Sycom ressort une idée qu’on croyait enterrée : une RTX 5090 refroidie par eau basée sur le système Lynk+, avec un radiateur 360 mm et trois ventilateurs Noctua. De quoi calmer le GPU phare de Nvidia sans transformer votre boîtier en soufflerie.
Une RTX 5090 Hydro LC taillée sur mesure
Souvenez-vous du prototype Palit Lynk+ aperçu chez Der8auer, jusqu’à un temps imaginé avec un petit écran intégré. Jamais commercialisé, il trouve aujourd’hui une seconde vie chez le constructeur japonais Sycom, qui l’adapte à sa propre carte, la Hydro LC Graphics Plus RTX 5090. Comme à son habitude, Sycom marie des supports sur mesure à des ventilateurs Noctua, mais ces cartes ne seront pas vendues au détail : disponible uniquement en PC complet.
L’équipe du média GDM a pu voir en privé un exemplaire décrit comme un « engineering sample ». La base technique est claire : un watercooling Lynk+ (développé en Allemagne), un radiateur de 360 mm et trois Noctua NF-A12x25, avec l’intention de passer aux modèles « G2 » dès qu’ils seront prêts. Les ventilateurs autrichiens sont ici choisis pour leur pression statique et leur silence, un combo pertinent pour de gros radiateurs épais.
Pourquoi c’est intéressant
La RTX 5090 est une carte surdimensionnée en aircooling. En la basculant sur un AIO 360 mm, Sycom vise des températures et des nuisances sonores mieux contenues, tout en libérant de l’espace autour du slot PCIe. Reste qu’il arrive tard sur un terrain déjà occupé par des marques reconnues comme MSI, ZOTAC et ASUS.
Côté agenda et tarifs, c’est le flou : pas de date, pas de prix, ni d’indication d’une sortie hors du Japon. À ce stade, on parle d’un aperçu technique prometteur, qui pourrait devenir une option premium pour les configurations Sycom si la validation finale se passe sans accroc.
Les rumeurs avaient vu juste : la dernière mise à jour de HWMonitor valide la future gamme Intel Core Ultra 300 (Panther Lake) et mentionne clairement un modèle vedette, le Core Ultra X9 388H. Une liste dans un utilitaire système n’est pas un communiqué officiel, mais quand il s’agit de HWMonitor/CPU-Z, c’est généralement synonyme de sérieux.
Core Ultra 300 : une liste de SKUs qui se précise
Le changelog de HWMonitor 1.6 fait apparaître trois familles pour Panther Lake : deux séries H et une série U. La liste des SKUs y est explicitement prise en charge, un indicateur fort que les appellations sont figées côté Intel. Les variantes estampillées « X » se distinguent par leur partie graphique : 10 à 12 cœurs Xe contre 4 Xe pour les modèles sans « X », de quoi dessiner deux niveaux de performance iGPU assez nets.
Côté architecture CPU, Intel a confirmé l’usage des cœurs Performance « Cougar » et des cœurs Efficient « Dark Motor ». La nouveauté marquante, toutefois, vient du bloc graphique avec l’arrivée de Xe3. Point surprenant : malgré ce saut, Intel conserverait un branding iGPU en série « B », là où beaucoup attendaient une bascule vers « C » (Celestial) pour la prochaine génération Xe3p.
Autre virage notable : la nouvelle nomenclature X9/X7/X5 avec un « 8 » en troisième caractère sur les déclinaisons « premium » (probables héritières de Lunar Lake). Les modèles orientés gaming garderaient un nommage sans « X » avec un suffixe en « 5 », tandis que les puces basse conso U poursuivraient sur le schéma « 3_0U ». Bref, une grille plus lisible sur le papier, avec l’iGPU comme différenciateur majeur.
Séries X (confirmées par HWMonitor)
Core Ultra X9 388H
4 cœurs P • 8 cœurs E • 4 cœurs LPE • 12 cœurs Xe3
Core Ultra X7 368H
4 cœurs P • 8 cœurs E • 4 cœurs LPE • 12 cœurs Xe3
Core Ultra X7 358H
4 cœurs P • 8 cœurs E • 4 cœurs LPE • 12 cœurs Xe3
Core Ultra X5 338H
4 cœurs P • 4 cœurs E • 4 cœurs LPE • 10 cœurs Xe3
Versions PTL-H
Core Ultra 9 375H
4 cœurs P • 8 cœurs E • 4 cœurs LPE • 4 cœurs Xe3
Core Ultra 7 355H
4 cœurs P • 8 cœurs E • 4 cœurs LPE • 4 cœurs Xe3
Core Ultra 7 345H
4 cœurs P • 8 cœurs E • 4 cœurs LPE • 4 cœurs Xe3
Core Ultra 5 325H
4 cœurs P • 4 cœurs E • 4 cœurs LPE • 4 cœurs Xe3
Versions PTL-U
Core Ultra 7 360U
4 cœurs P • 0 cœur E • 4 cœurs LPE • 4 cœurs Xe3
Core Ultra 5 350U
4 cœurs P • 0 cœur E • 4 cœurs LPE • 4 cœurs Xe3
Core Ultra 5 340U
4 cœurs P • 0 cœur E • 4 cœurs LPE • 4 cœurs Xe3
Core Ultra 3 320U
2 cœurs P • 0 cœur E • 4 cœurs LPE • 4 cœurs Xe3
Et le modèle phare Core Ultra X9 388H ?
Le Core Ultra X9 388H apparaît en haut de panier dans la mise à jour, confirmant l’existence d’un fer de lance pour la plateforme mobile H. En attendant les fréquences et TDP officiels, la présence de 10 à 12 cœurs Xe côté graphique laisse espérer une progression nette en multimédia et en jeu léger, avec le support de la pile Xe3 et toutes les optimisations associées.
Il reste encore des fiches techniques à remplir, mais l’alignement des indices (HWMonitor, CPU-Z, nomenclature, architectures Cougar/Dark Motor) va tous dans le même sens : Panther Lake est sur les rails, avec un focus clair sur l’iGPU et l’efficacité, et un haut de gamme déjà identifié.
Cartes au top, connecteurs en panique ? En l’espace de 48 heures, quatre propriétaires de GeForce RTX 5090 ont rapporté des câbles d’alimentation 12VHPWR ou 12V‑2×6 brûlés, avec à la clé écrans noirs, freeze et plantages répétés avant la découverte du dégât.
Qu’est-ce qui lâche, et chez qui ?
Les témoignages, tous publiés sur Reddit, visent cette fois les RTX 5090 de plusieurs marques, avec des alimentations variées. Après le cas évoqué hier de la Sapphire RX 9070 XT NITRO+, un utilisateur de PNY RTX 5090 raconte des semaines d’écrans noirs et de plantages avant de retirer la carte et de découvrir une prise 12 broches noircie sur une rangée..Ah pas une explosion de condensateur, cette fois… Un autre, équipé d’une MSI RTX 5090 Ventus 3X, décrit des mois de micro-coupures d’image et de scintillements, jusqu’au plantage total et à la découverte d’un connecteur fondu.
Les échanges pointent un facteur récurrent : l’adaptateur à embout jaune fourni chez certains modèles MSI, souvent visible sur les photos. Mais le problème ne se limite pas à lui : des cas touchent aussi des câbles natifs d’alimentation ATX, ce qui renforce l’hypothèse d’un mauvais contact ou d’une insertion incomplète plutôt que d’un seul adaptateur défectueux.
Un troisième signalement concerne une MSI Ventus 5090 associée à une alimentation Corsair 1200 W avec adaptateur 4× 8‑broches vers 12VHPWR. Malgré un undervolt autour de 450 W et une charge modérée en jeu, l’adaptateur a chauffé au point de marquer un des pins du GPU. Dans le dernier cas, l’utilisateur, pourtant vigilant et adepte des vérifications régulières, a trouvé sa prise fondue après six mois, sur une config alimentée par une MSI AI1300P. Là encore, l’embout jaune revient dans les commentaires.
Comment réduire le risque ?
La tendance observée rappelle les limites des 12VHPWR et 12V‑2×6 quand l’insertion n’est pas parfaite ou que la contrainte mécanique est élevée. Quelques réflexes à adopter : insérer le connecteur jusqu’au clic de la languette, puis éviter de le manipuler. Pas de pliage serré à la sortie du port, pas de traction sur le câble, et pas de mélange de câbles entre marques d’alimentation.
Si votre PSU est ATX 3.1, privilégiez ses câbles 12V‑2×6 natifs plutôt qu’un adaptateur 4× 8‑broches. En cas de scintillement soudain, d’écran noir ou de pertes de signal, coupez tout et inspectez immédiatement le connecteur. L’undervolt aide à baisser la chauffe, mais ne corrige pas un mauvais appui des broches ni un design discutable. Ne mélangez jamais des faisceaux d’alimentation de marques différentes.
À ce stade, ces cas restent des retours d’utilisateurs et leur fréquence réelle est inconnue, beaucoup préférant passer par le SAV. Reste que la répétition des symptômes sur RTX 5090 doit alerter : surveillez vos branchements après installation, puis après quelques jours d’usage intensif, et n’hésitez pas à solliciter le support de votre marque si vous notez la moindre décoloration ou odeur de chaud.
Intel accélère le tempo côté iGPU : de nouveaux patchs du noyau Linux confirment que Xe3P arrive sur Nova Lake-S, avec une variante LPM dédiée au média et, surtout, la perspective d’iGPU Arc C-Series sur la génération Core Ultra 400.
Xe3P, Arc C-Series et Nova Lake-S : les pièces du puzzle s’emboîtent
La semaine dernière, Intel dévoilait une feuille de route graphique compacte, sans nouvelle carte dédiée en vue, confirmant au passage que Panther Lake resterait sur l’architecture Xe3 avec un branding Arc B-Series. Nouvelle étape aujourd’hui : des commentaires intégrés aux patchs Linux repérés par Lasse Kärkkäinen mentionnent explicitement Xe3P, une itération affinée de Xe3, et sa prise en charge de Nova Lake-S, la prochaine plateforme desktop d’Intel.
Point notable, Xe3P inclut une variante LPM (Low Power Media) pour l’encodage/décodage et le traitement vidéo. Côté branding, Intel devrait inaugurer l’appellation Arc C-Series avec Xe3P, tandis que Panther Lake conservera les Arc B-Series. En clair, les futurs Core Ultra 400 pour desktop pourraient débarquer avec des iGPU estampillés Arc C-Series, une montée en gamme bienvenue pour le multimédia et le jeu occasionnel.
Jusqu’ici, Xe3P avait surtout été associé à Nova Lake-AX, un projet perçu comme un rival des APU AMD Strix Halo, potentiellement remanié voire annulé. Les références dénichées dans le noyau Linux laissent désormais penser que Xe3P pourrait couvrir plusieurs déclinaisons de Nova Lake, pas seulement une variante « AX ». Une bonne nouvelle pour la cohérence de l’offre iGPU d’Intel sur la prochaine vague desktop.
Et les GPU dédiés dans tout ça ?
À ce stade, les patchs ne mentionnent pas de GPU discret basé sur Xe3P. Intel se concentre visiblement sur l’intégration CPU+iGPU, ce qui n’empêche pas d’espérer un retour offensif côté gaming dédié. En attendant, l’intérêt se porte surtout sur l’enrichissement des iGPU pour le desktop grand public : meilleure efficacité média, compatibilité améliorée et un socle logiciel Linux qui se met déjà en ordre de bataille
Edifier s’est amusé à transformer une enceinte en mini PC de bureau. La Huazai New Cyber aligne un boîtier transparent, des faux GPU et des ventilateurs RGB qui simulent un refroidissement digne d’une config gamer, le tout pour faire trembler votre bureau plutôt que vos FPS.
Une enceinte qui joue à la tour gaming
Vendue 1 499 yuan, soit environ 200 EUR, la New Cyber combine une esthétique de PC qui rappelle, au premier coup d’oeil, la série Prime AP d’Asus, avec de réelles ambitions acoustiques. Elle embarque un woofer de 4 pouces, trois radiateurs passifs pour soutenir les basses, et deux haut-parleurs de 52 mm dédiés aux médiums et aux aigus.
Côté connexions, on trouve le Bluetooth, l’USB et une entrée analogique, avec en bonus des ports USB-A et USB-C pour recharger un smartphone, bien pratique sur un bureau encombré.
La partie supérieure est totalement transparente, câbles gainés et faux dissipateurs à l’appui, pour imiter une petite configuration. Le clou du spectacle, ce sont cinq anneaux RGB façon ventilateurs qui réagissent à la musique, comme si la machine lançait un benchmark. L’illusion est poussée par une mini dalle de 2,8 pouces capable d’afficher des paroles ou des infos système lorsqu’elle est reliée à un PC.
Connectique et disponibilité
Edifier propose la New Cyber en deux finitions, aurora white et phantom black. La connectique couvre l’essentiel pour un usage de bureau et d’appoint, et l’enceinte peut servir de petit hub d’alimentation, un plus inattendu. Pour l’instant, la commercialisation est limitée à la Chine, mais si l’enceinte voyage, elle pourrait devenir le seul “PC” que vous lancerez plein volume sans casque.
Entre gadgets assumés et vraie fiche audio, la Huazai New Cyber assume son look de machine de jeu, sans carte graphique réelle, mais avec suffisamment de watts et de lumière pour animer un setup.
be quiet! annonce le Pure Rock Slim 3, la dernière évolution de sa célèbre série Pure Rock. S’appuyant sur le succès du Pure Rock Slim 2, le Pure Rock Slim 3 combine une conception de tour asymétrique très compacte avec une grande efficacité, ce qui en fait le choix idéal pour les plates-formes de jeu compactes et les systèmes multimédias silencieux.
