Firefox AI kill switch sur la table : face au virage vers un « navigateur IA moderne », Mozilla tente d’éteindre l’incendie en promettant un interrupteur global pour couper toutes les fonctions IA, activables uniquement en opt-in.
Firefox AI kill switch : désactivera toute intégration IA
Le développeur Firefox Jake Archibald a clarifié sur Mastodon que l’ensemble des fonctionnalités IA en préparation pourra être désactivé d’un seul geste. D’après son message publié via le compte officiel Firefox for Web Developers, ce « kill switch » désactivera définitivement toute intégration IA et empêchera leur réapparition sans action manuelle de l’utilisateur.
Archibald précise que toutes les fonctions IA seront en opt-in. Il reconnaît cependant des zones grises autour de la notion d’opt-in, comme l’ajout éventuel d’un bouton de barre d’outils. Citation clé : « le kill switch supprimera absolument tout ça, et ne l’affichera plus à l’avenir » déclare-t-il, ajoutant « j’espère que nous pourrons (re)gagner votre confiance ».
Cette mise au point intervient après l’annonce, avec l’arrivée d’un nouveau CEO, d’un pivot vers un navigateur « moderne » dopé à l’IA. Le contexte reste sensible : Mozilla a déjà été critiquée pour des pratiques de collecte de données en opt-out, aussi récentes que 2024, selon les notes de version de Firefox 128.0. Le développeur admet ne pas travailler directement sur ces fonctions, mais affirme vouloir répondre aux questions techniques de la communauté.
Reste à voir comment ce kill switch sera implémenté dans l’interface et la politique par défaut. Les précisions partagées visent à répondre aux inquiétudes autour de la sécurité, de l’impact environnemental et de l’allocation des ressources de développement, certains utilisateurs regrettant que ces efforts ne se concentrent pas sur la performance ou des fonctionnalités utiles au quotidien pour Firefox et ses dérivés.
Riot Games durcit le ton : une faille de firmware carte mère permet à des cheats de s’injecter avant Windows et avant Vanguard, et les PC concernés pourront être bloqués au lancement de VALORANT sans mise à jour du BIOS.
Riot Games, exploit pré-boot et mise à jour BIOS obligatoire
Le problème se niche dans la séquence pré-boot. Au démarrage, le firmware UEFI initialise le matériel bien avant que Windows n’entre en scène. Un cheat chargé à ce moment s’octroie des privilèges supérieurs et se dissimule mieux que tout processus lancé dans l’OS. D’après l’éditeur, cela contourne les garanties habituelles et justifie des contrôles renforcés dans Vanguard.
Riot cite la « Pre-Boot DMA Protection » et l’IOMMU, censés empêcher des périphériques PCIe malveillants d’accéder à la mémoire système durant le boot. Sur certains firmwares, la machine peut indiquer que la protection DMA est active alors que l’IOMMU n’est pas initialisée assez tôt. Résultat, une fenêtre d’attaque s’ouvre, malgré un état de sécurité supposé conforme.
Conséquence concrète : Vanguard activera des vérifications d’amorçage plus strictes. Si votre système est identifié comme vulnérable, un message VAN:Restriction pourra apparaître et l’accès à VALORANT sera bloqué tant que le BIOS n’est pas mis à jour et que les options de sécurité requises ne sont pas activées. Comme le résume Riot, « des systèmes affectés pourront être bloqués jusqu’à la mise à jour du firmware ».
Qui doit mettre à jour, et quand ?
Le correctif passe par une mise à jour BIOS fournie par le fabricant de la carte mère. Gigabyte indique que des firmwares sont disponibles sur de nombreuses plateformes Intel et AMD, avec des plannings encore en cours selon les familles de cartes. ASRock publie un avis sur CVE-2025-14304 et oriente également vers des BIOS mis à jour, avec des échéances variables selon les générations de chipsets.
Pour la majorité des joueurs, il ne s’agit pas d’un risque d’intrusion à distance : l’attaque nécessite un accès physique et un périphérique compatible DMA. L’impact réel se situe dans l’application de la politique anti-cheat. Ici, une mise à jour de BIOS devient un prérequis de base pour lancer le jeu, non parce que votre PC est forcément vulnérable à une compromission à distance, mais parce qu’un vecteur matériel pourrait être utilisé pour tricher.
