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Ce thriller avec Tom Hanks basé sur une véritable prise d'otages est à voir gratuitement

Capitaine Phillips est à découvrir gratuitement en streaming

Vous l'ignorez encore peut-être, mais le site de France Télévisions (accessible à l'adresse france.tv) propose de découvrir ou redécouvrir des films gratuitement (il faut simplement créer un compte). Récemment, c'était le cas de ce film de requins haletant, ou encore de ce film sulfureux qui avait torpillé la carrière de son actrice principale. Jusqu'au 31 août prochain, c'est le long-métrage de Paul Greengrass, Capitaine Phillips, avec Tom Hanks, qui est à visionner gratuitement.

Le film raconte la véritable histoire du détournement du cargo américain MV Maersk Alabama par des pirates somaliens en 2009. Le film se concentre sur l'enlèvement du capitaine Phillips par les pirates mené par un dénommé Muse et la tension croissante entre l'équipage du navire, les pirates et les forces de la marine américaine qui tentent de résoudre la situation.

Ce thriller palpitant mis en scène par Paul Greengrass a rapporté plus de 218 millions de dollars au box-office mondial, et a reçu six nominations aux Oscars, dont celle de meilleur film, meilleur acteur, et meilleure réalisation (il n'en a obtenu aucune).

L'histoire vraie à l'origine du film Capitaine Phillips

En avril 2009, le MV Maersk Alabama, un cargo américain, naviguait au large des côtes somaliennes lorsqu'il a été attaqué par des pirates. Sous la direction de Richard Phillips, l'équipage a tenté de repousser les assaillants, mais Phillips a finalement été pris en otage et emmené à bord d'un canot de sauvetage. Pendant cinq jours, Phillips a été retenu sous la menace des armes, tandis que la marine américaine montait une opération de sauvetage.

L'issue de cette crise a été marquée par une intervention spectaculaire des SEALs de la marine américaine, qui ont abattu trois des quatre pirates et sauvé Phillips. Cet événement a attiré l'attention internationale sur la piraterie somalienne et les dangers auxquels sont confrontés les navires marchands dans cette région. L'adaptation cinématographique de Paul Greengrass a pris quelques libertés avec la réalité, comme c'est souvent le cas, mais elle reste globalement fidèle aux événements.

Après The Kissing Booth, Joey King est de retour sur Netflix avec une comédie romantique qui cartonne

Les Dessous de la famille, nouvelle comédie romantique avec Joey King

Plusieurs acteurs et actrices ont vu leur carrière exploser grâce à Netflix. Comme Millie Bobby Brown grâce à Stranger Things et qui continue de travailler dans des productions de la plateforme. Dans le même genre, on retrouve Joey King, qui a vu sa notoriété changer avec The Kissing Booth (2018). Le film, adapté du roman éponyme de Beth Reekles, a été un tel succès que la comédienne a repris son rôle dans deux suites sorties en 2020 et 2021. Trois ans après, Joey King est de retour sur le service de streaming et visiblement le public ne l'a pas oubliée. En effet, Netflix a mis en lignes Les Dessous de la famille le 28 juin, et la nouvelle comédie s'est rapidement retrouvée en tête des films les plus vus sur la plateforme en ce moment.

Le film avait plusieurs arguments pour attirer les abonnés avec, outre Joey King, les présences de Nicole Kidman et de Zac Efron. Un casting plutôt malin pour attirer un large public et différentes générations de spectateurs et de spectatrices.

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Un succès attendu sur Netflix

Dans Les Dessous de la famille, Zac Efron joue Chris Cole, un acteur hollywoodien habitué à tourner dans des blockbusters. Une véritable star comme l'est son interprète. Évidemment, comme n'importe quelle célébrité, Chris a une assistante. Cette dernière, Zara Ford, est incarnée par Joey King. C'est elle qui doit subir son comportement égoïste, immature et antipathique. Elle n'a clairement pas une grande estime de son patron, mais peu au moins bénéficier d'une séparation entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle. Du moins, jusqu'à ce que Chris rencontre sa mère, Brooke (Nicole Kidman), qui peine à trouver l'inspiration pour écrire. Une femme clairement aux antipodes des midinettes qu'enchaînent Chris.

Les Dessous de la famille ©Netflix
Les Dessous de la famille ©Netflix

Les Dessous de la famille coche les cases de la comédie romantique et ne cherche pas à surprendre. Ainsi, dès lors que Chris envoie Zara faire une course pour lui au milieu de la nuit, et lui demande de lui rapporter "quelque chose de cool, qui change et qui pourrait lui plaire", on comprend ce qui arrivera lorsque l'acteur rencontrera la mère de son assistante. À savoir le début du cauchemar de Zara, qui après avoir enfin décidé de démissionner pour ne plus supporter Cole, va le retrouver chez elle suite à un concours de circonstances.

Sans révolutionner le genre, Les Dessous de la famille a de quoi amuser et divertir, en grande partie grâce à une Joey King attachante et un Zac Efron plein d'autodérision. Un genre de téléfilm haut de gamme qui, sans être mémorable, a tout pour convenir aux abonnés de Netflix.

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Ce soir à la TV : ce grand succès avec une star d'Harry Potter a bouleversé le genre du western

Un grand western moderne

En 1970 sort au cinéma le western Un homme nommé cheval. Il est réalisé par Elliot Silverstein, qui s'était auparavant fait remarquer en 1965 avec son premier long-métrage, le western comique Cat Ballou avec Jane Fonda et Lee Marvin, grand succès critique et commercial. Un homme nommé cheval, son troisième film pour le cinéma, n'est lui pas un western comique, mais un western façon Nouvel Hollywood avec notamment sa séquence hallucinée, marqueur de la contre-culture de l'époque. Surtout, Un homme nommé cheval se distingue par son histoire et son point de vue partagé.

Un homme nommé cheval
Un homme nommé cheval ©National General Pictures

Parti chasser dans le Nord-Ouest des États-Unis, John Morgan, un lord anglais, se fait capturer par des Indiens sioux. Il ne doit son salut qu’au chef de la tribu, Yellow Hand, qui décide de l’offrir comme esclave à sa mère. Lassé d’être considéré comme un vulgaire cheval, John tente de s’évader, en vain. Il fait ensuite la connaissance de Batise, un captif métis, qui lui apprend le mode de vie des Sioux et tombe peu à peu sous le charme de Running Dear, la sœur de Yellow Hand…

Le premier western américain avec des amérindiens protagonistes

Le rôle de John Morgan est tenu par Richard Harris, légendaire acteur irlandais connu notamment pour ses performances dans Les Révoltés du BountyMajor Dundee, Camelot, Orca, Impitoyable, et durant les dernières années de sa vie dans Gladiator et les deux premiers films Harry Potter, dans lesquels il incarne Albus Dumbledore.

Richard Harris tient le rôle-titre d'Un homme nommé cheval, mais il n'est pas à proprement parler le héros de cette histoire, dont les protagonistes principaux sont les Sioux. Le langage du film est ainsi autant l'anglais que la langue Sioux, et Un homme nommé cheval entreprend de faire cohabiter la perspective des colons blancs et celle des amérindiens.

C'est le premier western, avec Little Big Man d'Arthur Penn qui sort quelques mois plus tard, à proposer une vue pleine et valorisante des natifs américains et de leur culture, jusque-là surtout utilisés comme un élément folklorique du genre du western. Sur ce point, l'histoire de John Morgan peut ainsi être comparée à celle de Jack Crabb dans Little Big Man et à celle de John Dunbar dans Danse avec les loups.

