Après une longue attente, la saison 2 d’Arcane arrive bientôt
Productrice de League of Legends, la société Riot Games a participé avec Fortiche Production à l’adaptation du célèbre jeu vidéo en une série animée, intitulée Arcane. La première saison est sortie en 2021 sur Netflix. Elle suit l’histoire de Vi et Powder, deux sœurs qui vont être amenées à prendre deux chemins opposés avant de s’affronter. La série montre aussi un conflit qui grandit entre deux villes aux conditions de vie diamétralement opposées.
Adapter en série animée l’un des jeux vidéo les plus populaires de ces dernières années était un pari osé. Mais Riot Games et Fortiche Production (en charge de la réalisation d’Arcane) ont réussi ce pari. Les fans du jeu ont majoritairement acclamé la saison 1 à sa sortie. Désormais, l’attente avant de pouvoir découvrir la deuxième saison n’est plus très longue. Avant qu’elle ne sorte, un clip du show a été mis en ligne.
De superbes images sur Ambessa dévoilées
À quelques jours de la sortie des premiers épisodes de la saison 2 d’Arcane, et après en avoir dévoilé une bande-annonce il y a quelques jours, Netflix a mis en ligne un clip de la série. Celui-ci s'intéresse au personnage d’Ambessa, et nous raconte ainsi son passé. Le clip vidéo, intitulé Blood, Sweat and Tears, nous montre l’évolution du personnage introduit dans la saison 1 d’Arcane. Fidèle à la première saison de la série, le clip est visuellement impressionnant. La chanson qui accompagne les images est interprétée par Sheryl Lee Ralph.
Dernière saison du show, mais…
Netflix a décidé de sortir la saison 2 d’Arcane en trois parties. Chacune de ces parties devrait compter trois épisodes. La première arrivera le 9 novembre sur la plateforme de streaming. La seconde sortira le 16 novembre. Et la troisième une semaine plus tard, soit le 23 novembre. La deuxième saison du show créé par Alex Lee et Christian Linke sera la dernière. Mais d’autres séries situées dans l’univers de League of Legends devraient ensuite voir le jour. En octobre dernier, Christian Linke avait ainsi expliqué qu’Arcane était seulement "la première de nombreuses histoires situées à Runeterra que nous voulons raconter". Netflix devrait communiquer sur ces futurs projets au cours des prochains mois.
Saw : comment deux étudiants ont transformé le cinéma d'horreur contemporain
Le film Sawsorti le 29 octobre 2004 aux États-Unis (et en mars 2005 en France) est le fruit de l’imagination de deux jeunes Australiens : James Wan, un réalisateur en devenir, et Leigh Whannell, un scénariste et acteur.
À l’époque, ils étaient étudiants en cinéma et rêvaient de percer à Hollywood. Leur budget limité a influencé leur approche dès le départ : plutôt que de miser sur des décors multiples ou des effets spéciaux coûteux, ils ont imaginé un concept minimaliste, mais percutant. Ils ont conçu une histoire qui se déroule presque entièrement dans une salle de bains abandonnée, où deux personnages se réveillent enchaînés, piégés dans un jeu sadique orchestré par un tueur mystérieux, Jigsaw.
Pour rendre leur projet attractif aux producteurs, Wan et Whannell ont d'abord créé un court métrage inspiré du script de Saw, dans lequel Leigh Whannell a joué lui-même l’un des personnages principaux. Ce court métrage a servi de démonstration pour montrer la puissance de leur concept et a attiré l’attention de producteurs à Hollywood.
Le court-métrage est visible en version remasterisée sur YouTube.
1 million de dollars de budget et 18 jours de tournage
Après avoir suscité l'intérêt, le projet a finalement été accepté par Lionsgate, un studio connu pour son soutien aux films d’horreur à petit budget. Lionsgate a alloué un budget d’environ 1,2 million de dollars pour le tournage, une somme modeste, même pour un film d'horreur.
En raison des contraintes budgétaires, James Wan et son équipe ont tourné Saw en seulement 18 jours dans un studio en Californie, avec une équipe restreinte.
À sa sortie en 2004, Saw a été accueilli par des critiques mitigées, mais il a immédiatement captivé le public par son concept unique et son twist choquant. Le bouche-à-oreille a rapidement transformé Saw en un succès commercial, et le film a généré plus de 100 millions de dollars au box-office mondial, une réussite incroyable pour un film indépendant au budget limité.
Au-delà de son succès financier, le film a eu un impact profond sur l'industrie du cinéma d'horreur, particulièrement sur le cinéma indépendant, et a inspiré une nouvelle génération de réalisateurs à explorer des concepts originaux avec des moyens limités.
Un modèle pour le cinéma d'horreur indépendant
Le succès de Saw a montré qu'il n'était pas nécessaire d’avoir des moyens extravagants pour captiver le public, tant qu'il y avait une idée forte et un concept accrocheur. L’intrigue repose sur une idée simple, mais innovante : un tueur, Jigsaw, qui ne tue pas directement ses victimes, mais les pousse à prendre des décisions fatidiques pour leur propre survie, en les plaçant dans des situations cauchemardesques où elles doivent affronter leurs démons.
Pour de nombreux jeunes cinéastes, Saw est devenu un modèle à suivre, montrant qu’une atmosphère oppressante et un bon scénario peuvent compenser un manque de moyens techniques et visuels. Comme Le projet Blair Witch sorti cinq ans avant qui a lancé le concept de found footage, le film a ouvert la voie à une vague de productions d’horreur à budget réduit qui ont cherché à effrayer le public en jouant davantage sur la psychologie et l’atmosphère que sur les effets spéciaux.
Le succès de Saw a aidé à populariser le concept de "high-concept horror", où l’originalité de l’idée prend le pas sur les ressources utilisées. Ce modèle a prouvé qu’un film pouvait devenir un phénomène en reposant sur une idée forte, plutôt que sur des effets spectaculaires. Cette approche a permis l’émergence de films comme Get Out de Jordan Peele ou encore It Follows de David Robert Mitchell.
Dans Saw, la claustrophobie de la salle de bain où se retrouvent les deux protagonistes et l’ingéniosité de Jigsaw dans la mise en scène de ses pièges ont remplacé les décors et les effets d’un blockbuster traditionnel. Cette capacité à captiver le public avec des moyens simples, mais efficaces, a ouvert de nouvelles perspectives pour les réalisateurs d’horreur à petit budget.
Après Saw, des producteurs et studios comme Blumhouse Productions ont vu le potentiel des films d’horreur à petit budget et ont commencé à investir dans des projets similaires, permettant ainsi la naissance de franchises comme Insidious, Sinister, ou encore The Purge. Le modèle de Blumhouse repose d'ailleurs en partie sur la philosophie de Saw : investir des budgets limités dans des films au concept original, avec la possibilité de créer des franchises durables si le succès est au rendez-vous.
Le début d'une saga qui dure encore aujourd'hui
Depuis la sortie du premier Saw en 2004, la franchise s’est étendue bien au-delà des attentes initiales de ses créateurs, en devenant l’une des sagas d’horreur les plus durables de l’histoire du cinéma et aussi l'une des plus lucratives (plus d'un milliard de recettes au box-office mondial).
En 2023, la sortie de Saw X a marqué le dixième volet officiel de la franchise, prouvant que l’univers de Jigsaw continue d’attirer les spectateurs près de deux décennies après le lancement du premier film. Un onzième film est d'ailleurs prévu pour 2025, toujours avec Tobin Bell au casting.
Après le succès de Saw, James Wan et Leigh Whannell, se sont imposés comme deux figures incontournables du cinéma d’horreur. Après Saw, James Wan a continué à repousser les limites du genre avec des films comme Insidious et Conjuring, tout en s'imposant comme un réalisateur capable de gérer des énormes machines, comme avec Aquaman ou Fast & Furious 7.
En deux semaines, le film atteindra les deux millions de spectateurs, soit déjà la moitié du score final du Grand Bain, le précédent succès de Gilles Lellouche, pour un score final qui sera d'au moins 5 millions (et sans doute plus, si le bouche-à-oreille continue).
Pour rappel, L'Amour Ouf est une adaptation du roman Jackie loves Johnser OK? de l'auteur irlandais Neville Thompson. Gilles Lellouche a choisi de localiser son intrigue dans le Nord de la France pour suivre une relation amoureuse passionnelle entre Jackie (incarnée par Mallory Wanecque puis Adèle Exarchopoulos) et Clotaire (incarné par Malik Frikah puis François Civil) sur une dizaine d'années.
Une scène trop violente imaginée par Gilles Lellouche
L'Amour Ouf parle évidemment d'amour, mais également de violence, à travers le parcours chaotique de Clotaire, qui est condamné à passer dix ans derrière les barreaux. Le film regorge de scènes violentes, notamment une fusillade impressionnante dans les premières minutes du long-métrage. Et Gilles Lellouche avait même imaginé aller encore plus loin, avec une scène à la Tarantino qui incluait une moissonneuse-batteuse...
