↩ Accueil

Vue lecture

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.

Cette Petite Sirène version horreur va vous donner des cauchemars

Une Petite Sirène qui n'a rien de féerique

Ce n’est pas une production Disney – Lionsgate a donné à La Petite Sirène un sérieux coup de noirceur. Cette version horrifique est prévue pour une sortie digitale le 17 décembre 2024, et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette sirène n’est pas celle que nous avons tous vue chanter sous la mer. Avec une classification "R" pour la violence, le langage et la nudité, on est loin de l'univers coloré et joyeux des contes de Disney.

Le film, réalisé par Leigh Scott, suit le Dr. Eric Prince, un archéologue parti en exploration avec ses étudiants dans les eaux des Caraïbes, où ils découvrent un ancien temple païen. Là, Eric tombe sous le charme d’une mystérieuse créature aquatique ressemblant à une sirène, et les choses commencent à basculer du côté obscur. Très vite, cette relation, qui semblait être une simple romance marine, devient une plongée dans un monde sous-marin terrifiant. Eric doit alors choisir entre ce qu’il croit être le "véritable amour" et… la destruction de l’humanité.

Un terrain de jeu pour les réalisateurs de films d'horreur

Alors que le conte original d’Andersen, publié en 1837, est désormais dans le domaine public, les cinéastes d'horreur n’ont plus aucune limite pour explorer les aspects les plus glauques de cette histoire classique. Il semblerait que chaque film ou personnage culte soit désormais une porte ouverte pour des versions revisitées en mode terrifiant, et les réalisateurs s’en donnent à cœur joie. Après tout, pourquoi se contenter de l’innocence des contes de fées quand on peut ajouter quelques monstres et une bonne dose de frissons ?

Si La Petite Sirène version horreur sortira aux États-Unis en décembre, il n'y a pas de date française annoncée.

La célibataire la plus célèbre de la planète est enfin de retour : découvrez le trailer de Bridget Jones 4

Bridget Jones 4 se dévoile enfin

On n'y croyait plus ! Après des années de fausses rumeurs, Bridget Jones est bel et bien de retour parmi nous. Le quatrième opus de la saga cinématographique basée sur les romans à succès d'Helen Fielding sortira dans nos salles obscures le 12 février 2025 et mettra de nouveau en scène Renée Zellweger dans le rôle de Bridget Jones, mais également Hugh Grant dans celui de Daniel Cleaver.

Ce quatrième film, suite de Bridget Jones Baby sorti en 2016, s'intitule Bridget Jones : Folle de Lui, et est basé sur le troisième roman de la saga paru en 2013 (alors que le troisième film était une intrigue originale).

Adieu Mark Darcy

Dans Folle de lui, Bridget Jones est désormais quinquagénaire et vit une vie de célibataire bien remplie, jonglant entre son rôle de mère et sa carrière. Mais bien sûr, comme toujours, l’amour n’est jamais loin. Suite à la mort de son grand amour, Mark Darcy, Bridget se retrouve veuve et mère de deux enfants. Malgré cette période difficile, elle ne perd pas son optimisme et décide de reprendre les rênes de sa vie sentimentale.

Alors qu’elle tente de naviguer dans ce nouveau chapitre de sa vie, Bridget rencontre un homme plus jeune. Mais comme d'habitude, son ex, Daniel Cleaver n'est jamais bien loin.

 

Nouveau sur Netflix : cette comédie avec Artus cartonne

Artus également n°1 sur Netflix

L'année 2024 est définitivement l'année d'Artus. Après le succès phénoménal de son premier film en tant que réalisateur, Un P'tit truc en plus, le comédien s'impose de nouveau sur Netflix France grâce au film Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée, qui s'est classé directement numéro 1 du Top 10 des nouveautés de novembre.

Mis en scène par Olivier Van Hoofstadt (le réalisateur de Dikkenek), le film met en scène Artus dans le rôle de Sébastien, un contrôleur de train consciencieux rêvant d'une mutation dans le sud de la France. Pour valider sa promotion, il doit effectuer un dernier trajet de routine.

Cependant, ce voyage se transforme en cauchemar lorsqu'il est confronté à un conducteur excentrique, un collègue jaloux et des passagers tous plus loufoques les uns que les autres.

Cette comédie offre un cocktail explosif de situations absurdes et de quiproquos, mettant en lumière le talent comique d'Artus, qui donne ici la réplique à Elsa Zylberstein.

Le comédien de l'année 2024

Ce nouveau succès démontre une fois de plus l'énorme cote de popularité d'Artus en France. On rappelle que son premier film en tant que réalisateur, Un P'tit truc en plus, est le plus gros succès de l'année 2024, avec près de 11 millions d'entrées.

Sorti en salles le 1er mai 2024, le film raconte l'histoire de Paulo et son père, en cavale, qui trouvent refuge dans une colonie de vacances pour jeunes adultes en situation de handicap, se faisant passer pour un pensionnaire et son éducateur spécialisé.

Avec ces deux comédies acclamées, Artus s'impose comme une figure incontournable de la scène humoristique et cinématographique française. Son humour incisif et sa capacité à aborder des sujets sensibles avec légèreté ont conquis un large public.

Ce soir à la TV : un thriller apocalyptique pesant avec Nicolas Cage

Prédictions : Nicolas Cage face à la fin des temps

L’histoire de Prédictions commence en 1959, lorsqu’une école enterre une capsule temporelle contenant des dessins d’enfants. Cinquante ans plus tard, la capsule est ouverte et chaque élève reçoit un dessin. Caleb Koestler, le fils de John Koestler (interprété par Nicolas Cage), reçoit une feuille remplie de suites de chiffres. John, intrigué par ces chiffres, se rend vite compte qu'ils correspondent aux dates de grandes catastrophes et aux nombres de victimes, allant jusqu'à prédire des événements futurs.

L’enquête de John le mène vers une découverte qui dépasse sa compréhension et l’entraîne dans une course contre le temps pour éviter une catastrophe imminente.

Ce scénario, construit comme un puzzle à résoudre, tient en haleine et joue avec la peur de l’inconnu, posant des questions sur la fatalité et notre capacité – ou non – à changer le cours des événements.

Entre rationalité et désespoir

Nicolas Cage incarne ici un personnage complexe et tourmenté, un homme de science confronté à l’inexplicable. Sa performance apporte une intensité palpable à ce rôle de père prêt à tout pour sauver son fils, tout en essayant de maintenir sa rationalité face aux éléments surnaturels qui l’entourent.

Prédictions interroge la notion de prophétie et les limites de notre libre-arbitre : si tout est déjà écrit, avons-nous vraiment un pouvoir sur notre vie ? Cette dimension philosophique apporte une profondeur à l’intrigue, qui saura captiver les amateurs de science-fiction et de mystère.

Cat’s Eyes : les premiers épisodes de la série TF1 ont-ils convaincu les spectateurs ?

La série Cat’s Eyes est lancée

Reboot de l’anime ayant cartonné dans les années 80, la série en live action Cat’s Eyes s’intéresse aux trois sœurs Chamade. Celles-ci se retrouvent après avoir été séparées pendant des années. Peut de temps après, une œuvre de leur père disparu ressurgit dans une exposition à la Tour Eiffel. Les sœurs décident alors de préparer un casse pour la dérober afin de comprendre ce qui est arrivé à leur père. Mais Quentin Chapuis, capitaine de la BRB, se lance bientôt sur leurs traces.

Suite à sa bande-annonce dévoilée en juillet dernier, Cat’s Eyes vient de dévoiler ses deux premiers épisodes. Ceux-ci ont été diffusés ce lundi 11 novembre sur TF1. Alors, les spectateurs de la chaîne ont-ils apprécié le début de la série ?

Une réception mitigée

D’après les premiers avis spectateurs chez nos confrères d'AlloCiné, le début de Cat’s Eyes a eu droit à une réception contrastée. En combinant la moyenne des avis de 40 spectateurs sur le site, les deux premiers épisodes ont récolté 2,5 étoiles sur 5.

