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Pierre Niney et Le Comte de Monte-Cristo à la conquête d'Hollywood

Le cinéma français s'exporte bien

La France arrive en force pour la prochaine cérémonie des Oscars. On apprenait récemment que le CNC avait shortlisté quatre films pour la 97e cérémonie des Oscars, qui se tiendra dans la nuit du 2 au 3 mars 2025 : Emilia Pérez, Le Comte de Monte-Cristo, All We Imagine as Light et Miséricorde. Un contingent prestigieux, puisque Emilia Pérez et All We Imagine as Light font partie du palmarès cannois 2024. Avec pour le film de Jacques Audiard le Prix du jury et le Prix d'interprétation féminine et pour celui de Payal Kapadia le Grand Prix du jury.

Emilia Pérez
Emilia Pérez ©Le Pacte

Quant au film épique d'Alexandre de La Patellière et de Matthieu Delaporte, porté par Pierre Niney, c'est un grand succès critique et un immense carton populaire puisqu'à ce jour il a conquis plus de 8 millions de spectateurs. Et si Miséricorde apparaît lui plus confidentiel, la nouvelle réalisation d'Alain Guiraudie a toute sa place dans cette shortlist.

Le Comte de Monte-Cristo candidat partout

En attendant quel film sera désigné par la commission de sélection du CNC pour représenter la France dans la course à l'Oscar du Meilleur film étranger, Le Comte de Monte-Cristo a décidé de prendre les devants. En effet, comme révélé en exclusivité par Variety, le distributeur américain du film, Samuel Goldwyn Films, a décidé de le sortir sur tout le territoire nord-américain et de faire campagne pour les Oscars dans toutes les catégories, incluant celle du Meilleur film.

Avec son grand succès critique, ses trois heures d'aventures épiques et son charismatique héros, Le Comte de Monte-Cristo peut en effet avoir la prétention d'être distingué dans la plupart des savoir-faire qui font un film. Décors, costumes, interprétations, photographie, scénario... Il aurait en effet été dommage de ne le considérer que dans sa qualité de "film étranger" pour la prochaine cérémonie des Oscars. Et le pari est donc fait qu'il puisse concourir avec réussite dans les catégories "générales".

Ce qui sera aussi peut-être le cas pourEmilia Pérez. En effet, distribué par Netflix aux États-Unis, il sera disponible sur la plateforme le 13 novembre 2024. Mais il bénéficiera à partir du 1er novembre d'une sortie limitées dans les salles nord-américaines, notamment afin d'être "qualifié" pour la prochaine cérémonie des Oscars.

Ce prochain thriller anxiogène s'annonce étouffant, et c'est un film français !

Une bande-annonce captivante pour 37 : l'ombre et la proie

Les apparences sont parfois trompeuses... C'est le moins qu'on puisse dire lorsqu'on découvre la bande-annonce et le pitch de 37 : l'ombre et la proie. Dedans, un chauffeur-routier accepte de prendre en stop une femme enceinte. Suivant les codes du thriller, elle aurait tout d'une future victime qui tenterait d'échapper à un homme dangereux. Mais, et si les rôles s'inversaient ici ? Le comportement de la jeune femme, qui se fait appeler 37, se révèle de plus en plus étrange. Et le fait qu'elle détienne une arme n'est pas vraiment rassurant. À l'inverse, Vincent, le chauffeur, pourrait ne pas être si innocent et avoir quelque chose à cacher. Le synopsis annonce que "entre le chauffeur et sa passagère va s’engager un jeu diabolique qui va bientôt devenir totalement hors de contrôle".

Mise en ligne par Sony Pictures, la bande-annonce de 37 : l'ombre et la proie (vidéo en une d'article) ne tarde pas à intriguer. Une ambiance pesante et inquiétante se dégage de ces images, et les personnages qui gravitent autour de Vincent n'inspirent pas plus confiance. Quelques images fortes viennent ponctuer la bande-annonce bien rythmée qui se garde de trop en montrer. On nous promet ainsi un thriller prenant et terriblement angoissant.

Quand voir le film ?

On doit ce prochain film à la société Parasomnia Productions, née de l’association entre Moana Films et Sony Pictures Entertainment France., et présentée comme un Blumhouse français. À la réalisation, Arthur Môlard signe son premier long-métrage, tandis que Guillaume Pottier (Sentinelles) et Melodie Simina tiennent les deux rôles principaux. On pourra bientôt découvrir 37 : l'ombre et la proie. Le film est daté par Sony Pictures France au 20 novembre prochain dans les salles de cinéma.

Conjuring 4 : excellente nouvelle pour la dernière enquête des Warren, on va de nouveau flipper

Conjuring 4 : ça tourne pour la dernière enquête des Warren

La célèbre saga horrifique Conjuring reviendra en 2025 avec un nouveau film. Intitulé officiellement The Conjuring: Last Rites, le quatrième volet, dont le tournage vient de débuter au Royaume-Uni, est déjà l’un des films d’horreur les plus attendus de l'année prochaine. Ce chapitre, réalisé une nouvelle fois par Michael Chaves (aux commandes du troisième), marquera également le dernier opus centré sur les célèbres enquêteurs paranormaux Ed et Lorraine Warren, interprétés par Patrick Wilson et Vera Farmiga. D'après les informations de Screen Daily, le tournage vient de débuter au Royaume-Uni.

Depuis son lancement en 2013, la saga Conjuring a redéfini le genre du film d'horreur en s’inspirant des véritables enquêtes des Warren, un couple de démonologues renommé. Avec trois films principaux et plusieurs spin-offs comme Annabelle et La Nonne, la saga a rapporté plus de deux milliards de dollars au box-office mondial.

Le dernier chapitre des Warren

Après de longues spéculations sur la suite des aventures d’Ed et Lorraine Warren, Warner Bros. a finalement confirmé que Conjuring 4 sera le dernier film de la saga principale. Le film est attendu en salles en septembre 2025 (le 10 septembre dans les cinémas français)

Pour le moment, très peu de détails ont filtré sur l’intrigue de Conjuring: Last Rites. Le titre laisse supposer une nouvelle confrontation intense avec le surnaturel, mais aucune information précise n’a encore été révélée concernant le dossier paranormal que les Warren devront résoudre cette fois-ci. Toutefois, le choix du titre, "Last Rites" (les derniers sacrements), pourrait indiquer une fin dramatique et symbolique pour le couple d’enquêteurs. Le troisième film avait déjà beaucoup axé son intrigue sur la relation entre Lorraine et Ed, on peut donc s'attendre à ce que l'émotion vienne une dernière fois se mêler à l'horreur.

En parallèle de cette sortie, une série dérivée est en cours de préparation pour la plateforme Max (anciennement HBO Max), bien que sa date de diffusion reste inconnue.

Sorti il y a 72 ans, ce drame français reste un des plus grands traumas de notre enfance

Jeux interdits : l'enfance face à la guerre

Il y a des films qui marquent une enfance. Des œuvres vues probablement trop jeune, et dont le trauma provoqué se ressent encore des années plus tard. Il suffit parfois d'une seule séquence, comme celle où Artax succombe à la mélancolie dans L'Histoire sans fin (1984). Quand d'autres longs-métrages se révèle déchirant dans leur ensemble. Dans ce genre, difficile de faire plus éprouvant que Jeux interdits (1952), grand film sur l'enfance et la Seconde Guerre mondiale, réalisé par René Clément.

Dedans, on découvre une très jeune Brigitte Fossey (5 ans au moment du tournage) dans le rôle de Paulette, dont les parents viennent de mourir après le bombardement d'un avion allemand. Perdue en pleine campagne, Paulette fait la rencontre de Michel (Georges Poujouly), dix ans, qui l'emmène dans la ferme de ses parents. Ces derniers acceptent de la recueillir, avant tout pour s'assurer que leurs voisins ne le fassent à leur place et en tirent une certaine gloire.

Jeux interdits ©Silver Films
Jeux interdits ©Silver Films

Jeux interdits suit alors ces deux enfants inconscients et qui s'entraident comme ils peuvent. C'est surtout Michel qui fait tout pour aider la jeune fille à surmonter le drame qu'elle a vécu et qu'elle ne peut totalement comprendre. Il acceptera ainsi de voler pour elle des croix pour fabriquer un cimetière pour animaux, étonnante source de réconfort de Paulette, mais il en payera le prix.