Une séquence de rite initiatique très violente

D'abord traité comme un esclave après sa capture, John Morgan, aidé par un autre prisonnier québecois, va se familiariser avec la culture de cette tribu indienne et apprendre leur langue. Il finit par devenir l'un deux à part entière, après le "rite du soleil", une expérience particulièrement douloureuse. En effet, lors d'une cérémonie, il est suspendu par des crochets plantés dans la poitrine et tournoie sous le soleil.

Climax du film, cette séquence précède celle d'une hallucination qui complète définitivement son initiation à la culture Sioux.

Bien que le film ait été un succès critique et commercial, sa volonté d'être "authentique" quant à ses représentations de la culture amérindienne ne l'a pas empêché de se montrer approximatif sur certains de ses aspects. Ainsi, le public amérindien n'a pas été convaincu par Un homme nommé Cheval, par ailleurs déçu que le casting principal féminin (Judith Anderson et Corinna Tsopei) soit incarné par des non-natives.

Deux suites ont été produites, avec Richard Harris reprenant son rôle de John Morgan, La Revanche d'un homme nommé Cheval en 1976 et Le Triomphe d'un homme nommé cheval en 1983.

Ce soir à la TV : cette comédie romantique avec Julia Roberts a fait mieux que Pretty Woman en France

Coup de Foudre à Notting Hill : une rom com culte des années 90

Quand on pense "comédie romantique culte", le film Coup de Foudre à Notting Hill de Roger Michell a une place de choix dans le cœur des spectateurs du monde entier, au même rang que Love Actually ou Pretty Woman.

Sorti en août 1999 en France, Coup de Foudre à Notting Hill est porté par deux superstars de l'époque : Julia Roberts et Hugh Grant. La première incarne Anna Scott, une actrice star de Hollywood, connue dans le monde entier, tandis que le deuxième campe un petit libraire londonien sans prétention. Alors que ces deux-là n'étaient jamais censés se rencontrer, le destin s'en est mêlé lorsque Anna a décidé de chercher un livre de voyage dans la libraire de William, le personnage incarné par Hugh Grant.

Très vite, les deux inconnus ont un coup de foudre, mais leurs vies, diamétralement opposées, vont tout d'abord les éloigner.

Un grand succès en France pour Julia Roberts

Au box-office mondial, Coup de foudre à Notting Hill a été un succès, sans pour autant atteindre les 463 millions de dollars de Pretty Woman. En effet, le film a rapporté 124 millions (pour 42 millions de budget). Mais en France, cette histoire d'amour qui a fait rêver de nombreux spectateurs a été un très grand succès, et a même dépassé Pretty Woman en termes d’entrées.

Ainsi, Notting Hill avait attiré quatre millions et demi de spectateurs, et s'était imposé à la cinquième place du box-office français de 1999. À titre de comparaison, Pretty Woman avait terminé son exploitation avec 4 millions d'entrées.

Coup de Foudre à Notting Hill reste à ce jour le deuxième plus gros succès de la carrière de Julia Roberts en France, derrière Ocean's Eleven, sorti en 2001, qui avait cumulé 4.6 millions d'entrées. Un très beau score pour celle qui avait failli refuser ce rôle au départ.

 

Hellboy est de retour dans la terrifiante bande-annonce du reboot

Un nouveau reboot pour Hellboy

On a souvent vu des projets être annoncés et trainer en longueur avant de ne finalement pas voir le jour. Le prochain film Blade est par exemple en projet depuis un moment du côté de Marvel, mais il ne cesse de prendre du retard avec un nouveau départ du réalisateur. À notre grande surprise, c'est tout l'inverse pour Hellboy: The Crooked Man. Alors que le reboot avait été annoncé en février 2023, un peu plus d'un an plus tard, une première bande-annonce a déjà été dévoilée.

On savait qu'il y aurait du changement pour ce nouveau film, après les deux excellents volets de Guillermo del Toro, puis celui de Neil Marshall en 2019. En effet, cette fois, l'histoire se déroulera dans les années 1950 dans les Appalaches rurales et verra le démon rouge intervenir au sein d'une communauté hantée par des sorcières. Néanmoins, on ne s'attendait pas à ce que le réalisateur Brian Taylor fasse une proposition aussi horrifique avec ce nouveau Hellboy, comme on peut le voir avec ce trailer ci-dessous, partagé à l'origine par EW.

La première bande-annonce est là

La vidéo, d'une durée de 1min10, présente une ambiance froide et inquiétante. Des événements inquiétants commencent à avoir lieu dans une forêt, dont une femme en lévitation qui se fait attaquer par un serpent. Hellboy se montre également. Ce dernier est ici incarné par Jack Kesy (The StrainDeadpool 2). Pas sûr que ce choix d'interprète parvienne à mettre tout le monde d'accord. Même avec le maquillage et l'attirail du personnage, on peine à y croire. On retiendra donc davantage le côté horrifique et la volonté de faire un film d'épouvante plus qu'une œuvre d'action fantastique. Malheureusement, passé cette originalité, l'ensemble paraît tout de même un peu cheap, et on peut craindre que ce Hellboy: The Crooked Man tende finalement plutôt vers le DTV.

Aux côtés de Jack Kesy, on peut aussi apercevoir Adeline Rudolph (Resident Evil) dans le rôle d'une agent débutante du BPRD (Bureau of Paranormal Research and Defense). La date de sortie du film n'a pas été précisée.

Sylvester Stallone plus fort que jamais pour le retour de sa série

Tulsa King, la première série avec Sylvester Stallone

2022 a marqué l’arrivée sur le petit écran de Sylvester Stallone. L’acteur a ainsi tenu pour la première fois le rôle principal d’une série. Dans Tulsa King, il interprète Dwight Manfredi, un ancien membre de la mafia new-yorkaise qui sort d’une peine de 25 ans de prison. Alors qu’il pensait reprendre la place qu’il tenait avant d’être envoyé derrière les barreaux, il est exilé à Tulsa, en Oklahoma. Il décide alors de former sa propre équipe pour y bâtir un nouvel empire du crime.

Le show porté par Sylvester Stallone a été créé par Taylor Sheridan, le scénariste derrière Sicario ou encore la série phénomène Yellowstone. Tulsa King a reçu un accueil plutôt favorable à la sortie de ses premiers épisodes. Ce qui a été suffisant pour convaincre Paramount+ de lancer le développement d’une deuxième saison. Justement, celle-ci se dévoile désormais avec de premières images et une date de sortie.

La deuxième saison se dévoile dans un teaser

Paramount+ mis en ligne le premier teaser des nouveaux épisodes de Tulsa King. On y retrouve un Dwight plus fort que jamais. Après avoir mis sur pied son nouveau business dans la première saison, il annonce la couleur pour son retour en déclarant : "Tulsa m’appartient maintenant." Il va donc devoir défendre son territoire face à de nouveaux ennemis dans ces nouveaux épisodes.

Le synopsis officiel de la deuxième saison annonce d’ailleurs que Dwight « lutte pour garder sa famille et son équipe en sécurité tout en s’occupant de ses affaires. » D’un autre côté, le personnage incarné par Sylvester Stallone "a encore des choses à régler à New York".

Un retour prévu dans un peu plus de deux mois

Le teaser de la saison 2 de Tulsa King montre également certains nouveaux visages de la série. On y voit ainsi Neal McDonough et Frank Grillo. Comme évoqué plus haut, la date de sortie des nouveaux épisodes a aussi été dévoilés. Ceux-ci seront mis en ligne le 15 septembre prochain sur Paramount+.