Total War Warhammer 40,000 s’offre une dernière prise de parole avant la trêve. Après la révélation de la semaine passée, Creative Assembly a réuni Ian (Principal Creative Director), Simon (Campaign Product Owner) et Dave (Battle Product Owner) pour expliquer comment transposer l’univers sombre du 41e millénaire en stratégie Total War. « Dans le 41e millénaire, il n’y a que la guerre », rappelle l’équipe.
Total War Warhammer 40,000 : table ronde et feuille de route
Le trio détaille les fondations : une campagne pensée par Simon pour refléter la brutalité de la galaxie, des batailles pilotées par Dave pour capturer l’ampleur et la sauvagerie des affrontements, et la vision globale d’Ian pour harmoniser le tout.
Il est question d’aperçus de gameplay, d’un gros accent sur la guerre totale et, d’après l’équipe, d’un effort assumé pour maîtriser l’obsession Ork de Dave, clin d’œil aux fans. L’illustration clé, réalisée par l’artiste Warhammer 40,000 Paul Dainton, est désormais proposée en fonds d’écran via les récompenses de la communauté Total War.
Creative Assembly précise le calendrier : cette prise de parole sera la dernière avant le printemps 2026, date à laquelle de nouvelles informations seront partagées. En attendant, la communauté est invitée à récupérer l’artwork et à se préparer pour la suite.
Campagne, batailles et art grimdark
La campagne, supervisée par Simon, vise à restituer l’échelle galactique et la dureté de Warhammer 40,000, tandis que Dave se concentre sur des batailles massives fidèles au ton grimdark. Le studio met en avant des insights de gameplay et rappelle la disponibilité du key art de Paul Dainton en plusieurs formats pour habiller les bureaux. D’après l’annonce, la prochaine mise à jour substantielle interviendra au printemps 2026, après la pause de fin d’année.
Gears of War E-Day s’annonce comme le baroud d’honneur des 20 ans de la licence en 2026, avec un retour assumé aux origines et une promesse claire : « le jeu le plus ambitieux » de The Coalition.
Gears of War E-Day, construit de zéro en Unreal Engine 5
Le studio canadien confirme un développement entièrement neuf sur Unreal Engine 5, pensé pour « sentir Gears » tout en offrant des mécaniques neuves. E-Day se positionne comme le point d’entrée idéal pour les nouveaux venus, tout en replongeant les vétérans là où tout a commencé : Marcus et Dom face aux Locustes pour la première fois.
The Coalition s’appuie sur Sumo Digital et Disbelief Games, et remercie la communauté, de ceux qui jouent depuis 2006 à celles et ceux qui ont découvert la série cette année sur une nouvelle plateforme.
À l’approche du vingtième anniversaire, le studio assume l’ambition : célébrer la saga avec un épisode qui réécrit la genèse sans renier l’ADN. D’après The Coalition, c’est « le meilleur endroit pour plonger dans l’univers Gears ».
Communauté unifiée et premières images
Le studio se félicite d’une communauté rassemblée « sans barrières » pour la première fois en près de vingt ans, en campagne comme en Versus, rappelant que « le jeu nous rassemble ». Trois visuels officiels accompagnent l’annonce, ainsi qu’une vidéo publiée par Xbox qui célèbre l’année écoulée et les moments marquants partagés par les joueurs.
La sortie de Gears of War E-Day est attendue en 2026, sans fenêtre plus précise. The Coalition promet d’en montrer davantage l’année prochaine.
Samson PC specs et fenêtre de sortie enfin clarifiées : le studio Liquid Swords détaille une configuration minimale assez musclée, un prix agressif et une approche solo sans fioritures.
Samson PC specs, prix et plateformes
Le jeu d’action narratif Samson, porté par Christofer Sundberg, vise une sortie début 2026 sur PC d’abord, les consoles suivront. Le studio confirme un tarif de 24,99 dollars, soit environ 23 à 25 euros selon le taux de change au lancement. Pas de multijoueur, pas de microtransactions. Le ton se veut mature, avec des thèmes de drogue, sexualité, violence et criminalité, sans glorification d’après l’équipe.