Brigitte Fossey, la première traumatisée

La force de René Clément est de montrer l'horreur de la guerre par le prisme de l'enfance. Au milieu de cette époque terrible, les enfants trouvent refuge dans leur imaginaire. Mais pour le spectateur, la tragédie demeure. Si déjà la situation de Paulette a de quoi choquer un jeune public, le final reste une des séquences les plus tristes de l'histoire du cinéma. On y voit Paulette remise à un orphelinat, qui attend seule. En entendant quelqu'un dire le nom de Michel, elle se met soudain à appeler à son tour son ami, pour une dernière vague d'émotion.

Cette émotion que véhicule Brigitte Fossey à cet instant est impressionnante, car criante de vérité. Elle a cependant été provoquée par une manipulation de René Clément, assez traumatisante pour la comédienne. Seulement, pour elle, le véritable choc a eu lieu plus tard, lors de la projection du film au Festival de Cannes. La jeune enfant découvrait alors pour la première fois les bombardements sur grand écran. Un moment d'autant plus éprouvant pour elle, que son père et sa mère interprètent dans le film les parents de Paulette, qui meurent sur un pont.

Un succès mondial et une musique inoubliable

Ce trauma de Brigitte Fossey, qui a dû retourner des scènes plusieurs mois après le tournage et alors qu'elle avait un peu trop grandi, a donc été partagé avec de nombreux spectateurs. En effet, Jeux interdits a marqué les générations et a été un succès mondial à sa sortie. Un phénomène tellement important que Brigitte Fossey a été présentée à la reine Élisabeth II en février 1953. Récompensé du Grand Prix Indépendant au Festival de Cannes en 1952, du Lion d'or à la Mostra de Venise en 1952, et de l'Oscar du meilleur film étranger en 1953, le long-métrage n'a pas uniquement marqué son époque. Il est resté une référence et "un film emblématique du cinéma français", comme l'écrit l'INA dans un article consacré à Jeux interdits.

Enfin, Jeux interdits ne serait pas aussi ancré dans les souvenirs des spectateurs s'il n'y avait pas cette musique si facilement identifiable. Une mélodie à la guitare imaginée à l'origine pour le film Arènes sanglantes (1941) de Rouben Mamoulian sous le titre Romance anonyme, et interprétée dans Jeux interdits par Narciso Yepes.

Ce thriller de SF aux images impressionnantes est dispo gratuitement en streaming

Déjà vu : le thriller de SF est dispo gratuitement

Sorti en 2006, le thriller de science-fiction Déjà vu réalisé par le regretté Tony Scott, et porté par Denzel Washington est disponible gratuitement sur le site france.tv (il suffit de créer un compte).

L’intrigue du film se concentre sur Doug Carlin (Denzel Washington), un agent de l’ATF (Bureau des alcools, tabac et armes à feu), qui enquête sur un attentat meurtrier survenu à La Nouvelle-Orléans. Un ferry a été détruit par une explosion, tuant plus de 500 personnes. Peu de temps après, il est approché par une équipe spéciale du gouvernement qui travaille sur un projet technologique secret : une machine capable de regarder dans le passé récent. Grâce à cette technologie, l’équipe peut observer des événements survenus quatre jours plus tôt, leur donnant une chance de découvrir l’identité du terroriste avant qu’il ne frappe.

Au fil de son enquête, Carlin devient fasciné par une victime de l’explosion, Claire Kuchever (Paula Patton), dont le meurtre semble lié à l'attentat. Grâce à la technologie, il peut observer les derniers jours de Claire, ce qui l’amène à vouloir non seulement résoudre l’attentat, mais aussi, potentiellement, modifier le passé pour la sauver.

Déjà Vu mêle plusieurs genres, de la science-fiction au film d’action, tout en restant ancré dans une enquête policière classique. La technologie centrale du film, qui permet de « revoir » le passé comme une sorte de fenêtre temporelle, constitue l’élément de science-fiction majeur. Cependant, Tony Scott, fidèle à son style, ancre le film dans une réalité visuelle dynamique, marquée par des scènes d’action intenses et un rythme soutenu.

Une technologie de pointe

Dans le film Déjà Vu, Tony Scott a utilisé des caméras de pointe pour créer des effets visuels saisissants, intégrant différentes technologies pour renforcer le réalisme et l'immersion du spectateur. Parmi les équipements principaux, la caméra Panavision Genesis, une caméra numérique haute définition, a joué un rôle crucial. Elle a permis de capturer des images d'une grande précision, notamment dans des conditions d'éclairage très faible, sans compromettre la qualité visuelle. Cette caméra a été utilisée pour les prises de vue dites "hyperréalistes", ce qui donne au film son aspect visuel distinct et immersif, en particulier dans les scènes nocturnes.

En parallèle, Tony Scott a également fait appel à la Tim Track de Digital Air, un système de prise de vue à plusieurs caméras, similaire à celui utilisé dans Matrix, pour créer l'effet de "temps figé". Ce procédé a permis de capturer des moments où l'action semble suspendue pour ajouter une dimension unique aux transitions entre les différentes temporalités du film. Cet effet, combiné à la technologie Lidar (utilisée pour scanner les environnements comme l'appartement de Claire), permet de recréer des environnements numériques détaillés. Ces différentes technologies ont non seulement servi à enrichir l'intrigue, mais aussi à explorer visuellement le concept du voyage dans le temps de manière innovante​.

Tony Scott avait confié lors de la sortie du film que ces caméras et effets visuels étaient des outils essentiels pour rendre l'enquête plus immersive, en mêlant enquête criminelle, science-fiction et histoire d’amour dans un ensemble cohérent.

Beverly Hills 90210 : cette actrice regrette d’avoir joué dans le reboot de la série culte

Beverly Hills 90210, une série iconique qui a lancé une franchise

Bien avant de créer Emily in Paris, Darren Star était à l’origine de plusieurs cartons du petit écran, dont Beverly Hills 90210. Diffusée de 1990 à 2000 aux États-Unis, la série nous faisait suivre une bande d’amis de leurs années au lycée jusqu’à celles à l’université. Totalement culte, Beverly Hills 90210 a donné naissance à de nombreux spin-offs. Dans les années 90, les fans ont ainsi pu découvrir Melrose Place et Models Inc.. Mais un reboot de la série originale leur a aussi été proposé de 2008 à 2013. Intitulé 90210 Beverly Hills : Nouvelle Génération, celui-ci était notamment porté par plusieurs membres du casting de la série originale. Mais aujourd’hui, l’une de ces membres regrette d’y avoir participé.

Jennie Garth aurait voulu ne pas accepter le reboot

Jennie Garth fait partie des actrices à être revenues dans le reboot de Beverly Hills 90210. Elle y a ainsi rejoué son personnage de Kelly Taylor. Récemment, elle s’est remémorée cette expérience au cours d’un panel. Comme rapporté par People, elle a avoué qu’elle aurait préféré ne pas revenir dans le reboot :

J’aimerais ne pas l’avoir fait. Sans vouloir offenser qui que ce soit. Le producteur était l’ami d’un ami, et je me rappelle qu’il est venu dans mon salon, m’a demandé de m’assoir et m’a présenté la série comme la chance d’une vie. Il m’a demandé de la faire, et je ne savais pas dire non à l’époque. Mais les gens étaient très gentils et je leur souhaite le meilleur.   

Si elle ne garde aucune rancune envers les gens ayant travaillé sur 90210 Beverly Hills : Nouvelle Génération, et sans donner plus de raisons, Jennie Garth affirme donc qu'elle aurait refusé le reboot si on le lui avait proposé aujourd’hui. Mais elle a bel et bien pris part à de nombreux épisodes de la saison 1, ainsi qu’à plusieurs épisodes de la deuxième saison.

La franchise va continuer de s’élargir

De nombreuses années après la fin de Beverly Hills 90210, la franchise lancée par la série de Darren Star n’a pas fini de s’étendre. Comme révélé en avril dernier, c’est cette fois Melrose Place qui va avoir droit à son reboot. Comme pour 90210 Beverly Hills : Nouvelle Génération, plusieurs stars du show original vont y faire leur retour. Les fans pourront ainsi revoir les personnages d’Amanda Woodward, Sydney Andrews et Jo Reynolds, toujours joués par Heather Locklear, Laura Leighton et Daphne Zuniga. D’autres membres du casting de la série originale pourraient également revenir.