En lisant les avis, il apparait que le début de Cat’s Eyes s’est avéré clivant. Ainsi, bon nombre de spectateurs ont soit adoré, soit détesté ce qu’ils ont vu. Plusieurs estiment que les premiers épisodes sont une « déception », tandis que d’autres saluent notamment les performances des trois actrices principales.

Un carton pour TF1

Sur X, les avis sont également partagés sur les premiers épisodes de Cat’s Eyes. Du côté de ceux qui n’ont pas été convaincus, certains regrettent notamment le choix de s’être écarté de la culture japonaise, ce qui contraste avec l’œuvre originale. Mais d’autres, parmi ceux qui ont apprécié le début de la série, trouvent au contraire que l’esprit de la série animée est bel et bien présente dans cette nouvelle adaptation.

S’il a donc eu un accueil mitigé, le début de Cat’s Eyes a toutefois fait un très bon score d’audience. Selon les chiffres de TF1 Pro, le premier épisode a rassemblé 5,1 millions de téléspectateurs. Pour savoir si les spectateurs seront toujours au rendez-vous pour la suite de la série, il faudra patienter jusqu’à la semaine prochaine. Le troisième et quatrième épisode du show seront diffusés sur TF1 le lundi 18 novembre.

Ce soir à la TV : une excellente comédie romantique avec François Civil

Mon Inconnue : la romcom française avec François Civil et Joséphine Japy

Sortie en avril 2019, la comédie romantique Mon inconnue réalisée par Hugo Gélin réunit à l'écran François Civil et Joséphine Japy. Le film suit l'histoire de Raphaël, un écrivain à succès, et sa femme Olivia, une talentueuse pianiste. Leur rencontre pendant leur adolescence est le début d'une belle histoire d'amour.

Cependant, la vie les emmène dans des directions inattendues lorsqu'un matin, Raphaël se réveille dans une réalité alternative où il n'a jamais rencontré Olivia, et où il est un simple professeur, alors qu'elle a épousé une carrière musicale. Cette prémisse pose la question centrale du film : comment reconquérir sa femme, devenue une parfaite inconnue ?

Dans la lignée des grandes comédies romantiques

Au moment de la sortie du film, le réalisateur Hugo Gélin avait expliqué que l'idée de Mon inconnue était née de son désir de créer une comédie romantique dans une tonalité très française, tout en s'inspirant de classiques anglo-saxons comme Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Il était temps, Her, ou encore La Vie est belle. En effet, le réalisateur souhaitait explorer la comédie romantique avec un élément fantastique qui s'immisce dans le récit (ici, la réalité alternative).

L'intrigue du film pose ainsi la question de ce que serait notre existence sans la rencontre avec l'homme ou la femme de notre vie. Hugo Gélin souhaitait trouver un équilibre entre la comédie et le romantisme, en cherchant à éviter le cynisme ou la vulgarité, souvent présents dans les comédies romantiques contemporaines.

Si le duo de Mon inconnue est le point fort du film, les seconds rôles ne sont pas en reste, à commencer par Benjamin Lavernhe, irrésistible dans la peau de Félix, le meilleur ami de Raphaël. Ce dernier avait d'ailleurs décroché une nomination aux César pour sa performance.

Une première bande-annonce explosive pour Mission Impossible 8

Après un tournage difficile, Mission Impossible 8 se dévoile

Sorti l’année dernière, Mission Impossible : Dead Reckoning Partie 1 est le premier film de la célèbre saga d’action à s’être terminé par un cliffhanger. Les fans attendent donc de savoir comment les aventures d’Ethan et de son équipe reprendront et se poursuivront dans le prochain volet.

Comme expliqué en mai dernier, le tournage de Mission Impossible 8 ne s’est pas exactement passé comme prévu. Il a subi plusieurs retards à cause de divers facteurs. En juin dernier, Shea Whigham a partagé l’inquiétude de Tom Cruise sur le délai serré pour terminer le long-métrage à temps. Mais il semblerait que les équipes du film aient bien avancé depuis puisqu’une première bande-annonce vient d’être partagée.

Ethan et son équipe doivent sauver le monde dans la bande-annonce du film

La bande-annonce de Mission Impossible 8 dévoile divers endroits dans lesquels les principaux personnages du film se trouveront. On apprend notamment qu’Ethan fera un nouveau passage à Londres. On voit aussi le retour d’Angela Bassett. Introduit dans le sixième film, son personnage d’Erika Sloane était absent du septième.

Surtout, les images nous promettent un film explosif, avec de nouvelles cascades spectaculaires. Dans cette nouvelle histoire, les enjeux seront également plus élevés que jamais. Suite aux événements du septième film, Ethan et son équipe devront tout simplement sauver toutes les vies sur Terre.

La dernière mission d’Ethan ?

Les dernières images du trailer laissent aussi penser que Mission Impossible 8 pourrait être le dernier film de la saga. Le personnage joué par Tom Cruise demande ainsi à son interlocuteur (que l’on ne voit pas) de lui faire confiance une dernière fois.

Se pourrait-il donc que l’équipe assemblée par Ethan Hunt connaisse sa dernière mission ? Verra-t-on pour la dernière fois Tom Cruise effectuer de folles cascades pour donner vie aux aventures de son personnage ? Le nouveau titre du long-métrage, The Final Reckoning, indique que cette hypothèse est une possibilité concrète.

Mission Impossible 8 sortira le 12 juillet 2025 dans les cinémas français.

Série Harry Potter : un acteur favori pour le rôle de Dumbledore

L’univers d’Harry Potter prêt à envahir le petit écran

Le monde magique de l’une des sagas les plus célèbres de tous les temps va revenir à l’écran. Douze ans après la sortie du dernier film de la franchise, une série Harry Potter a été officiellement annoncée en avril 2023. Celle-ci est prévue pour sept saisons, chacune d’entre elles correspondant à un livre de la saga. Elle sera diffusée sur HBO.

En coulisses, les choses continuent d’avancer pour la série Harry Potter. En septembre dernier, le casting pour trouver les nouveaux interprètes de Harry, Ron et Hermione a été lancé. Mais Warner Bros. Television est aussi en quête des acteurs qui incarneront les autres personnages de l’histoire imaginée par J.K. Rowling. Et un nom ressort désormais pour jouer le professeur Dumbledore.

Mark Rylance favori pour jouer Dumbledore

D’après les informations de Variety, Mark Rylance est le premier choix des décideurs de Warner Bros. pour jouer Albus Dumbledore dans la nouvelle série Harry Potter. Ceux-ci n’ont pas encore entamé de négociations concrètes avec l’acteur. Mais ils ont pris contact avec lui pour jauger son intérêt et sa disponibilité.

Mark Rylance futur Dumbledore ?
Mark Rylance futur Dumbledore ?

Contacté par Variety, HBO n’a pas voulu se prononcer sur le sujet. La chaîne a simplement expliqué qu’elle donnerait des informations sur la série seulement lorsque des accords auront été « finalisés » avec les personnes concernées. En d’autres termes, il faudra attendre une communication officielle pour savoir si Mark Rylance sera bel et bien le prochain Dumbledore.

La même formule que celle des films ?

Le fait que Warner Bros. courtise Mark Rylance semble indiquer que le studio souhaite utiliser la même formule que les films pour le casting de sa série Harry Potter. C’est-à-dire mélanger des nouveaux venus avec des acteurs réputés. Si les interprètes des élèves de Poudlard devraient être des comédiens inconnus jusqu’à maintenant, ils devraient donc donner la réplique à de grands noms.

L’une des difficultés de convaincre des acteurs établis de participer à la série sera due à la longueur de celle-ci. Car les comédiens courtisés devront accepter de signer pour apparaître dans sept saisons.

