Alors que l’ONU a reconnu la famine en cours à Gaza et pointé la responsabilité d’Israël, les États-Unis n’ont eu aucune réaction. Rien de surprenant pour “The New York Times”, qui constate que l’administration Trump reste silencieuse alors que la guerre menée par Benyamin Nétanyahou suscite l’indignation de nombreux pays.
Hostile à la proposition d’envoyer des soldats pour maintenir la paix en Ukraine, le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini s’est une nouvelle fois montré très critique à l’égard d’Emmanuel Macron. Une “nouvelle déchirure diplomatique” que la France a, cette fois, décidé de sanctionner, note la presse transalpine.
Les nouvelles sanctions contre Israël, jugées insuffisantes par une partie de l’opinion turque, interviennent alors que la tension culmine entre les deux pays, notamment autour de la Syrie.
En cette fin août, le chef d’État sud-coréen, Lee Jae-myung, se rendra au Japon puis aux États-Unis, dans un contexte géopolitique fortement marqué par la menace nord-coréenne. Si Trump exigera sans doute l’augmentation de son budget de défense, Séoul espère obtenir des avancées dans le dialogue avec Pyongyang, rapporte la presse coréenne.
La Chine organisera un grand défilé militaire le 3 septembre pour célébrer le 80ᵉ anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette parade attire l’attention des médias, car elle devrait être marquée par l’apparition de la nouvelle génération d’armes et d’équipements de l’armée chinoise.
Des véhicules militaires transportent des missiles balistiques intercontinentaux DF-41 lors d’un défilé sur la place Tian’anmen, à Pékin, le 1ᵉʳ octobre 2019.
Dans le cadre de la guerre en Ukraine, Moscou a intensifié ses attaques visant des infrastructures critiques européennes, selon un think tank spécialisé sur les questions de défense installé à Londres.
Le pétrolier “Eagle S” à l’ancre à Porvoo, dans le golfe de Finlande, en décembre 2024. En août 2025, le parquet finlandais a inculpé trois membres de l’équipage, dont son capitaine, pour avoir participé pour le compte de la Russie au sabotage de câbles sous-marins en mer Baltique.
Israël a approuvé le 20 août un plan d’extension de la colonie de Ma’ale Adummim, près de Jérusalem-Est, qui menace la continuité territoriale de la Cisjordanie occupée. Ce projet porté par le ministre d’extrême droite Bezalel Smotrich cherche explicitement à rendre impossible la création d’un État de Palestine.
Depuis le 7 octobre 2023, les civils ont représenté plus de 80 % des victimes de la guerre menée par Israël dans l’enclave palestinienne, selon une enquête menée par trois médias et basée sur des données classifiées du renseignement israélien.
Selon une enquête menée par “+972”, “Local Call” et “The Guardian”, les civils ont représenté 83 % des victimes de la guerre à Gaza.
Après plusieurs semaines d’alertes provenant notamment d’organisations humanitaires, le programme de l’ONU dévolu aux problématiques de sécurité alimentaire a publié un rapport, vendredi 22 août, affirmant qu’une famine était en cours dans la bande de Gaza. Des accusations rejetées par le gouvernement de Benyamin Nétanyahou.
Sous l’apparence de concessions et d’un fléchissement de ses positions, le président russe cherche à créer un schisme entre les deux rives de l’Atlantique. Pour l’heure, son plan se déroule à merveille, constate l’hebdomadaire britannique “The Spectator”.
Les forces de sécurité et les membres de l’équipe médico-légale travaillent à côté des débris après l’explosion d’un véhicule de transport près d’une base de l’armée de l’air colombienne, lors d’une des deux attaques attribuées à des groupes dissidents des Farc qui ont fait plusieurs victimes, selon les autorités, à Cali, en Colombie, le 21 août 2025.