Côté langues, la localisation texte couvrira EFIGS au lancement, menus et sous-titres inclus, sans doublages supplémentaires. Le studio insiste sur un développement PC prioritaire pour livrer la meilleure version possible, avec l’appui d’Epic pour l’optimisation des performances d’un monde ouvert.
Configuration minimale recommandée par l’équipe : Windows 11 64 bits, processeur 6 cœurs, 16 Go de RAM, carte graphique NVIDIA GeForce RTX série 2000 ou AMD Radeon RX série 6000, 15 Go d’espace libre. L’équipe résume son intention ainsi : « la ville répond, elle ne fait pas que rester là ».
Gameplay, structure et durée
Samson est un jeu solo à missions, avec histoire principale claire et liberté d’approche. Monde urbain dense, exploration encouragée, pas de bac à sable infini. Comptez environ 10 heures pour la trame principale et 25 heures ou plus pour tout voir. Le cœur du gameplay mise sur la conduite physique et le combat au corps à corps, avec des opportunités environnementales. Les armes sont majoritairement contextuelles (clé, pneus, voiture, briques), stockables dans le coffre si besoin.
La progression est basée sur des compétences et atouts pour soutenir différents styles. Tous les véhicules peuvent être conduits, mais pas question de sortir un civil de sa voiture, choix assumé par le studio. La police réagit et escalade selon les actions ; les civils commentent, fuient ou s’interposent. Pas de réglages de difficulté globaux, le studio préfère calibrer une expérience unique pour un large public.
En marge de l’histoire de dette à rembourser, le joueur enchaîne des boulots variés : contrats à haut risque, courses clandestines, évasions, filatures, vols et castagne au volant. Les missions nourrissent la connaissance de la ville et affûtent les compétences pour faire de meilleurs choix narratifs. Les fans de Mad Max devraient apprécier la conduite lourde et les affrontements physiques, dans une ambiance plus moderne, urbaine et intime. Les amateurs de Just Cause retrouveront l’accent mis sur la physicalité et l’interaction systémique, sans la démesure gratuite.
Mega Man Dual Override arrive en 2027, pile pour les 40 ans de la série. Capcom officialise le douzième épisode numéroté et promet des nouveautés pour le Blue Bomber.
Mega Man Dual Override en 2027
Capcom confirme un retour au jeu d’action-plateformes classique avec un opus présenté comme « plein de nouvelles fonctionnalités ». Le studio invite à « springboarder à travers de nouveaux horizons futuristes » et à relever des « Override challenges » pour détruire des légions de robots, d’après la page officielle. Ce sera le douzième épisode principal, attendu pour 2027, année du 40e anniversaire de Mega Man, lancé en 1987.
La franchise a dépassé 130 titres à l’échelle mondiale, avec des déclinaisons au-delà du jeu vidéo, vers les comics et les séries TV. Capcom parle d’un nouvel épisode « d’action platforming » qui s’inscrit dans la veine historique du Blue Bomber, tout en introduisant des systèmes inédits. Une bande-annonce est déjà en ligne via YouTube.
Promo Mega Man : jusqu’à -85 % sur Steam
Pour accompagner l’annonce de Mega Man Dual Override, Capcom lance une remise allant jusqu’à 85 % sur une sélection de jeux Mega Man pendant une durée limitée. Selon la fiche dédiée sur Steam, c’est l’occasion de rattraper les épisodes précédents à prix réduit. Les détails sont disponibles sur les pages du store.
FSR Redstone sur RDNA 3, c’est possible, d’après un moddeur sous Linux. AMD limite officiellement la nouvelle génération de trames aux GPU RDNA 4, mais un utilisateur Reddit, « AthleteDependend926 », affirme avoir activé la Frame Generation 4.0 sur une Radeon RX 7800 XT via un montage non officiel.
