À Mar-a-Lago, lundi 29 décembre, le président américain n’a pas tari d’éloges sur le Premier ministre israélien, qui repart avec un véritable capital politique en vue des élections prévues l’année prochaine. Mais la volonté du locataire de la Maison-Blanche d’obtenir des résultats rapidement à Gaza et sur la scène régionale pourrait obliger Israël à des “concessions difficiles”, estime la presse israélienne.
Le 29 décembre, le ministère des Affaires étrangères russe a affirmé que des drones ukrainiens avaient visé une des résidences de Vladimir Poutine, à Valdaï, dans la région de Novgorod. Kiev dément et se prépare à ce que Moscou présente déjà comme des “représailles”.
Un bombardement saoudien a détruit des armes destinées aux séparatistes du Yémen du Sud alors qu’elles venaient d’être livrées à bord de deux navires émiratis dans le port de Moukalla. Entre Saoudiens et Émiratis, jadis alliés au Yémen, la rupture semble consommée.
Des véhicules militaires destinés aux séparatistes du Sud (CTS) et envoyés par les Émirats arabes unis, après leur destruction par un bombardement saoudien, dans le port de Moukalla (Yémen), le 30 décembre 2025.
En Floride, le président américain n’a pas écarté de futures opérations militaires si le Hamas refusait de désarmer ou si Téhéran reconstruisait son infrastructure nucléaire.
La reconnaissance par l’État hébreu, le 26 décembre, de la république autoproclamée du nord de la Somalie pourrait lui permettre d’établir une présence militaire dans la Corne de l’Afrique. Une région stratégique dans laquelle l’Éthiopie, la Turquie et les Émirats arabes unis ont déjà pris pied, au grand dam de l’Égypte et de l’Arabie saoudite, explique le quotidien israélien “Ha’Aretz”.
Dans le monde arabe, contrairement au reste de la planète, le leader du marché des sodas est la marque de cola du groupe PepsiCo. Celui-ci a profité du boycott de son concurrent dans les années 1960, écarté en raison de ses liens avec Israël, pour installer sa domination. Et ce malgré la guerre à Gaza et l’émergence de marques locales, raconte l’hebdomadaire “The Economist”.
Recevant son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, Donald Trump a assuré, dimanche 28 décembre, que la Russie de Vladimir Poutine souhaitait “voir l’Ukraine réussir”. Une formule qui laisse pour le moins perplexe la presse ukrainienne.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et son homologue américain, Donald Trump, lors d’une conférence de presse à Mar-a-Lago (Floride), le 28 décembre 2025.
Pékin a entamé, ce lundi 29 décembre, des manœuvres militaires “majeures” autour de Taïwan, impliquant le déploiement de destroyers, de frégates, de chasseurs-bombardiers et de drones. La presse internationale relaie les images de ces exercices, qui interviennent dans un contexte de tensions géopolitiques accrues.
Un Mirage taïwanais décolle de la base aérienne de Hsinchu, le 29 décembre 2025, après des manœuvres militaires chinoises de grande ampleur autour de l’île.
Absence de pluralisme, manipulations, bombardements militaires… Les premières élections organisées en Birmanie depuis le putsch de février 2021 ont tous les atours d’une vaste mascarade, relève la presse indépendante du pays au lendemain de la première phase du scrutin.
Le 28 décembre, une manifestante birmane en exil à Tokyo dénonce la tenue des élections fantoches dans son pays, avec une pancarte qui dit en anglais : “Dites non, c’est un piège - Les élections bidon au Myanmar, quelle arnaque !”
Deux jours après un attentat meurtrier dans une mosquée située dans un quartier alaouite de Homs, des milliers de membres de cette minorité ont défilé sur la côte syrienne lors de manifestations tendues, qui ont dégénéré par endroits. Le quotidien progouvernemental “Al-Thawra” dénonce les provocations “sectaires” des partisans du dictateur renversé.
"Journée difficile sur la côte [syrienne] et attaques contre les forces de l’ordre", titre le quotidien syrien "Al-Thawra" en une de son édition du 29 décembre 2025, au lendemain de manifestations de la communauté alaouite.
Donald Trump et Volodymyr Zelensky se sont rencontrés dimanche en Floride pour discuter des conditions de la fin de la guerre en Ukraine. Si les deux dirigeants se sont montrés optimistes, ils n’ont annoncé aucune percée significative dans les négociations, et “la paix reste lointaine”, observe la presse internationale.