Benoît Magimel et Camille Cottin chassent des esclaves dans ce nouveau film

Survival et réalité historique

Le film Ni chaînes ni maîtres, qui arrivera au cinéma le 18 septembre, aborde un sujet trop rarement traité : l'esclavagisme français au 18e siècle. Écrit et réalisé par Simon Moutaïrou, scénariste notamment de Braqueurs, Burn out, Boîte noire et Goliath, celui-ci s'écarte ainsi légèrement du cinéma de genre pour explorer un registre dramatique et historique, tout en gardant néanmoins les codes cinématographiques du survival.

En 1759, en Isle de France, aujourd'hui l'île Maurice, Massamba et sa fille Mati sont esclaves dans la plantation d’Eugène Larcenet et vivent dans la peur et le labeur. Lui rêve que sa fille soit affranchie, elle de quitter l’enfer vert de la canne à sucre. ​Une nuit, elle s’enfuit. Madame La Victoire, célèbre chasseuse d’esclaves, est alors engagée pour la traquer. Massamba n’a d’autre choix que de s’évader à son tour. Par cet acte, il devient ainsi un « marron », un fugitif qui rompt à jamais avec l’ordre colonial.

Un casting séduisant pour un thriller historique

Ni chaînes ni maîtres affiche un très joli casting, composé d'Ibrahima Mbaye Tchie, Anna Thiandoum, Camille Cottin et Benoît Magimel, les deux derniers poursuivant les deux premiers. La bande-annonce dévoilée (vidéo en tête d'article), sur une musique épique et avec des images promettant un survival tendu, montre que le point de vue adopté est d'abord celui des esclaves, et que c'est logiquement sur la lutte pour leur survie et leur liberté que le film se développe.

Madame La Victoire (Camille Cottin) - Ni chaînes ni maîtres
Madame La Victoire (Camille Cottin) - Ni chaînes ni maîtres ©Studiocanal

Ce qui indique donc que Camille Cottin assure là son grand premier rôle d'antagoniste au cinéma (elle était déjà une "méchante" dans la série Killing Eve) et que Benoît Magimel poursuit lui un cycle d'incarnations dans des films en costume, après notamment La Passion de Dodin Bouffant et Rosalie.

100M de dollars de budget et trois suites à venir, ce film fait un désastre au box-office et annonce une catastrophe financière

Kevin Costner trop ambitieux avec Horizon ?

Le projet Horizon de Kevin Costner est probablement l'un des plus fous de ces dernières années. L'acteur et réalisateur, notamment de Danse avec les loups (1990), a affiché une ambition démesurée pour raconter, à sa manière, une part de l'Histoire de l'Amérique (sur une période de 15 ans avant et après la Guerre de Sécession). Le cinéaste a voulu proposer une fresque pouvant s'étaler sur plusieurs films. À ce jour, quatre longs-métrages ont été évoqués. Deux ont été tournés en même temps, et sortiront à deux mois d'intervalle (le 3 juillet et le 11 septembre). Et avant même la sortie du premier opus, Kevin Costner a commencé le tournage d'un troisième chapitre, tandis que le quatrième n'est pas encore entré en production. Enfin, rappelons que pour le premier film, Horizon : Une saga américaine - Chapitre 1, Kevin Costner a proposé un montage de 3 heures.

Ce genre de projet est plus qu'une rareté aujourd'hui à Hollywood. Et on se demande bien comment il a pu être validé. Car même si, pour le premier film Horizon, Kevin Costner a dû mettre de sa poche 50 millions de dollars, pour un budget total de 100 millions de dollars, le risque reste élevé. En cas d'échec dès le premier opus, le second déjà daté irait droit dans le mur, et quid du troisième en tournage puis du quatrième ?

Les premiers chiffres désastreux au box-office US

Ce qu'on sentait venir est arrivé avec les premiers chiffres du box-office américain, qui sont loin d'être bons. Pour son premier week-end, Horizon : Une saga américaine - Chapitre 1 n'a récolté que 11 millions de dollars sur le marché nord américain. Pourtant, le long-métrage était proposé dans 3 334 salles (d'après Variety). Mais le public a privilégié ce week-end du 29-30 juin 2024 Vice-Versa 2, qui après trois semaines d'exploitations a engrangé 57 millions de dollars de recettes supplémentaires, et Sans un bruit : Jour 1, qui en a récolté 53 millions. Avec ces débuts désastreux, ce premier chapitre d'Horizon ne devrait donc pas rentrer dans ses frais, à moins d'un miracle grâce au marché étranger.

Horizon Une saga américaine - Chapitre 1 ©Metropolitan FilmExport
Horizon Une saga américaine - Chapitre 1 ©Metropolitan FilmExport

En guise de comparaison, Furiosa : Une saga Mad Max, qui a aussi été un échec pour Warner Bros., avait débuté à 26 millions de dollars au box-office US lors de son premier week-end. Pour le suivant, seulement 11 millions de dollars s'étaient ajoutés aux recettes. Horizon : Une saga américaine - Chapitre 1 fait donc encore pire. Et même si les budgets des deux films ne sont pas les mêmes (168 millions de dollars pour Furiosa), l'échec financier demeure pour Kevin Costner.

Dans un autre article d'analyse de Variety, le média américaine annonce la couleur pour l'avenir, en expliquant qu'Horizon "a le potentiel d'être, non seulement un accident financier, mais aussi le genre d'accident qui se déroule au ralenti et s'étale sur des mois". Car le chapitre 3 reste en préparation, et "il s'agit désormais de construire un train alors qu'il est déjà en train de dérailler"...

Retrouvez ici les autres chiffres du box-office, ainsi que notre critique d'Horizon : Une saga américaine, qui sort en France ce 3 juillet.

Demon Slayer : une trilogie de films est annoncée pour le célèbre anime !

Demon Slayer continue avec trois films à venir

Les fans de Demon Slayer sont aujourd'hui nombreux. Avec plus de 150 millions d'exemplaires vendus, le manga est considéré comme un phénomène mondial. Et Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba, son adaptation en anime, connaît aussi un grand succès depuis 2019. Les adeptes de l'œuvre imaginée par Koyoharu Gotoge étaient donc évidemment au rendez-vous pour découvrir l'épisode final de l'arc L'Entraînement des piliers, diffusé ce 30 juin sur Crunchyroll. La plateforme en a profité pour faire une grande annonce concernant la suite. À savoir l'arrivée prochainement au cinéma d'une trilogie de films pour couvrir le prochain arc Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba La Forteresse Infinie. Il s'agira de l'arc final et le point culminant de la série.

Dans son communiqué de presse, Crunchyroll précise que la trilogie sortira dans les salles du monde entier. La date de sortie reste à définir. Rahul Purini, Président de Crunchyroll, s'est montré ravi et a déclaré : "Nous sommes enchantés de proposer aux fans cette trilogie de films sur grand écran ; cela promet d’être l’un des événements pop culture les plus épiques et importants de notre époque". Pour accompagner cette annonce, une affiche de La Forteresse de l'Infinie a été partagée.

Un succès impressionnant pour la saga

Ce n'est pas la première fois que Demon Slayer sera montré sur grand écran. Le début de la saison 4 avait été proposé dans quelques salles en avant-première en février dernier. En format long-métrage, le succès avait déjà été au rendez-vous. Comme le précise Crunchyroll dans son communiqué, Le Train de l'Infini, dévoilé en octobre 2020, "détient le record du film d'animation le plus rentable, et du film japonais le plus rentable au box-office mondial, avec plus de 500 millions de dollars de chiffres d'affaires à ce jour". Les retours du public et de la presse avaient alors été excellents. Nul doute que les fans de Demon Slayer feront le déplacement pour voir cette prochaine trilogie de films. La durée des longs-métrages n'a pas été précisée.

