Black Doves, la nouvelle série d’espionnage de Netflix portée par Keira Knightley
Netflix dévoilera dans quelques semaines sa nouvelle série d’espionnage, Black Doves. Celle-ci nous fera suivre Helen Webb, une redoutable espionne. Après avoir transmis pendant des années les secrets de son mari politicien à l’organisation pour laquelle elle travaille, celle-ci se retrouve en danger après l’assassinat de son amant. L’un de ses anciens amis, lui-même assassin, est alors chargé de la protéger.
Black Doves s’appuie sur un casting de prestige. Keira Knightley y incarne Helen Webb, pour ce qui est son premier rôle majeur dans une série. Elle est notamment accompagnée de Ben Whishaw, alias Q dans les derniers James Bond, et Sarah Lancashire, star de Happy Valley. Il y a quelques jours, Netflix a dévoilé plusieurs photos de la série. La plateforme de streaming poursuit sa promotion en dévoilant la première bande-annonce du show.
Un premier trailer impressionnant pour la série
Le trailer de Black Doves met en scène le prestigieux casting de la série et offre des images explosives. Si l’assassin incarné par Ben Whishaw doit protéger Helen Webb, celle-ci prouve qu’elle sait aussi se défendre elle-même. On peut la voir se débarrasser de plusieurs tueurs envoyés chez elle.
Helen annonce aussi qu’elle souhaite se venger de ceux qui ont tué son amant. D’après le trailer, l’espionne va ainsi s’engager dans une violente traque qui va causer de nombreuses morts. Elle va aussi découvrir que l’assassinat de son amant cache une conspiration à grande échelle.
La première saison disponible début novembre
Black Doves a été créée par Joe Barton. Celui-ci bénéficie déjà d’une belle réputation pour avoir signé les séries Giri/Haji et The Lazarus Project. Les six épisodes de la première saison de Black Doves arriveront le 5 décembre prochain sur Netflix. Le géant du streaming est confiant quant au potentiel succès de la série. Car il a déjà annoncé avoir renouvelé celle-ci pour une deuxième saison.
C'est un projet qui avait été annoncé en 2019 et qui avait disparu des radars depuis. Mais Waltzing with Brando est enfin prêt à se montrer, et fera sa première mondiale lors du 42e Festival du film de Turin, qui se déroulera du 22 au 30 novembre 2024. Ce biopic a tout pour éveiller la curiosité et l'envie puisque son interprète principal, Billy Zane dans le rôle de l'icône Marlon Brando, s'est dévoilé dans une photographie stupéfiante, et parce que l'angle de ce biopic est original.
Star de Titanic, Billy Zane n'a pas eu la carrière de ses partenaires Leonardo DiCaprio et Kate Winslet, étant apparu depuis essentiellement dans des productions de seconde zone. Mais Waltzing with Brando pourrait bien faire parler de lui, puisqu'il apparaît dans une première image d'une ressemblance inouïe avec Marlon Brando.
Cette photo pourrait être tirée du film Le Parrain, un coup d'oeil rapide n'y verrait que du feu. Il s'agit en effet de Billy Zane, dans une photographie du film Waltzing with Brando qui recrée une des images les plus célèbres de l'acteur, alors qu'il incarne Vito Corleone dans le film de Francis Ford Coppola.
Ce qui est extraordinairement troublant à bien regarder cette image, c'est que ce sont bien les traits de Marlon Brando, mais c'est aussi entièrement Billy Zane.
Le grand projet de Marlon Brando à Tahiti
Par ailleurs, au-delà de cette performance de Billy Zane à découvrir, le choix des auteurs de Waltzing with Brando pour son histoire change de la routine des biopics "wikipedia". Le film couvrira la période 1969 et 1974, durant laquelle Marlon Brando est à un tournant de sa carrière et réfléchit à ce qu'il fera après le cinéma. Tombé amoureux de l'île de Tahiti, il recrute en 1970 un architecte de Los Angeles, Bernard Judge, pour construire sur un atoll qu'il a acheté sa maison et une sorte d'hôtel-village le plus respectueux possible de l'environnement. Le film racontera cette histoire en adaptant le livre du même nom de Bernard Judge publié en 2011.
Mais le cinéma ne sera pas pour autant absent du biopic puisque Waltzing with Brando montrera aussi Marlon Brando alors qu'il prépare et tourne Le Parrain, film pour lequel il a obtenu son second Oscar du Meilleur acteur, comme le confirme la première image dévoilée.
Un p'tit truc en plus arrive sur Canal Plus en novembre
Après avoir connu un énorme succès dans les salles de cinéma françaises, la comédie Un P'tit truc en plus réalisée par Artus arrive sur Canal Plus dès le 1ᵉʳ novembre.
Sorti dans les salles en mai dernier, le film est rapidement devenu un énorme phénomène, porté par un excellent bouche-à-oreille des spectateurs. À ce jour, il est le plus grand succès de l'année 2024 au box-office français, avec un total de plus de dix millions et demi d'entrées.
Pour rappel, le film suit un père et son fils en cavale (incarnés par Clovis Cornillac et Artus), qui, pour échapper à la police, trouvent refuge dans une colonie de vacances pour jeunes adultes en situation de handicap. Pour ne pas éveiller les soupçons, le personnage incarné par Artus se fait passer pour un pensionnaire et son père pour son éducateur.
Le reste des nouveautés de novembre
Un P'tit truc en plus n'est pas la seule nouveauté à retenir du mois de novembre sur Canal Plus, loin de là. Les abonnés sont particulièrement gâtés, avec d'autres films à ne pas manquer, comment La Zone d'intérêt, qui débarque dès le 3 novembre.
Grand Prix au Festival de Cannes 2023, ce film de Jonathan Glazer est une immersion glaçante au sein de l'abominable normalité du directeur du camp d'Auschwitz, dont la maison idyllique jouxte les portes d'entrées du camp de la mort. Une plongée dans la banalité du mal, aussi passionnante que terrifiante.
Le même jour sera mis en ligne Bob Marley : One Love, le biopic sur la star de la chanson, qui a attiré plus de deux millions de spectateurs dans les salles. Un autre biopic, celui sur Amy Winehouse, sera ajouté le 19 novembre.
On notera également l'arrivée du dernier film de Quentin Dupieux, DAAAAAALI ! le 17 novembre, ainsi que le thriller intime Pas de vagues porté par François Civil, qui sera disponible le 26 novembre.
"Quintessence de l'horreur expérimentale, œuvre profonde et viscérale". C'est par ces mots que Jean-Baptiste Thoret présente Massacre à la tronçonneuse (1974) dans son livre Une expérience américain du chaos consacré (2000) au deuxième long-métrage de Tobe Hooper. 50 ans après la sortie du film aux États-Unis (le 1er octobre 1974), il demeure, en effet, encore et toujours, une expérience horrifique unique. Et dire que son réalisateur n'avait que 28 ans lorsqu'il se lança, en 1973, dans le tournage de ce film à petit budget - entre 80 000 et 140 000 dollars de l'époque, équivalent d'à peine 1 million de dollars aujourd'hui.