Trois jours après l’acceptation par le Hamas d’une proposition de cessez-le-feu temporaire, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a annoncé, jeudi, avoir “donné l’ordre d’entamer immédiatement” des pourparlers pour libérer tous les otages. Et ce au moment où l’armée israélienne resserrait son étau sur la ville de Gaza en vue d’une offensive annoncée.
Face à l’unicité de la Shoah, la politologue israélienne installée aux États-Unis Lihi Ben Shitrit a longtemps refusé l’idée que l’État hébreu puisse commettre le “crime des crimes”. Mais il est temps de regarder en face la réalité de ce qui se passe dans l’enclave palestinienne, écrit-elle dans le média juif américain “Forward”.
En vue de la conquête programmée de la plus grande ville de la bande de Gaza, l’armée israélienne a intensifié ses opérations aériennes et terrestres dans les quartiers environnants de la ville. Mais la bataille face au mouvement islamiste palestinien, aux airs de guerre contre-insurrectionnelle, s’annonce périlleuse.
La presse polonaise s’interroge sur le chaos informationnel autour du drone qui s’est écrasé dans la nuit du mardi 19 au mercredi 20 août dans un champ de maïs dans l’est de la Pologne, sans faire de victime. Le ministre de la Défense dénonce, lui, une “provocation russe”.
Des images de la chaîne locale polonaise Dziennik Wschodni montrent la zone d’impact du drone russe à Osiny, dans l’est du pays, sécurisée par des policiers, le 20 août 2025.
Julia Sebutinde, juge auprès de la CIJ, n’a jamais caché ses convictions évangéliques. Elle vient de clarifier ses prises de position en défense d’Israël, affirmant que Dieu comptait sur elle pour “se tenir aux côtés d’Israël” et que les signes de la “fin des temps” se “manifestent au Moyen-Orient”.
Le gouvernement de Friedrich Merz appelle unanimement à la mise en place de garanties de sécurité en Ukraine en cas d’accord avec la Russie. L’envoi de l’armée allemande pour maintenir la paix sur le sol ukrainien, en revanche, suscite le débat au sein de la coalition composée des chrétiens-démocrates et des sociaux-démocrates, lit-on dans la presse d’outre-Rhin.
Un citoyen ukrainien soupçonné d’être impliqué dans le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2, en septembre 2022, a été arrêté dans la nuit du 20 au 21 août par la police transalpine à Rimini. Un mandat d’arrêt européen à son encontre avait été émis par le parquet fédéral allemand le 18 août.
Après son apparition au sommet russo-américain du 15 août, en Alaska, vêtu d’un sweat portant l’inscription “CCCP”, soit “URSS” en russe, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclenché une tendance inattendue. À Tcheliabinsk, en Sibérie, le petit label russe qui commercialise le modèle croule sous les commandes, jusqu’aux États-Unis.
Paris et Riyad viennent de renforcer leur partenariat dans les outils de surveillance par intelligence artificielle. Les Saoudiens apprécient le savoir-faire français, et Paris y voit un moyen d’étendre son influence dans la région.
Faut-il souhaiter un arrêt des combats à Gaza ou, au contraire, accentuer la pression militaire sur le Hamas pour récupérer nos otages ? Face au flot de signaux contradictoires et au “cynisme” du Premier ministre israélien, prêt à engager le pays dans une guerre perpétuelle, cette éditorialiste du quotidien israélien de droite libérale “Yediot Aharonot” avoue son désarroi.
Le 17 août, à Tel-Aviv, des dizaines de milliers d’Israéliens ont appelé à la fin de la guerre à Gaza et à un accord pour la libération des otages toujours détenus par le Hamas palestinien.
Alors que l’assaut israélien contre la principale ville de l’enclave palestinienne semble imminent, ses habitants attendent dans l’angoisse et l’abattement, raconte cette étudiante gazaouie dans une lettre publiée par “Al-Jazeera”. Elle dit craindre ne plus jamais revoir son quartier et d’être réduite au silence, voire à la mort, dans le “camp de concentration” que leur “réserve Israël” dans le sud de la bande de Gaza.
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