L’opposante au régime vénézuélien María Corina Machado n’a pas pu arriver à temps à Oslo pour la cérémonie de remise de son prix Nobel de la paix, le mercredi 10 décembre. L’événement a relancé les critiques à l’égard du choix du jury norvégien, motivées par certaines prises de position de la lauréate.
La fille de l’opposante vénézuélienne María Corina Machado est saluée par le roi de Norvège à la fin de la cérémonie de remise du prix Nobel de la paix, le 10 décembre 2025 à l’hôtel de ville d’Oslo, ville où la lauréate n’a pas pu se rendre à temps.
Le business des otages rapporte gros au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principal mouvement djihadiste qui sévit en Afrique de l’Ouest. La presse internationale s’intéresse notamment au récent paiement d’une rançon colossale versée par Dubaï.
Donald Trump estime que Kiev doit organiser des élections afin de faciliter le règlement de la guerre russo-ukrainienne. Cet appel du président américain lancé à Volodymyr Zelensky est abondamment commenté par la presse russe loyaliste, qui présente le soutien européen à l’Ukraine comme une tentative de retarder les négociations, voire une volonté d’“infliger une défaite stratégique” à la Russie.
Attaques de drones ukrainiens, mouvements suspects de la flotte fantôme russe et inaction des autorités : selon des experts bulgares, tous les ingrédients d’une escalade militaire sont désormais réunis en mer Noire. Avec à la clé une potentielle catastrophe écologique.
Deux pétroliers, le “Kairos” et le “Virat”, ont été touchés par des drones navals ukrainiens dans les eaux turques dans la nuit du 28 au 29 novembre 2025, selon Ankara.
Ali Muhammad Abd-Al-Rahman, ancien commandant des milices soudanaises janjawids, a été condamné mardi 9 décembre à vingt ans de prison par la Cour pénale internationale. Il avait été reconnu coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité perpétrés au Darfour entre 2003 et 2004.
Par le hasard du tirage au sort de la compétition, le “Pride Match” programmé le 26 juin à Seattle, où des événements en soutien à la communauté LGBTQI sont prévus ce jour-là, opposera les sélections de deux pays où l’homosexualité est réprimée. Ces dernières refusent que la rencontre soit associée à cette cause et en appellent à la Fifa.
Un drapeau LGBT brandi lors d’un match de football, en 2023, dans le stade Lumen Field, de Seattle, où aura lieu la rencontre qui opposera l’Égypte à l’Iran dans le cadre de la prochaine Coupe du monde
Les rebelles de l’AFC-M23 ont intensifié leur offensive dans le Sud-Kivu, s’emparant de plusieurs localités à la frontière avec le Burundi, qui combat aux côtés de la République démocratique du Congo (RDC). Cette avancée du groupe rebelle ravive les craintes d’une extension du conflit aux pays voisins.
Malgré la répression mise en place par le régime de Nicolás Maduro et les craintes d’une intervention militaire des États-Unis, les habitants de Caracas, capitale du Venezuela, habitués aux crises et aux pénuries, ne se laissent pas abattre, raconte ce photojournaliste du “New York Times”.
Le procureur général du Honduras a demandé l’arrestation immédiate de l’ancien président du pays, Juan Orlando Hernández, amnistié par Donald Trump, et le parti au pouvoir demande l’annulation de la présidentielle du 30 novembre 2025, dans laquelle le président des États-Unis s’est immiscé.
Les résultats de la présidentielle du 30 novembre au Honduras affichés sur des écrans dans une salle de presse du Conseil national électoral (CNE), à Tegucigalpa (Honduras), le 8 décembre 2025.
Jeudi 4 décembre, les États-Unis et le Kenya ont signé un accord bilatéral sur la santé prévoyant une aide financière à destination de Nairobi pour lutter contre le sida, le paludisme et la polio. C’est le premier accord de ce type depuis le démantèlement de l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Mais les interrogations sont nombreuses sur les véritables motivations américaines.
Le président des États-Unis, Donald Trump (à droite), et son homologue kényan, William Ruto, lors de la signature du traité de paix entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda.
Le 8 décembre, les ministres de l’Intérieur des 27 États membres de l’Union européenne ont approuvé de nouvelles règles pour la gestion des demandeurs d’asile, dont la mise en place de “hubs de retour” dans des pays tiers. Pour certains, cette mesure valide l’initiative prise par le gouvernement de Meloni de construire des centres pour migrants en Albanie.