Un tournage chaotique et éprouvant pour les équipes techniques ainsi que les acteurs, obligés de travailler 16 heures par jour et sept jours sur sept. Le tout dans des conditions difficiles avec une forte humidité, des températures élevées et l'obligation de faire avec les moyens du bord. Ainsi, Gunnar Hansen, l'interprète de Leatherface, n'ayant qu'un seul costume, dû porter le même masque 12 à 16 heures par jour pendant un mois sans pouvoir le laver.
Une ambiance malsaine sur le tournage, un sentiment de dégoût de la part des équipes du film et des actrices poussées à bout ont participé à faire la légende Massacre à la tronçonneuse. Mais le film en lui-même est une proposition puissante d'horreur portée par un fond politique à ne pas négliger. Pas étonnant que dans son classement des 100 meilleurs films d'horreur de tous les temps, Variety l'a placé en première position.
Une terreur universelle
Pour rappel, Massacre à la tronçonneuse se déroule au fin fond du Texas où cinq amis se rendent pour visiter l'ancienne maison familiale de deux d'entre eux. Proche des lieux se trouve une autre demeure. Lorsqu'une des jeunes filles s'y aventure, elle découvre que l'endroit est habité par une famille cannibale. Ses amis vont alors, eux aussi, être rapidement confrontés à la violence de ces individus terrifiants. L'effroi provoqué par le film de Tobe Hooper provient d'abord de cette situation "réaliste", ou du moins bien trop plausible. Il est aisé de s'imaginer soi-même dans une région pauvre et isolée, et de croiser à son tour la route de ce genre d'énergumènes. D'ailleurs, les œuvres qui ont repris ensuite ce concept sont nombreuses, comme le récent X (2022), relecture intelligente de Massacre à la tronçonneuse.
Mais si Massacre à la tronçonneuse a autant marqué les esprits à l'époque, c'est aussi et surtout en raison de son contexte. Jean-Baptiste Thoret résume parfaitement la situation américaine des années 1970, expliquant que le film "cristallise bon nombre des inquiétudes de l'époque, le fiasco vietnamien et la peur de la conscription, la paranoïa post-Watergate, la crise pétrolière de l'année 1973 ou encore la gueule de bois du mouvement hippie". À cela s'ajoutent les souvenirs de tueurs en séries, comme Ed Glein, figure terrible des années 1950 qui inspira Tobe Hooper. Ainsi que des symboles d'une terreur plus universelle, ajoute Jean-Baptiste Thoret :
La mémoire des camps, la manutention des corps ou encore le génocide indien.
Le film culte de Tobe Hooper interdit en France
Tobe Hooper a ainsi mis en image un véritable cauchemar, effrayant à tant de niveaux, et dont il est impossible de se réveiller. Un film où la frontière entre fiction et réalité est si mince qu'on ne sait plus si ce que l'on voit est vrai ou non. Ce qui n'empêche pas Tobe Hooper de faire une vraie proposition de cinéma, avec des plans iconiques. L'énergie brutale qui se dégage de Massacre à la tronçonneuse se combinant parfaitement à une cinématographie de qualité dans le dernier plan. Celui d'un Leatherface en rage faisant tourner sa tronçonneuse au-dessus de sa tête devant le soleil levant. Un ultime moment de folie qui termine de figer le spectateur.
Visiblement, tout cela était trop éprouvant pour les cinq ministres de la Culture successifs qui ont fait interdire Massacre à la tronçonneuse en France en 1974 après seulement une semaine d'exploitation. Malgré le succès du long-métrage aux États-Unis, le public français, âgé d'au moins 18 ans, a dû attendre jusqu'à 1982 pour voir Massacre à la tronçonneuse au cinéma dans sa version intégrale.
Le cinéma d'horreur est particulièrement varié. D'autant plus lorsque s'y ajoutent des éléments de fantastique ou de science-fiction. Mais certains films optent pour une approche plus "réaliste". Sans fantômes ou démons, privilégiant davantage nos peurs primales et nous mettant face à des situations qui, au fond, pourraient très bien nous arriver. Comme un voyage dans une petite bourgade qui vire au cauchemar après la rencontre de personnes bien mal intentionnées. Une thématique qui a été souvent reprise avec d'innombrables variations. En atteste notre top des films les plus terrifiants de ce genre !
Psychose (1960)
Psychose d'Alfred Hitchcock est une référence du thriller horrifique. Un film mémorable qui débute avec Marion Crane qui un jour s'enfuit avec une importante somme d'argent confiée par son patron. Arrivée à un motel, elle va faire une terrible rencontre et être assassinée dans sa douche dans une des scènes les plus mythiques du cinéma.
Hitchcock est évidemment un maître dans l'art du suspense et il faut noter l'audace de tuer son personnage principal dès la première partie. Dès lors, on se dit que n'importe qui peut y passer et rend la suite de Psychose d'autant plus inquiétante. On atteint alors le sommet de la terreur avec les révélations sur Norman Bates et sa mère, tandis que l'ultime plan du garçon (mémorable Anthony Perkins) fait froid dans le dos.
Délivrance (1972)
Tout commençait bien pour Ed, Lewis, Bobby et Drew, ces quatre amis qui se réunissent un week-end pour une virée en canoë dans les montagnes de Géorgie. Ou comment une simple balade en pleine nature vire au cauchemar après la rencontre d'homme dangereux de la région. Dans Délivrance, John Boorman fait monter la tension avant de mettre le spectateur face à des situations terrifiantes où les hommes sont pris en chasse.
La séquence la plus marquante et dérangeante est évidemment celle du viol de Bobby. Mais la suite est également inquiétante tant le groupe semble perdu entre les dangers de la nature et ceux qui les poursuivent. Après cela, on n'a plus jamais entendu un air de banjo sans frissonner...
Massacre à la tronçonneuse (1974)
Massacre à la tronçonneuse part d'un principe un peu similaire à Délivrance. Un groupe, ici de jeunes, se rend à la campagne au fin fond du Texas. Ils vont découvrir une maison abandonnée habitée par des personnes bien mal attentionnées et devenir leur cible. Comme Délivrance, l'idée même de tomber sur ce genre de personnages a quelque chose de terrifiant. Mais à cela s'ajoute l'aspect gore proposé par Tobe Hooper. Car le groupe d'amis ne va pas juste être tué, mais servir de repas à une famille de cannibale !
Film culte par excellence et au tournage infernal, Massacre à la tronçonneuse est une merveille horrifique par son côté poisseux et réaliste. Le colosse connu sous le nom de Leatherface, qui porte un masque fait de chair humaine, est devenu iconique. Et sans surprise, les nombreuses suites qui ont été réalisées après n'ont jamais atteint le niveau du premier.
Halloween (1978)
Toujours dans le genre "film culte", impossible de passer à côté d'Halloween. Il est surtout important de noter dans un premier temps que si par la suite la saga a pu perdre de son réalisme, puisque le tueur devient de plus en plus invincible, ce n'est pas le cas avec le premier opus.
Michael Myers, interné à six ans après le meurtre de sa sœur dans une introduction mémorable, s'échappe des années après d'un hôpital psychiatrique. De retour dans sa ville d'Haddonfield, il va reprendre un massacre terrifiant avant de poursuivre Laurie Strode (Jamie Lee Curtis). Tout dans l'œuvre de John Carpenter est terrifiant, jusqu'à sa musique culte. Myers est naturellement effrayant par son aspect, sa puissance et sa folie.
