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L'ultime film de Clint Eastwood se dévoile avec une bande-annonce captivante

Juré n°2 : une bande-annonce pour le 40e film de Clint Eastwood

À 94 ans, Clint Eastwood n'a rien perdu de son efficacité. Le réalisateur a pris pour habitude d'enchainer les tournages et de mettre en boite ses films en peu de temps. Sa méthode n'a visiblement pas changé pour son 40e long-métrage, Juré n°2, qui devrait être sa dernière réalisation. Annoncé en mars 2023, le film a ensuite commencé son tournage en juin. Sans la grève des acteurs et des actrices à Hollywood, celui-ci se serait terminé bien plus tôt. Mais malgré ce léger contre-temps, Clint Eastwood a terminé rapidement la production et la post-production de Juré n°2 pour une sortie prévue dans quelques semaines. Pour s'y préparer, Warner Bros. a dévoilé la première bande-annonce du long-métrage (vidéo en une d'article).

Juré n°2 ©Warner Bros.
Juré n°2 ©Warner Bros.

Juré n°2 nous présente Justin Kemp, un homme ordinaire qui une nuit d'octobre percute quelque chose avec sa voiture. Pensant qu'il s'agissait d'un cerf et ne trouvant aucune trace de l'animal, il reprend sa route. Sauf que par la suite le voilà désigné comme juré. Un homme est accusé du meurtre de sa petite amie. Les faits remontant à octobre, Justin ne tarde pas à comprendre qu'il est probablement le réel coupable dans cette affaire. Un pitch qui promet pour un thriller psychologique qui s'annonce passionnant à la suite de ces premières images. On peut ainsi espérer que Clint Eastwood conclu sa carrière sur une très bonne note.

Un beau casting et une sortie prochaine

Au casting de Juré n°2, on retrouve Nicholas Hoult dans le rôle principal de Justin Kemp. Une nouvelle fois Clint Eastwood a souhaité mettre en scène un homme ordinaire confronté à une situation exceptionnelle. L'acteur semble être un bon choix pour un tel rôle. À ses côtés,  Toni ColletteJ.K. SimmonsChris MessinaZoey Deutch ou encore Kiefer Sutherland complètent le casting. À noter que Gabriel Basso interprète l'homme accusé de meurtre, et que Francesca Eastwood joue la victime.

Juré n°2 sera à découvrir dès ce 30 octobre dans les salles françaises.

Netflix : les nouveautés films et séries du 30 septembre au 6 octobre 2024

Netflix : les nouveautés films de la semaine du 30 septembre au 6 octobre

Après une semaine marquée notamment par la mise en ligne d'Hitman : Agent 47, Netflix va lancer son mois d'octobre avec plusieurs nouveautés importantes. Les adeptes de cinéma d'horreur pour (re)voir l'excellent Malignant et Conjuring 3 dès le 1er octobre. À cette même date, l'Oscar du meilleur film en 2023, Everything Everywhere all at Once, ainsi que le fantastique Miss Peregrine et les enfants particulier de Tim Burton, rejoindront le catalogue du service de streaming.

Enfin, concernant les productions Netflix, le très attendu La Plateforme 2 (suite du succès espagnol de 2020) devrait attirer les abonnés en masse. Le thriller horrifique sera disponible ce vendredi 4 octobre. Voici la bande-annonce :

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Tous les nouveaux films mis en ligne du 30 septembre au 6 octobre

Netflix : les nouveautés séries de la semaine du 30 septembre au 6 octobre

Pour les adeptes d'animation japonaise, cette semaine sera aussi intéressante sur Netflix avec l'arrivée de DanDaDan. Un des animes les plus attendus de l'année, qui sera diffusé en même temps sur ADN et Crunchyroll à partir du 3 octobre. Ce même jour, il ne faudra pas hésiter à jeter un œil à Blue Box, présentée par Netflix comme "une série animée initiatique et réjouissante".

L'histoire tourne autour de Taiki, un joueur de badminton débutant, qui se retrouve soudain à côtoyer son amour de longue date, Chinatsu, star de l'équipe de basket-ball. Pour Taiki et ses amis du lycée sportif privé Eimei, rester au sommet exige un dévouement total à leur discipline. Mais avec cette romance qui couve, peuvent-ils gagner sur les deux tableaux ?

Toutes les nouvelles séries mises en ligne du 30 septembre au 6 octobre

Ce soir à la TV : un des meilleurs films de Clint Eastwood, qu'il doit à un membre du Ku Klux Klan

Josey Wales hors-la-loi, un grand western de Clint Eastwood

Trois ans après avoir dirigé lui-même L'Homme des hautes plaines (1973), Clint Eastwood se lança dans son deuxième western avec Josey Wales hors-la-loi (1976). Un genre que l'acteur et réalisateur connait bien, étant une figure emblématique du western spaghetti (trilogie du dollar) et ayant par la suite proposé des œuvres sombres et violentes, marquées autant par l'influence de John Ford que de Sam Peckinpah.

Dans Josey Wales hors-la-loi, Clint Eastwood interprète un fermier qui vit dans un ranch avec sa famille durant la guerre de Sécession. Il va tout perdre lorsque des soldats nordistes arrivent sur ses terres, violent sa femme et tuent toute sa famille. Josey, lui, est laissé pour mort. Mais il compte bien se venger, et rejoindra des confédérés pour y arriver. Sauf qu'à la fin de la guerre, Josey refusera de capituler, souhaitant toujours assouvir sa vengeance. Il deviendra ainsi un hors-la-loi, avec sa tête mise à prix et un détachement Nordiste pour le poursuivre à travers le pays.

Josey Wales hors-la-loi ©Warner Bros.
Josey Wales hors-la-loi ©Warner Bros.

Très populaire aux États-Unis (plus de 31 millions de dollars de recettes au box-office local), et moindre en France (378 000 spectateurs à sa sortie en salles), Josey Wales hors-la-loi demeure une excellente proposition de Clint Eastwood. Un pur film de vengeance porté par un personnage plus complexe qu'il en a l'air. Tantôt rongé par la haine, il se montre au fur et à mesure plus compatissant. L'approche de Clint Eastwood, réaliste et avec une portée émotionnelle, a permis au film d'êgre considéré comme une œuvre ayant une "importance culturelle, historique ou esthétique". En effet, en 1996, Josey Wales hors-la-loi a été ajouté au National Film Registry, qui depuis 1989 rajoute chaque année environ 25 titres pour qu'ils soient conservés à la Bibliothèque du Congrès aux États-Unis.

Un membre du Ku Klux Klan à l'origine du film

Josey Wales hors-la-loi aurait pu prendre une autre forme, puisque Clint Eastwood n'était pas supposé le réaliser. En effet, Philip Kaufman commença le tournage, avant d'être renvoyé au bout d'une vingtaine de jours par Clint Eastwood. Dans un entretien pour Positif, il expliqua ses divergences avec Philip Kaufman.

C'est moi qui l'avais engagé pour réécrire le script et le réaliser. Son travail de scénariste était excellent, mais au tournage il s'avéra que nos points de vue différaient totalement.

Clint Eastwood avait alors une vision précise de ce que devait être Josey Wales hors-la-loi et avait passé beaucoup de temps à développer ce projet. La star avait d'ailleurs investi son argent personnel pour acheter les droits du livre. Car il y a un roman à l'origine de cette histoire. Celui de Forrest Carter titré The Rebel Outlaw: Josey Wales (1973). Un auteur qui, au moment de l'achat des droits de son livre, cachait sa véritable identité. Clint Eastwood ne savait alors pas qu'il s'agissait en réalité d'Asa Earl Carter (1925-1979), un suprémaciste et membre actif du Ku Klux Klan.

