Comment iOS 26.2 va améliorer ces 5 applications Apple


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Non je ne suis pas devenu fou, c’est de la stéganographie Unicode et c’est le sujet de ma dernière vidéo.
L’idée c’est de planquer du texte invisible à l’intérieur de n’importe quel caractère grâce aux sélecteurs de variation Unicode. Ces petits caractères invisibles se glissent après un emoji et peuvent encoder un message complet. À l’oeil nu, vous voyez juste un smiley. Mais en réalité, y’a peut-être tout un paragraphe caché dedans.
Dans cette vidéo, je vous montre donc comment utiliser l’outil open source de Paul Butler pour encoder et décoder vos propres messages. On teste aussi si ChatGPT arrive à lire ces messages cachés et je vous explique les applications concrètes comme le watermarking de contenu ou l’envoi de messages discrets.
C’est une technique à la fois fun et utile à connaître, que ce soit pour protéger vos créations ou juste pour impressionner vos potes geeks.
J’ai tout expliqué en 13 minutes, accessible même si vous n’y connaissez rien en Unicode. Et un grand merci à mes soutiens sur Patreon sans qui rien ne serait possible !

Vous connaissez peut-être FUSE (Filesystem in Userspace), ce truc qui permet de créer des systèmes de fichiers custom sans toucher au noyau Linux. C’est grâce à lui notamment qu’on peut monter un Google Drive, un bucket S3 ou même un dossier distant via SSH comme un simple répertoire local.
Hé bien, Rohan Gupta a poussé ce concept jusqu’à l’absurde en créant LLMfuse, un système de fichiers où toutes les opérations sont gérées par un modèle de langage fine-tuné.
Ainsi, quand vous faites un ls, un chmod ou un cat sur ce filesystem, c’est un LLM qui répond et chaque opération FUSE devient une requête au modèle. Pour parvenir à ces fins, le développeur a entraîné un Qwen3-4B sur environ 15 000 paires prompt/completion générées à partir de simulations d’opérations filesystem. Le modèle a alors appris à lire le contenu des fichiers, modifier les métadonnées, et même à représenter l’arborescence complète en XML.
Bon, dit comme ça, ça ressemble à une expérience de savant fou un peu conne… Mais y’a un truc vraiment intéressant qui découle de tout ça. En effet, l’auteur a découvert que la combinaison du codage arithmétique avec son modèle fine-tuné permettait d’atteindre des taux de compression délirants. Sur un fichier texte classique, il obtient par exemple une compression 22 fois meilleure que gzip. Et pour une arborescence de fichiers représentée en XML, c’est environ 8 fois mieux que squashfs.
Alors comment c’est possible cette magie noire ? Bah ça remonte au théorème de Shannon de 1948 sur l’entropie où plus un modèle prédit bien les données, moins il faut de bits pour les encoder. Un LLM fine-tuné sur un type de données spécifique devient alors un compresseur hyper efficace pour ces données.
L’auteur est le premier à admettre que c’est une expérimentation, donc, pas de quoi vous emballer non plus… Après si vous souhaitez l’utiliser, vous avez besoin d’un GPU, que l’intégralité du système de fichiers tienne dans la fenêtre de contexte du modèle, et ça ne marche vraiment bien que sur des données textuelles. Pour vos vidéos 4K ou votre bibliothèque de jeux Steam, on repassera… snif…
D’ailleurs, le fait que lipsum.txt (le classique Lorem Ipsum) soit surreprésenté dans les données d’entraînement des LLM aide beaucoup à gonfler les chiffres de compression mais même sur d’autres types de textes “normaux” qui ressemblent à ce qu’on trouve sur Internet, les gains restent entre 5x et 20x par rapport à gzip.
Le code source est disponible sous licence MIT, avec notamment un utilitaire CLI appelé llmencode que vous pouvez tester en local si vous avez une bonne carte graphique sous la main.
Amusez-vous bien !