Dans une interview donnée au Nouvel Obs, le réalisateur a en effet confié qu'il avait imaginé une séquence où un personnage, vêtu uniquement d'un slip, se retrouve à fuir à travers un champ de blé en pleine nuit, ses mains attachées, poursuivi par une moissonneuse-batteuse. Jusqu'à ce que la machine finisse par le rattraper.
Cependant, l'idée a été jugée trop extrême pour le film, et les producteurs ont conseillé à Lellouche de revoir la violence à la baisse pour rester en accord avec le ton global de L’Amour Ouf. Finalement, il a choisi de ne pas intégrer cette scène tournage, après avoir réalisé que l'intensité de cette violence pouvait détourner l’attention de l’histoire d’amour centrale du film.
Dans une interview, il a d’ailleurs confié avoir "cassé la tête" à ses scénaristes avec cette idée, avant de conclure que la violence devait être « racontée à hauteur d’hommes » pour ne pas dominer l’intrigue amoureuse du film.
Après Netflix, c'est au tour de Prime Video de dévoiler ses nouveautés du mois de novembre. Le service de streaming va ajouter à son catalogue un bon nombre de films. Plus de 70 longs-métrages seront à (re)découvrir sur la plateforme, auxquels s'ajouteront plusieurs nouveautés et exclusivités. Parmi ces ajouts, notons la mise en ligne du nouveau film de Mélanie Laurent, Libre (1er novembre), consacré au braqueur Bruno Sulak qui avait la particularité de faire ses vols sans violence. Tout l'inverse de l'équipe de Tigres et Hyènes qui, dans le nouveau film de Jérémie Guez, prépare un casse et une évasion à l'aide d'armes lourdes, comme on peut le voir dans la bande-annonce ci-dessous :
Tous les films Amazon Original et Amazon Exlusive de novembre
Libre – 1/11 – Amazon Original Pink Butterfly – 4/11 – Amazon Exclusive Sniper: G.R.I.T. Global Response & Intelligence Team – 5/11 – Amazon Exclusive One More Shot – 6/11 – Amazon Exclusive My Old Ass – 7/11 – Amazon Original Look Back – 7/11 – Amazon Original Beyond After – 10/11 – Amazon Exclusive Lights Out (2024) – 13/11 – Amazon Exclusive Down Low – 13/11 – Amazon Exclusive Pimpinero – 22/11 – Amazon Original Tigres Et Hyènes – 22/11 – Amazon Original The Wrath of Becky – 27/11 – Amazon Exclusive Absolution – 28/11 – Amazon Exclusive Suspicion – 28/11 – Amazon Original
Tous les films de Prime Video en novembre
Mermaids – 1/11 Chato’s Land – 1/11 Robin des Bois – 1/11 The Great Escape – 1/11 The Meg – 1/11 Prometheus – 1/11 The Falcon and the Snowman – 1/11 Be Cool – 1/11 Kung Fu Panda – 1/11 Les Infidèles – 1/11 The Usual Suspects – 1/11 No Way Out – 1/11 OSS 117 Rio Ne Réponds Plus – 1/11 Akai – 1/11 Free Fire – 1/11 The Flying Scotsman – 1/11 Running Scared – 1/11 Mad Max : Fury Road – 1/11 Comes A Horseman – 1/11 Get Shorty – 1/11 Foxy Brown – 1/11 Six Degrees Of Separation – 1/11 Ford V Ferrari – 1/11 Bill & Ted Face The Music – 1/11 The Grand Budapest Hotel – 1/11 The Defiant Ones (1958) – 1/11 Terminator: Dark Fate – 1/11 13 Hours: The Secret Soldiers Of Benghazi – 1/11 Mr. Majestyk – 1/11 Hellboy – 1/11 Masquerade (1988) – 1/11 Hair – 1/11 Soul Plane – 1/11 Dead Man Walking (1995) – 1/11 Overboard (1987) – 1/11 Gang Related – 1/11 OSS 117 Le Caire Nid d’Espions – 1/11 Respect – 1/11 Baywatch – 1/11 Breakheart Pass – 1/11 Hackers – 1/11 The Spy Gone North – 1/11 Papillon (Michael Noer) – 1/11 Nicholas Nickleby – 1/11 Picture This – 1/11 Coffy – 1/11 Red Dawn (1984) – 1/11 12 Angry Men (1957) – 1/11 Kung Fu Panda 3 – 1/11 The House Bunny – 5/11 Love Again – 7/11 Madagascar: Escape 2 Africa – 7/11 The Day The Earth Stood Still (2008) – 10/11 Flamin’Hot – 10/11 Little Miss Sunshine – 10/11 The Royal Tenenbaums – 10/11 500 Days Of Summer – 10/11 Ready Or Not – 10/11 Call Me By Your Name – 15/11 Catch Me If You Can – 15/11 Le Guetteur – 15/11 A Boy Called Christmas – 15/11 Made In Italy – 15/11 Big Game (2014) – 15/11 Forrest Gump – 15/11 The Program (2015) – 15/11 Countdown – 15/11 When Love Strikes – 20/11 Pineapple express – 20/11 Love Actually – 20/11 No Hard Feelings – 21/11 Arthur Christmas – 25/11 Glass (2019) – 29/11
Les nouvelles séries de Prime Video en novembre
Le nombre de nouveautés du côté des séries est, sans surprise, bien moins important que les films. Mais avc la "petite" liste d'ajouts, il y aura tout de même de quoi s'occuper. Comme avec Citadel : Honey Bunny (7 novembre), le second spin-off de Citadel après Diana, mis en ligne en octobre. Ainsi, après l'Italie, c'est l'Inde qui sera à l'honneur de cette série dérivée. Dans un autre genre, le teen drama Cruel Intentions, tiré du film culte Sexe intentions (1999) avec Ryan Phillippe, Sarah Michelle Gellar, Reese Witherspoon et Selma Blair, lui-même adapté librement du roman Les Liaisons dangereuses, devrait faire parler. La bande-annonce du show a déjà donné le ton :
Toutes les séries de Prime Video en novembre
Blind S1 – 5/11
Citadel : Honey Bunny S1 – 7/11 – Amazon Original
Transit S1 – 9/11
In Cold Water: The Shelter Bay Mystery S1 – 12/11 – Amazon Original
Cross S1 – 14/11 – Amazon Original
The Men’s Club S5 – 15/11 – Amazon Exclusive
Jeff Dunham’s Scrooged-Up Holiday Special S1 – 19/11 – Amazon Original
Adapté du livre de Mercedes Ron, À contre-sens est sorti en 2023 sur Prime Video. Le film s’intéresse à Noah, une adolescente qui déménage afin d’aller vivre avec sa mère dans le manoir de son beau-père. Elle y fait la connaissance de son nouveau demi-frère, Nick. Les deux adolescents ont d’abord beaucoup de mal à s’entendre. Mais petit à petit, ils commencent à être fortement attirés l’un par l’autre.
Prime Video a visé juste en voulant proposer à ses abonnés une adaptation du roman de Mercedes Ron. Car À contre-sens est devenu le film le plus populaire de l’histoire de la plateforme parmi les longs-métrages locaux dans une autre langue que l’anglais. Prime Video a souhaité surfer sur la vague, et a commandé non pas une mais deux suites. De nouvelles images du deuxième film viennent d’être partagées.
De nouvelles images pour le deuxième film
Plusieurs mois après la première bande-annonce de À contre-sens 2, Prime Video a dévoilé de nouvelles images du long-métrage. Dans celles-ci, le couple formé par Nick et Noah fait face à plusieurs obstacles importants. Notamment la mère de Noah, qui complote pour que les deux adolescents se séparent. La propre mère de Nick refait également surface dans sa vie, provoquant sa colère. Et une des anciennes connaissances du jeune homme revient aussi, et menace de semer le trouble dans son couple.
Combien de films aura la franchise ?
Après avoir déjà réalisé le premier film, Domingo González est revenu derrière la caméra pour À contre-sens 2. Il en a aussi écrit le scénario aux côtés de Sofía Cuenca. Il reviendra une nouvelle fois pour diriger le troisième volet. À contre-sens 2 sera proposé aux abonnés de Prime Video à partir du 27 décembre prochain. Le troisième long-métrage n’a en revanche pas encore de date de sortie. On sait toutefois que la saga a le potentiel de continuer après cela. Car Mercedes Ron a écrit six livres sur la romance entre Noah et Nick.