Horizon Une saga américaine - Chapitre 1 : Kevin Costner se perd dans son western

Horizon : Kevin Costner et sa saga américaine

Horizon : Une saga américaine est l'un des projets les plus ambitieux de ces dernières années. De retour à la réalisation, 20 ans après Open RangeKevin Costner a décidé de raconter une part de l'Histoire de l'Amérique - sur une période de 15 ansavant et après la Guerre de Sécession -, à travers (au moins) deux longs-métrages imposants. Un premier chapitre prévu pour le 3 juillet, et un second pour le 11 septembre. Pour cela, Kevin Costner a dû investir une partie de son argent, à hauteur de 50 millions de dollars pour le premier film, dont le budget est estimé à 100 millions de dollars.

Après cela, il pourrait y avoir un troisième chapitre (en tournage en mai 2024) puis un quatrième. En voyant que le premier opus avait une durée de trois heures, on s'était dit que cette fresque avait tout pour être monumentale, au bon souvenir de Danse avec les loups (1990). Malheureusement, difficile d'être véritablement ébloui devant la première partie de ce dytique, présentée en avant-première au 77e Festival de Cannes en hors-compétition.

Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir mis les moyens. Avec des superbes paysages américains, des costumes et des décors à la hauteur du genre et un casting de qualité, Horizon : Une saga américaine - Chapitre 1 coche toutes les cases du grand film. Ce casting, il se compose, entre autres, de Kevin Costner, Sienna MillerSam WorthingtonJena MaloneAbbey LeeMichael RookerDanny HustonLuke WilsonIsabelle FuhrmanJeff FaheyWill Patton ou encore Ella Hunt. On aurait pu continuer la liste encore longtemps, car Horizon dispose d'une multitude de protagonistes. Sauf que, même sur un film de trois heures, difficile de tous les faire exister. C'est là le principal défaut d'Horizon, qui passe constamment d'un personnage à un autre pour raconter plusieurs récits, sans qu'on parvienne à se raccrocher à qui que ce soit.

Une saison condensée en 3 heures

On trouve ainsi une mère et sa fille, réfugiées dans un camp de l'armée après le massacre de colons par des Apaches. Un cow-boy solitaire qui croise la route d'une prostituée et se retrouve impliqué dans une affaire de vengeance. Mais aussi un groupe d'hommes qui, prétextant une vengeance des Apaches, ira faire des scalps des Indiens un sordide commerce. Sans oublier une communauté qui parcourt le désert dans le but d'atteindre une prochaine ville. Et l'exil d'une tribu d'Indiens après un désaccord avec le chef.

On comprend la volonté de Kevin Costner de proposer un portrait large de l'Amérique en pleine construction. De montrer le bon comme le mauvais, mais surtout la violence des hommes et la facilité qu'il y a à faire des généralités, autant chez les autochtones que les colons. Bien sûr, certains protagonistes sortent du lot et ont droit à un semblant d'arc narratif. Mais il y a une véritable distance qui se crée entre eux et le spectateur. On ne se sent alors jamais impliqué, en dépit des horreurs qui peuvent être montrées, ou des moments d'émotions. Une émotion qui, d'ailleurs, est souvent trop surlignée, notamment par la musique omniprésente, ou par des choix de mise en scène de Kevin Costner qui frôlent la ringardise.

Horizon Une saga américaine - Chapitre 1 ©Warner Bros.
Horizon Une saga américaine - Chapitre 1 ©Warner Bros.

Néanmoins, après trois heures de film, l'envie d'en voir davantage demeure. Car Horizon : Une saga américaine - Chapitre 1 s'apparente finalement à une grande introduction. Il y a aussi l'impression d'assister à une série avec un découpage qui pourrait se faire en plusieurs épisodes marqués par des ellipses. On ne sait d'ailleurs jamais vraiment si des jours, des semaines ou des mois se sont écoulés lorsqu'on passe d'une scène à une autre. Tout cela pour finir par un teasing de la suite avec des images désordonnées du chapitre 2, comme on dévoilerait la bande-annonce de la saison 2. Des images qui promettent de grands moments dramatiques pour chacun des protagonistes, qui pourraient, là encore, s'étaler sur de nombreuses heures (quatre films ont été évoqués pour l'instant). Est-ce que tout y sera passionnant ? Certainement pas. Mais est-ce qu'on sera là pour assister à la fresque de Kevin Costner dans son ensemble ? Bien entendu.

Horizon : Une saga américaine - Chapitre 1 était présenté au Festival de Cannes hors-compétition. En salles le 3 juillet 2024. Ci-dessus la bande-annonce.

Netflix : les nouveautés films et séries du 1er au 7 juillet 2024

Netflix : les nouveaux films mis en ligne du 1er au 7 juillet

Lundi 1er juillet, Naomi Watts nous embarque avec elle dans un thriller adapté d'une histoire vraie, Infinite Storm. Le film raconte comment Pam Bales, alpiniste expérimentée, fait demi-tour lors d'une randonnée quand une violente tempête s'abat et croise alors un homme seul, égaré et incohérent. Elle décide de l'aider, et commence alors une progression très difficile dans la tempête...

C'est le premier événement de la semaine, le retour tant attendu d'Axel Foley aka Eddie Murphy dans Le Flic de Beverly Hills : Axel F. le mercredi 3 juillet. Un film original Netflix qui fait donc office de quatrième opus de la saga culte initiée en 1984, et qui va forcément faire parler de lui.

Autre événement de la semaine, Super Mario Bros., le film, 2e plus grand succès au box-office de 2023 avec 1,3 milliard de dollars encaissés, sera mis en ligne le vendredi 5 juillet. Le célèbre plombier italo-américain et un des personnages les plus connus de l'histoire du jeu vidéo, s'il capte autant d'attention que lors de sa sortie au cinéma, pourrait être un très grand succès d'audience pour un film non-original Netflix.

Super Mario Bros., le film
Super Mario Bros., le film ©Universal Pictures

Enfin, à noter que dimanche 7 juillet on pourra (re)voir la reine Meryl Streep dans les deux films Mamma Mia !, histoire d'accueillir l'été en légèreté et en chansons.

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Tous les nouveaux films mis en ligne du 1er au 7 juillet

Netflix : les nouvelles séries mises en ligne du 1er au 7 juillet

Programme mois flamboyant du côté des séries ajoutées cette semaine au catalogue Netflix. Lundi 1er juillet, la plateforme de streaming ajoute la série À propos d'Antoine, série canadienne qui explore le quotidien d'une famille hors du commun auprès d'un enfant polyhandicapé. Celui-ci est Antoine Parent-Bédard, qui joue son propre rôle. La mise en ligne de cette série est accompagnée le même jour de celle d'un documentaire sur Antoine Parent-Bédard et sur son travail d'acteur, intitulé Antoine le merveilleux.

C'est le 4 juillet qu'arrive la troisième saison de Nouvelle École, le télé-crochet original Netflix à gros budget et sa compétition de freestyles et de battles, jugée dans cette nouvelle saison par SDM, SCH et Aya Nakamura. Les épisodes 1 à 4 sont mis en ligne, le 4 juillet, puis les épisodes 5 à 7 le 11 juillet, les épisodes 8 et 9 le 18 juillet et enfin l'épisode final le 21 juillet à 20h01 !