Dans les années 1950, celui-ci participa à des événements violents, s'attaquant notamment au jazzman Nat King Cole lors d'un concert en 1956. Asa Earl Carter écrivit également des discours racistes pour le gouverneur de l'Alabama George Wallace, ainsi que le slogan "Ségrégation maintenant, ségrégation demain, ségrégation pour toujours !". Suite à l'adoption de lois sur les droits civiques à la fin des années 1960, l'homme politique modifia ses discours et se débarrassa d'Asa Earl Carter, qui se convertit finalement en auteur de roman sous le pseudonyme Forrest Carter.

Ce soir à la TV : ce film français a battu Avengers au box-office

Dany Boon retrouve les Ch'tis dix ans plus tard

En 2008, Dany Boon a connu son plus gros succès avec Bienvenue chez les Ch'tis, qu'il a réalisé et dans lequel il tient l'un des rôles principaux avec Kad Merad. Un véritable phénomène qui a cumulé plus de 20 millions d'entrées en France. Soit encore à ce jour le meilleur résultat d'un film français au box-office national - le film américain Titanic le battant de quelques centaines de milliers d'entrées. Réitérer un tel exploit paraît difficile, voire impossible. Mais même sans atteindre des chiffres aussi impressionnants, Dany Boon a encore fait parler de lui, dix ans plus tard.

En 2018, le réalisateur nous ramenait dans la région du Nord avec La Ch'tite Famille (qui n'est pas une suite de Bienvenue chez les Ch'tis). Dedans, on le retrouve dans la peau de Valentin, un architecte réputé, tout comme sa compagne Constance (Laurence Arné). Alors qu'ils préparent un vernissage au palais de Tokyo à Paris, les choses dérapent. Car Valentin a toujours menti sur ses origines, ne souhaitant pas admettre qu'il vient d'un milieu modeste et qu'il a grandi dans le Nord de la France.

La Ch'tite famille ©Pathé
La Ch'tite famille ©Pathé

Pire, il a prétendu que sa mère (Line Renaud) l'avait abandonné. Sauf que celle-ci, accompagnée du frère de Valentin, de sa belle-sœur et de sa nièce, vient justement à Paris le jour du vernissage. De plus, un accident va le ramener encore plus à ses origines. Percuté par une voiture et après un coma, Valentin se réveille amnésique mais avec toutes ses habitudes du passé, dont son accent ch'ti qui ne passe pas vraiment au sein du milieu parisien bourgeois.

Un film très personnel pour Dany Boon

Ainsi, Dany Boon joue encore sur une opposition de milieux et amuse en poussant à l'extrême certains clichés. Le tout étant au service d'une comédie familiale bienveillante avec ce personnage qui retrouve ses valeurs et renoue autant avec ses origines que sa famille - plus particulièrement sa mère. Même si les clichés utilisés n'ont pas été du goût d'une partie de la presse, l'émotion véhiculée et plus présente que dans Bienvenue chez les Ch'tis a tout de même été notée.

Il faut dire que Dany Boon a revendiqué La Ch'tite Famille comme étant son film le plus personnel, et le tournage lui a d'ailleurs rappelé des souvenirs avec ses parents, comme il le racontait dans le dossier de presse.

Je me revois parler à ma mère comme Valentin le fait avec Line ! Je vois mon père dans le personnage joué par Pierre Richard... D’ailleurs, dans la scène où je m’explique enfin avec lui après toutes ces années, j’ai fini en larmes, à tel point que je n’ai pas gardé cette prise car elle n’était pas montable ! L’émotion était trop forte...

La Ch'tite Famille plus fort qu'Avengers: Infinity War

Sans même frôler le succès de Bienvenue chez les Ch'tis, Dany Boon a tout de même réalisé un nouvel exploit au box-office avec La Ch'tite Famille. Cumulant 5,62 millions d'entrées, le film s'est retrouvé dans le top 3 du box-office français 2018. Pourtant, cette année avait été marquée par la sortie d'un énorme blockbuster américain : Avengers: Infinity War. Mais même les super-héros Marvel n'ont rien pu faire face aux Ch'tis. Avec 5,1 millions d'entrées, il se plaça 4e au box-office, juste derrière La Ch'tite Famille. Celui-ci fut par contre battu de peu par deux autres familles. Celle de Les Tuche 3 (5,68 millions d'entrées), et celle des super-héros des Indestructibles 2 (5,8 millions d'entrées).

Netflix : dernière chance pour voir ce thriller trash et violent, échec au box-office en 2018

Assassination Nation : le thriller satirique de l'auteur d'Euphoria

Avant de connaître le succès avec la série Euphoria (depuis 2019), Sam Levinson se lança déjà dans une critique de l'Amérique d'aujourd'hui par le prisme de la jeunesse avec Assassination Nation (2018). Dans ce thriller, qui n'est pas dénué d'humour noir, la ville de Salem dans le Massachusetts plonge dans le chaos lorsque des données personnelles des habitants sont révélées au grand jour. La violence grandit alors que chacun commence à porter un masque pour cacher son identité. Mais les agressions de plus en plus nombreuses vont prendre une autre tournure lorsqu'un adolescent accuse Lilly, une lycéenne, d'être à l'origine du piratage massif. La jeune fille et son groupe d'amies vont alors s'armer pour survivre à une nuit sanglante.

Assassination Nation ©NEON
Assassination Nation ©NEON

Avec ce film, Sam Levinson a voulu pointer du doigt les problèmes des réseaux sociaux sur lesquelles on peut partager trop d'informations sans penser aux conséquences. Le réalisateur présente également une société problématique, misogyne et toxique, mais aussi sur-armée et qui peut perdre ses valeurs en un instant. Lily (Odessa Young), Em (Abra), Sarah (Suki Waterhouse) et Bex (Hari Nef) deviennent alors des héroïnes prêtent à lutter contre cette folie.

Par cette représentation d'une Amérique en plein chaos et de la violence, Assassination Nation rappelle la saga American Nightmare. Seulement, Sam Levinson se montre plus satirique et trouve le bon équilibre entre l'horreur et l'amusement que provoquent des situations extrêmes. On y trouve aussi déjà une stylisation colorée réutilisée ensuite pour Euphoria.

Un échec à rattraper sur Netflix

À sa sortie, Assassination Nation n'a pas attiré les foules. La presse n'a pas été entièrement convaincue, mais plusieurs retours positifs sont à noter. Comme l'avis de Positif qui mettait en avant dans sa critique l'aspect militant du film qui met en scène "les bonnes gens" masqués prêts à dénoncer ce qui sort de la norme et à faire des jeunes filles les coupables idéales. "Le film évite le pamphlet moralisateur grâce à un humour satirique, une narration qui retient constamment l’attention et la justesse de ses interprètes".

Sur Rotten Tomatoes, le film a obtenu 77% d'avis positifs de la part de la presse, mais seulement 55% de la part du public. En salles en 2018, le long-métrage a été un échec avec seulement 2,5 millions de dollars de recettes dans le monde. Malgré un "petit" budget, estimé à 7 millions de dollars, cette sortie n'a pas été une réussite. Une séance de rattrapage s'impose donc. Pour cela, rendez-vous sur Netflix. Assassination Nation est encore dans le catalogue de la plateforme de streaming, mais le quittera à partir du 15 octobre 2024.