L'ère de Daniel Craig dans James Bond s'est terminée en 2021 avec Mourir peut attendre. Pour l'acteur, l'aventure a commencé en 2006 avec Casino Royale. Le film qui a présenté l'agent 007 dans un style plus sombre et complexe - ce qu'ont poursuivi ensuite Quantum of Solace (2008), Skyfall (2012) et Spectre (2015), et donc Mourir peut attendre. Il faut dire que le long-métrage réalisé par Martin Campbell se voulait, dès le scénario, un retour aux sources avec James Bond au début de sa carrière, plus brutal qu'élégant, comme l'avait dépeint Ian Fleming dans un premier temps.
Il aura en effet fallu attendre le 21e opus de la saga pour découvrir James Bond dans sa première mission. Dans Casino Royale, l'agent secret est envoyé dans un lieu luxueux où va se dérouler une partie de poker à laquelle doit participer un banquier privé du terrorisme international : Le Chiffre (Mads Mikkelsen). S'il parvient à remporter la partie, 007 aura ruiné l'homme d'affaires et ainsi démantelé le réseau criminel qu'il finance. Pour l'aider dans sa mission, Bond est accompagné de Vesper (excellente Eva Green), attachée au Trésor qui doit surveiller autant l'agent que l'argent du gouvernement britannique qu'il utilise pour la partie de poker.
"L'incarnation la plus mauvaise de James Bond"
Aujourd'hui, Casino Royale est considéré comme l'un des meilleurs films de la saga. Daniel Craig a également été validé par le public et beaucoup voient en lui l'une des meilleures incarnations de James Bond. Pourtant, avant la sortie du long-métrage, l'acteur ne faisait pas l'unanimité. Lui-même ne voulait pas vraiment du rôle. Tandis que Martin Campbell craignait qu'il ne soit pas assez sexy à l'écran. Le réalisateur aurait préféré engager Henry Cavill, mais Daniel Craig a eu le soutien de la productrice Barbara Broccoli, qui avait évidemment le dernier mot.
Outre les membres de l'équipe du film, certains fans de James Bond ont hurlé en voyant l'officialisation de Daniel Craig dans le rôle. Comme l'a rapporté Le Figaro (via l'AFP), en février 2006, des fans ont appelé au boycott de l'acteur en se présentant comme des "admirateurs de toujours de James Bond, venus du monde entier". Un site nommé Craig Not Bond a été lancé par un fan russe pour protester contre le choix de Daniel Craig. Le site est d'ailleurs toujours actif et, on y trouve encore des articles virulents contre le comédien, des années après le succès de Casino Royale.
En 2020, le créateur écrivait par exemple que "l'incarnation la plus mauvaise de James Bond à ce jour est sans doute celle de Daniel Craig". Avant d'ajouter :
Treize ans plus tard, on en a fini avec cet acteur qui manque de charisme, qui fait trop de sport, qui est trop violent et qui a moins de classe que les méchants qu'il combat.
Les "anti-Daniel Craig" ont néanmoins été minoritaires et le sont encore plus aujourd'hui. Jusqu'au bout, les performances de l'acteur ont été défendues par la majorité, même dans des films James Bond inégaux.
Annie Girardot et Philippe Noiret dans la suite de Tendre poulet
Connu pour ses comédies d'aventure, Philippe de Broca en a réalisé une énième avec Tendre poulet (1978), adapté du roman Le Commissaire Tanquerelle et le Frelon de Jean-Paul Rouland et Claude Olivier. Dans ce film, Annie Girardot joue la commissaire de police Lise Tanquerelle, qui tombe sur Antoine Lemercier (Philippe Noiret), ancien camarade de classe de l'héroïne devenu professeur de grec. Les deux personnages ne tardent pas à tomber amoureux et vont enquêter ensemble sur une série de meurtres. Le succès de Tendre poulet (1,7 million d'entrées en France) a permis au duo de se retrouver deux ans plus tard dans On a volé la cuisse de Jupiter (1980).
Une suite qui se déplace en Grèce, où Lise et Antoine passent leur voyage de noces. Pendant leurs vacances, les deux amoureux ne vont pas se reposer pour autant, car, après avoir rencontré l'archéologue Charles-Hubert Pochet (Francis Perrin) et sa femme Agnès (Catherine Alric), ils se retrouvent impliqués dans une affaire de meurtre et de vol. Le vol d'une sculpture, et le meurtre du voleur mis sur le dos d'Antoine et de Charles-Hubert.
Le film n'a pas fait aussi bien que le précédent, mais a tout de même cumulé plus d'1,5 million d'entrées. Aujourd'hui, les deux longs-métrages sont considérés comme des œuvres cultes, en bonne partie grâce au duo formé par Annie Girardot et Philippe Noiret. Enfin, même si ces deux comédies n'ont pas été les plus appréciées de Philippe de Broca par la presse, Jacques Siclier (pour l'anecdote, le grand-père de l'auteur de ces lignes), s'était par exemple montré enthousiaste envers On a volé la cuisse de Jupiter. Dans Le Monde, il décrivait cette suite comme une "comédie farfelue avec courses-poursuites, beaux paysages, intrigue à rebondissements, exploits acrobatiques".
Le tournage en Grèce d'On a volé la cuisse de Jupiter
Comme on peut l'imaginer, une bonne partie d'On a volé la cuisse de Jupiter a été tournée en Grèce. Pas uniquement, puisque le sud de la France a aussi servi de décor, au moins pour une course-poursuite filmée sur les toits de Marseille et dans les rues marchandes. Sans oublier la scène d'ouverture à Paris. La place Jules-Joffrin dans le 18e arrondissement étant utilisée pour mettre en scène le mariage entre Lise et Antoine.
Mais du reste, c'est à Athènes et dans des lieux aux alentours (à Pélekas et à Sidari sur l'île de Corfou ou encore à Parga) que Philippe de Broca a posé ses caméras du 3 septembre au 14 novembre 1979. L'un des endroits les plus marquants dans On a volé la cuisse de Jupiter, est l'un des monastères des Météores, au nord de la Grèce, dans la vallée du Pénée. Un site magnifique, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1988.
Avant cela, c'est donc au sommet d'un des monts Météores que le réalisateur de la comédie s'est retrouvé avec ses comédiens. Le cinéaste n'est pas le seul à avoir apprécié de tels décors puisque, l'année suivante, on pouvait retrouver les lieux dans Rien que pour vos yeux (1981). C'est aussi sur l'île de Corfou que James Bond a posé ses valises en septembre 1980, avant de rejoindre le palais d'Achilleion près du village de Gastouri, et donc les Monastères des Météores.
Du James Bond avant l'heure donc pour On a volé la cuisse de Jupiter. D'ailleurs, Lise et Antoine se montrent tout aussi impliqués dans des cascades que l'agent 007 puisqu'une scène du film les montre suspendus sous un hélicoptère avec la sculpture. Cependant, pour le passage dans la nuit, c'est en studio que la séquence a été filmée pour des raisons évidentes de sécurité.
Sorti sur les écrans français en novembre 2006, Casino Royale mis en scène par Martin Campbell est le 21e film de la saga James Bond. Il est le premier à mettre Daniel Craig dans la peau de l'agent 007, qui succède à Pierce Brosnan, jugé trop vieux par la production. Dans la chronologie, Casino Royale, adapté du roman éponyme de Ian Fleming, est la première aventure de James Bond.
Pour sa première mission, l'agent anglais, désormais en possession du permis de tuer, affronte le Tout-Puissant banquier privé du terrorisme international, Le Chiffre (Mads Mikkelsen). Pour achever de le ruiner et démanteler le plus grand réseau criminel qui soit, Bond doit le battre lors d'une partie de poker à haut risque au Casino Royale.
La très belle Vesper Lynd (Eva Green), attachée au Trésor, l'accompagne afin de veiller à ce que l'agent 007 prenne soin de l'argent du gouvernement britannique qui lui sert de mise, mais rien ne va se passer comme prévu. Alors que Bond et Vesper s'efforcent d'échapper aux tentatives d'assassinat du Chiffre et de ses hommes, d'autres sentiments surgissent entre eux, ce qui ne fera que les rendre plus vulnérables.
Pourquoi Eva Green a failli dire non ?
Si le film est sorti il y a (déjà) quatorze ans, pour beaucoup de spectateurs, Eva Green reste encore aujourd'hui très assimilée à son rôle de Vesper (même si elle a depuis fait son bonhomme de chemin). Et pour cause. Cette James Bond Girl au charme ravageur est le premier grand amour de l'agent et son fantôme continue de le hanter au fil de ses aventures, jusqu'à son tout dernier film, Mourir peut attendre.
Pourtant, l'actrice française a bien failli passer à côté du rôle qui l'a fait exploser au-devant de la scène internationale.
En 2006, Eva Green est encore relativement peu connue du grand public, mais elle a joué dans la super-production de Ridley Scott, Kingdom of Heaven un an avant, qui lui a permis d'acquérir le statut d'actrice internationale, et de lui ouvrir les portes de la saga James Bond. On pourrait alors penser que l'actrice française a sauté sur l'occasion quand la production lui a proposé de passer les essais pour le rôle de Vesper, mais pas du tout.