Nouvelle école - saison 3
Nouvelle école - saison 3 ©Netflix

Toutes les nouvelles séries mises en ligne du 1er au 7 juillet

  • À propos d'Antoine (01/07)
  • Star Trek Prodigy - Saison 2 (01/07)
  • Public Affairs Office in the Sky (01/07)
  • Love Is Blind : Brésil - Saison 4 (03/07)
  • Barbecue Showdown : Le grand défi - Saison 3 (04/07)
  • Nouvelle École - Saison 3 (04/07)
  • Les Morceaux de notre vie (05/07)

Ce soir à la TV : le plus gros succès du box-office français de 2006

Les Bronzés : amis pour la vie

Les deux films Les Bronzés, signés Patrice Leconte et sortis en 1978 et 1979 font partie des films les plus cultes du cinéma français. Impossible de ne pas sourire devant les frasques de l'équipe du Splendid durant leurs vacances d'été au Club et leurs vacances d'hiver à la montagne.

Sorti en 2006, Les Bronzés : Amis pour la vie toujours réalisé par Patrice Leconte est le troisième volet de la saga. Le film marque le retour tant attendu des personnages emblématiques incarnés par la troupe du Splendid, composée de Christian Clavier, Josiane Balasko, Michel Blanc, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte et Marie-Anne Chazel.

Dans ce nouvel opus, nous retrouvons les anciens amis réunis vingt-sept ans après leurs aventures initiales. Le film se déroule dans un luxueux complexe hôtelier en Sardaigne, tenu par Popeye et sa femme, où les personnages se retrouvent pour des vacances qui ne vont pas vraiment se dérouler comme prévu.

La plus grosse révélation du film est sans conteste le tout nouveau couple formé par Gigi (Marie-Anne Chazel) et Jean-Claude Dusse (Michel Blanc), qui a fait fortune aux États-Unis après des années de galère en France.

Un énorme succès au box-office français

Bien que les chiffres au box-office des deux premiers films n'aient pas été extraordinaires (2 millions pour le premier, un million et demi pour le deuxième), la popularité des "Bronzés" s'est construite progressivement. Les multiples rediffusions à la télévision ont permis aux films de gagner en notoriété, devenant des classiques incontournables de la comédie française.

Le public s'est attaché aux personnages et aux situations comiques, et les répliques cultes sont entrées dans le langage courant. Ce phénomène explique en grande partie le succès monumental du troisième film à sa sortie, qui est devenu le plus gros succès de la saga en France.

Ainsi, Les Bronzés : Amis pour la vie a totalisé plus de dix millions d'entrées au box-office français, devenant le plus grand succès de l'année 2006, devant Ratatouille. Avant d'être détrôné deux ans après par Bienvenue chez les Ch'tis, il détenait le record du plus gros démarrage de tous les temps en France, avec près de 4 millions d'entrées.

Ce soir à la TV : 3,7 millions d'entrées et 5 nominations aux César pour ce film culte avec Romain Duris

Une pépite de la comédie française

En 2010, Pascal Chaumeil, après avoir été notamment 1er assistant réalisateur de Léon et réalisateur 2e équipe pour Le Cinquième élément et Jeanne d'Arc, réalise son premier long-métrage : L'Arnacoeur. Une comédie romantique très drôle et haletante, avec un casting principal formidable : Romain Duris, Vanessa Paradis, François Damiens et Julie Ferrier.

L'Arnacoeur a un synopsis très séduisant :

Votre fille sort avec un sale type ? Votre soeur s'est enlisée dans une relation passionnelle destructrice ? Aujourd'hui, il existe une solution radicale, elle s'appelle Alex. Son métier : briseur de couple professionnel. Sa méthode : la séduction. Sa mission : transformer n'importe quel petit ami en ex. Mais Alex a une éthique, il ne s'attaque qu'aux couples dont la femme est malheureuse. Alors pourquoi accepter de briser un couple épanoui de riches trentenaires qui se marie dans une semaine ?

Un succès critique et commercial

C'est quasiment à l'unanimité que L'Arnacoeur est apprécié, avec des critiques élogieuses soulignant la grande fantaisie du film, son originalité, et son ambition réussie de transformer ce qui pourrait être une petite comédie romantique en spectacle que ne renieraient pas les auteurs de Mission : Impossible. En effet, Alex et son équipe ressemblent à s'y méprendre à une équipe "mission impossible" romantique, chacun avec sa spécialité pour résoudre des situations désespérées.

L'Arnacoeur
L'Arnacoeur ©Universal Pictures

Ce sont d'ailleurs ces trois personnages de L'Arnacoeur et leurs interprètes, Alex (Romain Duris), Marc (François Damiens) et Mélanie (Julie Ferrier) qui portent cette comédie au sommet du genre. Les trois comédiens sont chacun distingués par une nomination au César, Meilleur acteur pour Romain Duris et Meilleur acteur dans un second rôle et Meilleure actrice dans un second rôles pour François Damiens et Julie Ferrier. En plus des ces trois nominations, L'Arnacoeur en reçoit deux autres : Meilleur film et Meilleur premier film.

Avec une note presse de 4/5 et une note spectateurs de 3,8/5 sur Allociné, L'Arnacoeur est une réussite et attire ainsi plus de 3,7 millions de spectateurs dans les salles de cinéma. Il termine l'année 2010 à la 11e position du box-office, et 3e succès français après Les Petits Mouchoirs ( 5,4 millions d'entrées) et Camping 2 (3,9 millions d'entrées).

Les Trois Mousquetaires : après D'Artagnan et Milady, un 3e film annoncé

L'Alexandre Dumas Cinematic Universe se développe

"Un pour tous, tous pour un"... et "jamais deux sans trois" ! Après les sorties et les succès en 2023 de Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan et Les Trois Mousquetaires : Milady (3,3 millions et 2,5 de millions de spectateurs en France), l'univers des nouvelles adaptations des oeuvres d'Alexandre Dumas s'est étendu en 2024 avec Le Comte de Monte-Cristo. Et ce nouveau film ambitieux de cape et d'épée, porté par Pierre Niney dans le rôle d'Edmond Dantès et en salles depuis le 28 juin, s'annonce aussi comme un succès.

Edmond Dantès (Pierre Niney) - Le Comte de Monte-Cristo
Edmond Dantès (Pierre Niney) - Le Comte de Monte-Cristo ©Pathé

En effet Dimitri Rassam, producteur des trois films, interrogé par France Info ce dimanche 30 juin, a déclaré au sujet de la sortie au cinéma de Le Comte de Monte-Cristo a déjà réalisé "plus de 300 000 entrées en deux jours". Une performance qui rend Dimitri Rassam et les équipes du film "très heureux".

Un nouveau film Les Trois Mousquetaires

Ce n'est pas vraiment une surprise, parce que la fin de Les Trois Mousquetaires : Milady ne concluait pas l'histoire de la terrible Milady de Winter et des fameux mousquetaires. En effet, la fin du film était largement ouverte et suggérait fortement que leur histoire commune et leurs vengeances allaient se poursuivre.

Dans cette même interview, Dimitri Rassam a ainsi confirmé qu'un troisième volet des Trois Mousquetaires était bien en préparation, déclarant : "on y travaille". Sans trop rentrer dans les détails, le producteur a indiqué trouver le roman Vingt ans après, paru en 1845 et suite de Les Trois Mousquetaires, "extraordinaire". Dans celui-ci, on en découvre beaucoup plus sur Raoul, le fils d'Athos (Vincent Cassel)  et sur Mordaunt, celui de Milady (Eva Green). Logiquement, ce roman devrait être la base de ce nouveau film, que Dimitri Rassam espère sortir "à l'horizon 2027".

Après le succès massif de "Dune 2", le film "Dune 3" déjà annoncé ?

Retour anticipé sur Arakis ?