Les acteurs d'Harry Potter rendent hommage à Maggie Smith, "directrice vénérée de Gryffondor"

Mort de Maggie Smith, le bel hommage de Daniel Radcliffe

On apprenait ce vendredi 27 septembre 2024 la mort de Maggie Smith à 89 ans. L'actrice, à la carrière remarquable, récompensée de deux Oscars, deux Emmy Awards, deux Golden Globes et un Tony Awards, s'en est allée après avoir marqué des générations de spectateurs et spectatrices. Parmi ses nombreux rôles, celui de la professeure Minerva McGonagall dans la saga Harry Potter (2001-2011) reste un des plus importants. Même si sa présence à l'écran est moins importante que d'autres dans ces films, la comédienne a parfaitement donné vie à ce personnage attentif et chaleureux envers les élèves de Poudlard.

Sur les tournages d'Harry Potter, Maggie Smith avait accompagné de jeunes acteurs et actrices qui débutaient à peine. Comme Daniel Radcliffe, qui dans un communiqué (via Deadline) s'est souvenu de sa rencontre avec la comédienne durant le téléfilm David Copperfield (1999).

La première fois que j’ai rencontré Maggie Smith, j’avais 9 ans et nous étions en train de lire des scènes pour David Copperfield, qui était mon premier travail. Je ne savais pratiquement rien d’elle, si ce n’est que mes parents étaient stupéfaits à l’idée que je travaille avec elle. (...) Elle a été incroyablement gentille avec moi sur ce tournage, et j’ai ensuite eu la chance de continuer à travailler avec elle pendant 10 ans sur les films Harry Potter.

Daniel Radcliffe et Maggie Smith - David Copperfield ©BBC
Daniel Radcliffe et Maggie Smith - David Copperfield ©BBC

Elle était une intellectuelle féroce, avait une langue glorieusement acérée, pouvait intimider et charmer en même temps et était, comme tout le monde vous le dira, extrêmement drôle. Je me considérerai toujours comme incroyablement chanceux d’avoir pu travailler avec elle et de passer du temps à ses côtés sur le plateau. Le mot légende est galvaudé, mais s’il s’applique à quelqu’un dans notre industrie, il s’applique à elle. Merci Maggie.

Hermione et Bonnie marquées par l'affection de McGonagall

Un bel hommage de la part de Daniel Radcliffe, l'interprète d'Harry Potter, qui a été suivi par ceux d'Emma Watson ou encore Bonnie Wright. Les interprètes d'Hermione et de Ginny Weasley se sont exprimées sur Instagram. La première, en Story, a raconté avoir "eu la chance de partager des moments de bonheur" avec Maggie Smith et a confié que ce n'est qu'une fois adulte qu'elle a "réalisé (qu'elle avait) partagé l'écran avec une véritable définition de la grandeur".

Elle était vraie, honnête, drôle et s'honorait elle-même. Maggie, il y avait beaucoup de professeurs masculins et, par Dieu, tu as tenu le coup. Merci pour toute ta gentillesse. Tu vas me manquer.

La seconde, Bonnie Wright, a présenté Maggie Smith comme "Notre chère et vénérée directrice de la maison Gryffondor" avant de raconter sa scène préférée avec la comédienne.

C'était lorsque nous apprenions tous à danser pour le bal de Noël. Elle incarnait cet équilibre parfait entre impertinence et attention affectueuse que possède McGonagall. Elle a gardé les Gryffondors sur le qui-vive. Mes plus sincères condoléances à la famille de Maggie en ce moment.

Rupert Grint se souvient de sa danse dans Harry Potter

Rupert Grint, qui jouait Ron dans la saga, a, lui aussi, fait référence à cette scène de danse pour le bal de Noël en publiant une photo de lui accompagné de Maggie Smith. En légende, il a déclaré avoir le "cœur brisé" suite à l'annonce de la mort de son ancienne collègue. Une personne "spéciale, toujours hilarante et toujours gentille", avec qui il se dit "particulièrement chanceux d'avoir partagé une danse".

De nombreux autres membres du casting d'Harry Potter se sont exprimés suite à la morte de Maggie Smith. Gary Oldman, l'interprète de Sirius Black, a lui rappelé à Entertainment Weekly son importance en tant qu'actrice de théâtre, estimant que "ceux qui ont vu son talent éblouissant sur scène disent qu’ils ne pourront jamais l’oublier".

Mother Land : comment comprendre la fin du film d'horreur ?

Mother Land : Halle Berry face au Mal

Dans son dernier film Mother Land, un thriller fantastique tendu en salles depuis le 25 septembreAlexandre Aja dirige Halle Berry et les jeunes Anthony B. Jenkins et Percy Daggs IV dans un quasi-huis clos. Tous les trois jouent une famille qui s'est réfugiée dans une maison au milieu de la forêt. Depuis des années, la mère des deux garçons leur explique que le monde n'existe plus après une apocalypse et que seul le bois de leur habitation les protège contre un Mal qui rôde à l'extérieur. Ils peuvent néanmoins se déplacer dehors en s'attachant à une immense corde reliée à la maison. Grâce à cela, ils peuvent chasser des animaux et cueillir des plantes pour survivre. Seulement avec l'hiver, leurs ressources s'amoindrissent, et se nourrir d'insectes et d'écorces d'arbre n'est plus suffisant.

Dans ces conditions, l'un des deux garçons se met à douter de sa mère. D'autant plus qu'elle est la seule capable de voir le démon. Et si tout cela n'était que le fruit de son imagination et d'un trauma de son passé ?

Comment se termine le film ?

Jusqu'au bout, Alexandre Aja laisse planer le doute. Se mettant d'abord du point de vue de la mère, il est normal de voir apparaître la créature, qui prend différentes formes pour tenter de la tromper. Ce qui ne veut pas forcément dire que ce qui apparaît à l'écran est la réalité. La fin de Mother Land semble tout de même assumer sa part fantastique. Après le feu de leur maison, Nolan et Samuel sont secourus et transportés dans un hélicoptère. On pense alors que tout ce que le réalisateur nous avait montré avant été issu de l'imagination de la mère, puis d'un de ses fils. Sauf qu'une photo prise par Samuel devant l'habitation en feu et laissant apparaître la main de la créature rebat les cartes.

Mother Land ©Lionsgate
Mother Land ©Lionsgate

Mais alors, si ce monstre est bien réel, comment expliquer le fait qu'il n'a pas attaqué d'autres personnes dans la forêt ou qu'il se soit dirigé vers la ville aux alentours, qui n'a visiblement pas été touchée par la soi-disant apocalypse.

Les explications d'Alexandre Aja

Lors de la promotion de Mother Land, nous avons interrogé Alexandre Aja sur cette fin pour avoir quelques explications. Le réalisateur a d'abord précisé qu'il souhaitait laisser à chacun la liberté de comprendre le film à sa manière. Pour autant, le cinéaste a son point de vue. D'après lui, les visions qui tendent vers le fantastique dans Mother Land sont davantage métaphoriques et traduisent des troubles psychologiques des personnages.

Pour moi le film est un conte et cette photo à la fin a une portée allégorique. Elle signifie que Samuel ne s'en sortira jamais. Il sera toujours persuadé que le mal existe. Plus précisément il restera le porteur de ce trauma générationnel que lui a transmis sa mère. À l'inverse, Nolan accepte les ténèbres à l'intérieur de sa mère. Quand il la serre dans ses bras, il réussit à couper la corde en acceptant ces démons. Il s'en libère et il va pouvoir avoir une vie libre, contrairement à son frère qui, lui, sera toujours prisonnier de cette psychose générationnelle.

Ainsi, tout comme le spectateur voit le monstre qu'imagine la mère, il voit celui qui apparaît sur la photo car il s'agit cette fois du point de vue de Samuel. Pour accompagner son explication, Alexandre Aja nous donnait en exemple Shining. Sans chercher à comparer ce film à Mother Land, le cinéaste rappelle qu'on peut voir à la fin une photo montrant Jack Torrance dans l'hôtel, comme s'il avait toujours été là. Une double interprétation est alors possible.