Netflix : cette excellente série de 2023 revient enfin, la saison 2 se dévoile !

Lidia Poët est enfin de retour

Ce n'est peut-être pas une série aussi populaire que Stranger Things, mais Lidia fait sa loi a été une très bonne surprise en début d'année 2023 sur Netflix. Le show italien, créé par Davide Orsini et Guido Iuculano, met en scène une jeune femme qui souhaite s'inscrire dans le registre officiel des avocats. Seulement dans l'Italie de la fin du XIXe siècle, la profession étant réservée aux hommes, sa demande est refusée. Pas de quoi l'arrêter, évidemment. Derrière ce récit, il y a une histoire vraie, celle de Lidia Poët, née en 1855, et qui fut la première femme à demander à rejoindre le barreau.

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La sortie de la série, qui adopte un ton assez léger et tend vers l'enquête policière, a permis de révéler à un large public l'actrice Matilda De Angelis, qu'on avait pu voir auparavant dans la mini-série The Undoing avec Nicole Kidman et Hugh Grant. On la retrouvera très bientôt sur Prime Video dans la série d'action Citadel : Diana (le 10 octobre), avant de la retrouver sur la plateforme au logo rouge dans la peau de Lidia Poët avec une saison 2 très attendue.

Un teaser et une date pour la saison 2

Il aura en effet fallu attendre plus d'un an et demi avant le retour de Lidia fait sa loi sur Netflix. À tel point qu'on avait un temps douté que la série se poursuivre avec une saison 2. C'est donc à la surprise générale que le service de streaming a dévoilé un premier teaser (vidéo en une d'article) de ce prochain chapitre.

Lidia fait sa loi ©Netflix
Lidia fait sa loi ©Netflix

À la fin de la saison 1, Lidia semblait prête à partir pour les États-Unis pour exercer plus sereinement en tant qu'avocate. Un dernier plan laissait sous-entendre qu'elle pourrait finalement rester pour poursuivre son combat. Un moyen de conclure la série tout en gardant une porte ouverte pour une possible saison 2. Comme on peut le voir sur ces images, Lidia sera donc de retour, et elle ne va pas tarder à s'attirer des ennuis. D'autant plus lorsqu'elle annonce vouloir être inscrite sur les listes électorales. Soit un nouveau moyen pour elle de lutter contre les dictats sexistes de la société. Elle pourra toujours compter sur son frère Enrico, et devrait encore faire tourner la tête de Jacopo.

La saison 2 de Lidia fait sa loi arrivera bientôt sur Netflix. Les nouveaux épisodes seront mis en ligne sur la plateforme le 30 octobre.

Ce soir à la TV : le plus gros succès français de ces dix dernières années

Une comédie indétrônée au box-office depuis 2014

Sorti au cinéma en 2014, Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? raconte l'histoire de Claude et Marie Verneuil, un couple bourgeois catholique incarné par Christian Clavier et Chantal Lauby, qui voit leur vie bouleversée lorsque leurs quatre filles épousent des hommes d'origines et de religions différentes : un musulman, un juif, un chinois et un catholique d'origine ivoirienne. Ce choc des cultures et des traditions sert de toile de fond à une série de situations comiques où les préjugés, l'incompréhension et les clichés sont utilisés pour susciter le rire (même si le film n'a pas manqué de créer la polémique en dehors de nos frontières).

À sa sortie, Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? a rapidement attiré l'attention du public. Le film a totalisé 12,3 millions d'entrées en France, soit le 21ᵉ plus gros succès de tous les temps au box-office. Et depuis dix ans, aucun autre film français n'est parvenu à rivaliser avec un tel score. Même le film d'Artus, Un p'tit truc en plus, ne parviendra pas à le battre (il en est actuellement à 10 millions et demi, et devrait terminer sa course aux alentours des 11 millions).

Le début d'une saga

Le succès massif de Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? a rapidement conduit à la production de suites. En 2019, Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ? a vu le jour, réunissant à nouveau le casting original, avec toujours Philippe de Chauveron à la réalisation. Le film, qui reprend les aventures de la famille Verneuil face à de nouveaux défis liés aux mariages interculturels de leurs filles, a généré un engouement notable, mais légèrement en retrait par rapport au premier volet.

Avec 6,7 millions d’entrées en France, la suite a connu un succès important, mais inférieur au premier film et ses 12 millions et demi d'entrées. Malgré tout, Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ? s'est classé à la première place du box-office 2019 pour un film français.

En 2022, un troisième film, Qu'est-ce qu'on a tous fait au Bon Dieu ?, est sorti. Ce volet explore une nouvelle dynamique familiale, alors que les Verneuil s'apprêtent à célébrer leurs 40 ans de mariage avec leurs gendres et leurs familles respectives. Ce troisième opus a connu une baisse significative au box-office, atteignant environ 2 millions d'entrées en France. Les résultats de ce dernier volet, bien que respectables, montrent un essoufflement de la franchise, qui n'a pas su retrouver l'ampleur de son succès initial, et n'a donc pas conduit à un quatrième film.

Les Sims : des nouvelles de l'adaptation du jeu vidéo par Margot Robbie

Les Sims va avoir son adaptation

Les adaptations de jeux vidéo ont la cote à Hollywood. Avec plus ou moins de succès, on a par exemple pu découvrir ces dernières années les séries Halo et The Last of Us ainsi que les films Uncharted, Five Nights at Freddy’s ou encore Borderlands. Sans oublier bien sûr le film d'animation Super Mario Bros, qui a été un immense carton. Il ne semblait donc être qu’une question de temps avant que l’industrie cinématographie américaine ne tente d’adapter Les Sims. Et c’est désormais le cas, puisqu’un film tiré du très célèbre jeu se prépare.

Les sims 4 ©Electronic Arts
Les sims 4 ©Electronic Arts

The Hollywood Reporter nous avait appris la nouvelle en mars dernier. Le média avait assuré que Margot Robbie était impliquée sur le projet, en tant que productrice par le biais de sa société de production LuckyChap. Plusieurs mois après, de nouvelles informations sur le film Les Sims viennent d’être partagées.

Une réalisatrice aux manettes

Deadline rapporte qu’Amazon MGM Studios a désormais confirmé le développement du long-métrage Les Sims. Pour le moment, les détails de son intrigue ne sont pas connus. En revanche, on sait qui sera chargé de sa réalisation. Il s’agira de Kate Herron. Jusqu’à présent, la réalisatrice a surtout travaillé pour le petit écran. Elle est principalement connue pour avoir réalisé plusieurs épisodes de Sex Education, ainsi que tous les épisodes de la première saison de Loki. Pour adapter Les Sims, elle s’appuiera sur un scénario écrit par elle-même et Briony Redman.

Quelle histoire nous proposeront les deux scénaristes ?

Kate Herron et Briony Redman vont donc nous présenter leur version de l’histoire du très célèbre jeu vidéo. Ce dernier, qui reste l’un des jeux les plus vendus au monde, propose aux joueurs de contrôler la vie de personnages virtuels sans objectif précis. Le pack d’extension le plus récent de la franchise, Les Sims 4 : Amour fou, est sorti en juillet dernier.

Il sera intéressant de découvrir l’angle choisi par Kate Herron et Briony Redman pour adapter Les Sims. Étant donné la liberté créative donnée aux joueurs, les possibilités sont très nombreuses pour les deux scénaristes concernant l’intrigue du film. Pour le moment, aucune information sur le casting du film n’est connue. Il en va de même pour la date de sortie du long-métrage.

Un réalisateur très surprenant prépare un nouveau film sur Jeanne d'Arc

Jeanne d'Arc à nouveau au cinéma

Jeanne d'Arc a plus d'une fois inspiré le cinéma. On pense notamment au film de Victor Fleming en 1948 avec Ingrid Bergman dans le rôle titre, ou encore Sainte Jeanne (1957) d'Otto Preminger, dans lequel l'actrice Jean Seberg a été mise à rude épreuve. Il y a également eu Le Procès de Jeanne d'Arc (1962) de Robert Bresson, sans oublier celui qui reste probablement le plus connu dans le monde, Jeanne d'Arc (1999) de Luc Besson avec Milla Jovovich. Plus récemment, Bruno Dumont a eu une approche assez originale avec la comédie musicale Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc (2017) et sa suite Jeanne (2019). Il était déjà surprenant de voir le réalisateur français s'attaquer à cette figure historique de cette manière. Mais un nouveau projet pourrait bien être encore plus étonnant.

