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Au Caire, Emmanuel Macron vante "une forme de non-alignement géopolitique"

Emmanuel Macron est en déplacement pour deux jours en Égypte, ce lundi 7 avril pour soutenir le plan arabe pour Gaza face aux ambitions contestées de Donald Trump. Le président de la République a également clôturé le forum économique franco-égyptien au Caire.  

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Secouristes tués à Gaza: une vidéo de l'ONG le Croissant-Rouge remet en cause la version israélienne

Ces images ont été découvertes sur le téléphone portable de Rifaat Radwan, l’un des 15 secouristes retrouvés morts le 23 mars dernier à Rafah. Pointée du doigt, l’armée israélienne avait assuré avoir tiré sur des "terroristes" et des "véhicules suspects". Pourtant, on voit sur cette vidéo des véhicules de secours clairement identifiables, certains ornés du logo du Croissant-Rouge.

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Gaza: ce que l'on sait des tirs israéliens sur des ambulances ayant tué 15 secouristes et humanitaires

Selon le Croissant-Rouge palestinien, 15 secouristes et travailleurs humanitaires ont été tués par l'armée israélienne le 23 mars dernier dans le sud de la bande de Gaza alors qu'ils circulaient à bord de leurs ambulances. Tsahal a affirmé avoir tiré sur des "terroristes" et des "véhicules suspects" mais une vidéo remet en doute leur version. L'ONU réclame une enquête minutieuse.

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Emmanuel Macron est en Égypte pour une visite consacrée à Gaza

La visite d'Emmanuel Macron en Égypte ce lundi 7 et mardi 8 avril sera consacrée à Gaza, avec un volet politique de soutien au plan arabe pour l'enclave palestinienne face aux ambitions contestées de Donald Trump et un volet humanitaire pour appeler à la levée du blocus de l'aide.

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Droits de douane américains: comment la riposte mondiale s'organise-t-elle ?

Alors que Donald Trump a annoncé de nouveaux droits de douane le 2 avril, les bourses mondiales continuent de s'enfoncer dans la spirale baissière amorcée en fin de semaine. Les ministres du Commerce extérieur de l'UE se réunissent ce lundi pour préparer leur réponse.

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États-Unis: Robert F. Kennedy Jr. finalement pro-vaccin face à l'épidémie de rougeole ayant fait deux morts

Après avoir rencontré la famille du deuxième enfant mort de la rougeole dans l'état du Texas, le ministre de la Santé américain a affirmé que le vaccin ROR était le "moyen le plus efficace de prévenir la propagation" de la maladie parmi la population. Un changement de position radical pour celui qui, à plusieurs reprises, faisait le lien entre vaccin ROR et autisme.

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Emmanuel Macron accueilli par Al-Sissi en Égypte

Emmanuel Macron est arrivé en Égypte pour une visite de deux jours, lors desquels il doit aborder le dossier de la reprise de la guerre à Gaza. Ce lundi 7 avril, il a été officiellement accueilli par son homologue égyptien Abdel Fatah al-Sissi  dans la capitale égyptienne.

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Tempêtes aux États-Unis: au moins 17 morts dans les inondations

Depuis plusieurs jours, de fortes pluies se sont abattues sur le centre des États-Unis, provoquant une série d'alertes liées aux risques de tornades et d'inondations. Depuis mercredi, au moins 17 personnes sont mortes à la suite de ces intempéries, dont 10 dans le Tennessee. Un homme de 57 ans est décédé vendredi soir après être sorti d'une voiture emportée par les eaux à West Plains, dans le Missouri.

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Guerre Israël - Hezbollah

L'escalade entre Israël d'une part, l'Iran et le Hezbollah de l'autre, fait craindre une situation incontrôlable au Moyen-Orient, un an après l'attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 par le Hamas palestinien sur le sol israélien, qui a déclenché la guerre à Gaza. À sa frontière nord, au Liban, Israël a intensifié depuis la mi-septembre ses frappes contre le Hezbollah qui avait lancé les hostilités contre lui en soutien au Hamas le 8 octobre. Au cours de l'une de ces attaques, l'État hébreu a tué le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans une frappe près de Beyrouth, portant un coup dévastateur au mouvement pro-iranien. Israël a désormais lancé des opérations terrestres qualifiées de "limitées et ciblées" dans le sud du Liban.