« Pure Rock Slim 3 est conçu pour rendre le refroidissement silencieux et efficace accessible à tous », a déclaré Aaron Licht, PDG de be quiet !. « Grâce à son système de montage amélioré et solide comme le roc et à son fonctionnement silencieux, nous offrons aux constructeurs de PC de tous niveaux d’expérience un refroidisseur facile à installer et offrant des performances élevées pour les systèmes compacts. »
Pure Rock Slim 3 : refroidissement silencieux et compact
Mesurant 73 x 100 x 127 mm , le Pure Rock Slim 3 est doté d’un profil detour compact unique qui permet un accès complet aux barrettes de RAM dans les boîtiers où l’espace est limité. Le système de montage intuitif comprend des cadres AMD et Intel dédiés et nécessite un minimum de vis, ce qui garantit une installation rapide et sécurisée. À la base, trois caloducs haute performance de 6 mm nickelés avec technologie de contact direct des caloducs transportent efficacement la chaleur vers la pile d’ailettes, offrant une capacité de refroidissement TDP élevée de 130 W pour les systèmes de jeu et multimédia d’entrée de gamme.
Le ventilateur PWM de 100 mm offre un fonctionnement silencieux avec un niveau sonore maximal de seulement 24,8 dBA. Le contrôle PWM permet aux utilisateurs d’ajuster avec précision l’équilibre entre le flux d’air et l’acoustique, garantissant ainsi des performances fluides du système sous des charges variables. Le dessus bicolore en noir mat et gris bronze offre une apparence discrète mais élégante qui complète n’importe quelle construction.
Le Pure Rock Slim 3 sera disponible chez les détaillants agréés à partir du 28 octobre, au prix de détail suggéré de 26,90 € et est livré avec une garantie fabricant de trois ans.
Avec la série HXi SHIFT, CORSAIR transpose à son segment haut de gamme une idée née deux ans plus tôt avec les blocs RMx SHIFT : déplacer les connecteurs modulaires sur le flanc de l’alimentation pour simplifier le câblage et la maintenance dans les boîtiers modernes. Ce concept, introduit en 2023, avait marqué une évolution ergonomique dans la conception des blocs ATX, mais la gamme HXi SHIFT pousse plus loin cette logique en y intégrant des composants et fonctionnalités issus du catalogue premium de la marque.
Le modèle que nous testons aujourd’hui, le HX1200i SHIFT, reprend l’architecture numérique de la série HXi tout en inaugurant deux nouveautés majeures : une interface latérale complète et surtout un hub iCUE LINK intégré, une première pour une alimentation CORSAIR. Ce hub, directement relié à la plateforme interne, permet de chaîner jusqu’à vingt-quatre périphériques iCUE sans boîtier additionnel, simplifiant radicalement la construction des systèmes iCUE LINK.
Certifiée Cybenetics Platinum, la HXi SHIFT vise à combiner rendement énergétique élevé, silence de fonctionnement et surveillance logicielle via iCUE, tout en introduisant le connecteur 12V-2×6 natif conforme aux dernières spécifications ATX 3.1 &PCI Express 5.0. Le modèle 1200 W se positionne ainsi comme une solution de puissance intermédiaire entre le 1000 W et le 1500 W, capable d’alimenter des configurations haut de gamme mono- ou bi-GPU, tout en conservant un format ATX standard et un fonctionnement semi-passif.
Au-delà du simple changement d’orientation des connecteurs, la série SHIFT illustre la volonté de CORSAIR de repenser l’intégration de l’alimentation dans le boîtier : une approche plus modulaire, plus connectée et plus cohérente avec son écosystème de refroidissement et d’éclairage numérique.
Proposée autour de 300 euros, la HX1200i SHIFT s’inscrit dans le segment haut de gamme de la marque. Reste à vérifier si cette évolution ergonomique et logicielle se traduit aussi par des performances électriques et acoustiques à la hauteur de ses ambitions.
Emballage & Contenu
Corsair soigne toujours ses blocs haut de gamme, et le HX1200i Shift ne fait pas exception. L’alimentation arrive dans une boîte rigide aux couleurs emblématiques noir et jaune, immédiatement reconnaissable. La face avant met en avant la puissance du modèle (1200 W), la certification 80 PLUS Platinum, la compatibilité ATX 3.1 / PCIe 5.1, ainsi que le système iCUE Link intégré.
L’arrière du packaging détaille les spécifications techniques avec des graphiques clairs sur le rendement énergétique et le niveau sonore du ventilateur selon la charge. On y retrouve aussi un schéma des connectiques, illustrant la modularité complète et la nouvelle interface Shift positionnée sur le côté du bloc, signature de cette génération.
À l’intérieur, la présentation reste exemplaire. L’alimentation est protégée par une mousse dense et un film antistatique, tandis que les câbles modulaires sont rangés dans une pochette siglée Corsair. On y trouve également le câble secteur, les vis de fixation, quelques serre-câbles, et la notice de démarrage rapide.
Le contenu exact du bundle comprend :
Bloc d’alimentation Corsair HX1200i Shift
Câble secteur 230 V
Jeu complet de câbles modulaires
Serre-câbles et visserie
Documentation et carte de garantie
Une présentation sobre, mais hautement qualitative, à la hauteur du positionnement premium de la série HX.
Design et aperçu extérieur de la HX1200i Shift
Le Corsair HX1200i Shift conserve une allure sobre, mais affirmée, avec un châssis en acier noir mat de 200 mm de profondeur, 150 mm de largeur et 86 mm de hauteur. Sa finition texturée inspire confiance et témoigne d’un assemblage rigoureux.
Face supérieure : ventilation et identité visuelle
La partie supérieure est occupée par une grille ajourée ornée du motif “Y” propre à Corsair, sous laquelle se trouve un ventilateur de 140 mm. Ce motif, déjà emblématique de la marque, n’est pas qu’un simple détail esthétique : il favorise une bonne répartition du flux d’air tout en renforçant la rigidité du panneau. Le logo Corsair blanc, centré, signe une présentation épurée.
Face inférieure : motif en relief
À l’opposé, la face pleine reprend le même motif en “Y”, mais cette fois en relief et non ajouré. Ce traitement visuel apporte une continuité graphique à l’ensemble sans compromettre la rigidité du bloc.
Faces latérales : sobriété et connectique
Les côtés du bloc se distinguent par deux approches bien distinctes.
Le flanc gauche arbore une étiquette noire mate sobre, indiquant le modèle HX1200i Shift accompagné du logo Corsair.
Le flanc droit accueille la connectique modulaire latérale, cœur du concept Shift. Ce positionnement inédit facilite le câblage et améliore la lisibilité dans les boîtiers modernes à double compartiment. Les ports sont parfaitement alignés, avec un marquage clair et logique.
Face arrière : alimentation secteur et extraction d’air
La partie arrière du bloc affiche la grille d’extraction triangulaire en motif “Y” ajouré, le connecteur secteur C14 et le commutateur On/Off. L’ouverture généreuse du maillage optimise le flux d’air et participe au maintien d’une température stable, même à forte charge.
Face avant : interface iCUE Link et étiquette technique
Enfin, la face avant regroupe la plaque d’identification électrique et les connecteurs iCUE Link, disposés sur le côté du panneau. Cette configuration permet à la fois la connexion au réseau iCUE Link et la communication USB interne, tout en conservant une façade dégagée.
CORSAIR HX1200i SHIFT : Câblage et modularité
La Corsair HX1200i Shift mise sur une conception entièrement modulaire, où aucun câble n’est fixé en dur. Cette approche, devenue incontournable sur le haut de gamme, permet de n’installer que les faisceaux nécessaires, réduisant l’encombrement tout en améliorant la circulation de l’air à l’intérieur du boîtier. Un atout aussi esthétique que pratique, surtout dans les configurations à vitrine latérale.
Corsair fournit un ensemble complet de 15 câbles Type 5 Gen 1, tous gainés dans un PVC embossé noir ultra-flexible, à la fois robuste et agréable à manipuler. Ce choix de matériau facilite grandement la gestion du câblage, notamment dans les boîtiers compacts ou à double compartiment. Le constructeur accompagne d’ailleurs son kit de peignes à profil bas, permettant d’aligner les faisceaux avec précision et de maintenir une présentation nette.
Conforme à la norme ATX 3.1, la HX1200i Shift est livrée avec un connecteur 12V-2×6 natif (600 W). Ce câble unique alimente directement les cartes graphiques les plus récentes sans recourir à un adaptateur 8 broches vers 12VHPWR, réduisant ainsi les risques de surchauffe et de perte de contact. Corsair l’intègre ici sous la forme d’un câble à angle droit, pensé pour optimiser le routage dans les boîtiers modernes.
Connecteurs Type 5 MicroFit : compacité et ergonomie
Le design Shift ne se limite pas à déplacer les ports modulaires sur la tranche du bloc : Corsair a également repensé la connectique elle-même. La série adopte des connecteurs Type 5 MicroFit, spécifiquement développés pour s’adapter à la disposition latérale. Ces prises miniaturisées facilitent les branchements, même dans des environnements étroits, tout en préservant une fixation solide et un flux d’air dégagé.
Seul le 12V-2×6 conserve un format de taille standard. Ce choix s’explique par les exigences de densité de broches et de dissipation thermique propres à ce connecteur, destiné à véhiculer jusqu’à 600 W en continu.
Particularité notable : le câble double PCIe 6+2 broches tire son alimentation directement depuis le port 12V-2×6. Cette approche inhabituelle permet à Corsair de maximiser la capacité du rail 12 V tout en rationalisant la distribution vers deux GPU classiques gourmands.
Un rayon de pliage à surveiller
Lors de la manipulation, un détail a retenu notre attention : le rayon de courbure du 12V-2×6 à 90° paraît sensiblement inférieur aux 40 mm recommandés dans un article dédié de Corsair sur ce point sensible. Certes, les câbles PVC gaufrés utilisés sont d’une souplesse exceptionnelle, et tout indique que la marque a conçu cette connectique avec soin.
Cela ne remet pas en cause la qualité de conception du HX1200i Shift, mais soulève une interrogation légitime sur la tolérance mécanique de ce connecteur lorsqu’il est plié à proximité immédiate du port. Compte tenu de la densité du faisceau et des contraintes d’espace dans certains boîtiers, ce point méritera sans doute un retour ou une précision de la part de Corsair concernant les tests de validation de ce design à 90°.
Les câbles iCUE Link : intégration maison assumée
Fait peu courant pour une alimentation, la HX1200i Shift est livrée avec deux câbles iCUE Link, l’un à connecteur droit (600 mm) et l’autre coudé à 90° (200 mm). Ces liaisons ne servent pas à alimenter des composants, mais à intégrer le bloc dans l’écosystème de contrôle numérique iCUE Link. L’idée est d’économiser l’espace occupé par un hub Link classique, puisque celui-ci est désormais intégré dans l’alimentation elle-même.
Un câble USB-C vers USB 2.0 interne complète l’ensemble : il relie l’alimentation à la carte mère pour permettre sa détection et son pilotage dans le logiciel iCUE. Cette intégration assure un suivi en temps réel des tensions, charges et températures, tout en évitant le recours à un contrôleur externe.
Détail du faisceau fourni
Type de câble
Quantité
Connecteurs
Calibre
Condensateurs intégrés
ATX 24 broches (610 mm)
1
1
16–20 AWG
Non
EPS 4+4 broches CPU (650 mm)
2
2
18 AWG
Non
PCIe 6+2 broches (650 mm)
2
2
16–18 AWG
Non
Double PCIe 6+2 broches (650 mm, depuis 12V-2×6)
1
2
16 AWG
Non
PCIe 12+2 broches (12V-2×6, 650 mm – 600 W)
1
1
16–24 AWG
Non
SATA (455 + 110 + 110 + 110 mm)
2
8
18 AWG
Non
Molex 4 broches (455 + 100 + 100 + 100 mm)
2
8
18 AWG
Non
Câble secteur C13 (1400 mm)
1
1
16 AWG
–
Câble iCUE Link 90° (200 mm)
1
1
–
–
Câble iCUE Link droit (600 mm)
1
1
–
–
Câble USB 2.0 interne (530 mm)
1
1
–
–
Corsair démontre ici son savoir-faire : souplesse, qualité de finition et logique d’assemblage sont au rendez-vous. Les modèles HX1000i et HX1200i partagent ce même schéma, tandis que le HX1500i se distingue par un second connecteur 12V-2×6, pensé pour les stations multi-GPU ou orientées IA.
Conception interne et architecture
Comme la plupart des blocs haut de gamme Corsair récents, la HX1200i Shift est produite par Channel Well Technology (CWT), partenaire OEM historique de la marque. Elle partage son design électronique principal avec la HX1500i Shift, à quelques différences près : la version 1200 W ne dispose que d’un seul connecteur 12V-2×6 H++, contre deux sur le modèle 1500 W.
Étages d’alimentation et topologie
Le bloc adopte une architecture full bridge LLC avec conversion DC-DC secondaire pour les rails +5 V et +3,3 V. Cette combinaison garantit un rendement élevé et une régulation stable, conforme aux exigences ATX 3.1.
L’étage d’entrée s’ouvre sur un double filtre EMI/EMC (1–2), suivi d’un thermistor (3) pour limiter le courant d’appel et d’un relais de dérivation (4) activé au démarrage. La rectification AC/DC est assurée par un pont de diodes (5), associé à un étage PFC actif composé de MOSFETs et d’une diode (6) et d’un inducteur PFC (7). Le facteur de puissance atteint 0,98 à pleine charge.
Les condensateurs principaux (8) sont des modèles électrolytiques japonais 105°C, tandis que le transformateur principal LLC (9), épaulé par son inductance résonante (17) et ses condensateurs résonants (16), assure une conversion douce et efficace.