Jeanne d'Arc de Luc Besson ©Gaumont
Jeanne d'Arc de Luc Besson ©Gaumont

Deadline a pu confirmer auprès de Warner Bros. qu'un nouveau film sur Jeanne d'Arc était en préparation. Pour le diriger, Baz Luhrmann a été engagé. Un cinéaste atypique, habitué aux œuvres musicales comme Roméo + Juliette (1996), Moulin rouge (2001) ou dernièrement Elvis (2022). Forcément, lorsqu'on voit notamment ce biopic sur le célèbre chanteur, on se dit qu'un film sur Jeanne d'Arc façon Baz Luhrmann a de quoi intriguer.

Baz Luhrmann en pleine guerre de Cent Ans

Le titre du long-métrage devrait être, en anglais, Jehanne ou Jehanne d’Arc. Contrairement à Roméo + Juliette, qui était une adaptation moderne de l'œuvre de Shakespeare, Baz Luhrmann devrait aborder son sujet de manière plus historique en situant le film pendant la guerre de Cent Ans. Deadline a précisé qu'il s'agira d'un film épique et "l'histoire ultime du passage à l'âge adulte d'une adolescente". Pour cette raison, la production est à la recherche d'une jeune actrice pour tenir ce rôle.

Le média américain n'a pas donné plus de détails. Cependant, étant donné que Baz Luhrmann sort d'un beau succès avec Warner Bros., on peut s'attendre à ce que le studio lui laisse assez de liberté. Son film précédent, Elvis, a rapporté plus de 288 millions de dollars de recettes dans le monde, pour un budget estimé à 85 millions de dollars. Il serait alors intéressant de voir le cinéaste s'approprier le récit de Jeanne d'Arc avec ce style baroque et pop qui le caractérise.

Aucune date de tournage ni de sortie n'a été indiquée.

Robert Pattinson meurt beaucoup dans le trailer spectaculaire de Mickey 17

Mickey 17 se dévoile enfin

Thriller fantastique, comédie de science-fiction, film d'aventure et space opera ? Mickey 17, le nouveau film de Bong Joon-ho, génie du cinéma qui a notamment ébloui le monde avec Memories of Murder, The Host ou encore le phénomène Parasite, arrivera dans les salles françaises le 29 janvier 2025. Et se dévoile aujourd'hui dans une bande-annonce (vidéo en tête d'article) fascinante, drôle, spectaculaire et diablement intrigante.

Mickey 17
Mickey 17 ©Warner Bros. Pictures

Mickey est un "expendable", un employé jetable d'une expédition humaine envoyée pour coloniser le monde de glace Niflheim. Après la mort d'une itération, un nouveau corps est à chaque fois régénéré, avec la plupart des souvenirs de Mickey.

17 fois Robert Pattinson

Mickey 17 est l'adaptation du roman Mickey7 d'Edward Ashton, publié en 2022. L'écrivain avait expliqué que pour Mickey7, il avait eu cette idée d'une "immortalité un peu pourrie", et de développer cette idée de clonage infini dans un système social d'exploitation des humains.

Une idée passionnante, qui en appelle naturellement à différents genres de cinéma au moment de la passer à l'écran. Une aubaine pour Bong Joon-ho, explorateur d'un cinéma sans frontières où l'humour et l'émotion ont une place royale. C'est ce qui ressort de ces premières images, où l'on croirait presque voir une variation déjantée de Edge of Tomorrow, pour ne citer que cette histoire de "résurrections" dont l'enchaînement va bien finir par dérailler : à un moment, deux Mickey vont exister en même temps.

Pourquoi Mickey 17 et non Mickey 7 ? Parce que Bong Joon-ho s'est amusé à faire mourir Robert Pattinson un paquet de fois. Il y aura donc, a priori, plusieurs péripéties mortelles qui devraient être traitées de manières différentes, du comique au tragique. Les images de cette bande-annonce promettent un film ultra-spectaculaire, dans une grande variété de décors et de situations.

Côté casting, autour de Robert Pattinson qui semble tenir une performance majeure, on retrouve notamment Mark Ruffalo, Toni Colette, Naomie Ackie, Steven Yeun, Holliday Grainger et la française Anamaria Vartolomei.

Ce soir à la TV : ce film de guerre de Sylvester Stallone aurait pu être l'unique opus de la saga culte

Rambo : Sylvester Stallone en vétéran victime de la société

Révélé avec Rocky (1976), Sylvester Stallone a mis quelques années avant d'obtenir son autre rôle mythique de Rambo. C'est en 1982 (1983 en France), après avoir réalisé deux autres opus consacrés au boxeur Balboa, que l'acteur est apparu devant la caméra de Ted Kotcheff en vétéran du Viêt Nam, de retour aux États-Unis traumatisé par la guerre. Un personnage alors assez éloigné de l'homme d'action capable de tout défourailler à coup de mitrailleuse et de laisser de nombreux cadavres sur son passage, comme dans les autres films de la saga.

Car dans ce premier Rambo, John erre dans une petite ville américaine tel un vagabond, perdu dans cette société et sans marque après sept ans au combat. Rejeté immédiatement par le shérif de la ville, le voilà mis en prison sans véritable raison. Son seul crime étant de posséder un couteau et de ne pas obtempérer aux ordres du policier. À force d'être persécuté et violenté par les forces de l'ordre, le trauma de l'ancien soldat va ressurgir. Raison pour laquelle il ira se réfugier dans la forêt aux alentours, avant de répondre par la force face aux hommes qui le prennent en chasse.

Sylvester Stallone - Rambo ©StudioCanal
Sylvester Stallone - Rambo ©StudioCanal

La grandeur de Rambo est d'être un film sur les conséquences de la guerre du Viêt Nam sans montrer le conflit. Ted Kotcheff se concentrant sur ce vétéran abandonné par sa nation en dépit de ses services rendus. C'est ainsi davantage une œuvre sur le stress post-traumatique des soldats et une critique de l'Amérique, qu'un film d'action cherchant à glorifier le soldat.

Trois côtes cassées, et un personnage sauvé du montage final

Grand succès en salles, avec 125 millions de dollars de recettes au box-office mondial pour un budget de seulement 15 millions de dollars, Rambo est aujourd'hui considéré comme un des meilleurs films de Sylvester Stallone. Pourtant, l'acteur n'était pas le premier choix pour cette adaptation du roman de David Morrell (1972). Mais en rejoignant la production, la star américaine s'est grandement impliquée. D'abord en apportant des modifications au scénario pour faire de Rambo, non pas un psychopathe comme dans le roman, mais une victime de la société. C'est également sur le tournage que Sylvester Stallone a donné de sa personne. En tournant une cascade dans laquelle le protagoniste tombe d'une falaise sur un grand arbre avant de finir au sol, l'acteur s'est cassé trois côtes. La séquence a été gardée comme tel dans le montage final.

Par contre, un changement a été effectué concernant la fin, qui aurait pu tout changer pour la carrière de Sylvester Stallone. En effet, dans le scénario original, John Rambo devait se suicider devant son mentor, le colonel Trautman. La scène a même été filmée et inclus dans un premier montage. Cependant, lors des projections tests, les retours ont été très négatifs sur cette fin. Comme le raconte DVD Classik dans un article sur le film, "les spectateurs (avaient) pris le vétéran en compassion". Pour cette raison, la production décida de modifier la fin et de laisser le personnage en vie. Une bien meilleure idée puisque, dès lors, des suites ont été possibles. Sans cette modification, il n'y aurait aujourd'hui qu'un film Rambo, et non pas une des plus célèbres sagas de l'histoire du cinéma.

Découvrez ci-dessous la fin alternative de Rambo :

Après Oppenheimer, Cillian Murphy se dévoile dans un nouveau grand rôle

Cillian Murphy de retour

Depuis Oppenheimer, qui l'a consacré en lui permettant de remporter l'Oscar du Meilleur acteur 2024, Cillian Murphy a un statut à tenir, celui d'un des meilleurs acteurs de sa génération. Et, absent des écrans depuis la sortie du film de Christopher Nolan en juillet 2023, c'est ainsi dans le drame Small Things Like These qu'il fait son grand retour, avec a priori une nouvelle grande performance en vue (bande-annonce en tête d'article).

