Le ministre des Affaires étrangères allemand, Johann Wadephul, a estimé, après une visite à Damas, que le retour des réfugiés syriens n’était pas envisageable compte tenu de la situation sécuritaire de la Syrie. De quoi relancer les débats sur l’avenir de ces exilés, dont une part non négligeable est installée outre-Rhin depuis 2015.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul (à gauche), et le président syrien par intérim, Ahmed El-Charaa, le 30 octobre 2025, à Damas, en Syrie.
Symbole de modernisation et de coopération sino-indonésienne, le premier TGV du pays, le “Whoosh”, se retrouve au centre des critiques, deux ans après son lancement : surcoût, dette et soupçons de corruption fragilisent un modèle économique déjà sous pression.
Un bilan provisoire fait état de 20 morts et 400 blessés au matin du lundi 3 septembre, après qu’un séisme de magnitude 6,3 a frappé pendant la nuit le nord de l’Afghanistan. Il y a deux mois, de secousses similaires avait fait plus de 2 200 victimes.
La population de la grande ville du Darfour du Nord, occupée par les forces paramilitaires du général “Hemeti” après un siège de dix-huit mois, vit un supplice qui semble peu émouvoir l’opinion publique occidentale, contrairement aux massacres d’il y a vingt ans.
Forts de leur résistance à l’invasion russe et de leurs progrès technologiques en défense, les responsables ukrainiens ont de plus en plus tendance à se comporter comme des donneurs de leçons vis-à-vis de leurs alliés occidentaux, observe Martin Ehl, chroniqueur spécialiste des affaires européennes pour le quotidien tchèque “Hospodarske Noviny”.
La Libye a le contrôle de son pétrole depuis la chute du dictateur Kadhafi en 2011. Si La Turquie s’est d’abord imposée comme un soutien militaire au gouvernement de Tripoli, elle a désormais de solides intérêts dans le secteur pétrolier libyen. À partir de cette assise, Ankara a aussi des visées sur les ressources offshore de gaz situées en Méditerranée orientale.
Relayant des accusations d’élus conservateurs américains, qui estiment que le Nigeria n’en fait pas assez pour protéger les chrétiens du terrorisme islamiste, le locataire de la Maison-Blanche brandit la menace d’une intervention “rapide et brutale” dans le pays. Le président nigérian Bola Tinubu rejette ces accusations, les qualifiant de “trompeuses” et “ne reflétant pas la réalité du pays”.
Sur le site “+972 Magazine”, le journaliste israélien Yuval Abraham explique comment la primauté affichée des objectifs militaires a justifié des tueries de masse. Une logique qui a “évité aux soldats d’assumer leur rôle dans le massacre massif de civils” et les a entraînés par dizaines de milliers dans une machine exterminatrice.
Au pouvoir depuis 2021 et portée par un espoir d’ouverture politique, Samia Suluhu Hassan s’enfonce dans l’autoritarisme, muselant l’opposition et réprimant violemment la jeunesse qui manifeste.
Les relations entre les deux pays sont exécrables depuis que l’ex-président mexicain a demandé des excuses au roi d’Espagne pour les abus infligés aux peuples autochtones. Sans demander pardon, le gouvernement espagnol a reconnu “de la douleur et de l’injustice” dans la conquête du pays, ouvrant la voie à un dégel.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, ici à Hangzhou, en Chine, le 15 octobre, a reconnu le 1er novembre « de l’injustice envers les peuples autochtones ».
La rencontre entre les présidents Donald Trump et Xi Jinping, le 30 octobre en Corée du Sud, et la trêve qui en est ressortie sont source de soulagement, constate “The Economist”. Pour autant, estime l’hebdomadaire britannique, le bras de fer entre les deux superpuissances est loin d’être fini.
Le conseil de sécurité des Nations unies a adopté vendredi une résolution déclarant que le plan d’autonomie du Sahara occidental sous souveraineté marocaine présenté par Rabat constituait la solution la plus réaliste pour mettre fin à un conflit de 50 ans dans ce territoire.
Un drapeau du Sahara occidental flotte à un poste de contrôle tenu par des membres des forces de sécurité sahraouies à l’extérieur du camp de réfugiés de Dakhla, à environ 170 km au sud-est de la ville algérienne de Tindouf, le 14 janvier 2023.
Des denrées alimentaires sont rangées dans une boîte de provisions gratuites destinées aux résidents dans une banque alimentaire gérée par La Colaborativa, à Chelsea, dans le Massachusetts, aux États-Unis, le 8 mars 2023.
Le 31 octobre, en marge du sommet de la Coopération économique pour l’Asie Pacifique en Corée du Sud, le président chinois, Xi Jinping, et la nouvelle Première ministre japonaise, Sanae Takaichi, se sont accordés pour promouvoir de bonnes relations économiques entre les deux pays… tout en évitant d’ajouter de l’huile sur le feu concernant les sujets de géopolitique.
La Première ministre japonaise, Sanae Takaichi (à gauche), serrant la main du président chinois, Xi Jinping, lors du sommet sino-japonais qui a eu lieu le 31 octobre, à Gyeongju, en Corée du Sud.
La prospérité de la première économie européenne repose en grande partie sur son partenariat avec la Chine, analyse le journal économique allemand “Handelsblatt”. Mais les relations entre les deux pays sont de plus en plus déséquilibrées, suscitant de fortes inquiétudes à Berlin.
Placé sur la liste noire américaine des narcotrafiquants, le président colombien, Gustavo Petro, a dû faire une halte forcée en Espagne, lors d’une tournée au Moyen-Orient. Une entreprise américaine a refusé de ravitailler son avion lors d’une escale au Cap-Vert. Un premier accroc qui pourrait être suivi d’autres complications.
Assiégée depuis près de vingt mois, la ville de Pokrovsk, dans le Donbass, serait sur le point de tomber, et les troupes ukrainiennes seraient encerclées. Un coup de propagande russe, dénoncent les médias de Kiev.
La période de consultation sur de possibles accords bilatéraux Suisse-Union européenne prend fin ce vendredi 31 octobre. À cette occasion, le journal libéral genevois “Le Temps” appelle tous les partisans d’un rapprochement avec Bruxelles à accepter le compromis qui leur est proposé – sans quoi ils pourraient ne rien obtenir.
La rencontre entre les présidents américain et chinois à Busan n’a pas accouché de grand-chose sur le conflit ukrainien, au grand désespoir de Kiev. À Moscou, l’heure est au soulagement et à la satisfaction.
Dans un contexte géopolitique tendu, les visites de dirigeants européens, notamment britannique et allemand, se multiplient à Ankara, sans un mot concernant la démocratie turque plus que chancelante.
Le chancelier allemand, Friedrich Merz (à gauche), a appelé de ses vœux l’intégration de la Turquie dans l’Union européenne lors de sa visite du 30 octobre à Ankara.
En l’espace de quelques jours, le maître du Kremlin a révélé l’existence de deux nouveaux missiles dans l’arsenal russe, Bourevestnik et Poséidon. Tandis que la presse officielle s’extasie sur leurs propriétés, les experts indépendants sont beaucoup plus prudents.
Des actifs à hauteur de 100 millions d’euros ont été saisis le 30 octobre par la police de Singapour. Ils appartiennent de près ou de loin à Chen Zhi, un “boss” de la mafia cambodgienne des arnaques en ligne, qui exploite des milliers de travailleurs enrôlés de force.