Haute tension (2003)
Haute tension est l'un des films qui peut se rapprocher de Psychose par son twist et son plan final rappelant celui avec Norman Bates. Mais avant cela, il y a surtout une œuvre violente et terrifiante dans laquelle deux amies tentent d'échapper à un psychopathe écœurant. Dès le premier plan de l'homme et de sa camionnette lugubre, on frissonne. Et le massacre qui suit nous maintient ensuite sous tension. Alexandre Aja ne nous épargne rien avec des séquences difficiles à regarder. En clair, de l'horreur bien crade qui en aura choqué plus d'un.
Ils (2006) et Eden Lake (2008)
Ils et Eden Lake sont deux films assez proches et au fond assez influencés par Délivrance. Il est question, dans Ils et Eden Lake, d'un couple ciblé par des adolescents. C'est dans un pays de l'Est, dans une maison au milieu de la forêt, que Clémentine (Olivia Bonamy) et Mucas (Michaël Cohen) se font attaquer. Et près de Londres, au bord d'un lac, que Jenny (Kelly Reilly) et Steve (Michael Fassbender) croisent la route de jeunes délinquants.
Dans les deux cas, la violence des adolescents effraie, d'autant plus en voyant des adultes aussi impuissants et qui ne peuvent que subir ces agressions. On se dit alors, encore une fois, qu'on pourrait aisément se retrouver dans cette situation à la place des protagonistes.
Martyrs (2008)
Martyrs de Pascal Laugier est certainement un des films les plus difficiles à regarder. Le cinéaste met en scène des séquences de tortures pour beaucoup insupportables. Il y a bien sûr dans le film des éléments surréalistes avec les visions de Lucie, une femme qui a été séquestrée dans sa jeunesse et retrouve ses tortionnaires des années plus tard.
Mais la seconde partie, qui voit son amie Anna être à son tour emprisonnée, ne repose "que" sur la folie d'une société secrète qui souhaite obtenir, par la souffrance, des martyrs. L'idée d'être à notre tour enlevé "sans raison" et subir une torture aussi éprouvante qu'un écorchement est difficile à surmonter.
John Krasinski, l’acteur qui a joué Jack Ryan le plus longtemps
Héros de plusieurs livres de l’auteur américain Tom Clancy, Jack Ryan a été incarné par plusieurs acteurs dans diverses adaptations de ses aventures à l’écran. En 2018, on a pu découvrir John Krasinski dans le rôle du célèbre analyste de la CIA. L’acteur tenait le rôle principal de la série Jack Ryan d’Amazon MGM Studios, composée de quatre saisons et diffusée de 2018 à 2023.
John Krasinski a donc succédé à plusieurs comédiens dans le rôle de Jack Ryan. Avant lui Alec Baldwin, Harrison Ford, Ben Affleck et Chris Pine avaient prêté leurs traits au personnage. Mais John Krasinki est l’acteur qui l'a joué le plus longtemps à l’écran. Et il s’apprête à retrouver le protagoniste créé par Tom Clancy.
Un film va suivre l’histoire de la série
Deadline nous apprend que John Krasinski va reprendre son rôle de Jack Ryan. Mais cette fois, ce ne sera pas pour une nouvelle saison du show diffusé sur Prime Video. La plateforme proposera cette fois un film, qui poursuivra donc l’histoire de la série.
La saga va donc continuer, mais sous une nouvelle forme pour John Krasinski. Et ce dernier ne reviendra pas seul. Il sera accompagné de Wendell Pierce, l’interprète de James Greer dans la série. Michael Kelly est également bien parti pour les rejoindre. Celui qui jouait Mike November dans les trois dernières du show est en négociations pour reprendre son rôle.
Une extension de l’un des cartons de Prime Video
Le film Jack Ryan sera réalisé par Andrew Bernstein. Celui-ci a travaillé sur la série. Il était l’un des producteurs exécutifs et réalisateurs de la saison 2. Pour diriger le long-métrage, il s’appuiera sur un scénario écrit par Aaron Rabin. Ce dernier a également participé au show diffusé sur Prime Video, en tant que co-producteur exécutif et scénariste de la saison 4.
Amazon MGM Studios a donc choisi de continuer à profiter du succès de l’un de ses titres phares. La série Jack Ryan demeure l’une des trois les plus regardées sur Prime Video depuis le lancement de la plateforme. Le long-métrage à venir n’a pas encore de date de sortie.
Dans la première saison d'Emily in Paris, on comprenait très bien pourquoi Emily était tombée sous le charme de Gabriel, son voisin, incarné par Lucas Bravo. Sympa, drôle, beau et bon cuisinier, il avait tous les atouts pour la séduire (enfin, mis à part le fait qu'il soit déjà en couple avec une autre).
Mais au fil des saisons, Gabriel est devenu, n'ayons pas peur des mots, un gros con. À tel point que l'on a bien eu du mal à comprendre pourquoi Emily l'avait préféré à Alfie (Lucien Laviscount), à la fin de la saison 3. Et la confirmation de son (très) mauvais choix n'a pas tardé à venir puisque dans la saison 4, Gabriel a agi en bel enfoiré, en la délaissant sur une piste de ski à Megève, alors qu'elle ne savait pas skier (bon, elle a rencontré Marcello, c'est un mal pour un bien).
L'écriture du personnage de Gabriel s'est délitée au fil des saisons d'Emily in Paris, et les fans de la série ne sont pas les seuls à s'en rendre compte. Lucas Bravo lui-même n'en peut plus de subir la lente dégradation de ce personnage, qui était pourtant un atout pour le show Netflix.
"Gabriel se transforme en guacamole"
Dans une interview accordée à IndieWire à l'occasion de la sortie du film Libre de Mélanie Laurent (le 1ᵉʳ novembre sur Prime Video), dans lequel il incarne le braqueur Bruno Sulak, Lucas Bravo n'a pas mâché ses mots sur la manière dont le personnage de Gabriel avait été saccagé au fil des saisons.
Il a déclaré : "Le ‘chef sexy’ était très présent en moi dans la saison 1, mais au fil des saisons, nous nous sommes éloignés en raison des choix qu'ils lui ont imposés." Il a souligné sa frustration face à la transformation de Gabriel, qui est devenu "inconscient de son environnement, toujours victime, et complètement perdu." Cette évolution a rendu le tournage moins agréable pour lui, car il se sentait déconnecté d'un personnage qu'il avait aimé jouer. Il a également ajouté, avec une touche d'humour amer, qu'il voyait son personnage se transformer en "guacamole", une métaphore pour illustrer sa lente dégradation.
Concernant son engagement dans la série, il a ajouté : "Je me demande si je veux faire partie de la saison 5... parce que mon contrat se termine à la saison 4." Bravo a exprimé son souhait de voir Gabriel retrouver son côté "amusant, espiègle et vivant", en notant que "trois saisons à jouer un personnage mélancolique, triste et déprimé, ce n’est plus amusant."
Il a aussi évoqué la difficulté de faire entendre ses suggestions sur le plateau : "J'ai essayé d'apporter des nuances, mais nous n'avons pas beaucoup de liberté sur le plateau." Il a précisé que Netflix et la production étaient probablement réticents à changer la formule qui avait bien fonctionné au départ : "Ils sont très précautionneux pour ne pas changer la recette et la garder telle qu'elle était."
