CHERRY dévoile le STREAM DESKTOP ULTIMATE, un ensemble clavier et souris sans fil pensé pour les professionnels qui exigent à la fois précision, confort et efficacité. Conçu pour s’adapter à tous les environnements de travail — du développement logiciel à la conception graphique — ce duo allie technologie de pointe et ergonomie soignée pour des journées de travail plus fluides et plus productives.
Une souris sans fil pensée pour la précision
Au cœur du CHERRY STREAM MOUSE ULTIMATE se trouve la technologie ProScroll, une molette électromagnétique innovante offrant un contrôle du défilement entièrement personnalisable. Quatre modes prédéfinis, basique, fluide, contrôle et précision, permettent d’adapter la résistance et la vitesse à chaque usage, du travail minutieux à la navigation rapide.
Grâce au logiciel CHERRY UTILITY, les utilisateurs peuvent affiner sept paramètres, comme la liberté de rotation ou la résistance, pour créer une expérience sur mesure. Avec jusqu’à 288 millions de combinaisons possibles, la molette s’ajuste à chaque profil, tandis que les préférences peuvent être sauvegardées et rechargées à tout moment.
Ergonomie et connectivité intelligente
La STREAM MOUSE ULTIMATE mise sur une forme ergonomique avec repose-pouce texturé et sept boutons programmables, dont un commutateur DPI/profil ajustable de 1000 à 4000 DPI. Ses clics silencieux préservent un environnement de travail calme, et sa connectivité hybride — Bluetooth 5.2, dongle 2,4 GHz et câble USB-C — permet de basculer entre quatre appareils sans interruption.
Côté design, la finition marbre noir et reflets bronze souligne la sobriété du produit tout en s’intégrant harmonieusement aux postes modernes.
Un clavier sans fil pour une frappe précise et silencieuse
Le CHERRY STREAM KEYBOARD ULTIMATE reprend le mécanisme à ciseaux CHERRY SX, garantissant une frappe fluide, silencieuse et précise. Son rétroéclairage blanc réglable sur cinq niveaux assure une visibilité parfaite, même en lumière faible, tandis que des LED d’état distinctes informent sur les connexions et le verrouillage des majuscules.
La conception privilégie le confort grâce à trois angles d’inclinaison (0°, 4°, 8°), une plaque métallique interne pour la rigidité et des pieds caoutchoutés antidérapants. Huit raccourcis multimédias accélèrent les tâches bureautiques, et le bouton Co-Pilot offre un accès direct à l’assistance IA, une première dans la gamme CHERRY.
Avec une autonomie allant jusqu’à cinq mois, le clavier assure une productivité sans interruption, même en usage intensif.
CHERRY STREAM DESKTOP ULTIMATE : Un ensemble complet pour les professionnels exigeants
Le CHERRY STREAM DESKTOP ULTIMATE combine la précision mécanique et la souplesse logicielle dans un duo cohérent. Les deux périphériques partagent la même signature visuelle et la même philosophie : un contrôle précis, un silence exemplaire et un confort durable.
Le pack sera disponible prochainement au prix conseillé de 174,99 £, tandis que la STREAM MOUSE ULTIMATE est déjà commercialisée à 89,99 £. Le STREAM KEYBOARD ULTIMATE (disposition britannique) suivra à 104,99 £.
Conclusion
Avec le STREAM DESKTOP ULTIMATE, CHERRY élève sa gamme à un niveau supérieur, combinant innovation électromagnétique, design ergonomique et connectivité avancée. Cet ensemble clavier-souris s’impose comme une référence pour les utilisateurs qui veulent travailler longtemps, efficacement et dans le plus grand confort.
Avec plus de vingt ans d’expertise dans le refroidissement liquide pour PC, Alphacool International GmbH, basée à Brunswick en Allemagne, continue de repousser les limites thermiques avec sa nouvelle gamme Core XT45 Full Copper. Ces radiateurs, conçus pour les passionnés de watercooling et les assembleurs exigeants, marquent une évolution majeure dans la série Core grâce à un équilibre parfait entre esthétique, modularité et performances thermiques.
Une conception en cuivre intégral pour un transfert thermique maximal
Comme à son habitude, Alphacool mise sur une approche Full Copper. Toutes les zones en contact avec le liquide – chambres, ailettes et canaux – sont réalisées en cuivre massif. Ce choix garantit une dissipation thermique optimale et une meilleure stabilité sous charge prolongée. L’architecture interne des Core XT45 a été revue : 16 canaux d’eau remplacent les 12 précédents, augmentant le débit et la surface d’échange. Résultat : un refroidissement plus rapide et plus homogène, particulièrement adapté aux configurations multi-GPU ou aux stations de travail overclockées.
Design modernisé et personnalisation magnétique
Les Core XT45 Full Copper se distinguent aussi par un design revisité plus sobre et élégant. Les panneaux latéraux interchangeables permettent de personnaliser le style du radiateur selon les préférences :
une version avec éclairage aRGB intégré pour les setups orientés gaming ou showrooms ;
une version classique sans éclairage, idéale pour les configurations épurées.
Le système de fixation magnétique facilite le remplacement des panneaux sans outils, garantissant une manipulation propre et rapide lors du montage ou de la maintenance.
Des détails pensés pour les intégrateurs
Chaque radiateur intègre deux ports G1/4″ au design Core caractéristique, ainsi qu’un port de remplissage ou de vidange dédié, simplifiant l’entretien du circuit. Cette conception favorise une installation plus flexible dans les boucles custom, que ce soit en montage vertical ou horizontal.
Disponibilité et points de vente
Les Alphacool Core XT45 Full Copper Radiators sont dès à présent disponibles sur la boutique en ligne officielle d’Alphacool, ainsi que chez les partenaires DocMicro et Cybertek à 157,98 euros pour la version 240 mm et à 189,98 euros pour la version 360 mm.
Caractéristiques principales
Radiateur entièrement en cuivre (chambres, canaux et ailettes)
16 canaux d’eau pour un meilleur flux et transfert thermique
Structure d’ailettes optimisée pour plus d’efficacité
Panneaux latéraux magnétiques interchangeables
Versions aRGB ou classiques
Ports G1/4″ avec accès de remplissage/vidange
Conclusion
Avec la série Core XT45 Full Copper, Alphacool réaffirme sa position de référence dans le refroidissement liquide haut de gamme. Entre performances thermiques renforcées, design modulaire et qualité de fabrication allemande, ces radiateurs s’imposent comme un choix solide pour les passionnés de PC performants et durables.
ADATA Technology Co., a annoncé le SSD SR800 Magnetic Power Bank, un produit révolutionnaire et le premier au monde à combiner un stockage externe avec une batterie. Reconnaissant que les créateurs de contenu modernes s’appuient fortement sur les smartphones pour la prise de vue et le montage, le SR800 présente une conception modulaire deux-en-un, une première dans l’industrie.
Grâce à une conception rainurée, la batterie et le SSD externe sont parfaitement combinés pour répondre à divers scénarios d’utilisation. Cette innovation résout non seulement la limitation d’un seul port sur les appareils mobiles, mais améliorera également la commodité et changera la façon dont les créateurs de contenu filment, leur permettant de voyager vraiment léger et de se concentrer sur la capture de chaque moment brillant.
Charge rapide et stockage rapide en un seul appareil : un jeu d’enfant parfait pour la création mobile
De nombreux créateurs sont simultanément confrontés au dilemme de l’insuffisance de la batterie et de l’espace de stockage, limités par un seul port téléphonique. Bien que les concentrateurs d’extension externes actuels offrent une solution temporaire pour charger et enregistrer en même temps, ils nécessitent souvent des supports ou des supports de téléphone supplémentaires, ce qui entrave la commodité du tournage mobile.
Le SR800 est né pour offrir aux créateurs de vidéos à la fois efficacité et commodité. Son SSD externe est doté de l’interface USB3.2 Gen2 x2, offrant des vitesses de lecture/écriture allant jusqu’à 2 000 Mo/s, soit environ 20 fois plus rapides que les disques durs externes traditionnels, et offre une capacité de stockage massive allant jusqu’à 2 000 Go.
La batterie est équipée d’une puissance de 5 000 mAh, prenant en charge jusqu’à 20 W de charge rapide filaire de type C et une charge magnétique sans fil de 15 W. Cela permet non seulement d’atteindre le scénario idéal de « charger et stocker », mais aussi de faciliter les sauvegardes sur site et l’édition multi-appareils, transformant ainsi le smartphone en un poste de travail mobile plus professionnel.
