De nombreux pays, dont la France, ont plaidé lundi pour une solution à deux États au conflit israélo-palestinien, lors d'une conférence internationale qui se tient jusqu'à mercredi à l'ONU. Israël et les États-Unis ont critiqué cette initiative avec virulence.
Après avoir promis de reconnaître l'État palestinien en septembre, la France co-préside cette semaine à New York une conférence onusienne pour entraîner d'autres pays dans son sillage. Loin du soutien "inconditionnel" à Israël affiché au lendemain du 7-Octobre, la diplomatie française change de braquet. Pourquoi ce tournant, et pourquoi maintenant ?
Deux organisations de défense des droits humains israéliennes, B'Tselem et Physicians for Human Rights - Israel, ont affirmé, lundi, qu'Israël commettait un "génocide" dans la bande de Gaza. Ces conclusions se basent sur plus de 20 mois d'enquête.
Le Hamas "doit abandonner le contrôle" de Gaza et rendre les armes, a plaidé le Premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa, à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU lors d'une conférence internationale sur la solution à deux États. Une initiative franco-saoudienne que les États-Unis ont dénoncée avec virulence. Voici le fil de la journée du 28 juillet 2025.
Après les violents combats qui ont éclaté entre factions druzes et groupes bédouins à Soueïda, dans le sud-ouest de la Syrie, France 24 a pu entrer dans le centre-ville jusqu'alors bouclé, là où les exactions ont été les plus violentes. Une dizaine de jours après la fin des affrontements, des cadavres jonchent encore les rues. Des témoins racontent l'assaut par des groupes armés. Reportage exclusif de nos envoyées spéciales.
La conférence convoquée lundi par l'Assemblée générale des Nations unies et coprésidée par la France et l'Arabie saoudite espère enclencher une dynamique pour la reconnaissance de l'État de Palestine. Cette réunion intervient alors que "la perspective de l'existence" d'un tel État "n'a jamais été aussi menacée", selon le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot.
Au milieu des ruines, une foule de Palestiniens revient les bras chargés de sacs de farine du point de passage de Zikim, dans le nord de Gaza. Mais tous n'ont pas été aussi chanceux, certains repartent bredouille. Des camions d'aide humanitaire destinés à la bande de Gaza ont traversé dimanche le terminal frontalier de Rafah depuis l'Égypte en direction du territoire palestinien, tandis que deux avions jordaniens et un appareil émirati ont largué 25 tonnes d'aide.
Trois avions jordaniens et émirati ont largué dimanche 25 tonnes d'aide sur la bande de Gaza, après l'annonce par Israël d'une pause des combats dans certains secteurs de l'enclave palestinienne.
Intercepté par l'armée israélienne, le bateau humanitaire Handala est arrivé en Israël dimanche, a constaté un journaliste de l'AFP à Ashdod. Le navire exploité par le mouvement propalestinien "Flottille pour la liberté" se dirigeait vers Gaza chargé d'aide humanitaire.
Le Handala, ce nouveau navire de la "Flotille de la liberté" parti de Sicile le 13 juillet dernier, voulait briser le blocus israélien dans la bande de Gaza. Mais comme pour le Madleen il y a 6 semaines, il a été intercepté dans la soirée par l'armée israélienne à environ 100km des côtes de l'enclave. A son bord, 800kg d'aide humanitaire, 2 journalistes et 19 militants de plusieurs nationalités dont six Français, parmi lesquels l'eurodéputée LFI Emma Fourreau, et la députée insoumise du Val-d'Oise, Gabrielle Cathala. Noé Gauchard, Directeur de Cabinet d'Emma Fourreau, répond à Sandrine Gomes pour France 24.
Alors que la bande de Gaza, ravagée par 21 mois de guerre, est menacée de famine, Israël a annoncé samedi la reprise des largages d'aide humanitaire sur l'enclave. Un porte-parole de Downing Street a par ailleurs annoncé que le Royaume-Uni se préparait lui aussi à larguer de l'aide humanitaire à la population, et à évacuer les enfants ayant besoin d'une assistance médicale".