FSR Redstone et RDNA 3 : une compatibilité officieuse qui interroge
Comme nous l’avons déjà expliqué, la pile FSR Redstone n’arrive pas en bloc unique : AMD l’a découpée en trois briques distinctes, upscaling, frame generation et ray reconstruction, à l’image de la segmentation DLSS chez NVIDIA. Le déploiement reste confus. Radiance Caching n’est pas attendu avant l’an prochain, ce qui signifie que le « package » Redstone complet n’est pas encore disponible.
Sur RDNA 3 et RDNA 2, AMD pousse pour l’instant des chemins de repli. L’upscaling fonctionne, mais la génération de trames basée sur le ML revient par défaut à FSR 3. Pour les utilisateurs qui avaient repéré des indices d’un chemin INT8 pour FSR 4 sur du matériel plus ancien, la frustration grandit. Selon le moddeur, la Frame Generation FSR 4.0 peut tourner en s’appuyant sur une émulation FP8 déjà utilisée par l’upscaler.
La méthode est Linux-only et passe par Proton, avec des DLL Direct3D 12 modifiées de vkd3d-proton. OptiScaler servirait de crochet pour exposer le sélecteur de frame generation et forcer le chemin FSR 4.0.0 FG. Le paramètre clé serait une variable d’environnement : « DXIL_SPIRV_CONFIG=wmma_rdna3_workaround », ce qui suggère un contournement lié au comportement WMMA de RDNA 3 dans la conversion DXIL vers SPIR-V.
Le même utilisateur publie un comparatif de coûts sur une Radeon RX 7800 XT : FSR 3.1.6 Frame Generation afficherait environ 0,07 ms quand la voie FSR 4.0 FG monte à 0,13 ms. La charge est plus lourde, en ligne avec la communication d’AMD sur un pipeline ML plus exigeant. « AMD has some explaining to do », écrit-il, estimant que si l’émulation permet de faire fonctionner le tout sous Linux, l’absence d’un mode compatibilité officiel sous Windows pose question.
FSR Redstone sur RDNA 3 : bricolage utile, pas support officiel
Rien de tout cela n’est validé par AMD. Le procédé requiert des builds précis de Proton et de vkd3d-proton, ainsi qu’une injection tierce. Ce n’est ni simple ni garanti. Mais la démonstration ravive une question pour 2025 : si RDNA 3 peut déjà exécuter le FG 4.0 via émulation FP8 et un contournement WMMA, pourquoi l’écosystème Windows reste-t-il bloqué sur FSR 3 avec une exclusion de RDNA 3 au niveau des fonctionnalités ?
Vous développez un truc en local et vous avez besoin de le montrer à quelqu'un au travers d'Internet, genre pour tester un webhook, faire une démo rapide, ou juste impressionner votre collègue à distance ? Hé bien au lieu de vous farcir une config nginx + certificats SSL + ouverture de ports sur le routeur (Beurk !), y'a
Tunnl.gg
qui fait tout ça en une SEULE ligne de commande.
Vous tapez une commande SSH, et hop, vous avez une URL publique qui pointe vers votre serveur local. Pas de client à installer, pas de compte à créer, pas de token à configurer, juste SSH, que vous avez forcément déjà sur votre machine.
Donc pour exposer votre app qui tourne sur le port 8080, vous faites :
ssh -t -R 80:localhost:8080 proxy.tunnl.gg
Et c'est parti ! Le service vous file une URL avec un sous-domaine aléatoire, genre abc123.tunnl.gg, et tout ce qui arrive dessus est redirigé vers votre localhost:8080. Et magie magie, HTTPS est automatique, donc pas besoin de vous soucier des certificats.
Du coup, si vous connaissez déjà ce genre d'outils, vous pensez peut-être à
Bore
que j'ai présenté il y a pas longtemps, ou
Portr
qui fait sensiblement la même chose, ou encore
Chisel
pour les amateurs de tunnels TCP/UDP via HTTP. Tous ces outils font du tunneling, mais Tunnl.gg se distingue par son approche "zéro friction" sans binaire à télécharger, et sans compte à vous créer.