Conception modulaire intelligente pour une expérience complète de création et de jeu
La plus grande valeur du SR800 réside dans la résolution approfondie des problèmes des créateurs. Les créateurs peuvent entretenir la batterie de leur téléphone via la charge sans fil de la batterie tout en connectant simultanément le SSD externe au port du téléphone. Cela permet l’enregistrement direct de séquences haute définition, telles que 4K ou ProRes, ce qui permet de résoudre les problèmes de stockage insuffisant du téléphone et d’enregistrement haute résolution.
De plus, le SR800 intègre une conception de béquille cachée réfléchie, améliorant non seulement l’efficacité du travail, mais aussi le divertissement. Un support de téléphone supplémentaire n’est plus nécessaire pour les longues sessions de binge-watching ou de jeux mobiles. La conception modulaire simplifie tout. Soutenu par des mécanismes de protection de plusieurs circuits rigoureusement testés, il offre à la fois commodité et sécurité aux consommateurs, offrant le support le plus fiable.
CORSAIR a annoncé deux nouveaux disques SSD PCIe 5.0 NVMe M.2 qui étendent les performances haut de gamme sur plusieurs facteurs de forme : le MP700 PRO XT, conçu pour une vitesse Gen5 sans compromis, et le MP700 MICRO, un disque M.2 2242 économe en énergie dimensionné pour les appareils fins et légers et les constructions à espace restreint.
Le CORSAIR MP700 PRO XT repousse les limites du stockage PCIe Gen5
Utilisant un contrôleur de nouvelle génération avec des composants internes de pointe, le CORSAIR MP700 PRO XT repousse les limites du stockage PCIe Gen5. Doté de vitesses de lecture séquentielle allant jusqu’à 14 900 Mo/s et d’une vitesse d’écriture séquentielle allant jusqu’à 14 500 Mo/s, il offre des temps de démarrage, de chargement et de transfert incroyables. Sa conception économe en énergie garantit des performances de haut niveau avec une consommation d’énergie plus faible et moins de chaleur.
Grâce à la prise en charge de Microsoft DirectStorage, ce SSD peut communiquer directement avec un GPU pour une vitesse de jeu imbattable, ce qui permet des chargements de jeu plus rapides et des transitions plus fluides dans le jeu. Grâce à la polyvalence du logiciel CORSAIR SSD Toolbox et à une garantie de cinq ans, le MP700 PRO XT offrira des performances de stockage de pointe pour les années à venir pour les plates-formes d’ordinateurs de bureau et portables performantes. Initialement disponible dans des capacités de 1 To, 2 To et 4 To, des options de capacité supplémentaires devraient être disponibles au début de 2026.
Le CORSAIR MP700 MICRO ajoute des performances et une capacité SSD ultra-rapides aux appareils fins et légers
Le SSD CORSAIR MP700 MICRO PCIe 5.0 x4 NVMe M.2 offre des performances de stockage incroyables dans un boîtier compact. Le format compact M.2 2242 est idéal pour les ordinateurs portables et les ordinateurs portables fins et légers, ainsi que pour les systèmes denses à petit facteur de forme. Offrant des vitesses de lecture séquentielle allant jusqu’à 10 000 Mo/s et des vitesses d’écriture séquentielle allant jusqu’à 8 500 Mo/s, les fichiers s’ouvrent plus rapidement, les jeux se chargent plus rapidement et les appareils démarrent plus rapidement. Construit avec une NAND TLC 3D haute densité, le MP700 MICRO offre un mélange parfait de débit, de capacité et d’endurance.
Disponible en 2 To et 4 To, le MP700 MICRO inclut la prise en charge de la boîte à outils SSD CORSAIR et bénéficie d’une garantie limitée de cinq ans ainsi que d’un accès au support client expert de CORSAIR.
Disponibilité, garantie et prix
Les CORSAIR MP700 PRO XT et MP700 MICRO sont disponibles dès maintenant sur la boutique en ligne CORSAIR et dans le réseau mondial de détaillants et de distributeurs agréés CORSAIR.
Les disques SSD CORSAIR MP700 PRO XT et MP700 MICRO bénéficient d’une garantie limitée de cinq ans, en plus du service client et du réseau d’assistance technique de CORSAIR dans le monde entier.
Pour obtenir les prix à jour, veuillez consulter le site Web de CORSAIR ou contacter votre représentant commercial ou de relations publiques CORSAIR local.
Web Pages
Pour en savoir plus sur les disques SSD externes CORSAIR, rendez-vous sur :
Le 28 octobre 2025 restera une date marquante pour Battlefield. À 16h précises, EA et DICE lançaient REDSEC, leur réponse gratuite à l’hégémonie de Warzone. Un « shadow drop » audacieux, sans bêta préalable, directement dans l’arène impitoyable du battle royale. 20 heures plus tard, le constat est sans appel : REDSEC cristallise autant d’espoirs que de frustrations.
Un Démarrage en Fanfare… Puis la Douche Froide
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En moins de 6 heures, REDSEC atteint les 500 000 joueurs. Les serveurs saturent, les streamers se précipitent sur Fort Lyndon, la communauté s’enflamme. Mais sur Steam, la réalité rattrape rapidement l’euphorie : après 6 heures, le score stagnait à 50% avec 760 avis. 20 heures plus tard, avec 2,201 évaluations, le verdict s’alourdit : seulement 40% d’avis positifs. La note « moyennes » de Steam traduit un accueil mitigé qui se dégrade
Cette division n’est pas anodine. Elle révèle un jeu qui peine à convaincre au-delà de son pitch marketing, malgré des atouts indéniables sur le papier.
La Controverse qui Empoisonne le Lancement
Au-delà des considérations purement gameplay, c’est une décision commerciale qui met le feu aux poudres. Les joueurs ayant déboursé 70 euros pour Battlefield 6 découvrent avec stupeur que de nombreux défis du Battle Pass de la Saison 1 sont exclusivement liés à REDSEC. Impossible de progresser pleinement sans toucher au mode gratuit.
« This is not why I bought Battlefield 6 » résume parfaitement le sentiment qui domine les forums. L’idée de forcer des joueurs ayant payé plein tarif vers un mode free-to-play pour débloquer du contenu passe très mal. Cette intégration forcée brouille la frontière entre les deux expériences et génère une frustration légitime chez une base de joueurs qui estimait avoir déjà payé son dû.
« Very Warzone Coded » : Le Consensus Accablant
Si un reproche revient en boucle dans les premières impressions, c’est celui-ci : REDSEC ressemble trop à Warzone. Le site Insider Gaming ne mâche pas ses mots dans son test publié 20 heures après le lancement : « C’est bon, mais je ne pouvais pas m’empêcher de sentir que je jouais à Warzone. Tout, des tokens Double XP à la structure du battle pass, des missions secondaires aux loadouts, REDSEC pue Call of Duty. »
Cette impression ne se limite pas aux critiques professionnels. Dans le chat Twitch du streamer LVNDMARK, les spectateurs débattent férocement : « this deadass is a warzone copy », « looks like cod wtf ». Les animations de rechargement des plaques d’armure ? Identiques à Warzone. Le système de loadout drops ? Calqué sur le modèle d’Activision. Les caisses au sol, les missions annexes, les mécaniques de seconde chance : tout évoque un jeu qu’on connaît déjà par cœur.
Certes, il n’existe que quelques façons de charger des plaques balistiques dans un porte-plaques, comme le défendent certains joueurs. Mais cette défense technique n’efface pas l’impression globale : REDSEC manque cruellement d’identité propre.
Des Animations Qui Plombent l’Expérience
Là où Warzone mise sur la nervosité et la réactivité, REDSEC hérite de la lourdeur caractéristique de Battlefield. Les personnages se déplacent avec une inertie qui évoque davantage le réalisme militaire que l’arcade compétitive. Pour un battle royale en 2025, c’est un handicap majeur.
Cette pesanteur dans les mouvements tue le dynamisme attendu du genre. Quand on passe de Warzone à REDSEC, le contraste est saisissant : on perd en fluidité, en réactivité, en sensation de vitesse. Le sprint tactique de Call of Duty, les glissades, les transitions rapides… tout ce qui fait le sel du genre arcade moderne semble bridé par une volonté de coller au réalisme Battlefield.