Bravo a conclu en affirmant son amour pour la série et ses acteurs, tout en exprimant sa frustration quant à la direction prise par son personnage. Il reste optimiste et curieux de voir où cela va mener : "La série n'est pas finie."
Le film Les Autres, réalisé par Alejandro Amenábar et sorti en 2001, s'apprête à quitter Netflix France le 14 novembre prochain. Pour les amateurs de suspense et de frissons, c'est une occasion à ne pas manquer pour (re)découvrir cette œuvre qui est souvent citée parmi les meilleures du genre.
Les Autres se déroule dans l'immédiat après-guerre, en 1945, et suit Grace Stewart, interprétée par Nicole Kidman, qui vit dans un manoir isolé sur l'île de Jersey avec ses deux enfants, Anne et Nicolas. En raison d'une maladie rare, les enfants ne peuvent être exposés à la lumière du soleil, ce qui les contraint à vivre dans une obscurité quasi permanente. Lorsque Grace engage trois employés pour les aider dans leur quotidien, des événements étranges commencent à se produire dans la maison. Les apparitions mystérieuses, des bruits inexpliqués et l'atmosphère pesante augmentent la tension, alors que Grace lutte pour protéger ses enfants d'une menace qu'elle ne comprend pas.
Le film est renommé pour son atmosphère inquiétante, sa mise en scène soignée et ses performances convaincantes, notamment celle de Nicole Kidman, qui livre une prestation empreinte de subtilité et de force. Mais ce qui le rend vraiment mémorable, c'est son twist final, qui réinvente complètement la perception du récit et laisse le spectateur stupéfait.
Un twist de fin mémorable
En effet, la révélation clé est que Grace et ses enfants sont morts depuis longtemps, victimes d’un drame tragique survenu dans leur maison et qu'ils sont en réalité "les autres" depuis le début et que les événements étranges dont ils sont témoins découlent de la séance de spiritisme qui se déroule dans la maison.
La tension s’accroît lorsque Grace comprend qu'elle a été la source de leur propre malheur, ayant tué ses enfants dans un moment de folie avant de se donner la mort.
Ce twist, magistralement orchestré par le réalisateur Alejandro Amenábar, change complètement la perspective du film. Les indices disséminés tout au long de l’histoire prennent alors tout leur sens. Par exemple, les comportements des enfants et les interactions avec les domestiques prennent une dimension supplémentaire à la lumière de cette nouvelle vérité. Les subtils détails, comme le fait que les enfants ne peuvent supporter la lumière du jour, symbolisent leur incapacité à affronter la réalité de leur situation (la mort), un thème central du film.
Amenábar a déclaré avoir conçu le film en partant de ce twist, et a ensuite construit l'histoire autour de ce moment révélateur.
Le twist de Les Autres a été salué par la critique et reste l'un des plus emblématiques de l'histoire du cinéma. En révélant la véritable nature des événements qui se déroulent dans le manoir, Amenábar force le public à reconsidérer tout ce qu'il a vu jusqu'alors. Ce retournement de situation a contribué à faire du film un classique du genre, souvent comparé à d'autres œuvres à fort impact comme Sixième Sens.
Kate Winslet a été nommée quatre fois à l'Oscar de la Meilleure actrice, et l'a remporté une fois. Elle a reçu sa première nomination pour Titanic, monument du cinéma américain qui la révèle au monde entier, alors qu'elle a 23 ans. Onze ans plus tard, elle est définitivement consacrée avec sa performance dans The Reader, drame romantique dans l'Allemagne d'après-guerre qui lui vaut donc l'Oscar de la Meilleure actrice, le BAFTA de la Meilleure actrice, ainsi que le Golden Globe et le SAG Award de le Meilleure actrice dans un second rôle.
The Reader raconte une rencontre amoureuse intense et courte entre un jeune garçon de 15 ans, Michael (David Kross puis Ralph Fiennes à l'âge adulte), et une femme plus âgée, Hannah (Kate Winslet), dans l'Allemagne des années 50. Leur amour passe par la chair comme par les lectures d'oeuvre littéraires qu'Hannah demande à Michael. Un jour, elle part et disparaît de la vie de Michael. Huit ans plus tard, alors qu'il est étudiant en droit, il assiste à un procès d'anciennes gardiennes SS du camp d'Auschwitz, et reconnaît Hannah. Durant ce procès, Michael comprend alors qu'Hannah cache un lourd secret, dont elle a profondément honte mais qui pourrait l'innocenter d'un des crimes dont elle est accusée, et alléger sa condamnation. Mais Hannah ne veut pas révéler son secret...
Réalisé par Stephen Daldry, après The Hours qui avait valu à Nicole Kidman l'Oscar de la Meilleure actrice, The Reader est le récit de Michael et celui-ci est le protagoniste principal du film. Mais c'est bien Kate Winslet qui est le personnage central et finalement principal du récit. L'actrice y livre une performance bouleversante, aussi juste sur la ligne romantique du film que sur la terrible charge historique et morale du personnage.
The Reader est-il basé sur une histoire vraie ?
The Reader est l'adaptation du roman du même nom publié en 1995 par l'écrivain allemand Bernhard Schlink, ancien professeur de droit et magistrat. Succès mondial, ce roman utilise le genre amoureux pour explorer des questions éthiques et morales, dans un cadre historique où se mêle à l'Holocauste un examen des relations entre les différentes classes sociales et les différentes générations.
The Reader s'appuie sur un contexte historique très réel et soigne le réalisme et la vraisemblance de son drame. Il s'agit d'un film de fiction, adapté depuis un roman de fiction, mais l'auteur du roman, qui partage beaucoup avec le personnage de Michael, n'a jamais caché qu'il y avait des éléments autobiographiques dans son récit. Stephen Daldry expliquait au Figaro en 2009 :
À l'invitation de Bernhard Schlink, David Hare (le scénariste, ndlr) et moi nous sommes rendus à Heidelberg. Sur les traces de son héros, le jeune Michael Berg. Le romancier nous a fait visiter sa ville, nous montrant la maison de son enfance, le chemin qu'il prenait pour aller à l'école, l'endroit où avait vécu Hanna? Il y a donc beaucoup d'éléments du récit qui sont, de toute évidence, autobiographiques. Mais a-t-il eu adolescent, comme Michael, une histoire d'amour dans l'Allemagne d'après guerre, avec Hanna, une femme de 36 ans, dont il apprend plus tard, par hasard, qu'elle a été une gardienne de camp nazi ? Cela, il ne le dit pas.
(Je lui ai demandé) à plusieurs reprises. Mais il ne m'a jamais répondu.
Une fiction semi-autobiographique
Bernard Schlink, né en juillet 1944, a en effet toujours laissé planer le doute sur combien et de quelle manière il avait inclus cette matière autobiographique dans son roman. Il a cependant indiqué avoir voulu raconter un "destin allemand", celui de sa génération née tout de suite après-guerre et de sa relation à la génération précédente.
