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Mort de John Amos, l’acteur d’Un prince à New York et Die Hard 2

John Amos est décédé

John Amos n’est plus. L’acteur est mort le mercredi 21 août dernier de causes naturelles, à l’âge de 84 ans. Sa mort n’avait pas encore été annoncée. Mais son fils, Christopher Kelly Amos, a partagé l’information récemment dans un message relayé par Deadline.

Lui rendant hommage, Christopher Kelly Amos a déclaré que son père « était d’une profonde gentillesse et un cœur en or… et il était aimé partout dans le monde. » John Amos aura eu une carrière à l’écran longue de plus de cinquante ans.

Des rôles majeurs au cinéma…

Au cinéma, l’un des rôles les plus connus de John Amos est celui de Cleo McDowell, le propriétaire d’un fast-food dans Un prince à New York. Le natif de Newark avait ensuite repris ce rôle dans Un prince à New York 2, toujours porté par Eddie Murphy.

https://x.com/DEADLINE/status/1841237610527625353

John Amos a aussi tenu un rôle important dans Die Hard 2. Il y jouait le Major Grant. La dernière apparition de l’acteur était en 2023. Aux côtés de Pierce Brosnan, il partageait l'affiche de The Last Rifleman, un film sur un vétéran de la Seconde Guerre mondiale qui décide de s’échapper de sa maison de retraite pour aller en Normandie afin de rendre un dernier hommage à son meilleur ami.

… et une grande carrière sur le petit écran

John Amos aura donc tenu quelques rôles majeurs dans des films au cours de sa carrière. Mais aux États-Unis, il est surtout connu pour sa carrière à la télévision. Il a d’abord accédé à la notoriété grâce à son rôle dans The Mary Tyler Moore Show. Puis, il a décroché ce qui reste peut-être son rôle le plus important dans la sitcom Good Times, véritable carton lors de sa diffusion dans les années 1970.

Plus tard, le comédien a aussi incarné Kunta Kinte dans Roots, une mini-série là aussi devenue culte. Sa performance lui a valu une nomination aux Emmy Awards. John Amos est ensuite apparu dans d’autres titres majeurs de la télévision. Comme À la Maison-Blanche, All About the Andersons, et Mon oncle Charlie. Sa dernière apparition sur le petit écran sera dans Suits : L.A., dans lequel on le verra jouer lui-même. Ce spin-off de la série culte Suits : avocats sur mesure n’a pas encore de date de sortie.

Échec critique et commercial, ce film d'horreur qui vient d'arriver sur Netflix mérite pourtant qu'on s'y attarde

Malignant : le dernier film d'horreur signé James Wan

En octobre, les fans de films d'horreur sont gâtés sur Netflix avec l'ajout de nombreuses nouveautés horrifiques ! C'est le cas du film Malignant, signé James Wan, qui vient d'arriver sur la plateforme française. Sorti en 2021, ce long-métrage signait le retour du réalisateur à ses racines horrifiques, entre deux incursions dans le monde des blockbusters avec les deux films Aquaman.

Le réalisateur, connu pour ses succès emblématiques tels que Saw (2004), Insidious (2010) et Conjuring (2013), a contribué de manière significative à la renaissance du cinéma d'horreur moderne. Cependant, Malignant représente une tentative audacieuse de s’éloigner de ses précédents succès en créant une œuvre plus personnelle et expérimentale.

Le film raconte l’histoire de Madison (interprétée par Annabelle Wallis), une femme hantée par des visions de meurtres brutaux. Ces cauchemars étranges deviennent de plus en plus terrifiants lorsqu’elle réalise qu'ils sont, en fait, des scènes de crimes réels. Madison se retrouve alors confrontée à une entité mystérieuse, Gabriel, avec laquelle elle semble avoir un lien psychique inexplicable.

Un échec critique et commercial

Bien que James Wan ait tenté d’innover en mélangeant l'horreur classique avec des éléments de thriller psychologique, Malignant n'a pas été bien accueilli lors de sa sortie en salles. Le film a fait face à des critiques mitigées et un échec commercial, rapportant environ 34 millions de dollars au box-office mondial, pour un budget de 40 millions.

Le public, habitué à des films d’horreur plus traditionnels de la part de Wan, a été déstabilisé par la tonalité hybride et excentrique du film. Le mauvais bouche-à-oreille n'a pas poussé les fans d'horreur à découvrir cette proposition du réalisateur. C'est pourtant dommage, car le film possède de vrais atouts.

Malignant mérite une seconde chance

Malgré son échec initial, Malignant offre plusieurs aspects qui justifient une nouvelle analyse, notamment grâce à son arrivée sur Netflix, où il peut toucher une nouvelle audience. Ce qui commence comme un home invasion classique dans une maison gothique rappelle le travail habituel de James Wan, mais le film se transforme rapidement en quelque chose de bien plus imprévisible et extravagant.

Contrairement à ses précédentes réalisations, Malignant s'amuse à jouer avec les codes du genre. La première partie du film, très efficace, met en scène deux scènes d’horreur à domicile qui instillent une tension palpable, notamment grâce à la maîtrise de Wan dans la gestion de l’espace et des ombres. On y retrouve des mouvements de caméra rappelant Insidious, où chaque recoin de la maison devient menaçant. Cependant, cette partie reste dans un registre familier pour le réalisateur, et il faudra attendre la seconde moitié du film pour que Malignant révèle toute son originalité.

La véritable singularité du film réside dans son intrigue psychologique. Madison découvre rapidement qu'elle partage un lien psychique avec Gabriel, l'entité meurtrière. Ce twist, qui aurait pu sembler classique, prend un tournant inattendu lorsque Gabriel se révèle être une sorte de "double maléfique", une entité contorsionniste qui sème le chaos tout en s’en prenant aux personnes qui avaient tenté de l'exciser.

James Wan libère alors toute son audace visuelle, notamment lors d'une course-poursuite dans le Seattle Underground, où l'esthétique brumeuse et gothique du film rappelle ses œuvres passées, comme Dead Silence. Peu à peu, Malignant bascule dans un délire visuel où les scènes d'action horrifiques s'intensifient, aboutissant à un final aussi démesuré que jubilatoire. Le film devient alors une exploration du concept du "double", évoquant des œuvres comme L’Esprit de Caïn ou La Part des ténèbres, avec un dernier rebondissement qui transcende les conventions habituelles du genre.

Ce dernier acte est l'un des plus mémorables de la carrière de Wan. Il n’hésite plus à abandonner toute logique pour plonger dans une surenchère sanglante, rappelant la violence stylisée de Death Sentence.

Cette libération totale du récit offre un spectacle visuel qui, bien que chaotique, reste fascinant.

Quand vient l'automne : François Ozon signe le meilleur thriller français de l'année

La meilleure saison de l'année

François Ozon ne l'admettra pas, comme les magiciens refusent de donner leurs secrets. Mais le cinéaste aime bien trop les faux-semblants et les trompe-l'oeil pour qu'il en soit autrement : il aime jouer, manipuler, et jeter son spectateur dans un vertige de sensations. Jusqu'à l'induire en erreur pour que la vérité au coeur de son cinéma éclate dans la plus grande lumière. Preuve en est avec son nouveau film, Quand vient l'automne, thriller de haute précision et drame familial vertigineux qui s'ouvre tout petit pour se conclure dans une grandeur écrasante.