Sur la partie secondaire, des MOSFETs synchrones (10) gèrent la rectification du +12 V, avec un thermistor de surveillance pour la gestion thermique. Les tensions +5 V et +3,3 V sont dérivées via des convertisseurs buck DC-DC (13), sous le contrôle d’un microcontrôleur (12) dédié à la télémétrie, à la communication iCUE et aux protections.
Système de refroidissement
Le refroidissement est confié à un ventilateur de 140 mm NR140HP, basé sur un roulement fluide dynamique (FDB). Ce modèle combine silence et durabilité, tout en profitant d’un fonctionnement semi-passif (Zéro RPM) : le ventilateur reste à l’arrêt complet jusqu’à environ 40 % de charge, garantissant un silence absolu en usage bureautique.
La plage de fonctionnement en charge continue est annoncée de 0 à 50°C, un indicateur solide de robustesse thermique.
Système de protection complet
La HX1200i Shift embarque un ensemble complet de protections électroniques, pilotées par le contrôleur principal :
OCP – Over Current Protection sur le rail +12 V
OVP / UVP – Protection surtension / sous-tension
OPP – Protection contre la surcharge (déclenchement à ~125 % de la puissance nominale)
OTP – Protection thermique
SCP – Court-circuit
SIP – Protection contre les surtensions et pointes transitoires
Inrush Current Protection – Limitation du courant d’appel
Fan Failure Protection – Arrêt sécurisé en cas de défaillance du ventilateur
No Load Operation – Support d’un fonctionnement sans charge
Le bloc prend également en charge les états d’économie d’énergie Intel C6/C7, assurant une compatibilité complète avec les plateformes modernes et une consommation minimale à vide.
Tests Cybenetics : efficacité et acoustique maîtrisées
Pour évaluer les performances de la Corsair HX1200i Shift, nous nous appuyons sur les données techniques officielles et sur les mesures indépendantes de Cybenetics, laboratoire de référence dans l’analyse du rendement, du bruit et de la qualité électrique des blocs d’alimentation.
Corsair a d’ailleurs délaissé la certification 80 PLUS au profit du système Cybenetics, jugé plus rigoureux et représentatif des conditions d’usage réelles. Cette approche permet d’obtenir des résultats plus précis, notamment sur la consommation à faible charge et le comportement acoustique.
Sous 230 V, la HX1200i Shift atteint une efficacité moyenne de 91,5 %, lui valant la certification Cybenetics Platinum. Les résultats relevés à différents niveaux de charge montrent une courbe de rendement très régulière :
La consommation à vide (“vampire power”) se limite à 0,099 W sous 230 V, soit dix fois moins que le seuil de la norme ErP Lot 6. En pratique, une fois le PC éteint, l’alimentation devient presque imperceptible sur la facture énergétique.
Acoustique : silence de fonctionnement (A+)
Cybenetics attribue à la HX1200i Shift la note A+ en acoustique, avec un niveau moyen mesuré à 19,9 dB(A).
Le ventilateur NR140HP de 140 mm, à roulement fluide dynamique, reste totalement à l’arrêt jusqu’à 40 % de charge grâce au mode Zero RPM. Au-delà, la montée en vitesse est progressive, sans bruit mécanique ni souffle marqué : même à pleine puissance, le niveau sonore ne dépasse pas 35 dB(A), un exploit pour un bloc de 1200 W.
Stabilité et régulation
Les mesures de régulation de charge (10 à 100 %) confirment une variation inférieure à 1 % sur le rail +12 V, preuve d’un étage DC-DC parfaitement calibré.
Le temps de maintien (Hold-up time) atteint 20,2 ms, conforme aux recommandations ATX 3.1 (≥16 ms), garantissant la stabilité du PC en cas de microcoupure.
La Corsair HX1200i Shift a officiellement obtenu la certification ATX 3.1 “PASS”, confirmant sa capacité à supporter sans défaillance des pics de charge jusqu’à 200 % sur le rail +12 V.
Ces résultats confirment une régulation ultra-rapide, capable de gérer les pics de charge violents des RTX 40/50 sans baisse de tension ni instabilité.
Ondulation (Ripple) : propreté des tensions
La propreté du signal électrique est excellente. Les valeurs mesurées sous 230 V restent très basses :
+12 V : 26,9 mV à pleine charge (limite ATX : 120 mV)
Ces résultats placent la HX1200i Shift dans le haut du panier des alimentations Platinum : les tensions sont propres, régulières et sans oscillation notable, garantissant une compatibilité maximale avec les cartes mères et GPU sensibles.
Bilan de la certification Cybenetics
Grâce à ses niveaux sonores inférieurs à 20 dB(A) et son rendement global supérieur à 91 % sous 230 V, la Corsair HX1200i Shift obtient la double certification Cybenetics : A+ (acoustique) et Platinum (efficacité).
Corsair HX1200i Shift : Certification Cybenetics
Ces résultats traduisent un équilibre rare entre silence, rendement et stabilité, confirmant le soin apporté à la conception du bloc et la rigueur du design signé CWT pour Corsair.
iCUE Link et fonctionnalités logicielles
En plus des fonctions iCUE déjà présentes sur la gamme HXi classique, la HX1200i Shift franchit un cap. C’est la première alimentation Corsair intégrant directement un hub iCUE Link à l’intérieur du bloc. Contrairement aux systèmes antérieurs qui nécessitaient un hub externe dédié alimenté par un connecteur PCIe 6 broches, la Shift embarque ce module en interne, supprimant ainsi un élément du câblage et libérant de l’espace dans le boîtier.
Deux câbles iCUE Link sont fournis : un droit (600 mm) et un coudé à 90° (200 mm), pour raccorder des ventilateurs ou périphériques compatibles sur les deux canaux du hub intégré, capables de gérer jusqu’à 24 appareils au total. Un câble USB-C vers USB 2.0 interne assure la communication avec la carte mère et l’intégration logicielle dans iCUE.
Une fois la connexion établie, l’alimentation apparaît dans l’interface iCUE aux côtés des autres composants du système. L’utilisateur accède alors à un tableau de bord complet, identique à celui de la HX1500i testée précédemment :
Monitoring en temps réel des tensions, intensités et puissances sur chaque rail.
Réglage du ventilateur avec profils prédéfinis ou création de courbes personnalisées.
Bascule à la volée entre OCP multirail et monorail selon les besoins en sécurité ou performance.
Création d’alertes personnalisées (température, charge, tension) pour automatiser les réactions système.
En pratique, cela permet de suivre et d’ajuster le comportement de l’alimentation avec la même précision que les autres éléments du système, sans matériel additionnel.
Corsair HX1200i Shift : Intégration et expérience de montage
Nous avons installé la Corsair HX1200i Shift dans un boîtier Corsair Frame 4000D, un châssis ATX compact où la longueur de 200 mm du bloc représente un défi classique pour la gestion des câbles.
Sur une alimentation conventionnelle, accéder aux connecteurs modulaires une fois le bloc en place relève souvent de la gymnastique. Avec la Shift, ce problème disparaît complètement : les connecteurs latéraux sont accessibles sans contorsion ni démontage, même après l’installation complète du bloc.
Notre configuration reposait sur une carte mère ASUS ROG X870E Hero BTF, dont la connectique inversée concentre tous les câbles à l’arrière du châssis.
Là encore, la disposition latérale de la Shift simplifie considérablement le câblage : les passages d’air et d’accès restent dégagés, et le cable management se fait naturellement, sans forcer ni plier excessivement les faisceaux.
Côté graphique, nous avons utilisé une ASUS RTX 5070 Ti Strix, au connecteur d’alimentation noyé entre les ailettes du dissipateur. Le câble 12V-2×6 coudé à 90° fourni s’est parfaitement adapté à ce type de connecteur encastré, sans contrainte mécanique.
En revanche, un modèle Founders Edition avec connecteur vertical à 45° poserait problème : le câble Corsair à angle droit ne passerait pas sans retirer la pièce plastique de renfort…une manipulation déconseillée.
Enfin, pour la partie iCUE Link, nous avons raccordé un pack de trois ventilateurs RX120 RGB Link sur la façade avant.
Un seul câble discrètement routé a suffi pour les relier au hub intégré de la Shift, immédiatement reconnus dans le logiciel iCUE.
Résultat : aucun hub externe ni alimentation additionnelle à installer, un gain de place et une gestion de câbles visiblement allégée.
Le tout forme un montage propre, fluide et parfaitement fonctionnel, où la conception latérale de la Shift se montre aussi pratique qu’ergonomique, notamment dans un boîtier compact comme le 4000D.
Conclusion
[Test] CORSAIR HX1200i SHIFT : efficacité Platinum, silence et intégration iCUE LINK
Conclusion
Avec la Corsair HX1200i Shift, le constructeur réussit un pari ambitieux. Adapter le concept Shift au segment haut de gamme tout en maintenant les standards de fiabilité et de performance de la série HXi n’avait rien d’évident. Compatible ATX 3.1 et PCIe 5.1, cette alimentation s’appuie sur la base technique éprouvée de Channel Well Technology et introduit deux innovations majeures : une interface latérale complète et surtout un hub iCUE Link intégré, une première sur le marché.
Les résultats confirment ce positionnement. La stabilité des tensions est exemplaire, l’ondulation reste contenue et l’efficacité énergétique dépasse 91 %, validant la certification Cybenetics Platinum. Les tests de réponse transitoire confirment la conformité ATX 3.1, capable d’encaisser sans défaillance des pics de charge jusqu’à 200 %. Côté acoustique, le niveau sonore moyen à 19,9 dB(A) lui vaut la mention A+, et son fonctionnement semi-passif assure un silence quasi total jusqu’à 40 % de charge.
Sur le plan pratique, l’expérience d’intégration est l’un des points forts du modèle. Les connecteurs latéraux simplifient le câblage dans les boîtiers compacts, et l’écosystème iCUE Link s’intègre parfaitement sans nécessiter de hub externe. Le résultat est un montage plus propre, mieux ventilé et plus intuitif, un vrai progrès ergonomique dans le domaine.
Quelques détails méritent encore vigilance. Le câble 12V-2x6 coudé à 90° offre un rayon de pliage très serré, inférieur aux 40 mm recommandés par Corsair. Aucun problème n’a été constaté lors du test, mais ce point pourrait soulever des questions de compatibilité mécanique ou de durabilité sur le long terme, notamment avec certains GPU Founders Edition dont le connecteur est orienté à 45°.
Proposée autour de 299 euros, la HX1200i Shift affiche un rapport qualité-prix convaincant au regard de sa puissance, de ses prestations et de ses fonctions inédites. Parvenir à combiner une telle puissance, des connecteurs MicroFit miniaturisés et un positionnement latéral sans compromis relève d’un vrai tour de force d’ingénierie.
En définitive, la Corsair HX1200i Shift n’est pas seulement une évolution de la série HXi, mais une démonstration de savoir-faire sur deux fronts à la fois : la mécanique et l’intégration logicielle. Une alimentation performante, moderne et bien pensée, qui mérite sans hésitation notre award “Choix de la rédaction”.
Qualité / Finition
9
Performances
8.5
Nuisances Sonores
9.5
Prix
7.5
Note des lecteurs0 Note
0
Points forts
Connecteurs latéraux pratiques et bien pensés
Hub iCUE Link intégré, unique sur le marché
Excellente stabilité électrique et silence exemplaire
Câbles MicroFit souples et modulaires, montage simplifié
Points faibles
Rayon de pliage du câble 12V-2x6 un peu court
Connecteur 90° peu adapté aux GPU Founders Edition
Antec Inc. est fier d’annoncer le lancement des boîtiers P30 Air et P30 ARGB. Le stock devrait atterrir en Europe à la mi-novembre. « Avec le P30 Air et le P30 ARGB, nous voulions proposer deux options complémentaires : l’une axée sur le flux d’air pur, l’autre combinant ces performances avec un éclairage RVB saisissant », a déclaré Frank Lee, PDG d’Antec.
Caractéristiques clés et points forts du P30 :
Refroidissement et circulation de l’air
Les deux modèles privilégient la ventilation avec une conception en maille vers l’avant, une grande zone d’admission et des canaux de circulation d’air bien conçus. Avec 5 ventilateurs inclus.
Prise en charge de plusieurs configurations de refroidissement : ventilateur/radiateur avant, supérieur, arrière et inférieur.
La compatibilité généreuse avec les radiateurs (120 mm / 140 mm / 240 mm / 280 mm / 360 mm selon l’orientation) assure la flexibilité des systèmes de refroidissement par air et liquide.
La disposition interne réfléchie et les chemins d’acheminement des câbles minimisent l’obstruction du flux d’air.
Esthétique et transparence (P30 ARGB)
Le P30 ARGB est doté de ventilateurs RVB (ARGB) vibrants et adressables préinstallés pour offrir des effets d’éclairage dynamiques.
Le panneau latéral en verre trempé permet une visibilité totale des composants internes et de l’éclairage.
Synchronisation ARGB via les en-têtes standard de la carte mère ou la prise en charge du contrôleur incluse.
Construction et compatibilité
Matériaux haut de gamme : cadre en acier, panneaux frontaux en maille robustes, panneaux en verre trempé (sur ARGB).
Prise en charge de la carte mère : ATX, Micro-ATX, ITX.
Dégagement GPU / CPU / PSU conçu pour accueillir des composants modernes haut de gamme.
Des plateaux de disque sans outil, des filtres à poussière amovibles et des panneaux faciles d’accès facilitent l’installation et la maintenance.
Grand espace d’acheminement des câbles avec œillets en caoutchouc et points d’arrimage pour garder la construction propre.
E/S et évolutivité
Les E/S du panneau avant comprennent USB (USB-C sur certaines variantes), USB 3.x, prises audio, contrôle LED.