Réagissant à l'alerte lancée par l'ONU et les ONG qui dénoncent un risque de famine imminente et généralisée dans la bande de Gaza, la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne ont appelé le gouvernement israélien à mettre fin à "la catastrophe humanitaire" dans le territoire palestinien et à "lever immédiatement les restrictions sur l'acheminement de l'aide".
Paris, Damas et Washington ont convenu vendredi qu'un nouveau cycle de pourparlers se tiendrait "dans les plus brefs délais" dans la capitale française entre Damas et l'administration kurde, afin d'intégrer les Kurdes dans l'État syrien.
⚠️ Certaines images peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes ainqi que des personnes non-averties.
L'ONG Médecins Sans Frontières a déclaré vendredi qu'un quart des jeunes enfants et des femmes enceintes ou allaitantes examinés dans ses cliniques à Gaza la semaine dernière souffraient de malnutrition. L'organisation humanitaire, a déclaré que "l'utilisation délibérée de la famine comme arme par les autorités israéliennes à Gaza" avait atteint des niveaux sans précédent, "les patients et les professionnels de santé souffrant eux-mêmes de la faim".
Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé jeudi 24 juillet que la France allait reconnaître l'État de Palestine en septembre. Mais que signifie concrètement "reconnaître l'État palestinien" ?
La France va reconnaître l'État de Palestine en septembre à l'ONU, a annoncé jeudi le président Emmanuel Macron. Une décision aussitôt décriée par Israël comme une "récompense de la terreur" et "fermement" rejetée par les États-Unis.
La France va reconnaître l'Etat de Palestine en septembre à l'ONU, a annoncé jeudi le président Emmanuel Macron, espérant créer une dynamique collective en ce sens, une décision aussitôt décriée par Israël comme une "récompense de la terreur" et "fermement" rejetée par les Etats-Unis. Notre correspondante à New York revient sur l'annonce faite jeudi par Emmanuel Macron sur la reconnaissance française de la Palestine.
L'émissaire américain Steve Witcoff a constaté jeudi l'échec des pourparlers menés à Doha et visant à une trêve dans la bande de Gaza. Israël et les États-Unis mettent en cause la réponse transmise par le Hamas, "qui montre clairement un manque de volonté de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza" selon l'envoyé spécial de Donald Trump.
Emmanuel Macron a annoncé jeudi soir que la France allait reconnaître l'État de Palestine en septembre. Une décision décriée par Israël comme une "récompense de la terreur" et "fermement" rejetée par les États-Unis. En réponse aux critiques, le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a assuré que Paris donnait "tort" au Hamas et "raison au camp de la paix".
Malgré les pressions israéliennes, Emmanuel Macron a annoncé jeudi que la France allait reconnaître l'État de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre à New York. France 24 retrace l’histoire qui a empêché cet État de voir le jour.
La France va reconnaître l'État de Palestine, a annoncé, jeudi, le président Emmanuel Macron sur ses réseaux sociaux. Il a déclaré qu'il en ferait l'"annonce solennelle" en septembre lors de l'Assemblée générale des Nations unies. Au moins 142 pays ont déjà reconnu un État palestinien. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a regretté une décision qui "récompense la terreur", tandis que le Hamas salue une "étape positive".
Les trois agences mondiales de presse et la BBC ont demandé, jeudi, aux autorités israéliennes d'"autoriser l'entrée et la sortie des journalistes à Gaza". Elles se sont dites "profondément préoccupées par la situation" de leurs journalistes dans l'enclave palestinienne assiégée par Israël et où la population est en danger de famine.
Réunion publique à la Knesset, discours appelant à un "transfert" de population, projections futuristes d'un Gaza transformé en Tel-Aviv … De nombreux responsables israéliens de droite affirment ouvertement vouloir chasser les Palestiniens de leur territoire côtier. Pour ces partisans du "Grand Israël", l'expulsion des Gazaouis est le scénario idéal pour le "jour d'après".
Alors que les pourparlers indirects au Qatar s'éternisent depuis deux semaines, le Hamas a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi avoir soumis sa réponse à la proposition israélienne de cessez-le-feu à Gaza. Le bureau du Premier ministre israélien a dit jeudi matin que celle-ci était "en cours d'examen".