Quand vient l'automne
Quand vient l'automne ©Diaphana Distribution

Tout petit d'abord, dans un formidable geste contre-intuitif : sur la première image dévoilée du film, deux femmes âgées sont sur un chemin forestier, paniers à la main. On les reconnaît à peine, mais ces deux femmes sont incarnées par Hélène Vincent et Josiane Balasko. Deux très grandes comédiennes, dans le dernier acte de leur riches carrières, qui partent donc à la cueillette aux champignons. A priori donc, la proposition n'apparaît pas des plus fraîches. Et pourtant, génie de l'écriture de François Ozon, génies des performances d'un casting parfait, génie d'une mise en scène et d'une photographie saisissantes, Quand vient l'automne a l'acidité, la violence, le vice et la complexité d'un très grand film de genre contemporain.

Quand vient l'automne, entre portrait et thriller

Michelle (Hélène Vincent), mère et grand-mère, reçoit sa fille et son petit-fils pour les vacances, dans sa maison de Bourgogne où elle coule agréablement ses vieux jours tranquilles. Pensant bien faire, elle leur cuisine des champignons, fraîchement cueillis avec Marie-Claude (Josiane Balasko), son amie de toujours. Sa fille (Ludivine Sagnier), avec qui la relation est très compliquée, s'intoxique gravement...

Quand vient l'automne
Quand vient l'automne ©Diaphana Distribution

Le doute s'installe, il infuse de toutes parts, tel un poison il corrode tout. Michelle, à qui sa fille voue une rancoeur tenace, voire une haine, a-t-elle fait exprès ? Devant la police, Michelle ne sait plus. L'a-t-elle fait exprès ? "Je ne sais plus" dit-elle... Pourtant, Michelle est douce, elle aime la vie et ses proches, et elle prend soin de Vincent (exceptionnel Pierre Lottin), le fils de Marie-Claude, tout juste sorti de prison. Elle lui confie des menus travaux, elle l'entoure. Vincent l'apprécie et il lui est reconnaissant même si, en garçon ombrageux et abonné aux ennuis, il n'en laisse pas trop paraître.

Quand vient l'automne est un thriller, et François Ozon y tient. Rapidement, ce qui était un film mystérieux porté par deux personnages féminins intrigants - à Hollywood on dirait character driven - devient un thriller criminel à la mécanique traditionnelle - on passe dans le plot driven -. On peut ainsi constater, seul point tremblant de la structure du récit, que le réalisateur semble hésiter entre le magnifique portrait et sa ligne de fuite métaphysique qu'il offre à Hélène Vincent et le pur exercice de genre, avec sa course et ses performances de jeu codées - mais néanmoins formidables-.

Le meilleur thriller français depuis Anatomie d'une chute

La mécanique tragique de Quand vient l'automne est implacable et va révéler non pas un secret, mais un passé qui écrase tout. Comme dans Anatomie d'une chute, la mort arrive sans qu'on s'y attende et sans qu'on parvienne facilement à l'expliquer. Est-ce la nature des choses, la vie tout simplement qui suit son cours avec son irréductible violence, où est-ce la malveillance humaine qui a pris le dessus et qui ordonne le récit ? Qui a eu raison, qui a eu tort ? Qui est coupable de quoi ?

Il n'est pas tant question de non-dits que de "non-entendus" dans Quand vient l'automne. Ce qui déchire constamment le lien entre Michelle et sa fille Valérie, ce n'est pas ce que la mère cacherait ou ne dirait pas - elle l'assume -, mais ce que sa fille ne veut pas entendre, savoir, accepter. Une affaire féminine avec laquelle les garçons, Vincent et Lucas, le petit-fils de Michelle, interagissent avec une innocence renversante. Même quand cette innocence est brutale et mortelle.

Dans une perspective plus ludique et, paradoxalement à son genre et son ambiance, plus joyeuse, Quand vient l'automne fait comme Anatomie d'une chute, peignant avant tout le portrait d'une femme qui sort de la case où on voudrait la ranger. Au crépuscule de sa vie, Michelle trouve ainsi un formidable espace d'existence, entre la libération totale et le spectre de la dépendance, pour se donner une dernière "famille" et faire valser les certitudes comme les feuilles mortes dans une gracieuse brise d'automne. Diaboliquement amusant, Quand vient l'automne est alors aussi très beau.

Quand vient l'automne de François Ozon, en salles le 2 octobre 2024. Ci-dessus la bande-annonce.

L'ultime film de Clint Eastwood se dévoile avec une bande-annonce captivante

Juré n°2 : une bande-annonce pour le 40e film de Clint Eastwood

À 94 ans, Clint Eastwood n'a rien perdu de son efficacité. Le réalisateur a pris pour habitude d'enchainer les tournages et de mettre en boite ses films en peu de temps. Sa méthode n'a visiblement pas changé pour son 40e long-métrage, Juré n°2, qui devrait être sa dernière réalisation. Annoncé en mars 2023, le film a ensuite commencé son tournage en juin. Sans la grève des acteurs et des actrices à Hollywood, celui-ci se serait terminé bien plus tôt. Mais malgré ce léger contre-temps, Clint Eastwood a terminé rapidement la production et la post-production de Juré n°2 pour une sortie prévue dans quelques semaines. Pour s'y préparer, Warner Bros. a dévoilé la première bande-annonce du long-métrage (vidéo en une d'article).

Juré n°2 ©Warner Bros.
Juré n°2 ©Warner Bros.

Juré n°2 nous présente Justin Kemp, un homme ordinaire qui une nuit d'octobre percute quelque chose avec sa voiture. Pensant qu'il s'agissait d'un cerf et ne trouvant aucune trace de l'animal, il reprend sa route. Sauf que par la suite le voilà désigné comme juré. Un homme est accusé du meurtre de sa petite amie. Les faits remontant à octobre, Justin ne tarde pas à comprendre qu'il est probablement le réel coupable dans cette affaire. Un pitch qui promet pour un thriller psychologique qui s'annonce passionnant à la suite de ces premières images. On peut ainsi espérer que Clint Eastwood conclu sa carrière sur une très bonne note.

Un beau casting et une sortie prochaine

Au casting de Juré n°2, on retrouve Nicholas Hoult dans le rôle principal de Justin Kemp. Une nouvelle fois Clint Eastwood a souhaité mettre en scène un homme ordinaire confronté à une situation exceptionnelle. L'acteur semble être un bon choix pour un tel rôle. À ses côtés,  Toni ColletteJ.K. SimmonsChris MessinaZoey Deutch ou encore Kiefer Sutherland complètent le casting. À noter que Gabriel Basso interprète l'homme accusé de meurtre, et que Francesca Eastwood joue la victime.

Juré n°2 sera à découvrir dès ce 30 octobre dans les salles françaises.

Le thriller érotique avec Nicole Kidman, acclamé à la Mostra de Venise, s'offre un trailer sulfureux

Nicole Kidman sous emprise

Pour son troisième long-métrage en tant que réalisatrice, la néerlandaise Halina Reijn paraît avoir frappé très fort. En effet, son film Babygirl, thriller érotique avec Nicole Kidman et Harris Dickinson dans les rôles principaux, a enflammé le Lido lors de la 81e Mostra de Venise. En compétition, il y a rapporté à son actrice principale la Coupe Volpi de la Meilleure actrice. Avec une note critique à 93% sur Rotten Tomatoes (pour 46 critiques), Babygirl fait ainsi pour le moment l'unanimité. Une première bande-annonce a été dévoilée (vidéo en tête d'article), en amont de sa sortie nord-américaine attendue pour la période des fêtes.

Babygirl
Babygirl ©A24

Une exploration sulfureuse des complexités de la dynamique du pouvoir et de la sexualité dans un cadre professionnel, alors qu'une PDG de très haut niveau (Nicole Kidman) se lance dans une romance interdite avec un stagiaire captivant (Harris Dickinson), beaucoup plus jeune que lui.