Ainsi, The Reader n'est pas à proprement parler une histoire vraie, avec le procès et le "secret" d'Hannah qu'on peut fortement présumer appartenir à la pure fiction et à la nécessité dramatique du film. Mais il y a bien dans cette oeuvre de fiction romantique une petite part de réalité, qui restera un mystère .
Dans L'Ombre : ce qu'il faut savoir sur la nouvelle série de France 2
La nouvelle série politique Dans l'ombre débute ce soir sur France 2, et elle suscite déjà beaucoup d'intérêt. Réalisée par Pierre Schoeller et Guillaume Senez, cette mini-série en six épisodes explore les coulisses d'une campagne présidentielle à travers le prisme des intrigues et des rivalités au sein du milieu politique français.
La série suit le parcours de Paul Francoeur, un candidat à la présidentielle, interprété par Melvil Poupaud. Le personnage, récemment élu à la tête de son parti, se lance dans une campagne électorale tumultueuse, soutenu par César Casalonga, son principal conseiller, joué par Swann Arlaud. La série met en lumière les défis auxquels ils font face, que ce soit en termes de gestion des médias, de relations internes au parti ou de stratégies pour contrer les attaques des adversaires politiques.
Dans l'ombre est une adaptation du thriller éponyme signé Edouard Philippe paru en 2011, et coécrit par son ancien conseiller spécial Gilles Boyer.
Déjà disponible en intégralité
Loin d'être une simple fiction, Dans l'ombre s'inspire de l'expérience réelle de ses créateurs et vise à explorer la complexité des émotions et des motivations qui animent les acteurs politiques. Selon Pierre Schoeller, la série cherche à montrer la "lucidité" nécessaire pour comprendre le système politique tout en conservant une certaine objectivité. Cette approche vise à démystifier les mécanismes de la politique et à encourager le public à réfléchir sur son engagement citoyen.
En plus de Melvil Poupaud et Swann Arlaud, le reste du casting comprend également Karin Viard, Evelyne Brochu et d'autres talents qui donne vie à cette intrigue politique captivante.
Les six épisodes de Dans l'ombre sont d'ores et déjà disponible en intégralité sur le site France.TV si vous n'avez pas envie de patienter chaque semaine pour découvrir de nouveaux épisodes.
Le 10 octobre dernier, Netflix a mis en ligne sa nouvelle série d’animation Tomb Raider: The Legend of Lara Croft. De son côté, Amazon MGM Studios prépare sa propre série sur l’aventurière issue de la célèbre franchise de jeux vidéo. Mais cette fois, celle-ci sera en live action, et sera donc disponible sur Prime Video. Comme expliqué en janvier 2023, Phoebe Waller-Bridge a été choisie pour écrire la nouvelle sérieTomb Raider. Elle en sera également l’une des productrices exécutives. L’information a été confirmée par Amazon MGM Studios en mai dernier. Et le projet continue d’avancer en coulisses.
Deux actrices favorites pour le rôle
Selon les informations de Deadline, les décideurs d'Amazon MGM Studios ont dressé une liste d'actrices qu’ils aimeraient potentiellement voir incarner Lara Croft. Sophie Turner et Lucy Boynton font partie de cette liste. Et, toujours selon le média, les deux actrices vont faire un test d’écran pour le rôle. Deadline affirme également qu’Emma Corrin et Mackenzie Davis font aussi partie de la liste dressée par Amazon MGM Studios. Toutefois, aucun test d’écran n’est prévu pour elles à l’heure actuelle. Les deux favorites pour le rôle semblent donc bel et bien être Sophie Turner et Lucy Boynton.
Pour rappel, la première s'est fait connaître en interprétant Sansa Stark dans Game of Thrones (2011-2019). La seconde a tourné dans plusieurs films indépendants, comme Sing Street (2016) avant de jouer dans Bohemian Rhapsody (2018).
Amazon MGM Studios veut créer un univers étendu autour de l’aventurière
Pour le moment, aucune date de sortie n’a été annoncée pour la nouvelle série Tomb Raider. En revanche, on sait déjà qu’Amazon MGM Studios a une vision ambitieuse pour le personnage de Lara Croft. Comme expliqué en mai dernier, le studio voudrait développer un vaste univers autour du personnage. Celui-ci comptera donc la série en live action, mais aussi des films.
On ne sait pas encore si l’actrice qui incarnera Lara Croft dans ces futurs films sera la même que celle choisie pour la série actuellement en préparation. En tout cas, Alicia Vikander ne devrait pas rejouer l’héroïne. Alors qu’elle devait reprendre son rôle dans la suite du film Tomb Raider, ce projet est finalement tombé à l’eau. L’univers étendu développé par Amazon MGM Studios a pris sa place.
Sorti en 2016, La Grande Muraille est une coproduction sino-américaine réalisée par Zhang Yimou. Ce film de fantasy épique raconte l'histoire de mercenaires européens, interprétés par Matt Damon et Pedro Pascal, qui découvrent que la Grande Muraille de Chine a été construite pour repousser non seulement les envahisseurs humains, mais aussi des créatures monstrueuses. Avec un budget d'environ 150 millions de dollars, le film visait à conquérir le marché mondial.
Malgré des attentes élevées, La Grande Muraille a été un échec critique et commercial. Le film a rapporté environ 335 millions de dollars dans le monde entier, ce qui est décevant compte tenu de son budget de production élevé et des coûts supplémentaires de marketing. Aux États-Unis, il n'a rapporté que 45 millions de dollars, une somme bien inférieure aux attentes. En Chine, où il était censé attirer un large public en raison de sa nature et de son casting, les résultats ont été également mitigés, avec 171 millions de dollars (il s'agit cependant du plus gros score pour le film). D'après les estimations de The Hollywood Reporter, le film aurait fait perdre 75 millions de dollars aux investisseurs, mettant en péril les futures coproductions sino-américaines.
Matt Damon a des regrets sur sa participation
Dans une interview accordée au WTF podcast en 2021 (via ScreenRant), Matt Damon avait exprimé des regrets quant à sa participation au film La Grande Muraille. Il avait même qualifié le film de vrai "désastre", et avait confié qu'il savait que le film allait se planter, alors même qu'il était encore en train de le tourner et espérait ne jamais avoir à revivre cette sensation :
Je me suis dit : 'C'est exactement comme ça que les catastrophes arrivent. Cela ne tient pas. Ça ne fonctionne pas en tant que film. C'est le pire sentiment créatif qu'on puisse ressentir, je pense. J'espère ne jamais revivre ça.
S'il n'avait pas expressément nommé La Grande Muraille, Matt Damon était revenu, lors d'une interview donnée à The Independent en 2023, sur un tournage très difficile pour lui, où il était "tombé en dépression". Il avait ainsi confié qu'il avait ressenti à ce moment-là que le film n'allait pas répondre aux attentes, mais qu'il s'était engagé, et avait "déraciné sa famille". Compte tenu que le long-métrage a été en grande partie tourné en Chine, le doute n'est que peu permis.
Difficile aujourd'hui de regarder Scream ou Souviens-toi... l’été dernier sans penser à Scary Movie qui les parodiait de manière remarquable. S'amusant avec les codes des slashers et en tournant en dérision tout un tas de clichés horrifiques, le film est rapidement devenu culte. Son succès impressionnant (278 millions de dollars de recettes dans le monde pour un budget de 19 millions de dollars) a motivé les frères Wayans (Keenen Ivory Wayans à la réalisation, Marlon Wayans et Shawn Wayans acteurs et co-scénaristes) à parodier d'autres films d'horreur (L'Exorciste, Grudge, Signes...).
