Le 20 novembre 1945 s’ouvrait en Bavière le procès ultramédiatisé de dignitaires nazis de haut rang, dont certains ont été reconnus coupables de crimes contre l’humanité. Huit décennies plus tard, les médias allemands reviennent sur cet événement historique, précurseur du droit international actuel.
Les États-Unis ont envoyé mercredi à l’Ukraine une nouvelle proposition visant à mettre fin à la guerre avec la Russie. Le plan en vingt-huit points reprend les conditions “maximalistes” de Moscou, poussant Kiev à la “capitulation”, juge la presse internationale.
Des secouristes dégagent les décombres d’un immeuble d’habitation touché la veille par un missile russe à Ternopil (Ukraine), le 20 novembre 2025 (REUTERS / Thomas Peter).
Alors que Donald Trump accentue chaque jour la pression sur le Venezuela, ce chroniqueur conservateur du “New York Times”, favorable de longue date à la destitution du président vénézuélien, Nicolás Maduro, pèse le pour et le contre d’une intervention militaire américaine.
Loin des jugements expéditifs et arbitraires de l’ère dictatoriale des Assad, le procès d’individus ayant participé aux massacres sectaires qui ont fait au moins 1 400 morts en mars dernier s’est ouvert mardi 18 novembre à Alep. Des insurgés de l’ancien régime et des révolutionnaires proches du nouveau pouvoir sont dans le box des accusés. Objectif : en faire un exemple de justice transitionnelle. Une journaliste du quotidien libanais “L’Orient-Le Jour” était sur place.
Depuis le début de l’année, les forces du Kremlin multiplient les bombardements aériens, de plus en plus violents, sur les villes et le réseau énergétique du pays. Dans la nuit du 18 au 19 novembre, Ternopil a été particulièrement visé. Au moins 25 personnes ont été tuées.
Les médias russes rapportent le lancement, le 18 novembre, à Saint-Pétersbourg, de la construction d’un nouveau navire brise-glace à propulsion nucléaire. Baptisé “Stalingrad”, il doit faciliter la navigation dans la région de l’Arctique, où la Russie projette de grandes ambitions stratégiques.
Donald Trump a contredit son propre renseignement en assurant que le prince héritier Mohammed ben Salmane, reçu à la Maison-Blanche, “n’était pas au courant” du meurtre du dissident saoudien. “The Washington Post”, où Jamal Khashoggi était chroniqueur, dénonce des propos “indignes d’un président”.
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, dit “MBS”, en visite à Washington ce 18 novembre, a obtenu satisfaction sur presque tous les points pour ce qui est des liens militaires du royaume avec les États-Unis. Les questions des droits humains et de l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi ont été oubliés, la question palestinienne marginalisée. Désormais, place aux ventes d’armes massives.
Ankara est l’un des principaux garants du plan porté par Donald Trump approuvé à l’ONU. Le potentiel déploiement de ses troupes dans la bande de Gaza se heurte cependant au refus d’Israël, mais aussi à celui d’une partie de l’opinion publique turque.
Ce mercredi 19 novembre, plusieurs journaux britanniques, dont “The Independent”, font leur une sur une nouvelle affaire d’espionnage imputée à la Chine. Des agents du renseignement chinois auraient approché des parlementaires britanniques en se faisant passer pour de faux recruteurs chinois opérant sur LinkedIn, selon une alerte émise par le MI5.
Après des années d’inaction, la Commission européenne propose un plan global permettant aux armées et matériels militaires des pays membres de l’UE et de l’Otan de se regrouper rapidement en cas de menace russe sur le continent.
Un soldat français descend d’un camion transportant un véhicule blindé polyvalent Griffon lors de l’exercice militaire “Dacian Fall” au centre logistique de Cartisoara, en Roumanie, le 2 novembre 2025.
La tournée diplomatique du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, passé par Athènes dimanche 16 novembre, fait largement réagir la presse grecque ces derniers jours. La signature de contrats d’approvisionnement dans le secteur énergétique et le soutien sans faille de la Grèce sont percutés par les scandales de corruption qui entourent le président ukrainien.