Quels que soient les noms qui le composeront, le casting de la série Harry Potter devrait être annoncé dans les prochains mois. Car le tournage débutera sans doute l’année prochaine, étant donné que la première saison est prévue pour 2026 sur HBO.

Le Royaume : les dommages collatéraux des guerres de clan en Corse

Le Royaume : l’envers du décor Corse

Ce qui marque d’emblée dans Le Royaume, c’est la présence du personnage attachant de Leisa (Ghjuvanna Benedetti), qu’on ne lâchera pas de tout le film. Le spectateur est bouleversé par l’intensité de la jeune femme, son regard acéré et sa capacité à comprendre ce qui se joue dans son entourage. En Corse, sous la canicule de l’été 1995, Leisa connaît ses premiers émois amoureux. Elle vit chez sa tante, s’amuse avec ses cousins, va à la plage. Mais tout bascule lorsque son père Pierre-Paul (Saveriu Santucci), chef de clan en fuite, décide de la faire venir à lui.

Par les yeux de Leisa, le réalisateur Julien Colonna fait découvrir, sans jugement ni concession, cette vie dans la clandestinité, alors qu’éclate une nouvelle guerre des clans et des territoires dans le milieu corse. Obligée de mettre sa vie d’adolescente insouciante entre parenthèses, Leisa observe et écoute. Murée dans le silence, n’obtenant pas de réponses à ses questions, elle expérimente l’inconnu, le risque, la peur et le pire, autant que la confiance. Seule femme à évoluer au sein des hommes du clan, qui l’ont vue grandir, elle se fait une raison et prend peu à peu sa place.

Le Royaule ©Ad Vitam
Le Royaule ©Ad Vitam

Surtout, Leisa apprend à connaître et à aimer son père, qui essaie de tenir sa fille à distance de ses affaires. La complicité de plus en plus forte entre les deux est très belle à l’écran, à l’image de la « terre de contraste, paradisiaque, de drame » qu’est l’Île de Beauté. Le réalisateur module habilement son drame entre la lumière de la Corse et celle de Leisa, et les ténèbres des actes des voyous.

Le père au-delà du voyou

Rencontré à Bordeaux lors de l’avant-première, Julien Colonna, fils du parrain corse "Jean-Jé" Colonna, assure avoir créé« une pure fiction de cinéma ». Certes, il s’est inspiré de la véracité d’un contexte qu’il connaissait, et a puisé dans sa propre relation filiale avec son père. Et en effet, ce sont bien les dommages collatéraux sur les relations d’une fille avec son père, qui sont au cœur de ce drame puissant qu'est Le Royaume.

Est aussi abordé l’impact de cette vie de cavale sur les relations des hommes du clan avec les femmes de leur vie, comme Fabien avec sa mère, ou Ste avec sa femme. Des hommes respectueux de la jeune femme, auxquels elle s’attache aussi, alors que l’étau de la mort se resserre. Le Royaume interroge subtilement sur le continuum de la violence, la reproduction du schéma familial de la vengeance, le poids de l’héritage et la maitrise de son propre destin.

Le Royaule ©Ad Vitam
Le Royaule ©Ad Vitam

Créant une grande empathie envers tous les personnages, le réalisateur donne brillamment à voir les conséquences des choix de pouvoir et de vengeance sur les vies des proches. Pour le réalisateur, qui a coécrit le film avec Jeanne Herry (Je verrais toujours vos visages), ces notions de choix ont été« un des terreaux les plus fertiles ». Elles ont fait l’objet de très longues discussions philosophiques et d’exploration de leurs sensibilités personnelles.

De leur côté, les deux acteurs, non professionnels, portent remarquablement le film. Le réalisateur a eu un coup de foudre artistique pour Ghjuvanna Benedetti, parmi un casting d’une centaine de jeunes filles. « Sa plus grande gageure était d’être suffisamment fascinante dans son regard et sa présence corporelle taiseuse. D'autant qu'elle n’agissait que par l’écoute, telle une enfant sentinelle avec sa douleur sourde ». Le Royaume, grâce à son histoire et ses acteurs, se révèle donc un premier long-métrage bouleversant, dont l’aspect thriller contrebalance judicieusement avec le ressort intime.

Le Royaume de Julien Colonna, en salles le 13 novembre 2024. Ci-dessus la bande-annonce.

Gladiator 2 : Ridley Scott livre un blockbuster jouissif et dégénéré

Retour sanglant et musclé au Colisée

À 86 ans, Ridley Scott n'a aucune intention de prendre sa retraite et tourne avec une énergie intacte. Après l'anecdotique House of Gucci et le raté Napoléon, le cinéaste le plus amusant d'Hollywood donne pour la première fois lui-même une suite à un de ses succès, et pas le moindre : Gladiator. Sans doute aurait-il fallu laisser ce monument du cinéma américain des années 2000 en paix, et ne pas lui donner suite pour cette raison : de movie, ses grandes qualités l'avaient transformé en film, ravissant public et professionnels jusqu'à s'offrir cinq Oscars en 2001.

Mais Ridley Scott, dans sa course folle à l'entertainment, se soucie moins de bâtir un héritage cinématographique que de mettre en scène le "fun" et le "crazy" qu'il assène à chaque interview, comme un enfant recommençant chaque jour la même bataille dans son bac à sable. Alors, prenons-le mot : a-t-on été divertis par Gladiator 2 ?

Un blockbuster à haut régime

Gladiator 2 est un grand divertissement, réussi sur bien des points, parce qu'il connaît ses forces. Des muscles, du sang, et de la bagarre ultra-spectaculaire à volonté. On suit donc Lucius (Paul Mescal), éloigné de Rome par sa mère Lucilla (Connie Nielsen) il y a presque 20 ans, et devenu un citoyen et militaire dans une cité d'Afrique. Lorsque les légions du général Acacius (Pedro Pascal) assiègent sa cité, sa femme est tuée et lui est fait prisonnier.

Gladiator 2
Gladiator 2 ©Paramount Pictures

Repéré par un puissant marchand d'armes, Macrinus, aussi propriétaire d'une écurie de gladiateurs et qui se rêve empereur, il va devenir instantanément le combattant star du Colisée, redoublant naturellement de sauvagerie et de brutalité. Utilisé par Macrinus (Denzel Washington) pour accélérer sa conspiration, Lucius va assumer sa vengeance et son destin - il est le fils et le successeur de Maximus, l'homme et la légende romaine -, et essayer de réhabiliter l'ancien "rêve de Rome".

Séquence de débarquement explosive, combats contre des babouins sanguinaires et contre un rhinocéros de guerre, Colisée transformé en bassin infesté de requins... C'est parfaitement jouissif, mais montées à l'énergie et sans gras - malheureusement sans le "bon" gras du premier film, son souffle épique et son héroïsme -, on passe d'une boucherie à une autre si vite qu'il est difficile de savoir en combien de temps, dans le récit, toute cette histoire se déroule. Et cette histoire, c'est Lucius qui est son seul conducteur et son métronome.

Paul Mescal dans le grand bain (de sang)

Ensanglanté et les yeux d'un bleu mythologique, Paul Mescal s'en tire à merveille et réussit son passage d'égérie masculine du cinéma indépendant à celui de star de blockbuster. Physiquement, il dégage une bestialité presque tranquille et une force qui se donnerait à contre-coeur. Ce paradoxe lui confère un charisme indéniable au moment de trucider ses ennemis, mais ses sentiments ne sont pas clairs et ses motivations apparaissent fondées sur du sable.

Lucius (Paul Mescal) - Gladiator 2
Lucius (Paul Mescal) - Gladiator 2 ©Paramount Pictures

Sa vengeance est-elle bien dirigée, sa femme ayant été tuée au combat par une flèche anonyme ? Pour rappel, la vengeance nécessaire de Maximus était née de l'assassinat de sa femme et de son fils par la garde prétorienne, ordonné par Commode, soit une violence autrement plus monstrueuse que celle subie par Lucius. En veut-il à sa mère de l'avoir éloigné ? A-t-il une idée, un "rêve" de Rome comme l'avait son père, général romain et proche de l'empereur Marc-Aurèle dont il considérait l'idéologie ?