Les Problèmes Techniques S’Accumulent
Au-delà des choix de game design, REDSEC souffre de bugs bien concrets. DICE a d’ailleurs publié une liste officielle des problèmes identifiés : instabilité réseau provoquant des pertes de paquets et du rubber banding, gadgets qui cassent les Supply Drops, grenades fumigènes coincées en boucle sonore, problèmes d’affichage sur les véhicules.
Le plus gênant ? Le gadget Smoke Cover devient inutilisable en fin de partie, précisément quand il serait le plus stratégique. Sans compter les Upgrade Kits qu’un autre joueur peut vous voler pendant que vous les appliquez sur votre arme.
Ces bugs de lancement ne sont pas rédhibitoires pris individuellement, mais leur accumulation entache l’expérience globale. Difficile de rivaliser avec la polish de Warzone, fruit de cinq années d’itérations continues, quand on lance un produit avec autant d’aspérités techniques.
Le Cercle Mortel : Innovation ou Gadget ?
REDSEC tente pourtant de se démarquer avec son cercle de feu instantanément mortel. Contrairement aux zones de gaz qui infligent des dégâts progressifs, ici, un seul pas dans l’anneau rouge et c’est terminé. Aucune échappatoire, aucune seconde chance, aucune possibilité de traverser en sprint pour un repositionnement risqué.
Affrontement sur Blackwell Field
Cette mécanique radicale divise. Les puristes y voient un choix audacieux qui force une approche tactique plus rigoureuse. Les détracteurs pointent une punition excessive qui limite les options stratégiques. Après 20 heures, le verdict reste en suspens : innovation intéressante ou contrainte frustrante ?
Gauntlet : La Vraie Nouveauté ?
Ironiquement, ce n’est pas le mode Battle Royale principal qui suscite le plus d’intérêt, mais Gauntlet. Ce format en 32 joueurs propose des rounds de 5 minutes en élimination directe, avec des objectifs variables à chaque manche. Une formule qui rappelle davantage l’intensité d’Escape from Tarkov que le format classique du battle royale.
Ce mode structuré et frénétique pourrait bien être la vraie carte à jouer de REDSEC. Moins ambitieux que de concurrencer frontalement Warzone, mais potentiellement plus malin : créer une niche spécifique plutôt que de se perdre dans un océan de clones.
Le Camp des Défenseurs Existe
Malgré les critiques, REDSEC trouve ses supporters. Sur les forums Xboxygen, un joueur témoigne : « Beau travail. Ça reste du Battle Royal mais pas mal moins chaotique que Warzone. À ma première game on a fini deuxième. La map semble bien faite. »
GamesRadar adopte une ligne éditoriale plus positive : « Je suis soulagé de dire que le battle royale d’EA reste fidèle à Battlefield au lieu de trop copier Warzone ou Fortnite. » La destruction tactique signature de la franchise est bien présente, le système de classes apporte une profondeur stratégique, et Fort Lyndon impressionne par sa taille et sa diversité.
La carte californienne de REDSEC mélange plages, banlieues résidentielles et installations militaires secrètes à travers 9 points d’intérêt majeurs et 16 secondaires. Une variété environnementale qui contraste avec certaines maps plus monotones de la concurrence.
Le Spectre de Firestorm Plane
Impossible d’évoquer REDSEC sans mentionner Firestorm, le battle royale raté de Battlefield V en 2019. Lancé avec fracas, il avait attiré un million de joueurs avant de s’effondrer faute de support continu. Abandonné quelques mois après son lancement, Firestorm reste le symbole de l’incapacité d’EA à maintenir un battle royale dans la durée.
REDSEC porte ce fardeau. Chaque bug, chaque jour sans patch, chaque silence de DICE ravive cette peur légitime : et si l’histoire se répétait ? Le free-to-play est censé garantir un investissement long terme, mais les promesses d’EA pèsent peu face aux précédents.
Le Fossé Temporel Face à Warzone
Car voilà le véritable problème de REDSEC : il affronte un mastodonte qui a cinq années d’avance. Warzone ne s’est pas construit en un jour. Depuis mars 2020, Activision a peaufiné chaque mécanique, ajusté chaque vitesse de déplacement, équilibré des centaines d’armes, banni plus de 136 000 tricheurs en mode classé, créé et supprimé des cartes, écouté et réagi aux retours communautaires.
Cette expérience accumulée se ressent dans chaque détail. Les transitions entre les animations, le sound design des armes, le feedback des impacts, la fluidité des menus : tout ce polish invisible qui fait qu’un jeu est agréable à jouer. REDSEC ne peut pas combler ce fossé en 20 heures.
Un Lancement Qui Pose Plus de Questions Qu’il N’apporte de Réponses
Après une journée d’existence, REDSEC se trouve dans une position inconfortable. Techniquement solide mais pas irréprochable, ambitieux dans son pitch mais timide dans son exécution, gratuit mais intrusif pour ceux qui ont payé Battlefield 6.
Les 50% de reviews positives sur Steam ne sont ni un triomphe ni un désastre. Ce sont le reflet d’un jeu qui divise, qui ne convainc pas pleinement mais ne déçoit pas totalement non plus. Un entre-deux dangereux pour un genre où il faut trancher : soit on devient incontournable, soit on disparaît.
Les prochaines semaines seront décisives. REDSEC doit rapidement corriger ses bugs, équilibrer ses mécaniques, et surtout prouver qu’il ne finira pas comme Firestorm. Le potentiel existe, la communauté est là, mais la confiance reste à gagner.
Conclusion
Pour l’instant, REDSEC est un battle royale correct qui arrive dans un écosystème saturé, face à des mastodontes installés. Est-ce suffisant ? Les 500 000 joueurs du premier jour semblent croire que oui. Mais dans six mois, combien resteront ? C’est la vraie question qui hante EA depuis que les serveurs de Firestorm ont fermé.
À vous de jouer maintenant ! Vous avez testé REDSEC ces dernières heures ? Dites-nous tout en commentaires : êtes-vous dans le camp des 50% satisfaits ou des 50% déçus ? Le cercle mortel instantané vous semble génial ou frustrant ? Vous êtes retourné sur Warzone ou vous donnez sa chance à REDSEC ? Partagez votre feedback, on lit et on répond à tous vos avis.
ASUS n’a pas perdu le goût des mini machines survitaminées, mais cette fois, le géant taïwanais a dû se passer d’un nom mythique. Le tout nouveau ROG GR70 coche toutes les cases du concept NUC : format compact, puissance démesurée, composants haut de gamme, sauf qu’il a commis un péché impardonnable : adopter un processeur AMD Ryzen 9 9955HX3D. Difficile, il faut l’avouer, de garder la bénédiction d’Intel quand on choisit un cœur rouge AMD pour animer la bête.
ROG GR70 : compact, musclé et officiellement hors gamme NUC
Car oui, depuis le transfert de la marque NUC à ASUS, le contrat semble clair : pas de processeur rouge sous un logo bleu. Officiellement, le ROG GR70 “ne fait pas partie de la famille NUC”, et officieusement, il incarne tout ce qu’un NUC devrait être… sans pouvoir le dire. Un mini PC de 3 litres seulement, bardé d’un APU Zen 5 à 16 cœurs, capable de rivaliser avec un portable gaming haut de gamme.
En Chine, il s’appelle d’ailleurs ROG 9 Mini, preuve que le concept “Next Unit of Compute” n’est pas mort, juste rebaptisé pour raisons diplomatiques.
Mémoire et configuration : plus de capacité, moins de vitesse
Par rapport au ROG NUC 2025, le GR70 accepte jusqu’à 96 Go de DDR5‑5600, quand le modèle Intel plafonne à 48 Go en DDR5‑6400. La capacité grimpe donc, mais la fréquence baisse. En pratique, ASUS ne commercialise pas de versions avec autant de RAM pour l’instant : le maximum vendu reste 32 Go.
ASUS ROG GR70, PC gaming compactASUS ROG GR70, format compactASUS ROG GR70, format compact gaming
ASUS n’a pas encore listé le GR70 sur ses pages internationales. En Chine, il apparaît à 14,910.63 CNY environ, soit autour de 1950 à 2000 € selon le taux du jour. Il semblerait qu’il se positionne au niveau tarifaire de la configuration Ultra 9 275H avec RTX 5070 côté Intel.
Pas de version collector en série limitée cette fois, mais un concours malin : NVIDIA met en jeu une GeForce RTX 5090 affublée d’un habillage Battlefield 6, et il faudra montrer vos meilleurs frags pour tenter votre chance.
