Réagissant à l'alerte lancée par l'ONU et les ONG qui dénoncent un risque de famine imminente et généralisée dans la bande de Gaza, la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne ont appelé le gouvernement israélien à mettre fin à "la catastrophe humanitaire" dans le territoire palestinien et à "lever immédiatement les restrictions sur l'acheminement de l'aide".
Paris, Damas et Washington ont convenu vendredi qu'un nouveau cycle de pourparlers se tiendrait "dans les plus brefs délais" dans la capitale française entre Damas et l'administration kurde, afin d'intégrer les Kurdes dans l'État syrien.
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L'ONG Médecins Sans Frontières a déclaré vendredi qu'un quart des jeunes enfants et des femmes enceintes ou allaitantes examinés dans ses cliniques à Gaza la semaine dernière souffraient de malnutrition. L'organisation humanitaire, a déclaré que "l'utilisation délibérée de la famine comme arme par les autorités israéliennes à Gaza" avait atteint des niveaux sans précédent, "les patients et les professionnels de santé souffrant eux-mêmes de la faim".
Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé jeudi 24 juillet que la France allait reconnaître l'État de Palestine en septembre. Mais que signifie concrètement "reconnaître l'État palestinien" ?
La France va reconnaître l'État de Palestine en septembre à l'ONU, a annoncé jeudi le président Emmanuel Macron. Une décision aussitôt décriée par Israël comme une "récompense de la terreur" et "fermement" rejetée par les États-Unis.
La France va reconnaître l'Etat de Palestine en septembre à l'ONU, a annoncé jeudi le président Emmanuel Macron, espérant créer une dynamique collective en ce sens, une décision aussitôt décriée par Israël comme une "récompense de la terreur" et "fermement" rejetée par les Etats-Unis. Notre correspondante à New York revient sur l'annonce faite jeudi par Emmanuel Macron sur la reconnaissance française de la Palestine.
L'émissaire américain Steve Witcoff a constaté jeudi l'échec des pourparlers menés à Doha et visant à une trêve dans la bande de Gaza. Israël et les États-Unis mettent en cause la réponse transmise par le Hamas, "qui montre clairement un manque de volonté de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza" selon l'envoyé spécial de Donald Trump.
Emmanuel Macron a annoncé jeudi soir que la France allait reconnaître l'État de Palestine en septembre. Une décision décriée par Israël comme une "récompense de la terreur" et "fermement" rejetée par les États-Unis. En réponse aux critiques, le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a assuré que Paris donnait "tort" au Hamas et "raison au camp de la paix".
Malgré les pressions israéliennes, Emmanuel Macron a annoncé jeudi que la France allait reconnaître l'État de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre à New York. France 24 retrace l’histoire qui a empêché cet État de voir le jour.
La France va reconnaître l'État de Palestine, a annoncé, jeudi, le président Emmanuel Macron sur ses réseaux sociaux. Il a déclaré qu'il en ferait l'"annonce solennelle" en septembre lors de l'Assemblée générale des Nations unies. Au moins 142 pays ont déjà reconnu un État palestinien. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a regretté une décision qui "récompense la terreur", tandis que le Hamas salue une "étape positive".
Les trois agences mondiales de presse et la BBC ont demandé, jeudi, aux autorités israéliennes d'"autoriser l'entrée et la sortie des journalistes à Gaza". Elles se sont dites "profondément préoccupées par la situation" de leurs journalistes dans l'enclave palestinienne assiégée par Israël et où la population est en danger de famine.
Réunion publique à la Knesset, discours appelant à un "transfert" de population, projections futuristes d'un Gaza transformé en Tel-Aviv … De nombreux responsables israéliens de droite affirment ouvertement vouloir chasser les Palestiniens de leur territoire côtier. Pour ces partisans du "Grand Israël", l'expulsion des Gazaouis est le scénario idéal pour le "jour d'après".
Alors que les pourparlers indirects au Qatar s'éternisent depuis deux semaines, le Hamas a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi avoir soumis sa réponse à la proposition israélienne de cessez-le-feu à Gaza. Le bureau du Premier ministre israélien a dit jeudi matin que celle-ci était "en cours d'examen".