Il y avait dans la littérature gothique beaucoup d'histoires comme ça où les auteurs ne se cachaient pas de la double interprétation possible, surnaturel, psychologique ou l'histoire réelle. Je trouve que c'est intéressant de fournir des histoires où on peut avoir cette conversation, où on peut expliquer les deux.

Sorti il y a 70 ans, ce grand classique de James Dean devient une série Netflix avec Florence Pugh

Florence Pugh sur le petit écran avec Netflix

Le nom de Florence Pugh est désormais bien connu du grand public. Entre sa performance dans Midsommar, son arrivée dans le MCU avec Black Widow (et bientôt de retour dans Thunderbolts*) ou encore ses présences courtes mais précieuses dans Oppenheimer et Dune 2, l'actrice est actuellement au sommet de sa carrière. Prochainement, la comédienne pourrait à nouveau impressionner dans un registre dramatique avec L'Amour au présent aux côtés d'Andrew Garfield. Prévu pour le 22 janvier 2025, le film s'annonce bouleversant, présentant un couple qui doit faire face à une grave maladie dont est atteint le personnage de Florence Pugh. Après cela, l'actrice ne va pas s'arrêter, puisqu'elle vient de rejoindre un important projet de série.

Netflix a en effet annoncé le développement d'une série adaptant le roman À l'est d'Eden (1952) de John Steinbeck. Un livre qui avait déjà eu droit à une version au cinéma. Réalisé par Elia Kazan, le long-métrage mettait en vedette James Dean dans un de ses rôles les plus importants - avec La fureur de vivre sorti quelques mois plus tard aux États-Unis. Pour la série, Florence Pugh ne reprendra pas le rôle de James Dean dans une version féminine de Cal Trask, mais elle incarnera Cathy Ames, jouée à l'époque par Jo Van Fleet et oscarisée pour ce rôle. C'est sur elle que se concentrera cette fois le programme, a indiqué le service de streaming :

La série limitée explorera la saga multigénérationnelle de la famille Trask, en concentrant une nouvelle attention sur son antihéros indélébile, Cathy Ames.

À l'est d'Eden reste dans la famille Kazan

Outre Florence Pugh, cette nouvelle version d'À l'est d'Eden sera portée par Christopher Abbott, qui a lui obtenu le rôle d'Adam Trask. À ses côtés, on retrouvera Mike Faist, vu récemment dans Challengers, ou encore Hoon Lee de la série Warrior. Dernier élément notable de cette adaptation, la présence de Zoe Kazan pour écrire et réaliser la mini-série de sept épisodes. Cette dernière n'est autre que la petite-fille d'Elia Kazan. Sa propre vie familiale fait évidemment écho avec cette saga familiale, comme elle l'a précisé dans un communiqué. Il sera en tout cas intéressant de voir cette nouvelle approche de l'œuvre de John Steinbeck.

Netflix n'a pas donné de précisions quant à la date de sortie de la série.

Mort de Maggie Smith, éternelle professeure McGonagall dans Harry Potter

Maggie Smith est morte à 89 ans

Maggie Smith était de ces actrices britanniques à la carrière plus qu'imposante. Un visage rendu mythique par sa présence dans de nombreux films cultes et séries à succès. Pour beaucoup, c'est la professeure Minerva McGonagall dans la saga Harry Potter (2001-2011) qui vient de s'en aller ce 27 septembre 2024 à 89 ans. Pour d'autre, elle restera la comtesse Violet Crawley dans Downton Abbey. Un rôle qu'elle avait tenu aussi bien à la télévision (2010-2015) qu'au cinéma, avec deux films sortis en 2019 et 2022.

C'est dans un communiqué fourni à la BBC (via Variety) que la nouvelle de la mort de l'actrice est tombée. Ses fils, Toby Stephens et Chris Larkin, ont ainsi déclaré :

C’est avec une grande tristesse que nous devons annoncer le décès de Dame Maggie Smith. Elle est morte paisiblement à l’hôpital tôt ce matin, vendredi 27 septembre. C’était une personne très réservée, elle était avec ses amis et sa famille à la fin de sa vie. Elle laisse derrière elle deux fils et cinq petits-enfants aimants qui sont dévastés par la perte de leur mère et grand-mère extraordinaires.

Une grande carrière avant la saga Harry Potter

Sa carrière, Maggie Smith l'a menée dès les années 1950 au théâtre, notamment dans des pièces de Shakespeare. C'est davantage dans les années 1960 que la comédienne s'est illustrée au cinéma aux côtés de cinéastes de renom. Joseph L. Mankiewicz l'a dirigé en 1967 pour Guêpier pour trois abeilles, avant que George Cukor (Voyages avec ma tante en 1972) ou encore Alan J. Pakula (Love and Pain and the Whole Damn Thing en 1973) ne fassent de même. Elle a également fait partie de la belle distribution de Mort sur le Nil (1978), adaptation d'Agatha Christie mettant en scène le célèbre détective Hercule Poirot.

Maggie Smith dans Hook
Maggie Smith dans Hook ©Amblin Entertainment

Pour autant, la célébrité de Maggie Smith auprès du grand public est apparue plus tard, souvent dans des seconds rôles d'œuvres des années 1990 ancrées dans la culture populaire. Elle interpréta ainsi Wendy grand-mère dans Hook ou la Revanche du Capitaine Crochet (1991) de Steven Spielberg, avant d'être la Mère Supérieure de Sister Act (1992) et sa suite (1993). Après cela, la saga Harry Potter l'a rendue toujours plus iconique. Dès 2001 dans Harry Potter à l'école des sorciers, elle est devenue Minerva McGonagall, cette professeure attentionnée de Poudlard présente dans six autres films.

L'importance de Downton Abbey et des récompenses majeures

Sa présence dans ces longs-métrages reste secondaire, mais marquante pour le public. C'est néanmoins sur le petit écran que Maggie Smith a eu son autre rôle culte, avec Downton Abbey. Entre 2010 et 2015, l'actrice est apparue dans 52 épisodes de la série britannique en tant que comtesse douairière de Grantham, Lady Violet Crawley. Un rôle qui lui a valu de remporter deux Emmy Awards consécutifs en 2011 et 2012.

Parmi ses nombreuses récompenses, ajoutons son Oscar de Meilleure actrice pour Les Belles Années de miss Brodie en 1970, celui de la Meilleure actrice dans un second rôle pour California Hôtel en 1979, son Golden Globe de la Meilleure actrice dans un second rôle pour Chambre avec vue en 1987, et celui de la Meilleure actrice dans un second rôle dans une série pour Downton Abbey en 2013, ainsi qu'un Tony Awards de la Meilleure actrice dans une pièce pour Lettice and Lovage en 1990. Maggie Smith est à ce jour une des rares actrices à avoir remporté ces trois récompenses.

Prime Video : les nouveautés d'octobre avec une série très attendue et beaucoup d'action

Les nouveaux films sur Prime Video en octobre

Prime Video va encore ajouter un grand nombre de programmes dans son catalogue. Avant tout des films déjà sortis au cinéma récemment ou des classiques, comme le retour de la saga James Bond. Les abonnés du service de streaming auront un large choix ce mois-ci, avec en prime quelques nouveautés à surveiller. Notamment Brothers (17 octobre), une comédie noire avec Josh Brolin et Peter Dinklage. L'histoire d'un criminel repenti (Josh Brolin) dont la tentative de se remettre dans le droit chemin déraille lorsqu'il retrouve son frère jumeau (Peter Dinklage), dont la santé mentale est mise à rude épreuve, lors d'un voyage à travers le pays pour le score de sa vie. En évitant les balles, la loi et une mère autoritaire, ils doivent guérir leur lien familial rompu avant de s'entretuer. Découvrez ci-dessous la bande-annonce :

Kate Beckinsale sera aussi de retour avec un film d'action, Canary Black (24 octobre), dirigé par Pierre Morel, à qui on doit notamment Taken. Tandis qu'Anthony Ramos et Naomi Scott vont devoir faire équipe pour survivre dans l'espace avec Long Distance (27 octobre).

