Vous êtes en terminale ou en première spécialité histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) ? La Lettre de l’éduc est pour vous. Chaque semaine, Benjamin Daubeuf, enseignant en histoire-géographie au lycée Val-de-Seine du Grand-Quevilly, vous conseille la lecture d’un article d’actualité qui résonne avec votre programme. Pour cette première newsletter de l’année, nous revenons sur le sommet de Tianjin, durant lequel les puissances de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) se sont réunies pour définir une doctrine commune.
Depuis la chute d’Assad, en décembre 2024, plus de 1 demi-million de réfugiés syriens sont rentrés dans leur pays, dont 300 000 en provenance de Turquie. Certains, notamment issus de minorités religieuses, craignent toutefois de franchir le pas, raconte “Turkey Recap”.
En France, le président de la République, Emmanuel Macron, est clairement en difficulté sur le front interne après huit ans au pouvoir. Mais qu’en est-il concernant la politique étrangère ? Peut-on tirer un bilan positif du “macronisme” à l’international ? Deux quotidiens italiens, le progressiste “Domani” et le centriste “Corriere della Sera” se répondent.
Les tensions territoriales historiques entre les deux pays d’Amérique centrale, qui remontent au XIXᵉ siècle, ont connu un regain ces derniers jours, après qu’un drapeau du Guatemala a été planté sur cette île située au milieu du fleuve qui les sépare.
Alors que l’offensive israélienne contre la capitale de l’enclave palestinienne s’intensifie, la journaliste Ansam Al-Kitaa raconte, dans une lettre publiée dans le média sud-africain “The Continent”, l’impossible exercice de son métier sous les obus, la perte de collègues, la mort de son neveu et la souffrance indicible des habitants de Gaza.
Dans son numéro à paraître, l’hebdomadaire “India Today”, à New Delhi, analyse les racines profondes qui ont poussé la jeune génération népalaise à improviser une révolution qui a balayé le gouvernement et l’élite dirigeante. Une leçon pour l’Inde ?
En riposte à la frappe israélienne qui a fait 5 morts, le 9 septembre, à Doha, le sommet arabo-musulman qui s’est tenu à Qatar, le 15 septembre, n’a pas abouti à des décisions concrètes. Les Émirats arabes unis notamment, ont adoubé la déclaration finale sur la “révision des liens avec Israël”, sans remettre en cause les accords d’Abraham, signés il y a cinq ans.
Le pays sahélien, motivé par son idéal panafricain, tente de dynamiser les échanges avec ses partenaires continentaux, sans pour autant abroger l’obligation de visa pour les ressortissants de l’Union africaine.
La chaîne publique espagnole RTVE est la plus importante à ce jour à annoncer son retrait du festival. La pression s’accentue en faveur d’une exclusion d’Israël du concours de chansons.
Après l’incursion de drones russes dans l’espace aérien polonais le 10 septembre, puis roumain le 13 septembre, Kiev propose à ses partenaires européens de partager sa “grande expérience” en matière de défense antiaérienne, relate la presse du pays.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andrii Sybiha (à droite), et son homologue polonais, Radoslaw Sikorski, lors d’une conférence de presse commune, à Kiev, le 12 septembre 2025.
L’armée israélienne a lancé mardi 16 septembre la phase terrestre de l’opération Chars de Gédéon II pour s’emparer de la ville de Gaza, après une nuit de bombardements d’une intensité inédite. Une offensive lancée malgré les critiques internationales et l’inquiétude des familles d’otages encore retenus par le Hamas.
Mardi 16 septembre, les experts d’une commission d’enquête internationale indépendante de l’Organisation des Nations unies sur le Territoire palestinien occupé ont rendu leur conclusion sur la situation dans l’enclave palestinienne, accusant Israël d’y commettre un génocide.
La présidente de la commission d’enquête internationale indépendante de l’ONU sur le Territoire palestinien occupé, Navi Pillay, prend la parole lors d’une conférence de presse à Genève, le 16 septembre 2025. Elle présente les conclusions d’un panel d’experts, qui accusent Israël de commettre un génocide dans la bande de Gaza.