Les chercheurs de Cato Networks viennent de publier leurs travaux sur une nouvelle technique d’attaque baptisée HashJack, et l’idée c’est d’exploiter les fragments d’URL, vous savez le petit # suivi d’un truc à la fin des adresses web, pour injecter des instructions malveillantes dans les assistants IA intégrés aux navigateurs.
En temps normal, tout ce qui se trouve après le # dans une URL ne quitte jamais votre navigateur et c’est utilisé pour naviguer vers une section précise d’une page web, et les serveurs web ne voient jamais cette partie. Du coup, les outils de sécurité réseau non plus. Et c’est justement là que ça devient vicieux…
Car les assistants IA comme Gemini dans Chrome, Copilot dans Edge ou Comet de Perplexity ont accès à l’intégralité de l’URL, fragment compris. Un attaquant peut donc crafter une URL d’apparence légitime avec des instructions cachées après le #, et quand vous demandez à votre assistant IA de vous aider avec cette page, il va gentiment exécuter les commandes planquées. Cato Networks décrit ça comme la première injection de prompt indirecte capable de transformer n’importe quel site légitime en vecteur d’attaque.
D’après les tests de l’équipe de Cato, les scénarios d’attaque possibles sont variés puisque ça va du phishing classique où l’assistant vous donne un faux numéro de téléphone à appeler, à l’exfiltration de données vers des serveurs contrôlés par l’attaquant. Y’a aussi la désinformation avec de fausses infos boursières ou médicales, ou encore des instructions détaillées pour installer des backdoors.
Bref, c’est le jackpot pour les attaquants.
Niveau compatibilité de l’attaque, les trois principaux touchés sont Gemini pour Chrome, Copilot pour Edge et Comet de Perplexity. Bonne nouvelle quand même, Claude pour Chrome et Atlas d’OpenAI ne sont pas vulnérables, puisqu’iils n’accèdent pas directement aux fragments d’URL.
Côté réponse des éditeurs, c’est un peu le grand écart puisque Perplexity a classé le problème comme critique et a appliqué un correctif, Microsoft a fait pareil pour Copilot fin octobre mais par contre, Google a décidé de classer ça comme un “comportement attendu” et a marqué le bug en “Won’t Fix”.
Argh !! Donc si vous utilisez Gemini dans Chrome, vous êtes toujours exposé les amis !
Après faut relativiser quand même car l’attaque nécessite plusieurs étapes d’interaction de la part de l’utilisateur. C’est pas juste cliquer sur un lien et hop vous êtes pwned. Il faut visiter la page vérolée ET demander à l’assistant IA d’interagir avec le contenu. Mais bon, vu que de plus en plus de gens utilisent ces assistants pour des tâches quotidiennes, le risque existe.
D’ailleurs, HashJack s’inscrit dans une tendance plus large. Brave a publié une étude montrant que l’injection de prompt indirecte est un défi systémique pour toute la catégorie des navigateurs boostés à l’IA et des techniques similaires ont été testées avec succès contre Atlas de ChatGPT et d’autres. Même le CISO d’OpenAI admet que, je cite “l’injection de prompt reste un problème de sécurité non résolu à la frontière de la recherche”.
Voilà, si vous utilisez un Navigateur IA, soyez vigilant sur les URLs bizarres qu’on vous envoie et si c’est Gemini dans Chrome, peut-être qu’il vaut mieux attendre que Google se décide à considérer ça comme un vrai problème de sécu… ces fous !






Salut les boomers ! Je sais que vous jouez comme des pieds aux jeux vidéo, mais est-ce que vous avez déjà rêvé de jouer aux jeux vidéo avec vos pieds ?
Perso, moi, non. Mais Gustavo Bonzanini , un designer basé à Singapour, l’a quand même fait. Pour célébrer les 35 ans du lancement de la Super Nintendo au Japon, il a créé l’AIR SNES. C’est une paire de Nike Air Max 90 customisées avec une console SNES entièrement fonctionnelle intégrée dedans.
Le mec s’est dit “les collabs entre marques de sneakers et jeux vidéo c’est cool, mais ce serait pas encore plus cool si les chaussures qui ressemblent à des consoles étaient vraiment des consoles ?”.
Ah les artistes 🤪 !
Résultat, un Raspberry Pi Zero W qui tourne sous RetroPie, planqué dans la languette de la basket, et hop, ça va faire le tour du monde !
Niveau specs, on a donc une autonomie d’environ 30 minutes de jeu (oui c’est court, mais c’est une chaussure les gars), un port HDMI intégré pour brancher sur une télé, plus un petit convertisseur RCA pour les écrans vintage. Et côté manettes, ça supporte les pads SNES originaux mais aussi les kits 8BitDo pour du sans fil via le Bluetooth.
Parce que jouer avec des fils qui sortent de sa basket, c’est moyen pratique quand même. Et si vous vous demandiez, oui, c’est vraiment jouable. Le designer a montré des vidéos où il fait tourner Donkey Kong Country sur son pied. C’est clairement un projet artistique complètement barré, et pas un produit commercial viable et c’est exactement pour ça que c’est génial !
Malheureusement c’est une pièce unique, donc c’est pas à vendre sauf si vous êtes prêts à poser quelques millions sur la table car tout homme a un prix (surtout les artistes ^^, rooh ça va je plaisante !!). Donc si vous voulez impressionner vos potes au prochain tournoi rétrogaming en sortant une console de votre pompe, va falloir apprendre à bricoler vous-même parce que n’est pas Bernard Arnault qui veut…