Tous les films d'octobre

  • Saga James Bond – 1/10
  • La Famille Addams (2019) – 1/10
  • La Famille Addams 2 – 1/10
  • Alita: Battle Angel – 1/10
  • Allan Quatermain et la Cité de l’Or Perdu – 1/10
  • Argo – 1/10
  • Ben-Hur (2016) – 1/10
  • La Main Droite du Diable (1988) – 1/10
  • Bio-Dome – 1/10
  • Body – 1/10
  • Candyman (2021) – 1/10
  • Carrie (1976) – 1/10
  • Jeu d’Enfant (1988) – 1/10
  • Sale Temps Pour Un Flic – 1/10
  • Cyborg – 1/10
  • Dead Man Down – 1/10
  • Saga Le Justicier avec Charles Bronson – 1/10
  • Desperate Hours : La Maison des Otages – 1/10
  • Dirty Papy – 1/10
  • Sale Boulot – 1/10
  • Pulsions – 1/10
  • Les Coulisses de l’Exploit – 1/10
  • Une Famille Très Moderne – 1/10
  • La Fille Du Train – 1/10
  • Le Casse du Siècle – 1/10
  • Le Mans ‘66 – 1/10
  • Foxcatcher – 1/10
  • Frères Ennemis – 1/10
  • Les Voyages de Gulliver (2020) – 1/10
  • Hollywoo – 1/10
  • Lune de Miel à Las Vegas – 1/10
  • How It Ends – 1/10
  • Identité Secrète – 1/10
  • Infiltré – 1/10
  • Bleu d’Enfer – 1/10
  • Bleu d’Enfer 2: Le Récif – 1/10
  • L’Invasion des Profanateurs – 1/10
  • Kalifornia – 1/10
  • A Couteaux Tirés – 1/10
  • The Losers – 1/10
  • Lucky Day – 1/10
  • Mac et Moi – 1/10
  • L’Homme de l’Ouest – 1/10
  • Avant Toi – 1/10
  • Men At Work – 1/10
  • Moby Dick (1956) – 1/10
  • L’Ombre D'Emily – 1/10
  • Les Sentiers de la Gloire – 1/10
  • Remo Sans Arme et Dangereux – 1/10
  • Le Fleuve de la Mort – 1/10
  • Seconde Chance – 1/10
  • Pyjama Party – 1/10
  • Stigmata – 1/10
  • Suspiria – 1/10
  • La Créature du Marais – 1/10
  • Millenium : Ce Qui Ne Me Tue Pas – 1/10
  • The Greatest Showman – 1/10
  • La Colline a des Yeux – 1/10
  • Le Gang Des Frères James – 1/10
  • Le Train – 1/10
  • Trois Amigos! – 1/10
  • Tully (2018) – 1/10
  • Télé Ringards – 1/10
  • Vera Cruz – 1/10
  • Wargames (1983) – 1/10
  • Quand Harry Rencontre Sally... – 1/10
  • Wild Bill – 1/10
  • L’Année du Dragon – 1/10
  • House Of Spoils – 3/10 – Amazon Original
  • El Diario – 4/10 – Amazon Original
  • Les Flingueuses (2013) – 10/10
  • Hitman: Agent 47 – 10/10
  • Les Espions d’à Côté – 10/10
  • Le Crime de l’Orient-Express (2017) – 10/10
  • Seul Sur Mars – 10/10
  • L’Exorciste du Vatican – 10/10
  • Alliés – 15/10
  • Blade Runner 2049 – 15/10
  • Don'T Breathe: La Maison des Ténèbres – 15/10
  • Don'T Breathe 2 – 15/10
  • Jack Reacher – 15/10
  • Jack Reacher: Never Go Back – 15/10
  • Life: Origine Inconnue (2017) – 15/10
  • Sa Mere Ou Moi – 15/10
  • The Betrayed – 15/10
  • The Craft: Les Nouvelles Sorcières – 15/10
  • L’Exorcisme de Hannah Grace – 15/10
  • The Retirement Plan – 15/10 – Amazon Exclusive
  • Un Homme En Colère – 16/10
  • Brothers – 17/10 – Amazon Original
  • Le Livre de Clarence – 18/10 – Amazon Exclusive
  • Kingsman: Le Cercle d’Or – 20/10
  • Kingsman: Services Secrets – 20/10
  • Trilogie Le Labyrinthe – 20/10
  • La Proposition (2009) – 20/10
  • Takers (2010) – 20/10
  • Target – 20/10
  • Nightmare Island – 22/10
  • Canary Black – 24/10 – Amazon Exclusive
  • Les Chevaliers du Zodiaque – 24/10
  • Retour à Zombieland – 25/10
  • Long Distance – 25/10 – Amazon Exclusive
  • Barbaque – 27/10
  • Are You There God? It's Me, Margaret – 29/10 – Amazon Exclusive
  • The Baker – 30/10 – Amazon Exclusive
  • Mon Père Et Moi – 31/10
  • Spider-Man: Across The Spiderverse – 31/10

Les nouvelles séries sur Prime Video en octobre

Les amateurs de séries auront aussi de quoi faire ce mois d'octobre avec l'arrivée sur Prime Video de plusieurs programmes cultes. À commencer par les sept saisons de Buffy contre les vampires, à revoir sans hésiter à partir du 1er octobre. Toujours dans les classiques, les six saisons de Glee (5 octobre) et les onze d'X Files (10 octobre) seront aussi dans le catalogue de la plateforme. Mais la série la plus attendue est probablement française, et concerne là aussi un sujet ancré dans l'inconscient collectif français. Avec Culte (18 octobre), Prime Video nous fera découvrir les coulisses de Loft Story, la première téléréalité arrivée en France en 2001.

Enfin, notons la mise en ligne de Citadel: Diana, spin-off de Citadel avec Matilda De Angelis, à partir du 10 octobre.

Toutes les séries d'octobre

  • Buffy contre les vampires S1 à S7 – 1/10
  • Chicago Pd S1 à S9 – 1/10
  • Lego Ninjago Dragons Rising S2 – 1/10
  • Ncis S1 à S18 – 1/10
  • Legend Of Vox Machina S3 – 3/10 – Amazon Original
  • Spice Up Our Love S1 – 3/10 – Amazon Exclusive
  • Magilumiere Magical Girls Inc. S1 – 4/10 – Amazon Exclusive
  • Glee S1 à S6 – 5/10
  • Killer Cakes S1 – 8/10 - Amazon Original
  • Citadel: Diana S1 – 10/10 – Amazon Original
  • The X Files S1 à S11 – 10/10
  • Drop Dead Diva S1 à S6 – 15/10
  • Are You Smarter Than A Celebrity S1 – 16/10 – Amazon Original
  • The Office (Au) S1 – 17/10 – Amazon Original
  • Culte S1 – 18/10 – Amazon Original
  • The Devil's Hour S2 – 18/10 – Amazon Original
  • Like A Dragon: Yakuza S1 – 24/10 – Amazon Original
  • The Pasta Queen S1 – 24/10 – Amazon Original

Ce soir à la TV : noté 4,4/5, c'est un des plus grands films sur l'adolescence et Hayden Christensen y tient un rôle

Virgin Suicides, la grande première de Sofia Coppola

Rarement un premier long-métrage aura été aussi maîtrisé que le Virgin Suicides (1999) de Sofia Coppola. La fille de Francis Ford Coppola et d'Eleanor Coppola, qui est aujourd'hui une cinéaste accomplie, avait alors 28 ans. Et après être apparue devant la caméra de son père à plusieurs reprises, ce fut son tour de diriger un jeune casting et des acteurs d'expérience. Adapté du roman éponyme de Jeffrey Eugenides, le film raconte l'histoire des cinq sœurs Lisbon qui vivent dans une banlieue bourgeoise de Détroit dans les années 1970.

