Necroprinting - Des trompes de moustiques recyclées en buses pour imprimante 3D
Bon alors là on atteint un niveau de chelou assez exceptionnel. Des chercheurs ont eu l’idée d’utiliser des trompes de moustiques morts comme buses pour faire de l’impression 3D haute résolution. Et ils ont baptisé ça le “necroprinting”… gloups !
Le principe c’est que la trompe du moustique (le proboscis pour les intimes) est une structure naturelle incroyablement fine, optimisée par des millions d’années d’évolution pour pénétrer la peau et aspirer le sang. Niveau précision, c’est donc du costaud et cette buse biologique serait 100% plus fine que les meilleures buses fabriquées par l’homme.
Du coup, l’avantage est triple : c’est ultra-fin (donc impression haute résolution), c’est pas cher (les moustiques morts c’est gratuit), et c’est biodégradable. Dans un monde où on cherche des alternatives durables aux composants industriels, recycler des insectes morts pour faire de l’impression 3D de précision, c’est créatif, je trouve.
Les chercheurs affirment ainsi obtenir des résultats extrêmement fins avec cette technique. Ce sont des résolutions difficiles à atteindre avec les équipements conventionnels et même si c’est cool, niveau production industrielle, je vois mal comment ça pourrait scaler. Faudrait élever des moustiques pour les tuer et récupérer leurs trompes, et ça me paraît un peu fastidieux comme chaîne d’approvisionnement. Mais bon, pour de la recherche en labo ou des applications très spécifiques nécessitant une précision extrême, pourquoi pas…
Voilà, la prochaine fois que vous éclaterez un moustique qui s’approche trop prêt de votre oreille, pensez à tout ce que vous pourriez imprimer avec son petit corps sans vie. Snif.



















