L'ampleur des massacres à El-Fasher est telle que les chercheurs de l'université de Yale ont pu tracer par satellites les exactions attribuées aux Forces de soutien rapide (FSR), qui ont repris la ville à l'armée soudanaise. Ils estiment notamment que dans une maternité 460 personne sont été tuées. Depuis dimanche, plus de 36 000 civils ont fui El-Facher.
Lors du Forum de Paris, Emmanuel Macron a annoncé jeudi une aide internationale de plus de 1,5 milliard d'euros pour la région des Grands Lacs. Le président français a également annoncé la création de couloirs sécurisés pour acheminer de l'aide aux civils et la réouverture prochaine de l’aéroport de Goma pour des vols humanitaires. "La situation s'est aggravée dans l'est du Congo", reconnaît Johan Bodin, journaliste pour France 24.
Emmanuel Macron a annoncé jeudi une aide internationale de plus de 1,5 milliard d'euros pour la région des Grands Lacs. Le président français a également annoncé la création de couloirs sécurisés pour acheminer de l'aide aux civils et la réouverture prochaine de l’aéroport de Goma pour des vols humanitaires.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a exprimé sa "profonde inquiétude" sur "l'escalade" au Soudan, le chef des opérations humanitaires onusiennes parlant d'"informations crédibles d'exécutions de masse". Quatre jours après la prise d'El-Facher, assiégée depuis 18 mois, par les paramilitaires, l'ONU a affirmé que cette ville du Darfour avait "plongé dans un enfer encore plus noir". "L'horreur se poursuit. Des femmes et des filles sont violées, des gens mutilés et tués, en toute impunité".
Pour illustrer la situation au Soudan, de nombreux internautes partagent des vidéos de femmes paniquées protégeant leurs enfants et qui sont sous la menace de soldats. Ces documents sont soit détournés de leur contexte soit générés par intelligence artificielle.
Les Nations unies ont alerté jeudi sur les "atrocités" commises dans la région soudanaise du Kordofan, voisine du Darfour où les paramilitaires des Forces de soutien rapide ont pris la ville d'El-Fasher, "déjà le théâtre de niveaux catastrophiques de souffrance humaine".
Quelques jours après la prise de la ville soudanaise d'El-Fasher par les Forces de soutien rapide (FSR) le 26 octobre, la photo d'une femme tenant son enfant dans ses bras face à l'ombre de deux soldats a été abondamment partagée pour alerter sur les exactions commises par les paramilitaires soudanais. Si les exactions des FSR sont réelles, cette photo a toutefois été générée par IA.
La justice ivoirienne a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête sur les violences électorales qui ont frappé le village de Nahio, dans l’ouest du pays, faisant trois morts et dix-neuf blessés, selon les autorités. Autour de cet évènement tragique, des récits contradictoires s’affrontent.
Alors que les États-Unis ont invité leurs ressortissants à quitter le Mali en raison de la dégradation de la situation sécuritaire, un prétendu lanceur d’alerte affirme que l’ambassade de Russie aurait également émis un avis d'évacuation. Il s’agit d’une fausse nouvelle, officiellement démentie par l’ambassade de Russie au Mali.
Chaque année, des dizaines de milliers de tonnes de tomates marocaines terminent sur nos étals. À 99 centimes d'euros la barquette, elles sont deux à trois fois moins chères que les tomates françaises. Mais à quel prix ? Près d'Agadir, une entreprise franco-marocaine a ouvert ses portes à nos confrères de France 2. Des milliers d'ouvriers travaillent dans ces fermes ultramodernes, où subsistent aussi des zones d'ombre – notamment des accusations d'exploitation de travailleurs migrants.
La police a décrété un couvre-feu mercredi dans la capitale économique de Tanzanie où des centaines de personnes ont violemment manifesté, hurlant leur opposition au régime le jour d'élections présidentielle et législatives dont l'opposition était largement écartée. Première présidente de Tanzanie, promue à la mort de son prédécesseur John Magufuli en 2021, Samia Suluhu Hassa, qui aspire à être élue, est accusée de mener une répression sévère contre les voix critiques.