Il existe un flou dans Gladiator 2, constitué par une sur-abondance d'intrigues qui se court-circuitent les unes les autres. Rétablir la "grandeur" de Rome ou venger sa bien-aimée pour Lucius ? Le général Acacius, très convaincant Pedro Pascal qui apparaît finalement être le personnage le plus proche du modèle Maximus, oeuvre-t-il pour sauver Rome ou par amour pour Lucilla ? Les co-empereurs Geta et Caracalla, avatars décérébrés - à outrance - de Commode, ont-ils vraiment une fonction dans le récit autre que celle de faire les fous ?

Denzel Washington en aigle impérial...

Parce que tous ces personnages, y compris Lucius, pèchent par un défaut d'écriture et de caractérisation, celui qui prend toute la lumière est évidemment Denzel Washington. L'acteur, un des tout meilleurs de sa génération, livre une performance de prestige, d'autant plus remarquable qu'elle n'est que d'allure. Personne ne sait marcher, rire, lancer des punchlines et tétaniser par sa seule présence aussi bien que lui. Bien sûr, il a déjà été le gangster de Ridley Scott dans American Gangster. Mais dans Gladiator 2, c'est le flic corrompu et machiavélique de Training Day qu'on retrouve, l'odieux et terriblement séduisant Alonzo Harris, rôle pour lequel il a obtenu l'Oscar du Meilleur acteur en 2002.

Macrinus (Denzel Washington) - Gladiator 2
Macrinus (Denzel Washington) - Gladiator 2 ©Paramount Pictures

... au dessus des pigeons

Largement au-dessus de la mêlée, c'est lui qui incarne le mieux l'entreprise de Ridley Scott : du "fun", du "fun" et encore du "fun". Et tant pis pour les aberrations historiques : son personnage a réellement existé, mais sa vie est en partie réinventée pour s'intégrer à la pure fiction de celle de Lucius. Il en va de même pour les frères empereurs fratricides Caracalla et Geta, dont l'histoire véritable est authentiquement spectaculaire, et qu'on retrouve là tordue et balayée à l'arrière-plan. Joseph Quinn et Fred Hechinger, en dépit de leurs performances très volontaires et au diapason de l'énergie du film, apparaissent alors superflus dans une histoire dont ils occupent pourtant le centre.

Divertis sans être emportés

Interrogé sur le cinéma de Martin Scorsese, Jacques Audiard estimait dans une vidéo Konbini que, selon lui, l'auteur de Raging Bull et de Les Affranchis "fabriquait" des films depuis Casino. Une manière de dire que quelque chose s'était perdu, et c'est peut-être ce qui arrive aussi à Ridley Scott qui, après La Chute du faucon noir et à l'exception de quelques films (American Gangster, Robin des BoisSeul sur Mars, Le Dernier Duel), enquille des réalisations dont on ressent qu'il peut les faire plus qu'il ne veut les faire.

A contrario de Top Gun : Maverick, qui 36 ans après Top Gun faisait le choix du sérieux pour moderniser un univers fun, Ridley Scott fait dans une immaturité assumée alors que Gladiator était bâti sur une extrême gravité. Alors, certes, Gladiator 2 est épique dans ses combats, mais il est souvent risible dans ses dialogues, contrefait dans sa représentation de Rome, et peu aidé par des effets numériques moins performants que ceux du premier film, sorti il y a 24 ans...

Le jeune Lucius n'est ainsi pas l'expérimenté Maximus et son cours dans ce nouveau film Gladiator est peut-être autant divertissant, mais il est bien moins tragique et empathique, en dépit de ses séquences oniriques mythologiques, qui semblent justement incluses pour donner à l'histoire de Lucius le souffle et la grandeur qu'elle n'a pas en elle-même.

Gladiator 2 de Ridley Scott, en salles le 13 novembre 2024. Ci-dessus la bande-annonce.

Ce soir à la TV : un chef-d'oeuvre humaniste signé Stanley Kubrick

Un regard puissant sur l’absurdité de la guerre

Inspiré d’un fait réel, Les Sentiers de la Gloire se déroule en 1916 et raconte l’histoire de soldats français forcés d’exécuter une mission suicidaire, ordonnée par des officiers plus soucieux de gloire personnelle que de vies humaines. Lorsque l’assaut échoue, le général Mireau (George Macready), furieux de la défaite, ordonne un procès pour lâcheté à l’encontre de trois soldats, choisis au hasard. Le colonel Dax (Kirk Douglas), un ancien avocat devenu militaire, décide de défendre ces hommes face à une hiérarchie militaire implacable.

Le film met en lumière la brutalité des tranchées et l’inhumanité de certaines décisions de commandement, questionnant la logique de la guerre et les sacrifices absurdes imposés aux soldats.

Dans le rôle du colonel Dax, Kirk Douglas livre une performance bouleversante. Sa rage contenue et son engagement profond pour la justice transforment Dax en un symbole d’humanité dans un monde dévasté par la violence et la corruption. Douglas incarne ce mélange de courage et de dignité, défiant l’autorité militaire et montrant que même dans les pires conditions, l’homme peut se dresser contre l’injustice.

Une mise en scène intense et immersive

Kubrick, avec son style précis et immersif, construit une atmosphère oppressante en suivant les soldats dans les tranchées boueuses et les zones de combat. La caméra de Kubrick se glisse au plus près des visages des soldats, capturant leur terreur et leur résignation, et rendant chaque scène aussi réaliste que saisissante. Cette approche visuelle, innovante pour l’époque, fait du film une expérience qui reste longtemps dans l’esprit des spectateurs.

Si Les Sentiers de la Gloire est ancré dans le contexte de la Première Guerre mondiale, son message transcende le cadre historique pour devenir une réflexion sur l’absurdité de toute guerre. Le film questionne les sacrifices inutiles et la hiérarchie aveugle, un thème qui résonne encore fortement aujourd’hui. La dénonciation de l’injustice et du cynisme des autorités fait de ce film une œuvre intemporelle, qui continue de susciter la réflexion et l’émotion.

Ce soir à la TV : le retour de Daniel Craig dans l'un des meilleurs James Bond

Une intrigue sombre et personnelle

Dans Skyfall, James Bond fait face à une menace qui vient de son propre passé, alors qu'un ancien agent du MI6, Raoul Silva (interprété magistralement par Javier Bardem), cherche à se venger de l’agence et, plus précisément, de M (Judi Dench). Après une mission en Turquie qui tourne mal, Bond disparaît puis réapparaît des mois plus tard pour défendre son agence. Il est ici prêt à tout pour protéger celle qui est devenue pour lui bien plus qu’une simple patronne.

Cet opus marque un virage plus intime et psychologique pour Bond. On explore son passé, sa vulnérabilité et sa relation complexe avec M, offrant aux spectateurs une perspective nouvelle et plus humaine du célèbre agent secret.

Un trio d’acteurs puissants

Le casting de Skyfall est l’un de ses plus grands atouts. Daniel Craig reprend son rôle avec une intensité impressionnante, mêlant dureté et sensibilité. Judi Dench, dans son dernier rôle de M, livre une performance émouvante, et son duo avec Bond prend des accents maternels surprenants mais touchants. Enfin, Javier Bardem, en méchant charismatique et inquiétant, donne vie à un Raoul Silva aussi captivant qu’effrayant, apportant une profondeur inédite à son personnage.

Une réalisation soignée signée Sam Mendes

Le réalisateur Sam Mendes, connu pour son sens de l'esthétique et de la mise en scène, a offert à Skyfall une direction artistique spectaculaire. Avec des scènes d’action impressionnantes, des paysages grandioses (de Shanghai aux montagnes écossaises) et une photographie sublime signée Roger Deakins, Skyfall est un régal pour les yeux. Chaque scène est pensée pour marquer les esprits, de l’ouverture sur les toits d’Istanbul à la confrontation finale dans le manoir d’enfance de Bond.