Pour le moment, le service est gratuit pour un usage personnel mais les développeurs prévoient des plans payants plus tard avec des features comme les domaines personnalisés, les sous-domaines persistants et des limites de débit plus élevées. On verra bien mais en attendant, pour tester un truc vite fait ou faire une démo, la version gratuite suffira largement.
Bon, y'a quand même quelques trucs à savoir. Primo, ça ne marche qu'avec du trafic HTTP/HTTPS pour l'instant. Deuxio, le TLS est côté serveur, donc techniquement ils peuvent voir votre trafic même s'ils disent ne pas l'inspecter. Donc pour des données vraiment sensibles, gardez ça en tête. Et tertio, comme tout service de ce type, y'a des limites de fair-use pour éviter les abus.
Bref, si vous cherchez un moyen rapide d'exposer un port local sans vous prendre la tête avec la config, Tunnl.gg fera le taf. Au pire vous aurez découvert une alternative de plus à
ngrok
, au mieux ça deviendra votre outil par défaut pour les démos express...
Vous savez quoi ? Pendant 20 ans, j'ai fait tout ce qu'il ne fallait pas faire en matière de référencement. Pas de stratégie de mots-clés, pas vraiment d'attention aux liens dofollow ou nofollow, des sujets qui partent dans tous les sens même si ça reste quand même majoritairement "tech", un vocabulaire personnel bourré d'expressions que personne d'autre n'utilise. Bref, le cauchemar absolu de n'importe quel consultant SEO ^^.
Et devinez quoi ? Ça pourrait bien devenir ma plus grande force.
Parce que le monde du référencement est en train de changer radicalement mes amis ! Et ça, c'est à cause de l'IA. Google a déployé son
Search Generative Experience (SGE)
, les gens utilisent de plus en plus ChatGPT ou Perplexity pour chercher des infos (moi aussi), et les algorithmes deviennent suffisamment "malins" pour comprendre le contexte et l'intention derrière une recherche, et pas juste des mots-clés.
Ce qui se passe en ce moment, c'est que Google privilégie de plus en plus ce qu'il appelle l'
E-E-A-T : Experience, Expertise, Authoritativeness, Trustworthiness
. En gros, l'expérience de première main, l'expertise réelle, l'autorité dans un domaine, et la confiance. Du coup, les contenus "authentiques" générés par de vrais humains avec de vraies opinions sont en train de surpasser les contenus sur-optimisés pour le SEO. Elle n’est pas belle la vie ??
Regardez Reddit. Le site a vu sa
visibilité dans les recherches Google exploser de presque 200%
ces derniers mois. Reddit est cité dans
62% des AI Overviews de Google
quand il apparaît dans le top 10. Pourquoi ? Hé bien tout simplement parce que c'est du contenu généré par de vrais utilisateurs qui partagent leurs vraies expériences, et pas des articles corporate écrits pour satisfaire un algorithme comme toute la chiasse qu'on peut voir sur LinkedIn (Le
LinkedIn de Korben est par ici !
Je ne poste rien pour l'instant, mais j'ai prévu de disrupter le game donc abonnez-vous !).
De mon côté, je suis assez surpris aussi parce que mon trafic remonte en flèche également... En plus, comme
l'Indie Web
a le vent en poupe, on est biiiiiènnn (à prononcer avec l'accent chelou des sudistes).
Du coup, reprenons un peu mes "faiblesses" une par une.
Tout d'abord, je ne fais pas gaffe aux liens dofollow/nofollow. Je sais c'est maaaal.
Hé bien, figurez-vous qu'en 2019, Google a annoncé discrètement que
les nofollow sont maintenant traités comme des "indices" plutôt que des règles strictes
. Les profils de liens naturels, avec un mix de dofollow et nofollow, sont désormais considérés comme plus authentiques et les spécialistes estiment qu'un profil sain contient entre 15 et 30% de nofollow. Et le plus important : les mentions de marque sans lien du tout commencent à influencer le référencement. On passe donc d'un SEO basé sur des backlinks à un
SEO basé sur des entités et des relations
.
Autre défaut, je parle de tout et n'importe quoi sur mon site.