Le président américain, Donald Trump, et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, au club de Mar-a-Lago, à Palm Beach (Floride), le 28 décembre 2025.
Des soldats de l’armée mexicaine et des membres de la protection civile portent secours aux passagers du train interocéanique qui a déraillé au niveau de la ville de Nizanda, dans l’État d’Oaxaca (Mexique), le 28 décembre 2025.
Deux voies ferrées vont bientôt connecter le petit royaume himalayen du Bhoutan au reste du monde via l’Inde. Un chantier éminemment stratégique pour New Delhi, qui a mis l’argent nécessaire sur la table pour combattre l’influence grandissante de la Chine.
Le roi du Bhoutan, Jigme Khesar Wangchuck (à droite), salue le Premier ministre indien Narendra Modi à Thimphou, la capitale du royaume, le 11 novembre 2025.
Élections historiques, bouleversements géopolitiques, mutations sociales : en 2025, nous avons publié plus d’une centaine de vidéos pour raconter un monde en pleine recomposition. Retour sur les cinq vidéos qui ont connu le plus de succès sur notre site cette année.
Volodymyr Zelensky a fait étape au Canada, samedi 27 décembre, avant de rencontrer Donald Trump dimanche 28 décembre en Floride, pour discuter des conditions de la paix en Ukraine. Avant le départ du président ukrainien pour le continent américain, les forces russes ont pilonné Kiev et sa région, faisant deux morts et privant d’électricité plus d’un million de foyers.
De l’investiture de Donald Trump, en janvier, au “plan de paix” américain pour l’Ukraine, de l’espoir fragile à Gaza à la détresse des populations au Soudan, de la victoire du PSG en Ligue des Champions au début de saison canon de Victor Wembanyama en NBA, retour en photos sur une année particulièrement chargée en actualité.
UNE JEUNESSE EN COLÈRE. À Katmandou, le 8 septembre 2025. Dans les rues de la capitale népalaise, des milliers de jeunes manifestants défilent pour dénoncer l’interdiction des réseaux sociaux et la corruption dans le pays. Ce jour-là, la police tire sur la foule, tuant au moins 17 personnes. Le gouvernement finira par tomber à la suite de ce mouvement de protestation.
Vendredi 26 décembre, le chef suprême de la Corée du Nord a adressé ses vœux pour la nouvelle année au président russe, Vladimir Poutine. Un message dans lequel il glorifie l’alliance nouée sur le terrain ukrainien : le régime de Pyongyang fournit hommes, matériel et appui logistique aux soldats russes.
Le ministre cambodgien de la Défense, Tea Seiha (à gauche), et le ministre thaïlandais de la Défense, Nattaphon Narkphanit (à droite), posant lors de la signature d’un accord de cessez-le-feu, à un poste-frontière en Thaïlande, le 27 décembre 2025 (Photo par Agence Kampuchea Presse (AKP) / Agence Kampuchea Press (AKP) / AFP).
L’État hébreu est devenu vendredi 26 décembre le premier pays au monde à reconnaître la république autoproclamée du Somaliland, s’attirant non seulement les foudres de Mogadiscio, mais aussi de la Turquie, de l’Égypte de l’Arabie saoudite et des organisations régionales.
Rien ne va plus entre la Chine et le Japon depuis début novembre, et les propos de la Première ministre nipponne concernant Taïwan ont été jugés “inappropriés” par Pékin. Le gouvernement chinois a décidé de réduire l’important flux touristique chinois vers le Japon pour faire pression sur son voisin. Avec une efficacité relative pour le moment.
Avenir du plan de paix américain à Gaza, éventualité d’une nouvelle guerre entre Israël et l’Iran, désarmement difficile de plusieurs milices – dont le Hamas, le Hezbollah et le PKK −, élargissement ou pas des accords d’Abraham, probabilité d’un nouveau conflit au Yémen, l’année 2026 sera celle de la consécration du changement ou du statu quo, après deux années sismiques au Moyen-Orient, prédit la presse étrangère.
À Tiraspol, le temps semble suspendu. Fin novembre, malgré l’interdiction faite aux journalistes étrangers, un reporter hongrois du “Mandiner” a pu prendre la température de la capitale transnistrienne au moment des élections législatives. Entre bureaux de vote vides et désenchantement ordinaire, le quotidien d’un territoire séparatiste toujours arrimé à la Russie affleure derrière la façade officielle.