Banquet, parade et rendez-vous royaux sont au menu d’un séjour de quarante-huit heures. Avec un seul objectif pour les Britanniques : éviter les esclandres et sauver les apparences de la “relation spéciale” entre Londres et Washington, avance le magazine conservateur “The Spectator”.
Les incursions observées les 10 et 13 septembre mettent en exergue un constat clair : les différentes couches du bouclier antiaérien de l’Alliance transatlantique ne sont pas impénétrables et dépendent encore trop de la volonté des États-Unis, regrette l’hebdomadaire britannique “The Economist”.
Le décalage entre les autorités marocaines et l’opinion publique au sujet de Gaza croît depuis le 7 octobre 2023. Dans le pays, les manifestations se succèdent pour dénoncer la normalisation des relations de Rabat avec Tel-Aviv, en décembre 2020. Un hiatus qu’analyse le journaliste et chercheur marocain Mohamed El Metmari.
Depuis samedi 13 septembre, plusieurs dizaines d’embarcations ont quitté les côtes tunisiennes en direction de la bande de Gaza dans l’espoir de “briser le blocus” exercé sur l’enclave. La presse tunisienne s’étonne du silence des autorités tunisiennes à ce sujet, tantôt soupçonnées de soutenir l’initiative en sous-main, tantôt de vouloir lui nuire.
Un drone russe a survolé l’espace aérien roumain le 13 septembre. La réponse diplomatique de Bucarest a été plus ferme que lors de précédents épisodes semblables, mais une polémique agite malgré tout le pays : aurait-il fallu réagir plus fermement sur le plan militaire, et l’abattre ?
“Révolte camusienne” pour les uns, “honte” internationale pour les autres : les images du grand final de la Vuelta, tronqué par des manifestations propalestiniennes à Madrid, dimanche 14 septembre, divisent profondément la presse espagnole.
À Madrid, le 14 septembre 2025, des manifestants propalestiniens ont envahi le circuit des derniers kilomètres du Tour d’Espagne, poussant les organisateurs de la course à annuler l’étape.
Le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al Thani, a exhorté dimanche les dirigeants de la planète à “arrêter le deux poids, deux mesures” avec l’État hébreu, après les frappes israéliennes à Doha. Les dirigeants arabes et musulmans qui se retrouvent lundi lors d’un sommet au Qatar pourraient décider de mesures coordonnées, rapporte la presse internationale.
Le secrétaire d’État américain est en Israël pour une visite de deux jours. Après la frappe israélienne au Qatar, des discussions approfondies doivent avoir lieu lundi avec Benjamin Nétanyahou. En attendant, les deux hommes ont tenu à se rendre devant le Mur des lamentations afin de prier “pour la paix”.
Benjamin Nétanyahou, Marco Rubio et Mike Huckabee, ambassadeur des Etats-Unis en Israël, devant le Mur des lamentations, à Jérusalem, le 14 septembre 2025.
Selon l’économiste russe Viatcheslav Shiryaev, Vladimir Poutine sait qu’il ne lui reste plus beaucoup de temps pour mener sa guerre en Ukraine avant que la Russie ne soit définitivement rongée par tous ses maux. Un grand entretien paru en mars dernier dans le quotidien tchèque “Denik N”.
Le retour au pouvoir de Donald Trump, qui ne cache pas ses velléités d’annexer le Groenland et le Canada, représente une nouvelle brèche dans l’édifice déjà fragile du droit international, constate l’écrivaine américaine Linda Kinstler dans un long essai pour le quotidien britannique “The Guardian”. Comme elle, les experts sont de plus en plus nombreux à ne plus croire au système actuel.
Inas Abou Maamar, une Palestinienne de 36 ans,
serre le corps de sa nièce Saly, 5 ans, tuée par
une frappe israélienne, le 17 octobre 2023, à Khan
Younès, dans la bande de Gaza. Cette image
a obtenu en 2024 le prix World Press Photo de
la photo de l’année.