Plusieurs emplacements d’extension pour les GPU, les cartes PCIe et les configurations modulaires.
Les baies de disques prennent en charge le stockage 3,5 » et 2,5 » avec une flexibilité pour les constructions SSD uniquement.
P30 Air vs P30 ARGB – Quelle est la différence ?
Le P30 Air est optimisé pour un refroidissement minimaliste et à haut rendement avec un design visuel plus sobre (pas de RVB intégré).
Le P30 ARGB s’appuie sur la même architecture de flux d’air, mais comprend des ventilateurs ARGB et un contrôle total de l’éclairage pour les utilisateurs qui recherchent un flair visuel en plus des performances.
Disponibilité et prix
Le ANTEC P30 Air et le P30 ARGB seront disponibles à partir de novembre 2025 sur les principaux marchés d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie, via les canaux de distribution autorisés d’Antec et la boutique en ligne. Le PDSF (ou prix de vente indicatif) devrait être de :
Après l’AIO HyperFlow Digital, MONTECH dévoile le refroidisseur liquide LightFlow ARGB AIO. Proposé en tailles 240 mm et 360 mm avec des finitions noir ou blanc, le nouvel AIO combine de solides performances thermiques avec une esthétique minimaliste, rehaussée par un design audacieux de miroir infini sur la tête de pompe, offrant à la fois une profondeur visuelle et une fiabilité de refroidissement pour les systèmes hautes performances d’aujourd’hui.
Équilibrant la profondeur visuelle avec un minimalisme raffiné, le design miroir infini de la pompe de l’AIO ajoute de l’élégance et de la dimension aux configurations professionnelles et de jeu. La lueur subtile de l’ARGB met en valeur les lignes épurées du refroidisseur sans dominer le système, créant ainsi une pièce maîtresse visuellement harmonieuse sous tous les angles.
Conçu pour des performances sûres, le LightFlow ARGB offre un refroidissement stable et efficace grâce à une pompe haute performance de 3100 tr/min et à un radiateur haute densité de 27 mm. Associé à des ventilateurs ARGB de 120 mm réglés avec précision, il assure un flux d’air puissant, un fonctionnement silencieux et un contrôle thermique fiable dès le premier jour.
Chaque élément de LightFlow ARGB est conçu pour simplifier l’expérience de construction, de l’installation d’un ventilateur prêt à l’emploi à l’acheminement propre et intuitif des câbles. Avec la prise en charge des sockets Intel LGA 1700 / 1851 et AMD AM4 / AM5, il s’intègre facilement dans des systèmes modernes et prêts pour l’avenir. MONTECH soutient le LightFlow ARGB avec une garantie prolongée de 6 ans, offrant tranquillité d’esprit et confiance à long terme aux constructeurs exigeant un refroidissement de qualité et un support fiable.
Date de sortie et prix de l’AIO LightFlow ARGB :
Le LightFlow ARGB est disponible dans le monde entier par l’intermédiaire des distributeurs agréés de MONTECH et des partenaires de vente au détail en ligne à :
Razer est fier d’annoncer le lancement du Razer Gigantus V2 – Faker Edition, un tapis de souris en édition limitée conçu en collaboration avec l’icône de l’esport Lee « Faker » Sang-hyeok, également connu sous le nom de Unkillable Demon King.
Cette édition spéciale du tapis de souris de jeu Razer, ornée du légendaire motif « Unkillable Demon King », célèbre la précision renommée de Faker et sa cinquième victoire record au championnat du monde de League of Legends (LoL Worlds) en 2024.
« Je travaille avec Razer depuis plus de dix ans, et il est important pour moi d’utiliser un équipement en lequel je peux avoir confiance », a déclaré Lee « Faker » Sang-Hyeok. « J’ai aimé utiliser le Razer Gigantus V2 dans les matchs, et je suis ravi que les fans aient maintenant la chance d’essayer cette édition limitée aussi. »
Razer Gigantus V2 – Faker Edition : forgé dans la grandeur de l’esport
Faker est l’une des pierres angulaires de l’équipe Razer depuis 2015, et le Razer Gigantus V2 – Faker Edition rend hommage à une décennie de domination de l’un des joueurs les plus célèbres de l’histoire de l’esport.
Au fil des ans, sa carrière légendaire s’est développée parallèlement à l’engagement de Razer en faveur de l’innovation de haute performance. De la Razer DeathAdder à la Razer Viper, chaque chapitre du voyage de Faker a été façonné avec de l’équipement approuvé par l’Unkillable Demon King lui-même.
Cette édition exclusive s’inspire d’un moment déterminant de la carrière de Faker : sa cinquième victoire record aux Mondiaux LoL en 2024. Le design rend hommage au maillot blanc et or porté par Faker et son équipe lors de cette course historique, capturant l’esprit de victoire et l’héritage d’un véritable champion.
« Cette année marque deux étapes importantes : dix ans de partenariat entre Razer et Faker et sa dixième qualification historique pour LoL Worlds en tant que seul joueur à l’avoir fait. Le parcours de Faker a redéfini ce que signifie être une légende de l’esport », a déclaré Jeffrey Chau, directeur mondial de l’esport chez Razer. « Le tapis de souris de jeu célèbre ces réalisations et donne aux fans une partie de cet héritage. »
Conçu pour des jeux épiques
Construit avec l’esprit de la domination compétitive de Faker, le Razer Gigantus V2 – Faker Edition comprend :
Surface en tissu micro-tissé texturé – Optimisée pour la vitesse et le contrôle.
Mousse de caoutchouc épaisse à haute densité – Assure la cohérence et la durabilité à long terme.
Base antidérapante – Maintient le tapis fermement en place, même pendant les jeux les plus intenses.
Conçu pour les champions et les fans, le tapis de souris offre des glisses fluides et une précision extrême, permettant à chaque joueur de jouer comme une légende.
Seulement 2 000 unités de tapis de souris de grande taille seront disponibles dans le monde entier à 59,99 euros. Les fans sont encouragés à agir rapidement pour sécuriser cette pièce de collection exclusive avant qu’elle ne disparaisse.
Elgato, une marque CORSAIR, a annoncé aujourd’hui le lancement de son premier fauteuil de studio, ElgatoEmbrace. Conçu spécialement pour les créateurs, les professionnels et tous ceux qui passent beaucoup de temps assis à leur bureau, Embrace offre un soutien durable dans un design qui s’intègre facilement à n’importe quel environnement. Le résultat est un fauteuil qui privilégie la posture plutôt que l’apparence, tout en offrant des fonctionnalités haut de gamme qui améliorent véritablement le confort par rapport aux autres fauteuils de la même catégorie, sans pour autant attirer l’attention.
L’ajustement rencontre la concentration
Les gens passent des heures assis : à regarder des vidéos en streaming, à participer à des réunions, à travailler, voire à jouer à des jeux vidéo. Elgato Embrace a été conçu précisément pour cela : les longues sessions pendant lesquelles le corps et l’esprit doivent rester alignés. Du dossier en maille respirante et du rembourrage luxueux au bord d’assise en cascade et au cadre réglable avec précision, Elgato Embrace est conçu pour s’adapter à une grande variété de morphologies.
Il s’adapte aux besoins ergonomiques de chaque utilisateur, avec des commandes indépendantes pour la hauteur et la profondeur de l’assise, le soutien lombaire, ainsi qu’un mécanisme d’inclinaison à cinq positions avec verrouillage, que l’on trouve généralement uniquement sur les chaises ergonomiques spécialisées. Parmi les autres caractéristiques, citons les accoudoirs 4D et l’appui-tête sculpté, tandis qu’un seul logo ornant le dossier confère à la marque une discrétion raffinée.
Elgato Embrace : à la maison n’importe où
Qu’il soit utilisé dans un studio de production, une salle de montage, un bureau ou un espace de vie à double usage, Elgato Embrace s’intègre parfaitement dans presque tous les environnements. Le siège s’adapte à différents flux de travail et styles de travail, qu’il s’agisse de se pencher pour se concentrer ou de s’incliner pour réfléchir.
Son assemblage est d’une simplicité rafraîchissante. Du déballage à l’assemblage complet, la plupart des utilisateurs n’ont besoin que de quelques minutes, sans avoir à soulever de charges lourdes ni à effectuer d’étapes compliquées. Une fois assemblée, la chaise ne domine pas la pièce. Son design sobre offre un look raffiné qui complète plutôt qu’il ne rivalise avec les espaces intérieurs.
Sous son esthétique épurée, Elgato Embrace est conçue pour une utilisation à long terme. Le maillage haute résistance résiste à l’étirement au fil du temps, la mousse moulée conserve sa forme et sa résilience, et toutes les pièces mobiles, y compris le vérin pneumatique et les roulettes, sont conçues pour un fonctionnement et un réglage en douceur. C’est le type de qualité de fabrication qui encourage une utilisation toute la journée sans fatigue ni tracas.
Créez dans le confort
Embrace marque l’expansion d’Elgato dans le domaine du mobilier de studio, comblant ainsi une lacune de longue date sur le marché : des sièges ergonomiques dotés de fonctionnalités haut de gamme, désormais plus accessibles. En abaissant cette barrière, Elgato rend son écosystème non seulement plus complet et plus performant, mais aussi plus confortable pour travailler.
« Avec Embrace, nous avons cherché à offrir le type de performances ergonomiques habituellement réservées aux sièges haut de gamme sur lesquels les professionnels comptent depuis des années », a déclaré Jeff Stegner, chef de produit chez Elgato. « Ce qui distingue Embrace, c’est la façon dont nous avons rendu ces fonctionnalités accessibles à un prix plus abordable. Cela s’inscrit dans le cadre de notre effort plus large visant à démocratiser les outils nécessaires à la création de contenu pour les utilisateurs de tous niveaux, tout en continuant à offrir l’expérience haut de gamme que les gens associent à Elgato. »
Disponibilité Elgato Embrace sera disponible à 499,99 euros pendant la saison des fêtes à venir. Les clients peuvent s’inscrire pour être avertis lorsqu’il est en stock chez https://e.lga.to/embrace-notify-me.
Premier signalement gênant pour le nouveau connecteur d’alimentation : une Sapphire RX 9070 XT NITRO+ aurait subi un 12V-2×6 partiellement fondu, relançant les questions sur ce standard déjà controversé.
Un connecteur 12V-2×6 encore dans la tourmente
Après ASRock, c’est au tour de Sapphire de se retrouver associé à un incident impliquant le 12V-2×6. À ce jour, seuls ces deux partenaires AMD ont adopté ce connecteur sur certaines cartes. Chez ASRock, le choix semblait logique avec l’arrivée de leurs alimentations natives 12V-2×6, mais un modèle Taichi RX 9070 XT avait déjà été cité dans un cas similaire. Sapphire n’a pas de blocs d’alim maison, mais a tout de même intégré le 12V-2×6 sur ses NITRO+ RX 9070 XT, alors que les RX 9060 restent sur des solutions classiques.
Le cas du jour provient d’un utilisateur Reddit, propriétaire d’une RX 9070 XT NITRO+. Selon son témoignage, la carte était alimentée via l’adaptateur fourni (embout bleu) branché sur trois câbles 8 broches issus d’une Corsair RM1000x, un bloc qui ne propose pas de connecteur 16 broches natif. L’auteur n’a pas publié de photo du port sur la carte, mais indique que quatre pins montrent des traces de brûlure, laissant penser à une répartition de charge inégale sur la zone de contacts.
Rappel utile : la NITRO+ RX 9070 XT est un modèle haut de gamme côté finition, mais sa consommation rapportée par d’autres utilisateurs tourne autour de 360 W, bien en deçà d’une RTX 5090. Autrement dit, on n’est pas sur une carte dépassant régulièrement les limites du connecteur dans un usage normal. Reste que les causes exactes d’un échauffement localisé peuvent être multiples (tolérances mécaniques, insertion incomplète, contraintes de câble, adaptateur…), et qu’aucune conclusion définitive ne peut être tirée à partir d’un seul cas isolé.
Et maintenant ?
Ni AMD ni NVIDIA n’ont clarifié l’avenir du 12V-2×6. On ignore si une nouvelle révision verra le jour, ou si des exigences plus strictes de détection/sécurisation seront imposées aux cartes, à l’image des mécanismes d’équilibrage et de protection avancée évoqués sur certaines séries récentes. En attendant, la prudence reste de mise : s’assurer d’un branchement parfaitement enfoncé, éviter les courbures serrées près du connecteur et privilégier, quand c’est possible, des câbles natifs plutôt que des adaptateurs.
Gigabyte élargit discrètement sa gamme Radeon avec deux modèles en blanc : les RX 9070 XT et RX 9060 XT GAMING OC ICE. Au menu, un carénage clair, un refroidissement à trois ventilateurs et un overclocking d’usine pour séduire les configs full white.
RX 9070 XT et RX 9060 XT GAMING OC ICE : blanc, OC et triple ventilation
Repérées sur le site du constructeur, ces versions ICE s’inscrivent dans la montée en puissance des produits blancs chez Gigabyte. Le catalogue reste toutefois très orienté GeForce, avec dix références Radeon face à plus de soixante modèles RTX 50. Côté Radeon RDNA4, l’offre se concentre surtout sur la série GAMING et une AORUS ELITE haut de gamme.
Les RX 9070 XT GAMING OC ICE et RX 9060 XT GAMING OC ICE 16 Go arrivent uniquement en déclinaison overclockée. Pas de version non-OC au programme et, hormis la robe blanche argentée, elles reprennent la formule des modèles noirs équivalents.