Une RTX 5090 « Battlefield 6 » à gagner sur Reddit
Plutôt que de multiplier les éditions spéciales comme la fameuse carte Cyberpunk, NVIDIA semble privilégier des wraps personnalisés. Les Founders Edition de la série RTX 50 offrant peu d’espace pour la fantaisie, un sticker bien pensé suffit à signer l’objet. D’après l’annonce relayée sur Reddit, la communauté Battlefield peut participer jusqu’au 31 octobre, avec un format qui demande un peu plus d’implication que d’ordinaire.
Le principe est simple : soumettez une vidéo de moins de trois minutes, postée avec le flair « got clips ». Le clip doit être entièrement original et créé par la personne qui participe, pas récupéré ailleurs. Rien d’étonnant à ce que NVIDIA souligne la facilité d’enregistrement : « ShadowPlay enregistre en continu et permet de sauvegarder les dernières minutes » selon l’éditeur. Il reste donc deux jours pour capturer vos actions les plus spectaculaires, soldats.
Valeur estimée et modalités
NVIDIA évalue l’habillage BF6 à 600 dollars (6 dollars en vrai). Les conditions complètes figurent sur Reddit et dans les termes officiels de NVIDIA. Reste à voir si cette approche par stickers deviendra la nouvelle norme des « éditions spéciales » maison.
Bonne nouvelle : la France fait partie des pays éligibles ! Il ne reste plus qu’à passer derrière vos PC et créer vos plus belles scènes pour tenter de remporter la récompense.
Et si le goulot d’étranglement n’était plus le stockage ? PNY officialise le CS3250, un SSD M.2 NVMe PCIe 5.0 x4 qui revendique jusqu’à 14,9 Go/s en lecture et 14 Go/s en écriture, de quoi bousculer les PC haut de gamme orientés IA, jeu et création.
PNY pousse son NVMe Gen5 à 14,9 Go/s
Décliné en 1 To, 2 To et 4 To au format M.2 2280, le CS3250 s’appuie sur l’interface PCIe Gen5 x4 pour des débits séquentiels annoncés à 14 900 Mo/s en lecture et 14 000 Mo/s en écriture (selon capacité).
PNY le destine clairement aux charges de travail lourdes: generation d’images par IA, jeux AAA recents, montage et transferts volumineux. La marque met aussi en avant un controleur dote d’un revetement thermique cense maintenir les performances sous forte sollicitation et prolonger la duree de vie. L’OEM du controleur n’est pas precise, mais tout porte a croire qu’il s’agit d’un Phison E28.
Le positionnement est assumé : « conçu pour gérer les applications d’IA modernes » selon PNY, avec l’objectif de réduire les temps de chargement, fluidifier le multitâche et limiter les saccades dans les jeux recourant au streaming d’univers. Rien d’étonnant à ce que le constructeur insiste sur la réactivité et la montée en charge, deux points souvent sensibles sur les SSD Gen5 en usage réel.
Caractéristiques, garantie et capacités
Au programme : interface NVMe PCIe Gen5 x4, format M.2 2280, capacités de 1 To et 2 To, et garantie limitée 5 ans ou endurance au TBW. PNY annonce aussi une version 4 To à venir, sans date précise. Côté expérience, le constructeur promet des chargements plus rapides et un streaming plus fluide en jeu, mais il faudra vérifier en pratique selon les moteurs et la gestion du DirectStorage.
Disponibilité et prix : lancement prévu le 28 octobre 2025 pour les modèles 1 To et 2 To. Les tarifs indicatifs sont de 125,99 dollars pour 1 To et 219,99 dollars pour 2 To, soit environ 129 et 219 euros TTC à titre estimatif. La déclinaison 4 To arriverait ultérieurement, d’après PNY.
Le dissipateur intégré ne suffira probablement pas à maintenir les pics de débit lors d’un usage soutenu, un travers courant des SSD Gen5. Heureusement, les cartes mères compatibles PCIe 5 disposent en général de tout le nécessaire pour refroidir efficacement ces bêtes. Sur le papier, le CS3250 coche néanmoins toutes les cases d’un stockage très haut débit pour stations créatives et PC gaming modernes.
Razer pousse la réactivité un cran plus haut avec les Huntsman V3 Pro 8KHz, des claviers taillés pour l’e-sport qui misent sur des switches analogiques optiques de nouvelle génération et un polling à 8000 Hz.
Huntsman V3 Pro 8KHz et Tenkeyless : vitesse, précision, sensations
Deux modèles arrivent : un format pleine taille et une version Tenkeyless. Au centre de l’arsenal, les switches analogiques optiques Razer Gen‑2 associés au HyperPolling 8000 Hz. D’après la marque, l’ensemble offrirait des performances 11 % supérieures au concurrent le plus proche, avec une latence mesurée à 0,58 ms.
Les interrupteurs proposent une course d’activation réglable de 0,1 à 4,0 mm, le mode Rapid Trigger et la fonction Snap Tap pour changer de direction quasi instantanément et accélérer les réinitialisations, des atouts taillés pour les FPS compétitifs.
Razer précise un calibrage usine pour une gestion des zones mortes de référence, avec une précision de 0,1 mm et une exactitude annoncée 2,5 fois supérieure au plus proche rival. La durabilité grimpe jusqu’à 100 millions d’activations.
Côté construction, on retrouve un châssis supérieur en aluminium 5052, une mousse d’insonorisation dense et des stabilisateurs pré-lubrifiés. Les capuchons PBT double-shot texturés et un repose-poignet magnétique en similicuir complètent l’ensemble. L’objectif est clair : une acoustique feutrée et une frappe nette, supportant de longues sessions.
Les deux claviers intègrent une molette numérique cliquable et des boutons dédiés pour piloter médias, macros, hauteur d’activation ou sensibilité du Rapid Trigger à la volée. Un affichage LED embarqué fournit le retour visuel, et tous les réglages se sauvegardent directement dans la mémoire interne, sans logiciel requis.
Développés avec des pros, pensés pour la compétition
Razer indique avoir travaillé main dans la main avec des joueurs de haut niveau, dont Nikola « NiKo » Kovač, pour affiner la latence, la sensation de frappe et la constance des performances. « Le modèle 8KHz fait passer un cap en précision et fiabilité », résume NiKo. Même son de cloche chez la direction e-sport de Razer, pour qui ce V3 Pro « fixe un nouveau standard de vitesse et de précision ».
HyperPolling 8000 Hz, switches analogiques Gen‑2 et fonctions avancées comme Snap Tap ou Rapid Trigger composent une base technique ambitieuse. Reste à voir si, en pratique, cet ensemble délivrera un réel avantage mesurable en tournoi, mais il faut dire que la fiche technique coche les attentes des joueurs exigeants.
Razer Snap Tap donne en outre la priorité au dernier appui entre deux touches pour des changements de direction immédiats, sans devoir relâcher la première. Un détail qui peut faire la différence sur une prise de duel décisive.
Le Razer Huntsman V3 Pro Tenkeyless 8 KHz s’affiche à partir de 249 €, un tarif qui le place clairement dans le segment premium. Ce prix s’explique par ses switches optiques analogiques de 2ᵉ génération, son taux de polling de 8 000 Hz et sa conception en aluminium, le tout pensé pour la compétition Esports. Avec le format complet 100 %, le prix grimpe à 279 €. Les variantes blanches ou « Esports Green » ajoutent respectivement 10 € et 20 €.
Et si la carte son redevenait un centre de contrôle ? Creative annonce Sound Blaster Re:Imagine, un hub audio modulaire qui veut bousculer l’idée même de « carte son » et part aujourd’hui sur Kickstarter.
Un hub audio qui centralise, programme et évolue
Créateur de la mythique Sound Blaster des années 90, Creative Technology lance une plateforme pensée pour les créateurs, joueurs et télétravailleurs. Sound Blaster Re:Imagine accepte PC, Mac, mobiles, consoles, micros, casques, enceintes et instruments, avec un routage entrée/sortie instantané, sans câblage alambiqué.
Le cœur de l’appareil est modulaire : des modules magnétiques interchangeables (Smart Screens, curseurs, molettes, touches rapides) permettent d’adapter l’interface à l’usage et de la reconfigurer au fil du temps. Chaque bouton est entièrement programmable : macro pour couper un appel, lancer une compilation de code ou déclencher un appareil domotique compatible Matter.