Small Things Like These, réalisé par le cinéaste belge Tim Mielants, est l'adaptation du roman du même nom de Claire Keegan, inspiré d'une terrible histoire vraie. Il s'agit de l'histoire des "couvents de la Madeleine", une institution religieuse fondée en 1758 en Angleterre, puis qui a essaimé dans différents pays du monde. À l'origine, il s'agissait de foyers dédiés à la réinsertion de "femmes de mœurs légères", autrement dit des prostituées, des femmes ayant subi des viols ou des abus sexuels, ou des femmes démontrant une sexualité précoce.

Un scandale historique en Irlande

Dans ces instituts d'origine religieuse, tenus par des nonnes, les femmes devaient effectuer des travaux de blanchisserie, forme de pénitence pour "laver" leurs péchés. Et aussi rentrées d'argent pour l'institution... Rapidement, s'éloignant de l'idée première de réinsérer des femmes mises au ban de la société, ces "couvents" ou "blanchisseries" ont dérivé vers un système carcéral, avec des conditions de vie similaires voire pires que celles d'une prison. Un phénomène qui s'est particulièrement épanoui en Irlande, où le dernier "couvent de la Madeleine" a été fermé en 1996.

Small Things Like These raconte cette histoire, au travers des yeux d'un homme, Bill Furlong (Cillian Murphy), qui découvre la terrible réalité du couvent de sa ville durant la période de Noël, en 1985. Les images de la bande-annonce tout récemment dévoilée laisse entrevoir un drame aussi sobre qu'émouvant, servi par des grandes performances d'acteur. Autour de Cillian Murphy, on retrouve notamment Emily Watson, récompensée de l'Ours d'argent de la meilleure performance de second rôle à la Berlinale 2024 pour sa performance dans Small Things Like These.

Encore sans date de sortie en France, on croise les doigts pour que Small Things Like These en obtienne une.

Un des tueurs en série les plus infâmes aura sa série sur Netflix, et on connaît l'acteur qui va l'incarner

Netflix : la troisième saison de "Monstres" arrive

Netflix continue d'explorer l'univers des criminels les plus infâmes de l'histoire américaine avec une nouvelle saison de son anthologie Monstres. Après le succès phénoménal de Dahmer et l'arrivée imminente ce jeudi 19 septembre de la saison 2 consacrée aux frères Menendez, la plateforme de streaming s'apprête à dévoiler une troisième saison centrée sur Ed Gein, l'un des tueurs en série les plus emblématiques des États-Unis.

Qui était Ed Gein ?

Ed Gein, surnommé le "Boucher de Plainfield", est l'un des criminels les plus notoires du XXe siècle, dont les actes ont inspiré plusieurs personnages célèbres du cinéma d'horreur, notamment Norman Bates dans Psychose, Leatherface dans Massacre à la tronçonneuse et Buffalo Bill dans Le Silence des Agneaux. Né en 1906 dans le Wisconsin, Gein a grandi sous l'influence de sa mère, une femme autoritaire et très pieuse, qui l'a isolé du monde extérieur. Après la mort de cette dernière, Gein a sombré dans la folie, et ses crimes ont choqué l’Amérique entière.

Bien qu’il ne soit officiellement reconnu coupable que de deux meurtres, l’horreur de ses actes dépasse l'imaginable. Lors de son arrestation en 1957, la police a découvert chez lui une collection macabre d’objets fabriqués à partir de corps humains déterrés dans des cimetières, notamment des masques, des meubles et des vêtements. Ed Gein a ainsi marqué l'histoire criminelle des États-Unis en tant que l'un des tueurs les plus troublants et dérangeants de son époque.

Charlie Hunnam pour incarner le "Boucher de Plainfield"

Pour incarner ce personnage terrifiant, Netflix a choisi l'acteur britannique Charlie Hunnam. Connu pour son rôle emblématique de Jax Teller dans Sons of Anarchy, Hunnam a également joué dans des films comme Pacific Rim ou The Lost City of Z. Sa performance en tant qu'Ed Gein marquera un tournant dans sa carrière, en le plaçant dans un rôle à la fois sombre et complexe. La série explorera non seulement les crimes macabres de Gein, mais aussi les traumatismes et l'influence de sa mère, qui ont contribué à forger l'esprit dérangé du tueur.

On peut attendre cette nouvelle série en 2026 sur Netflix.

Ce soir à la TV : ce film de super-héros est un "chef-d'oeuvre" selon Quentin Tarantino

Quentin Tarantino, premier fan d'Incassable

Incassable trône avec majesté au sein de la filmographie de M. Night Shyamalan. Un film de super-héros sombre avec Bruce Willis et Samuel L. Jackson, qui déplie un réalisme magique inquiétant sur le récit d'un homme qui se révèle super-héros. Spectaculaire à sa manière, très émouvant, dans une continuité esthétique et narrative avec Sixième Sens, Incassable s'est attiré des critiques élogieuses à sa sortie à l'hiver 2000, du public comme des plus prestigieux professionnels du cinéma, dont Quentin Tarantino.

Incassable
Incassable ©Gaumont Buena Vista International

"Je trouve que Bruce Willis est absolument magnifique dans ce film"

En 2009, le réalisateur de Pulp Fiction et Kill Bill se prêt au jeu du classement pour Sky Movies, livrant ses 20 meilleurs films de la période 1992 - 2009. En réalité, il en donne 19 sans hiérarchie, par ordre alphabétique, expliquant que le seul qui se détache vraiment est Battle Royale. Dans sa liste, où l'on retrouve notamment Speed, Memories of Murder, Audition, Dogville, il conclut par Incassable, ce qui lui laisse opportunément le temps de dire tout le bien qu'il en pense - et de tacler au passage son marketing (à partir de 5'15 mn).

Déjà, il y a la plus grande performance que Bruce Willis ait jamais donnée dans un film, je trouve qu'il est absolument magnifique. Ensuite, c'est une brillante interprétation du mythe de Superman.

Pour moi le film était très obscur lorsqu'il est sorti, sur son sujet. Je pense qu'ils (les studios, ndlr) se sont compliqués la tâche, parce que le film peut être présenté en une seule question, ce qui aurait été bien plus intrigant que leurs publicités, et qui serait : "Et si Superman était sur Terre mais qu'il ne savait pas qu'il était Superman ?", ce qui est le sujet du film, et on ne le comprend que devant... Bref, je pense que "Incassable" est un des chefs-d'oeuvre de notre temps.

Quentin Tarantino lâche ainsi le mot "masterpiece", et on ne voit pas comment le contredire, tant Incassable est un film de super-héros aussi parfait qu'unique en son genre, avec une puissance émotionnelle intacte plus de vingt ans après sa sortie dans les salles.

En seulement 15 secondes ce blockbuster vend du rêve et s'annonce complètement fou

749 Bureau : des gros monstres venus de Chine

Les blockbusters non-américains sont malheureusement trop rares dans les salles françaises. Il y a certes des productions de Bollywood qui, chaque semaine, sont distribuées dans une poignée de salles, avec parfois des œuvres qui sortent du lot, comme RRR (2022). Et on a pu voir ces dernières semaines deux films venus d'Asie qui nous en mettaient plein les yeux : le film coréen Alienoid : L'Affrontement et le film chinois Creation of the Gods. Même si ces productions ne sont pas diffusées dans des centaines de salles françaises, contrairement aux œuvres hollywoodiennes, on est toujours prêt à soutenir ces propositions venues d'ailleurs, qui offrent généralement une bouffée d'air frais et un sentiment de nouveauté. On espère alors qu'un distributeur français s'intéressera à 749 Bureau, un prochain film chinois qui n'a eu besoin que d'un teaser de 15 secondes pour impressionner.

15 secondes durant lesquelles on voit une sorte de grand volatile à la langue bleue attraper un homme, avant qu'un autre soldat ne vienne empaler l'animal en plantant une lame dans sa nuque. On se demande alors ce qu'est cette prochaine dinguerie. Est-ce un pur film d'action ou faut-il s'attendre à une part plus comique ? De ce qu'on sait, 749 Bureau suivra un jeune homme engagé par un mystérieux bureau de lutte contre le crime. Des créatures inconnues vont alors apparaitre à travers le monde et provoquer des catastrophes. Le bureau sera chargé de les arrêter.