C’est une mini-tournée, qui débutera le 20 novembre et devrait amener le président français à visiter “au pas de course” l’île Maurice, l’Afrique du Sud, le Gabon et l’Angola. Mais, avertit “Le Pays”, au Burkina Faso, il s’agit d’aborder ces visites avec humilité si la France veut véritablement renouveler sa relation avec l’Afrique.
Les États-Unis ont signé des accords commerciaux avec l’Argentine, le Salvador, l’Équateur et le Guatemala. Au-delà de l’intérêt économique, Donald Trump les utilisent pour renforcer ses alliés dans la région.
Les États-Unis ont donné le ton à l’ONU et souhaitent à tout prix dicter le tempo à Gaza. Pour le directeur du Forum d’études palestiniennes de l’université de Tel-Aviv, Benyamin Nétanyahou est désormais sommé de choisir : fixer des lignes rouges à Donald Trump et en payer le prix ou coopérer en espérant préserver une marge de manœuvre.
Désormais produite en masse dans le pays, la méthamphétamine inonde le Pakistan voisin, qui est en train de devenir un pays de consommation et de transit. À Karachi, le quotidien “Dawn” s’interroge sur les conditions qui ont permis l’émergence de ce nouveau narcotrafic, qui a supplanté celui de l’héroïne.
L’affaire Boualem Sansal, de son emprisonnement à sa libération grâce à la médiation de l’Allemagne, a illustré les contradictions et les limites de la diplomatie algérienne, analyse “Twala”. Pour le site algérien, il s’agit de sortir d’une forme d’immobilisme et d’un “déficit de cohérence” qui rendent l’action extérieure du pays illisible, voire contre-productive.
Depuis plusieurs semaines, des centaines de colons israéliens mènent des raids antipalestiniens en Cisjordanie occupée. Pour le quotidien israélien de gauche “Ha’Aretz”, il ne s’agit pas d’un petit groupe de voyous ou de marginaux mais bien de jeunes agissant selon un plan prémédité.
Le 17 novembre 2025, des affrontements ont éclaté entre les forces de sécurité israéliennes et des membres du groupe Hilltop Youth, à l’est de la ville palestinienne de Sa’ir, en Cisjordanie.
Si l’Autorité palestinienne salue le texte proposé par Trump et endossé par les Nations unies et y voit une ouverture pour la création d’un État palestinien, le Hamas, lui, met en garde contre une “tutelle internationale” servant les intérêts d’Israël. Deux points de vue diamétralement opposés perceptibles dans les journaux palestiniens.
Le 17 novembre 2025, au siège de l’ONU, à New York, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU lèvent la main pour voter en faveur d’un projet de résolution autorisant la création d’une force internationale de stabilisation à Gaza.
Le ministère de la Défense belge a envoyé près de 150 000 lettres aux jeunes Belges les invitant à participer à un service volontaire d’un an. L’objectif est de former 500 recrues pour grossir les rangs des réservistes ou de l’armée de métier. Mais aussi de préparer la population à l’idée que la Défense peut convoquer ses enfants, analyse la presse.
Le roi Philippe de Belgique (2ᵉ à droite) avec des membres du nouveau service militaire belge SUC-DCN (service volontaire d’utilité collective-dienst van collectief nut), à Leopoldsburg, commune située en Région flamande, dans la province du Limbourg, le 24 octobre 2024.
L’Afrique du Sud a enregistré l’arrivée dans des circonstances troubles de plusieurs avions transportant des habitants de Gaza. Soutien historique de la cause palestinienne depuis la fin de l’apartheid, Pretoria soupçonne une opération israélienne visant à déplacer des Palestiniens.
Un rapport publié mardi 18 novembre par un centre de recherche américain révèle que des banques chinoises ont prêté plus 200 milliards de dollars à des secteurs américains des infrastructures et des technologies de pointe depuis l’an 2000. Un nouveau signe de l’impossible “découplage” des deux principales économies de la planète.
La résolution adoptée lundi prévoit le déploiement d’une force internationale chargée notamment de la démilitarisation de Gaza. Sa mise en œuvre pourrait toutefois s’avérer délicate, de nombreux pays arabes se montrant réticents à l’idée d’envoyer des forces dans l’enclave palestinienne, souligne la presse internationale.
Le Conseil de sécurité se prononce sur la résolution portant sur le plan de paix de l’administration Trump pour Gaza, au siège des Nations unies, à New York, le 17 novembre 2025.