Un thriller vicieux et excitant

Ces premières images, montées sur une composition musicale aussi entraînante qu'angoissante, dévoilent l'intrigue et l'intensité de Babygirl. Entre une PDG et mère de famille accomplie et son nouveau stagiaire, à la fois irrésistible et arrogant, va se développer une relation aussi passionnée que toxique. Qui a le pouvoir sur qui ? Elle, Romy, qui peut peser sur l'avenir professionnel de son stagiaire, Samuel ? Ou plutôt le jeune homme, qui peut tout lui faire perdre, travail, réputation et famille ?

Babygirl s'annonce donc chargé d'un érotisme explosif, avec deux stars à la plastique et au charisme remarquables. L'univers visuel du film, dans un style néo-noir avant-gardiste, est aussi très attirant, avec beaucoup de couleurs apportées pour caractériser les espaces, physiques comme mentaux, dans lesquels ses personnages vont naviguer.

Pour le moment, aucune date de sortie française n'est annoncée pour Babygirl. On croise les doigts pour vite en avoir une.

Même Tarantino a vu qu'il allait trop loin : cette scène de Django Unchained a été coupée

Une scène de Django Unchained jugée trop violente, même pour Tarantino

Django Unchained est connu pour son exploration crue et sans compromis de l'esclavage dans l'Amérique du Sud du XIXe siècle, mêlant violence, tensions raciales et vengeance à la sauce typique de Quentin Tarantino. Le film a provoqué de nombreuses discussions, notamment autour de l'utilisation excessive de termes racistes et de scènes de violence stylisées. Cependant, même pour un réalisateur audacieux comme Tarantino, il existe des limites. Samuel L. Jackson a récemment révélé lors d'une interview vidéo donnée à GQ qu'une scène coupée du film avait été jugée "trop extrême" par le cinéaste lui-même.

Dans le film sorti en 2013, Samuel L. Jackson incarne Stephen Warren, l'esclave loyal au cruel propriétaire de plantation Calvin Candie, joué par Leonardo DiCaprio. Stephen est l'un des personnages les plus détestables du film, un homme qui trahit son propre peuple pour gagner les faveurs de son maître. Pourtant, il semble que Tarantino ait initialement conçu une scène qui allait encore plus loin dans l'horreur et la violence, mais qu'il ait finalement décidé de ne pas l'inclure.

Protéger Samuel L. Jackson

Dans l'interview donnée à GQ, Samuel L. Jackson a dévoilé une scène violente qui n'a pas été retenue dans la version finale de Django Unchained. Dans cette scène, Stephen devait torturer Django (interprété par Jamie Foxx) en utilisant un tisonnier chauffé, tout en prononçant un monologue déchirant sur son passé et son rôle dans la plantation. « Je devais commencer à brûler différentes parties de son corps avec le tisonnier », a expliqué Jackson. Cela faisait partie de la séquence dans laquelle Stephen prend le dessus sur Django dans la grange.

Jackson a précisé que Tarantino a décidé de couper cette scène, estimant que cela rendrait le personnage de Stephen trop monstrueux, au point où cela pourrait provoquer des réactions négatives contre Samuel L. Jackson lui-même. « Quentin m'a dit : "Si on garde ça dans le film, les gens vont te haïr, et je vais en être responsable" », se souvient Jackson. Tarantino, pourtant adepte des scènes violentes et controversées, a donc choisi de ne pas inclure cette séquence par souci des conséquences pour son acteur et ami.

Pourtant, Samuel L. Jackson était prêt à aller jusqu'au bout. « Je lui ai dit : "C'est ton histoire, et tu veux reculer maintenant ? Je suis prêt à le faire" », a ajouté Jackson. Mais Tarantino a jugé qu'il valait mieux ne pas pousser les choses aussi loin. « Il a pensé que les gens allaient vraiment me haïr après ça », a-t-il conclu.

Le plus grand acteur de l'histoire de retour au cinéma

Daniel Day-Lewis sort de sa retraite

Évidemment, le titre de "meilleur acteur de l'histoire du cinéma" n'ira pas toujours à la même personne, puisque c'est une appréciation en grande partie subjective. Mais, objectivement, très peu d'acteurs font concurrence au britannico-irlandais Sir Daniel Michael Blake Day-Lewis. En effet, retiré des plateaux depuis 2017 et le film de Paul Thomas Anderson Phantom Thread, Daniel Day-Lewis est le seul acteur au monde à avoir remporté 3 Oscars du Meilleur acteur (pour My Left Foot, There Will Be Blood et Lincoln). Trois distinctions remportées sur trois décennies différentes, et des années durant lesquelles il a engrangé des dizaines et des dizaines d'autres récompenses. C'est simple, chacun de ses rôles notables a été acclamé par le public, la presse critique et ses pairs.

There Will Be Blood
There Will Be Blood ©Miramax

Dans le cinéma britannique et américain, celui qui fut un temps le compagnon d'Isabelle Adjani s'est rapidement imposé comme un "actor's actor", c'est-à-dire un professionnel si accompli dans son art que sa méthode et ses performances sont des modèles étudiés par les autres acteurs. Alors, lorsqu'il annonce sa retraite en 2017, le public et l'industrie du cinéma perdent une immense figure. Mais, "never say never", il semblerait bien que Daniel Day-Lewis soit sorti de sa retraite et ait repris le chemin du grand écran !

L'acteur aperçu en tournage

Selon le compte X (ex-Twitter) FilmUpdates, Daniel Day-Lewis a été aperçu surle tournage d'un film titré Anemone. Celui-ci est réalisé par son fils Ronan Day-Lewis.

En janvier de cette année, Daniel Day-Lewis avait fait une très rare apparition publique pour remettre le prix National Board of Review Awards du Meilleur réalisateur. Le réalisateur, qui l'a fait tourner dans Le Temps de l'innocence et Gangs of New York avait alors déclaré :

Merci pour cet honneur. Présenté par Daniel Day-Lewis, c'est en soi déjà un honneur, pour moi. On a fait deux films ensemble, et ce sont parmi les plus belles expériences de ma vie. Peut-être qu'il est temps d'en faire un de plus !

Une invitation à laquelle l'acteur avait simplement souri, sans la commenter. Mais peut-être que cette graine plantée par Martin Scorsese a finalement donné à réfléchir à Daniel Day-Lewis. S'il est alors confirmé que l'acteur s'est bien remis au travail pour Anemone, et que l'envie est donc revenue, on croise les doigts pour qu'il enchaîne !

Laure Calamy aussi glaçante qu'attachante dans cette prochaine série très attendue

Laure Calamy en mythomane du Bataclan

Nous nous rappelons tous où nous étions le soir du 13 novembre 2015. Au même titre que le 11 septembre 2001, le souvenir de cette date glace encore nos esprits meurtris. Le chaos des jours qui ont suivi avait très bien été décrit dans Novembre de Cédric Jimenez, au cœur de l’Anti-Terrorisme. Ou dans Revoir Paris d’Alice Winocour, sur les traces mémorielles d’une victime. Une amie dévouée s’inspire du livre « La mythomane du Bataclan » du journaliste Alexandre Kauffman et est réalisée par Just Philippot. La mini-série ambitieuse de quatre épisodes s’attache aux pas de Chris (Laure Calamy), sous le choc le soir des attentats.

