L'intersyndicale a appelé à une journée de manifestations dans toute la France pour tenter de peser sur les choix budgétaires du nouveau Premier ministre. A Paris, le cortège est particulièrement important. Gaëlle Fonseca nous fait le point sur ce qui se passe dans la capitale.
Une grande journée de mobilisation a lieu ce 18 septembre en France pour mettre la pression sur le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu.Mais quelle mesures attendent les Français de la part du nouveau gouvernement ? Nos journalistes Aurélia Abdelbost et Katrine Lyngsø sont allées poser la question aux manifestants
Le Centre Pompidou, à Paris, ferme ses portes le 22 septembre 2025 pour cinq années de travaux qui vont transformer les lieux. Si le quartier Beaubourg à Paris perd son cœur battant, les chefs d'œuvre de la plus grande collection d'art moderne en Europe continuent de voyager à travers des expositions et des prêts, en France comme à l'étranger.
La leader de la CGT, Sophie Binet, a estimé jeudi que la journée de grève à l'appel de l'intersyndicale était "déjà un succès", tandis que son homologue de la CFDT, Marylise Léon, a lancé "un avertissement très clair" à Sébastien Lecornu, avant l'annonce des mesures budgétaires.
Les transports en commun franciliens sont comme prévu très perturbés jeudi matin, journée de mobilisation sociale au niveau national, mais la situation est globalement calme dans le reste de la France, tandis que plusieurs blocages de dépôts de bus ont été rapidement levés.
Sébastien Lecornu, poursuit ses discussions avec les différentes forces politiques et les partenaires sociaux en vue d'élaborer un budget qui ne soit pas rejeté par les députés.
Blocage de lycées et de dépôts de bus, coupure d'eau en Martinique : plus d'une centaine d'actions étaient recensées jeudi matin en France par les autorités au matin d'une journée de mobilisation visant à peser sur les choix budgétaires du nouveau Premier ministre.
A la Une du 18 septembre, un "jeudi noir" attendu en France après l'appel intersyndicale à la grève, la polémique sur la suspension d'antenne d'un célèbre animateur américain, et l'été indien qui se prolonge pour le PSG.
À peine nommé, Sébastien Lecornu a fait face à sa deuxième journée de contestation en une semaine à l'appel de l’ensemble de l'intersyndicale, pour faire pression sur les choix budgétaires. La CGT a revendiqué plus d'un million de manifestants partout en France, contre seulement 500 000 d'après le ministère de l'Intérieur. Suivez notre direct.
Dix militants identitaires ont été condamnés mercredi à des amendes de 1 000 à 3 000 euros pour avoir posté sur les réseaux sociaux une photo d'une banderole à connotation raciste protestant contre la participation de la chanteuse Aya Nakamura à la cérémonie d'ouverture des JO de Paris.
Sébastien Lecornu poursuit ses consultations. Il a reçu les socialistes à Matignon qui, à la sortie du rendez-vous, ont estimé que "le Premier ministre était resté flou sur ses intentions". Les socialistes sont devenus la clé de la non-censure et le Premier ministre espère trouver des compromis avec la gauche pour faire passer le budget. Un accord est-il possible ? Roselyne Febvre pose la question à Alix Bouilhaguet et Stéphane Vernay, éditorialistes politiques.
Le souverainiste Philippe de Villiers, ancien président du "Mouvement pour la France", a lancé une pétition en ligne pour qu'un référendum sur l’immigration soit organisé. Il revendique plus d’un million de signatures, mais le site internet hébergeant la pétition ne permet pas de vérifier l'identité des signataires, ce qui rend par exemple possible de signer deux fois. Explications.
Dans le cadre de ses consultations politiques, Sébastien Lecornu va rencontrer Marine Le Pen. Pour éviter la censure, Edwige Diaz, vice-présidente du Rassemblement National, députée de Gironde et invitée de Mardi politique, réaffirme que le Premier ministre "devra prendre en compte les demandes du RN sur l’immigration ou la contribution de la France à l’UE". Son parti se rend à ce rendez-vous "sans illusion" et continue de demander une dissolution de l’Assemblée nationale.
Après avoir reçu la semaine dernière les membres du "socle commun", le Premier ministre Sébastien Lecornu rencontrait mercredi le Parti socialiste, Les Écologistes, le Parti communiste et le Rassemblement national. Objectif : trouver des compromis pour bâtir un budget et former son gouvernement. Mais en sortant de Matignon, les oppositions ont fait part de leur déception et continuent à faire planer la menace d'une censure.
Une "journée noire" s'annonce dans les transports parisiens et régionaux le 18 septembre à l'occasion de la grève. Tous les syndicats appellent à une mobilisation nationale contre le budget 2026 et la politique d’Emmanuel Macron. Les autorités prévoient entre 600 000 et 900 000 manifestants, soit nettement plus que le 10 septembre.
Le premier ministre, Sébastien Lecornu, a annoncé, lundi 15 septembre, la suppression des « avantages “à vie” des anciens membres du gouvernement » au 1er janvier 2026.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête sur la ministre démissionnaire de la Culture, Rachida Dati, au sujet de bijoux non déclarés à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). "Je n'ai jamais été prise en défaut sur aucune déclaration", avait-elle affirmé en mai sur France Inter.
Dans un rapport remis jeudi 11 septembre, les parlementaires préconisent d'interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans et un couvre-feu numérique pour les 15-18 ans, de 22h à 8h. Les précisions avec Ines Legendre, juriste et responsable du plaidoyer de e-enfance, invité sur France 24.
Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé mardi dans un communiqué le rapatriement en France de trois femmes et de dix enfants depuis les camps de prisonniers jihadistes dans le nord-est de la Syrie. "La France remercie les autorités syriennes de transition ainsi que l'administration locale du Nord-Est syrien qui a rendu possible cette opération", a déclaré le porte-parole du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères.
Le Premier ministre a annoncé lundi la suppression à compter du 1er janvier 2026 des avantages dont bénéficient "à vie" les anciens chefs de gouvernement. Une mesure symbolique pour l'opinion, mais sans réel impact à l'échelle du budget de l'État.