Découvrez ci-dessous les premières images du film :

Quand voir le film ?

On doit 749 Bureau au réalisateur Lu Chuan, qui avait déjà mis en scène des grosses créatures avec Chroniques du Royaume des Esprits (2015). 749 Bureau se déroulerait d'ailleurs dans le même univers. Lu Chuan a aussi réalisé le film de guerre City of Life and Death (2009). Si ces films ne parleront pas à un large public français, sachez néanmoins que le cinéaste était en charge du film officiel des Jeux olympiques d'hiver de Pékin en 2022. Enfin, 749 Bureau, tourné en 2019, a au moins une date de sortie prévue en Chine : le 1er octobre prochain. En cas de succès, on espère que le marché français s'y intéressera. Que ce soit pour une sortie en salles, ou à la limite en streaming.

Uglies sur Netflix : la fin est-elle la même dans le livre ?

Uglies, une dystopie adaptée d’un roman

Porté par Joey King, Uglies est sorti le 13 septembre dernier sur Netflix.  Le film nous plonge au sein d’une société dystopique qui oblige tous les individus à subir une chirurgie esthétique à l’âge de 16 ans. Au centre de l’histoire, une adolescente du nom de Tally se montre impatiente alors que la date de sa chirurgie approche. Mais lorsque l’une de ses amis s’enfuit, elle décide de partir à sa recherche. Ce qu’elle découvre alors au cours de son périple va profondément remettre en question ce qu’elle pensait connaître.

Si Jacob Forman, Vanessa Taylor et Whit Anderson ont écrit le scénario d’Uglies, ils se sont basés sur le livre éponyme écrit par Scott Westerfeld, premier tome d’une saga. Toutefois, ils ont pris quelques libertés créatives avec leur adaptation. On trouve ainsi des différences entre le long-métrage et le roman sur lequel il est basé. Notamment à la fin.

Un dénouement différent pour Peris

À la fin du film réalisé par McG, Tally prend une décision forte : elle choisit de subir l’opération chirurgicale pour que David puisse ensuite tester son remède sur elle. De son côté, Peris se rappelle de celle qui était sa meilleure amie au moment où il tombe d’un toit. Or, ce personnage ne connaît pas le même destin à la fin du premier livre de la saga de Scott Westerfeld.

Dans le roman, Peris ne tombe pas d’un toit. Après sa brouille avec Tally, on n’entend tout simplement plus parler de lui. En revanche, il revient dans la suite de l’histoire. Il est présent dans les deux romans qui font suite à Uglies, intitulés respectivement Pretties et Specials.

De bonnes chances d’avoir une suite

Étant donné ses capacités spéciales qui lui offrent une forte résistance aux chocs, on peut penser que Peris a donc résisté à sa chute à la fin du film. Et qu’il reviendra dans la suite. Pour cela, il faudra toutefois que Netflix commande un deuxième long-métrage. Mais cela devrait être le cas. Car, selon les chiffres de FlixPatrol, Uglies est en tête des films les plus vus sur la plateforme dans de nombreux territoires depuis sa sortie.

À moins que ses chiffres d’audiences ne chutent d’un coup, le film a donc de bonnes chances d’avoir une suite. En revanche, il est encore beaucoup trop tôt pour savoir si tous les tomes de la saga écrite par Scott Westerfeld seront adaptés. En tout, l’auteur a découpé l’histoire de Tally et de ses amis en cinq livres.

Il y a 60 ans sortait le meilleur film de la saga James Bond

Le premier sommet de la saga

Le 17 septembre 1964, Goldfinger faisait sa première mondiale à Londres. Troisième opus de la saga 007, initiée en 1962 avec James Bond 007 contre Dr No, rapidement suivi de Bons Baisers de Russie, ce nouveau film réalisé par Guy Hamilton et porté par Sean Connery fait de l'acteur écossais une superstar et propulse la franchise à des sommets inédits. Dans celui-ci, James Bond est chargé de découvrir comment Auric Goldfinger, un négociant de lingots d'or, organise son trafic mondial de contrebande. À sa poursuite, il va vivre de nombreuses péripéties entre l'Angleterre, la Suisse et les États-Unis. Pour découvrir que Goldfinger, sous couvert d'un braquage spectaculaire de Fort Knox, a en réalité un plan bien plus machiavélique...

Goldfinger
Goldfinger ©MGM

À sa sortie, la critique est unanime. C'est à cette date le meilleur des films James Bond, et le public est du même avis : il se rend en masse dans les salles et en fait un immense succès commercial. Goldfinger bat alors un record, celui du film le plus rapidement rentable avec plus de 10,3 millions de dollars de recettes encaissées en deux semaines, soit trois fois plus que son budget de production estimé à 3 millions de dollars. À la fin de son exploitation, il rapporte plus de 125 millions de dollars.

Le James Bond parfait

Sean Connery rayonne dans son rôle de l'agent 007, plus charmant et plus mortel que jamais. À seulement 34 ans, il en impose alors aux plus grandes stars de son époque. Le reste du casting est au diapason : l'acteur allemand Gert Fröbe campe un méchant exceptionnel, vicieux et mégalomane, le fameux "Goldfinger". Leur confrontation est un moment culte du cinéma, et culmine notamment lors d'une séance de torture restée célèbre pour ses répliques : "Vous attendez de moi que je parle ? - Non M. Bond, j'attends de vous que vous mouriez."

Du côté de la distribution féminine, Honor Blackman incarne une "James Bond Girl" à la consistance inédite, d'abord alliée de Goldfinger puis cédant au charme de James Bond. Nommé Pussy Galore, l'actrice monte la "sexyness" de Goldfinger à un niveau lui aussi inédit. Les autres personnages féminins, même s'ils ne survivent pas longtemps dans l'histoire du film, les soeurs Jill (Shirley Eaton) et Tilly (Tania Mallet) Masterson, rayonnent aussi, respectivement durant l'ouverture mémorable post-générique et la course-poursuite tout autant mémorable dans les alpes suisses.

On ne serait pas complet si on oubliait le terrifiant et mystérieux homme de main de Goldfinger, Oddjob (Harold Sakata), brute muette dotée d'un chapeau au bord métallique tranchant comme une lame, qu'il utilise comme un frisbee létal.

Les gadgets à l'honneur

Beaucoup plus que dans James Bond 007 contre Dr No ou Bons Baisers de Russie, les gadgets sont à l'honneur. Tout particulièrement l'Aston Martin DB5 modifiée, que Q (Desmond Llewelyn) confie à James Bond lors d'une séquence jouissive dans les locaux du MI6. Plaques d'immatriculation tournantes, système de localisation, pièges et mitrailleuses intégrées, et surtout siège éjectable... Cette voiture, à l'image de la Batmobile ou de la DeLorean volante, fait partie des véhicules les plus iconiques de l'histoire du cinéma.

Goldfinger
Goldfinger ©MGM

Une musique inoubliable

Pour la chanson du déjà fameux générique de la saga James Bond, c'est Shirley Bassey qui pose sa voix sur une composition de John Barry. Les paroles du morceau "Goldfinger", qui parlent du méchant du film, ont été écrites sans que les paroliers Leslie Bricusse and Anthony Newley n'aient vu une seule image de Goldfinger, simplement informés du destin tragique de Jill Masterson, victime de Goldfinger qui la tue en peignant entièrement son corps nu d'or. Aujourd'hui, si le morceau "Skyfall" d'Adele pour Skyfall de Sam Mendes lui fait très sérieusement concurrence, Goldfinger reste considéré comme une des plus grandes compositions de la saga 007, si ce n'est la meilleure.

L'hommage révolutionnaire de Daniel Craig

Si, de son propre aveu, les films de Daniel Craig ont été difficiles pour l'acteur, acclamé pour sa version de James Bond, cette difficulté vient de la déconstruction de l'icône établie par Sean Connery dans ses six films, et tout particulièrement dans Goldfinger et Opération Tonnerre. Le modèle d'héroïsme et de masculinité qu'incarne alors Sean Connery est précisément celui dont Daniel Craig doit se défaire pour enfin, 40 ans après Opération Tonnerre, moderniser et révolutionner le personnage dans Casino Royale. Profondément amoureux, souhaitant démissionner, plus faillible et bien moins invincible, son James Bond est alors aux antipodes - mais toujours avec autant de charme - de celui incarné par Sean Connery.