Elle se pose très vite en sœur de douleur et se fait connaître sur les réseaux sociaux comme l'amie d’une victime. Dès lors, son empathie naturelle et son efficacité sont d’une grande aide auprès des victimes. Elle devient l’épaule qui soutient, celle à qui on se confie, à qui on fait confiance. Sa nouvelle utilité la sort provisoirement de ses galères, que ne supporte plus sa mère (Anne Benoît).

Laure Calamy - Une amie dévouée ©Max
Laure Calamy - Une amie dévouée ©Max

Fanny BurdinoJean-Baptiste Delafon et Samuel Doux, scénaristes d'Une amie dévouée, entrent peu à peu dans le cerveau manipulateur de Chris. Ils analysent brillamment toutes les étapes psychologiques de la construction de sa mythomanie. Ses mensonges, dans lesquels elle se complait, se terre et s’enferre, se substituent ou s’agrègent les uns aux autres. Son seul but est de continuer à exister au sein de cette communauté, voire de devenir le pilier indispensable de l’association de victimes Stand for Paris.

Fausse victime, mais véritable caméléon

Chris se repaît de toutes les confidences recueillies, qu'elle vérifie, confronte et n’hésite pas à vampiriser. Personnage fascinant de mauvaise foi et sans vergogne, elle se nourrit de ses propres contradictions, avide de sa nouvelle toute-puissance. Lorsqu’un obstacle se dresse, elle n’hésite pas à s’excuser, à dégager en touche, à menacer. Lorsqu’une opportunité financière se présente, elle calcule et redouble de trouvailles pour en profiter.

Il y a chez Chris tant d’ingéniosité et de cœur que malgré la monstruosité de ses actions, le spectateur ne peut s’empêcher de l’aimer. Le scénario et le jeu de la comédienne plongent avec une implacable virtuosité le spectateur dans ce paradoxe, alors même qu’il est conscient du malaise qu’il ressent. Il sait pertinemment qu’elle ment, et pourtant il la suit jusqu’à son baroud d’honneur. Il sait qu’il devrait la détester pour le mal qu’elle fait, et pourtant, il est admiratif de tout le bien qu’elle prodigue.

Une spirale infernale

La série rappelle à bien des égards Un héros très discret de Jacques Audiard, dont le personnage s’était, lui aussi, inventé une vie admirable. L'époque confuse de la fin de la Seconde Guerre mondiale permettait aisément de tromper le monde. Il n’en est pas de même avec les réseaux sociaux qui, 70 ans plus tard, rendent les mensonges plus difficiles à tenir sur la longueur. La force de Une amie dévouée, c’est d'oser dérouler jusqu'au bout le fil de la spirale infernale des mensonges et de l’état d’hypervigilance de Chris. Tout en s'attachant aux ressentis et aux doutes des bénévoles de l’association, la série fait encore davantage osciller le spectateur entre empathie et dégoût.

Ainsi Léon (Arieh Worthalter), Emilie (Annabelle Lengronne) et Myriam (Ava Baya) se laisseront prendre aux conflits de loyauté et aux faux profils sur Facebook, alors qu’ils ont déjà tant à faire avec leur propre douleur. Une amie dévouée se révèle donc une série bouleversante, qui explore ce que la solitude désespérante et le besoin maladif de lumière font aux êtres.

Une amie dévouée, créée par Samuel Doux, Jean-Baptiste Delafon et Fanny Burdino, diffusée sur Max à partir du 11 octobre 2024. Ci-dessus la bande-annonce.

Netflix : ce rebondissement dans l'affaire Menendez pourrait tout changer

Un rebondissement relance l'affaire Menendez

L'affaire Lyle et Erik Menendez, revisitée par la série Monstres : L'histoire de Lyle et Erik Menendez sur Netflix, continue de fasciner et de diviser l'opinion publique. Condamnés pour le meurtre de leurs parents, José et Kitty Menendez, en 1989, les frères purgent actuellement une peine de prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle. Pourtant, un nouveau rebondissement dans cette affaire pourrait bien bouleverser leur destin.

La défense des Menendez s'est toujours fondée sur le fait qu'ils auraient tué leurs parents après des années de maltraitance physique et sexuelle, une ligne de défense qui avait cependant été rejetée par les procureurs à l'époque. Aujourd'hui, des témoignages et documents nouvellement découverts viennent soutenir cette thèse, suggérant que les frères auraient agi en état de légitime défense après des abus sévères.

L'une des pièces maîtresses de cette nouvelle défense est une lettre qu'Erik Menendez aurait envoyée à son cousin, Andy Cano, en décembre 1988, soit huit mois avant le meurtre. Dans cette lettre dévoilée par CBS, Erik décrit la peur et la souffrance qu'il ressentait face aux abus de son père, affirmant que la situation devenait de plus en plus insoutenable. De plus, un témoignage récent de Roy Rosselló, un ancien membre du groupe Menudo, accuse également José Menendez d'avoir abusé de lui lorsqu'il était adolescent, confirmant ainsi les allégations d'abus sexuel qui avaient été évoquées lors des procès.

Dans l'attente d'un nouveau procès ?

L'avocat de la défense des frères Menendez, Cliff Gardner, a récemment déposé une nouvelle demande d'habeas corpus, incluant ces nouveaux témoignages et documents, dans le but de faire annuler la condamnation des frères. Le bureau du procureur du comté de Los Angeles a confirmé qu'il enquêtait sur ces nouvelles informations. Cette évolution pourrait être cruciale dans la quête des frères pour faire reconnaître les abus qu'ils ont subis et ainsi obtenir un nouveau procès.

Cette nouvelle dynamique de l'affaire intervient alors que la série Monstres sur Netflix fait l'objet de controverses. Erik Menendez a critiqué la série pour ce qu'il considère comme une représentation inexacte et caricaturale de son frère Lyle et de lui-même, estimant que le show déforme la réalité de leurs vies et de leur souffrance. De son côté, Ryan Murphy, le créateur de la série, a répondu aux critiques en affirmant que la série offre une plateforme à la version des faits des Menendez, mettant en avant les abus présumés et permettant ainsi au public de se forger une opinion éclairée.

Si ces éléments de preuve sont jugés suffisamment crédibles, il se pourrait que leur condamnation soit réévaluée, voire annulée, ce qui marquerait un tournant majeur dans cette affaire vieille de plus de trois décennies.

Mort de Kris Kristofferson, acteur mémorable de Sam Peckinpah, Michael Cimino et la saga Blade

Kris Kristofferson s’en est allé

L’un des plus grands noms de l’histoire de la musique country s’est éteint. À l’âge de 88 ans, Kris Kristofferson est mort dans sa maison de Maui, à Hawaii, ce 28 septembre 2024. Sa famille a annoncé la nouvelle via un post sur Instagram. Aucune cause de décès n’a été donnée. Kris Kristofferson reste surtout connu pour son talent d’auteur-compositeur. Il a signé certaines des chansons de country les plus populaires à avoir été écrites. Au cours de sa carrière, il a récolté pas moins de treize nominations aux Grammy Awards. Il a gagné trois fois, et a aussi été honoré d’un prix pour l’ensemble de sa carrière en 2014. Mais le natif de Brownsville n’était pas qu’un auteur-compositeur et chanteur. Il a aussi joué dans de nombreux films.

Un musicien hors-pair et un acteur accompli

L’un des rôles les plus connus de Kris Kristofferson reste celui qu’il a tenu dans A Star Is Born. Sa performance en tant que John Norman Howard face à Barbra Streisand lui a valu de remporter le Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie en 1977. Au cours de sa longue carrière en tant qu’acteur, Kris Kristofferson a aussi tourné pour de très grands réalisateurs. On peut citer Dennis Hopper pour The Last Movie, Martin Scorsese pour Alice n’est plus ici, Michael Cimino pour La Porte du paradis aux côtés d’Isabelle Huppert, Alan J. Pakula pour Une femme d’affaires ou encore Tim Burton pour La Planète des singes. Il est également apparu dans plusieurs films de Sam Peckinpah.