Le succès critique et public de Skyfall

À sa sortie en 2012, Skyfall a non seulement séduit les fans de la saga, mais aussi les critiques du monde entier. Le film a réalisé un chiffre record de plus de 1,1 milliard de dollars au box-office mondial et a remporté deux Oscars, dont celui de la meilleure chanson originale pour "Skyfall" d’Adele, qui a elle-même contribué à faire du film un succès iconique.

Pourquoi revoir Skyfall ce soir ?

Skyfall est bien plus qu’un film d’action ; c’est une immersion dans l’univers complexe de James Bond, un héros qui se dévoile sous un jour plus humain et vulnérable. Avec son scénario solide, ses performances inoubliables et son esthétisme impeccable, ce film est un incontournable pour les amateurs de cinéma. Ce soir, plongez dans cette aventure où passé et présent s’entrecroisent pour livrer un James Bond au sommet de son art.

Cat's Eyes sur TF1 : rencontre pleine d'émotion avec l'équipe de la série

L'adaptation en série de Cat's Eyes : un projet de longue haleine

Nous avons rencontré au Festival de la Fiction La Rochelle l’équipe de la série Cat’s Eyes. Inspirée du manga de Tsukasa Hojo, la série débute sur TF1 le 11 novembre. Sous le signe de la bonne humeur, les actrices Camille Lou (Tamara), Constance Labbé (Sylia) et Claire Romain (Alexia) nous ont confié comment elles avaient abordé leurs rôles. Les producteurs Benjamin Dupont-Jubien et Mehdi Sabbar, le scénariste Michel Catz et le réalisateur Alexandre Laurent nous ont, quant à eux, raconté le long processus et leur relation particulière avec l’auteur.

Rappelons que les mangas de Tsukasa Hojo ont été vendus à 30 millions d’exemplaires dans le monde. Les aventures des sœurs Chamade ont été adaptées en dessin animé, avec un générique dont les fans français se souviennent encore. Un générique que Camille Lou, Constance Labbé et Claire Romain ne connaissaient pas, n'étant pas de leur génération. Pour Constance Labbé, c'était plutôt Nicky Larson qu'elle regardait avec ses frères, tandis que Camille Lou adorait Totally Spies : « C’est presque mieux qu’on n’ait pas connu ces héroïnes dans notre enfance, car on aurait été tétanisées en les interprétant ! ».

Des héroïnes rock et hyper modernes

Le scénariste Michel Catz et les producteurs Benjamin Dupont-Jubien et Mehdi Sabbar, tous les trois fans du manga, sont habités par leur vision artistique. Ils ont veillé à « retrouver la justesse émotionnelle ressentie en lisant l’œuvre originale ». Ils ont essayé de garder les caractéristiques du manga, tout en modifiant un peu les personnages. Dans la série, Tam est ainsi beaucoup moins sage et plus en conflit avec Sylia, et Alexia est plus espiègle.

Tsukasa a été touché par le respect et l’amour qu’on a pour son œuvre et par l’angle choisi de la question posée à l'origine de l’histoire. À savoir comment des filles qui ont perdu leur père deviennent des voleuses et de vraies têtes brûlées super fortes.

Dans le synopsis de Cat’s Eyes, Sylia, Tamara et Alexia se retrouvent en effet dans la ville Lumière, après des années de séparation. Une œuvre ayant appartenu à leur père (Grégory Fitoussi), disparu douze ans plus tôt dans le mystérieux incendie de sa galerie d’art, resurgit lors d’une prestigieuse exposition à la Tour Eiffel. Elles décident alors de prendre tous les risques pour la dérober dans l’espoir de comprendre enfin ce qui lui est arrivé.

Cat's Eyes ©TF1
Cat's Eyes ©TF1

L’auteur japonais a validé plusieurs étapes depuis la lecture, sept années plus tôt, des premières pages du scénario. Pour lui, il s'agissait d'une « promesse qui lui plaisait beaucoup ».

Il a aimé le principe de l’adaptation à Paris, le mélange d’action et de romance. Ou encore l’invention de personnages ou de situations, comme la romance de Sylia.

Tsukasa est également venu à Paris et a rencontré l’équipe. Le réalisateur lui a « montré les moodboards, les décors, les costumes - dont les codes couleurs du manga ont été respectés - et les coiffures » Des coiffures brunes pour les trois sœurs dans le manga que les auteurs ont préféré dissocier dans la série.

Tsukasa nous a dit : "sentez-vous libres, amusez-vous" ! On s’est senti dédouané et sa confiance en notre vision nous a donné des ailes !

Sur le plateau, l’auteur a ainsi vu fonctionner la parfaite alchimie entre les trois sœurs. Car c’était bien le défi majeur que de parvenir à créer le sentiment de sororité, parmi les 200 comédiennes auditionnées. Constance Labbé a « ressenti dès leur rencontre la bonne énergie entre elles trois ». Camille Lou reconnaît qu’elles « ont vraiment eu de la chance car leur complicité est réelle ». Mais c’est manifestement la préparation physique qui les a rapprochées, à la fois « fun et crevante », les mettant toutes dans des « zones d’inconfort et de stress ».

Trois actrices soudées par l'émotion

Elles se sont toutes entrainées à l’escalade et Camille Lou a également suivi une préparation sportive en course. Elles ont été « rassurées par des professionnels et accompagnées dans les chorégraphies de combats et de cascades ». Des cascades qu’elles n’effectuent pas toutes, notamment celle de la Tour Eiffel, dans laquelle Camille est doublée par la gymnaste Chloé, testeuse des parcours Ninja Warrior. Alexandre Laurent, qui n’aime pas du tout tricher avec les fonds verts, tenait absolument à tourner dans des décors naturels. Dans un univers crédible d’un « Paris magnifié et fantasmé à la Amélie Poulin », le réalisateur a ainsi commencé le tournage sur la Tour Eiffel, que l’on voit dans les 2 premiers épisodes.

On n’a pas eu le temps d’avoir peur car le rythme du tournage était intense : on ne pouvait pas improviser ! Il fallait dompter cette dame de fer.

Camille confirme qu’« à 30 mètres de haut, il y a des rires et des larmes qui surgissent tout de suite, ce que ne permet pas le studio ou un gymnase où on est à 4 mètresdu sol ». Elle a aussi découvert que « la Tour Eiffel bouge et que les escaliers ne cachent pas du tout le vide qu’on voit constamment, donnant le vertige à tout le monde ». Un vertige « parfois compliqué à gérer » pour Claire Roman, qui reconnait l’avoir caché quand elle a passé le casting.

Alexandre Laurent, Camille Lou, Claire Romain et Constance Labbé ©Sylvie-Noëlle T. pour CinéSérie
Alexandre Laurent, Camille Lou, Claire Romain et Constance Labbé ©Sylvie-Noëlle T. pour CinéSérie

Trois autres lieux emblématiques sont également mis en valeur dans Cat’s Eyes. Ainsi le Louvre, le Château de Versailles ou encore la Monnaie de Paris. Camille Lou garde encore le souvenir dans ce lieu « de devoir se retourner et se jeter la tête en bas par -6 degrés à 5 heures du matin ». On voit en effet à l’écran à quel point les trois actrices complices ont donné de leurs personnes. Toute l’équipe reconnait d’ailleurs que le tournage était « humainement très fort ».

Les producteurs et le réalisateur ont accordé une attention particulière à la musique, veillant à un « univers musical contemporain avec des clins d’œil au côté pop des années 80 ». La musique de chaque épisode tient ainsi compte des situations et des émotions des sœurs, prenant volontairement le contrepied de l’image et rappelant le fameux générique français.