Et si Warner Bros. Pictures et Legendary avaient décidé d'accélérer le planning ? Alors que Dune 2, sorti le 28 février 2024 dans les salles françaises, a fini son exploitation avec 711 millions de dollars rapportés dans le monde, avec des critiques et des spectateurs ravis du spectacle, il se pourrait bien que Denis Villeneuve soit rappelé plus tôt que prévu pour clore sa trilogie avec Dune 3.

En effet, Warner Bros. Pictures a programmé pour décembre 2026 un film dont le titre est gardé secret, mais qui est sous-titré "un film évenement de Denis Villeneuve". S'agirait-il donc de Dune 3, ou alors de l'autre projet que Denis Villeneuve développe avec Legendary, Nuclear War : A Scenario ?

Le réalisateur québecois avait en effet indiqué vouloir faire une pause vis-à-vis de la saga Dune et réaliser un autre film avant de passer au troisième opus, l'adaptation du roman Le Messie de Dune de Frank Herbert. Dans la mesure où les films Dune comme le projet Nuclear War : A Scenario sont développés par les studios Legendary Pictures, la date de décembre 2026 concerne donc soit Dune 3, soit ce nouveau projet.

Dune 3 sous tension

Si, à la manière de Christopher Nolan avec Oppenheimer, Denis Villeneuve faisait un pas de côté et s'écartait un temps de la super-production qu'est un film Dune, le projet Nuclear War : A Scenario serait sans doute d'un calibre inférieur en termes de budget, d'attentes, et vraisemblablement de casting. En d'autres termes, et ce pourquoi Denis Villeneuve voulait s'accorder cette séquence avant de se mettre à la production de Dune 3, un film avec a priori beaucoup moins de pression pour lui.

À l'inverse, au regard de Dune 3 et particulièrement de son casting composé de "A-Listers"très demandés (Timothée Chalamet, Zendaya, Léa Seydoux, Florence Pugh ou encore Anya Taylor-Joy), la pression est immense. Une pression issue du public, qui attend une conclusion en apothéose, mais aussi des studios eux-mêmes, pour qui Dune 3 est une priorité et doit être rigoureusement planifiée pour pouvoir disposer de tous les talents requis.

Ainsi, et si on n'en est encore qu'à des pronostics, cette date de sortie fixée au décembre 2026 a plus de chances d'être le créneau réservé à Dune 3 qu'à Nuclear War : A Scenario...

Un super-vilain culte apparaît dans le nouveau teaser de Deadpool & Wolverine

Un combat tant attendu se prépare

Deadpool & Wolverine est annoncée comme une grande fête du cinéma de super-héros, forcément décalée et déjantée puisque menée par l'inimitable Wade Wilson/Deadpool (Ryan Reynolds). Mais ce nouveau film, s'il fait la part belle aux blagues et à l'ironie, se montre néanmoins très sérieux dans son ambition et va offrir, notamment à Wolverine (Hugh Jackman), le retour d'au moins un de ses ennemis cultes : Dents-de-sabre (Sabretooth en VO).

Dents-de-sabre (Tyler Mane) - Deadpool & Wolverine
Dents-de-sabre (Tyler Mane) - Deadpool & Wolverine ©Walt Disney Studios Motion Pictures

En effet, dans un nouveau teaser tout juste dévoilé (vidéo en tête d'article) - on ne compte plus les images et vidéos promotionnelles de Deadpool & Wolverine -, on peut découvrir une séquence où Wolverine se prépare à l'affrontement contre Dents-de-sabre. Ce dernier, interprété ici par Tyler Mane, est déjà apparu deux fois dans des films X-Men. Dans le premier sorti en 2000 sous les traits de Tyler Mane, puis dans X-Men Origins : Wolverine en 2009, incarné par Liev Schreiber.

Deadpool & Wolverine calibré pour tout casser

Cette nouvelle addition au menu de Deadpool & Wolverine confirme que le réalisateur Shawn Levy et Ryan Reynolds ont bien pensé aux fans de l'univers Marvel et particulièrement à ceux de Wolverine. En effet, celui-ci comme Victor Creed aka Dents-de-sabre ont tous les deux été les cobayes du projet Arme X et se connaissent très bien. Si Wolverine fait tout pour contenir ses pulsions meurtrières, Dents-de-sabre lui s'y laisse totalement aller.

Selon les projections de The Quorum, le film de Shawn Levy viserait une performance pour son premier week-end dans les salles nord-américaines aux alentours des 200-240 millions de dollars de recettes au box-office. Une performance très élevée, qui si elle se réalisait en ferait le meilleur lancement de l'histoire pour un film R-rated.

Deadpool & Wolverine est attendu en France le 24 juillet 2024.

Ce film ultra-violent et inédit en France est acclamé par la critique US

Un slasher "ambient" qui fait parler de lui

In a Violent Nature est un film d'horreur canadien, qu'on peut ranger dans la catégorie du slasher expérimental. Remarqué lorsque sa bande-annonce a été mise en ligne, il propose un concept perturbant : mettre en scène un massacre d'adolescents dans une forêt, mais essentiellement du point de vue du tueur, avec une caméra le plus souvent en perspective à la troisième personne.

Ce tueur est Johnny, un esprit vengeur qui se réveille lorsque des adolescents dérobe un médaillon mystique qui est lié à son âme. Johnny, ramené à la vie, devient alors une sorte de zombie tueur, muet et assoiffé de sang. Sorti au cinéma aux États-Unis le 31 mai 2024, avant d'y être disponible en streaming à partir du 27 juin, In a Violent Nature n'a pas eu beaucoup de temps pour performer au box-office nord-américain, ce qu'il a tout de même fait avec succès en rapportant 4,2 millions de dollars de recettes.

Très violent, le film réalisé par Chris Nash ne se distingue pas particulièrement par son recours au gore et à l'hémoglobine, mais par sa mise en scène minimaliste, son absence de bande originale et son usage de très longs plans statiques, avec une inspiration assumée du cinéma de Gus Van Sant. De nombreux spectateurs ont ainsi considéré qu'In a Violent Nature était un slasher unique en son genre, s'appuyant bien plus sur son ambiance que sur ses événements.

Un grand succès critique aux Étatst-Unis

Au-delà de sa performance commerciale, qui devra être réévaluée quand le film sera distribué au cinéma sur d'autres territoires, c'est surtout sa réception critique qui est exceptionnelle. En effet, In a Violent Nature reçoit des critiques élogieuses partout où il a été vu.

Sur Rotten Tomatoes, son Tomatometer s'élève à 81% pour 137 critiques. Ainsi, pour le New York Times, "S'inspirant de Terrence Malick et d'autres, Nash a tenté un ambitieux mélange de film d'art et d'essai et de slasher dont la fin, tirée par les cheveux, polarisera, même si sa logique morose l'emporte."

On peut notamment retenir les mots de David Fear pour Rolling Stone, qui fait une référence amusante au cinéma européen :

Imaginez que les frères Dardenne se soient défoncés une nuit avec du haschisch de première qualité et qu'ils aient réalisé un film d'horreur.

Du côté de Variety, In a Violent nature est chaleureusement accueilli et son approche unique du genre du slasher est célébré :

Son approche dépouillée d'un sujet familier a un caractère distinctif impressionnant, et plaira certainement aux fans qui sont toujours prêts à découvrir un nouveau film d'horreur, mais qui aimeraient que la plupart d'entre eux ne soient pas aussi interchangeables.

Pour Slate, le film de Chris Nash "réinvente le slasher" et Rich Juzwiak conclut : "Comme un coup de hache sur le crâne, "In a Violent Nature" est brutal et ne se cherche pas d'excuses. Ô combien rafraîchissant."