Côté son, la promesse est de niveau studio : lecture haute résolution en 32 bits/384 kHz, DAC et ampli capables d’alimenter des casques pro comme de grosses enceintes de bureau. Creative ouvre aussi la machine aux développeurs : avec un accès superutilisateur au matériel, ils peuvent créer et partager leurs propres applications pour cette plateforme ouverte.
La dimension ludique n’est pas oubliée : mini‑apps intégrées avec jeux DOS rétro, visualiseurs audio, un DJ dopé à l’IA, et le retour de mascottes cultes comme Dr. Sbaitso et le perroquet Sound Blaster, réimaginés via IA. Il faut dire que la marque assume l’héritage : « Nous reconfigurons la Sound Blaster en hub modulaire et terrain de jeu créatif », résume Darran Nathan, vice‑président de Creative Technology.
Pourquoi Kickstarter et que propose la campagne ?
Creative revendique plus de 400 millions d’unités Sound Blaster expédiées depuis 1989. Re:Imagine veut, d’après la société, dépasser la simple évolution produit en impliquant directement la communauté via Kickstarter, afin d’orienter la feuille de route comme à l’époque des pionniers du multimédia PC.
Le lancement est prévu le 28 octobre 2025 à 16 h (heure de Paris). Les premiers contributeurs recevront systématiquement le Horizon Base Unit avec Smart Screen et commandes modulaires. Un palier additionnel vise à débloquer le Vertex Base Unit, un châssis plus grand avec davantage d’emplacements d’extension. Reste à voir si la communauté poussera jusqu’à cette version plus ambitieuse.
Creative présente Re:Imagine comme une plateforme ouverte et évolutive, à la croisée du studio et du jeu. Les curieux peuvent découvrir la campagne et ses paliers sur la page Kickstarter dédiée.
Le Mondial 2026 s’annonce comme l’un des événements les plus capturés de l’histoire, et Sandisk entend être de la partie avec une collection officielle taillée pour l’image et la vidéo.
Sandisk dévoile sa collection officielle FIFA World Cup 2026
La marque lance une série de produits licenciés pour aider fans, créateurs et pros à immortaliser la compétition. Au programme : une clé USB-C en forme de sifflet, un SSD portable, ainsi que des cartes mémoire SD UHS-II et CFexpress Type B. Chaque produit arbore les marquages officiels et des détails inspirés des pays hôtes. « La FIFA World Cup 2026 devrait être l’un des événements les plus capturés et partagés », résume Janet Allgaier, vice-présidente chez Sandisk.
La clé USB-C sifflet sera proposée en éditions globale et pays hôtes (États-Unis, Canada, Mexique), avec une Gold Edition prévue début 2026. Le SSD portable vise les sauvegardes rapides et les transferts sur ordinateur avec jusqu’à 1 To. Les cartes CFexpress Type B et SD UHS-II ciblent la vidéo 4K/8K et les rafales rapides, de quoi couvrir un match du coup d’envoi au coup de sifflet final.
Capacités, prix et disponibilité
Les précommandes ouvrent dès maintenant chez certains revendeurs, ou via notification de disponibilité. Tarifs annoncés aux États-Unis : clé USB-C sifflet 64 Go à 15,99 dollars (environ 15 euros) et 128 Go à 21,99 dollars (environ 21 euros) ; SSD portable 1 To à 109,99 dollars (environ 105 euros) ; carte CFexpress Type B 256 Go à 199,99 dollars (environ 190 euros) ; carte SD UHS-II 128 Go à 129,99 dollars (environ 120 euros). La Gold Edition de la clé USB-C arrivera en 2026, son prix sera communiqué à ce moment.
Sandisk met aussi en avant une conception robuste, pensée pour supporter les déplacements intensifs entre stades et la frénésie des tournages, ce qui, il faut dire, colle bien aux usages attendus pendant la compétition.
Accélérer l’IA tout en musclant la simulation scientifique : HPE et le laboratoire de Los Alamos annoncent « Mission » et « Vision », deux supercalculateurs taillés pour franchir un cap stratégique.
Deux systèmes HPE pour l’ère exascale et l’IA
Hewlett Packard Enterprise a été retenu par le département de l’Énergie américain, la NNSA et le Los Alamos National Laboratory pour livrer deux machines de pointe, baptisées Mission et Vision. Les systèmes s’appuieront sur la nouvelle plateforme HPE Cray Supercomputing GX5000 à refroidissement liquide direct, et sur les futurs superchips NVIDIA Vera Rubin, d’après l’annonce. L’ensemble s’inscrit dans un investissement de 370 millions de dollars (environ 350 millions d’euros) destiné à accélérer la recherche, renforcer l’IA et la sécurité nationale.
D’après HPE, la GX5000 a été conçue pour l’exascale à l’ère de l’IA, avec des capacités multi‑locataires pour optimiser le débit de recherche et une densité en hausse de 25 % par rapport à la génération précédente. Elle adopte en outre des lames serveur issues de l’Open Compute Project, offrant plus de flexibilité d’intégration au LANL. Le réseau s’appuiera sur NVIDIA Quantum‑X800 InfiniBand, et la partie accélération sur les GPU Vera Rubin.
Le laboratoire met en avant un gain net sur la modélisation, la simulation et l’analyse IA. Mission serait quatre fois plus rapide que Crossroads, l’actuel système du LANL, et doit soutenir les besoins critiques de la NNSA. Vision, de son côté, prolongera l’élan de Venado (également signé HPE), initialement dédié à la recherche non classifiée, avec une nette montée en puissance pour les travaux dopés à l’IA.
Les partenaires martèlent l’enjeu stratégique. Trish Damkroger (HPE) évoque des architectures de nouvelle génération « pour stimuler l’innovation en IA ». Brandon Williams (NNSA) souligne que ces capacités « feront avancer analyses et prédictions cruciales ». Et pour Thom Mason, directeur du LANL, « ces nouveaux systèmes permettront de repousser les limites du calcul scientifique ».
GTC DC et feuille de route
La présentation officielle coïncidera avec NVIDIA GTC DC, où le DOE, la NNSA, le LANL, HPE et NVIDIA détailleront les capacités et l’ambition : accélérer la recherche, l’IA générative et la sécurité. Il faut dire que Los Alamos n’en est pas à son coup d’essai, et rien d’étonnant à ce que le duo HPE‑NVIDIA serve de rampe pour cette nouvelle génération.
Supermicro met l’accent sur des serveurs fabriqués aux États‑Unis et déroule, avec NVIDIA, une feuille de route taillée pour les exigences fédérales.
Supermicro muscle son offre IA pour le secteur public américain
À l’occasion de NVIDIA GTC à Washington, Supermicro a dévoilé une série de plateformes IA destinées aux workloads critiques du gouvernement américain : cybersécurité, ingénierie, santé, analytique et simulation. Le constructeur annonce pour 2026 les plateformes NVIDIA Vera Rubin NVL144 et Vera Rubin NVL144 CPX, présentées comme la prochaine marche en entraînement et inférence. « Notre collaboration élargie avec NVIDIA et notre fabrication aux États‑Unis nous positionnent comme un partenaire de confiance », affirme Charles Liang, PDG de Supermicro.
Le cœur de l’offre s’appuie sur les dernières briques NVIDIA : HGX B300 et B200, GB300 et GB200, ainsi que les RTX PRO 6000 Blackwell Server Edition. Objectif : des performances et une efficacité accrues, avec une évolutivité pensée pour des déploiements rack‑scale. Supermicro met en avant la conformité TAA et l’éligibilité Buy American Act : conception, intégration et validation ont lieu à San Jose, un atout pour la sécurité d’approvisionnement et la traçabilité.
Parmi les nouveautés, un serveur 2OU HGX B300 à 8 GPU adopte une approche OCP rack‑scale. Il peut aligner jusqu’à 144 GPU par rack, de quoi répondre aux besoins d’entraînement massif en data centers gouvernementaux. Le constructeur indique aussi optimiser son portefeuille pour le référentiel NVIDIA AI Factory for Government, une architecture de référence couvrant déploiement on‑prem et hybride en conformité avec les organisations à haut niveau d’assurance.
Super AI Station et NVL4 : du bureau au rack
Supermicro lance la Super AI Station ARS-511GD-NB-LCC, une station liquid‑cooling qui transpose le Superchip NVIDIA GB300 dans un format bureaux ou rack. Selon Supermicro, elle peut atteindre jusqu’à 20 PFLOPS IA, supporter des modèles jusqu’à 1 000 milliards de paramètres, et offrir plus de 5× les performances IA d’une station PCIe traditionnelle. On y trouve jusqu’à 784 Go de mémoire cohérente, un SuperNIC ConnectX‑8 intégré, un bloc d’alimentation 1 600 W compatible prises standard et une option GPU PCIe additionnelle pour le rendu.