En effet, Eva Green a tout d'abord décliné la proposition, en pensant, à tort, qu'il s'agissait d'un rôle de potiche. Elle expliquait dans une interview :
Je me disais "c'est quoi être une Bond girl ? Je vais devoir me promener en bikini et rien de plus ?" et je me suis dit que ça n'était même pas la peine que j'aille à l'audition. Et puis ils ont insisté, m'ont envoyé le script, et j'ai complètement changé d'avis. Je me suis rendu compte que c'était une histoire d'amour.
Si le rôle de Vesper Lynd a permis à Eva Green d'acquérir une notoriété internationale, elle s'est ensuite dirigée vers des productions beaucoup plus indépendantes (Dark World, Cracks, Womb), avant de décrocher, en 2014, le deuxième rôle le plus marquant de sa carrière : celui de Vanessa Ives dans la série Penny Dreadful.
Depuis, elle navigue entre grosses productions hollywoodiennes (notamment chez Tim Burton) et films indépendants (elle a décroché une nomination aux César pour son rôle dans Proxima).
Elle a récemment été à l'affiche du dytique Les Trois Mousquetaires, dans lequel elle incarnait la vénéneuse Milady de Winter.
Netflix : les nouveautés films de la semaine du 28 octobre au 3 novembre 2024
On va pouvoir frissonner cette semaine sur la plateforme de streaming avec au moins une nouveauté horrifique et, plus largement, de quoi s'épouvanter, mais Netflix a choisi une programmation très diversifiée qui ne crie pas spécialement Halloween. Évidemment, Fall devrait à partir du 31 octobre terrifier son audience avec son dispositif terrifiant : deux amies se retrouvent coincés au sommet d'une ancienne tour de transmission de 600 mètres de haut...
Pour les phobiques du vide, ils pourront dès le 29 octobre (re)découvrir un séduisant thriller français avec un casting international de grande classe, sorti au cinéma en 2020 : Les Traducteurs, avec notamment Lambert Wilson et Sara Giraudeau, Alex Lawther et Olga Kurylenko. Toujours dans le cinéma français, à ne pas manquer le 2 novembre, l'excellent Yannick de Quentin Dupieux, comédie aussi drôle qu'émouvante avec une performance marquante de Raphaël Quenard.
Pour clore la semaine, le prequel en long-métrage de la série culte Les Sopranos, intitulé The Many Saints of Newark et qui raconte l'univers dans lequel Tony Soprano a grandi, sera disponible à partir du dimanche 3 novembre.
Demon Slayer : Kimetsu no Yaiba - Arc de l’entraînement des Piliers (01/11)
Fall (01/11)
Hellboy (01/11)
Janji Darah (01/11)
Katie (01/11)
Kingsglaive: Final Fantasy XV (01/11)
Last Action Hero (01/11)
Man of Tai Chi (01/11)
Masha et Michka : La légende des 12 mois (01/11)
Les Rebelles de la forêt 3 (01/11)
Les Rebelles de la forêt 4 (01/11)
OSS 117 : Le Caire, nid d'espions (01/11)
OSS 117 : Rio ne répond plus (01/11)
Pattaya (01/11)
Terra Willy : Planète inconnue (01/11)
Le Dernier des Mohicans (01/11)
Le Beau-père (01/11)
Tokyo Ghoul (01/11)
Tokyo Ghoul √A (01/11)
Tokyo Ghoul: Jack (01/11)
Tokyo Ghoul: Pinto (01/11)
Tokyo Ghoul (01/11)
Tout lâcher ? (01/11)
Yannick (02/11)
The Many Saints of Newark (03/11)
Netflix : les nouveautés séries de la semaine du 28 octobre au 3 novembre 2024
Événement de la semaine dans le monde des séries, la deuxième saison du succès La Diplomate arrive sur Netflix le 31 octobre. Portée par Keri Russell, cette série politique créée en 2023 a été nommée au Golden Globe de la Meilleure série dramatique en 2024 et au Golden Globe de la Meilleure actrice dans une série dramatique.
Parce que c'est tout de même la saison d'Hallloween, direction la Thaïlande avec Don't come home, drame horrifique qui se déroule dans un manoir aux nombreux secrets et fantômes...
Notons également l'arrivée des deux derniers épisodes de L'Attaque des Titans, qui seront mis sur Netflix le 1ᵉʳ novembre.
Toutes les nouvelles séries mises en ligne du 28 octobre au 3 novembre 2024
Si, cette année-là, le film de George Roy Hill n'avait pas remporté l'Oscar du Meilleur film, peut-être serait-il allé à L'Exorciste de William Friedkin, ou alors à American Graffiti de George Lucas. Mais aux Oscars 1974, alors que la jeune génération du Nouvel Hollywood pris toute la lumière les deux années précédentes (avec les triomphes de The French Connection et Le Parrain), c'est bien L'Arnaque de George Roy Hill qui est célébré. Sur dix nominations, il remporte sept statuettes : Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur scénario original, Meilleure direction artistique, Meilleurs costumes, Meilleur montage et Meilleur musique.
L'action de L'Arnaque se déroule au milieu des années 1930. Elle se concentre sur deux charmants escrocs de la région de Chicago, deux pros de l'arnaque qui cherchent à faire leur "grand coup". Et le casting constitué pour mettre à l'écran ces deux personnages est tout simplement un des plus performants et iconiques de l'histoire du cinéma : Robert Redford et Paul Newman.
Butch Cassidy et Sundance Kid de retour
George Roy Hill sait qu'il a avec ces deux acteurs un duo d'exception, puisqu'il les a déjà dirigés en 1969 dans un des plus grands westerns de l'histoire du cinéma : Butch Cassidy et le Kid. Leurs retrouvailles pour L'Arnaque marquent alors une bascule pour les deux acteurs : Paul Newman, déjà icône hollywoodienne, se relance après plusieurs échecs dans les salles et Robert Redford confirme lui qu'il est un des acteurs les plus accomplis de sa génération. Il enchaînera ensuite avec Gatsby le Magnifique, Les Trois jours du Condor et Les Hommes du président.
Tout est ainsi histoire d'apparences, de faux-semblants et d'entourloupes aussi malines que jouissives dans L'Arnaque. Bien décidés à se venger d'un caïd de la pègre (Robert Shaw) en le volant et en l'humiliant, Henry Gondorff (Paul Newman) et Johnny Hooker (Robert Redford) vont élaborer avec génie leur "arnaque". Idéal dans le rôle d'un jeune arnaqueur encore novice aux côtés de son charismatique mentor, Robert Redford est nommé à l'Oscar du Meilleur acteur pour sa performance.
Lors de sa sortie dans les salles en 1973 et 1974, L'Arnaque est un immense succès commercial, avec un box-office mondial s'élevant à 257 millions de dollars. Sublimé par la performance de son casting principal et par son thème musical, le fameux "ragtime", L'Arnaque est ainsi considéré comme ayant un des meilleurs scénarios jamais écrits. Il a par ailleurs fait son entrée en 2005 au National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès des États-Unis pour son importance culturelle, historique et esthétique.
Le reboot de Jumanji confirme son succès avec Next Level
Sorti en 1995, Jumanjiest l'un des films cultes de l'époque avec Robin Williams. Proposer une suite/reboot plus de vingt ans après ne semblait pas forcément une bonne idée sur le papier. La modernité d'aujourd'hui pouvant ne pas convenir avec le principe d'un jeu de plateau capable de faire débouler une véritable jungle dans une maison de banlieue américaine. Avec Jumanji : Bienvenue dans la jungle (2017), les scénaristes et le réalisateur Jake Kasdanont ainsi transposé le concept sur un jeu vidéo d'une vieille console. Et plutôt que d'amener le jeu dans la réalité, c'est l'inverse qui se produit pour Spencer, Fridge, Bethany et Martha, quatre lycéens stéréotypés.
On y trouve en effet un geek solitaire, un sportif populaire, une fille superficielle et une autre introvertie. Réunis à cause d'une punition, ils découvrent le jeu Jumanji. À peine lancé, celui-ci les embarque dans l'univers en leur imposant à chacun un avatar dont l'apparence et les capacités sont à l'opposé du caractère de chacun. Dwayne Johnson, Jack Black, Kevin Hart et Karen Gillaninterprètent ces avatars. Un casting bien construit pour attirer un large public. Le pari a alors été réussi puisque le long-métrage a rapporté plus de 962 millions de dollars de recettes dans le monde pour un budget estimé à 90 millions de dollars.