Ainsi, quatre films Scary Movie ont vu le jour entre 2000 et 2006 (sans les frères Wayans après Scary Movie 2). Scary Movie 5 avait relancé la saga en 2013, mais sans inclure les protagonistes Cindy Campbell (Anna Faris) et Brenda Meeks (Regina Hall). Malgré sa rentabilité, le long-métrage n'a pas lancé une nouvelle série de films. Mais plus de dix ans plus tard, Scary Movie va revenir sur le devant de la scène avec un sixième long-métrage. L'annonce a été faite lors de la CinemaCon de Las Vegas en avril 2024. Plusieurs mois plus tard, Deadline nous donne des nouvelles rassurantes du projet.
Un tournage en 2025 pour les frères Wayans
D'après le média américain, le tournage de Scary Movie 6 aura lieu en 2025. La date de sortie n'a pas encore été précisée, mais le film sortira bien dans les salles de cinéma grâce à Paramount, en charge de la distribution. La bonne nouvelle est que les frères Wayans se sont réunis pour écrire et produire le film. Marlon, Shawn et Keenen Wayans ont partagé à Deadline (et via Instagram) leur enthousiasme à collaborer à nouveau ensemble :
Nous sommes ravis de faire partie du nouveau Scary Movie et de travailler à nouveau ensemble. C'est une franchise que nous avons créée il y a plus de 20 ans.
Du côté de Miramax, qui supervise le projet, on estime qu'il s'agit "du moment parfait pour ramener la saga sur grand écran". On imagine que depuis dix ans, avec les nombreuses productions qui ont marqué les spectateurs, il y aura de quoi faire en matière de parodie. On ne sait pas encore quels films seront moqués. Reste maintenant à espérer qu'Anna Faris et REgina Hall seront aussi de la partie...
Disponible depuis le 23 octobre dernier, le film français Netflix Loups-Garous, inspiré du célèbre jeu de société, connaît un véritable succès dans le monde entier.
Porté par Jean Reno, Franck Dubosc et Suzanne Clément, le long-métrage mis en scène par François Uzan (déjà à l'œuvre sur Netflix avec Lupin) débute de nos jours, au sein d'une famille recomposée, alors que les membres se préparent à entamer une partie du jeu de société. À la manière de Jumanji, le jeu prend vie, et la famille est propulsée au Moyen-Âge dans une partie bien réelle.
Pour avoir la vie sauve et revenir à leur époque, elle devra démasquer les vrais loups-garous qui sèment la terreur dans ce village. Peu à peu, chaque membre de la famille découvre qu'il s'est vu attribuer un don spécial, comme les personnages du jeu, et que ça n'est qu'ensemble, qu'ils pourront vaincre les loups-garous, et revenir à leur époque.
Premier film non-anglophone sur Netflix dans le monde
Pour sa première semaine sur Netflix, Loups-Garous a réalisé un bel exploit. Ainsi, le film s'est imposé à la première place du Top 10 mondial, et est devenu le film non-anglophone le plus visionné sur la plateforme, avec 17 millions et demi de vues. En plus de la France, Loups-Garous est présent dans le Top 10 de nombreux pays, dont les États-Unis. Il a dépassé L'Ombre Rebelle, ce film ultra-violent, qui est numéro 2 du Top.
Ce succès mondial de Loups-Garous sur Netflix ne vient très certainement pas du bouche-à-oreille puisque le film souffre de très mauvais avis spectateurs. Ainsi, chez nos confrères d'AlloCiné, le film est actuellement noté 1,9/5. Même son de cloche à l'international sur IMDb, où le film affiche une note spectateurs moyenne de 5,4/10.
Il faudra attendre quelques jours pour voir si le phénomène mondial se confirme, à l'image de Sous la Seine, ou s'il s'agissait simplement d'une curiosité passagère.
Cinq ans le succès commercial et critique de Joker (2019), sa suite, Joker : Folie à deux, n'a pas reçu le même accueil. Le film a eu des retours très négatifs et son échec au box-office est colossal. Avec 200 millions de dollars de budget, et quasiment le même chiffre au niveau des recettes mondiales, les pertes pour Warner Bros. s'annoncent importantes. Visiblement, le retour de Joaquin Phoenix dans le rôle d'Arthur Fleck, et la présence de Lady Gaga pour jouer Harley Quinn n'ont pas permis de sauver les meubles de cette comédie musicale.
Parmi les détracteurs du film de Todd Phillips, il y a Paul Schrader, scénariste de Taxi Driver et réalisateur dernièrement de The Card Counter (2021) et Master Gardener (2023), qui n'a pas mâché ses mots au sujet de Joker 2. À l'inverse, Quentin Tarantino s'est lui montré très enthousiaste, allant à contre-courant de la majorité des avis. Le cinéaste a partagé son sentiment lors d'une intervention dans le podcast de Bret Easton Ellis (via Deadline), déclarant avoir "vraiment aimé le film". Il a précisé qu'il s'attendait à être "impressionné par la réalisation", tout en pensant qu'il s'agirait d'un "exercice intellectuel pouvant laisser à distance", ce qui n'a finalement pas été le cas.
Pour Quentin Tarantino, le film insulte tout le monde et c'est génial
Quentin Tarantino a continué son analyse et pointant des éléments, vu par certains comme des défauts, mais considérés par le réalisateur comme une réussite du film. Comme les séquences musicales.
Je me suis vraiment laissé emporter. J'ai trouvé que plus les chansons étaient banales, mieux elles étaient.
En plus d'avoir trouvé Joker 2 très drôle et fait les louanges de Joaquin Phoenix, "une des meilleures performances jamais vues de (sa) vie", Quentin Tarantino a surtout adoré l'approche même de Todd Phillips, et sa manière de se comporter lui-même en Joker en dépensant exprès l'argent de Warner Bros. et en faisant, en gros, un doigt d'honneur aussi bien au public qu'à Hollywood en allant contre toutes les attentes.
C'est le Joker qui a réalisé le film. C'est le concept entier. Même le fait qu'il dépense l'argent du studio, il le dépense comme le Joker le dépenserait. (...) Il dit « allez vous faire foutre » à tout le monde. Il dit « allez vous faire foutre » au public du film, à Hollywood, à tous ceux qui possèdent des actions chez DC et Warner Bros. Todd Phillips est le Joker, et c'est un film de Joker.
Pas sûr que les patrons de Warner Bros. partagent l'avis de Quentin Tarantino.
Johnny Depp semble désormais pleinement de retour dans l'industrie du cinéma. Après plusieurs années passées loin des projecteurs, viré en 2020 par Disney de la franchise Les Animaux fantastiques, le célèbre acteur a en effet payé les révélations d'une réputation ingérable et surtout une dispute médiatico-judiciaire terrible avec son ex-épouse Amber Heard. Idole du cinéma américain, ultra-populaire grâce à la saga familiale Pirates des Caraïbes, il s'est alors fait très discret, n'apparaissant que dans des films sortis directement chez nous en VOD.