Le 20 juillet au matin, 25 camions chargés de vivres essentiels, notamment de la farine, du Programme alimentaire mondial ont franchi la frontière nord de la bande de Gaza. Des civils qui s’étaient rassemblés pour tenter d’accéder à l’aide alimentaire ont essuyé des tirs de l’armée israélienne, selon le PAM et des témoins sur place. L’armée a démenti. Ahmed Abo Askar, un jeune Palestinien qui a lui aussi tenté de récupérer cette aide, témoigne auprès de la rédaction des Observateurs.
111 ONG ont mis en garde mercredi contre la propagation d'une "famine de masse" dans la bande de Gaza dévastée par plus de 21 mois de guerre, les Etats-Unis annonçant une nouvelle mission de l'émissaire Steve Witkoff pour discuter d'un couloir humanitaire. Analyse d'Anne Corpet, chroniqueuse internationale France 24.
Le directeur de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a déclaré mardi que ses salariés à Gaza, ainsi que les médecins et les travailleurs humanitaires, s'évanouissaient dans l'exercice de leurs fonctions à cause de la faim. Plus d'une centaine d'organisations humanitaires ont averti mercredi qu'une "famine de masse" se propageait dans la bande de Gaza dévastée par la guerre. Analyse de Antoine de Mariotti.
Plus d'une centaine d'ONG, dont Médecins sans frontières, Amnesty International ou encore Oxfam International, avertissent mercredi qu'une "famine de masse" se propage dans la bande de Gaza assiégée par Israël. Elles appellent à un cessez-le-feu immédiat, à l'ouverture de tous les points de passage terrestres et à la libre circulation de l'aide humanitaire. Israël accuse le Hamas d'avoir provoqué une crise humanitaire.
La commission d'enquête syrienne sur les massacres commis du 6 au 9 mars dans la région côtière de la Syrie, fief de la minorité alaouite, a indiqué mardi avoir identifié 298 suspects impliqué dans ces exactions. Elle fait état d'un bilan de 1 426 morts, dont 90 femmes
La Société des journalistes de l’AFP alerte sur une situation inédite. Elle craint de voir ses collaborateurs toujours présents à Gaza "mourir de faim". Affaiblis physiquement et moralement, certains de ces journalistes n’ont plus la force de travailler et lancent des appels au secours quotidiens.
Les quelque 2,4 millions d'habitants de Gaza sont menacés de famine après plus de 21 mois de conflit. La France demande que "la presse libre et indépendante puisse accéder à Gaza pour montrer" ce qu'il se passe dans le territoire, a déclaré mardi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. Selon l'Unrwa, au moins 1 000 personnes affamées ont été tuées par des tirs israéliens depuis fin mai, alors qu'elles attendaient de l'aide humanitaire. Retrouvez le fil du 22 juillet 2025.
Malgré les appels internationaux à cesser le conflit qui a plongé le territoire palestinien dans une grave crise humanitaire, l'armée israélienne a indiqué étendre ses opérations militaires à Deir al-Balah, sommant les habitants d'évacuer les lieux. "Nous ne savons pas où nous allons... On nous met la pression", raconte un déplacé gazaoui. Quand ils ne meurent pas sous les bombes, les Gazaouis sont soumis à la famine.
Interrogé sur Fox News lundi, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi estime qu'il est "évident que [Téhéran] ne peut pas renoncer à l'enrichissement [d'uranium]". Faisant état de "dommages sérieux" sur leurs installations nucléaires après les bombardements américains, il n'exclut pas des discussions indirectes avec Washington.
Des dizaines de cadavres jonchent les rues de Soueïda, dans le sud de la Syrie. Ils doivent être identifiés par les médecins, mais l'aide médicale manque. Depuis le début des affrontements intercommunautaires, plus de 1000 personnes ont été tuées. Ce lundi, les autorités syriennes ont évacué les bédouins sunnites de la ville de Soueïda, après un cessez-le-feu décidé dimanche. Ce dernier tient bon, selon l'OSDH.
Alors que 25 pays, dont la France, appellent à la fin immédiate de la guerre dans la bande de Gaza, l'armée israélienne a lancé lundi une offensive terrestre dans le centre de la petite enclave palestinienne. Selon le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), entre 50 000 et 80 000 personnes se trouvaient lundi dans le secteur.