Logiquement, Sony Pictures a commandé une suite, Jumanji : Next Level (2019), arrivée sur les écrans à peine deux ans plus tard. Dedans, les jeunes héros sont à nouveau aspirés dans le jeu. D'abord Spencer, déçu par sa vie réelle, puis rejoint par Fridge et Martha. Bethany, elle, est laissée de côté, contrairement à Eddie, le grand-père de Spencer, et son ami Milo. L'occasion pour les producteurs d'ajouter Awkwafina au casting des avatars, et Dany DeVito et Danny Glover pour jouer Eddie et Milo.
Où en est Jumanji 4 ?
Malgré l'ajout de quelques millions de dollars supplémentaires (le budget est estimé à 125 millions de dollars), Jumanji : Next Level n'est pas parvenu à faire mieux que le précédent opus. Ce troisième film de la saga a tout de même été un succès puisqu'il a engrangé plus de 796 millions de dollars au box-office mondial. Un véritable carton qui pose logiquement la question d'une autre suite. Celle-ci a rapidement été évoquée, mais cinq ans plus tard, Jumanji 4 n'est toujours pas sorti.
Il faut dire que la période de Covid a obligé à mettre de côté certains projets. Ainsi, en avril 2020, le réalisateur Jake Kasdan avait expliqué que des discussions venaient d'être entamée lorsque la pandémie a commencé. Un an plus tard, Jumanji 4 a été à nouveau évoqué, mais l'agenda chargé de Dwayne Johnson n'a pas aidé à faire avancer les choses. L'acteur devait d'abord se concentrer sur le tournage de Red One, un blockbuster de Noël produit par Amazon Studios pour 200 millions de dollars, avec Chris Evans, et réalisé par ce même Jake Kasdan. Le long-métrage est prévu pour le 15 novembre aux États-Unis, mais n'a pas de date en France.
Après la sortie de ce film, les équipes pourront à nouveau se concentrer sur Jumanji 4, qui était toujours envisagé par une partie du casting en début d'année 2024. En mars, Karen Gillan avait précisé à The Hollywood Reporter qu'il était difficile de réunir tout le monde en raison des agendas chargés de tout le monde. D'après elle, "le film finira par voir le jour à un moment donné", mais il se pourrait que cela prenne encore du temps.
Tempête : un beau film familial signé Christian Duguay
Tempête, réalisé par Christian Duguay, est un drame familial sorti en 2022 qui met en scène la passion d’une jeune fille pour l'équitation. Le film suit Zoé (jouée par June Benard, Charlie Paulet, puis Carmen Kassovitz), une jeune fille qui grandit dans un haras familial avec l’ambition de devenir jockey.
Son rêve est brutalement remis en cause lorsqu'elle est victime d’un grave accident qui la laisse partiellement paralysée. Malgré les conséquences dévastatrices de cet accident, Zoé refuse d'abandonner son rêve et va tout faire pour le réaliser, avec l'aide de ses proches.
Dans ce film, Christian Duguay, réalisateur connu pour des films comme Jappeloup et Belle et Sébastien, plonge dans l'univers des chevaux et des compétitions équestres. Le réalisateur s’attache à dépeindre le combat intérieur de Zoé pour surmonter son handicap, soutenue par ses parents (joués par Pio Marmaï et Mélanie Laurent), eux-mêmes éleveurs de chevaux.
Le film est-il tiré d’une histoire vraie ?
La question de savoir si Tempête est inspiré d’une histoire vraie se pose naturellement, étant donné la manière réaliste et émotionnelle dont est dépeinte la trajectoire de Zoé.
Cependant, le film n’est pas directement basé sur une histoire réelle. Il s'agit d'une fiction librement inspirée du roman Tempête au haras de Chris Donner, publié en 2015. Dans ce livre, l’auteur raconte l’histoire d’un jeune garçon passionné par l’équitation, confronté à un accident tragique qui bouleverse sa vie.
La grande différence réside dans le fait que c'est une jeune fille, et non un garçon, qui est au centre de son adaptation cinématographique.
Même si le film n'est pas directement inspiré par une personne réelle, le récit de Tempête résonne avec de nombreuses histoires de cavaliers qui, malgré des accidents ou des épreuves, ont réussi à surmonter leurs difficultés. Le personnage de Zoé incarne cette force de volonté présente chez les sportifs qui refusent de se laisser abattre par les obstacles.
Pour un maximum de réalisme, les acteurs ont eux-mêmes tourné les scènes de courses, et Mélanie Laurent a même dû affronter sa plus grande phobie sur le tournage.
Le retour de Tom Holland dans le rôle de Spider-Man, cinq ans après les événements de Spider-Man : No Way Home, a désormais une date de sortie officielle. Après avoir révélé avoir été convaincus avec Zendaya de ce qu'ils avaient découvert du scénario, l'acteur britannique a confirmé au micro de Jimmy Fallon que le tournage débuterait à l'été 2025. Et comme rapporté par Variety, ce Spider-Man 4 arrivera dans les salles, sauf contrordre, le 24 juillet 2026.
2026 sera donc une année décisive pour le MCU et pour Tom Holland. Pour l'univers cinématographique Marvel, actuellement à la peine, ce nouveau film Spider-Man sortira quelques semaines après Avengers : Doomsday, qui signera notamment le retour de Robert Downey Jr. dans le MCU. Avec "Spider-Man" et "Avengers", les deux "marques" actuellement les plus profitables des studios Marvel, Disney compte ainsi remettre sa licence super-héroïque au premier plan.
Tom Holland sur tous les fronts
Pour Tom Holland, la sortie du film Spider-Man ne sera pas sa seule occupation en juillet 2026. En effet, il est aussi au casting du prochain film de Christopher Nolan, prévu pour arriver dans les cinémas le 17 juillet 2026. Très populaire dans son rôle de l'homme-araignée - Spider-Man : No Way Home a rapporté plus de 1,9 milliard de dollars au box-office mondial -, Tom Holland pourrait ainsi en bonus booster l'audience du film de Christopher Nolan. Un film dans lequel il pourrait avoir le rôle principal, et qui compte déjà dans sa distribution Matt Damon.
John Wick fête ses dix ans. Et, plus le temps passe et qu'avec lui la saga enchaîne les succès, plus se fait clair qu'il y a eu du génie, de l'audace et de la chance au moment de lancer le premier film. Durant tout sa production, le long-métrage de David Leitch et Chad Stahelski a cherché son identité. Ce thriller d'action néo-noir devait-il être une intrigante histoire de gangsters et de vengeance, un film plot driven avec ses retournements de situations et son édifice moral, ou alors un film de "personnage", character driven, biopic d'un demi-dieu de la mort et édification d'un mythe ? Pouvait-il être les deux ?
La production a été complexe, et sa distribution d'autant plus. Il aura fallu monter la version qui convaincrait Lionsgate de le distribuer - d'abord a minima - et ravirait le public du Festival du film d'Austin, déclenchant alors un bouche-à-oreille puissant qui en ferait un succès immédiat lors de sa sortie en salles fin octobre 2014. Produit pour 20 millions de dollars, il en rapporte 14 millions dès son premier week-end et finira son exploitation dans les cinémas avec un box-office mondial s'élevant à 86 millions de dollars de recettes. Cerise sur le gâteau, la critique est majoritairement enchantée.
Quels ont été les éléments déterminants de ce succès ? Ils sont nombreux, mais il y a deux choses qui ont largement suffi à convaincre, résumés dans une phrase : "Ils n'auraient pas dû tuer son chien."
Un chien et un titre
La naissance du mythe John Wick, plus que le deuil de l'amour de sa vie, tient au meurtre de son chiot. Un cadeau que sa femme, condamnée par la maladie, lui avait préparé pour alléger sa solitude une fois qu'elle serait morte. C'est donc bien le meurtre du chiot par le fils d'un caïd de la mafia russe de New York qui constitue immédiatement le personnage et en appelle à l'empathie du public. Et c'est exerçant sa vengeance que tout le monde comprend qu'ils n'auraient pas contrarier "John Wick", le mythe, le "Baba Yaga".
Au tout début de sa promotion, le film ne s'appelait pas John Wick mais Scorn. Ce titre était celui de l'histoire créée et scénarisée par Derek Koldstad. Scorn, qu'on peut traduire par "mépris", était donc le titre original et validé. Problème, qui a cependant fini par être une solution miraculeuse, Keanu Reeves devant la presse se référait au film en l'appelant "John Wick". Comme le rappelait Derek Kolstad dans une interview à Comic Book en 2020 :
La seule raison pour laquelle le film s'appelle "John Wick" est parce que Keanu n'arrêtait pas de l'appeler comme ça. Donc le département marketing a dit : "Mec, c'est 4 ou 5 millions de publicité gratuite, donc c'est "John Wick" au lieu de "Scorn"." Aujourd'hui, je ne peux pas imaginer le film titré Scorn.