Côté data center, la plateforme ARS-121GL-NB2B-LCC NVL4 est désormais disponible pour le HPC et l’IA scientifique : 4 GPU Blackwell B200 reliés en NVLink et deux CPU NVIDIA Grace unifiés via NVLink‑C2C. Jusqu’à 32 nœuds par rack peuvent être interconnectés en ConnectX‑8 pour offrir jusqu’à 800G par GPU. Le tout prend place dans un rack MGX 48U pouvant accueillir jusqu’à 128 GPU, avec alimentation par busbar et refroidissement liquide direct‑to‑chip, via CDU en rack ou en allée.
Accélération réseau : Supermicro prévoit l’intégration des récents NVIDIA BlueField‑4 DPU et ConnectX‑9 SuperNIC pour des « gigafactories » d’IA. Grâce à son design modulaire, la marque entend réduire le temps d’ingénierie et accélérer la mise sur le marché, une approche qui vise explicitement les clusters de prochaine génération.
Enfin, le portefeuille s’élargit avec la Super AI Station sur base GB300 et des solutions GB200 NVL4 à l’échelle du rack, le tout optimisé pour les environnements fédéraux. Reste à voir si ces systèmes, annoncés avec des densités et performances élevées, répondront sur la durée aux contraintes de sécurité, de disponibilité et de coûts imposées par les agences américaines.
Un boîtier blanc qui ne sacrifie ni le flux d’air ni la sobriété. Endorfy élargit sa gamme avec l’Arx 500 White ARGB, une déclinaison compacte et cohérente de son modèle phare, l’Arx 700 ARGB, désormais disponible lui aussi en version blanche.
Arx 500 White ARGB : compacité, airflow et cohérence visuelle
Après l’Arx 500 noir, la marque dévoile une version blanche soignée de son moyen tour. D’après Endorfy, l’« attention portée aux nuances de blanc » garantit un rendu homogène dès la sortie de boîte et dans le temps. Le châssis mise sur des panneaux avant et supérieur largement perforés pour favoriser la ventilation tout en retenant la poussière, avec une vitre latérale en verre trempé pour l’aspect vitrine.
Côté capacité, l’intérieur accepte des cartes mères ATX, microATX et Mini‑ITX, jusqu’à sept ventilateurs et des radiateurs de 360 mm. Il faut dire que l’équipement de série est généreux : quatre Stratus 140 White PWM ARGB, conçus avec Synergy Cooling, sont préinstallés. Leur plage de 200 à 1 400 tr/min promet un compromis entre débit d’air et discrétion.
Connectique moderne et disponibilité
Le panneau I/O en façade intègre un USB‑C 3.2 Gen 2 pour des transferts rapides et un accès pratique aux périphériques. L’Arx 500 White ARGB s’inscrit ainsi dans la philosophie de la famille Arx, mêlant performance, espace maîtrisé et design discret. « Technologie à l’état pur » résume la marque, qui entend proposer un écosystème Endorfy visuellement cohérent.
Référencé EY2A018, le boîtier est disponible à 115 €. Reste à voir si cette approche équilibrée séduira autant les créateurs que les joueurs à la recherche d’un flux d’air musclé et d’une esthétique blanche uniforme.
Watercooling sur une console portable, vraiment ? OneXPlayer mise gros avec la OneXFly Apex et son module de refroidissement liquide externe, une première sur ce segment selon la marque.
Strix Halo, refroidissement liquide et grosse batterie externe
OneXPlayer s’aligne sur le très haut de gamme en adoptant les processeurs AMD Strix Halo, une plateforme jusqu’ici réservée à des mini PC à plus de 1 500 dollars. La OneXFly Apex devra croiser le fer avec GPD et AYANEO, même si leurs modèles équivalents n’ont pas encore été lancés à grande échelle.
Particularité majeure, la console peut se connecter à un module de refroidissement liquide inspiré des PC portables gaming. Avec ce système, le TDP grimperait jusqu’à 120 W ; en simple aircooling, OneXPlayer annonce une tenue à 80 W, déjà bien au-dessus de la plupart des concurrentes.
OneXfly Apex avec Ryzen AI MAX 395
Côté performances, le constructeur affirme que son mode 80 W surpasse un Ryzen Z2 Extreme à 35 W de 125 à 138 % à 1080p en réglages Ultra. Les scores 3DMark Time Spy ont été évoqués, mais sans détails chiffrés complets. Prudence donc sur l’extrapolation.
La machine pousse la mémoire jusqu’à 128 Go de LPDDR5X, une option également envisagée chez GPD Win 5. OneXPlayer avance que cette capacité permet de faire tourner des « AAA et des modèles IA 70B paramètres ». Rien d’étonnant à ce que l’IA soit mise en avant, même si, il faut le dire, un handheld n’est pas l’environnement idéal pour l’inférence lourde. Jusqu’à 96 Go de VRAM adressable sont mentionnés.
L’approche énergétique suit la tendance du moment : batterie externe. Comme AYANEO, OneXPlayer opte pour un pack détachable de 85 Wh, légèrement au-dessus des 80 Wh du GPD Win 5. Avantage, la console s’allège en main ; inconvénient, l’encombrement hors sac. L’écran s’étend à 8 pouces, 120 Hz, avec prise en charge du VRR et une orientation paysage native.
Le stockage est soigné : un slot M.2 2280 PCIe 4.0, un Mini-SSD PCIe 4.0, plus un lecteur microSD jusqu’à 2 To, pour une capacité cumulée potentielle annoncée de 8 To. De quoi concilier jeux, multimédia et gros modèles locaux, si besoin.
Logiciels, prix et positionnement
La marque met en avant une fonction de gel des jeux afin de libérer des ressources ponctuellement, ainsi qu’un utilitaire HandyKit servant de hub pour des raccourcis Windows basiques comme le verrouillage d’écran. La présentation recycle l’argumentaire habituel : station de travail portable, PC Windows complet, console de jeu. Reste à voir si l’écosystème suivra.
OneXfly Apex équipée du Ryzen AI MAX 395OneXfly Apex équipée du Ryzen AI MAX 395OneXfly Apex sous Ryzen AI MAX 395
Selon OneXPlayer, la gamme débute à 1 200 dollars pour la version MAX 385 avec 32 Go de RAM (environ 1 110 à 1 150 euros hors taxes selon le taux). Les modèles supérieurs grimperaient jusqu’à 2 220 dollars. Il s’agirait de tarifs pour le marché chinois ; en Europe, il faudra probablement compter la TVA et les frais d’import. La marque souligne qu’à ce tarif d’entrée, la machine proposerait deux fois plus d’unités de calcul GPU (32 CU RDNA 3.5) qu’une console plus abordable mais moins rapide. « Ce n’est pas le prix global officiel », prévient-elle.
Face à GPD Win 5 et AYANEO Next 2, la OneXFly Apex joue la carte de la puissance brute et de la modularité. Il semblerait que le match se jouera autant sur la dissipation et l’autonomie que sur la qualité logicielle.
Nouvelle teinte pour une vieille connaissance : Klevv habille sa mémoire URBANE V RGB DDR5 d’un jet black élégant, une variante qui vise autant les configurations gaming que les stations de création compactes.
Une finition noire, même recette technique
La série URBANE V RGB conserve son dissipateur en aluminium de 2 mm, ses arêtes arrondies et ses fines rainures usinées pour la dissipation. Sa hauteur limitée à 42,5 mm facilite l’installation sous de gros ventirads. Côté éclairage, le guide lumineux à double faisceau diffuse une RGB personnalisable sur 16 millions de couleurs, compatible avec les logiciels des principaux constructeurs de cartes mères. Le design, déjà primé par l’iF Design Award, gagne ici une robe noire pensée pour les setups modernes.
Klevv Urbane V RGB DDR5
Sur le plan des performances, Klevv annonce des fréquences jusqu’à 8400 MT/s en DDR5, avec des kits double canal jusqu’à 64 Go. On retrouve un PCB 10 couches, l’ECC on-die et un PMIC pour la stabilité, le tout validé QVL. La marque propose une édition Optimized for AMD dédiée aux plateformes rouges, et une édition « Universal » compatible à la fois avec les processeurs Intel de 15e génération et les Ryzen 9000. D’après Klevv, ce positionnement vise « des performances de pointe sans sacrifier l’esthétique ».