La nouvelle stratégie de sécurité nationale américaine souligne un changement d’approche de Washington vis-à-vis de l’Afrique, mettant l’accent sur des partenariats ciblés et les relations commerciales. Une feuille de route particulièrement observée par la presse du continent.
De gauche à droite, Paul Kagame, président du Rwanda, Donald Trump, président des États-Unis, et Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo, le 4 décembre 2025 à Washington.
Selon le “Financial Times”, c’est l’ancien envoyé spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Nikolaï Mladenov, qui sera chargé de superviser l’après-guerre à Gaza. Une immense consécration, estime la presse de Sofia, qui rappelle l’ascension internationale de cet enfant du pays.
Le tirage au sort du prochain Mondial a eu lieu le 5 décembre à Washington en présence de Donald Trump. Quarante-huit équipes réparties en douze poules. N’est-ce pas trop ? se demande ce journaliste suisse qui soupçonne Gianni Infantino, le président de la Fifa, de vouloir gagner des voix sous un faux-semblant humaniste.
C’est la nouvelle coqueluche du président américain : le chef des armées pakistanaises, Asim Munir, est le véritable homme fort du pays. S’il a restauré la place de son pays sur la carte du monde, écrit le “Financial Times”, il peine à réformer un système qui empêche le Pakistan d’évoluer, malgré une jeunesse en ébullition.
La chute historique, le 8 décembre 2024, d’une des plus redoutables dictatures du Moyen-Orient a ouvert le champ des possibles en Syrie, écrit pour “L’Orient-Le Jour” ce journaliste syrien basé à Beyrouth. Dans un texte poignant et très personnel, il estime que la confiance et l’espoir dans un avenir différent sont de retour, même si ce futur reste à dessiner.
Tokyo accuse des avions militaires chinois d’avoir verrouillé leurs radars sur des chasseurs japonais au large de l’île principale d’Okinawa, ce que Pékin nie fermement. Malgré cet incident, le gouvernement japonais chercherait avant tout à apaiser les tensions, rapporte la presse nippone.
Un F-15, modèle d’avion de chasse japonais sur lequel des avions militaires de la marine chinoise ont braqué leur laser, le 22 octobre à Kirishima, dans le sud du Japon.
Moins d’un tiers des Hongkongais inscrits ont exprimé leur vote lors des élections législatives du 7 décembre. Et pour cause : ils ne pouvaient que choisir des candidats avalisés par le Comité électoral comme “patriotes” – c’est-à-dire pro-Pékin. Ce scrutin est le dernier signe en date de l’enterrement de la démocratie à Hong Kong.
Le secrétaire hongkongais chargé des Affaires contitutionnelles (le deuxième à gauche) vide une urne au terme des élections législatives de Hong Kong, le 7 décembre 2025.
Avec la possible restitution du corps du dernier otage israélien dans la bande de Gaza, le plan de paix du président américain pourrait, sous la pression de Washington, entrer dans sa phase deux, qui prévoit notamment le désarmement du Hamas et un retrait israélien. Les signaux envoyés par les deux parties laissent entrevoir des négociations serrées.
Le Cambodge et la Thaïlande s’accusent mutuellement d’avoir relancé les hostilités qui ont, selon un bilan provisoire, déjà fait sept victimes. Des deux côtés de la frontière disputée, les habitants tentent de trouver refuge à l’abri des combats.
Des habitants en train d’évacuer après des affrontements le long de la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande, dans la province d’Oddar Meanchey, au Cambodge. Photo diffusée par l’Agence Kampuchea Press (AKP), le 8 décembre 2025.
Fin novembre, le navire “Kairos”, transportant du pétrole russe, a été frappé par un drone marin lors d’une attaque revendiquée par l’Ukraine, au large des côtes turques, en mer Noire. Samedi 6 décembre, la Bulgarie a dénoncé le remorquage du pétrolier par un bateau turc dans ses eaux territoriales. Alors que le “Kairos” est toujours à la dérive, les autorités craignent une escalade du conflit ukrainien à leurs frontières, ainsi que des conséquences écologiques.
Donald Trump et ses idéologues exposent leur intention d’intervenir sur le continent européen pour lutter en fait activement contre les gouvernements élus, en soutenant “les partis patriotiques européens”, commente depuis Bruxelles “Le Soir”.