Gigabyte RX 9070 XT et 9060 XT GAMING OC ICE
Spécifications clés
La RX 9070 XT affiche un boost à 3060 MHz et exige trois connecteurs 8 broches. Elle repose sur le GPU Navi 48 avec un dissipateur de 2,5 slots. De son côté, la RX 9060 XT grimpe à 3320 MHz en boost, se contente d’un seul 8 broches et adopte un design 2 slots sur base Navi 44. Les deux cartes conservent un refroidissement à triple ventilateur et 16 Go de mémoire.
Ni disponibilité ni tarif pour l’instant. Les éditions ICE se positionnent généralement un cran au-dessus des versions noires, prix non communiqués mais souvent légèrement majorés malgré une finition blanche a priori moins coûteuse à produire.
En bref, Gigabyte capitalise sur la tendance des configurations blanches, comme tant d’autres constructueurs, avec deux cartes Radeon OC qui misent sur le look sans bouleverser la fiche technique. Reste à connaître le ticket d’entrée et la date d’arrivée en boutique.
Une fuite douanière évoque un mystérieux APU AMD baptisé Sound Wave, un nom de code oublié refait surface. Ce petit processeur BGA-1074 de 32×27 mm adopterait l’interface FF5 et viserait les PC Windows on ARM à moins de 10 W.
S’il associe deux coeurs performants et quatre coeurs efficients à un iGPU RDNA 3.5, il pourrait équiper les prochains appareils Surface de Microsoft dès 2026. Au programme : des machines fines, des ultraportables et le retour de la marque vers une architecture non x86.
Une APU miniature pensée pour la mobilité
Les informations proviennent de @Olrak29_ sur X et du média ITHome, relayés par VideoCardz. Ces données demeurent non confirmées par AMD : il s’agit à ce stade d’une fuite logistique crédible, mais non officielle.
Le document cité mentionne un boîtier BGA-1074 de 32 × 27 mm, un format particulièrement compact, typique des SoC mobiles ou des ultraportables. AMD y aurait intégré une interface FF5 à pas de 0,8 mm, succédant à la FF3 utilisée notamment par le Steam Deck de Valve. Tout indique une orientation vers des plateformes légères, où chaque millimètre compte.
Les rumeurs évoquent un TDP inférieur à 10 W, plaçant Sound Wave dans la catégorie des APU basse consommation destinées à Windows on ARM. Selon des fuites antérieures :
2 cœurs performants (P-cores) et 4 cœurs efficaces (E-cores),
un design conçu pour l’autonomie et la compacité plutôt que la puissance brute.
Si ces informations se confirment, Sound Wave viserait davantage les ultramobiles et tablettes que la compétition directe avec les Snapdragon X Elite, qui embarquent jusqu’à 18 cœurs combinés.
Positionnement et calendrier possible
AMD n’a pas officialisé Sound Wave. Néanmoins, plusieurs rapports spéculent sur une fenêtre de lancement en 2025, potentiellement en coordination avec de nouveaux appareils Surface.
Vu son gabarit et ses spécifications attendues, la puce semble taillée pour des laptops fins et des machines légères, voire des consoles portables si les pilotes et l’écosystème suivent. À ce stade, on reste au conditionnel : la mention « SMV » dans les manifestes et les détails du packaging sont concrets, mais la nature exacte (ARM ou non) devra être confirmée par AMD.
Intel finalise sa génération Core Ultra 300 “Panther Lake”, prévue pour début 2026. Le SoC adopte une architecture en chiplets 18A, jusqu’à 16 cœurs CPU et un GPU Xe3 à 12 cœurs, épaulé par une NPU5 ~50 TOPS.
Plus économe et mieux optimisé pour l’IA et le jeu 1080p, Panther Lake marque une étape clé avant l’ère Clearwater Forest et la gravure sub-18 A.
Architecture et conception du SoC
Panther Lake repose sur une organisation en trois tuiles reliées par Foveros-S :
Compute Tile en Intel 18A ;
GPU Tile Xe3, gravée en Intel 3 ou TSMC N3E ;
Controller Tile en TSMC N6.
Ce design mixte permet d’adapter les procédés selon les besoins de densité et d’efficacité, tout en réduisant les coûts de production.
Cœurs CPU : Cougar Cove, Darkmont et LP-E
Le processeur combine trois types de cœurs :
P-cores Cougar Cove : héritage direct de Lion Cove, avec un predictor plus précis, TLB élargi et 3 Mo de L2 par cœur.
E-cores Darkmont : pipeline élargi (décodage 9-wide), fenêtre OoO à 416 entrées, 26 ports d’exécution, et 4 Mo de L2 partagés par cluster.
LP-E cores : dédiés aux tâches légères, permettant de maintenir une activité de fond sans réveiller l’ensemble du bloc CPU.
Intel annonce +10 % en mono-thread à consommation égale face à Lunar Lake, et jusqu’à +50 % en multi-thread à puissance identique.
Mémoire et hiérarchie de cache des Core Ultra 300
Panther Lake abandonne la RAM empilée introduite avec Lunar Lake pour un retour à la DDR externe, mais en plus rapide :
DDR5-7200,
LPDDR5X-9600.
Le compute tile embarque 18 Mo de L3 cache partagé et un cache mémoire latéral de 8 Mo, réduisant le trafic vers la DRAM et améliorant la latence.
Core Ultra 300 avec GPU Xe3 : 50 % plus rapide, support XeSS 3
La partie graphique Xe3 des Core Ultra 300 se décline en deux versions :
4 Xe Cores (Intel 3) ;
12 Xe Cores (TSMC N3E).
Intel évoque +50 % de performance à puissance constante face à Lunar Lake grâce à des caches plus larges, un RT dynamique et un filtrage anisotropique retravaillé.
La nouveauté majeure : XeSS 3 avec Multi-Frame Generation, qui interpole plusieurs images pour un rendu plus fluide. Le mode « Frame Generation Override » permettra de forcer manuellement la génération d’images via le pilote.
La NPU5 atteint environ 50 TOPS, soit un bond d’efficacité de plus de 40 % pour une consommation équivalente. Le moteur prend en charge les formats FP8/INT8, double le débit MAC et, combiné au CPU et au GPU, atteint près de 180 TOPS en charge mixte. Une base solide pour les applications d’IA locales et la création de contenus assistés.
Gestion énergétique et optimisation intelligente
Intel introduit un Thread Director de nouvelle génération : lors des charges lourdes sur le GPU, les tâches CPU migrent automatiquement vers les E-cores, libérant le budget énergétique graphique. Résultat : +10 % de FPS en moyenne dans les jeux. Un utilitaire intégré, Intelligent Experience Optimizer, ajuste les modes d’alimentation Windows et promet jusqu’à 20 % d’efficacité en plus à enveloppe thermique identique.
Gammes et disponibilité
Trois variantes sont prévues :
8 cœurs (4 P + 4 LP-E) ;
16 cœurs (4 P + 8 E + 4 LP-E) ;
16 cœurs haut de gamme avec GPU Xe3 12 cœurs.
Le lancement est attendu autour du CES 2026, avec une arrivée sur les ultrabooks T1 2026. Côté connectique : 20 lignes PCIe, Thunderbolt 5, et support des technologies modernes de veille connectée.
Conclusion
Avec Panther Lak, en préapration depuis le dernier Computex, Intel prépare une transition décisive vers la gravure 18A et une architecture hybride plus agile. Les promesses de performances et d’efficacité IA marquent une étape clé avant la génération Clearwater Forest. Si les chiffres annoncés se confirment, le Core Ultra 300 pourrait redéfinir le haut de gamme mobile dès 2026.
Un dock qui veut tout faire: le Humbird 3 mixe Thunderbolt 5, boîtier eGPU, stockage NVMe et charge sans fil dans un châssis compact en aluminium. Au menu, le contrôleur Intel JHL9480 pour jusqu’à 120 Gbps de bande passante, un écran de statut de 0,99 pouce et une surface de charge pour smartphone et montre connectée.
Le Humbird 3 est actuellement proposé sur Kickstarter, une plateforme de financement participatif où les contributeurs soutiennent un projet avant sa commercialisation officielle.
Fiche technique et limites à connaître
Là où la plupart des docks TB5 se contentent d’E/S, le Humbird 3 ajoute un slot PCIe 4.0 pour carte graphique et un emplacement M.2 NVMe pouvant accueillir jusqu’à 32 To. On retrouve aussi deux USB-A 10 Gbps, un lecteur UHS-II (SD + microSD), et une sortie DisplayPort 2.1 capable de 8K à 60 Hz. Côté réseau, un port 5 GbE répond présent pour doper le débit sans passer au 10 GbE.
Le format est soigné avec 22 mm d’épaisseur pour 580 g, de quoi se fondre sur un bureau moderne. En revanche, pas de support de maintien pour la carte graphique: elle s’insère directement dans le slot PCIe, sans équerre. Attention aux coups de coude.
Alimentation et compatibilité GPU
Trois options d’alimentation sont prévues: un adaptateur 180 W pour un usage dock, un 300 W pour des GPU modestes, et un bloc GaN 500 W vendu séparément à 129 dollars pour les cartes haut de gamme. En pratique, si vous visez une carte type RTX 5080 ou RX 9070 XT, il faudra prévoir ce PSU 500 W.
À noter: les visuels marketing mentionnent par erreur une hypothétique RTX 5080 Ti. Le fabricant indique un support jusqu’à RTX 5080 et RX 9070 XT, ce qui reste ambitieux pour un eGPU TB5. Entre le DP 2.1 8K60, le NVMe jusqu’à 32 To et la charge sans fil intégrée, le Humbird 3 coche beaucoup de cases, mais l’absence de support mécanique pour la carte et l’alimentation 500 W en option sont les deux points de vigilance à garder en tête.
Prix du Humbird 3
Le tarif de lancement le plus bas, désormais épuisé, était fixé à 299 $ (environ 300 $) au lieu du prix public conseillé de 399 $, soit une réduction de 25 %. Les offres encore disponibles commencent à 309 $ (soit environ 315 $), avec un stock limité et une livraison prévue pour novembre 2025.
Chaque pack comprend cinq éléments : le module Humbird 3, un câble Thunderbolt 5, une alimentation standard de 180 W, un câble d’alimentation GPU 12VHPWR de 500 W et un guide d’utilisation. Des options de mise à niveau sont proposées, notamment un adaptateur de 300 W (+ 40 $) ou une alimentation GaN 500 W (+ 130 $).
Les frais de port, estimés entre 20 et 30 $, seront facturés après la campagne et peuvent varier selon les droits de douane.
Au final, un dock eGPU très polyvalent pour qui veut centraliser I/O, GPU externe et stockage rapide, à condition d’accepter le ticket d’entrée et de soigner l’installation sur le bureau.
Oubliez les consoles portables à 800 € : Dell débarque avec des tablettes durcies façon tank, motorisées par les Intel Core Ultra 200V. Les Pro Rugged 10 et 12 sont de véritables Copilot+ PC sous Windows 11 Pro, taillés pour le terrain, les chantiers et les environnements hostiles, avec un tarif qui les place clairement en territoire workstation.
Des tablettes durcies, mais des PC complets
Les Pro Rugged 10 et 12 adoptent des processeurs Intel Core Ultra 200V (Lunar Lake) avec NPU intégré, pour accélérer les tâches d’IA locale. Au-delà de la puissance, Dell mise sur la survivabilité : certification IP66, tests MIL-STD-810H, châssis renforcé et écran utilisable avec gants ou mains mouillées. Les deux modèles embarquent des batteries hot‑swap (échangeables à chaud) en double et un SSD amovible, de quoi assurer une disponibilité maximale sur le terrain.
Côté affichage, la Pro Rugged 12 propose une dalle 12 pouces FHD+ culminant à 1200 nits, quand la Pro Rugged 10 opte pour un 10 pouces à 1000 nits. Dans les deux cas, on retrouve du Corning Gorilla Glass 5 et des options de connectivité modernes, dont la 5G et le Wi‑Fi 7. Les configurations graphiques s’appuient sur les iGPU Intel Arc 130V ou 140V, épaulés par 16 ou 32 Go de LPDDR5X‑8533, et un SSD amovible de 256 Go pour la maintenance et la sécurité.
Configurations et options
La Pro Rugged 10 peut être équipée d’un Core Ultra 5 226V, 236V, 238V, ou d’un Core Ultra 7 266V/268V. Le tout s’accompagne d’options pro : vPro Enterprise, TPM 2.0, lecteur de carte à puce et capteur d’empreintes en option. Comme tout Copilot+ PC, l’IA locale bénéficie de l’accélération NPU pour les usages de terrain (reconnaissance, transcription, analyse).
Sans surprise, la note est salée : la Dell Pro Rugged 10 apparaît en Europe à partir de 2 933,84 € et la Pro Rugged 10 à 3 155 € . À ce tarif, on parle moins d’un « handheld » que d’une machine de mission, compacte mais très musclée, pensée pour encaisser les pires journées loin du bureau.
Pour les équipes IT, l’intérêt est clair : modularité, sécurité, connectivités étendues et autonomie garantie par les batteries échangeables à chaud. Pour le grand public, mieux vaut rester sur une console portable. Ici, la priorité est la fiabilité, pas le prix.
FSR 4 arrive officieusement sur RDNA 2 et RDNA 3 via une build INT8… et le tableau est nuancé. Oui, ça tourne, mais avec des concessions : 9 à 13 % de performances en moins et une image moins stable qu’en FP8 sur RDNA 4, tout en restant globalement au-dessus de FSR 3.1.
FSR 4 INT8 : compatible, mais pas sans coûts
Petit rappel du contexte : AMD a laissé fuiter le code complet de FSR 4, incluant des poids de modèles. La communauté a rapidement produit des DLL « drop-in » utilisables dans les jeux déjà compatibles FSR. Résultat, une version INT8 fonctionne sur RDNA 2 et RDNA 3, là où l’officiel s’appuie sur le FP8 des Radeon RX 9000 (RDNA 4).