Therese (Leslie Hayman), Mary (Andrea Joy Cook), Bonnie (Chelse Swain) et Lux (Kirsten Dunst) sont extrêmement proches les unes des autres, d'autant plus depuis la tentative de suicide raté de leur sœur cadette, Cecilia (Hanna R. Hall). Malgré leur éducation catholique et stricte, et la présence de leur père (James Woods) professeur dans leur lycée, les adolescentes sont l'objet de fascination d'un groupe de garçons. Après la mort finalement de Cecilia, les quatre amis, éperdument amoureux des sœurs Lisbon, vont essayer de leur venir en aide. Comme en communiquant avec elles par des musiques. Mais leurs efforts seront vains et ils ne pourront ni prévoir ni empêcher un terrible drame.

Virgin suicides ©American Zoetrope
Virgin suicides ©American Zoetrope

Un peu de Star Wars

Parmi les jeunes garçons qui croisent la route des sœurs Lisbon, on retrouve Josh Hartnett dans le rôle de Trip Fontaine, un beau ténébreux qui séduit Lux. Jonathan Tucker interprète lui Tim, l'un des quatre amis qui observent les filles. Tandis qu'Hayden Christensen apparaît dans le rôle de Jake, un adolescent qui danse notamment avec Therese au bal du lycée. L'acteur était encore au tout début de sa carrière et n'avait pas encore été choisi pour incarner Anakin Skywalker dans la trilogie Star Wars. Ce n'est qu'en 2002 qu'il apparut sur les écrans dans ce rôle. Par contre, Sofia Coppola, elle, faisait déjà partie de l'univers créé par George Lucas. Elle apparaît en effet comme une des servantes de Padme dans La Menace fantôme (1999), sorti aux États-Unis le même jour que Virgin Suicides.

La tragédie adolescente parfaitement captée

Avec son premier long-métrage, Sofia Coppola a fait une proposition marquante. Son approche de l'adolescence est particulièrement pertinente, car elle montre avec beaucoup de douceur un mal-être enfoui et difficilement perceptible par l'entourage. La mort de son frère, Gio Coppola, suite à un accident de hors-bord lorsqu'elle avait 15 ans, aurait été une de ses motivations pour la réalisation de Virgin Suicides. Le film étant ainsi une retranscription de son vécu lors de son adolescence. À cela s'ajoute la place des femmes dans une société et une famille puritaine et patriarcale. Enfin, le long-métrage est porté par une bande-originale envoutante signée du groupe Air.

Considéré aujourd'hui comme un classique, Virgin Suicides a reçu beaucoup d'éloges de la part de la presse - avec une moyenne de 4,4/5 sur Allociné. Pour Première, qui donna cinq étoiles au film, "Virgin Suicides impose sa noirceur morbide dans la mécanique du film teenager". Pour le média Aden, il s'agit d'un "sujet effrayant, traité avec une surprenante douceur par Sofia Coppola". Enfin, Le Figaroscope écrivait : "Une oeuvre maîtrisée, surprenante et originale. Sofia, digne fille de Francis Ford Coppola, a tout d'une grande". La réalisatrice l'a confirmé par la suite, malgré des hauts et des bas dans sa filmographie. Son dernier film en date, Priscilla (2024), a en tout cas ramené la cinéaste au sommet.

Keanu Reeves de retour et Ana de Armas qui se déchaine dans la bande-annonce de John Wick Ballerina

John Wick : la bande-annonce de Ballerina est là

Le succès de la saga John Wick ne se traduit pas uniquement par les recettes importantes des films au box-office. Si les quatre longs-métrages portés par Keanu Reeves ont été largement rentables, on a surtout vu l'univers continuer de s'agrandir avec des œuvres dérivées. Il y a ainsi eu la série Le Continental, un préquel situé dans les années 1970 et centré sur le personnage de Winston Scott. Un autre show, titré John Wick: Under The High Table serait en cours de développement, tout comme un film sur un des meilleurs tueurs de la saga : Caine. Et alors qu'Halle Berry s'est dernièrement montrée ouverte à l'idée de revenir dans l'univers de John Wickle spin-off Ballerina se dévoile enfin.

Annoncé depuis plusieurs années, le long-métrage a été repoussé d'un an pour une sortie prévue désormais à l'été 2025. Pour patienter, les fans de l'univers et/ou d'Ana de Armas peuvent découvrir cette dernière dans la peau d'une danseuse de ballet élevée pour devenir une tueuse. Un type de personnage apparu initialement dans John Wick : Parabellum (2019) et interprété alors par la danseuse Unity Phelan. C'est d'ailleurs en même temps que ce troisième opus de la saga que se déroulera Ballerina.

Ana de Armas - John Wick Ballerina ©Metropolitan
Ana de Armas - John Wick Ballerina ©Metropolitan

Keanu Reeves face à Ana de Armas

Ana de Armas avait annoncé la couleur en révélant avoir grandement souffert sur le tournage de Ballerina. L'actrice avait eu l'occasion de se tester physiquement pour les scènes d'action de Mourir peut attendre. Mais avec ce spin-off de John Wick, réalisé par Len Wiseman, l'entrainement de la comédienne aurait été d'un tout autre niveau. On peut en tout cas la voir en action dans cette première bande-annonce (vidéo en une d'article).

Du côté de l'histoire, on sait que le personnage principal se nomme Eve Macarro, et est une tueuse de l’organisation Ruska Roma qui souhaite venger la mort de son père. La vidéo promotionnelle met surtout l'accent sur des scènes musclées, avec l'héroïne dans une boîte de nuit, face à un lance-flamme ou en affrontant des soldats soviétiques. Enfin, ces premières images étaient attendues dans l'espoir d'y voir Keanu Reeves de retour dans le rôle de John Wick. Et l'acteur est bien là, dans le dernier plan de la bande-annonce, prêt à donner un coup de main Eve.

Ballerina est attendu dans les salles le 4 juin 2025.

The Last of Us : une première bande-annonce violente et tragique pour la saison 2

The Last of Us : la suite s'annonce intense

Lancée en janvier 2023, The Last of Us a été un succès important pour HBO et la plateforme Max. La série a largement convaincu le public, et pas uniquement les adeptes du jeu vidéo à l'origine du show. Malheureusement, la saison 2, qui a été rapidement confirmée, a pris du retard. Déjà que sa production est de grande envergure, les grèves des scénaristes et des acteurs fin 2023 n'ont pas aidé. Résultat, il faudra attendre 2025 avant de pouvoir découvrir la suite de l'aventure post-apocalyptique de Joel et Ellie. Une suite très attendue puisque la saison précédente s'est terminée par une scène sanglante. Joel décidant de tuer les Lucioles pour sauver Ellie, plutôt qu'elle ne soit sacrifiée pour fabriquer un vaccin au virus.

Quelques semaines après avoir dévoilé un court teaser au sein d'une bande-annonce réunissant les futurs programmes de Max, la plateforme de streaming a offert aux fans un trailer (en une d'article) digne de ce nom. D'une durée d'environ 2 minutes, la vidéo promotionnelle de The Last of Us présente de nombreux éléments qui parleront avant tout aux connaisseurs du jeu.