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Volodymyr Zelensky

Né le 25 janvier 1978 à Kryvyï Rig, une ville industrielle ukrainienne au cœur d'une région majoritairement russophone, Volodymyr Zelensky a succédé à Petro Porochenko et est devenu président de l'Ukraine le 20 mai 2019. Avant de se lancer en politique, il s'était forgé une belle carrière dans la comédie - en Ukraine, comme en Russie d'ailleurs. À partir de 2015, il interprète dans Le Serviteur du peuple, une série à succès, un professeur d'histoire honnête mais naïf qui devient par hasard président de l'Ukraine. La fiction rattrape donc la réalité avec son élection en 2019 par des Ukrainiens fatigués de leur classe politique corrompue et de leur président milliardaire, Petro Porochenko. Si Volodymyr Zelesnky n'a pas su répondre aux attentes de ses électeurs au début de son mandat, la guerre a tout changé. Quelques semaines avant l'invasion russe du 24 février 2022, sa présidence semblait en perte de vitesse, l'ancien comédien peinant à tenir ses promesses électorales dans un pays rongé par la pauvreté et la corruption. Facile alors pour ses rivaux de dire que le costume présidentiel est trop grand pour un amuseur public. Et aux Occidentaux de se désoler que le nouveau dirigeant ukrainien se montre incapable de réformer le pays. Quand, à l'aube du 24 février 2022, Vladimir Poutine lance l'invasion de l'Ukraine, Moscou est convaincu que l'offensive sera courte, que le faible pouvoir ukrainien s'écroulera. Kiev, Kharkiv, Lviv, Dnipro, Odessa: toutes les grandes villes ukrainiennes sont frappées, l'armée russe se dirige vers la capitale ukrainienne. Volodymyr Zelensky marque les esprits, apparaissant dans une vidéo filmée devant les bâtiments de l'administration présidentielle, en plein centre de Kiev, flanqué de ses conseillers. Depuis, Volodymyr Zelensky et son armée ont infligé des humiliations surprises à Vladimir Poutine: en avril 2022, le Kremlin renonce à Kiev, en septembre il perd la région de Kharkiv puis en novembre Kherson, capitale de la région éponyme. Faisant de lui son homme de l'année, le quotidien britannique Financial Times n'hésite pas à le comparer à Winston Churchill, chef de guerre britannique face aux nazis. Lui-même présente régulièrement son pays comme un rempart face à l'impérialisme russe, en défenseur des valeurs démocratiques, comme en juin, lorsqu'il dit devant les députés tchèques que Moscou vise "un vaste territoire de Varsovie à Sofia, de Prague à Tallinn".

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Chute de Bachar al-Assad

Après une offensive menée en quelques jours, les rebelles syriens ont conquis Damas et fait fuir Bachar al-Assad le 8 décembre 2024. Menés par des islamistes radicaux, les rebelles ont mis fin au règne du dictateur au pouvoir depuis 2000. La victoire des rebelles a entraîné à la fois des scènes de liesse dans tout le pays et des dizaines de milliers de déplacés. Bachar al-Assad, lui, a pris la direction de la Russie.

