Au Mali, la progression du JNIM et son blocus autour de Bamako font craindre une possible avancée vers le pouvoir. A Washington, cette semaine, le Président syrien par intérim, Al-Charaa poursuit son opération de réhabilitation diplomatique. En Algérie, Boualem Sansal est gracié. L'Allemagne a joué un rôle majeur dans ce dénouement. Enfin, en France, les commémorations du 13-Novembre ravivent l’émotion tandis que les autorités alertent sur une menace terroriste toujours élevée.
Le général Tiani, chef d’État du Niger, accuse la France d’avoir débarqué des milliers de soldats au Bénin, depuis le porte-hélicoptère Tonnerre, dans le but de "déstabiliser" son pays. En réalité, un tel débarquement est impossible, le bâtiment ne peut transporter que quelques centaines de soldats et l'escale du Tonnerre est une manœuvre de routine.
Au Soudan, El-Facher, est tombé après un an et demi de siège. C’était la dernière grande ville du Darfour échappant encore au contrôle des Forces de soutien rapide (FSR) du général Hemedti, qui y ont commis des massacres atroces. Une spirale de la violence dont il est pour le moment difficile d’imaginer l’issue, avec des accusations de génocide et de nettoyages ethniques qui s’accumulent, au point que l’ONU qualifie la situation de "pire crise humanitaire contemporaine".
Le Conseil des droits de l'Homme a adopté, vendredi, une résolution ordonnant à la mission indépendante d'établissement des faits de l'ONU sur le Soudan de mener l'enquête sur la situation des droits humains dans la ville d'El-Facher, aux mains des paramilitaires des Forces de soutien rapides depuis le 27 octobre dernier.
Des centaines de personnes ont manifesté jeudi à Gabès, en Tunisie, devant un tribunal qui examinait une plainte réclamant l'arrêt des unités polluantes d'un complexe chimique, rendu responsable de dizaines d'intoxications depuis début septembre. L'un des manifestants dit espérer que "la cour nous rendra justice en mettant fin à un crime environnemental qui dure depuis plus de 50 ans".
La libération mercredi de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal marque une nouvelle phase diplomatique entre Paris et Alger. Mais des gestes forts sont attendus par l'Algérie pour arriver à une véritable normalisation des relations franco-algériennes. Décryptage.
La libération de l’écrivain Boualem Sansal, mercredi, ravive l’attention autour de Christophe Gleizes, journaliste français arrêté en mai 2024 lors d’un reportage sur le football en Algérie. Condamné à sept ans de prison pour “apologie du terrorisme”, il doit être rejugé en appel le 3 décembre.
Les habitantes du village de Jambiani, à Zanzibar, développent l'élevage des éponges de mer. Une activité lucrative et protectrice du milieu marin. Les éponges peuvent se vendre jusqu'à 30 dollars pièce et elles favorisent la restauration des récifs coralliens.
Une nouvelle crise a éclaté au grand jour mercredi entre le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, en plein bras de fer sur le sort de la cheffe de la coalition présidentielle. Dans un communiqué, le parti au pouvoir du Premier ministre Sonko a rejeté une décision du président Faye de démettre la coordinatrice de la coalition qui avait porté au pouvoir le chef de l'Etat lors de la présidentielle de mars 2024.
Boualem Sansal, emprisonné depuis un an en Algérie, a été gracié, avant d'être transféré en Allemagne pour des soins médicaux. L'écrivain franco-algérien avait été condamné à cinq ans de prison ferme. Sébastien Lecornu a exprimé le "soulagement" du gouvernement français. Les relations diplomatiques entre la France et l'Algérie étaient au plus bas. Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, "a répondu favorablement" à une demande du président allemand, Frank-Walter Steinmeier, pour que Boualem Sansal puisse être soigné. Emmanuel Macron a remercié le président algérien et s’est dit "disponible" pour poursuivre le dialogue. Comment cette décision a-t-elle été prise du côté du pouvoir algérien ? Est-ce le début d'une désescalade des tensions dans les relations entre la France et l'Algérie ?
Un prétendu compte d'actualité prétend que la chaîne de télévision française BFM TV aurait annoncé la prise imminente de la capitale du Mali par les jihadistes du JNIM. La chaîne d'information continue n'a pas fait une telle annonce. Selon les experts, la chute de Bamako à court terme paraît militairement peu probable.