In a Violent Nature n'a pour le moment pas de date de sortie au cinéma ou de diffusion en streaming en France. Mais au vu de sa réception exceptionnelle aux États-Unis et au Canada, il devrait prochainement arriver sur nos écrans.

Vice-Versa 2 : Pixar explose le box-office mondial et vise le sommet

Pixar vers le milliard

Voici une performance qui va renflouer les caisses de Disney et soulager les studios Pixar, qui n'avaient plus connu un tel succès depuis longtemps. Sorti le 14 juin aux États-Unis et le 19 juin en France, Vice-Versa 2 a dépassé le jeudi 28 juin la performance de Vice-Versa (2015), qui avait encaissé 858,8 millions de dollars au terme de son exploitation. Et avec pour le moment un box-office mondial s'élevant à 863,1 millions,ce nouveau long-métrage est donc déjà un immense succès.

Vice-Versa 2
Vice-Versa 2 ©Disney

Comme le note Deadline, cette performance du nouveau film d'animation de Pixar est d'autant plus remarquable qu'il n'est pas distribué en Russie, et ne le sera au Japon qu'en août. Ces deux territoires avaient rapporté environ 50 millions de dollars sur Vice-Versa. C'est dire combien le succès est important et fulgurant.

Selon les projections, Vice-Versa 2 devrait ainsi passer la barre du milliard de dollars de recettes ce week-end.

Vice-Versa 2 plus fort que Les Indestructibles 2 ?

À ce jour, le nouveau film est à la 6e position des plus grand succès de Pixar au box-office, derrière Le Monde de Nemo. Sur sa solide lancée, il va vite le dépasser et vraisemblablement dépasser aussi sa suite, Le Monde de Dory (1,02 milliard de dollars de recettes mondiales). Avec, en ligne de mire, Toy Story 3 et Toy Story 4, et le plus grand succès Pixar, Les Indestructibles 2. Celui-ci, sorti en 2018, avait rapporté 1,24 milliard de dollars au box-office mondial.

Vice-Versa 2 peut-il dépasser Les Indestructibles 2 ? Si l'on compare leurs performances sur le territoire nord-américain, au bout de 14 jours, leur comportement au box-office est semblable, avec respectivement 400 millions et 407 millions de dollars encaissés. Il va donc falloir attendre quelques jours pour voir si Vice-Versa 2 infléchit sa progression, ou si au contraire il va confirmer son succès pour devenir le plus grand succès de Pixar de tous les temps.

Dans tous les cas, Vice-Versa 2 est déjà un des plus grands succès de la filiale d'animation de Disney, et signe son retour au premier plan après des années très creuses.

Trailer (et coiffure) catastrophique pour le nouveau film de Mel Gibson avec Mark Wahlberg

Trailer à haut risque pour Mel Gibson

Quel dommage... Voici des premières images qui, en même temps qu'elles témoignent de la bonne intention de Mel Gibson pour son retour derrière la caméra et font bien rire devant un certain choix cosmétique concernant Mark Wahlberg, risquent fort d'annuler toute curiosité quant à Vol à haut risque.

Vol à haut risque
Vol à haut risque ©Metropolitan Filmexport

Ce thriller d'action réalisé par Mel Gibson, avec Mark Wahlberg, Michelle Dockery et le trop rare Topher Grace au casting, se dévoile en effet dans une bande-annonce (vidéo en tête d'article) qui montre exactement ce qu'il va se passer dans le film, dans un montage chronologique, et souligne bien tout ce qui aurait dû nous surprendre devant l'écran de cinéma.

L'US Marshals Madelyn Harris (Michelle Dockery) est chargée d'escorter Winston (Topher Grace), criminel et informateur, jusqu'à New York pour qu'il y témoigne contre un parrain de la mafia. Ils voyagent à bord d'un petit avion volant notamment au dessus de l'Alaska. Elle est méfiante envers le pilote de l'appareil, Daryl Booth (Mark Wahlberg), qui ne semble pas être celui qu'il prétend être...

Mark Wahlberg en perd ses cheveux

C'est d'autant plus dommage, à regarder Mark Wahlberg se révéler dans cette bande-annonce et se battre dans le petit habitacle de l'avion où se déroule l'action, que l'idée est à l'origine intéressante. En 2020, le scénario de Vol à haut risque faisait en effet partie de la "Black List", liste qui recense les meilleurs scénarios en attente d'acquisition par les studios. Son potentiel dramatique et cinématographique apparaissait évident, avec un huis clos mortel et aérien prometteur. En 2023, l'annonce que Mel Gibson réaliserait le film avec Mark Wahlberg en tête d'affiche faisait naître l'espoir que le réalisateur de Braveheart et Tu ne tueras point nous surprenne pour le meilleur.

Las, avoir vu la bande-annonce fait naître la sensation amère d'avoir déjà tout vu le film, et qu'à quelques détails négligeables après on en sait déjà la fin... Reste alors la performance a priori très investie de Mark Wahlberg, jamais aussi bon que quand il joue les salopards antipathiques, et surtout son apparence dans Vol à haut risque, avec une coiffure pour le moins spectaculaire.

"Plus mauvais film jamais montré" : détruit à sa sortie, ce film sulfureux devenu culte est à revoir gratuitement

Showgirls, le film revenu des enfers

Plus le temps passe, et plus la filmographie de Paul Verhoeven gagne en prestige. Le réalisateur néerlandais, réputé pour son style provocateur et le traitement sulfureux de thématiques récurrentes comme la violence, la sexualité et la religion, a en effet un rapport à la critique compliquée. Plusieurs de ses films ont, à leur sortie dans les salles, généré une réception négatives, virulente et parfois violente, avant que cell-ci n'évolue au fil du temps. Trois films consécutifs en témoignent : Basic Instinct, Showgirls et Starship Troopers. Et tout particulièrement Showgirls, sorti en 1995.

Nomi Malone (Elizabeth Berkley) - Showgirls
Nomi Malone (Elizabeth Berkley) - Showgirls ©AMLF

Une ravissante jeune fille au look sexy, Nomi, se rend à Las Vegas afin de devenir danseuse. Ses débuts fulgurants dans une boîte de strip-tease lui ouvrent la porte des grands shows, la plongeant dans un monde cruel et sans pitié où ambition et jalousie sont les règles du jeu...

Détesté à sa sortie...

Lors de sa sortie, Showgirls est jugé vulgaire, outrancier, et complaisant avec l'univers qu'il explore. L'ambiguïté morale qu'utilise toujours à fond Paul Verhoeven jette un trouble déplaisant. Satire contemporaine d'avant-garde ou film vide, exhibitionniste et voyeur ? Aux États-Unis comme ailleurs, la critique prend parti pour la seconde option. Todd McCarthy écrivait ainsi pour Variety :

La seule chose positive qu'il y a à dire à propos de "Showgirls" est que sa sensibilité correspond parfaitement à celle du milieu qu'il décrit. Incroyablement obscène et grossier.

Le film de Paul Verhoeven fait l'unanimité contre lui, et il obtient entre autres aux Razzie Awards de 1996, où il est nommé treize fois, les prix du "pire film", "pire réalisateur", "pire scénario", pire actrice". En France, Le Monde jugeait ainsi lors de la sortie de Showgirls que "le vide, même avec la conscience de la vacuité, reste le vide."

Paul Verhoeven, habitué à diviser la critique, racontait en 2016 aux Inrockuptibles que la violence de la réception l'avait néanmoins étonné.

