsair HX1200i Shift, le constructeur réussit un pari ambitieux. Adapter le concept Shift au segment haut de gamme tout en maintenant les standards de fiabilité et de performance de la série HXi n’avait rien d’évident. Compatible ATX 3.1 et PCIe 5.1, cette alimentation s’appuie sur la base technique éprouvée de Channel Well Technology et introduit deux innovations majeures : une interface latérale complète et surtout un hub iCUE Link intégré, une première sur le marché.
Les résultats confirment ce positionnement. La stabilité des tensions est exemplaire, l’ondulation reste contenue et l’efficacité énergétique dépasse 91 %, validant la certification Cybenetics Platinum. Les tests de réponse transitoire confirment la conformité ATX 3.1, capable d’encaisser sans défaillance des pics de charge jusqu’à 200 %. Côté acoustique, le niveau sonore moyen à 19,9 dB(A) lui vaut la mention A+, et son fonctionnement semi-passif assure un silence quasi total jusqu’à 40 % de charge.
Sur le plan pratique, l’expérience d’intégration est l’un des points forts du modèle. Les connecteurs latéraux simplifient le câblage dans les boîtiers compacts, et l’écosystème iCUE Link s’intègre parfaitement sans nécessiter de hub externe. Le résultat est un montage plus propre, mieux ventilé et plus intuitif, un vrai progrès ergonomique dans le domaine.
Quelques détails méritent encore vigilance. Le câble 12V-2x6 coudé à 90° offre un rayon de pliage très serré, inférieur aux 40 mm recommandés par Corsair. Aucun problème n’a été constaté lors du test, mais ce point pourrait soulever des questions de compatibilité mécanique ou de durabilité sur le long terme, notamment avec certains GPU Founders Edition dont le connecteur est orienté à 45°.
Proposée autour de 299 euros, la HX1200i Shift affiche un rapport qualité-prix convaincant au regard de sa puissance, de ses prestations et de ses fonctions inédites. Parvenir à combiner une telle puissance, des connecteurs MicroFit miniaturisés et un positionnement latéral sans compromis relève d’un vrai tour de force d’ingénierie.
En définitive, la Corsair HX1200i Shift n’est pas seulement une évolution de la série HXi, mais une démonstration de savoir-faire sur deux fronts à la fois : la mécanique et l’intégration logicielle. Une alimentation performante, moderne et bien pensée, qui mérite sans hésitation notre award “Choix de la rédaction”.
Qualité / Finition
9
Performances
8.5
Nuisances Sonores
9.5
Prix
7.5
Note des lecteurs0 Note
0
Points forts
Connecteurs latéraux pratiques et bien pensés
Hub iCUE Link intégré, unique sur le marché
Excellente stabilité électrique et silence exemplaire
Câbles MicroFit souples et modulaires, montage simplifié
Points faibles
Rayon de pliage du câble 12V-2x6 un peu court
Connecteur 90° peu adapté aux GPU Founders Edition
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– Article invité, rédigé par Vincent Lautier, contient des liens affiliés Amazon –
Salut à tous chers amis geeks distraits ! Aujourd’hui, on va parler d’un objet qui a résolu un de mes plus gros problèmes du quotidien : la perte de mes lunettes. Je n’en porte que depuis quelques mois, et vu le prix que j’y ai mis, et la qualité de déplacements que je fais chaque semaines, les perdre était une angoisse constante. Mais genre vraiment.
Les semaines ont passé, et ce problème s’est amplifié. J’ai maintenant trois paires de lunettes essentielles : mes solaires (parce que le soleil, c’est mal), mes progressives (parce que l’âge, c’est mal aussi) et mes lunettes mi-distance le travail (parce que les écrans H24… bref, vous avez compris).
Trois paires, c’est trois fois plus de chances d’en égarer une. La panique, la perte de temps, le mini-infarctus quand on pense les avoir définitivement perdues sur une aire d’autoroute ou au MacDo à l’autre bout de la France. C’était mon lot quotidien. Jusqu’à ce que je tombe sur l’étui à lunettes connecté FindAll de Satechi. J’en ai acheté trois d’un coup, oui oui. Un pour chaque paire. Et après plusieurs mois d’utilisation intensive, le verdict est sans appel : je ne peux plus m’en passer.