Dans un entretien accordé à France 24, Tiéman Hubert Coulibaly, ancien chef de la diplomatie malienne, alerte sur la situation sécuritaire au Mali. Alors que le JNIM multiplie les blocus et que plusieurs pays occidentaux appellent leurs ressortissants à quitter le territoire, il estime que "dans le désordre, tout peut arriver". Il appelle la junte à dialoguer avec Iyad Ag Ghali et à "arrêter cette aventure avec ces mercenaires russes".
La capitale malienne est soumise aux pénuries de carburant. Depuis deux mois, les jihadistes organisent le blocus de la capitale. La France conseille à ses ressortissants de quitter le pays. On va plus loin avec Niagalé Bagayoko et Melina Huet.
Mohamed Tadjadit, figure du mouvement pro-démocratie "Hirak" qui a secoué l'Algérie en 2019, a été condamné mardi à cinq ans de prison pour "apologie du terrorisme", a annoncé son avocate.
Google a réagit mardi au début de polémique sur la présumée suppression de la séparation entre Maroc et Sahara occidental sur ses cartes, affirmant que les pointillés n'ont jamais été visibles pour les utilisateurs de Google Maps au Maroc.
L'ex-rebelle congolais Roger Lumbala est jugé à partir de mercredi à Paris lors d'un procès historique sur les atrocités commises dans l'est de la République démocratique du Congo, théâtre d'un des conflits les plus meurtriers du XXIe siècle. À la barre, le présumé ancien chef de guerre a contesté la légitimité de la justice française pour le juger.
Sylvia et Noureddin Bongo, épouse et fils du président déchu du Gabon, Ali Bongo, ont été condamnés mercredi à 20 ans de prison, notamment pour détournement de fonds publics. Arrêtés après le coup d'État du 30 août 2023, ils avaient été emprisonnés pendant 20 mois avant d'être autorisés à quitter le pays et sont désormais installés à Londres.
La commission d’enquête Madlanga en Afrique du Sud a été mise en place après l'accusation de policiers de corruption l'été dernier. Des accusations qui ont abouti à la suspension du ministre de la Police, accusé d’avoir protégé des réseaux criminels. Mais certains Sud-Africains estiment que ces commissions s’éternisent. Reportage de Tom Canetti, Caroline Dumay et Graham Walsh.
Au Mali, le JNIM – un groupe affilié à Al-Qaïda au Sahel – vise massivement les convois d’essence qui approvisionnent les villes maliennes. De nombreux pays ont annoncé le retrait de leur personnel non essentiel du Mali. La France, elle, a recommandé à ses ressortissants de quitter temporairement le pays dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles.
Le chef des opérations humanitaires de l'ONU a salué mardi des "discussions constructives" avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhane. Fin octobre, le gouvernement soudanais avait expulsé les deux principaux responsables du Programme alimentaire mondial de l'ONU, sans aucune explication.
Au Tchad, le Plan National de Développement vient d'être lancé, a annoncé le président Mahamat Deby depuis les Émirats Arabes Unis. Son objectif est de mobiliser 30 milliards de dollars d’investissements pour développer des dizaines de secteurs de l’économie tchadienne. Précisions d'Harold Girard envoyé spécial de France 24.
Permettre de comprendre la relation tumultueuse en 45 questions : c’est l’objectif que se sont donnés Thomas Snegaroff et Benjamin Stora dans leur dernier livre : « France Algérie : Anatomie d'une déchirure ». Benjamin Stora, historien spécialiste de l'Algérie, a répondu aux questions de Meriem Amellal Lalmas sur le plateau du Journal de l’Afrique.
Au Mali, le JNIM - un groupe affilié à Al-Qaida au Sahel - vise massivement les convois d’essence qui approvisionnent les villes maliennes, depuis septembre 2025. Selon Bakary Sambe, directeur régional du centre de recherche Timbuktu Institute, "l'objectif stratégique in fine, c'est d'étouffer Bamako, essayer de délégitimer les autorités en place par une forme de jihad économique qui touche véritablement le cœur de l'économie malienne".