Côté qualité d’image, les tests de ComputerBase sont clairs : l’INT8 conserve l’essentiel de l’algorithme, mais manque de la douceur et précision du FP8. En mouvement, les détails fins (grillages, toits, végétation) scintillent davantage, et des artefacts apparaissent plus souvent sur des personnages types Horizon Forbidden West. Cela reste toutefois mieux que FSR 3.1 selon leurs comparatifs vidéo.
Performances : le verdict
Les pertes mesurées sont de l’ordre de 9 à 13 % sur RDNA 3 (RX 7800 XT) et RDNA 2 (RX 6800 XT). Sur RDNA 4, l’implémentation FP8 (RX 9060 XT) ne concède que 3 à 5 % et peut même dépasser FSR 3.1 jusqu’à 17 % dans certains cas. La tendance est nette : RDNA 4 gère FSR 4 efficacement, RDNA 3 encaisse une baisse modérée, et RDNA 2 touche ses limites mais reste exploitable pour tester la techno.
Le coût grimpe quand la résolution baisse et avec les modes agressifs (Performance). Selon les titres, la hiérarchie bouge : Cronos peut favoriser RDNA 2, tandis que God of War Ragnarök avantage RDNA 3. Dans tous les cas, l’INT8 n’égale pas le FP8 sur la stabilité visuelle.
Dernier point d’attention : AMD ne confirme pas de support officiel FSR 4 pour les anciennes architectures. Le futur FSR « Redstone » pourrait élargir la compatibilité au-delà de RDNA 4, ce qui expliquerait l’absence de release formelle aujourd’hui. Redstone est attendu d’ici trois mois, mais AMD n’a pas répondu aux sollicitations de ComputerBase pour l’instant.
Présenté au COMPUTEX 2025, le ASUS ROG Strix Helios II marque le retour d’ASUS sur le marché des boîtiers haut de gamme. Ce modèle succède directement au premier Helios, dont il conserve la philosophie, mais revoit l’exécution pour répondre aux attentes des configurations modernes. L’objectif annoncé par la marque est clair : conjuguer design structuré, ventilation accrue et modularité pratique dans un châssis pensé pour les montages ambitieux.
Le Helios II s’inscrit dans la lignée des boîtiers “vitrine”, avec un cadre en aluminium brossé et deux panneaux latéraux en verre trempé de 4 mm, conçus pour mettre en valeur les composants internes. Sa façade “Diamond Grille”, usinée par CNC et accompagnée d’un filtre avant structuré en 3D, privilégie un flux d’air plus direct sans renier la qualité d’assemblage. ASUS introduit aussi plusieurs raffinements ergonomiques, à commencer par un système d’ouverture sans outil, des supports modulaires pour ventilateurs et radiateurs, ainsi qu’une pince de fixation brevetée pour les cartes graphiques.
Sous cette approche soignée, le constructeur met en avant un refroidissement plus efficace grâce à quatre ventilateurs ROG 140 mm x 28 mm préinstallés, capables de générer jusqu’à 103 CFM de débit d’air pour 29 dB(A). L’espace interne, compatible jusqu’à l’EATX, permet l’installation de radiateurs de 420 mm en façade et 360 mm au sommet, tandis qu’une gestion de câbles repensée assure un montage plus propre.
Sans chercher à bouleverser le design d’origine, ASUS affine ici sa copie : façade mieux ventilée, entretien facilité, compatibilité étendue et finition premium. Avec un tarif attendu autour des 350 à 370 euros, le ROG Strix Helios II se positionne comme un châssis haut de gamme qui mise sur la précision technique et la durabilité, plutôt que sur la débauche visuelle. Il reste à déterminer si l’ASUS ROG Helios II concrétise ses ambitions et s’impose parmi les références du segment premium.
ASUS ROG Helios II : emballage
L’emballage de ce ASUS ROG Helios II est à l’image du produit : c’est raffiné, élégant grâce à un mélange subtil de couleurs grises et blanches. Le ASUS ROG Helios II se montre de trois quarts, vu de dessus pour mettre en avant aussi bien sa façade retravaillée, ses poignées de transport, son cache alimentation et sa découpe compatible avec les panneaux OLED des alimentations ASUS ROG THOR. Nous apercevons également un ventilateur installé en extraction.
Façade retravaillée ornée d’une grille en motif diamant pour une efficacité thermique plus importante,
Présence de ventilateurs de 140 mm pour des performances thermiques optimales,
Filtre frontal structuré en 3D pour réduire le bruit,
Emplacement spécialement conçu pour les cartes graphiques permettant une installation rapide et facile,
Support de carte graphique ajustable,
Poignées tissées, ergonomiquement optimisées, en forme de double X supportant un poids de 50 kg,
Clips arrière pour organiser les câbles,
Cadre à retrait arrière pour une installation rapide et facile du bloc d’alimentation.
Un des petits côtés nous montre à nouveau la façade de ce ASUS ROG Helios II qui intègre une bande transversale avec un effet holographique et un logo argenté. Un tableau des caractéristiques et de la compatibilité matérielle est présent également.
Unboxing et accessoires
Le ASUS ROG Helios II est calé dans son carton par un cadre en mousse. Ce cadre est un peu fragile par rapport au poids de la bête de 18 kg, mais l’immobilité est tout de même assurée dans le carton. Le boîtier est en plus recouvert d’un sac tissé, gage d’un produit premium.
Le ASUS ROG Helios II arrive avec son lot d’accessoires contenu dans une boîte cartonnée grise. Nous avons :
Un manuel d’utilisation,
Un livret de garantie,
Un support en acier permettant le passage d’une carte graphique à la verticale,
Un lot de vis,
Des serre câbles plastique.
Caractéristiques techniques du ASUS ROG Helios II
Format
Moyen tour
Dimensions
250 x 565 x 591 mm
Poids
18 kg
Compatibilité cartes mères
EATX (12″x10.9″), ATX, Micro-ATX, Mini-ITX
Support Disques Durs
4 x 2.5″ 2 x 2.5″/3.5″
Slots d’extension
8
Emplacements ventilateurs
Façade : 3 x 120 mm, 3 x 140 mm (3 x 140 mm préinstallés) Haut : 3 x 120 mm, 2 x 140 mm Arrière : 1 x 120 mm, 1 x 140 mm (1 x 140 mm préinstallé)
Emplacement radiateurs
Façade : 420 mm max Haut : 360 mm max Arrière : 140 mm max
Port E/S
1 x combo casque / Micro 2 x USB 3.2 Gen 2×2 Type C 4 x USB 3.2 Gen 1
Compatibilité ventirad
190 mm
Compatibilité carte graphique
450 mm
Compatibilité alimentation
220 mm
Profondeur seconde chambre pour le câble management
33 mm
HUB intégré
Oui (6 ventilateurs 4 pins PWM, 6 produits ARGB)
ASUS ROG Helios II : design extérieur
Il a belle allure ce ASUS ROG Helios II et il en impose ! Avec ses dimensions généreuses de 250 x 565 x 591 mm et son poids de 18 kg, le nouveau boîtier aura besoin d’un espace à la mesure de sa présence. ASUS reprend ici les lignes massives et élégantes du premier Helios, mais y ajoute une façade ajourée baptisée « Diamond Grille design », pensée pour offrir un meilleur passage de l’air sans trahir l’identité premium du boîtier.
La version blanche que nous avons entre les mains accentue encore ce sentiment de pureté et de sophistication, mêlant verre trempé, métal et fines découpes géométriques. On distingue également les poignées textiles emblématiques de la gamme, toujours aussi robustes et pratiques pour manipuler ce grand boîtier.
Un design ROG qu’on aime !
Le ASUS ROG Helios II garde la patte ROG : un logo argenté et une bande à effet holographique sont présents, apportant une légère touche de distraction sur un ensemble élégant. Pour rappel, le boîtier n’a aucun éclairage RGB licorne à inverse du premier modèle qui présentait un éclairage en façade Aura Sync.
Selon ASUS : « La façade en aluminium, ornée d’une grille en diamant, est fabriquée par usinage CNC de haute précision et anodisation. Les lignes diagonales de la façade s’inspirent de l’élégance et de l’individualité des voitures de course, rendant l’Helios II unique ». Cette conception modifie fondamentalement l’aspect frontal du boîtier par rapport à la première version (mis en valeur par ce joli build). Et, en plus, elle permet une meilleure circulation de l’air pour calmer les ardeurs des configurations les plus musclées.
Les coins inférieurs gauche et supérieur droit rappellent l’appartenance du boîtier à la gamme ROG : des produits premium conçus pour offrir des performances, un design et des technologies de pointe spécialement pensés pour les joueurs exigeants.
Avec un filtre structuré en 3D
Cette même façade intègre maintenant un filtre « structuré en 3D » pour soutenir un refroidissement efficace. Ce filtre est accessible par le haut, et se nettoie facilement. Il est encadré par une structure en ABS qui reprend les motifs de la façade pour éviter les pertes de circulation de l’air.
Sur le côté de la façade, nous avons une languette en tissu gris pailleté estampillé du mot ROG. Cette languette n’a pas d’utilité particulière, si ce n’est, comme pour la bande à effet holographique de la façade, renforcer l’identité visuelle de ce boîtier à la gamme ROG.
Une paroi arrière bien pensée
En arrière, nous retrouvons une disposition classique et sur le côté droit, une paroi en verre trempé.
Les parois latérales se déclipsent grâce à deux boutons pour un accès sans outil à l’intérieur, et le filtre supérieur est accessible en le tirant vers soi pour faciliter son nettoyage.
Nous retrouvons également un emplacement pour ventilateur de 120 mm ou 140 mm. Celui-ci sera adaptable verticalement pour une extraction de l’air dirigée.
ASUS a aussi prévu quatre petits clips en ABS pour une gestion de câbles propre.
Grâce à sa hauteur conséquente de 591 mm, le ASUS ROG Helios II propose huit emplacements d’extension. Les quatre premières équerres pourront être sécurisées grâce à un système de pince brevetée. Cette pince est déverrouillable grâce à une vis papillon, elle pivote sans s’extraire et elle est équipée de quatre picots qui viennent assurer une très bonne fixation des équerres et, par conséquent du matériel installé.
De plus, grâce à un support en acier fourni, l’utilisateur pourra, en quelques étapes, installer sa carte graphique à la verticale. L’opération consiste à déverrouiller le système de fixation vu avant, d’enlever six équerres et d’installer ce support. Le haut du support est maintenu par le système de pince et le bas par des vis classiques. Le Riser n’est pas fourni pour l’installation du GPU à la verticale.
Enfin, en bas de la paroi arrière, le ASUS ROG Helios II dispose d’un support d’alimentation amovible pour faciliter son installation.
Deux parois en verre trempé de 4 mm d’épaisseur
Comme pour le premier Helios, le nouveau boîtier est équipé de deux parois latérales en verre trempé de 4 mm d’épaisseur. Elles permettent une vue dégagée sur le système à gauche et sur la chambre secondaire à droite. Ici, l’organisation des câbles est esthétiquement dissimulée par une plaque que nous détaillerons par la suite. Les parois reposent en angle sur sa partie inférieure (elles basculent en avant à leur libération). Il est bien sûr possible de retirer complètement les parois pour l’installation du système.
Les sangles de transport sont toujours présentes
Passons sur le dessus du ASUS ROG Helios II. La marque a conservé les sangles emblématiques pour transporter « facilement » le boîtier. Attention tout de même, le poids total de la bête peut avoisiner les 20 kilos avec une configuration installée. Mobilisable, oui, mais avec de l’aide obligatoirement ! Ces sangles grises reprennent les codes visuels de la gamme ROG et amènent un plus esthétique à l’ensemble à défaut d’être concrètement utiles.
Elles sont détachables (pas totalement) pour faciliter l’accès à la paroi supérieure du ASUS ROG Helios II. Ici, nous avons un espace incluant les boutons et E/S et une zone constituée de maille fine pour maximiser la circulation de l’air.
Cette paroi supérieure est amovible en tirant vers l’arrière du boîtier. Sa fixation est assurée par des crochets et un aimant. Elle est en plus équipée d’un filtre protégeant les composants de la poussière. Malheureusement, ce filtre est pris en sandwich entre deux cadres en plastique et son nettoyage ne sera pas forcément facile (utilisation d’un pinceau obligatoire). Une fois enlevée, elle libère un support pour ventilateurs (3 x 120 mm, 2 x 140 mm) ou d’un radiateur de 360 mm maximum.
Ce support en acier est amovible pour faciliter l’installation des composants et l’accès au haut de la chambre principale.
Un panneau supérieur retravaillé
Le design du panneau des boutons et E/S du ASUS ROG Helios II a légèrement évolué par rapport à la première version. En commun, les deux boîtiers ont un bouton LED, FAN et Power et quatre ports USB-A. Pour la nouvelle version, ASUS abandonne la séparation des ports casque et micro pour un port unique. La marque ajoute un bouton Reset et un port USB-C (un seul auparavant). Les boutons LED et FAN sont rétroéclairés et changent de positionnement. Malheureusement, ce panneau est situé au-dessus du boîtier et, avec sa hauteur de 591 mm, il faudra obligatoirement se lever pour y accéder s’il est posé sur un bureau.
En dessous, vu les mensurations de ce ASUS ROG Helios II, la marque a prévu de larges pieds équipés de patins antidérapants. Associés au poids, le boîtier ne bougera pas !!
Pour protéger l’alimentation, la paroi inférieure intègre aussi un filtre à cadre rigide. Il s’extrait par l’avant et il est aimanté pour assurer un maintien ferme.
