Affiches triomphantes, héros en uniforme sur les murs de Moscou : les militaires russes partis combattre en Ukraine sont présentés comme des figures d’une “nouvelle élite russe”. Mais dans la vie de tous les jours, leur image se délite. Cette journaliste russe, qui publie sous son pseudonyme, raconte dans le média indépendant “Holod” ce que signifie côtoyer les soldats rentrés du front.
Dans ce plaidoyer pour la fin de l’“ethno-nationalisme” en Israël, ce journaliste palestinien de “+972” appelle les pays aspirant à une “solution juste” à reconnaître en priorité la politique de ségrégation de l’État hébreu. Il s’agit, selon lui, du seul moyen de faire plier l’expansionnisme israélien et de préparer ainsi le terrain à un solide projet d’État palestinien.
La guerre dans l’enclave palestinienne, qui dure depuis près de six cents jours, est “menée en notre nom, nous les Israéliens, et à nos dépens”, et provoque non seulement la souffrance “indicible” d’innombrables innocents de la bande de Gaza, mais mène aussi Israël au désastre, s’indignait en mai dernier une journaliste du grand quotidien israélien de droite “Yediot Aharonot”.
Le verrou a sauté : ces 13 et 14 septembre, nos articles sont tous accessibles gratuitement. Oui, tous. Si vous ne savez pas par quel bout commencer, suivez le guide.
La police de Washington City, dans l’Utah, se tient devant une résidence à Washington, dans l’Utah, liée à Tyler Robinson, le suspect dans la fusillade mortelle du commentateur conservateur américain Charlie Kirk lors d’un événement à l’université de l’Utah Valley, aux États-Unis, le 12 septembre 2025.
Le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, a annoncé vendredi le renforcement de la défense du son flanc est de l’Alliance atlantique, après l’intrusion, mercredi, de drones russes dans le ciel polonais.
Le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, s’exprime lors d’une conférence de presse sur la violation de l’espace aérien polonais par des drones russes, au siège de l’Otan à Bruxelles, le 12 septembre 2025.
Vendredi 12 septembre, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une déclaration aux airs de feuille de route pour la solution à deux États entre Israël et la Palestine. L’isolement d’Israël et des États-Unis sur cette question semble se préciser.
L’ambassadeur de la Palestine auprès des Nations Unies, Riyad H. Mansour, apparaît sur les écrans géants lors de sa prise de parole devant les délégués, à l’Assemblée générale des Nations unies, le 12 septembre 2025 à New York.
Le premier jour des manœuvres militaires conjointes russo-biélorusses, appelées “Zapad 2025”, suscite l’inquiétude des voisins baltes, tous membres de l’Otan, surtout depuis l’intrusion de drones russes en Pologne dans la nuit du 9 au 10 septembre. Le déploiement de 30 000 soldats force les trois États à prendre des mesures pour renforcer leur sécurité.
Capture vidéo tirée d’un document distribué par le ministère de la Défense russe le 12 septembre 2025, montrant les forces armées russes participant à l’exercice Zapad 2025.
Reçus avec les honneurs à Minsk, un représentant de la Maison-Blanche a annoncé, jeudi 11 septembre, la levée des sanctions contre la compagnie aérienne nationale, Belavia. En contrepartie, Minsk a relâché 52 personnes, dont 14 étrangers. Mais est-ce la seule finalité de ces échanges ? se demande-t-on à Moscou.
Sur cette photo fournie par le bureau de la présidence biélorusse, le représentant américain, John Coale, est reçu par Alexandre Loukachenko, à Minsk, le 11 septembre 2025.
En 2017, la Commission européenne approuvait le choix hongrois de confier l’agrandissement de la centrale nucléaire de Paks à une entreprise russe. L’annulation de cette décision, le 11 septembre, par la Cour de justice de l’Union européenne, bouleverse le chantier symbole du rapprochement entre Budapest et Moscou.
Des ouvriers préparent le terrain pour la sous-structure des cinquième et sixième blocs du projet nucléaire Paks II, dont les réacteurs seront fournis par la société russe Rosatom, en Hongrie, le 9 octobre 2024.
Quatre systèmes de défense aérienne produits en Europe ont été préférés à des rivaux américains pour protéger le territoire danois. L’annonce faite vendredi 12 septembre par Copenhague est susceptible d’avoir des conséquences sur les relations avec les États-Unis, estime la presse du royaume.