Une icône de la contre-culture

Kris Kristofferson a aussi joué dans des productions plus grand public. De 1998 à 2004, il est apparu dans les trois opus de la trilogie Blade. Il y incarnait le mentor du principal protagoniste, le chasseur de vampires Abraham Whistler. En-dehors de sa carrière, Kris Kristofferson s’est aussi distingué pour son activisme. Il a notamment défendu à de nombreuses reprises les droits des travailleurs, des immigrants et des fermiers. Il est ainsi devenu une icône pour les artistes de la contre-culture. Avant de s’en aller, il aura donc clairement marqué son époque de son empreinte.

Ce film événement aux 7 Oscars est enfin disponible sur Netflix, il va vous retourner le cerveau

Everything Everywhere All At Once est dispo sur Netflix

Le mois d'octobre est riche en nouveautés sur Netflix France ! Et ça commence dès aujourd'hui, avec l'arrivée du film événement Everything Everywhere All At Once, réalisé par Daniel Kwan et Daniel Scheinert. Il s'agit d'un des films les plus acclamés de ces dernières années. En 2023, il avait remporté sept Oscars, dont celui du meilleur film, meilleur réalisateur, et meilleure actrice pour Michelle Yeoh.

Everything Everywhere All At Once est une explosion visuelle et narrative qui fusionne plusieurs genres : science-fiction, comédie, drame, arts martiaux et multivers. Le film raconte l’histoire d’Evelyn Wang (Michelle Yeoh), une immigrée chinoise aux États-Unis qui tente de gérer son pressing tout en faisant face à des tensions familiales. Alors qu'elle est sur le point de s'effondrer sous le poids des problèmes de sa vie quotidienne, elle découvre qu’elle est la seule personne capable de sauver le multivers d'une menace mystérieuse.

Le film utilise le concept de multivers, présent depuis plusieurs années chez Marvel, pour explorer les multiples versions de la vie d'Evelyn, la plongeant dans des réalités parallèles aussi absurdes que poignantes. Chaque décision, chaque chemin non emprunté, chaque rêve abandonné prend vie à travers des mondes où Evelyn devient tour à tour une superstar des arts martiaux, une chef étoilée, ou encore une version plus audacieuse d'elle-même. Cette complexité narrative est soutenue par des effets visuels bluffants, qui rendent chaque univers distinct et surprenant.

Un succès critique et populaire

Everything Everywhere All At Once joue constamment avec nos attentes, passant du tragique au comique en un instant, et mêlant le ridicule à la philosophie existentielle.

À travers les aventures d’Evelyn dans le multivers, le film nous invite à réfléchir sur nos propres vies, sur les décisions que nous aurions pu prendre, et sur l’importance de se connecter aux personnes qui comptent vraiment. Le message final du film, aussi émouvant que percutant, en fait une œuvre profondément humaine malgré son cadre fantastique. Cependant, sa complexité narrative ne plaira pas à tout le monde.

Avec ses 7 Oscars, Everything Everywhere All at Once s'est imposé comme un phénomène mondial. Michelle Yeoh est entrée dans l'histoire en devenant la première actrice asiatique à remporter l'Oscar de la meilleure actrice. Ke Huy Quan, qui incarne son mari dans le film, a également marqué les esprits en remportant l'Oscar du meilleur second rôle masculin, tandis que Jamie Lee Curtis a été récompensée pour son rôle décalé en tant que contrôleuse des impôts implacable.

Le succès du film repose en grande partie sur son originalité et son audace. Les critiques l'ont qualifié de « chef-d'œuvre du chaos » et de film qui « repousse les limites du cinéma contemporain ». Le mélange d’humour, d’action, de moments dramatiques intenses et d'une réflexion sur la famille et les choix de vie a résonné avec des millions de spectateurs à travers le monde.

Ce soir à la TV : la fausse suite de Pretty Woman avec Julia Roberts et Richard Gere

Just Married : Julia Roberts et Richard Gere se retrouvent

La comédie romantique Just Married sortie en 1999 signe les retrouvailles de l'équipe du film culte Pretty Woman. En effet, le réalisateur Garry Marshall met une nouvelle fois en scène le couple Julia Roberts / Richard Gere, avec en prime Hector Elizondo dans un second rôle.

Le film raconte l'histoire d'Ike Graham (Richard Gere), un journaliste new-yorkais qui écrit une chronique sur Maggie Carpenter (Julia Roberts), une femme connue pour avoir fui plusieurs fois lors de ses mariages juste avant de prononcer ses vœux. Intrigué par son histoire et motivé par le désir de sauver sa propre carrière après avoir été critiqué pour son article jugé inexact et diffamatoire, Ike se rend dans la petite ville de Hale, dans le Maryland, pour découvrir la véritable Maggie.

Maggie, qui travaille comme mécanicienne et vit dans une petite communauté, devient rapidement le sujet d'une grande curiosité pour Ike. Alors qu'il cherche à comprendre pourquoi elle fuit chaque fois ses fiançailles, une relation intime se développe entre eux.

La "fausse suite" de Pretty Woman

Comme dit auparavant, Just Married a la particularité de réunir l'équipe derrière le succès Pretty Woman. Au moment de la promotion du film, la production avait semé le doute sur le fait que Just Married était une suite de Pretty Woman, avec notamment la phrase d'accroche "de nouveau amoureux ?" sur les premières affiches américaines du film.

En 2021, le comédien Jason Alexander, qui incarnait l'avocat Philip Stuckey dans Pretty Woman, avait déclaré dans une interview que Just Married était pour lui la suite de la romcom culte, et qu'il n'y en aurait jamais d'autre.

Au box-office, Just Married a très bien fonctionné, avec 309 millions de dollars de recettes, pour un budget estimé à 70 millions. En France, le film avait attiré plus de deux millions de spectateurs lors de sa sortie.

Peaky Blinders : un premier aperçu de Cillian Murphy dans le film dévoilé

Le film Peaky Blinders entame son tournage

Avec son fabuleux casting et la poursuite de la grande histoire développée dans la série au succès planétaire Peaky Blinders, le film réalisé par Tom Harper est particulièrement attendu. Si l'entièreté du casting est encore gardée secrète, on sait déjà que Cillian Murphy y reprend son rôle iconique de Thomas "Tommy" Shelby, et qu'il est notamment accompagné de Barry Keoghan, Rebecca Ferguson et Tim Roth. Des noms prestigieux qui indiquent, par eux-mêmes, que le film sera un événement.

Netflix vient de partager des informations et deux images. Et les nouvelles sont bonnes, puisque le film Peaky Blinders a officiellement commencé son tournage. Pour donner corps à cette information, deux photographies ont été dévoilées. Sur l'une, on voit Cillian Murphy et Steven Knight, créateur de la série et producteur ainsi que scénariste du film, tout sourire sur le plateau de tournage. L'autre image montre Cillian Murphy dans son rôle.

Thomas Shelby (Cillian Murphy) - Peaky Blinders
Thomas Shelby (Cillian Murphy) - Peaky Blinders ©BBC Studios

Un titre définitif ou provisoire ?

Sans avoir à ce jour plus de détails, on sait que le scénario du film emmènera les spectateurs durant la période de la Seconde Guerre mondiale. Ce qui explique donc que le nouveau look de Cillian Murphy est grisonnant, les événements de la série se déroulant au lendemain de la Première Guerre mondiale.