C’est quoi ce truc ?
L’étui Satechi FindAll
ressemble à un étui à lunettes classique, mais en plus élégant. Il est pliable, ce qui le rend ultra-plat quand il est vide, et se déplie pour former un prisme rigide qui protège parfaitement vos précieuses binocles. L’extérieur est en cuir vegan, l’intérieur en micro-suède pour ne pas rayer les verres, et la fermeture est magnétique. C’est propre, c’est sobre, ça respire la qualité.
Mais la magie n’est pas là. La magie, c’est que cet étui intègre une puce compatible avec le réseau « Localiser » (Find My) d’Apple. Exactement comme un AirTag, mais directement intégré à l’objet. Fini le bricolage avec un AirTag qui se balade dans l’étui et risque de rayer vos verres. Ici, la technologie est invisible. Et en plus, le truc se recharge en MagSafe, sur n’importe quel chargeur sans fil.
L’installation : 30 secondes chrono
Le jumelage est d’une simplicité enfantine, typique de l’écosystème Apple. Il suffit d’appuyer sur le petit bouton (très discret) de l’étui, d’ouvrir l’application « Localiser » sur son iPhone et de sélectionner « Ajouter un autre objet ». L’appareil est détecté quasi instantanément. Il ne reste plus qu’à lui donner un nom et un emoji pour finaliser la configuration. En moins d’une minute, votre étui est désormais traçable partout dans le monde.
Screenshot
À l’usage, c’est une révolution
Concrètement,
cet étui
change la donne au quotidien. La fonction que j’utilise le plus est sans conteste l’alerte d’oubli, qui met fin au fameux « Oups, j’ai oublié ». Si je pars d’un restaurant ou du bureau en laissant mon étui derrière moi, je reçois une notification sur mon iPhone avant même d’avoir atteint la porte. Il est aussi possible de faire sonner l’étui assez fort (90 dB) pour le repérer facilement. Enfin, si vous les oubliez vraiment quelque part en ville, le vaste réseau « Localiser » prend le relais, en signalant de manière anonyme et sécurisée la dernière position connue de l’étui sur une carte dès qu’un autre appareil Apple passe à proximité. J’utilise ces étuis depuis plusieurs mois, ça m’a été vraiment utile deux fois, à chaque fois j’avais oublié mes lunettes chez de la famille. Rien de grave donc, mais j’ai été rassuré tout de suite.
Autonomie et recharge ne sont pas un problème.
On pourrait craindre de devoir recharger un énième gadget toutes les semaines. Que nenni ! Satechi annonce une autonomie allant jusqu’à 8 mois. Après plusieurs mois d’utilisation, je n’ai toujours pas eu à les recharger. Enfin, c’est pas tout à fait exact. En réalité je n’en sais rien, car comme je peux les charger sur mes chargeurs MagSafe (aimantés ou non), je les pose de temps en temps, aléatoirement sur mon chargeur d’iPhone, et sans vraiment m’en préoccuper, je les recharge régulièrement, ça n’est même pas un sujet.
Le seul “reproche” qu’on pourrait lui faire est l’absence de la puce UWB (Ultra-Wideband) présente dans les AirTags d’Apple. Vous n’aurez donc pas la fonction « Localisation précise » avec la petite flèche qui vous guide au centimètre près. Mais honnêtement, pour un objet de cette taille, la sonnerie est bien plus efficace et l’absence de l’UWB ne m’a jamais manqué. Après bien sur, il faut que vos lunettes soient dans leurs étuis, mais c’est une habitude que j’ai pris tout de suite, dès qu’elles ne sont plus sur mon nez, je les pose dans leurs étuis, avec leur petite chiffonette s(au passage je vous recommande ces chiffonnettes là, elles sont incroyables).
Si vous portez des lunettes (de vue, de soleil, etc.) que vous êtes un peu distrait, foncez. C’est le genre de produit intelligent, bien pensé et qui répond à un vrai problème, et en plus c’est aussi un chouette cadeau à faire !