L’Assemblée générale de l’ONU doit se prononcer vendredi 12 septembre sur la “déclaration de New York” portée par la France et l’Arabie saoudite. La veille, Benyamin Nétanyahou a déclaré qu’“il n’y aura[it] pas d’État palestinien”. Une position qui attise l’hostilité à l’égard d’Israël et mène le pays vers la “catastrophe”, tançait fin août cet entrepreneur israélo-américain sur le site du “Times of Israel”.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, s’adressant à la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, le 27 septembre 2024.
L’offensive militaire américaine engagée en août dans la mer des Caraïbes contre le Venezuela a ravivé de vives tensions dans la région. Alors que certains pays se rangent derrière Washington, d’autres s’opposent à toute forme d’ingérence, mettant en lumière des divisions explicites entre les gouvernements.
Vue sur le littoral de La Guaira alors que le gouvernement de Nicolás Maduro active des unités de milices dans un contexte de tensions avec les États-Unis au sujet du déploiement de navires de guerre dans les Caraïbes, La Guaira (Venezuela), le 5 septembre 2025.
Dans l’enclave palestinienne, les reporters ne sont plus de simples témoins mais les cibles directes d’une guerre qu’ils sont seuls à couvrir. Aujourd’hui, la solidarité ne suffit plus : il faut désigner les bourreaux par leurs noms et mettre les soldats israéliens face à leurs responsabilités, écrit le site libanais “Daraj”.
Des membres du Infidels Motorcycle Club occupent des postes importants dans les équipes de sécurité des centres de distribution d’aide de la GHF, théâtre d’un chaos meurtrier, dans la bande de Gaza, révèle une enquête de la BBC. Un groupe de motards américains pour le moins hostile à l’islam.
Un soldat israélien monte la garde à proximité d’un lieu de distribution d’aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza, près de Khan Younès, dans la bande Gaza, le 10 septembre 2025.
Les manifestations propalestiniennes s’opposant à la participation de l’équipe Israel-Premier Tech émaillent les routes de la Vuelta. La presse espagnole évoque un “chaos” au sein du peloton et dans l’organisation de la célèbre course cycliste.
Les frappes israéliennes sur le Qatar n’en finissent pas de provoquer des ondes de choc dans la région. Notamment dans les pétromonarchies du Golfe, qui ont du mal à imaginer que l’État hébreu n’ait pas eu le feu vert de Washington. Ce qui les pousse à s’interroger sur leur système d’alliances et de sécurité militaire, “entièrement indexé” sur les Américains.
Le président de la fédération des Émirats arabes unis, Mohammed ben Zayed (à gauche), reçu à Doha par l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani (à droite), le 10 septembre 2025.
Alors que le pessimisme plane quant à une possible reprise des pourparlers sur un cessez-le-feu après l’opération menée par Israël au Qatar, un média arabe rapporte ce 11 septembre que le mouvement palestinien serait enclin à reprendre langue avec les médiateurs. Le Qatar restera-t-il le principal intermédiaire ou tirera-t-il sa révérence au profit de l’Égypte ?
La cérémonie funéraire des personnes tuées par la frappe israélienne à Doha le 9 septembre 2025, à la mosquée Imam Muhammad ben Abd Al-Wahhab, dans la capitale qatarie, le 11 septembre 2025.
Plusieurs centaines de Palestiniens ont commencé une formation dans les écoles militaires égyptiennes en vue de la création d’une force locale chargée du maintien de l’ordre dans l’enclave palestinienne qui prendrait la relève du Hamas. Mais le rôle de l’Autorité palestinienne continue de diviser, tandis que le déploiement d’une force internationale n’est toujours pas tranché, souligne “The Wall Street Journal”.
Mercredi 10 septembre, la présidente de la Commission européenne tenait son discours annuel sur l’état de l’Union. Lors de cet exercice, Ursula von der Leyen a notamment proposé des sanctions contre les “ministres extrémistes” israéliens, mais, globalement, la presse du Vieux Continent a réservé un accueil mitigé à ce discours.
Le chroniqueur phare du journal israélien de droite libérale “Yediot Aharonot” estime que l’opération menée par Tsahal contre les dirigeants du Hamas à Doha, le 9 septembre, “aurait dû être menée depuis longtemps”. À ses yeux, le Qatar est un “État voyou” devenu “à tort” médiateur entre le Hamas et Israël. L’auteur plaide pour une médiation des services de renseignements égyptiens.