Enfin, les producteurs de Cat’s Eyes ont envie d’une saison 2, mais ils savent qu’elle dépendra du succès de la saison 1. Alors que les équipes ont été contraintes de tourner l’hiver et de finir en mars, en raison des Jeux Olympiques durant l’été, Camille Lou pose toutefois une condition pour la nouvelle saison : « éviter la pluie !».

Cat's Eyes créée par Michel Catz est diffusée sur TF1 à partir du 11 novembre 2024. Propos recueillis au Festival de Fiction La Rochelle le 13 septembre 2024 par Sylvie-Noëlle T.

Netflix : les nouveautés films et séries du 11 au 17 novembre 2024

Netflix : quels nouveaux films arrivent cette semaine ?

Le mois de novembre sur Netflix continue de dévoiler ces nouveautés. Cette semaine encore, la plateforme au logo rouge va proposer plusieurs nouveaux longs-métrages à ses abonnés. On pourra par exemple retrouver Margot Robbie et sa team dans Birds of Prey le 14, le très stressant 13 Hours signé Michael Bay le 15, l'intégrale de Madagascar le 16, ou encore Zero Dark Thirty avec Jessica Chastain le 17. Le même jour, la comédie signée Alain Chabat, Santa & Cie débarquera, pour un Noël avant l'heure !

L'agenda des nouveaux films

  • My Boo (11/11)
  • Love in Contract (11/11)
  • Monster High : Un lycée pas comme les autres (14/11)
  • Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn (14/11)
  • Un/Happy For You (15/11)
  • 13 Hours (15/11)
  • Rédemption (15/11)
  • Kaiji (15/11)
  • Mon histoire (16/11)
  • Little Italy (16/11)
  • Madagascar (16/11)
  • Madagascar 2 (16/11)
  • Les Pingouins de Madagascar : Le film (16/11)
  • Sisters (16/11)
  • The Hunt (16/11)
  • Zero Dark Thirty (17/11)
  • Santa & Cie (17/11)

Netflix : quelles nouveautés séries arrivent cette semaine ?

Pas grand-chose à se mettre sous la dent cette semaine côté nouveautés séries sur Netflix. Mais il y a déjà bien à faire avec la très attendue saison 2 d'Arcane, ajoutée le 9 novembre, ainsi que La Cage de Franck Gastambide, qui est déjà disponible.

On retiendra cependant la partie 2 de la saison 6 de la série Cobra Kai, qui connaît un très beau succès sur Netflix depuis la première saison.

L'agenda des nouveautés séries

  • Nouvelle École : Brésil (12/11)
  • Sisters Feud (13/11)
  • Les Mères pingouins (13/11)
  • Beyond Goodbye (14/11)
  • Cobra Kai : Saison 6 : Partie 2 (15/11)

La Grande Évasion : l'histoire vraie derrière le film avec Steve McQueen

La Grande Evasion : l'histoire vraie derrière le film

Sorti en 1963 et réalisé par John Sturges, La Grande Évasion est bien plus qu’un simple film de guerre. Ce chef-d'œuvre du cinéma retrace une histoire vraie, celle de l’évasion de masse de 76 prisonniers alliés du camp de Stalag Luft III, un camp de prisonniers de guerre de haute sécurité en Pologne, conçu pour résister à toute tentative de fuite. Avec ses personnages mémorables, dont l’iconique capitaine Virgil Hilts, incarné par Steve McQueen, le film nous plonge au cœur de cette incroyable opération, où ruse, courage et solidarité étaient les seules armes.

Le scénario de La Grande Évasion est inspiré du livre éponyme de Paul Brickhill, ancien prisonnier de guerre et participant à l’évasion. Les faits se déroulent en mars 1944, lorsque des officiers britanniques, américains et du Commonwealth, enfermés dans le camp Stalag Luft III, un camp réputé infranchissable, décident de s’organiser pour une évasion massive. En creusant trois tunnels – surnommés "Tom", "Dick" et "Harry" – les prisonniers mettent au point une opération impressionnante de précision et de discrétion. Bien que l’évasion n’ait pas eu le dénouement escompté, elle reste l’un des actes de résistance les plus audacieux de la guerre.

Une reconstitution impressionnante

La Grande Évasion se distingue par sa minutieuse reconstitution de l’évasion, en prenant soin de montrer les techniques utilisées par les prisonniers pour creuser les tunnels, fabriquer de faux papiers et se déguiser. Les décors et accessoires rappellent avec précision l’ambiance des camps de l’époque, et le film offre une immersion totale dans la réalité de ces soldats prêts à risquer leur vie pour leur liberté. Bien que certains éléments aient été romancés pour le grand écran, l’essence de l’évasion, ainsi que le courage des hommes impliqués, est parfaitement retranscrite.

Le film, bien que centré sur l’action et la solidarité, ne cache pas les conséquences dramatiques de cette évasion. Sur les 76 prisonniers ayant réussi à s’évader, seuls trois ont réellement atteint la liberté. La majorité des autres ont été capturés et, en représailles, 50 d’entre eux ont été exécutés sur ordre d’Hitler. Cet acte tragique a eu un impact fort sur la suite de la guerre et a inspiré un hommage poignant à ces hommes, dont le sacrifice est devenu un symbole de résistance.

Ce soir à la TV : ce thriller culte va vous tenir en haleine jusqu'à la fin

Le Fugitif : Harrison Ford impérial dans un thriller classique

Le Fugitif est inspiré d’une série des années 60, mais cette adaptation cinématographique réalisée par Andrew Davis en 1993 a marqué un tournant, captivant le public dès sa sortie.

L’histoire suit le Dr Richard Kimble (interprété par Harrison Ford), un chirurgien respecté accusé à tort du meurtre de sa femme. Condamné à la peine de mort, il parvient à s’échapper après un spectaculaire accident de bus et commence alors une traque intense pour prouver son innocence. Mais l’agent fédéral Samuel Gerard (Tommy Lee Jones), impitoyable et obstiné, se lance à sa poursuite sans relâche.

Le Fugitif repose en grande partie sur les performances exceptionnelles de ses deux acteurs principaux. Harrison Ford, déjà connu pour ses rôles de héros d'action, incarne ici un homme vulnérable, poussé par la douleur et la détermination. Ford insuffle à Kimble un mélange de force et de fragilité qui rend son combat d’autant plus touchant. Il n'est d'ailleurs pas sorti indemne de ce tournage.

En face, Tommy Lee Jones, dans le rôle de l’agent Gerard, livre une prestation marquante. Son personnage, à la fois dur et charismatique, est prêt à tout pour capturer Kimble, mais sa rigidité cache une certaine profondeur. Cette performance lui a d’ailleurs valu un Oscar du meilleur acteur dans un second rôle, consolidant son statut dans le cinéma policier.

Une intrigue haletante et des scènes inoubliables

Avec son rythme soutenu, Le Fugitif est un thriller palpitant qui enchaîne les scènes mémorables. L’une des plus marquantes reste celle de la fuite de Kimble, qui saute d’un barrage pour échapper à l’agent Gerard – une scène audacieuse qui a fasciné le public pour son intensité. Chaque moment est calculé pour maintenir la tension, avec une mise en scène qui fait de chaque coin de rue, gare ou hôpital un nouveau terrain de danger pour Kimble.

À sa sortie, Le Fugitif a rapidement trouvé son public, devenant un succès au box-office avec plus de 368 millions de dollars de recettes dans le monde. Sa réalisation soignée, son scénario efficace et son duo d’acteurs charismatiques en ont fait un film acclamé par la critique. Il reste aujourd’hui un incontournable du genre, un exemple parfait de la manière dont un thriller peut captiver sans effets superflus, mais grâce à une narration et un jeu d’acteurs impeccables.

En 1998, une suite, intitulée U.S. Marshals est sortie dans les salles. Tommy Lee Jones y reprenait son rôle.