Un "oubli" très efficace
Keanu Reeves a ainsi tôt compris que la simplicité de l'intrigue suffisait et que tout l'enjeu du film était son personnage principal. Et Scorn, titre valable au titre qu'il évoque la notion, le sentiment qui anime le personnage, n'est pas aussi constitutif de celui-ci que ne l'est, tout simplement, son nom. Sincère ou pas, cet "oubli" du titre original de la part de Keanu Reeves a en tout cas été bénéfique, sur tous les plans, pour ce film culte et premier opus d'une saga à succès.
Écrit par Pierre Choderlos de Laclos, le roman épistolaire Les Liaisons dangereuses a eu de nombreuses adaptations à l’écran. Cruel Intentions, qui transpose l’histoire du roman à Manhattan, est l’une des plus célèbres. Son intrigue s’intéresse à deux étudiants qui multiplient les conquêtes : Kathryn Vermeuil et Sebastian Valmont. Un jour, la première lance au second le défi de séduire une nouvelle arrivante, la pieuse Anne Hargrove.
Cruel Intentions est aujourd’hui considéré comme un film culte. Il a engendré deux suites, sorties respectivement en 2001 et 2004. Une comédie musicale adaptée du long-métrage a même vu le jour. Et bientôt, on pourra en découvrir une nouvelle adaptation. Elle prendra cette fois la forme d’une série. Or, celle-ci vient de dévoiler sa première bande-annonce.
Premières images sulfureuses pour le show
Prime Video a mis en ligne le premier trailer de la série Cruel Intentions. Cette fois, les deux principaux personnages sont Caroline Merteuil et son demi-frère, Lucien Valmont. Et ils sont à l’université. Quant à l’étudiante que Lucien doit séduire, elle se nomme Annie Hargrove. Elle est tout simplement la fille du vice-président des États-Unis. Si Lucien parvient à relever le défi lancé par sa demi-sœur, celle-ci s’offrira à lui…
À en croire les images de la bande-annonce, la série ne s’intéressera pas qu’au trio au centre de l’intrigue. Elle devrait nous faire suivre les péripéties de différents membres de l’université, qu’il s’agisse d’autres élèves ou de professeurs.
Body Double de Brian De Palma : une relecture érotico-comique de Fenêtre sur cour et Vertigo
Aujourd'hui considéré comme un réalisateur majeur du cinéma américain, Brian De Palma n'a pas toujours eu la même considération. Souvent, le cinéaste a vu ses films se faire descendre par la critique ou être boudés par le public. Les mêmes œuvres qui sont devenues des classiques avec le temps. Scarface (1984) est par exemple devenu un film ancré dans la pop culture, récupéré par le milieu du hip hop. Body Double (1985) est aussi un cas intéressant. Certes moins connu que Scarface, ce thriller érotique volontairement grotesque demeure un des meilleurs films du cinéaste. Pourtant, à sa sortie, le long-métrage a été un échec ponctué par une nomination de Brian De Palma aux Razzie Awards 1985 dans la catégorie pire réalisateur.
Pour rappel, le film joue avec plusieurs concepts hitchcockiens, s'inspirant de Fenêtre sur cour et Vertigo. On y suit Jake Scully (Craig Wasson), un acteur de série Z pris d'une crise de claustrophobie lors d'un tournage. Obligé de rentrer chez lui pour se repose, il y découvre sa fiancée avec un autre homme. Sam (Gregg Henry), un autre acteur rencontré lors d'une audition, lui propose alors de l'héberger dans la maison d'un ami riche en actuellement en voyage.
En plus d'être un lieu magnifique pour Jake, la vue l'est tout autant. Car chaque soir, une femme (Deborah Shelton) qui habite en face se met à danser sensuellement en sous-vêtements devant sa fenêtre avant de se masturber. Jake va l'observer, développer une obsession pour elle et même la suivre, mais il ne pourra rien faire face à un étrange Indien. Témoin du meurtre de sa voisine, Jake comprendra par la suite qu'il a été manipulé depuis le début.
Le meurtre à la perceuse qui fait jaser et une rumeur persistante
À l'occasion des 40 ans de Body Double, Vulture s'est entretenu avec Brian De Palma. Lors de cette interview, le réalisateur expliquait l'échec de son film en estimant qu'analyser un film avec le style du moment n'est pas toujours juste :
On est toujours jugé par le style du jour, mais parfois le style du jour n’est pas la bonne façon d’évaluer quelque chose d’innovant.
Preuve que les temps ont changé, Body Double s'était à l'époque attiré les foudres de la critique et d'associations féministes. En particulier à cause de la séquence du meurtre jugée misogyne. Durant celle-ci, la victime se fait transpercer avec une perceuse. La scène a lieu dans la chambre de la jeune femme, tandis que Jake, présent à l'étage du bas, voit un trou se former sur le plafond et le sang couler. Certains ont vu cet outil comme un substitut phallique, insistant sur le plan de la perceuse entre les jambes du tueur.
Cette scène qui a tant fait hurler, a été justifiée par Brian De Palma - notamment lors de ses entretiens avec Samuel Blumenfeld et Laurent Vachaud. Pour le cinéaste, cette mise en scène n'a aucune symbolique particulière, si ce n'est un signe de la réelle identité du tueur. Du reste, ses choix de réalisation étaient surtout pragmatiques d'un point de vue cinématographique.
Les gens me disent : "Il faut être sacrément dérangé pour imaginer une perceuse avec une vrille aussi grande !" Alors que mes choix sont toujours très pragmatiques. Si j'avais pris une petite vrille, elle n'aurait pas pu passer à travers le plafond, ça n'aurait pas marché. Or, l'image que j'ai toujours eue en tête était celle de Craig regardant en l'air et voyant la vrille ensanglantée passer à travers le plafond... Comme ça, le spectateur pouvait imaginer ce que le type avait fait à Gloria.
Ajoutez à cela l'implication de l'actrice pornographique Annette Haven (d'abord envisagée pour le rôle de Melanie Griffith), et une rumeur selon laquelle le réalisateur aurait invité des femmes à se masturber chez lui, et vous avez les ingrédients pour un scandale.
Curieusement, Annette n’était pas si sexy que ça. Mais je me suis servie d’elle comme conseillère sur le tournage. Sauf qu'ensuite, il y a eu cette rumeur selon laquelle j'invitais des femmes à se masturber chez moi, et cela a duré des décennies. C'était ridicule ! La seule fille qui venait vraiment chez moi était Annette, avec qui nous travaillions. Et Melanie, qui travaillait avec Annette sur la routine de la masturbation à la fenêtre. Je sortais avec une caméra et je laissais Melanie suivre la chorégraphie qu'Annette lui avait apprise.
L'ironie de Brian De Palma sur les coulisses de l'industrie
Brian De Palma s'est souvent amusé des symboliques érotiques. Il n'est pas si anodin qu'il insiste comme ça sur la perceuse qui semble sortir du pantalon du tueur. Seulement, l'ironie et le second degré de Body Double sont à prendre en compte. Il y a un côté risible assumé dans cette scène, et dans le long-métrage en général qui s'amuse avec les codes de l'horreur érotique de l'époque, et du porno.
En atteste la rencontre entre Jake et Holly Body (Melanie Griffith). Ce qui doit être à la base une scène de sexe d'un film pornographique (on voit apparaître l'équipe de tournage dans le reflet d'un miroir) devient un vrai moment charnel et kitch entre les deux protagonistes. Rappelons aussi que la séquence qui précède et qui introduit cette scène de sexe devait à l'origine être uniquement le clip du morceau Relax de Frankie Goes to Hollywood, mais a finalement été incorporé dans Body Double.
Le cinéaste n'aime pas la fin de son film
Toute l'ironie de Brian De Palma se retrouve jusque dans le dernier plan et le générique du film. On y retrouve Jake reprendre le tournage de sa série Z, apparaissant en vampire dans la douche d'une jeune fille. Là encore, le réalisateur montre les coulisses et les trucages. Le public découvre comment l'actrice est remplacée par une doublure corps (body double) à la poitrine bien plus imposante pour un gros plan génialement "osé". Pour autant, Brian De Palma n'a pas été satisfait par cette fin. La scène devait d'ailleurs à l'origine être placée au début.
La fin ne s'est pas déroulée exactement comme je l'avais prévu. Nous montrons ce qu'est réellement une doublure corporelle et en faisont la démonstration. J'avais prévu cela au début du film. D'une certaine manière, j'ai eu l'impression que cela trahissait toute l'idée dès le début. J'ai donc mis cette scène à la fin. Mais ce n'est pas une bonne fin.
Malgré les tentatives du journaliste de défendre la fin de Body Double, Brian De Palma est resté sur sa position. Il a de plus insisté sur le côté improvisé et non structuré de ce choix de fin.