Je viens de tester Meshy et leur nouveau modèle Meshy 6 dispo en preview est très impressionnant ! Donc je ne pouvais pas passer à côté d’un petit article sur mon site. Pour vous faire un topo rapidos, c’est un générateur de modèles 3D par IA qui permet de créer des assets 3D à partir d’une image, d’une photo, d’un assemblage de plusieurs images ou simplement d’une description textuelle (un prompt quoi). Et le résultat est foufou !
Meshy 6 Preview a été lancé mi-octobre et c’est un bond qualitatif énorme par rapport à la version précédente. On parle de détails au niveau “sculptural”, avec des surfaces plus riches, des structures géométriques plus précises, des expressions plus réalistes pour les personnages. Pour les modèles hard-surface (objets mécaniques, architecture…), les bords sont également plus nets et les formes plus claires.
Concrètement vous uploadez une image ou vous tapez une description, et en quelques secondes vous avez un modèle 3D exploitable. Y’a aussi une fonction de texturing IA qui permet de coloriser vos modèles ou d’appliquer la texture de la photo que vous avez uploadée. C’est vraiment bien foutu et vous pouvez même générer des images multi-angles avant la conversion 3D pour un résultat plus précis, ou faire du batch processing pour créer jusqu’à 10 assets d’un coup.
Côté exports, tous les formats standards sont supportés : GLB, FBX, OBJ, STL, USDZ, BLEND… avec les PBR maps (Diffuse, Roughness, Metallic, Normal) pour une intégration directe dans vos outils de prod. Y’a même du rigging automatique et une bibliothèque de plus de 500 animations pour les personnages.
Maintenant le hic c’est qu’en mode gratuit (100 crédits/mois), vous pouvez générer des modèles mais pas les télécharger (en tout cas avec Meshy 6). C’est un peu frustrant mais si vous allez fouiller dans la console développeur de votre navigateur, vous pouvez facilement récupérer le fichier .glb qui est chargé pour la prévisualisation. Ensuite vous le convertissez en STL ou autre format si ça vous amuse. Je dis ça, je dis rien… ^^
Pour ceux qui veulent faire les choses proprement, y’a également un plan Pro à 20$/mois et un plan Studio à 60$/mois avec tous les exports débloqués. La boîte cartonne avec 15 millions de dollars de revenus annuels, 5 millions d’utilisateurs et plus de 40 millions de modèles générés. Ils sont clairement devenus la référence du marché 3D GenAI.
Bref, que ce soit pour du prototypage rapide, du jeu vidéo, de l’impression 3D ou juste pour vous amuser, Meshy 6 vaut vraiment le coup !
Encore merci à Bot_0x pour la découverte !

Vous vous souvenez de Garry’s Mod ? J’en ai parlé y’a loooongtemps !! C’est ce bac à sable complétement dingue où on pouvait faire absolument n’importe quoi avec le moteur Source de Valve.
Eh bien bonne nouvelle les amis, puisque Facepunch, le studio derrière Garry’s Mod (et aussi les créateurs de Rust), vient de frapper un grand coup en passant s&box en open source sous licence MIT.
S&box est une plateforme de création de jeux construite sur Source 2 (le moteur de Half-Life: Alyx et Counter-Strike 2) combiné avec .NET 10. Le truc, c’est que contrairement à Unity ou Unreal où vous créez votre jeu dans votre coin, s&box adopte un modèle plus proche de Roblox. Vous créez des “expériences” jouables directement via la plateforme, avec un launcher qui permet aux joueurs de découvrir et rejoindre les créations de la communauté.
Côté technique, c’est du lourd puisque tout le code haut niveau est en C# : l’éditeur, le networking, le système de scènes, l’UI… Ils ont même implémenté un système de hotload qui permet de modifier son code et voir les changements instantanément sans recompiler. Pour les créateurs de contenu, y’a l’éditeur Hammer (les vétérans de Source connaissent..), un système de terrain, ActionGraph pour le scripting visuel, et ShaderGraph pour les shaders custom.
Bien sûr, si le code de s&box est sous licence MIT et donc librement réutilisable, le moteur Source 2, lui, reste propriétaire à Valve donc vous pouvez contribuer au projet, le forker, l’analyser… mais vous restez quand même dépendants de Valve pour le cœur du moteur.
Mais en tout cas, vu ce qu’ils ont fait avec Garry’s Mod (qui reste un des jeux les plus joués sur Steam, 20 ans après sa création), y’a moyen que s&box devienne un terrain de jeu assez énorme pour les créateurs !