Par ordre des Peaky Blinders... Tommy Shelby est de retour. Cillian Murphy et Steven Knight se retrouvent sur le plateau de tournage tandis que la production du prochain film Netflix est officiellement lancée.

Le film, qui sera distribué par Netflix, a donc commencé lundi 30 septembre son tournage, à un endroit de Liverpool tenu secret. Selon différentes sources, son titre serait The Immortal Man. Une information qui doit cependant être confirmée par Netflix, qui n'a apporté aucun autre détail ou commentaire suite aux dernières informations dévoilées ou rapportées.

Ce gros échec du cinéma français crée la surprise sur Netflix

Le Dindon se refait une santé sur Netflix

Le Dindon, réalisé par Jalil Lespert et sorti en 2019, n’avait pas connu le succès escompté en salles, avec seulement 2,1 millions d’euros au box-office français pour un budget estimé à 14 millions. Pourtant, contre toute attente, ce film qui avait été un échec commercial cuisant est en train de connaître une seconde vie sur Netflix. Depuis sa mise en ligne sur la plateforme de streaming, Le Dindon est entré dans le Top 10 des films les plus visionnés en France. Il se trouve actuellement à la sixième place.

Le film, une adaptation de la célèbre pièce de théâtre de Georges Feydeau, avait été critiqué pour son manque d’audace et son adaptation jugée trop fidèle à l’œuvre originale. Cependant, grâce à Netflix, il semble avoir trouvé un nouveau public, attiré par la comédie et l’humour burlesque qui fonctionnent bien dans le cadre du streaming.

Une comédie de vaudeville classique

Malgré un casting prestigieux comprenant Dany Boon, Guillaume Gallienne, Laure Calamy, Ahmed Sylla et Alice Pol, et une adaptation moderne de ce classique du vaudeville, le film n'a pas rencontré le succès escompté, aussi bien auprès de la critique que du public.

Adapté de la célèbre pièce de théâtre de Georges Feydeau, Le Dindon raconte l’histoire de Pontagnac (interprété par Dany Boon), un homme à la réputation de séducteur invétéré qui tente de courtiser Victoire (Alice Pol), la femme de son ami Vatelin (Guillaume Gallienne). Cependant, ce qui commence comme une simple comédie de séduction se transforme rapidement en une série de quiproquos, mensonges et situations absurdes typiques du vaudeville.

Dans un enchaînement de situations rocambolesques, les personnages se retrouvent pris dans un jeu de malentendus. Pontagnac, qui pensait conquérir Victoire, se voit déjoué par une série d'événements imprévus, alors que Vatelin tente tant bien que mal de préserver son mariage.

La pièce et le film reposent sur l’art du vaudeville, avec des portes qui claquent, des identités confondues et des maris en colère. C'est cette mécanique comique qui a fait le succès de Feydeau au théâtre, mais qui n'a pas su se traduire efficacement à l'écran lors de la sortie initiale du film.

Ce soir à la TV : Tom Cruise a pleuré durant le tournage de cet immense succès de 2022

Top Gun : Maverick, l'immense blockbuster de 2022

Si un film a marqué de son empreinte l'année 2022, c'est bien Top Gun : Maverick. Le retour du plus grand pilote de chasse de l'histoire du cinéma a en effet été un succès éclatant, inespéré et ultra-satisfaisant. Il s'est attiré des critiques élogieuses et a réalisé une performance monstrueuse au box-office mondial avec près d'1,5 milliard de dollars de recettes.

Pete "Maverick" Mitchell (Tom Cruise) - Top Gun : Maverick
Pete "Maverick" Mitchell (Tom Cruise) - Top Gun : Maverick ©Paramount Pictures

S'il atteint des sommets stratosphériques, c'est que le film réalisé par Joseph Kosinski et porté par l'acteur et producteur Tom Cruise réussit tout ce qu'il propose, de ses séquences d'action aérienne spectaculaires à ces moments d'intimité et d'émotion. Et c'est justement sur un de ces moments que Tom Cruise s'est ouvert. À savoir les retrouvailles avec "Iceman" (Val Kilmer), scène centrale de Top Gun : Maverick, et moment déchirant de cinéma.

Tom "Iceman" Kazansky (Val Kilmer) - Top Gun : Maverick
Tom "Iceman" Kazansky (Val Kilmer) - Top Gun : Maverick ©Paramount Pictures

"J'ai pleuré. J'ai été très ému."

Dans cette séquence, "Maverick" rend visite à "Iceman", sur "ordre" de celui-ci devenu amiral, pour évoquer les difficultés de sa mission et sa relation avec Bradley "Rooster" Bradshaw. 36 ans après le Top Gun de Tony Scott, Tom Cruise/"Maverick" retrouve alors son ancien rival et ami. Et si la scène est si touchante, c'est qu'elle déploie pleinement sa dimension "méta" en intégrant dans l'histoire la santé très fragilisée de Val Kilmer.

Leur dialogue peut en effet être entendu à deux niveaux. Celui de l'histoire de leurs personnages, et celui de l'histoire des deux acteurs. Sur le plateau de Jimmy Kimmel, Tom Cruise a ainsi révélé qu'il avait été particulièrement ému lors du tournage de cette séquence.

Je veux simplement dire que ça a été très émouvant. Je connais Val depuis des décennies. Pour lui, revenir et reprendre ce personnage... C'est un acteur si fort qu'il est instantanément redevenu son personnage. Il est Iceman.

J'ai pleuré. J'ai été très ému. C'est un acteur si brillant, et j'adore son travail.

Tom Cruise peut se rassurer, il est loin d'être le seul à avoir été profondément touché par cette séquence, qui célèbre l'histoire de Top Gun, de ses deux personnages iconiques et de ces deux grands acteurs d'Hollywood.

Une actrice américaine légendaire recevra un César d'honneur en février prochain

Les César honorent Julia Roberts

Pour la 50ᵉ Cérémonie des César qui se déroulera le 28 février 2025 à l'Olympia (et qui sera retransmise en direct et en clair sur Canal+), l'Académie a décidé de voir les choses en grand !

Julia Roberts, l'une des plus grandes stars du cinéma mondial, recevra un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. Chaque année, les César mettent à l'honneur des figures emblématiques du cinéma international. Ces dernières années, on a ainsi pu assister à des hommages légendaires, avec notamment Cate Blanchett, David Fincher, ou encore Christopher Nolan.

Une carrière d'exception

Julia Roberts est sans conteste l'une des figures les plus aimées du cinéma hollywoodien. Avec plus de trois décennies de carrière, elle a marqué l’histoire du cinéma avec des rôles emblématiques qui lui ont valu une reconnaissance mondiale. Révélée au grand public grâce à son rôle dans Pretty Woman (1990), où elle interprète Vivian, une jeune femme qui tombe amoureuse d'un riche homme d'affaires interprété par Richard Gere, Roberts a rapidement été propulsée au rang de star planétaire.

Mais ce succès fulgurant n'était qu'un début. En 2001, elle remporte l’Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans Erin Brockovich, un film inspiré d'une histoire vraie, dans lequel elle incarne une mère célibataire qui mène une bataille juridique contre une entreprise polluante.

Tout au long de sa carrière, Julia Roberts a alterné les genres, de la comédie romantique avec des films tels que Coup de foudre à Notting Hill (1999) ou Le Mariage de mon meilleur ami (1997), à des drames intenses comme Closer : Entre adultes consentants (2004) ou Un été à Osage County (2013), qui lui a valu une nomination aux Oscars dans la catégorie Meilleure actrice dans un second rôle.