À l’intérieur du ROG Helios II
Une chambre secondaire en partie dissimulée
Dans la chambre secondaire, une grande partie est dissimulée par un cache en ABS. Ce cache est décoré de motifs incrustés reprenant les codes dynamiques de la gamme ROG. Il mentionne le petit nom de code de ce nouveau boîtier : GX601S (GX601 pour le premier Helios). Sa fixation est assurée par deux vis malheureusement peu facilement accessibles. Un système de maintien par clips aurait été plus commode.
La paroi esthétique est montée sur charnières. Elle sera facile à enlever et ne gênera pas pour l’organisation des câbles.
33 mm pour organiser les câbles
Dans cette chambre secondaire, nous avons une profondeur suffisante de 33 mm pour l’organisation des câbles. Nous avons quatre zones distinctes.
En haut à gauche, ASUS équipe son Helios II d’un HUB. Entièrement blanc, il se fond dans l’environnement immaculé du boîtier. Il pourra recevoir jusqu’à 6 ventilateurs 4 pins PWM et six produits ARGB. Il s’alimente avec une prise SATA à relier à l’alimentation et devra se raccorder à la carte mère grâce à une prise 4 pins PWM et une prise ARGB. La gestion de l’éclairage pourra se faire grâce au bouton situé sur le panneau supérieur relié également au HUB.
Pour ce Helios II, ASUS conserve la même conception de gestion des disques durs, à savoir quatre supports en acier amovibles situés dans la partie gauche de la chambre secondaire. Ces supports disposent d’un crochet de fixation au châssis en arrière et d’une vis de fixation en avant. Ils pourront recevoir chacun un disque au format 2,5″.
Pas un mais deux chemins de câbles
À côté, le ASUS ROG Helios II profite de deux chemins de câbles séparés. Équipés de serre-câbles velcro, ils permettront d’acheminer les branchements du haut du boîtier vers le bas. Le chemin de câble gauche va prendre en charge les câbles plus fins (alimentation du HUB, câbles des ventilateurs), le chemin de câbles droit va prendre en charge les câbles plus épais (alimentation carte mère 24 pins, USB-A, USB-C…). Les clips à droite sont amovibles si besoin.
Enfin, tout en bas du ASUS ROG Helios II, nous avons un espace réservé à une cage à disques durs. Celle-ci est repositionnable et amovible pour laisser une place plus importante à l’alimentation et à ses câbles. Elle intègre deux racks en acier équipés tous les deux de sangles en tissu estampillées Republic Of Gamers.
Ces racks sont amovibles et ils pourront recevoir chacun soit un disque 2,5″ ou 3,5″. Leur fixation est assurée par de simples vis.
Voici les branchements du ASUS ROG Helios II. Nous avons :
Deux prises USB-C,
Une prise 4 pins PWM et une prise ARGB (pour la gestion du HUB préinstallé),
Deux prises USB-A,
Une prise Audio,
Une prise Front Panel,
Trois prises Sata (une prise pour alimenter le HUB et deux prises pour la gestion du panneau supérieur).
Une chambre principale spacieuse
Voici la chambre principale du ASUS ROG Helios II. Pour rappel, le boîtier mesure 250 x 565 x 591 mm, c’est un « grand » boîtier moyen tour. Quelques modifications ont été apportées au plateau de la carte mère par rapport à la première version, mais, étrangement, pas de compatibilité avec les cartes mères à connecteurs cachés type Asus BTF, MSI Project Zero et Gigabyte Project Stealth.
Le ASUS ROG Helios II pourra recevoir des cartes mères au format EATX (12″x10.9″), ATX, Micro-ATX, Mini-ITX. Les cartes graphiques pourront mesurer jusqu’à 450 mm de long et les ventirads jusqu’à 190 mm de hauteur.
Un cache câbles astucieux
À droite de l’emplacement de la carte mère, le ASUS ROG Helios II profite d’un astucieux cache déjà présent dans la première version. Ce cache en acier est conçu de façon à dissimuler les câbles qui arrivent sur le côté droit de la carte mère (alimentation 24 pins, câbles USB…). Il est positionnable de deux façons pour s’adapter aux cartes mères E-ATX et il est totalement amovible.
Ce cache câbles est aussi pourvu de deux tiges métalliques intégrant deux supports à cartes graphiques (en cas d’installation de GPU en SLI). Les supports en ABS sont maintenus aux tiges grâce à une vis et pourront ainsi s’adapter au mieux à la hauteur de la carte graphique.
Quatre ventilateurs préinstallés
À gauche de cette chambre principale, nous retrouvons un ventilateur de 140 mm préinstallé réglable verticalement. Il pourra être remplacé par un ventilateur de 120 mm.
À droite, le ASUS ROG Helios II est prééquipé de trois ventilateurs de 140 mm. Ils pourront être remplacés par trois ventilateurs de 120 mm ou bien d’un radiateur de 420 mm. Ces ventilateurs sont montés sur un support en acier amovible fixé au châssis par deux petites vis à main. Cependant, pour pouvoir effectuer une intervention, il faudra démonter la partie droite du cache alimentation.
Un cache alimentation amovible en deux parties
Heureusement la manœuvre est plutôt simple, mais elle nécessite une intervention en arrière et en avant du boîtier (une vis en arrière et une vis en avant, le retrait de la paroi latérale droite et du plateau cache câbles en ABS). Un espace de 60 mm est prévu dans ce cache alimentation pour l’installation de ventilateurs et radiateur en façade.
Le cache câble est constitué de deux parties en acier. L’extraction de la partie droite suffit pour intervenir sur le support à ventilateur, mais également, si besoin, sur la cage à disques durs. La partie gauche s’enlève également et permettra d’installer l’alimentation et d’organiser ses câbles. ASUS préconise une alimentation d’une longueur max de 220 mm. Si la cage à disques durs est enlevée, nous avons une longueur de 300 mm maximum.
L’alimentation reposera sur quatre patins antivibrations pour limiter les nuisances sonores en fonctionnement.
Enfin, en haut du ASUS ROG Helios II, nous retrouvons l’emplacement pour ventilateurs (3 x 120 mm, 2 x 140 mm) ou radiateur de 360 mm maximum.
Ventilateurs
Le ASUS ROG Helios II est livré avec quatre ventilateurs de 140 mm préinstallés. Ces ventilateurs semblent avoir été conçus uniquement pour être vendus avec les boîtiers, ils ne sont pas disponibles à l’unité. Ainsi, nous n’avons pas les caractéristiques complètes. Nous savons seulement qu’ils brassent un flux d’air de 103 pi3/min avec une pression statique de 2,3 mmH2O et un volume sonore évalué à 29 dB(A). Ils intègrent neuf pales et des patins antivibration à chaque coin, ils sont entièrement blancs et ont une épaisseur de 28 mm.
‘Clearance checking’ Dégagement des composants
Avec ses dimensions généreuses, le ASUS ROG Helios II offre un dégagement optimal pour l’installation des différents composants :
Longueur maximale de la carte graphique : 450 mm,
Hauteur maximale du ventirad CPU : 190 mm,
Longueur maximale de l’alimentation : 220 mm.
En ce qui concerne l’installation de radiateurs, voici les possibilités et les limitations :
Radiateur en haut : 360 mm maximum et avec une épaisseur maximale de 60 mm avant de toucher la carte mère.
En façade : 420 mm maximum avec une limitation d’épaisseur combinée avec les ventilateurs de 60 mm,
En arrière : 140 mm maximum.
Montage dans le ASUS ROG Helios II
Le montage de notre configuration de test n’a pas posé de problème particulier. Les 33 mm de profondeur disponibles sont suffisants pour une organisation des câbles sans entrave. Les deux chemins de câbles sont idéalement placés au centre du plateau, ils permettent une bonne gestion des différents branchements à condition de respecter une circulation des câbles fins à gauche et des câbles plus épais à droite.
La fermeture du plateau cache câble se fait sans soucis également si l’épaisseur des câbles n’est pas trop importante dans le chemin de câble droit. Conjointement avec la paroi en verre trempé, ce plateau permet d’avoir une vue esthétique de la chambre secondaire sans câble apparent.
Dans la chambre principale, le ASUS ROG Helios II accueille sans soucis notre configuration de test. L’imposante ASUS TUF GAMING RX 9070 OC semble avoir perdu son aspect massif face à l’espace restant. Le cache câble rempli bien son rôle et permet un maintien assuré de la carte graphique.
Le verre trempé non teinté de la paroi latérale gauche permet de visualiser sa configuration sans entrave.
Méthodologie de Test et Résultats pour le ASUS ROG Helios II (2025)
En 2025, nous modifions la configuration de test. Cette actualisation permet de s’assurer que le système testé s’aligne avec les exigences actuelles et qu’il reflète les dernières mises à jour matérielles et logicielles. Elle est essentielle pour garantir la fiabilité, la performance et la conformité des boîtiers face aux évolutions technologiques et aux besoins des utilisateurs.
Nous avons testé notre configuration hors boîtier. Cette manœuvre permet de tester les composants en environnement contrôlé avant de les soumettre aux contraintes thermiques et mécaniques du boîtier. Nous obtenons ainsi des valeurs réelles sans interférence avec la circulation de l’air liée au fonctionnement de ventilateurs préinstallés. À une température de 19° dans la pièce et en charge, le CPU est monté à 81,6° (41,5° au repos), le GPU à 54° (27° au repos) et le SSD à 53° (38° au repos).
Pour faire notre test, nous avons donc équipé le ASUS ROG Helios II de la configuration suivante :
Nous avons ensuite mis en place ce protocole, à savoir :
La configuration citée ci-avant (boîtier fermé),
Burn CPU : OCCT sur l’ensemble des threads sous Cpu Linpak 2019 pendant 30 min,
Burn GPU : Fire Strike Stress Test (3DMark) avec 20 passes pour chauffer la carte graphique,
CrystalDiskMark 8.0.0 pour mesurer la température du SSD en charge,
Rise of the Tomb Raider : 30 minutes de jeu,
La carte graphique toujours en mode auto,
Meterk MK09 placé à 50 cm du boîtier pour mesurer le niveau sonore,
Les mesures sont réalisées en 2 situations : au repos et en charge.
Températures dans le ASUS ROG Helios II
Suite aux différents tests réalisés, les résultats obtenus sont donc les suivants :
Avec une température ambiante de 19°C et la ventilation réglée en mode automatique, le ASUS ROG Helios II s’en sort honorablement !
Au repos, le Ryzen 7 7800X3D affiche 44°C, une valeur cohérente compte tenu de la conception du processeur et de son comportement thermique bien connu. Sous OCCT, la température grimpe à 85°C, ce qui peut sembler élevé, mais reste dans les tolérances normales pour cette puce qui tend naturellement à chauffer sous charge. En jeu, la température redescend à 54°C, un résultat tout à fait correct, montrant que le flux d’air interne reste suffisant dans les situations réelles.
Côté carte graphique, la ASUS TUF GAMING RX 9070 OC profite de son mode semi-passif pour se stabiliser à 37°C au repos. Après 20 passes de 3DMark Firestrike, elle atteint 53°C, tandis qu’en jeu prolongé (Rise of the Tomb Raider pendant 30 minutes), elle ne dépasse pas 42°C. Des chiffres qui confirment un bon dégagement thermique grâce à cette façade et son design aéré.
Le SSD, enfin, reste un peu plus chaud avec 45°C au repos et 54°C après un test CrystalDiskMark. Rien d’inquiétant, mais cela montre que le flux d’air avant ne profite pas pleinement aux zones inférieures du boîtier, souvent moins bien ventilées dans ce type de conception.
Niveaux sonores du ROG Helios II
PS : Ces résultats peuvent varier selon la configuration.
Côté nuisances sonores, le ASUS ROG Helios II reste plutôt discret en usage modéré. Avec notre sonomètre Meterk MK09 placé à 50 cm, nous relevons 35,5 dB(A) au repos, un résultat satisfaisant pour un boîtier de ce volume, où la ventilation se fait oublier dans une pièce à vivre classique.
En jeu, la situation évolue logiquement : les ventilateurs augmentent leur vitesse pour compenser la montée en température, et le niveau sonore grimpe à 45,2 dB(A). Le souffle devient alors audible, sans toutefois se montrer dérangeant. Ce comportement traduit une gestion thermique assez prudente, privilégiant le refroidissement à la discrétion.
À pleine charge, ventilateurs à 100 %, le ASUS ROG Helios II atteint 52,6 dB(A). On entre ici dans un registre nettement plus présent, avec un flux d’air soutenu mais aussi une signature acoustique perceptible, dominée par le souffle des ventilateurs avant. Rien d’anormal pour un boîtier à vocation gaming, mais les amateurs de silence devront envisager un profil de ventilation plus doux via le BIOS ou le logiciel de la carte mère.
Conclusion : notre avis sur le ASUS ROG Helios II
[Test] ASUS ROG Helios II : un boîtier repensé pour les configurations haut de gamme
Conclusion
Avec le ROG Helios II, ASUS livre un boîtier haut de gamme qui mise avant tout sur le raffinement et la maîtrise plutôt que sur la révolution. Si son design conserve les lignes emblématiques du premier Helios, la nouvelle façade ajourée et le travail sur la qualité perçue lui confèrent une identité plus mature, plus sobre et plus efficace sur le plan thermique. Le résultat est un châssis massif, premium et cohérent, pensé pour accueillir les configurations les plus ambitieuses tout en mettant leur esthétique en valeur.
Sur le plan de la conception, la qualité de fabrication impressionne, tout comme l’attention portée aux détails : poignées tressées, panneaux sans outil, filtres magnétiques, support GPU ajustable, ou encore le HUB PWM/ARGB bien intégré. Le montage se fait sans contrainte, la gestion des câbles est claire, et l’ensemble reflète le savoir-faire d’ASUS sur le segment haut de gamme. En revanche, l’absence totale de compatibilité avec les cartes mères à connecteurs inversés (BTF / Back-to-Front) interpelle. Pour une marque qui promeut activement ce nouveau standard, ne pas l’avoir intégré à un boîtier de cette catégorie relève d’une incohérence stratégique, voire d’une erreur de conception. Ce choix freine la modernité du Helios II et le prive d’une évolution pourtant logique face aux tendances actuelles du marché.