Disponibilité et distribution
La gamme URBANE V RGB, Jet Black compris, profite d’une garantie limitée à vie et une disponibilité est prévue au T4 2025. Côté canaux, Klevv s’appuie sur Integral Memory plc et M2M Direct au Royaume-Uni et en Europe voisine, Com International en Australie, et sur Amazon US pour les États-Unis. Reste à voir si cette finition noire séduira les monteurs cherchant une esthétique uniforme sans compromis thermiques.
La prochaine vague de cartes mémoire pour joueurs nommades se précise : Samsung officialise la P9 Express, une microSD Express pensée pour les consoles et les usages pro exigeants.
Basée sur l’interface PCIe et le protocole NVMe du standard SD Express, la P9 Express vise des débits séquentiels annoncés jusqu’à 800 Mo/s, soit jusqu’à quatre fois plus rapides que les cartes UHS-I classiques, d’après Samsung. La marque met clairement l’accent sur le jeu vidéo et cite une optimisation pour les plateformes majeures, dont les ROG Xbox Ally et Xbox Ally X et la Nintendo Switch 2. Rien d’étonnant à ce que la capacité suive : 256 et 512 Go pour accueillir bibliothèques et DLC sans jongler avec l’espace interne.
La carte embarque le Host Memory Buffer (HMB) afin d’exploiter la mémoire de l’hôte pour accélérer les accès, ainsi que le Dynamic Thermal Guard (DTG), une gestion thermique issue des SSD maison. Selon Samsung, cette combinaison permet « une expérience fluide comparable à un stockage interne », y compris lors de longues sessions. À noter : les débits maximums sont atteignables avec une interface SD Express dédiée.
Côté robustesse, le constructeur liste des protections contre l’immersion, les températures extrêmes, les rayons X, les chutes, la poussière et la pression. De quoi sécuriser sauvegardes et médias lourds pour les créateurs qui transfèrent régulièrement vers PC, portable ou station de travail.
Pour qui et à quel prix ?
La P9 Express cible autant les joueurs console multi-profils que les pros de l’image qui éditent, rendent et gèrent de gros fichiers. Il faut dire que les vitesses annoncées et le NVMe en font une solution charnière entre carte mémoire et SSD externe, à condition de disposer du lecteur compatible SD Express.
Les modèles 256 et 512 Go arriveront en novembre au tarif conseillé de 58,59 £ et 99,99 £. En conversion indicative, comptez environ 68 € et 116 € selon le cours du jour, soit 20 € de plus que la carte SanDisk microSD Card for ROG Xbox Ally (512 Go) vendue à 94,99 €. Reste à voir si les prix en euros suivront et comment les performances se maintiendront en usage réel sur les consoles compatibles.
Faire grimper un portable avec une RTX 4090 mobile au niveau d’une RTX 5090 (mobile aussi) sans exploser le budget ? Il semblerait que oui, à condition d’oser le shunt mod et d’accepter les risques.
Un mod matériel qui contourne la limite de puissance
D’après un utilisateur Reddit, acheter aujourd’hui un portable équipé d’une RTX 4090 autour de 1 600 dollars (environ 1 500 euros) et le modifier peut offrir des performances proches d’un modèle RTX 5090, vendu à partir de 3 500 dollars (environ 3 300 euros).
RTX 4090 shunt-mod en test sur laptop
La clé : ajouter une résistance shunt de 1 mΩ par-dessus la résistance de 5 mΩ déjà en place. Cette modification amène le GPU à rapporter une consommation plus faible, ce qui évite d’atteindre les limites de puissance définies dans le BIOS et maintient des fréquences élevées.
Comme le résume la source, « le mod ne nécessitait que l’ajout d’une résistance de 1 mΩ », signé par le Redditor « thatavidreadertrue ». Il faut dire que la manœuvre reste réservée aux bricoleurs expérimentés et, idéalement, à une machine hors garantie.
On perd toutefois l’accès natif au Multi-Frame Generation des GeForce RTX 50. En revanche, Intel prépare un équivalent interconstructeurs qui pourrait combler ce manque une fois disponible.
Chaleur en hausse, refroidissement à soigner
Augmenter la puissance GPU a un coût thermique : les températures grimpent, et les châssis fins comme les Zephyrus n’ont pas de marge magique. Il est conseillé de repaster, d’améliorer les pads thermiques et, plus largement, d’optimiser le flux d’air. Ces opérations restent abordables pour qui a un peu de temps et d’expérience, mais elles ne transforment pas un design trop mince en station de refroidissement.
Reste à voir si cette approche deviendra un bon plan durable. Le ratio prix-perf est séduisant, mais le risque matériel, la perte de garantie et les contraintes thermiques imposent de bien peser le pour et le contre.
Cap sur la DDR5 hautes performances : Montage Technology démarre la production de masse de son RCD04 Gen 4, une brique clé pour booster la mémoire des serveurs.
RCD04 Gen 4 : 7200 MT/s et gains d’efficacité pour les data centers
Le spécialiste des interfaces mémoire annonce la mise en production de son nouveau Registering Clock Driver DDR5, le RCD04. Ce composant, central dans les barrettes RDIMM des serveurs et plateformes cloud, atteint jusqu’à 7200 MT/s, soit un bond de plus de 12,5 % par rapport à la génération précédente.
D’après Montage, l’adoption d’une architecture de gestion d’alimentation repensée et de techniques avancées de traitement du signal permet non seulement d’augmenter le débit, mais aussi d’améliorer l’efficacité énergétique et l’intégrité du signal. De quoi viser une exploitation plus stable et plus efficiente des grands centres de données.
« La production de masse du RCD04 démontre notre expertise technique en conception de puces haut de gamme », déclare Stephen Tai, président de Montage Technology, ajoutant que l’objectif est de « dépasser les goulots d’étranglement des interfaces mémoire ».
Cap sur le déploiement commercial avec l’écosystème serveur
La société entend renforcer ses collaborations avec les fabricants mondiaux de serveurs et de modules mémoire pour accélérer l’intégration de la DDR5 Gen 4 dans les produits à venir. Il faut dire que ces avancées posent les bases des prochaines générations d’infrastructures cloud et de data centers, où la bande passante mémoire et la consommation restent des leviers critiques.
Et si les SoC cessaient d’être des blocs monolithiques pour devenir des ensembles modulaires vraiment compatibles entre eux ? Tenstorrent lance Open Chiplet Atlas, un écosystème ouvert censé rendre les chiplets « plug and play » et réduire les coûts de conception.
Un standard ouvert pour des chiplets interopérables
Présenté à San Francisco, l’écosystème OCA veut démocratiser le design de semi-conducteurs en s’attaquant au talon d’Achille du secteur : la complexité et le coût des SoC monolithiques. L’initiative définit une solution complète d’interopérabilité couvrant cinq couches : physique, transport, protocole, système et logiciel. La spécification OCA Architecture est ouverte, modulable, neutre vis-à-vis des ISA et des blocs IP, et vise à éviter tout verrouillage fournisseur.
Selon Tenstorrent, plus de 50 partenaires ont déjà rejoint l’initiative, des acteurs des semi-conducteurs à de grands groupes, en passant par le monde académique. La version brouillon v0.7 de la spécification est disponible pour revue publique sur le site officiel. L’objectif est clair : offrir plus de flexibilité de conception et réduire le time-to-market, qu’il s’agisse d’accélérateurs IA hautes performances ou de puces pour l’automobile et les data centers.
Wei-han Lien, architecte en chef chez Tenstorrent, résume l’ambition : « le futur du silicium est hétérogène et composable ». Il faut dire que la promesse d’assembler des chiplets de plusieurs fournisseurs attire : l’écosystème se veut collaboratif et sans redevance, avec transparence sur spécifications et frameworks.
Trois piliers : architecture, harness et conformité
OCA s’appuie sur trois composantes : d’abord une architecture ouverte qui formalise l’interopérabilité sur les cinq couches mentionnées. Ensuite un harness open source réutilisable, qui regroupe toute la logique non applicative d’un chiplet pour que les concepteurs se concentrent sur leur valeur ajoutée, avec interopérabilité assurée par défaut. Enfin, un programme de conformité comprenant vérification pré-silicium, validation post-silicium, un « Golden Chiplet » de test et des « Plugfests » communautaires.