Ces dernières années, elle s'est faite plus discrète sur nos écrans. On a pu la voir dans le thriller Netflix Le Monde après nous, et la comédie romantique Ticket to Paradise aux côtés de George Clooney.

On la retrouvera prochainement à l'affiche de After the Hunt de Luca Guadagnino.

Stranger Things : un grand cinéaste à la réalisation pour la saison finale

Stranger Things va dévoiler son dernier chapitre

Les fans de Stranger Things sont forcés de prendre leur mal en patience. La quatrième saison est sortie il y a maintenant plus de deux ans sur Netflix. Et la cinquième n’a toujours pas été dévoilée. Sa production a été retardée par la grève qui a secoué Hollywood en 2023.

Les abonnés Netflix attendent donc toujours de découvrir la conclusion d’une série qui aura marqué son époque. Car la cinquième saison de Stranger Things sera la dernière du show créé par Matt et Ross Duffer. Si les fans doivent patienter, ils pourront se montrer optimistes sur la fin du show en apprenant la nouvelle encourageante récemment partagée.

Frank Darabont a réalisé des épisodes clés !

Afin de fêter les trente ans de la sortie du cultissime Les Évadés, Daily Beast a interrogé il y a peu le réalisateur du film, Frank Darabont. Ce dernier a alors confié être sorti de sa retraite pour diriger « des épisodes clés » de la dernière saison de Stranger Things. Le cinéaste a expliqué que le « cœur » et la « positivité » du show l’ont convaincu d’accepter la proposition des frères Duffer :

« Ce qui m’a vraiment tiré de ma retraite est le fait que ma femme et moi adorons cette série. Aujourd’hui, les contenus qu’on nous propose sont souvent sur des gens horribles qui font d’horribles choses pour la cupidité. Mais Stranger Things a tellement de cœur. Cette positivité est quelque chose qui m’a vraiment parlé. »  

Quant à la question de savoir si Frank Darabont est définitivement sorti de sa retraite ou s’il n’était de retour derrière les caméras que pour Stranger Things, la réponse n’est pas encore connue. Le cinéaste laisse la porte ouverte à de nouveaux projets : « Le business ne m’a pas manqué, mais être sur un plateau avec des gens créatifs, si… C’était peut-être un retour juste pour cette fois, mais nous avons encore le temps. »

Toujours pas de date de sortie

La nouvelle de la présence de Frank Darabont derrière la caméra pour des épisodes clés de la saison finale de Stranger Things va sans doute enthousiasmer les fans. Et faire grimper encore plus l’impatience autour de cette dernière saison. À l’heure actuelle, on ne sait toujours pas quand sortira le cinquième chapitre de Stranger Things. En revanche, Netflix a déjà confirmé l’extension de l’univers de la série.

En premier lieu, un spin-off a été annoncé en juin 2022. Puis, en mars 2023, le service de streaming a annoncé le lancement d’un autre projet : un préquel sous la forme d’une pièce de théâtre. Cette pièce a commencé à être jouée en fin d’année 2023 à Londres. Elle se poursuit cette année dans la capitale anglaise. Ensuite, elle prendra la direction de Broadway au printemps 2025.

Oscars 2025 : un duo de folie pour présenter la cérémonie ?

Ryan Reynolds et Hugh Jackman cartonnent avec Deadpool & Wolverine

La réunion entre Ryan Reynolds et Hugh Jackman, quinze ans après la sortie de X-Men Origins : Wolverine, est toujours visible dans les salles. Dans Deadpool & Wolverine, leurs personnages doivent s’allier pour arrêter la mutante Cassandra Nova, qui menace leur(s) univers et celui de leurs proches.

Sorti le 24 juillet dernier, Deadpoool & Wolverine fait un carton historique dans les salles. Selon les chiffres de Box Office Mojo, il a jusqu’à présent amassé plus d’1,32 milliard de dollars de recettes dans le monde. Cela fait du film de Shawn Levy le 7e plus grandsuccès de l’histoire du MCU. À l’évidence, le duo Ryan Reynolds-Hugh Jackman séduit donc le public. Or, il pourrait bientôt se reformer le temps d’une certaine soirée...

Un duo reformé pour les Oscars ?

D’après les informations du média In Touch, Ryan Reynolds et Hugh Jackman pourraient être les hôtes de la prochaine cérémonie des Oscars. Les deux hommes seraient les favoris des organisateurs de l’événement pour occuper ce rôle.

Les deux acteurs seraient tout en haut de la liste des potentiels présentateurs de la cérémonie, "maintenant qu’ils ont scellé leur statut en tant que les deux plus grandes stars de cinéma de l’année". Pour les convaincre de présenter la cérémonie, les organisateurs des Oscars devront toutefois mettre la main à la poche. Car, toujours d’après In Touch, il faudra les payer une somme à sept chiffres.

Nikki Glazer également mentionnée

Si le duo accepte bel et bien de présenter la cérémonie des Oscars, Ryan Reynolds occupera ce poste pour la première fois de sa carrière. En revanche, la donne sera différente pour Hugh Jackman. L’acteur australien a déjà présenté la prestigieuse cérémonie de récompenses en 2009. Sa prestation dans ce rôle avait d’ailleurs été plutôt bien reçue.

On devrait bientôt savoir si Ryan Reynolds et Hugh Jackman présenteront bel et bien les Oscars ensemble. S’il ne s’agit finalement pas d’eux, l’humoriste Nikki Glaser s’était dite prête à assumer ce rôle au cours d’une interview avec Deadline en août dernier.

La 97ème cérémonie des Oscars se tiendra dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 mars 2025.

Gérard Jugnot en action dans la nouvelle comédie du réalisateur de Babysitting

Des vacances corses turbulentes

Après avoir fait ses armes chez M6 aux côtés de Michaël Youn et en captant des spectacles de grands humoristes dans les années 2000, Nicolas Benamou débute au cinéma en 2010, réalisateur de la seconde équipe de Fatal. En 2014 et 2015, il co-réalise avec Philippe Lacheau les succès Babysitting puis Babysitting 2. Il enchaîne en 2016 avec À Fond, comédie d'action qui dépasse les 900 000 entrées. Malgré l'échec de son film Mystère à Saint-Tropez en 2021, son CV est ainsi assez solide pour qu'on s'intéresse à sa nouvelle comédie, On aurait dû aller en Grèce, dont une bande-annonce a été dévoilée (vidéo en tête d'article).

On aurait dû aller en Grèce
On aurait dû aller en Grèce ©Moonlight Distribution

Attendu dans les salles le 13 novembre 2024, On aurait dû aller en Grèce pourrait apporter un peu de soleil et de chaleur à un automne qui s'annonce bien froid. Et même si ce n'est pas le soleil auquel les personnages du film, au premier rang desquels le père de famille incarné par Gérard Jugnot, pensaient :

Ne pouvant partir comme à leur habitude en Grèce pour leur unique semaine annuelle de vacances familiale, les Rousselot débarquent en Corse. Après un accident de la route sur l’Île de Beauté, des voisins viennent perturber leur début de vacances... Règlements de comptes familiaux, insulaires, et quiproquos en vue…

Gérard Jugnot en action

La comédie de Nicolas Benamou part de ce principe très simple mais toujours très efficace : une famille - déjà sous tension - dont les plans de vacances changent au tout dernier moment. En l'occurrence, passer d'une Grèce habituelle à une Corse inédite. L'occasion donc de proposer une comédie sur l'opposition classique entre les insulaires et des visiteurs de métropole, forcément déboussolés.