Côté performances, le Helios II s’en sort honorablement grâce à sa façade plus ouverte et à ses quatre ventilateurs ROG de 140 mm. Le Ryzen 7 7800X3D reste bien contenu au repos comme en jeu, même si la charge complète met en évidence les limites d’un flux d’air encore perfectible. Le GPU et le SSD bénéficient eux aussi d’un refroidissement efficace, sans surchauffe notable. Le niveau sonore demeure contenu jusqu’à une charge moyenne, mais à pleine vitesse, le souffle des ventilateurs devient nettement perceptible, un comportement logique pour un boîtier de ce volume.
En somme, le ROG Helios II est une évolution maîtrisée, mais prudente. Il corrige plusieurs défauts du modèle précédent, améliore la ventilation et le confort d’assemblage, tout en conservant cette aura de produit d’exception propre à la gamme ROG. Cependant, son manque d’ouverture vers les standards modernes ternit quelque peu le tableau et empêche ce modèle d’atteindre l’excellence attendue.
Proposé autour de 370 euros, nous recommandons le ASUS ROG Helios II aux passionnés exigeants qui recherchent un boîtier robuste, raffiné et pensé pour les configurations haut de gamme. Pas une révolution, mais une valeur sûre du segment premium, fidèle à l’esprit Republic of Gamers.
Qualité / Finition
9.3
Design
9.4
Agencement interne (absence BTF)
8
Flux d'air
9.1
Câble management
9.1
Capacité Watercooling
8.5
Prix
6
Note des lecteurs0 Note
0
Points forts
La patte ROG est bien présente !
Une nouvelle façade pour un airflow maximisé
Des matériaux de qualité
Deux parois en verre trempé de 4 mm d'épaisseur
Une chambre secondaire esthétique
Quatre USB-A et deux USB-C
Un HUB pour six ventilateurs PWM ARGB fourni
Quatre ventilateurs 140mm préinstallés
Compatible avec un radiateur de 420 mm
Points faibles
Pas de compatibilité avec les cartes mères à connecteurs cachés (BTF)
Quand une RTX 5070 Ti arrive avec un PCB troué et un étage d’alimentation carbonisé, on la jette. Ou bien on la greffe à une RX 580 et on la ranime. Oui, des techs brésiliens l’ont fait.
Une 5070 Ti alimentée par le VRM d’une RX 580
Face à une GeForce RTX 5070 Ti irrécupérable côté VRM, les moddeurs Sidnelson et Paulo Gomes ont tenté l’impensable : réacheminer l’alimentation du GPU via une carte AMD plus ancienne, la Radeon RX 580. En pratique, la RX 580 sert de VRM externe via une RX 580, tandis que la 5070 Ti conserve son GPU et le reste de sa logique.
La réparation classique était impossible. Une portion du PCB côté puissance manquait et plusieurs pistes cruciales étaient parties en fumée. En contournant les circuits détruits et en tirant de nouvelles lignes d’alimentation depuis la RX 580, l’équipe a pu relancer l’initialisation du GPU NVIDIA et atteindre le bureau.
RTX 5070 Ti ressuscitée : une RX 580 en (vue 4)
Le défi s’est joué sur l’architecture d’alimentation. AMD et NVIDIA n’emploient pas les mêmes contrôleurs ni les mêmes signaux de gestion de puissance. Il a fallu du câblage fin, des réglages manuels et un équilibrage précis des rails pour éviter les surtensions et la surchauffe des fils, les deux cartes tirant un courant élevé en parallèle.
Ça boote, mais en douceur pour l’instant
Résultat : la 5070 Ti hybride s’initialise et gère des tâches légères. Les auteurs restent prudents : l’ensemble fonctionne uniquement en charge légère pour l’instant afin d’éviter un déséquilibre électrique ou un point chaud sur les liaisons. Les tests lourds et benchmarks viendront après un affinage de l’interface d’alimentation.
Ce bricolage spectaculaire ne transforme pas la carte en solution pérenne, mais il prouve que, bien pensé, un pont d’alimentation peut ressusciter un GPU condamné. Prochaine étape annoncée : sécuriser le pilotage des phases et mesurer la tenue thermique avant de lâcher un benchmark.
Les bricoleurs brésiliens viennent de signer l’un des mods GPU les plus improbables de ces derniers mois. On attend la suite avec des mesures, et peut-être un score de bench pour sceller l’exploit.
Tempête dans le gaming: une nouvelle salve de rumeurs a annoncé la fin du hardware Xbox et son retrait des rayons, mais Microsoft et plusieurs sources fiables remettent les pendules à l’heure. Les consoles Xbox ne disparaissent pas des magasins et de nouveaux appareils seraient toujours en préparation.
Microsoft reste dans le jeu, malgré une rumeur XXL
Le feuilleton a démarré avec des posts sur Reddit et des sites communautaires: des employés affirmant que Walmart et Target vidaient les vitrines Xbox pour faire place à d’autres produits, Switch 2 en tête. De quoi enflammer un week-end entier, surtout dans un contexte où la communauté grince déjà des dents après plusieurs hausses de prix sur les consoles et l’abonnement Game Pass.
Rapidement, des journalistes et des figures de la scène Xbox ont vérifié sur le terrain: les deux enseignes continuent de vendre consoles, jeux et accessoires Xbox. Windows Central dit avoir contacté des employés en magasin qui n’avaient connaissance d’aucun plan d’arrêt des ventes. Microsoft a ensuite clarifié sa position en indiquant que le matériel Xbox reste d’actualité, en boutique comme en développement.
Ce qui a alimenté la panique
Avant cet épisode retail, un autre bruit affirmait que tout le futur hardware Xbox avait été annulé. Dans la foulée, un supposé modèle portable aurait été déclaré mort-né parce qu’AMD ne fournirait pas de puce sous 10 millions d’unités. Des journalistes proches du dossier ont démenti cette version, rappelant le partenariat de longue date entre Microsoft et AMD pour les plateformes Xbox.
Le contexte n’aide pas: cette année, de nouvelles hausses de prix ont touché plusieurs régions, avec la Series X passée de 499 à 649 dollars et la Series S de 299 à 399 dollars selon les marchés. Début de mois, le Game Pass Ultimate a aussi bondi d’environ 50%. De quoi nourrir la thèse d’un Microsoft qui miserait davantage sur le cloud et l’écosystème Windows, tout en rendant la communication de l’entreprise plus difficile à faire accepter.
Reste que, d’après les infos recoupées, Microsoft ne quitte pas le segment hardware. La firme répète travailler sur de nouvelles machines (Magnus), avec AMD en partenaire technique, malgré une perception écornée par des licenciements, des fermetures de studios et des messages officiels parfois flous. En clair: oui, les rumeurs voyagent vite, mais pour l’instant, la Xbox reste bien présente dans les rayons et sur les feuilles de route.
MSI célèbre Battlefield 6 avec un cadeau qui fera saliver les joueurs PC: une GeForce RTX 5080 Gaming Trio en édition limitée aux couleurs du jeu. Oui, la personnalisation se concentre surtout sur la backplate, mais l’objet n’en reste pas moins collector.
Un concours éclair pour une RTX 5080 collector
Le tirage au sort est ouvert du 10 au 27 octobre 2025 (CET) et concerne plusieurs pays européens, dont la France, l’Allemagne, l’Espagne, la Tchéquie, l’Ukraine, la Belgique, les Pays-Bas et les pays nordiques. Aucun achat n’est requis, mais il faut avoir 18 ans ou plus et résider dans une zone éligible (liste complète à vérifier dans le règlement).
Un seul gagnant sera désigné le 27 octobre. La dotation annoncée est la GeForce RTX 5080 16G Gaming Trio MSI x Battlefield 6 Collector Edition, un exemplaire unique conçu avec NVIDIA pour l’occasion, valorisé à 1 699,99 €. Un seul exemplaire est en jeu, ce qui en fait une pièce très convoitée pour les collectionneurs et fans de Battlefield.
Pour célébrer le lancement de #BATTLEFIELD6, on vous fait gagner une GeForce RTX 5080 édition limitée aux couleurs du jeu !
La carte reprend la base de la série Gaming Trio, avec un habillage Battlefield 6 principalement visible sur la plaque arrière. Côté logistique, MSI prévient que l’expédition peut prendre jusqu’à huit semaines, notamment en fonction des formalités douanières.
Moins de débit pour la même qualité, c’est la promesse du prochain codec AV2 qui approche de la ligne d’arrivée. Après cinq ans de R&D, la spécification est visée pour fin 2025, avec des gains déjà solides face à l’AV1.
AV2 en approche : -30 % de bitrate face à l’AV1, sans magie IA
D’après Andrey Norkin (Netflix, co-chair AOM), les derniers tests montrent un recul moyen du débit de 28,63 % en PSNR-YUV et de 32,59 % en VMAF par rapport à l’AV1, à qualité équivalente. L’équipe AOMedia parle bien d’extensions IA possibles, mais l’essentiel du gain vient de maths, d’algorithmes et d’un gros travail d’ingénierie sur le cœur du codec.
Côté architecture, AV2 reste un hybride à blocs dans l’esprit d’AV1, mais passe à des superblocs jusqu’à 256×256, avec partitionnement entièrement récursif et séparation plus intelligente des découpes luma/chroma. La prédiction intra gagne de nouveaux modes data-driven et un meilleur chroma-from-luma. Pour l’inter, un système de références classées pioche parmi jusqu’à sept images passées, tandis que le TIP (temporal interpolation) affine la gestion du mouvement, utile en haute résolution ou scènes rapides.
Codec AV2 : 30 % de débit en moins que l (vue 3)
Le quantificateur devient unifié et exponentiel, avec une plage élargie et plus de précision en 8, 10 et 12 bits. La trellis quantization et les matrices personnalisables offrent plus de contrôle aux faibles débits. Côté transformées, AV2 introduit des approches apprises et cross-component pour préserver les textures en limitant les artefacts, et revoit le codage des coefficients pour mieux traiter contenus écrans et mixtes.
Filtres, post-traitement et matériel en ligne de mire
Le post-traitement évolue aussi : un débruiteur/déblocking unifié qui préserve plus de détails, un Guided Detail Filter et un Cross-Component Sample Offset pour calmer le bruit de compression. La synthèse de grain de film gagne en souplesse, et le codec s’ouvre aux architectures multi-couches et à la stéréoscopie. Tous les outils ont été validés pour une implémentation efficace en matériel. Prochaine étape pour l’AOM : optimiser les encodeurs et explorer des extensions vers des profils plus profonds en bits et éventuellement assistés par IA.
Conclusion
Le futur Codec AV2 confirme sa trajectoire avec des gains de débit tangibles et une boîte à outils modernisée, tout en restant exploitable en hardware. Rendez-vous fin 2025 pour la spec finale et, espérons-le, des encodeurs matures rapidement derrière.
AMD met l’IA au cœur de sa prochaine architecture graphique. Au menu: Radiance Cores dédiés au ray tracing, Neural Arrays pour l’inférence et une compression universelle des données. Objectif: booster le rendu temps réel sur PC et consoles, sans exploser la bande passante.
AMD et Sony, cap sur une plateforme IA commune
Officialisée sous le nom de Project Amethyst, la collaboration de long terme entre AMD et Sony Interactive Entertainment vise à bâtir des briques IA partagées pour le PC et l’écosystème PlayStation. L’idée: standardiser des outils et des accélérations matérielles qui profiteront autant aux GPU Radeon qu’aux prochaines consoles PlayStation.
À court terme, les deux acteurs co-conçoivent des architectures de réseaux et des méthodes d’entraînement optimisées pour le rendu en jeu. Cette R&D nourrit déjà FidelityFX Super Resolution 4 (FSR 4), que Mark Cerny prévoit de réimplémenter sur PlayStation 5 Pro pour tirer parti d’un nouvel accélérateur IA intégré. À plus long terme, ces travaux influenceront les futures puces AMD et la prochaine PlayStation, la fameuse PS6.
Amethyst ne se limite pas à l’upscaling. Les équipes explorent des fonctions neurales plus larges: génération d’images intermédiaires, ray/path regeneration pour accélérer le ray tracing et le path tracing, mais aussi outils de gameplay assistés par IA (PNJ plus crédibles, narration adaptative, environnements dynamiques).
Côté matériel, AMD annonce trois piliers pour sa future RDNA: Radiance Cores, de nouveaux blocs dédiés au ray tracing et au path tracing plus rapides et sobres; Neural Arrays, des grappes d’unités de calcul interconnectées agissant comme un moteur IA unifié pour le rendu neural et les futurs FSR/PSSR; et Universal Compression, un mécanisme d’évaluation et de compression à la volée pour réduire la pression sur la mémoire et la bande passante.
Quel calendrier et quel impact ?
Ne vous attendez pas à voir ces nouveautés dans l’immédiat: tout pointe vers RDNA5 et la prochaine PlayStation, avec une fenêtre probable entre 2026 et 2027. Si la promesse est tenue, on pourrait assister à une convergence bienvenue: des API et modèles IA plus ouverts, un upscaling de meilleure qualité, un ray tracing plus fluide et des expériences de jeu plus riches, sans coût énergétique prohibitif.
En clair, AMD et Sony tentent d’installer une base commune IA-first pour la génération à venir. Le pari: unifier les briques logicielles et matérielles afin d’accélérer l’adoption de l’IA temps réel, du PC aux futures consoles.