On pourra, dans les 25 films officiels de la saga, toujours préférer telle séquence d'action, ou tel personnage, tel gadget, telle musique. Mais globalement, dans son ensemble et dans son effort de cinéma, Goldfinger reste bien le modèle parfait du film James Bond, en plus d'être un excellent thriller policier. Celui-ci a durablement solidifié et parfait les bases de tous les films James Bond - à l'exception de Au service secret de Sa Majesté et du cycle de Daniel Craig -, et les films de Roger Moore, Timothy Dalton et Pierce Brosnan peuvent être perçus comme des variations plus ou moins scolaires de ce modèle.

Et si aujourd'hui Casino Royale et Skyfall sont à raison très souvent cités comme les meilleurs films James Bond jamais réalisés, il faut se rappeler qu'ils n'existeraient pas sans ceux qui les ont précédés, et que parmi ceux-là la qualité intrinsèque et l'héritage de Goldfinger sont plus que considérables. Suffisamment pour lui remettre la couronne du meilleur film James Bond ? Très certainement.

Ce soir à la TV : sorti il y a 40 ans, ce "navet absolu" est un des grands ratés de Jean-Paul Belmondo

Jean-Paul Belmondo en légionnaire dans Les Morfalous

La huitième n'aura pas été la meilleure pour Henri Verneuil et Jean-Paul Belmondo. Avec Les Morfalous (1984), le réalisateur et l'acteur se sont retrouvés une nouvelle fois après La Française et l'Amour (1960), Un singe en hiver (1962), Cent Mille Dollars au soleil (1964), Week-end à Zuydcoote (1964), Le Casse (1971), Peur sur la ville (1975) et Le Corps de mon ennemi (1976). En plus d'égaler Fernandel au nombre de collaborations avec le cinéaste, Jean-Paul Belmondo a aussi retrouvé sur ce film Marie Laforêt, cinq ans après Flic ou Voyou (1979), et quelques mois avant Joyeuses Pâques (1984). Le casting du long-métrage se compose également de Michel Constantin, Michel Creton ou encore Jacques Villeret. Pourtant, rien n'y fait. Jamais la mayonnaise prend dans Les Morfalous.

Les Morfalous ©Cerito Films
Les Morfalous ©Cerito Films

Le film se déroule en Afrique du Nord durant la Seconde Guerre mondiale, en 1943. Des légionnaires doivent assurer le convoi de six milliards de francs en lingots d'or issus de la banque d'El Ksour à Sfax. Seulement des soldats allemands ne comptent pas les laisser faire. Après un affrontement, seuls quatre légionnaires s'en sortent, ainsi que la femme du directeur de la banque. Une partie des soldats restants vont songer à garder la cargaison pour eux, ce qui va créer des conflits au sein de leur groupe. Le film est alors une succession de complots et de trahisons.

Un succès pour "un navet absolu"

Par ses nombreuses similitudes, Les Morfalous apparaît comme un remake du film américain De l'or pour les braves (1970) de Brian G. Hutton, porté par Clint Eastwood. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Jean-Paul Belmondo se trouvait des points communs avec la star américaine. Pour autant, le succès a été largement supérieur du côté français. Si De l'or pour les braves n'a totalisé que 661 768 entrées en France, Les Morfalous en a cumulé plus de 3,4 millions. Bien qu'il s'agisse d'un bon score, cela reste très inférieur aux précédents films de Belmondo qui au début des années 1980 dépassaient les 5 millions d'entrées.

De plus, les retours de la presse ont été assez négatifs. Et même Michel Audiard, co-scénariste du film avec Pierre Siniac, et qui proposa en tout sept version du scénario, a estimé "cette copie comme un mauvais film" raconte Guillaume Evin dans Belmondo - Le livre toc, toc, badaboum !. L'auteur du livre va encore plus loin en écrivant "huit mois d'écriture pour un navet absolu", ou encore "un score sidérant pour un tel raté" en évoquant le box-office plus qu'honorable du long-métrage. En clair, Les Morfalous peut être considéré comme "le Verneuil de trop" pour Jean-Paul Belmondo. C'est en tout cas l'un de ses films qu'on garde le moins en mémoire, la faute notamment à un mélange d'action et de comédie mal maîtrisé qui fait qu'on ne sait jamais vraiment sur quel pied danser.

Sans surprise, Emily in Paris ne va pas s'arrêter sur Netflix

Nouveau carton pour Emily in Paris avec la saison 4

À la suite du gros cliffhanger proposé à la fin de la saison 3, les fans d’Emily in Paris ont pu découvrir la suite de la série en août. Ils ont pu voir comment l’Américaine au centre de l’intrigue et les autres personnages ont réagi à l’annulation du mariage de Gabriel et Camille par cette dernière. Et les nombreux fans ont encore répondu présentComme nous vous l’avons rapporté il y a quelques semaines, la première partie de la saison 4 d’Emily in Paris a une nouvelle fois fait un carton. Elle s’est placée en tête du top 10 des séries du moment, que ce soit en France, mais aussi dans le monde entier. Elle a même réalisé un meilleur démarrage que les deux chapitres précédents. Le show créé par Darren Star se porte donc très bien. Face à un tel constat, il n’est pas surprenant d’apprendre que son histoire va se poursuivre.

De nouveaux épisodes officiellement commandés

La deuxième partie de la saison 4 d’Emily in Paris a été mise en ligne sur Netflix ce jeudi 12 septembre. Quelques jours plus tard, la plateforme de streaming a officialisé la mise en chantier d’une cinquième saison. Les détails sur ces nouveaux épisodes sont encore inconnus. Mais suite aux événements récents dans la série, on sait Emily se retrouvera à Rome. Choisira-t-elle de s’installer définitivement dans la capitale italienne ? Comment évoluera sa relation avec Marcello ? Qu’adviendra-t-il de celle avec Gabriel ? Que feront les autres personnages restés à Paris ? Les nouveaux épisodes devront répondre à ces différentes questions.

La suite en 2026 ?

En plus des questions posées ci-dessus, on attend que Netflix communique sur le nombre d’épisodes de la nouvelle saison d’Emily in Paris. Jusqu’à présent, tous les précédents chapitres ont été découpés en dix épisodes. On peut donc penser qu’il en sera de même pour le cinquième. Quant à la date de sortie de la saison 5, elle est également inconnue à l’heure actuelle. On peut toutefois spéculer que la suite ne sera sans doute pas prête pour 2025. Il faudrait plutôt tabler sur une sortie en 2026. Reste à savoir si Netflix confirmera cette date.

James Cameron a un important projet de film, et ce n'est pas lié à Avatar

James Cameron veut faire un film très différent après Avatar

Voilà près de quinze ans maintenant que James Cameron consacre une grande partie de son temps à la saga Avatar. Plus encore si on considère le fait que le cinéaste a commencé à travailler sur le premier opus dès 1994. Et alors que la suite d'Avatar (2009) a mis treize ans à sortir, plusieurs films sont en préparation, à commencer par Avatar: Fire and Ash, prévu pour décembre 2025. Après cela, James Cameron finalisera le quatrième et le cinquième long-métrage de la saga, prévus respectivement pour 2029 et 2031.

Autant dire qu'il faudra probablement attendre un moment avant de voir le réalisateur de Titanic (1997) se lancer dans une autre aventure. Cependant, l'attente pourrait valoir la peine lorsqu'on voit le prochain projet de James Cameron, hors de la saga Avatar. D'après Deadline, le cinéaste aurait acheté les droits d'adaptation des livres The Last Train from Hiroshima (2015) et Ghosts of Hiroshima de Charles Pellegrino. La publication du second est prévue pour août 2025 aux États-Unis. Soit 80 ans après le largage des deux bombes atomiques au Japon. C'est justement sur ce drame que portera le récit.