Encore une fois, le film s’appelle Body Double. Vous essayez d’instruire le spectateur sur une certaine technique cinématographique. Vous lui montrez quelque chose qu’il ne connaît pas ou qu’il n’a jamais vu auparavant. Donc ça fonctionne de manière fragmentaire, mais ce n’était pas quelque chose de préconçu. Cela a été ajouté. Pour une raison un peu folle, cela semble fonctionner. Mais les choses doivent être très soigneusement structurées. Blow Out a une fin géniale. Et Les Incorruptibles aussi, tout comme Carrie.
L'icône Selena Gomez, chanteuse et actrice, fait partie du casting du film Emilia Pérez de Jacques Audiard. À ce titre, elle a été distinguée du Prix d'interprétation féminine du Festival de Cannes 2024, partagé avec Zoe Saldaña, Karla Sofia Gascón et Adriana Paz. Avant la diffusion américaine du film, sur Netflix à partir du 13 novembre, Selena Gomez était présente sur le tapis rouge de la première qui s'est tenue lundi soir à Los Angeles. À cette occasion, elle est ainsi revenue sur son casting et sa première audition avec le cinéaste français. Et c'est un moment qu'elle n'est pas près d'oublier...
Elle a ainsi raconté avoir dû jouer une scène du scénario, scène durant laquelle son personnage Jessi sort toutes ses frustrations dans un numéro musical intitulé "Bienvenida".
Je n'avais aucune idée du concept vers lequel il allait. Le réalisateur, Jacques, m'a littéralement dit : " Joue l'ivresse, jette tes chaussures si tu veux, fais tous ces trucs et deviens folle". Je me suis dit : "Oh ? Ok." Je l'ai fait une fois, et il m'a dit : "Sois plus folle." Alors j'y suis allée à fond. Je me suis mise debout sur les meubles, et j'ai fait comme un "black out", je sais juste que je chantais de tout mon coeur et que je dansais comme si j'étais possédée - comme une femme ivre et possédée j'imagine - et ça a été une expérience complètement folle. Mais j'ai été honorée quand il a décidé de me retenir pour le rôle.
Après les nouveautés d'octobre 2024 qui nous avaient fait frissonner, le mois de novembre sur Netflix se dévoile enfin avec son lot de nouveaux films !
Concernant les films originaux Netflix, on notera l'arrivée de plusieurs longs-métrages : le film d'action français GTMAX, par le producteur de Balle perdue et AKA, qui se déroule dans le milieu du motocross.
La bande-annonce :
On notera aussi l'arrivée du film original Netflix The Piano Lesson, adapté de la pièce de théâtre éponyme d'August Wilson, et mis en scène par Malcolm Washington. Au casting, on retrouve Samuel L. Jackson, John David Washington, ou encore Ray Fisher.
Le film se déroule en 1936, à Pittsburgh, après la Grande Dépression, et explore les tensions au sein d'une famille afro-américaine autour d'un piano ancestral qui porte des sculptures représentant leurs ancêtres. Ce piano, symbole de leur héritage, devient la source d'un conflit lorsque deux membres de la famille ont des visions opposées pour son avenir : l’un souhaite le vendre pour améliorer sa situation financière, tandis que l’autre veut le préserver comme un hommage à leur histoire familiale.
Enfin, on pourra retrouver le film d'animation Ellian et le Sortilège, le nouveau long-métrage de Skydance Animation, réalisé par Vicky Jenson (Shrek). Disponible le 22 novembre, le film est une aventure épique familiale qui raconte l'histoire d’Ellian, une jeune princesse qui doit affronter un sort mystérieux pour sauver sa famille et son royaume.
Les premières images :
On notera également le grand final de L'Attaque des Titans (en deux parties) qui sera disponible le 1ᵉʳ novembre.
Concernant les autres nouveautés récentes, on pourra découvrir Yannick de Quentin Dupieux avec Raphaël Quenard, le film d'horreur Le Dernier Voyage du Demeter, ou encore Cry Macho de Clint Eastwood.
Films ajoutés au catalogue en novembre 2024 :
A Farewell for Lilí (01/11)
L'Attaque des Titans : Saison finale Partie 1 (01/11)
L'Attaque des Titans : Saison finale Partie 2 (01/11)
Méchant Menteur (01/11)
Demon Slayer : Kimetsu no Yaiba - Arc de l’entraînement des Piliers (01/11)
Fall (01/11)
Hellboy (01/11)
Janji Darah (01/11)
Katie (01/11)
Kingsglaive: Final Fantasy XV (01/11)
Last Action Hero (01/11)
Man of Tai Chi (01/11)
Masha et Michka : La légende des 12 mois (01/11)
Les Rebelles de la forêt 3 (01/11)
Les Rebelles de la forêt 4 (01/11)
OSS 117 : Le Caire, nid d'espions (01/11)
OSS 117 : Rio ne répond plus (01/11)
Pattaya (01/11)
Terra Willy : Planète inconnue (01/11)
Le Dernier des Mohicans (01/11)
Le Beau-père (01/11)
Tokyo Ghoul (01/11)
Tokyo Ghoul √A (01/11)
Tokyo Ghoul: Jack (01/11)
Tokyo Ghoul: Pinto (01/11)
Tokyo Ghoul (01/11)
Yannick (02/11)
Many Saints of Newark : Une histoire des Soprano (03/11)
Légendes vivantes (04/11)
Présentateur vedette : la légende de Ron Burgundy (04/11)
Le Roi Arthur : La Légende d'Excalibur (04/11)
Qui c'est les plus forts ? (06/11)
Mise à l'épreuve (07/11)
Mise à l'épreuve 2 (07/11)
Alita: Battle Angel (08/11)
Jurnal Risa (08/11)
Like a Boss (08/11)
Fais confiance au vent (09/11)
Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée (10/11)
Cry Macho (10/11)
My Boo (11/11)
Love in Contract (11/11)
Monster High : Un lycée pas comme les autres (14/11)
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn (14/11)
Un/Happy For You (15/11)
13 Hours (15/11)
Rédemption (15/11)
Kaiji (15/11)
Mon histoire (16/11)
Little Italy (16/11)
Madagascar (16/11)
Madagascar 2 (16/11)
Les Pingouins de Madagascar : Le film (16/11)
Sisters (16/11)
The Hunt (16/11)
Zero Dark Thirty (17/11)
Santa & Cie (17/11)
Voisin contre voisin (19/11)
GTMAX (20/11)
The Merry Gentlemen (20/11)
Kung Fu Panda (20/11)
Kung Fu Panda 3 (20/11)
Very Bad Dads (22/11)
Very Bad Dads 2 (22/11)
Ellian et le Sortilège (22/11)
JOY (22/11)
The Piano Lesson (22/11)
Le Dernier Voyage du Demeter (23/11)
Mystic River (23/11)
L'Ascension (24/11)
Les Filles du docteur March (25/11)
City Hunter : Bay City Wars (25/11)
City Hunter : Complot pour 1 million de dollars (25/11)
Sang froid (25/11)
Million Dollar Baby (25/11)
Rendez-vous chez les Malawas (25/11)
Our Little Secret (27/11)
Un crime dans la tête (29/11)
Le Noël royal de Bella (29/11)
Un souvenir de Noël (29/11)
La Romance entre dans la danse (29/11)
Un message pour Noël (30/11)
KonoSuba : God's Blessing on This Wonderful World! (30/11)
Super Bourrés (30/11)
Les nouveautés séries de novembre 2024 sur Netflix
Du côté des séries, deux séries font leur grand retour en novembre, la suite de : Outer Banks saison 4 avec des nouveaux défis pour les Pogues, la très attendue saison 2 de la série animée Arcane et une série française signée Franck Gastambide sur le milieu du MMA : La Cage.
Séries ajoutées au catalogue en novembre 2024 :
Love Village : Saison 2 (05/11)
Love Is Blind : Argentine (06/11)
Outer Banks : Saison 4 : Partie 2 (07/11)
Compte à rebours : Jake Paul vs. Mike Tyson (07/11)
Le succès de la fameuse série créée par Eric Rochant, Le Bureau des légendes, a largement dépassé les frontières nationales. Appréciée dans le monde entier, elle a donné des idées à George Clooney et à son proche collaborateur Grant Heslov, qui ont produit son remake américain : The Agency. Prévue fin novembre aux États-Unis sur Paramount+ et Showtime, une date de diffusion française n'a pour le moment pas été communiquée pour la série. Et l'impatience devient d'autant plus grande avec le dévoilement d'une bande-annonce très séduisante (vidéo en tête d'article).
Si la série The Agency est basée sur Le Bureau des légendes, la CIA n'est pas la DGSE et le traitement américain du thriller d'espionnage apparaît bien différent du traitement français. En effet, ces premières images font la part belle à une action spectaculaire et à une forme de chaos dans lequel le prestigieux casting se débat. Enlèvements, meurtres, alliances et trahisons... On devine dans cette bande-annonce que le personnage principal, incarné par Michael Fassbender et nommé "Martian", va vite passer du côté "rogue", comme a pu le faire en son temps "Malotru" (Mathieu Kassovitz).