Les nouveaux visages de la saison 2

Il y aura en effet dans cette saison 2 des nouveaux visages, comme celui d'Isabela Merced (Alien: Romulus) qui incarnera Dina dans la série, ou encore celui de Catherine O'Hara. On peut également voir sur ces images Kaitlyn Dever devant une tombe et les larmes aux yeux. Cette dernière jouera Abby dans les prochains épisodes. Un personnage très important qu'on peut voir se confronter à une horde de zombies.

The Last of Us saison 2 ©Max
The Last of Us saison 2 ©Max

On n'en dira pas plus pour éviter de spoiler le public qui n'a pas joué au jeu vidéo. Mais le moins qu'on puisse dire, c'est que ces images annoncent une saison 2 encore très fidèle à l'œuvre d'origine. On notera enfin la violence de certaines images (un homme nu, enchaîné et qui a été battu), l'émotion de Joel ou encore l'apparition de nouvelles créatures bien flippantes que devrait affronter Ellie.

Max a confirmé la diffusion de la saison 2 de The Last of Us pour 2025, mais sans donner davantage de précision sur la date.

Brian De Palma enfin de retour avec un nouveau film ?

Brian De Palma a encore un projet de film

Grand réalisateur à la filmographie passionnante, Brian De Palma n'est plus parvenu à éblouir depuis un moment maintenant. Son dernier film en date, Domino (2019), a été un échec à tous les niveaux. Le cinéaste lui-même l'a désavoué après avoir évoqué un tournage chaotique, mal financé. Il aurait d'ailleurs abandonné le montage suite à des conflits avec le producteur. Il faut donc remonter à 2012 pour voir un film s'approchant réellement d'une œuvre de Brian De Palma avec Passion, inégal malgré des qualités certaines. Depuis, le réalisateur a évoqué plus d'une fois des projets, dont une idée de remake de la série Un village français, mais rien ne s'est concrétisé. Il en va de même pour son idée de thriller inspiré d'Harvey Weinstein qui n'a visiblement pas avancé depuis 2019. On prend donc avec des pincettes sa dernière sortie où il affirme être en passe de commencer le casting d'un prochain long-métrage.

Encore trop tôt pour se réjouir

C'est lors d'une interview avec Vulture, à l'occasion de la sortie d'une édition spéciale 4K de Body Double (1984), pour les 40 ans du film, que Brian De Palma a tenu cette interview. Le cinéaste y évoque Body Double, mais également Hitchcock ou encore l'état du cinéma actuel, avant de lâcher cette nouvelle.

J'ai un autre film que je prévois de faire. Et nous sommes en train d'essayer de faire le casting. Je ne peux pas te dire de quoi il s'agit avant que cela se fasse. Ensuite, je serai très heureux de l'annoncer.

Comme dit précédemment, ce ne serait pas la première fois qu'un projet de Brian De Palma est annoncé avant de disparaitre des radars et d'être abandonné. Reste qu'il serait dommage de voir sa filmographie se conclure sur Domino. Et alors que même Francis Ford Coppola, 85 ans, est parvenu à faire son film Megalopolis, 13 ans après Twixt (2011), gardons espoir pour que le réalisateur de Scarface, âgé lui de 84 ans, parvienne à aller au bout d'une dernière œuvre.

Franck Gastambide en tueur à gages dans ce prochain film Prime Video

Franck Gastambide va traquer des carjackers

Franck Gastambide continue d'alterner entre des apparitions au cinéma (un caméo dans 3 jours max) et des productions pour les plateformes de streaming. On l'a récemment vu devant la caméra de Julien Leclercq pour Le Salaire de la peur sur Netflix. Pour le concurrent Prime Video, l'acteur et réalisateur a participé à la saison 4 de LOL : qui rit, sort ! et a dirigé la comédie d'action Medellín. C'est toujours sur le service de streaming d'Amazon qu'on le retrouvera, mais cette fois dans un rôle plus sombre. En effet, pour le film Carjackers, Franck Gastambide sera l'antagoniste chargé d'éliminer un groupe de jeunes...

Prime Video a annoncé en conférence de presse ce long-métrage de Kamel Guemra, co-écrit avec Morad Aissaoui et Sledge Bidounga, et produit par Gaumont. Dedans, on découvrira quatre jeunes d'une vingtaine d'années qui travaillent comme voituriers, hôtesses, bagagistes ou encore barmen dans des palaces. Alors qu'ils doivent se mettre au service d'une clientèle fortunée, ils étudient en secret la meilleure façon de les "carjacker", de les dévaliser sur la route. C'est sur leurs pauses-déjeuner que ces pilotes virtuoses réalisent leur braquage, évitant ainsi d'être suspectés. Seulement, alors qu'ils préparent leur dernier coup, la directrice d’un Palace engage Elias, un tueur à gages redoutable qui devra les traquer, les identifier et les faire payer.

Les premières images du film Prime Video

C'est donc Franck Gastambide qui incarnera ce tueur à gages. Et à en croire les premières images dévoilées, il faudra mieux le prendre au sérieux (voir photo en une d'article). Outre Franck Gastambide, on retrouvera au casting Zoé Marchal (Nouveaux Riches), Bosh, Maréva Ranarivelo, Alassane Diong qui joueront les membres de cette bande. Une autre photo du film présente le groupe d'amis au sein d'un palace, et une dernière montre Zoé Marchal en pleine nature essayant visiblement d'échapper au tueur. Le film n'a pas encore de date de sortie.

Zoé Marchal - Carjackers ©Prime Video
Zoé Marchal - Carjackers ©Prime Video
Carjackers ©Prime Video
Carjackers ©Prime Video

Prime Video annonce la série sur les 2Be3 et dévoile une première image canon !

Après Loft Story, les 2Be3 arrivent sur Prime Video

Et si Prime Video avait trouvé un bon filon en visant des récits cultes pour un public de trentenaire ? Prochainement, le service de streaming va proposer à ses abonnés la série Culte, qui racontera la création de Loft Story, la première téléréalité française. Le show n'est pas encore sorti (prévu pour le 18 octobre) mais on sent déjà un réel engouement autour. De plus, la plateforme ne compte pas s'arrêter là puisque Culte va devenir une série anthologique, où chaque saison devrait s'intéresser à un phénomène français. Après les années 2000 pour Loft Story, c'est dans les années 1990 qu'on replongera avec le groupe 2Be3.

C'est à l'occasion d'une conférence de presse que Prime Video a dévoilé ses prochains programmes et révélé la production de Culte - 2Be3. Une série qui reviendra donc sur le parcours de l'un des premiers boys bands français, composé de Filip Nikolic, Adel Kachermi et Frank Delay, et qui a connu un important succès dès la sortie de son premier single, Partir un jour, vendu alors à plus de 450 000 exemplaires.

Une photo et un synopsis pour la prochaine série

Pour incarner les trois chanteurs et danseurs, la production a décidé de miser sur des visages peu connus. Ainsi, Antoine Simony incarnera Filip, Marin Judas sera Frank tandis que Namory Bakayoko jouera Adel. Le trio a été dévoilé avec une première image sur laquelle ils apparaissent torses nus.

Culte - 2Be3 ©Prime Video
Culte - 2Be3 ©Prime Video

En plus de cette image, un synopsis a été partagé par Prime Video.

Longjumeau, 1996. Filip, Adel et Frank, meilleurs amis de toujours, rêvent de franchir les murs de leur ville de banlieue. Partis de rien mais portés par une volonté hors normes et des corps de statues grecques, ils vont tordre le bras au destin pour devenir les 2Be3 : le tout premier boys band français, les héros d’une France trop heureuse de tomber amoureuse de ces trois garçons qui lui ressemblent. Fans en délire, concurrence ultra agressive, surexposition médiatique... Plongés dans le tourbillon du succès, ils vont aussi faire l’expérience d’une industrie impitoyable qui ne voit en eux qu’un produit jetable. Parviendront-ils à survivre à leur rêve et rester fidèles à leur amitié ?