L'histoire d'un survivant des deux bombes atomiques

C'est sous le titre Last Train From Hiroshima que James Cameron adaptera les deux livres, mais en un seul long-métrage. Il racontera ainsi l'histoire vraie d'un Japonais qui a survécu aux deux bombardements durant la Seconde Guerre mondiale. Après l'explosion d'Hiroshima (le 6 août 1945), l'homme a pris un train pour Nagasaki où une autre bombe a été larguée trois jours plus tard. L'auteur Charles Pellegrino s'est basé sur les témoignages de survivants pour décrire ces événements et leurs conséquences. James Cameron souhaiterait lui mettre en scène ce récit depuis plus de 20 ans. Il a évoqué avec Deadline sa rencontre avec l'un des survivants il y a plusieurs années.

J’ai rencontré Tsutomu Yamaguchi, un survivant d’Hiroshima et de Nagasaki, quelques jours avant sa mort. Il était à l’hôpital. Il nous transmettait son histoire personnelle, alors je dois le faire. Je ne peux pas m’en détourner.

James Cameron serait prêt à lancer la production dès que la saga Avatar lui laissera un peu de temps. Dès lors, difficile de dire si James Cameron attend la sortie d'Avatar 5 en 2031 (il aura alors 77 ans) pour s'attaquer à Last Train From Hiroshima, ou s'il parviendra à tourner ce projet entre deux opus de la saga. Reste qu'il sera intéressant de voir James Cameron s'atteler à cette histoire. D'une part pour le retrouver sur un autre projet hors Avatar (le précédent étant Titanic, son dernier film de fiction). D'autre part pour voir l'approche d'un réalisateur américain sur ce trauma japonais. Enfin, le long-métrage pourrait être un parfait complément à Oppenheimer de Christopher Nolan.

Le Fil : la sordide histoire vraie à l'origine du thriller de Daniel Auteuil

Le Fil, grand thriller de la rentrée

Pour cette fin d'été, le cinéma français offre un bon nombre de films très réussis. Parmi ceux-là, certains viennent de l'édition du Festival de Cannes 2024. Il y a par exemple Le roman de Jim et Emilia Pérez, ainsi que Le Fil, nouvelle réalisation de Daniel Auteuil. Celui-ci, thriller judiciaire sombre et retors, après sa réception chaleureuse sur la Croisette, est ainsi dans les salles depuis le 11 septembre 2024 (notre critique ici).

Brillamment mené, Le Fil raconte l'histoire de Jean Monier (Daniel Auteuil), avocat pénaliste qui revient à une affaire de meurtre, des années après avoir fait acquitter un coupable et récidiviste. Marqué par cette expérience, il n'avait plus défendu d'accusé de meurtre depuis, mais le cas de Nicolas Milik (Grégory Gadebois) le touche et l'obsède. Celui-ci, accusé du meurtre de sa femme, clame son innocence. Mais rien n'indique qu'il est innocent, et les quelques éléments de preuves du dossier semblent au contraire le désigner coupable. Envers et contre tout, convaincu de son innocence, Jean Monier va le défendre et espérer son acquittement.

Une terrible histoire vraie (SPOILERS)

Le Fil s'inspire d'un premier récit, publié par Maître Mô sur son blog en 2011 et intitulé Au Guet-apens. Ce récit, l'avocat Jean-Yves Moyart l'a fait comme il le faisait pour les autres, en assumant sa subjectivité, ses doutes, en expliquant sa relation à son "client". Ainsi, plus que l'affaire en elle-même, l'idée est de raconter des émotions, un cheminement de pensée, des humanités dans un tribunal, face aux crimes et à la machine judiciaire qui traite ces crimes. C'est ainsi cette personnalité, celle d'un avocat et de ses failles, qui fait la ligne directrice du film de Daniel Auteuil.

Mais les faits de ce récit subjectif, l'affaire dont s'occupe Jean Monier dans Le Fil et Jean-Yves Moyart lui-même dans son texte, est bien une histoire vraie, survenue une dizaine d'années avant le récit de 2011. Les faits sont réels, mais les prénoms ont été changés.

Cette affaire de meurtre concerne, un matin dans un petit village du Nord, la découverte dans un fossé du corps de Geneviève, égorgée dans la nuit. Tout de suite, les soupçons pèsent sur son mari Ahmed, le couple et parents de 6 enfants s'étant violemment - et à nouveau - disputés la veille. Ahmed s'est rendu au bar de son ami Roger pour s'en plaindre, et Geneviève, ivre et furieuse, est alors partie seule dans la nuit. Devant la police, Ahmed nie en bloc. Il n'a pas tué sa femme, ni seul ni avec Roger, avec qui il a pourtant évoqué, tard dans son bar la nuit du meurtre, vouloir s'en "débarrasser".

La dénégation totale

Ahmed ne cessera jamais de nier. Les témoignages s'accumulent, la compagne de Roger raconte que celui-ci est rentré ivre la nuit du meurtre, et s'est effondré tout habillé sur le lit en soufflant "putain je l'ai fait, je l'ai fait...". Dans son bar, l'arme que tout désigne comme celle du crime est vite retrouvée, un couteau de survie cranté avec une poignée "américaine", fraîchement nettoyé. Mais les deux hommes nient.

L'instruction de l'affaire prend du temps, et Ahmed et Roger sont détenus pendant celle-ci, chacun dans une prison différente. Pendant la détention, avant leur procès, Roger meurt. L'avocat, saisissant l'opportunité de faire admettre à Ahmed que Roger a tué sa femme - les éléments matériels tendant à accuser plus Roger du geste qu'Ahmed -, tente alors de le convaincre de "charger" son ancien ami. Peine perdue, parce qu'Ahmed refuse que Roger soit accusé, et maintient que Roger n'a rien fait.

Le Fil
Le Fil ©Zinc.

Ahmed ne se défend pas très bien, et ne fait pas bonne impression aux jurés de la cour d'assises. Mais le dossier est très fragile. Aucun mobile n'apparaît : si Ahmed avait un temps pensé au divorce, il n'était pas allé au bout de cette idée. Et il n'aurait tiré aucun bénéfice financier ni du divorce ni de la mort de sa femme. Et surtout, il apparaît à l'avocat comme très amoureux de sa femme, et protecteur de ses enfants. Les éléments à charge sont réels et bien établis, mais il manque le mobile : puisqu'il n'est pas irresponsable ou déraisonnable, "pourquoi" Ahmed aurait-il tué sa femme ? L'avocat le ressent trop profondément, il en est convaincu : Ahmed est innocent.

Des aveux d'abord mystérieux... (SPOILERS)

À l'issue du délibéré, les jurés et les magistrats de la cour d'assises jugent Ahmed coupable et le condamnent à 20 ans de réclusion criminelle. Effondré, stupéfait, déçu, l'avocat se rend aux côtés d'Ahmed, dans la geôle du tribunal, avant son départ pour la prison. Alors qu'il vient pour essayer de lui remonter le moral et lui proposer de faire appel de la décision, il tombe violemment des nues. Souriant, Ahmed lui fait alors un terrible aveu.

Allez, Maître, je ne pouvais pas vous le dire vraiment, je sais que je vous aurais déçu … Mais oui, je l’ai fait. Je l’ai fait… C’est pour ça que je ne voulais pas que vous accusiez Roger, quand il était encore en vie, le malheureux : il était là, il a tout vu, mais tout ce qu’il a fait, c’est me laisser prendre son couteau …

Sonné, l'avocat articule néanmoins un "pourquoi ?". À cette question, Ahmed ne répond rien et se contente de secouer la tête. Détruit par ses illusions, terrassé par l'aveu de son client qu'il pensait viscéralement innocent, l'avocat pense que l'affaire s'arrête là, et qu'il n'obtiendra jamais d'Ahmed le mobile du meurtre.

Une résolution entière tardive

Mais sept ans plus tard, la brigade des mineurs contacte le cabinet de l'avocat, déclarant qu'ils ont un Ahmed en garde à vue et que celui-ci demande à lui parler. Parce que Ahmed est détenu depuis sa condamnation pour meurtre, l'avocat réalise que c'est vraisemblablement pour des faits antérieurs qu'il est placé en garde à vue. Ahmed va alors lui raconter un passé familial aussi secret que terrifiant, et expliquer alors pourquoi il a tué sa femme...

C'est ainsi, dans un épilogue terrifiant et saisissant, que se conclut Le Fil, le film étant très fidèle à l'histoire vraie du récit de Maître Mô, et dont on ne dévoilera pas ici les ultimes et terribles éléments.

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