Bon, là c'est vrai que Google préfère les sites spécialisés, mais korben.info existe depuis 2004, avec plus de 20 ans d'historique dans l'univers tech au sens large. Et c'est cette longévité et cette constance dans un domaine (même large) qui construisent une "autorité" que les sites récents ne peuvent pas répliquer. Chè ^^. Et puis, je ne parle pas de finance ET de cuisine ET de mode. Je reste quand même dans la tech, la sécurité, le hacking, le DIY informatique. C'est une niche, qui est juste un peu plus large que ce qu'on pourrait trouver sur un site entièrement consacré aux "claviers mécaniques Cherry MX Red pour gauchers".
Aussi, j'utilise mon propre vocabulaire. Parfois un peu fleuri, très loin du style "journalistique" dont on vous gave à longueur de média. Et ça, je pense que c'est peut-être ma plus grande force. Les IA sont entraînées à détecter les contenus génériques, les patterns répétitifs, les formulations standardisées et un contenu avec une vraie voix personnelle, des expressions uniques, un ton reconnaissable, c'est totalement tout ce que les algorithmes commencent à valoriser. Quand quelqu'un lit un de mes articles (comme vous en ce moment), il sait que c'est moi qui l'ai écrit, et cela même si je m'auto-boost avec l'IA comme tout le monde (voir la FAQ pour les détails).
Je n'optimise pas non plus mes contenus sur des mots-clés spécifiques. Bien sûr, j'ai testé ces techniques il y a quelques années dans certains articles, mais c'est tellement chiant à faire... Je pourrais pas être référenceur, j'aurais envie de me foutre en l'air au bout de 5 min. Heureusement, les moteurs de recherche modernes comprennent maintenant le langage naturel et le contexte et par exemple, Google peut faire le lien entre "le truc qui permet de pirater une IA" et "jailbreak LLM" sans que j'aie besoin de bourrer mon texte de mots-clés techniques. L'époque où il fallait répéter 47 fois "
meilleur VPN gratuit 2025
" pour ranker est donc révolue.
Ce qui est en train de mourir, donc c'est le SEO manipulatif. C'est-à-dire toutes ces fermes de contenu IA ou ces usines à pigistes qui crachent des milliers d'articles optimisés toute la journée. Je parle des articles de 3000 mots qui répètent la même info sous 15 angles différents pour couvrir tous les mots-clés possibles, sans parler des stratégies de link building agressives avec des guest posts génériques. D'ailleurs,
Google a déployé plusieurs mises à jour
spécifiquement pour déclasser ce type de contenu.
Ce qui est en train de gagner, vous l'aurez compris, c'est l'authenticité, les vraies personnes avec de vraies opinions, les contenus qui répondent à de vrais besoins plutôt qu'à des requêtes de recherche et les sites avec une histoire, une communauté, une voix.
Bref, après 20 ans à faire du "anti-SEO" par pure flemme et par conviction que le contenu devait parler aux humains plutôt qu'aux robots, il semblerait que l'histoire me donne enfin raison.... niark niark ! Nos amis les bots deviennent maintenant suffisamment intelligents pour apprécier ce que les humains apprécient, et ça, les copains, c'est plutôt une bonne nouvelle pour tous ceux qui, comme moi, ont toujours préféré écrire naturellement plutôt que pour plaire à des algorithmes...
– Article invité, rédigé par Vincent Lautier, contient des liens affiliés Amazon –
Bon vous commencez à le savoir, j’ai une passion sans nom pour les câbles et les chargeurs USB-C. Mais j’imagine que je ne suis pas le seul, On connaît tous cette angoisse du geek en vadrouille : le sac à dos qui pèse un âne mort à cause de la collection de transformateurs qu'on se sent obligé de trimballer. Entre la brique du MacBook, le chargeur rapide du smartphone et celui de la tablette, on se retrouve vite avec une multiprise ambulante. Après avoir bavé devant son annonce, j’ai fini par acheter le tout dernier Anker Prime 160W, et si vous cherchez à optimiser votre setup de voyage, ce petit concentré de technologie risque fort de vous taper dans l'œil. C’est clairement une dinguerie.