Les critiques n’étaient pas seulement négatives. C’était une flambée d’agressivité et de haine. On en parlait comme du plus mauvais film jamais montré. Beaucoup étaient choqués par la nudité, trouvaient la façon de l’exhiber indécente, obscène. (...) Évidemment, je savais que le film était féroce, dérangeant, antipathique. Je ne peux pas dire que j’étais entièrement surpris. Mais la violence des réactions a dépassé toutes mes attentes.

Et adoré 20 ans plus tard

Critiqué et méprisé, Showgirls est un échec commercial en salles, avec des recettes mondiales inférieures (38 millions de dollars) à son budget de production (45). L'année suivante, la sortie elle aussi controversée de Starship Troopers consacre Paul Verhoeven comme cinéaste le plus clivant du moment en même temps qu'elle envoie Showgirls dans l'oubli collectif. Victime collatérale de cet échec : l'actrice principale du film Elizabeth Berkley, à qui l'industrie tourne le dos.

Mais 21 ans plus tard, en 2016, quand Showgirls ressort au cinéma et alors que Paul Verhoeven présente cette même année son très grand thriller Elle, les critiques actent la fin d'un virage progressif à 180°. Autrefois détesté, le film qui a tué la carrière américaine de Paul Verhoeven est ainsi revu et acclamé, ayant passé avec le temps du statut de navet à celui de géniale satire politique d'Hollywood.

Jean-Marc Rauger revient ainsi pour Première ses mots de 1995 écrits  dans Le Monde.

Oui, Verhoeven dépeint le vide de Las Vegas, et j'avais le sentiment qu’il n'y avait que du vide à l’écran. Or, le film n'est pas vide du tout… (...) Ce n'est que justice. Quand on regarde les grands films de l'histoire du cinéma, on voit que très peu ont été compris en leur temps. L’art est toujours en avance.

Pour ses 20 ans, Vanity Fair avait de son côté consacré un long article de réhabilitation à Showgirls, considéré comme un "classique" culte des années 90 aux côtés de Leaving Las Vegas et Casino.

SupraCell : c'est quoi cette nouvelle série qui cartonne sur Netflix ?

SupraCell : de quoi parle la nouvelle série Netflix ?

Après le carton de la saison 4 de The Boys sur Prime Video, c'est une nouvelle série super-héroïque qui vient de débarquer sur Netflix : SupraCell. Cette série dramatique en six épisodes créée par Rapman suit un groupe de personnes ordinaires du sud de Londres qui découvrent qu'elles possèdent des super-pouvoirs.

L'intrigue raconte l'histoire de cinq Londoniens noirs qui développent soudainement des super-pouvoirs sans lien apparent entre eux, à l'exception de leur origine commune. Le protagoniste principal, Michael Lasaki (interprété par Tosin Cole), est un livreur vivant une vie tranquille avec une maison et une voiture de rêve, prêt à se marier avec sa petite amie Dionne (jouée par Adelayo Adedayo).

Cependant, son monde bascule lorsqu'il voyage accidentellement dans le futur et découvre un destin tragique pour Dionne. Michael doit alors rassembler d'autres personnes dotées de super-pouvoirs pour tenter de changer ce sombre avenir. Ces personnages doivent naviguer à travers leurs nouvelles capacités tout en affrontant des défis personnels et sociaux. Parmi le casting, on retrouve également Adelayo Adedayo, Eddie Marsan et Yasmin Monet Prince.

Déjà dans le Top 10 sur Netflix France

Disponible sur Netflix France et dans le monde depuis ce 27 juin, SupraCell s'est déjà frayée un chemin dans les séries les plus visionnées de la plateforme. Ainsi, elle est, à l'heure où nous écrivons ces lignes, à la deuxième place du Top 10 de Netflix France. Elle s'est même offert le luxe de passer devant la saison 3 de La Chronique des Bridgerton.

Contrairement aux séries de super-héros traditionnelles, les personnages de Supracell ne se précipitent pas pour enfiler des costumes et sauver le monde, mais utilisent leurs pouvoirs pour améliorer leur propre vie et celle de leurs proches.

Rapman a exprimé son désir de montrer des personnages avec lesquels le public peut réellement s'identifier, en déclarant : « Si j'avais des pouvoirs, ma première pensée ne serait pas d'acheter un costume en spandex. Je penserais à comment utiliser mes pouvoirs pour mettre ma famille dans une meilleure position » (Den of Geek, 2024).

Rapman est le premier créateur noir à écrire et diriger sa propre série pour Netflix UK. L'équipe de production a également utilisé une technologie de caméra innovante pour mettre en valeur les peaux noires de manière optimale.

Ces jeux vidéo cultes n'ont jamais eu d'adaptation au cinéma, leur producteur explique pourquoi

Des créations intouchables

Quiconque a joué aux jeux vidéo de Rockstar Games Red Dead Redemption, ou même seulement regardé leurs images, peut témoigner de la qualité exceptionnelle et de l'ambition "filmique" de ces créations. Ce qui vaut aussi pour la franchise la plus culte de Rockstar, Grand Theft Auto. Sur les plans visuel, sonore, scénaristique et ludique, Red Dead Redemption II et GTA V ont établi de nouveaux standards d'élite. Un niveau de production inaccessible à la quasi-entièreté de leur concurrence étant donné les temps très longs et les budgets faramineux de développement.

Red Dead Redemption 2
Red Dead Redemption 2 ©Rockstar Games

Véritable série-phénomène depuis son 2e opus en 2010, la licence Red Dead Redemption, à l'image de GTA, a évidemment intéressé les studios de cinéma. Ceux-là y ont logiquement vu matière à produire des adaptations pour le grand et le petit écran. Mais rien n'a jamais été développé.

Dan Houser explique pourquoi Rockstar a toujours refusé

Dan Houser, co-fondateur et ancien président de Rockstar Games, scénariste principal et producteur de la série GTA et de Red Dead Redemption II, a récemment accordé une interview, fait rare. Dans celle-ci, il évoque ses nouveaux projets depuis son départ de Rockstar en 2020, et explique pourquoi il a toujours, avec son frère Sam Houser, refusé les propositions d'adaptation.

(Les studios) pensaient qu'on serait aveuglés par les projecteurs, mais ce n'était pas le cas. On avait ce qu'on considérait être des franchises de plusieurs milliards de dollars, mais les projections économiques n'avaient aucun sens. Courir ce risque n'avait aucun sens. À l'époque, l'avis général était que les jeux vidéo faisaient des films de mauvaise qualité. Aujourd'hui ,c'est différent.

Dan Houser explique  avoir rencontré beaucoup de monde et étudié de multiples propositions. Et que lorsqu'il demandait pourquoi il accepterait de faire une adaptation, la réponse "parce que vous avez l'occasion de réaliser un film" ne lui convenait pas.

Non, ce que vous proposez, c'est "vous" qui faites un film et nous qui n'avons aucun contrôle et qui prenons un énorme risque qu'on finira par payer avec quelque chose qui nous appartient.

Des propositions pas à la hauteur ?

Dan Houser envisageait ainsi les choses de manière pragmatique. Considérant qu'avec des licences vidéo-ludiques si puissantes et profitables, admirées dans le monde entier, le risque était trop important dans une industrie du cinéma qui ne réussissait alors pas à produire de bonnes adaptations.

GTA V
GTA V ©Rockstar Games

Sur un plan artistique, on peut noter qu'il est aussi particulièrement risqué de tenter d'adapter Red Dead Redemption ou GTA, qui avec leurs mondes ouverts, leurs scénarios ainsi que leurs personnages extrêmement riches et aboutis, proposent une expérience artistique totale qu'aucune production dérivée ne saurait égaler.

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