L’initiative reçoit le soutien d’industriels comme AIDC, AheadComputing, Axelera AI, Baya Systems, BOS Semiconductors, CoAsia SEMI, ITRI, Lanxin Computing, LG, Preferred Networks, Rapidus, Semidynamics, SKAIChips, ThunderSoft et VeriSilicon. Côté recherche, le Barcelona Supercomputing Center et des académiques de Shanghai Jiao Tong University, HKUST, Oxford, UC Riverside et l’Université de Tokyo sont cités parmi les contributeurs.
Les prises de position reflètent des attentes variées. Pour l’automobile, BOS rappelle la nécessité d’un écosystème durable et rétrocompatible sur plus de quinze ans. Le BSC y voit un moyen pratique d’activer l’hétérogénéité de calcul et conseille d’aller vite avec un noyau dur de partenaires. Du côté des fondeurs, Rapidus insiste sur la valeur d’une interopérabilité réelle afin de simplifier l’intégration physique et permettre de « mixer » des chiplets de divers fournisseurs.
Reste à voir si l’élan communautaire suffira à imposer ce standard face aux approches propriétaires. Si OCA tient ses promesses, l’assemblage de chiplets multimarques pourrait devenir une pratique courante, avec à la clé des coûts réduits et un rythme d’innovation plus soutenu.
Retour à l’Olympe avorté pour Kratos : des captures d’écran dévoilées par MP1st laissent entrevoir un God of War multijoueur situé en Grèce antique, un projet aujourd’hui abandonné.
Un prototype multijoueur avant God of War 3, signé Bluepoint
D’après les sources d’MP1st, Sony travaillait sur un God of Warmultijoueur qui se déroulerait avant les événements de God of War 3. Un indice pèse lourd : Hadès y serait encore actif dans l’intrigue. Le développement aurait été confié à Bluepoint Games, le studio derrière Demon’s Souls et plusieurs remasters notables sur console, dont Titanfall sur Xbox 360.
Les images, issues d’une version très précoce, montrent des halls, salles et cavernes pensés pour accueillir plusieurs joueurs. Elles suggèrent un retour assumé à la Grèce antique, ou à une région passée sous domination grecque. Il faut dire que l’orientation multijoueur transparaît dans l’architecture même des niveaux, avec des espaces vastes et des axes de circulation multiples.
Un mélange d’assets et des zones encore floues
Autre détail relevé par MP1st : certains éléments visuels rappellent la période nordique du reboot de 2018, avec des armes et statues au style familier. Reste à voir s’il s’agit de simples éléments provisoires, réutilisés en attendant des modèles dédiés, ou d’un véritable parti pris artistique. À ce stade, la forme exacte du multijoueur demeure inconnue, tout comme ses mécaniques. MP1st résume la situation ainsi : « les captures montrent un retour à la Grèce antique, mais beaucoup reste à confirmer ».
Le projet n’a jamais été officialisé et semble avoir été stoppé très tôt. Rien d’étonnant à ce que les captures portent les marques d’un chantier en cours, entre réemplois d’assets et volumes de test. Bluepoint Games n’a pas commenté ces fuites.
MSI pousse encore le format mini avec deux GeForce RTX 5050 Inspire ITX taillées pour les boîtiers compacts. Il faut dire que la marque affine sa recette SFF tout en conservant un refroidissement simple et maîtrisé.
RTX 5050 Inspire ITX et ITX OC : compactes, double slot, et 130 W
MSI officialise les RTX 5050 Inspire ITX et Inspire ITX OC, deux modèles au format identique à la récente 5060 ITX : 147 × 120 × 45 mm, double slot, un seul ventilateur Torx Fan 5.0 et un unique heatpipe. Le tout est alimenté par un connecteur 8 broches, avec une consommation annoncée de 130 W.
La différence se joue sur la fréquence. D’après MSI, la version standard culmine à 2 587 MHz en mode Extreme Performance (2 572 MHz en boost « régulier »), tandis que la version OC grimpe à 2 617 MHz en Extreme Performance et 2 602 MHz en boost normal. Rien d’étonnant à ce que l’OC se contente d’un léger surplus, le refroidissement restant minimaliste.
Côté sorties, les deux cartes proposent trois DisplayPort 2.1b et un HDMI 2.1b, de quoi couvrir la plupart des scénarios multi-écrans modernes. Les profils Gaming et Silent sont sélectionnables dans MSI Center, et les réglages fins se font via MSI Afterburner. « Les utilisateurs peuvent basculer entre Gaming et Silent », précise la fiche, tout en laissant la porte ouverte à l’overclocking.
Pensées pour les builds ITX
Le gabarit réduit et le TGP contenu visent clairement les PC SFF où chaque millimètre compte. En revanche, MSI ne communique pas encore de prix pour ces RTX 5050 Inspire ITX. Reste à voir si le positionnement tarifaire suivra la promesse d’un GPU compact et sobre à intégrer.
Stray ferait son retour chez les abonnés PlayStation Plus dès novembre : un joli coup si l’information se confirme.
Stray en tête d’affiche des jeux mensuels de novembre
Selon des fuites relayées par Dealabs, Stray serait le premier jeu mensuel gratuit du PS Plus à partir du 4 novembre. Il suffirait de l’ajouter à sa bibliothèque ce mois-là pour le conserver, tant que l’abonnement reste actif. TechPowerUp rappelle d’ailleurs que « il sera disponible à réclamer à partir du 4 novembre » d’après ces indiscrétions.
Sorti en 2022 sur PS5, PS4 et PC, puis porté sur Xbox Series X|S, macOS et Nintendo Switch, Stray est une aventure solo où un chat roux explore une cité cyberpunk souterraine habitée par des robots. Le gameplay repose sur des mécaniques de puzzle-plateforme, avec un accent sur les énigmes environnementales.
Deux autres jeux encore inconnus
D’après les mêmes fuites, Stray serait le titre phare du mois et serait accompagné de deux autres jeux gratuits, non dévoilés pour l’instant. Le félin cyberpunk avait déjà figuré dans le catalogue PS Plus avant d’en sortir lors de son lancement sur Xbox, il faut dire que son retour dans la sélection mensuelle ne surprendrait pas.
Reste à voir si Sony confirmera rapidement cette liste. En attendant, les abonnés ont tout intérêt à surveiller l’ouverture des réclamations dès le 4 novembre.
Le débat prend de l’ampleur, mais la mise au point est claire : Halo : Campaign Evolved n’est pas conçu sous la houlette d’une intelligence artificielle. Xbox comme l’équipe de développement assurent que la créativité humaine reste au cœur du projet.
Pourtant, difficile d’ignorer les signaux faibles : le jour où l’IA deviendra co-éditrice de jeux vidéo semble se rapprocher, à en juger par les initiatives d’éditeurs comme Electronic Arts, déjà engagés dans un partenariat avec Stability AI et le déploiement d’outils internes basés sur l’automatisation.
Halo, IA et soupçons : Xbox répond, les développeurs précisent
À la suite d’un entretien de Rolling Stone évoquant l’usage d’outils d’IA au sein d’Halo Studios, certains fans ont conclu que le remake de Halo : Combat Evolved s’appuyait largement sur des modèles génératifs. La mention par Greg Hermann de « la place grandissante de l’IA dans l’outillage » a nourri cette idée, dans un climat où l’industrie multiplie les annonces sur le sujet.
En réaction, un représentant Xbox a corrigé le tir auprès de Rolling Stone : « Il n’y a aucun mandat d’utiliser l’IA générative dans notre développement, y compris pour Halo : Campaign Evolved ». Le directeur du jeu avait déjà insisté : l’IA sert d’appui pour fluidifier des workflows, « le développement reste porté par l’étincelle créative des gens », dit-il.
Il faut dire que le contexte n’aide pas. EA et Krafton ont récemment communiqué sur un recours accru aux modèles génératifs, y compris pour des processus internes plus larges. Rien d’étonnant à ce que la communauté s’inquiète : d’après de nombreuses discussions en ligne, la confiance envers les studios vacille dès que l’IA s’invite dans la chaîne de production.
Un outil, pas une directive
D’après Xbox, il semblerait que l’IA soit cantonnée à l’assistance : optimisation de tâches ou prototypage, sans obligation généralisée. En revanche, la communication restera scrutée : reste à voir si cette position apaisera les craintes autour de Halo : Campaign Evolved et, plus largement, de l’usage de l’IA dans le jeu vidéo.