La première chose qui frappe quand on déballe la bête, c'est le contraste entre sa taille et sa fiche technique. Anker a réussi à faire tenir une puissance totale de 160 Watts dans un boîtier de plus en plus compact qui n'est pas beaucoup plus gros qu'un boîtier d'AirPods Pro. Grâce à l'utilisation massive du GaN (Nitrure de Gallium), ils obtiennent une densité énergétique de plus en plus folle, rendant ce chargeur environ 70 % plus petit que si vous deviez empiler les trois chargeurs standards nécessaires pour obtenir la même puissance. C'est fini l'époque où puissance rimait forcément avec encombrement. Mais ce qui est fou c’est quand on compare ce chargeur à des chargeurs GaN d’il y a un ou deux ans, les progrès sont encore fous…
Sous le capot, la gestion de l'énergie est impressionnante grâce à leur puce PowerIQ 5.0. Si vous êtes pressé et que vous branchez uniquement votre ordinateur portable sur le port principal, le chargeur est capable de délivrer 140 Watts en continu, ce qui permet par exemple de remonter la batterie d'un MacBook Pro 16" de 0 à 50 % en seulement 25 minutes. Mais la vraie force du produit réside dans sa capacité à gérer trois appareils simultanément sans sourciller. Vous pouvez brancher votre laptop, votre iPhone 16 et votre iPad en même temps, et le chargeur va négocier intelligemment la tension pour chaque port afin d'optimiser la vitesse de charge globale sans surchauffe.
Là où Anker va chercher notre petit cœur de geek, c'est avec l'intégration de la technologie AnkerSense View. Le chargeur est équipé d'un écran tactile et rotatif qui vous donne toutes les infos en temps réel. C'est peut-être un détail pour le commun des mortels, mais voir s'afficher la puissance exacte délivrée à chaque appareil ou la température interne du chargeur procure une satisfaction assez particulière.
Screenshot
Le tout est même connecté en Bluetooth, ce qui vous permet via l'application dédiée de surveiller les courbes de consommation, de vérifier la santé de la charge ou même de définir une priorité sur un port spécifique directement depuis votre smartphone.
Au final, même si le tarif dépasse les 100 euros (souvent en promo) ce qui peut sembler élevé pour un accessoire, c'est un investissement que je recommande vivement à ceux qui bougent beaucoup. Remplacer trois blocs d'alimentation par un seul objet aussi design, performant et intelligent, c'est un vrai gain de confort au quotidien. C'est typiquement le genre d'accessoire qu'on regrette de ne pas avoir acheté plus tôt une fois qu'on l'a glissé dans sa poche. Il est disponible par ici sur Amazon !
Vous voulez tester un service, télécharger un truc, ou vous inscrire sur un site que vous n'utiliserez probablement qu'une fois et là, une fois encore, on vous demande votre email. Alors vous pétez un câble, vous retournez votre bureau en hurlant, vous jetez votre tasse de café sur le visage de votre collègue, et vous essayez de vous suicidez en mettant frénétiquement votre langue dans la multiprise. Ne rigolez pas, ça arrive tous les jours !
Heureusement, voici une solution qui va vous permettre de contourner le problème. Ça s'appelle
MephistoMail
, et c'est un service d'email jetable, anonyme, et qui ne garde aucun log de vos activités. Vous allez sur le site, vous copiez l'adresse temporaire qui vous est attribuée, vous l'utilisez pour vous inscrire quelque part, et hop, les mails de confirmation arrivent dans votre inbox temporaire. Une fois que c'est fait, vous fermez l'onglet et tout disparaît.
Vous allez me dire, le concept n'est pas nouveau, y'a des dizaines de services de temp mail qui existent depuis des années. Mais MephistoMail se distingue par son approche "privacy first" assez radicale. Pas de tracking, pas de logs, pas de collecte de données et surtout l'inbox est vraiment volatile et peut être supprimée à tout moment par le système.
Du coup, y'a quelques limitations à connaître avant de vous lancer. Ce service est prévu principalement pour recevoir des emails, pas pour en envoyer. Certains sites ont également commencé à bloquer les domaines de temp mail connus, donc ça marchera pas partout. Et surtout, ne l'utilisez jamais pour des trucs sensibles comme votre banque ou des services critiques. Si vous perdez l'accès à l'inbox avant d'avoir récupéré votre lien de confirmation, c'est game over.
