Le M23, soutenu par le Rwanda, a effectué une nouvelle percée mardi en pénétrant dans la ville d'Uvira, dans l'est du RD Congo. En réaction, le Burundi a fermé sa frontière en raison de la proximité de la localité avec la capitale économique burundaise Bujumbura.
Deux immeubles contigus se sont effondrés à Fès, dans le nord du Maroc mercredi. Selon le bilan établi par les autorités locales, au moins 22 personnes sont mortes et 16 autres ont été blessées "à divers degrés de gravité".
Après Goma et Bukavu, c’est désormais Uvira, dans le Sud-Kivu, qui risque de tomber aux mains de l’AFC-M23. Selon l’AFP, les rebelles, soutenus par le Rwanda, seraient entrés dans la ville ce soir, mais la situation reste confuse. Les combats s’intensifient entre l’armée congolaise, appuyée par des forces burundaises, et des groupes armés locaux soutenant les rebelles, moins d’une semaine après l’accord de Washington. La ville d'Uvira se situe à la frontière avec le Burundi, à une trentaine de kilomètres de Bujumbura, l'ancienne capitale. Le Burundi dénonce des attaques sur son territoire et les "provocations" de Kigali.
Moins d'une semaine après la signature d'un accord de paix sous médiation américaine entre Kinshasa et Kigali, le groupe de contact pour la région des Grands Lacs (ICG) a exhorté le Rwanda et le groupe armé M23 à stopper "immédiatement" leur offensive.
Le Nigeria a mené des frappes et déployé des troupes au sol dimanche au Bénin, en soutien à l’armée loyaliste, pour mettre en échec une tentative de coup d’État contre le président Patrice Talon. Une manière pour Abuja de se poser en rempart contre la vague de putschs en Afrique de l'Ouest et réaffirmer sa position de puissance régionale.
La France espère la libération de Christophe Gleizes, seul journaliste français officiellement détenu à l’étranger, alors que sa peine vient d’être confirmée en appel. On avait cru à un début d'amélioration de l'état de la relation entre la France et l’Algérie après la libération de Boualem Sansal. Mais qu'en est-il vraiment ? Pour en parler, Raphaël Kahane reçoit l'historien Benjamin Stora.
La France a fourni un appui de surveillance, d’observation et de logistique aux forces armées béninoises pour contrer une tentative de putsch déjouée dimanche 7 décembre contre le président Patrice Talon, a révélé mardi la présidence française.
La Cour pénale internationale a condamné mardi 9 décembre le chef de milice soudanais Ali Mohamed Ali Abd-Al-Rahman à 20 ans d'emprisonnement pour des crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis au Darfour entre 2003 et 2004. Reconnu coupable de meurtres, viols et tortures, l'ex-responsable des Janjawids surnommé le "tueur à la hache" a été jugé pour son rôle actif dans ces exactions.
Plusieurs personnes sont mortes au Bénin dans la tentative de coup d'État déjouée dimanche, a annoncé lundi le gouvernement à l'issue d'un conseil des ministres extraordinaire. Dimanche, de "violents affrontements" ont opposé les mutins et la garde républicaine à la résidence du président Patrice Talon, faisant "des victimes des deux côtés". C'est pour éviter des "affrontements à l'arme lourde" que la décision a été prise de faire des frappes ciblées et que le Bénin a été aidé par le Nigeria.
La tentative de coup d'État au Bénin contre le président Patrice Talon a été mise en échec ce dimanche par la réaction de l'armée béninoise, mais également grâce à l'action du Nigéria voisin. Comme le montrent des vidéos partagées par des témoins, l'armée de l'air nigériane est intervenue contre les putschistes.
Les autorités du Bénin ont affirmé dimanche avoir déjoué un coup d'État, après l'irruption de militaires à la télévision disant avoir destitué le président Patrice Talon. Christophe Boisbouvier analyse la situation dans "Questions Directes", avec Stéphanie Antoine.
Tous les otages ont été libérés au Bénin, mais certains des auteurs du putsch déjoué sont encore en cavale lundi, alors que la région se mobilise pour apporter son aide au pays ouest-africain. Dans un compte-rendu dévoilé lundi soir, le gouvernement béninois a expliqué que de "violents affrontements" avaient opposé les mutins et la Garde républicaine défendant la résidence du président Patrice Talon, faisant "des victimes des deux côtés", sans en préciser le nombre exact.
Au Bénin, une tentative manquée de coup d’État accompagnée d'un flot de désinformation : le 7 décembre, le pays s’est réveillé dans une atmosphère d’incertitude après l'annonce d'un putsch de militaires contre le pouvoir béninois. Une confusion entretenue par des intox relayées massivement par des comptes de soutien aux putschistes.
Les autorités du Bénin ont affirmé dimanche avoir déjoué une tentative de coup d'État contre le président Patrice Talon, qui a pris la parole en fin de journée pour annoncer que la situation était "totalement sous contrôle". Une intervention de l'armée béninoise, avec l'aide du Nigeria voisin, a permis de mettre en échec un groupe de militaires mutins, qui avaient annoncé à la télévision nationale avoir pris le pouvoir et destitué le président.
Des militaires avaient annoncé dimanche matin à la télévision nationale béninoise avoir destitué le président Patrice Talon, dont le mandat doit prendre fin en avril prochain, avant que les autorités n'affirment avoir déjoué le coup d'État et contrôler la situation. Retrouvez le fil du 8 décembre 2025.
Cent des 303 élèves et 12 enseignants enlevés le 21 novembre du pensionnat catholique Saint Mary, dans l'ouest du Nigeria, ont été libérés, ont annoncé dimanche une source onusienne et la présidence nigériane. On reste sans nouvelles des quelque 165 personnes toujours présumées otages. Il s'agit de l'un des plus importants kidnappings de masse au Nigeria, pays ravagé par le phénomène.
Ce dimanche matin, un groupe de militaires béninois a annoncé la destitution du président Patrice Talon, la suspension de la Constitution et la fermeture des frontières. Toutefois, quelques heures après, les forces loyalistes ont repris le contrôle de la situation, mettant fin à la tentative de coup d'État. La CEDEAO a fermement condamné cet acte. Le président Talon a pris la parole pour rassurer la population, affirmant que la situation était désormais sous contrôle.
Les autorités du Bénin ont affirmé dimanche avoir déjoué un coup d'État, après l'irruption de militaires à la télévision disant avoir destitué le président Patrice Talon.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à Tunis contre le pouvoir sous le mot d'ordre "l'opposition n'est pas un crime", en réclamant la libération de militants emprisonnés et en dénonçant le recul des libertés.
Des militaires ont annoncé dimanche matin à la télévision publique du Bénin avoir "démis de ses fonctions" le président Patrice Talon, dont l'entourage a affirmé à l'AFP qu'il était en sécurité et que l'armée reprenait le contrôle.
La Cédéao a annoncé dimanche soir déployer des soldats au Bénin après une tentative de putsch déjouée par les autorités plus tôt dans la journée. Dans la soirée, le président béninois Patrice Talon est apparu à la télévision nationale pour prononcer l'échec du coup d'État. Une douzaine de militaires ont été arrêtés, dont les auteurs présumés, d'après des sources militaires et sécuritaires. Voici le fil du 7 décembre 2025.