La prise dimanche de la ville d’El-Facher après 18 mois de siège par les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) a accentué une crise humanitaire déjà inédite au Soudan. La "brutalité" des FSR, dénoncée par l’Union européenne mercredi, fait craindre un ciblage "ethnique" de civils dans la ville coupée du monde.
Au Soudan, les Forces de soutien rapide, qui se sont emparées dimanche de la ville d’El-Facher, peuvent désormais revendiquer le contrôle d’un territoire aussi vaste que la France. C’était jusqu’ici le front le plus disputé de la guerre qui oppose les paramilitaires à l’armée soudanaise depuis avril 2023. Un tournant majeur dans le conflit qui accentue la crainte de massacres à grande échelle.
À la Une, mercredi : le journal britannique The Telegraph révèle que des photos satellitaires prouvent les massacres de civils perpétrés par les rebelles des FSR au Soudan ; les commémorations en Espagne du premier anniversaire des inondations meurtrières ; le jeu d’équilibriste du gouvernement français pour trouver un budget satisfaisant pour la gauche et la droite ; et une enquête relayée dans Le Monde sur la collusion entre le rap et le milieu du crime organisé.
Après les manifestations du collectif GenZ 212 au Maroc, la justice marocaine a décidé de poursuivre plus de 2 400 personnes, dont certaines pour "rébellion en réunion", "outrage et violence envers des forces de l'ordre" ou encore "incitation à commettre des crimes et participation à des rassemblements armés".
Plus de 2 000 civils non armés auraient été exécutés à El-Facher, dans l'ouest du Soudan. L'accusation est portée par les Forces conjointes, alliées de l'armée, contre les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). Les FSR ont pris cette ville, dernier verrou du Darfour qui saute donc après deux ans et demi de guerre.
De nombreux internautes affirment que l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, aurait félicité Alassane Ouattara pour sa réélection. Ils s’appuient en fait sur un extrait manipulé du journal de RFI. Le scrutin en Côte d’Ivoire a été marqué par de nombreuses fausses informations relayées par des partisans des pays de l'Alliance des États du Sahel.
Au Cameroun, un calme précaire règne mardi dans les villes secouées la veille par des manifestations sporadiques après l'annonce de la nouvelle réélection du président Paul Biya. Cette dernière est contestée par son principal rival Issa Tchiroma Bakary.
Une rumeur affirmant qu’Air France aurait suspendu ses vols vers Abidjan, en Côte d’Ivoire, en raison des violences, a circulé ces derniers jours sur les réseaux sociaux. Vérifications faites, cette information est fausse : la compagnie assure la continuité de ses liaisons entre Paris et Abidjan.
L'ambassade des États-Unis au Mali a conseillé mardi à ses ressortissants de "quitter immédiatement" le pays en utilisant des vols commerciaux. Le Mali subit depuis plusieurs semaines un blocus jihadiste sur le carburant, aggravant la situation sécuritaire.
Au Kenya, la réserve de Nashulai s'adapte afin de permettre la cohabitation entre la communauté Massaï et la faune sauvage, qui attire des touristes du monde entier.
Plusieurs rapports font état d'exactions à caractère ethnique depuis dimanche dans la ville d'El-Facher, dans l'ouest du Soudan, depuis sa prise par des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). L'armée accuse les combattants d'avoir "exécuté plus de 2 000 civils non armés".
Au Cameroun, des incidents violents ont éclaté dans plusieurs villes du pays immédiatement après la proclamation des résultats qui donnent Paul Biya vainqueur avec 55,66% des voix contre 35,19 % pour Issa Tchiroma Bakary qui se classse deuxième. À Garoua chef-lieu de la région du Nord et fief du candidat Issa Tchiroma Bakary qui conteste la victoire de Paul Biya, au moins deux personnes ont été tuées par balles, autour du domicile du candidat du FSNC. Brice Molo, sociologue et historien était notre invité.
Le Président ivoirien a été réélu lundi pour un quatrième mandat à la tête de la Côte d'Ivoire, avec 89,77 % des voix, selon des résultats provisoires de la Commission électorale indépendante qui doivent encore être confirmés par le Conseil constitutionnel.