Écrite, réalisée et créée par Yaël Langmann, la série Culte - 2Be3 n'a pas encore de date de sortie, mais le tournage devrait débuter dans les prochaines semaines.

Ce soir à la TV : noté 4,5/5, ce chef-d'œuvre avec Robert Pattinson et Tom Holland a été un échec

The Lost City of Z : James Gray en territoire inconnu

Avec The Lost City of Z (2017), James Gray s'est lancé dans un grand défi. Celui de porter à l'écran le récit de La Cité perdue de Z de David Grann, inspiré par les aventures de Percy Fawcett. Dans le film, on découvre ce dernier en tant que major britannique reconnu. Alors que sa famille s'apprête à s'agrandir, la Société géographique royale d'Angleterre lui demande de partir pour une expédition en Amazonie afin de cartographier une partie du continent. Après un premier voyage, Percy revient en Angleterre, mais en éprouvant encore une grande fascination pour cet endroit. Et plus particulièrement pour une cité perdue qu'il espère découvrir un jour. Malgré les difficultés vécues, et sa famille qui compte sur lui, il décidera de repartir pour poursuivre son exploration.

The Lost City of Z ©StudioCanal
The Lost City of Z ©StudioCanal

Sous ses airs de film d'aventure, The Lost City of Z est avant tout un drame riche, capable de traiter autant de la difficulté à assouvir sa passion sans impacter ses proches, que la nécessité de ces derniers à laisser quelqu'un partir vivre une expérience qui, peut-être, lui sera fatale, mais nécessaire à son développement. La folie qui s'empare des protagonistes face à cette nature est également un moyen pour James Gray de s'interroger sur les limites de l'homme pour accomplir une telle quête.

Le réalisateur n'oublie pas enfin de pointer du doigt les préjugés de cette période (en écho avec notre époque), que ce soit en confrontant les croyances occidentales aux civilisations autochtones, ou simplement par la place donnée à Nina, l'épouse de Percy Fawcett, au sein de la société anglaise.

Un casting important mis à rude épreuve

Pour parvenir à proposer ce voyage en pleine nature, James Gray a tourné en partie dans la forêt tropicale colombienne. Un lieu dangereux à cause de la présence de serpents, mais aussi des risques liés au virus de la dengue - appelé anciennement grippe tropicale ou fièvre rouge. Comme le précise le dossier de presse de The Lost City of Z, le tournage a donc été très difficile pour les équipes techniques ainsi que des membres du casting. Ainsi, le tympan de Charlie Hunnam a été attaqué par un insecte, tandis qu'un membre de l'équipe a été mordu au cou par un serpent. Ce dernier ne doit sa survie qu'à l'intervention de quelqu'un qui lui a aspiré le venin.

Si Charlie Hunnam tient le rôle principal du film, la star de Pacific Rim et Le Roi Arthur n'est pas la seule vedette de The Lost City of Z. Bien qu'à cette époque Tom Holland n'était pas aussi populaire qu'aujourd'hui, il avait déjà été introduit dans le rôle de Spider-Man pour Captain America: Civil War, sorti quelques semaines après le film de James Gray. L'acteur y joue Jack Fawcett, le fils de Percy qui va accompagner son père dans son aventure. Sienna Miller, elle, incarne l'épouse de ce dernier, tandis que Robert Pattinson est Henry Costin, l'ami de Percy qui fait le voyage avec lui. Le comédien n'avait pas non plus encore porté le costume du Chevalier noir (The Batman, 2022), mais sa renommée était  quand même importante.

La presse convaincue malgré l'échec financier

Tout ce beau monde n'a néanmoins pas suffi pour permettre James Gray d'obtenir un succès. Pourtant, le réalisateur bénéficiait de son plus gros budget pour The Lost City of Z, estimé à 30 millions de dollars. Ce n'est que quelques années plus tard que ce chiffre fut dépassé pour Ad Astra (2019), dont le coût grimpa entre 80 et 100 millions de dollars. Les 30 millions de dollars engagés par les sociétés de production peuvent sembler peu en comparaison à des blockbusters, mais l'échec du long-métrage au box-office reste notable. The Lost City of Z ne parvenant à cumuler que 19 millions de dollars de recettes dans le monde.

The Lost City of Z ©StudioCanal
The Lost City of Z ©StudioCanal

Un échec financier d'autant plus dommage que The Lost City of Z est considéré par beaucoup comme un chef-d'œuvre et l'un des meilleurs films (voire le meilleur) de James Gray. La presse s'est en effet montrée très élogieuse lors de la sortie du film en salles, en atteste sa moyenne de 4,5/5 sur Allociné. Parmi les critiques positives, celle de Critikat indiquait que "James Gray atteint lui-même le sommet d’une filmographie passionnante", tandis que Télérama trouvait "le résultat majestueux et subtil". Ou encore L'Obs qui écrivait : "Du grand cinéma, porté par un lyrisme ample, une poésie tragique".

"Une abomination" : cette diffusion du film culte Psychose fait hurler des spectateurs

DVD ou streaming ?

L'arrivée des plateformes de streaming a permis au public d'accéder à une grande quantité d'œuvres à tout moment. Il y a clairement des avantages à ce nouveau mode de diffusion qui est désormais devenue une norme, mais qui a notamment impacté les ventes de DVD. Pour certains, il est préférable d'avoir accès à tout un catalogue en ligne plutôt que d'investir dans du format physique, pour des raisons de coûts ou à défaut d'avoir suffisamment de place. Chacun aura son opinion à ce sujet. Mais on entend encore ici et là des défenseurs du DVD (ou Blu-ray et Blu-ray 4K). Comme Guillermo del Toro qui écrivait sur X (anciennement Twitter) : "Si vous possédez un excellent 4K, un Blu-ray, un DVD, etc., d'un ou de plusieurs films que vous aimez... vous devenez le gardien de ces films pour les générations à venir".

La coupe de Psychose sur Apple TV+ qui passe mal

Récemment, un autre désavantage des services de streaming a été pointé du doigt par des abonnés d'Apple TV+. L'utilisateur @VHSdude a partagé sur son compte X son expérience devant la fin du film Psychose d'Alfred Hitchcock. Une œuvre culte qui tient en haleine jusqu'à son dernier plan. Seulement, en le regardant sur la plateforme, les dernières secondes ont été gâchées, car l'interface change, laisse le film se poursuivre dans un petit cadre pour pouvoir proposer un autre programme à regarder par la suite. @VHSdude a réagi en ajoutant que, pour cette raison, "le format physique sera toujours meilleur que cette abomination".

Liké à ce jour à 36 000 reprises, et reposté plus de 5 000 fois, ce post a provoqué de nombreuses réactions variées. Plusieurs problèmes ont en effet été évoqués. D'abord le fait que l'expérience horrifique de Psychose en pâtissait. Le dernier plan, du tueur Norman Bates qui fixe la caméra, est normalement glaçant, mais s'en retrouve gâché par cette coupe. Cela "ruine le but de cette image de fin effrayante" a écrit @NotJustAnyPod. Un avis partagé par @juneameliarose : "Ruiner l'une des plus grandes fins de film de tous les temps"

D'autres utilisateurs ont trouvé assez ironique qu'après avoir regardé un des films les plus terrifiants de l'histoire du cinéma, la joyeuse série The Big Bang Theory soit proposée. Et il y a enfin la question du générique qui se pose. Plusieurs réactions évoquant le fait que les contributeurs du film n'étaient pas visibles. Une pratique jugée alors "irrespectueuse".

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