Ce n'est ainsi que depuis 2023 et son rôle dans Jeanne du Barry, présenté au Festival de Cannes, que Johnny Depp refait parler de lui. Sa deuxième réalisation, Modi, production italo-britannique qui fait le récit de deux jours de la vie de Modigliani à Paris, tournée fin 2023, attend toujours d'obtenir - ou pas - une date de sortie.
Avec Penelope Cruz chez les producteurs de John Wick
Cette parenthèse professionnelle en Europe semble maintenant se refermer. En effet, Lionsgate vient d'annoncer que Johnny Depp portera un ambitieux thriller d'action : Day Drinker. Ce film sera réalisé par Marc Webb, essentiellement connu pour les deux films The Amazing Spider-Man et qui a récemment mis en scène le live action Blanche-Neige (sortie prévue le 19 mars 2025).
Day Drinker est produit par la société Thunder Road, à qui l'on doit notamment les films John Wick. Le film racontera l'histoire d'une barmaid sur un bateau de croisière qui rencontre un mystérieux "buveur", avant de se rendre compte qu'ils sont tous les deux connectés à une sombre affaire criminelle...
Actuellement en développement, Day Drinker n'a pas encore de date de tournage annoncée.
Le Vieux Fusil : un chef-d'œuvre du cinéma français
Sorti en 1975, Le Vieux Fusil, réalisé par Robert Enrico, est un film marquant du cinéma français qui allie drame, vengeance et un contexte historique lourd. Porté par les performances puissantes de Philippe Noiret et Romy Schneider, le film raconte l'histoire de Julien Dandieu, un médecin pacifiste dont la vie bascule tragiquement durant la Seconde Guerre mondiale.
L'intrigue se déroule en 1944, alors que Julien Dandieu, interprété par Philippe Noiret, mène une vie paisible à Montauban avec sa femme Clara (Romy Schneider) et sa fille Florence. La tranquillité de leur existence est brisée lorsque des soldats allemands s'attaquent à leur village. Après avoir été témoin de l'assassinat brutal de sa famille, Julien se lance dans une quête de vengeance. Armé d'un vieux fusil ayant appartenu à son père, il utilise sa connaissance des lieux pour traquer les responsables de ces atrocités.
Le film n'hésite pas à montrer la brutalité de la guerre et ses conséquences dévastatrices, tant sur le plan émotionnel que physique. Les scènes de violence sont dépeintes avec un réalisme poignant.
Le Vieux Fusil a reçu plusieurs récompenses, dont trois César, et reste aujourd'hui encore un incontournable du cinéma français porté par une performance inoubliable de Romy Schneider.
Un film inspiré du massacre d'Oradour-sur-Glane
Le film s'inspire directement du massacre d'Oradour-sur-Glane, qui a eu lieu le 10 juin 1944. Cette tragédie a été perpétrée par un détachement de la division SS "Das Reich", qui a décimé le village en réponse aux activités de la résistance. Ce jour-là, 643 civils, dont 245 femmes et 207 enfants, ont été tués. Les habitants, rassemblés dans le village sous prétexte de contrôles d'identité, ont été séparés : les hommes ont été conduits dans des granges tandis que les femmes et les enfants ont été enfermés dans l'église. Les soldats allemands ont ensuite ouvert le feu sur les hommes, puis ont incendié les bâtiments avec les femmes et les enfants à l'intérieur avec une barbarie indescriptible.
Le massacre d'Oradour-sur-Glane est l'un des plus grands crimes de guerre commis en France, et il illustre la violence et la barbarie des forces d'occupation. Les survivants du massacre ont été rares, avec seulement quelques personnes échappant à l'enfer en feignant la mort. Cette atrocité a laissé une empreinte indélébile sur la mémoire collective française et a marqué les esprits.
Apocalypse Z, le best-seller de Manel Loureiro adapté en film
Prime Video proposera très bientôt un nouveau film de zombies : Apocalypse Z. Le long-métrage prendra place en Espagne après l’apparition d’un virus qui se propage rapidement dans le monde. L’intrigue nous fera suivre Manel, un homme qui vit seul avec son chat Lúculo, et qui va devoir faire preuve d’ingéniosité pour rester en vie face à la menace représentée par le virus. Bientôt, lui et Lúculo vont devoir quitter leur domicile et se lancer dans un dangereux périple.
Apocalypse Z est adapté du livre éponyme écrit par Manel Loureiro. Publié en 2014, le roman est rapidement devenu un best-seller. De nombreux fans risquent donc d’attendre la sortie du film sur Prime Video. Or, celui-ci se dévoile dans une bande-annonce avant sa sortie imminente.
Manel lutte pour sa survie dans la bande-annonce
La bande-annonce d’Apocalypse Z démarre fort avec le personnage de Manel poursuivi par un groupe de zombies enragés. On apprend ensuite que le gouvernement tente de mettre en place des "espaces sécurisés" pour garder la population à l’abri de la menace du virus. Mais les choses dérapent rapidement et Manel se retrouve au centre de nombreuses scènes où il doit lutter pour sa survie.
Les abonnés de Prime Video désireux de découvrir Apocalypse Z n’auront pas à attendre très longtemps pour cela. Car la plateforme a décidé de proposer le long-métrage pour Halloween. Le film sera ainsi visible à partir de ce jeudi 31 octobre.
Apocalypse Z pourrait être le premier film d’une trilogie. Car Manel Loureiro a divisé son histoire en trois romans. Si le premier long-métrage est un succès, Prime Video devrait donc rapidement lancer le développement de la suite.
Daniel Craig chez le réalisateur de Call Me By Your Name
Daniel Craig va-t-il parvenir à se construire une filmographie pots-007 substantielle ? La question est légitime, tant il est difficile pour les interprètes de James Bond de réussir à être autre chose et de prétendre attendre d'autres sommets. Mais pour Daniel Craig, après 15 ans de bons et loyaux services secrets auprès de la Couronne britannique, tout semble pour le moment se passer de manière idéale.
Après Mourir peut attendre, on l'a ainsi retrouvé en 2022 pour Glass Onion : une histoire à couteaux tirés, deuxième opus d'une saga qui s'est bien installée dans le paysage cinématographique. Celui qui a été 5 fois l'espion James Bond est déjà 3 fois le détective Benoît Blanc et, toutes proportions gardées, ce n'est pas rien de s'être déjà donné un autre personnage culte. Absent des écrans en 2023, l'acteur anglais revient donc cette année dans Queer de Luca Guadagnino, une adaptation du roman du même nom de William S. Burroughs dont il tient le rôle principal.
Un rôle forcément sulfureux
Daniel Craig a sensiblement infléchi la masculinité virile attachée au personnage de James Bond, créant une petite révolution dans cet univers. Et il semble, d'une certaine manière vouloir, poursuivre dans cette veine pour lui-même, en prenant à la suite de son incarnation de James Bond des rôles et des histoires aux antipodes de celles de 007.
En effet, il incarne dans QueerLee, alter ego littéraire de William S. Burroughs. Lee est un écrivain en errance dans les bars gays de Mexico, aussi malheureux qu'ivre et aussi enthousiaste que drogué, et qui va rencontrer le jeune Allerton (Drew Starkey). Un jeune homme qui va le repousser, mais avec qui Lee va néanmoins se lancer dans une aventure hallucinée au fin fond de l'Amérique du Sud, afin de trouver une mystérieuse drogue qui confèrerait des pouvoirs télépathiques...