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Ukraine-Russie: la guerre

Après des années de tension, le président russe Vladimir Poutine a relancé le conflit entre son pays et l'Ukraine - dirigée par Volodymyr Zelensky - en annonçant, le 21 février 2022, "reconnaître l'indépendance de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Lougansk", deux régions séparatistes prorusses du Donbass. Dans la foulée, le leader du Kremlin a enclenché, le 24 février, une opération militaire de grande envergure en Ukraine pour officiellement défendre ces séparatistes. "Nous nous efforcerons d'arriver à une démilitarisation et une dénazification de l'Ukraine", a-t-il dit. Le Kremlin a précisé que cette opération ayant pour objectif l'imposition d'un "statut neutre" à l'Ukraine, durerait le temps nécessaire, en fonction de ses "résultats" et sa "pertinence". Cette offensive russe intervient huit ans après que Moscou a annexé la Crimée et parrainé la prise de contrôle de régions du Donbass par des séparatistes prorusses, déclenchant un conflit régional qui a fait plus de 14.000 morts. L'Ukraine a de son côté dénoncé le début d'une "invasion de grande ampleur de la Russie". Cette opération vise à "détruire l'État ukrainien, s'emparer de son territoire par la force et établir une occupation", a notamment réagi le ministère des Affaires étrangères ukrainiens. Juste après le discours de Vladimir Poutine, des explosions ont retenti à Kiev, à Kramatorsk, ville de l'est servant de quartier général à l'armée ukrainienne, à Kharkiv (nord-est), deuxième ville d'Ukraine, à Odessa, sur la mer Noire, et à Marioupol, principal port de l'est. La centrale de Tchernobyl, théâtre du pire accident nucléaire de l'histoire en 1986, est tombée plus tard aux mains des soldats russes. Dès les premières heures de la journée, des habitants de Kiev se sont pressés dans le métro pour s'y abriter ou tenter de quitter la ville, cependant que des voitures remplies de familles fuyant la capitale créaient de vastes embouteillages. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a ordonné dans un décret la mobilisation générale des personnes soumises "à la conscription militaire et des réservistes", sous 90 jours dans toutes les régions du pays. Le dirigeant a regretté que l'Ukraine soit "laissée seule" face à l'armée russe alors que l'Alliance atlantique (Otan) a indiqué qu'elle n'enverrait pas de troupes pour la soutenir. De nombreux pays ont malgré tout condamné l'invasion russe. Le président américain Joe Biden, pour qui le maître du Kremlin va devenir "un paria sur la scène internationale", a imposé des restrictions aux exportations de produits technologiques vers la Russie. Le numéro deux de l'ambassade russe à Washington a été expulsé. Les dirigeants des 27 pays de l'UE ont parallèlement pris des sanctions "massives" contre la Russie dans les secteurs de l'énergie, de la finance et des transports mais sans l'exclure dans l'immédiat du réseau bancaire Swift, qui permet de recevoir ou d'émettre des paiements dans le monde entier. Des sanctions qui auront des conséquences sur l''économie européenne. Emmanuel Macron a lui annoncé que la France allait accélérer le déploiement de soldats en Roumanie dans le cadre de l'Otan. "La France continuera à jouer pleinement son rôle de réassurance des alliés de l'Otan en envoyant en Estonie un nouveau contingent au sein de la présence avancée renforcée, en anticipant sa participation à la police du ciel balte dès le mois de mars, et en accélérant aussi son déploiement en Roumanie", a déclaré le président français à l'issue d'un sommet exceptionnel de l'UE à Bruxelles.

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Guerre Israël-Hamas

La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par l'attaque sanglante sans précédent du mouvement terroriste palestinien le 7 octobre 2023 sur le sol israélien à partir de la bande de Gaza. D’après les autorités israéliennes, plus de 1.400 personnes, en majorité des civils, sont mortes - fauchées par balles, brûlées vives ou mortes de mutilations. Selon leur dernier bilan, au moins 239 otages ont par ailleurs été enlevés par les terroristes et seraient retenus dans la bande de Gaza. En représailles, l'armée israélienne bombarde sans relâche la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas depuis 2007, et assiège ce territoire palestinien exigu où s'entassent quelque 2,4 millions de Palestiniens. Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a affirmé le 29 octobre 2023 que la guerre contre le Hamas était "entrée dans une nouvelle phase". Tsahal conduit désormais également des opérations terrestres dans la bande de Gaza. Au pouvoir depuis 2007 dans l’enclave palestinienne, les terroristes du Hamas affirment que plus de 8.000 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les bombardements israéliens. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est alarmé le 29 octobre 2023 d'une situation "de plus en plus désespérée" dans la bande de Gaza, déplorant qu'Israël y ait "intensifié ses opérations militaires". Il a réclamé un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" et "l'acheminement d'une aide humanitaire soutenue à une échelle qui réponde aux besoins de la population" du territoire palestinien.

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