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L’histoire du jour est signée Luke M, un hacker qui a découvert comment rooter une caméra avec… du son !
L’appareil en question est une caméra chinoise de la marque Yi qui utilise une fonctionnalité appelée “Sonic Pairing” pour faciliter la configuration WiFi. Comme ça, au lieu de galérer à taper votre mot de passe WiFi sur une interface minuscule avec vos gros doigts boudinés, vous jouez simplement un petit son depuis votre téléphone et c’est ce son qui contient votre clé WiFi encodés en modulation de fréquence. La caméra écoute, décode, et se connecte.
Magique, non ?
Sauf que cette fonctionnalité marquée en “beta” dans l’app Yi IoT contient deux bugs magnifiques : une stack overflow local et un global overflow. En gros, en fabriquant un fichier audio malveillant avec les bons patterns, Luke a pu injecter du code arbitraire dans la caméra, ce qui lui permet d’obtenir un shell root qui se lance via la commande telnetd avec les identifiants par défaut. Tout ça, sans accès physique… juste la lecture d’un wav ou d’un MP3.
Pour arriver à ses fins, Luke a utilisé Frida , un framework de hooking que j’adore, capable d’intercepter les fonctions natives de l’app. Cela lui a permis de remplacer les données légitimes attendues par l’app par son propre payload.
Le premier bug (stack overflow) n’étant pas suffisant seul, Luke a dû utiliser un autre bug (
un out-of-bounds read via DOOM
) pour leaker un pointeur et contourner l’
ASLR
. Mais le second bug (global overflow) est bien plus intéressant puisqu’il lui permet directement de faire une injection de commande via system() lors du pairing, sans avoir besoin d’autre chose.
Voici la waveform utilisée par le second exploit
Et comme la chaîne que vous pouvez envoyer via le son peut faire jusqu’à 128 bytes c’est largement suffisant pour un telnetd ou n’importe quelle commande shell. Notez que pour que l’exploit marche, le bind_key doit commencer par ‘CN’, ce qui force un path exploitable et, en bonus fait causer la caméra en chinois ^^.
Après faut savoir que ce hack amusant ne fonctionne que si la caméra n’est pas encore connectée au cloud. Donc c’est pas très utile pour attaquer des caméras déjà déployées mais ça illustre bien le problème de tout cet IoT pas cher avec des tas de features “pratiques” comme ce “Sonic Pairing” qui finissent par être catastrophique dans la pratique.
Voilà… si vous voulez les détails techniques complets avec les waveforms et le code d’exploit, foncez lire ça sur Paged Out! #7 .



Watercooling sur une console portable, vraiment ? OneXPlayer mise gros avec la OneXFly Apex et son module de refroidissement liquide externe, une première sur ce segment selon la marque.
OneXPlayer s’aligne sur le très haut de gamme en adoptant les processeurs AMD Strix Halo, une plateforme jusqu’ici réservée à des mini PC à plus de 1 500 dollars. La OneXFly Apex devra croiser le fer avec GPD et AYANEO, même si leurs modèles équivalents n’ont pas encore été lancés à grande échelle.

Particularité majeure, la console peut se connecter à un module de refroidissement liquide inspiré des PC portables gaming. Avec ce système, le TDP grimperait jusqu’à 120 W ; en simple aircooling, OneXPlayer annonce une tenue à 80 W, déjà bien au-dessus de la plupart des concurrentes.

Côté performances, le constructeur affirme que son mode 80 W surpasse un Ryzen Z2 Extreme à 35 W de 125 à 138 % à 1080p en réglages Ultra. Les scores 3DMark Time Spy ont été évoqués, mais sans détails chiffrés complets. Prudence donc sur l’extrapolation.

La machine pousse la mémoire jusqu’à 128 Go de LPDDR5X, une option également envisagée chez GPD Win 5. OneXPlayer avance que cette capacité permet de faire tourner des « AAA et des modèles IA 70B paramètres ». Rien d’étonnant à ce que l’IA soit mise en avant, même si, il faut le dire, un handheld n’est pas l’environnement idéal pour l’inférence lourde. Jusqu’à 96 Go de VRAM adressable sont mentionnés.

L’approche énergétique suit la tendance du moment : batterie externe. Comme AYANEO, OneXPlayer opte pour un pack détachable de 85 Wh, légèrement au-dessus des 80 Wh du GPD Win 5. Avantage, la console s’allège en main ; inconvénient, l’encombrement hors sac. L’écran s’étend à 8 pouces, 120 Hz, avec prise en charge du VRR et une orientation paysage native.

Le stockage est soigné : un slot M.2 2280 PCIe 4.0, un Mini-SSD PCIe 4.0, plus un lecteur microSD jusqu’à 2 To, pour une capacité cumulée potentielle annoncée de 8 To. De quoi concilier jeux, multimédia et gros modèles locaux, si besoin.


La marque met en avant une fonction de gel des jeux afin de libérer des ressources ponctuellement, ainsi qu’un utilitaire HandyKit servant de hub pour des raccourcis Windows basiques comme le verrouillage d’écran. La présentation recycle l’argumentaire habituel : station de travail portable, PC Windows complet, console de jeu. Reste à voir si l’écosystème suivra.



Selon OneXPlayer, la gamme débute à 1 200 dollars pour la version MAX 385 avec 32 Go de RAM (environ 1 110 à 1 150 euros hors taxes selon le taux). Les modèles supérieurs grimperaient jusqu’à 2 220 dollars. Il s’agirait de tarifs pour le marché chinois ; en Europe, il faudra probablement compter la TVA et les frais d’import. La marque souligne qu’à ce tarif d’entrée, la machine proposerait deux fois plus d’unités de calcul GPU (32 CU RDNA 3.5) qu’une console plus abordable mais moins rapide. « Ce n’est pas le prix global officiel », prévient-elle.
Face à GPD Win 5 et AYANEO Next 2, la OneXFly Apex joue la carte de la puissance brute et de la modularité. Il semblerait que le match se jouera autant sur la dissipation et l’autonomie que sur la qualité logicielle.
Source : VideoCardz



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