L'utilisation est par contre hyper simple et surtout y'a pas de compte à créer, pas de mot de passe à retenir, bref pas d'emmerdes.
Voilà, si vous en avez marre de donner votre vraie adresse mail à n'importe qui et de vous retrouver noyé sous les newsletters non désirées, MephistoMail fera bien le taf. Et en plus c'est gratuit !
Vous savez que depuis quelques années, des startups équipent les camions poubelle et les bus de caméras IA pour cartographier automatiquement l'état des routes ? Comme ça, pendant que le chauffeur fait sa tournée, une intelligence artificielle détecte les nids-de-poule, les fissures et autres joyeusetés routières en temps réel. Chaque défaut est géolocalisé, scoré par gravité, et hop, les équipes de maintenance savent exactement où intervenir.
Bon apparemment, là où j'habite, ils n'utilisent pas ça parce que les routes sont des champs de mines, mais si le Maire se chauffe en DIY, ce projet maintenu par un certain Peter va l'intéresser.
C'est sur GitHub et c'est un stack complet pour faire exactement la même chose que les startups spécialisées en nids de poule... un vrai projet end-to-end avec l'entraînement du modèle sur du GPU cloud, une API backend containerisée, et même une app mobile React Native pour scanner les routes depuis votre téléphone.
Le projet s'appelle
pothole-detection-yolo
et ça utilise YOLOv8, le modèle de détection d'objets qui fait fureur en ce moment dans le domaine de la vision par ordinateur. Concrètement, le modèle a été entraîné sur un dataset de nids-de-poule disponible sur HuggingFace, avec des images de 640x640 pixels. L'entraînement s'est fait sur Nebius Cloud avec des GPUs H100, donc du sérieux, pas du Colab gratuit qui timeout au bout de 20 minutes.
Ce qui est cool avec ce projet, c'est qu'il ne s'arrête pas au modèle. Y'a une API FastAPI complète qui expose deux endpoints : /detect pour envoyer une image et récupérer les bounding boxes avec les scores de confiance, et /health pour vérifier que le service tourne. Le tout est containerisé en Docker avec support GPU automatique. Et si vous avez pas de carte graphique, ça bascule sur CPU.
Et la cerise sur le gâteau, c'est l'app mobile Expo/React Native. Vous ouvrez l'app, vous prenez une photo d'une route avec votre smartphone, l'image est envoyée à l'API, et vous récupérez les détections en temps réel avec les rectangles dessinés autour des nids-de-poule et les pourcentages de confiance affichés. Bref, c'est exactement ce que font les boites tech à plusieurs millions, sauf que là c'est open source sous licence Apache 2.0.
YOLOv8 atteint facilement entre 93 et 99% de précision pour la détection de nids-de-poule selon les variantes utilisées et des chercheurs ont même combiné YOLOv8 avec des données de nuages de points 3D pour atteindre 95.8% de précision sur des tronçons de tests d'environ 5 km. Bref, c'est du solide et ça fonctionne .
Le truc intéressant pour les bricoleurs, c'est que le modèle entraîné est directement téléchargeable sur HuggingFace donc vous pouvez donc skip toute la partie entraînement si vous voulez juste tester le résultat. Une seule commande Docker pour lancer l'API, et vous êtes opérationnel. Pour les plus motivés qui veulent entraîner leur propre modèle avec des données locales de vos routes françaises pleines de cratères, le code d'entraînement est là aussi avec les configs Ultralytics.
Bref, si vous êtes une petite mairie qui veut cartographier l'état de vos routes sans claquer 50 000 euros dans une solution proprio, ou juste un dev curieux de voir comment fonctionne la stack derrière ces caméras intelligentes qu'on voit de plus en plus sur les véhicules de service, ce projet est une mine d'or.
Tout est là
, documenté, et ça fonctionne du feu de dieu.
Utilitaire gratuit et portable permettant d'afficher l'état des touches Verrouillage Majuscule et Verrouillage Numérique dans la barre des tâches de Windows...