Si ce genre de comédie repose très souvent sur un traitement caricatural et son lot de clichés, le goût de Nicolas Benamou pour la comédie d'action pourrait éviter en partie cette facilité à On aurait dû aller en Grèce, puisqu'il va vite y être question d'une prise d'otages déjantée. Une situation critique idéale pour que la distribution, composée de comédiens et humoristes expérimentés, provoque les rires des spectateurs.

On retrouve notamment au casting, en plus de Gérard Jugnot et Virginie Hocq, Élie Semoun et Vincent Desagnat, Charlotte Gabris, ainsi que les acteurs corses Frédéric Poggi, Pierre-Marie Mosconi et Michel Ferracci.

La course à l'échalote : que signifie le titre du film avec Pierre Richard ?

La course à l'échalote : Pierre Richard chez Claude Zidi

Sorti en 1975, La Course à l’échalote est une comédie française réalisée par Claude Zidi, avec Pierre Richard dans le rôle principal, et également Jane Birkin dans le rôle de sa compagne. Le film, connu pour son rythme frénétique et ses situations absurdes, raconte l’histoire d’un employé de banque maladroit qui se retrouve malgré lui dans une série de malentendus et de quiproquos en cherchant à retrouver des documents importants volés.

Mais que signifie vraiment le titre du long-métrage, qui avait attiré près de trois millions de spectateurs au cinéma l'année de sa sortie ?

La signification du titre

L’expression "course à l’échalote" est un idiome français qui désigne une compétition absurde et frénétique où plusieurs personnes se précipitent pour atteindre un objectif, souvent sans en comprendre réellement l'importance ou sans qu'il y ait un véritable enjeu. Le titre reflète parfaitement le ton du film, où le personnage principal est pris dans une série d’événements désordonnés qui n’ont souvent ni queue ni tête, et où l’action avance à toute vitesse, sans que personne ne sache vraiment où tout cela mène.

La signification de "la course à l'échalote" est à la fois littérale et figurée. À l'origine, elle désignait un jeu enfantin dans lequel une personne courait en tenant une autre par le col et le fond du pantalon, l'obligeant à courir rapidement sans lui laisser de choix. Ce jeu a évolué pour devenir une métaphore de la compétition, où les participants cherchent à surpasser les autres, souvent de manière désordonnée et sans véritable finalité​.

L'étymologie de l'expression renvoie à l'argot, où l’échalote, comme l'oignon, est parfois associée aux fesses. "Courir après les fesses" ou "faire une course à l'échalote" a donc pris le sens de poursuivre quelqu'un de près, tout en poussant l'autre à se précipiter. Avec le temps, cette notion s’est étendue aux compétitions politiques ou professionnelles, souvent marquées par l’utilisation de moyens peu scrupuleux pour atteindre un objectif​.

Ce nouveau et très émouvant film d'animation enflamme le box-office mondial

Le Robot sauvage séduit les critiques…

En plus de La Nuit d’Orion et Kung Fu Panda 4, Le Robot sauvage est l’une des trois productions de DreamWorks Animation à sortir cette année. Son histoire suit l’aventure d’un robot, surnommé "Roz", qui échoue sur une île inhabitée. Forcé de s’adapter à ce nouvel environnement, Roz va nouer des relations avec les animaux présents sur l’île, et même adopter un oison.

Le Robot sauvage n’est pas encore arrivé dans les salles françaises. En revanche, il est sorti aux États-Unis et au Canada. Fort d’une très belle réception de la part des critiques – comme en témoigne son score de 98% parmi les journalistes sur Rotten Tomatoes ! – le film vient de passer son premier week-end dans les salles nord-américaines. Et il a effectué un très gros démarrage.

… et bat un record pour son premier week-end en salles

D’après des chiffres partagés par Deadline, Le Robot sauvage a récolté 11,3 millions de dollars le vendredi 27, et 14,2 millions le samedi 28. En tout, depuis sa sortie, il a amassé la somme de 53,1 millions de dollars au box-office mondial.

Avec de tels chiffres, Le Robot sauvage a tout simplement signé le meilleur démarrage pour un film d’animation sorti au mois de septembre. Pour établir ce nouveau record, il est passé devant Hôtel Transylvanie 2, sorti en 2015 et qui avait récolté 48,4 millions de dollars pour son premier week-end dans les cinémas. Datant de 2012, le premier Hôtel Transylvanie complète le podium avec 42,5 millions de dollars sur la même période.

Jusqu’où le long-métrage ira-t-il ?

Le lancement du film réalisé par Chris Sanders est donc très prometteur. Après un tel premier week-end, Le Robot sauvage pourrait très rapidement dépasser les 100 millions de dollars de recettes au box-office. On peut même penser qu’il ira très certainement bien au-delà dans les semaines à venir. D’autant plus qu’il n’est pas encore sorti dans de nombreux territoires.

Le Robot sauvage est donc parti pour être un carton. Mais jusqu’où pourra-t-il aller ? Il faudra attendre pour le savoir. Le long-métrage sera visible à partir du 9 octobre prochain au cinéma en France.

Netflix : le réalisateur français spécialiste de l'action prépare une série sur le GIGN

Julien Leclerq fait son retour aux sources

Dans les productions françaises de Netflix, Julien Leclercq a une place à part. Depuis 2020, il a été aux commandes de trois films : La Terre et le Sang, Sentinelle et Le Salaire de la peur. Mais, peut-être parce que ces trois films diffèrent très largement en qualité, on retient sans doute d'abord sa série Braqueurs, diffusée depuis 2021 et adaptée de son film sorti en 2016, et portée par son acteur fétiche Sami Bouajila. Celle-ci a connu un succès mondial auprès des abonnés Netflix, et c'est donc dans ce format qu'on va prochainement retrouver Julien Leclercq.

Braqueurs
Braqueurs ©Netflix

C'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe, et sa nouvelle série Netflix, titrée GIGN, semble suivre l'adage. C'est en effet déjà au sujet de la force d'élite de la gendarmerie nationale que Julien Leclercq s'était révélé en 2011, avec son film L'Assaut. Celui-ci racontait l'assaut du GIGN pour mettre fin à la prise d'otages du vol Air France 8969 à l'aéroport de Marignane en décembre 1994.

Tomer Sisley pour le rôle principal

C'est dans un post Instagram que Julien Leclercq en a fait l'annonce, dévoilant déjà que l'acteur franco-israélien Tomer Sisley tiendrait le premier rôle de GIGN.

Après BRAQUEURS, nous sommes fiers avec Netflix de vous annoncer ma prochaine série : GIGN.

13 ans après la sortie du film L’ASSAUT, j’ai la chance de retrouver cette équipe totalement hors du commun. Nous rentrerons dans leur intimité. Et au plus proche de l’action. La série se fera avec le soutien du GIGN.

Série crée avec mon compagnon d’écriture Sylvain Caron, et produit avec mon associé de toujours Julien Madon.

Tomer Sisley dans le rôle principal. Le reste du casting est en cours…

Les valeurs de ce groupe sont ultimes : le respect de la vie, l’engagement, l’esprit de corps et le sens du sacrifice.

Longue vie au GIGN ! Let’s go !

Avec un casting en cours, on en déduit que le tournage n'est pas encore pour tout de suite. Mais dans la mesure où Julien Leclercq avait tourné les six épisodes de la première saison de Braqueurs en 80 jours, s'il se montre aussi efficace pour GIGN alors il est tout à fait envisageable de pouvoir découvrir cette nouvelle série Netflix courant du deuxième semestre 2025.

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