Ce soir à la TV : ce film est resté pendant 30 ans le plus gros succès au box-office français

La Grande Vadrouille : un duo irrésistible

Sorti en 1966 et réalisé par Gérard Oury, La Grande Vadrouille est bien plus qu’une simple comédie : c’est un pilier de la culture cinématographique française. L’histoire, ancrée dans l’Occupation, allie habilement humour et aventures, avec des scènes d’anthologie qui ont marqué le public. En suivant les mésaventures de deux Français ordinaires – un chef d’orchestre acariâtre et un peintre en bâtiment un peu naïf – le film propose une escapade rocambolesque à travers la France occupée, aux côtés de parachutistes britanniques en fuite.

L’énorme succès de La Grande Vadrouille repose en grande partie sur la magie de son duo principal. Bourvil et Louis de Funès, deux géants de l’humour, incarnent des personnages que tout oppose : Stanislas Lefort, le chef d’orchestre parisien, autoritaire et maniaque (joué par de Funès), et Augustin Bouvet, peintre tranquille et légèrement maladroit (incarné par Bourvil).

Difficile de parler de La Grande Vadrouille sans évoquer ses scènes cultes, que beaucoup connaissent par cœur. Du passage dans les bains turcs où les deux héros tentent d’échapper à des soldats allemands en slip, à la fuite dans le monastère et la traversée périlleuse sur les toits, chaque moment est gravé dans l’histoire du cinéma français. Ces scènes, à la fois burlesques et rythmées, illustrent à merveille l’art de la comédie selon Gérard Oury, qui savait capter l’essence de l’humour français dans toute sa finesse.

30 ans à la tête du box-office français

Avec ses 17 millions d’entrées en salles, La Grande Vadrouille a longtemps été le record absolu au box-office français. Pendant plus de 30 ans, il est resté le film le plus vu dans les salles françaises, jusqu’à être dépassé par Titanic, et plus tard par Bienvenue chez les Ch’tis. Pourtant, sa popularité reste intacte, et il continue de séduire les nouvelles générations grâce à ses rediffusions régulières et son humour intemporel.

Ce soir à la TV : un film glaçant sur le harcèlement scolaire

Un Monde : un thriller intime sur le harcèlement scolaire

Dans Un Monde, la réalisatrice belge Laura Wandel nous plonge au cœur de la cour d’école, cet espace parfois impitoyable où les enfants découvrent les règles de la société à leur manière, souvent brutale. Le film suit Nora (jouée par la jeune et talentueuse Maya Vanderbeque), une enfant qui entre en primaire et doit faire face au harcèlement subi par son grand frère. À travers son regard, le spectateur découvre la complexité des relations sociales à cet âge, où la cruauté et l’innocence cohabitent.

Filmée principalement à hauteur d’enfant, Un Monde crée une immersion totale dans le quotidien de Nora. Les scènes se déroulent presque exclusivement dans la cour de récréation, un choix audacieux qui met en relief les sentiments d’isolement, de peur et de confusion de la petite fille. Cette mise en scène, minimaliste mais puissante, capte les émotions sans artifice, rendant l’expérience du spectateur profondément viscérale.

Une approche sobre et percutante du harcèlement

Un Monde aborde le thème difficile du harcèlement scolaire avec une grande pudeur, sans jamais sombrer dans le sensationnalisme. Laura Wandel se concentre sur l'impact psychologique de cette violence quotidienne et montre comment Nora tente de naviguer entre son désir de protéger son frère et sa peur d’être elle-même ostracisée. Le film nous rappelle que la cour d’école, bien que souvent perçue comme un espace innocent, est aussi un lieu où se forment des dynamiques de pouvoir, de domination et de souffrance.

La jeune Maya Vanderbeque, dans le rôle de Nora, livre une performance bouleversante et d’une rare authenticité. Avec ses expressions discrètes mais poignantes, elle incarne parfaitement la vulnérabilité et la résilience d’un enfant confronté à un monde adulte qu’elle ne comprend pas encore. La réalisation de Laura Wandel, intimiste et précise, met en avant cette prestation sans jamais détourner l’attention de l’essentiel.

Ce soir à la TV : Ryan Gosling se la joue Tom Cruise dans ce film d'action explosif

The Fall Guy : Ryan Gosling en cascadeur face à Emily Blunt

Si vous êtes fan des films d’action bien ficelés avec une touche d’humour, The Fall Guy de David Leitch devrait vous plaire. Ce film met en scène Colt Seavers, un cascadeur de Hollywood habitué aux scènes dangereuses, mais qui se retrouve cette fois-ci embarqué dans une aventure bien réelle : alors qu'il a pris des distances avec son métier après une grave blessure, il est appelé à la rescousse par son ex petite amie (incarnée par Emily Blunt), désormais réalisatrice.

Arrivé sur le tournage, il se rend compte qu'en plus de devoir faire des cascades dangereuses, il va également devoir retrouver la star du film, qui a soudainement disparu.

Le duo Gosling/Blunt, entre complicité et piques ironiques, est l’un des points forts du film, apportant une dynamique pleine de vivacité et de réparties mordantes.

Un hommage à la série culte

Pour les nostalgiques, The Fall Guy rend hommage aux cascades spectaculaires et aux aventures un peu décalées de la série d’origine, connue en France sous le nom L'homme qui tombe à pic. Bien que le film modernise l’intrigue, il conserve cet esprit rétro qui faisait le charme de la série. Avec ses séquences de poursuites spectaculaires et des explosions dignes des plus grands films d’action, The Fall Guy réussit le pari de mêler hommage nostalgique et modernité.

Pour incarner un cascadeur, Ryan Gosling a suivi un entraînement intensif et a même réalisé certaines de ses propres cascades. Les scènes d’action, filmées à l’aide de caméras de pointe, mêlent effets spéciaux et cascades physiques pour un rendu spectaculaire. Et pour ceux qui connaissent la série, plusieurs clins d’œil cachés viennent rappeler les moments cultes de l’original, ainsi que de nombreux hommages au cinéma.

Arcane saison 2 sur Netflix : retour gagnant pour la série d'animation la plus chère de l'histoire

Arcane sur Netflix : la saison 2 disponible après trois ans d'attente

Savoir prendre son temps peut avoir du bon. C'est ce qu'a prouvé Arcane, la série d'animation de Netflix dérivée du jeu vidéo League of Legends, dont le développement s'est étalé sur quasiment une décennie. Dès 2016, Riot Games et Fortiche Production se sont associés pour donner naissance à l'aventure de Jinx et Vi, deux sœurs qui ont vécu à Zaun, dans les bas-fonds de la riche cité de Piltover. Après des années de développement, la première saison a été lancée en novembre 2021. Une première salve d'épisodes qui a convaincu le public et la presse.

Outre son scénario prenant, Arcane a impressionné par son animation semi-réaliste, alternant séquences en 2D et 3D, et capable de capter autant l'émotion de ses personnages que de proposer des séquences d'action dynamiques. Sans oublier quelques variantes visuelles pour des séquences aux allures de clip. La saison 1 d'Arcane a donc posé les bases, tout en avançant grandement dans l'intrigue - des ellipses font avancer l'histoire de plusieurs années - et en offrant des rebondissements marquants (la disparition de Jayce).

Arcane saison 2 ©Netflix
Arcane saison 2 ©Netflix

80 millions de dollars avaient été nécessaires pour produire les neuf premiers épisodes. Riot Games en a ajouté environ 100 millions de plus pour la réalisation de la saison 2, ont annoncé plusieurs médias américains. En ajoutant à cela les coûts promotionnels, Arcane serait donc actuellement la série d’animation la plus chère de l’histoire. De quoi augmenter l'exigence autour du second chapitre, qui arrive enfin sur Netflix après trois ans d'attente.