La bande-annonce dévoilée (vidéo en tête d'article) laisse les détails de l'histoire de Queer entourés d'un mystère brumeux, entre hallucinations, cauchemars et réalité(s) qui se montrent dans de très belles images. Daniel Craig y apparaît très investi dans le rôle, l'acteur comme le personnage apparaissant totalement abandonnés à la vision de Luca Guadagnino.
Queer n'a pour le moment pas de date de sortie annoncée en France.
La Brigade : le film est-il inspiré d'une histoire vraie ?
La Brigade, réalisé par Louis-Julien Petit et sorti en mars 2022, est une comédie dramatique française mettant en vedette Audrey Lamy dans le rôle de Cathy, une cheffe cuisinière passionnée. Après avoir quitté un restaurant prestigieux, Cathy accepte un poste au sein d'une cantine destinée à des mineurs étrangers non accompagnés. Ce nouveau défi se transforme en une aventure dans laquelle elle tente de transmettre sa passion pour la cuisine à des jeunes en situation précaire, tout en les aidant à obtenir leur CAP hôtelier.
Audrey Lamy partage l'écran avec François Cluzet et des jeunes talents, dont certains font leurs débuts au cinéma.
Le film est basé sur l'histoire dvraie e Catherine Grosjean, une cheffe cuisinière ayant dirigé une brigade de mineurs isolés étrangers au lycée hôtelier de Treignac, en Corrèze.
La méthode de Catherine Grosjean
Louis-Julien Petit a rencontré Catherine Grosjean lors de ses recherches et a été inspiré par son parcours. Le réalisateur avait précédemment visionné le documentaire Les cuisiniers de Treignac, qui mettait en lumière le travail de Catherine Grosjean et le succès des jeunes qu'elle encadrait.
Catherine Grosjean et son équipe ont obtenu un taux de réussite de 100 % au CAP cuisine, ainsi qu'un taux d'insertion professionnelle équivalent. Le lycée hôtelier de Treignac, qui fait partie de la fondation Claude Pompidou, accueille ces mineurs jusqu'à leur majorité.
Pour se préparer au rôle dans La Brigade, Audrey Lamy a passé plusieurs mois dans une brigade professionnelle, pour apprendre les ficelles de la cuisine, dans un milieu réputé pour sa rigueur. Elle n'a pas rencontré les jeunes acteurs avant le tournage afin de conserver la fraîcheur de leur première interaction.
La liste des nouveautés de Disney+ n'était pas très conséquente en comparaison aux ajouts réguliers de Netflix ou Prime Video. Il en va de même ce mois-ci. Cependant, on trouvera en novembre des programmes de qualités et des nouveautés qu'il sera intéressant de découvrir. À commencer par le documentaire sur le célèbre compositeur John Williams, mis en ligne le 1er novembre sur la plateforme. Les fans de Marvel pourront également (re)voir Les Eternels, tandis que les amoureux des films Pixar auront de quoi faire avec Élémentaire. Sans oublier le film d'animation de Disney Encanto, la fantastique famille Madrigal qui rejoint enfin le service de streaming, trois ans après sa sortie en salles.
Enfin, un peu d'horreur est au programme de ce mois de novembre sur Disney+, avec notamment Le Croque-Mitaine, qui n'avait réuni que 301 000 spectateurs au cinéma en 2023. Une séance de rattrapage sera possible dès le 1er novembre pour ce thriller issu de l’imagination de Stephen King. Dedans, on y suit une lycéenne et sa petite sœur, marquées par la mort de leur mère. Lorsqu'un patient de leur père fait irruption à leur domicile, il laisse derrière lui une entité surnaturelle terrifiante qui se repaît de la souffrance de ses victimes... Découvrez ci-dessous la bande-annonce :
À cela s'ajoute la série horrifique Grotesquerie, dernière création de Ryan Murphy mettant en scène une série de crimes atroces au sein d'une petite communauté. Une détective va avoir la sensation d'être la cible de ces crimes. Pour l'aider dans son enquête, elle va accepter l'intervention d'une religieuse et journaliste du Catholic Guardian. Ensemble, elles vont se retrouver prises au piège d’une toile sinistre.
Tous les films et toutes les séries sur Disney+ en novembre
L'échec de Joker : Folie à deux dans les cinémas ne change rien au fait que Joaquin Phoenix est un acteur exceptionnel, et qu'il incarne dans les deux films de Todd Phillips un Joker formidable. D'ailleurs, plutôt "Arthur Fleck" que "Joker", puisque ces films DC insistent sur leur différence avec les autres productions DC, que ce soit The Batman de Matt Reeves ou, jusqu'à l'arrivée de James Gunn à la tête des studios DC, les films du DCEU où Batman et le Joker apparaissent. Des films à part et un Joker à part, pour un acteur lui aussi à part.
Joaquin Phoenix est si bon dans son incarnation de l'ennemi préféré de Batman qu'il a des arguments pour venir embêter celui qui a livré, pour une majorité actuelle de fans de cet univers, la meilleure performance dans le rôle : Heath Ledger dans The Dark Knight de Christopher Nolan. Et il se trouve que, comme révélé par Joaquin Phoenix lui-même, il aurait pu tenir ce rôle dans cet immense succès de 2008.
"Je n'étais pas prêt"
Rétrospectivement, il est aujourd'hui évident que n'importe quel acteur aurait souhaité faire partie de The Dark Knight, considéré comme un des meilleurs films de super-héros de tous les temps et tout simplement un des meilleurs films jamais réalisés, acclamé par la critique et phénomène du box-office mondial avec de nombreux records explosés. Mais à l'époque, comme Joaquin Phoenix l'a raconté à Rick Rubin dans le podcast Tetragrammaton with Rick Rubin, il n'y a pas eu d'issue favorable à sa rencontre avec Christopher Nolan.
Je me souviens avoir parlé avec Christopher Nolan de "The Dark Knight", mais ça ne s'est pas fait, pour une raison ou une autre. Je n'étais pas prêt à ce moment-là. C'est une de ces situations où on se dit : "Qu'est-ce qui, en moi, fait que ça ne fonctionne pas ? Mais ce n'est pas à propos de moi. Il y a autre chose. Il y a une autre personne qui va faire quelque chose. (...) Et je n'imagine pas ce que ça aurait été si nous n'avions pas eu la performance d'Heath Ledger dans ce film.
Mon sentiment était que je ne devais pas le faire, mais peut-être aussi que Christopher s'est dit : "Ce n'est pas lui que je recherche".
Ainsi, le casting de Joaquin Phoenix en Joker ne s'est pas fait pour The Dark Knight, et l'acteur ne se souvient pas précisément du contexte de ce casting, à savoir si Christopher Nolan le désirait lui plus qu'un autre. Finalement, tout s'est bien ordonné puisque Heath Ledger che Christopher Nolan et Joaquin Phoenix chez Todd Phillips ont chacun brillé dans l'exercice, le premier recevant à titre posthume l'Oscar du Meilleur second rôle en 2009 et le second l'Oscar du Meilleur acteur en 2020.