Jinx toujours plus humanisée

Arcane saison 2 débute dans la continuité des événements précédents. Même si du temps s'est écoulé, de rapides flashbacks permettent de rappeler l'action dévastatrice de Jinx qui, à la fin de la saison 1, tirait un missile en direction des membres du conseil de Piltover. Un acte qui va un peu plus l'éloigner de sa sœur Vi, et permettre à Caitlyn de prendre plus d'importance dans cette saison, tout comme Ambessa.

Pour autant, l'intérêt premier d'Arcane reste cette relation de sœurs rivales qui ne cessent de se croiser et de s'affronter. Si d'après nous le parcours que prend Vi n'est pas le plus appréciable, il demeure cohérent. Par contre, Jinx, longtemps montrées comme une gamine cinglée et impulsive, devient de plus en plus touchante au fil des épisodes. Au moins durant les deux premières parties (soit 6 épisodes) qui ont été mises à disposition de la presse. L'ajout à ses côtés d'un nouveau personnage aidant à maintenir en elle une humanité, tout comme son souhait premier de ne pas mener une révolution. Car c'est malgré elle qu'elle deviendra le visage de la résistance de Zaun.

Une nouvelle claque visuelle

D'un point de vue visuel, Arcane saison 2 reste là aussi proche de ce qui avait été proposé trois ans auparavant. Cependant, les équipes de Fortiche Production ont su se renouveler à plusieurs moments. Comme avec ce combat faussement titanesque entre deux immenses créatures commenté par Jinx. L'explosion des couleurs, l'usage de ralentis et les mouvements de caméra qui évitent d'être indigestes sont aussi à mettre en avant.

Ainsi, même si plusieurs années se sont écoulées entre les deux saisons d'Arcane, il n'y a pas l'impression d'avoir deux shows différents ou trop éloignés techniquement. En résulte une œuvre qui fonctionne parfaitement dans son ensemble et qui, en se limitant à deux saisons, va souvent droit au but sans détours inutiles. Reste qu'une partie de l'histoire demeure assez floue - autour de la gemme qui a permis un bond technologique à Piltover. Mais pour cela, il nous restera encore une troisième partie à découvrir.

Arcane saison 2 sera disponible sur Netflix à partir du 9 novembre. La partie 2 sera mise en ligne le 16 novembre et la partie 3 le 23 novembre.

Star Wars 10, 11 et 12 en préparation ? Cette nouvelle ne va pas plaire à tout le monde

Star Wars : une nouvelle trilogie en préparation

Depuis 2019 et L’Ascension de Skywalker, les aventures Star Wars se sont principalement concentrées sur le petit écran via Disney+. Des séries comme The Mandalorian, Andor et Ahsoka ont permis d’explorer des époques et des personnages nouveaux. Mais la saga n’a jamais vraiment quitté les esprits, et Lucasfilm a régulièrement évoqué des projets pour le cinéma. Lors de la Star Wars Celebration 2023, trois nouveaux films ont été annoncés, chacun ancré dans des périodes inédites de l’univers Star Wars, avec des réalisateurs prometteurs aux commandes comme Sharmeen Obaid-Chinoy et James Mangold.

Or, selon Deadline, Lucasfilm aurait d’autres plans encore plus ambitieux : une trilogie complète, potentiellement composée des épisodes 10, 11 et 12. Kathleen Kennedy, présidente de Lucasfilm, aurait même fait appel à Simon Kinberg, créateur de Star Wars Rebels, pour superviser le projet. Si les détails restent flous, certains pensent que cette nouvelle trilogie pourrait s’intégrer directement à l’histoire de la saga Skywalker, tandis que d’autres estiment qu’elle se déroulera dans un coin totalement inédit de la galaxie.

Une stratégie en constante évolution

La stratégie de Lucasfilm et Disney n’a pas toujours été sans embûches. Si la série The Mandalorian a largement rallié les fans, d’autres productions, notamment les nouvelles aventures de Boba Fett et Obi-Wan Kenobi, ont divisé le public. Avec de nombreux projets en attente, voire annulés (le film de Kevin Feige, la trilogie de Benioff et Weiss), l’avenir cinématographique de Star Wars a semblé, ces dernières années, complexe et parfois incertain.

Cependant, le succès financier de la franchise reste indéniable : la dernière trilogie, bien que controversée, a rapporté plus de 4,3 milliards de dollars. Face aux récentes difficultés de Disney au box-office, relancer Star Wars en salles est une priorité. La marque est forte, et Lucasfilm semble prêt à remettre les bouchées doubles pour offrir aux fans de nouvelles aventures épiques, sans doute avec l’annonce officielle prévue pour la prochaine Star Wars Celebration en 2025.

L’enjeu est de taille pour Lucasfilm, qui tente de trouver le juste équilibre entre les attentes des fans de longue date et l’innovation nécessaire pour élargir son audience. Après les succès en demi-teinte de certaines séries, cette nouvelle trilogie pourrait bien marquer un renouveau pour la franchise et la ramener à son statut de blockbuster incontournable.

Vous n'aurez pas ma haine : l'histoire vraie bouleversante derrière le film

Vous n'aurez pas ma haine : du post Facebook au film

Vous n'aurez pas ma haine n’est pas seulement une histoire personnelle, c’est un témoignage universel sur la capacité humaine à résister à l’horreur et à trouver un chemin vers la paix intérieure. Antoine Leiris, journaliste et écrivain, a perdu sa femme lors de l’attaque terroriste du Bataclan en novembre 2015. Quelques jours après cette tragédie, il publiait sur les réseaux sociaux une lettre ouverte aux assaillants : « Vous n’aurez pas ma haine. » Ce message d’une incroyable dignité est devenu un symbole de résilience et a été partagé à travers le monde.

Un film sobre et sincère

Dans cette adaptation, le réalisateur Kilian Riedhof choisit la sobriété et la pudeur pour aborder un sujet aussi lourd. Plutôt que de chercher le spectaculaire, le film se concentre sur le quotidien bouleversé d’Antoine (interprété par Pierre Deladonchamps) et de son jeune fils, resté seul avec son père après la perte de sa mère. C’est à travers les gestes simples, les silences et les moments d’introspection que le spectateur entrevoit la douleur d’Antoine, mais aussi son combat pour continuer à vivre.

Vous n'aurez pas ma haine pose un regard profond et inspirant sur le processus de deuil et sur la capacité de l’homme à se reconstruire. Le titre, tiré de la lettre d’Antoine, rappelle que la haine n’est jamais la réponse, même face à l’injustice la plus violente. Ce film, sans jamais verser dans le mélodrame, invite le public à réfléchir à la manière dont chacun peut faire face à ses propres épreuves et, peut-être, trouver la force de surmonter l’insurmontable.

Que devient Antoine Leiris ?

Depuis la publication de Vous n'aurez pas ma haine et l’émotion mondiale suscitée par sa lettre, Antoine Leiris a poursuivi son chemin de résilience, se consacrant avant tout à l'éducation de son fils Melvil, qu'il élève seul. Journaliste de profession, il a choisi de s’éloigner quelque temps de la scène médiatique après le succès de son ouvrage, privilégiant une vie plus discrète pour se reconstruire et offrir un environnement serein à son enfant.

En 2019, il a publié un second livre, La vie, après, qui revient avec pudeur et sincérité sur son quotidien et la manière dont il s'efforce de construire un avenir positif malgré la douleur. Ce second témoignage, moins tourné vers la tragédie initiale, explore les défis et petits miracles du quotidien, les instants de joie partagée avec son fils, et la recherche de normalité après l'inimaginable. Par ce nouvel ouvrage, Antoine Leiris partage son parcours pour surmonter le deuil, affirmant ainsi son choix de tourner le dos à la haine pour avancer.

Aujourd'hui, Antoine Leiris continue de vivre avec discrétion, incarnant cette dignité et ce courage qui transparaissent dans ses écrits. Entre 2018 et 2021 il a été la "plume" officielle de la Mairie de Paris auprès d'Anne Hidalgo.

❌