Un casting XXL pour The Agency
Pour naviguer dans les dangereuses intrigues autant géopolitiques qu'intimes de The Agency, Michael Fassbender est très bien entouré. Richard Gere incarne ainsi "Bosko" un personnage qui apparaît être un supérieur de "Martian", et Jeffrey Wright est "Henry", dont la fonction et les liens avec "Martian" restent mystérieux. Aussi, Jodie Turner-Smith dans le rôle de Sami Zahir semble très proche de Nadia El Mansour, le personnage incarné par Zineb Triki dans Le Bureau des légendes.
Corps d'élite : un film inédit à découvrir sur Arte
Inédit au cinéma en France, le film Corps d'élite a été diffusé pour la première fois sur Arte en 2018. Réalisé par le cinéaste Dennis Gansel, il est proposé une nouvelle fois ce vendredi 25 octobre sur la chaîne franco-allemande, et sur le site de vidéo à la demande. L'occasion de revenir sur l'histoire vraie glaçante derrière ce long-métrage.
Le pitch :
Dans un internat militaire formant l'élite du IIIème Reich, un jeune boxeur, d'abord enthousiaste, découvre la brutalité du régime nazi… À la fois film d'apprentissage et témoignage historique, Corps d'élite nous plonge dans les rouages du système éducatif hitlérien et met en scène le cas de conscience d'un jeune homme confronté au mal absolu.
L'histoire vraie derrière le film
Le film Corps d'élite s'inspire des Nationalpolitische Erziehungsanstalten (NAPOLA), des établissements éducatifs créés par le régime nazi pour former l'élite politique et militaire du Troisième Reich. Ces écoles étaient destinées à préparer les jeunes garçons à devenir des cadres dirigeants de l'Allemagne nazie, des militaires, et des fonctionnaires de l'État, en leur inculquant les valeurs du national-socialisme, comme l'obéissance aveugle, l'idéologie raciale, et la loyauté envers Hitler.
Origine des Napola
Les NAPOLA, ou National Political Institutes of Education, ont été fondées dans les années 1930 sous le régime d'Adolf Hitler. Elles accueillaient des garçons âgés de 10 à 18 ans, recrutés parmi les meilleures performances académiques et physiques de l'Allemagne. Les critères de sélection incluaient non seulement la réussite scolaire, mais aussi des critères raciaux, conformément aux idéaux aryens promus par les nazis.
Les jeunes étaient formés dans un cadre militaire strict, avec une discipline rigoureuse et des entraînements physiques intenses. Le programme d'études mélangeait enseignement académique classique et endoctrinement idéologique nazi. L'accent était mis sur l'histoire allemande, les études raciales, et la supériorité de la race aryenne. Les sports de combat, comme la boxe, étaient également très valorisés, car ils permettaient de cultiver la force physique et le courage.
Objectif des Napola
Le but principal des Napola était de former les futurs leaders du régime nazi. Ces écoles fonctionnaient comme des usines à élite, en façonnant les jeunes esprits pour qu'ils deviennent des cadres disciplinés et dévoués à la cause du Troisième Reich. Les garçons formés dans ces écoles étaient encouragés à se conformer aux idéaux de la société nazie : agressivité, dévouement à l'État, et rejet des faibles ou des "indésirables" selon les termes nazis.
L'idéologie enseignée dans les Napola insistait également sur la suprématie de la race allemande et la nécessité de combattre les "ennemis de la nation", que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur des frontières.
Le film Napola s'inspire de cette réalité historique en suivant l'histoire de Friedrich Weimer, un jeune boxeur talentueux qui intègre l'une de ces écoles. À travers les yeux de Friedrich, le film explore la brutalité, la manipulation, et les conflits moraux auxquels sont confrontés les jeunes étudiants dans un tel environnement.
Le personnage principal se rend rapidement compte des horreurs cachées derrière l'image glorieuse que l'on cherche à lui imposer. Le film met en lumière le conditionnement psychologique et la pression intense exercée sur les élèves pour qu'ils renient leurs valeurs personnelles au profit de l'idéologie du régime.
La suite de la franchise Kingsman se fait attendre
Kingsman : Services secrets reste l’un des longs-métrages les plus populaires de la filmographie de Matthew Vaughn. Dévoilé en 2014, il nous présente l’histoire d’une unité d’élite du renseignement britannique. Après la mort de l’un des leurs, ses membres sont à la recherche d’une jeune recrue. Eggsy, un jeune homme d’origine modeste, est alors choisi. Pour sa première mission, il doit faire face à un riche criminel qui menace la population mondiale.
Grâce à son approche fun des films d’espionnage, Kingsman a fait forte impression à sa sortie. Il a lancé une franchise, avec un deuxième opus, Le Cercle d’or, sorti en 2017. Un préquel, The King’s Man : Première mission, a ensuite été dévoilé en 2021. Mais depuis, les fans sont forcés de prendre leur mal en patience en attendant des nouvelles du futur de la franchise. Et la dernière information sur le sujet ne va pas les rassurer.
Pas de nouveau film prévu pour bientôt
Au cours d’une récente interview avec The Hollywood Reporter, Steve Asbell a été interrogé sur le futur de la saga Kingsman. Et le patron de 20th Century Studios a partagé une nouvelle décevante sur les futurs projets de la franchise : "On ne prévoit pas de les faire dans un futur proche."
Visiblement, il faudra donc patienter plusieurs années avant de voir Kingsman 3. En janvier dernier, au micro de Collider, Matthew Vaughn avait pourtant expliqué qu’il voulait le réaliser avant que Colin Firth et même Taron Egerton ne deviennent trop vieux. Il avait aussi assuré que le scénario était en cours d’écriture. Et qu’il savait comment le film commençait et se terminait.
Encore des années d’attente avant Kingsman 3 et la suite de Première mission ?
Kingsman 3, qui doit conclure l’arc narratif sur la relation entre les personnages d’Eggsy et Harry, n’est donc pas pour tout de suite. Il en va de même pour la suite de The King’s Man : Première Mission. En octobre 2023, dans une autre interview avec Collider, Matthew Vaughn avait pourtant révélé que le scénario de cette suite avait été écrit.
Il avait expliqué que l’ascension d’Hitler serait au centre de cette nouvelle histoire. Et notamment la façon dont ce dernier a été supporté par l’aristocratie anglaise. Le scénariste et réalisateur avait aussi expliqué qu’il ne savait pas encore si ce projet prendrait la forme d’un film ou d’une série. Étant donné les propos de Steve Asbell, on n’est visiblement pas près de le savoir…
La saga Predator a repris du poil de la bête en 2022 avec le film Prey, proposition efficace malheureusement sortie directement sur les plateformes de streaming (sur Disney+ en France). Les retours ont tout de même été très positifs, tout comme les scores d'audience. De quoi faire oublier The Predator (2018), un échec à tous les niveaux qui a tout de même attiré du monde dernièrement sur Netflix. Grâce à Prey, le réalisateur Dan Trachtenberg a pu continuer de travailler sur la saga. Si une suite avait d'abord été évoquée, le cinéaste a finalement imposé sa volontée de faire une nouvelle œuvre dans l'univers de Predator.
Ainsi, le film Badlands mettra en scène Elle Fanning dans le rôle principal. Elle devra, a priori, affronter à son tour le guerrier extraterrestre. Alors que le tournage vient de se terminer en Nouvelle-Zélande, le long-métrage sortira l'année prochaine. C'est ce qui a été confirmé par Steve Asbell dans une interview avec The Hollywood Reporter. Le président de 20th Century Studios a aussi lâché une information importante en annonçant un autre film Predator, prévu aussi pour 2025. Un film dont on n'avait pas entendu parler jusqu'à présent.
Deux films prévus pour 2025
D'après lui, suite au succès de Prey, le réalisateur Dan Trachtenberg n'a pas voulu faire Prey 2, mais a lancé "un tas d'idées vraiment folles, mais cool". De là seraient nés deux projets : Badlands, qui sera un film de science-fiction "pas comme tout le monde l'imagine", et un deuxième film Predator "pour lequel (le studio) a des projets différents".
Dan a en fait réalisé les deux. Il y a un film secret Predator qui sortira avant celui au cinéma, mais je ne peux rien en dire pour l'instant.
Résultat, si Badlands arrivera dans les salles en 2025, un autre film Predator sera proposé avant en streaming. On peut toujours espérer qu'il s'agisse d'une suite de Prey qui a déjà trouvé son public sur les plateformes de streaming. Mais le président de 20th Century Studios a rappelé que ce n'était pas la volonté initiale de Dan Trachtenberg. Un vrai mystère plane donc sur ce projet. La production peut en tout cas se féliciter d'être parvenu à garder le secret aussi longtemps et que rien n'a fuité pendant le tournage. Chose désormais rarissime. L'explication pourrait être qu'il s'agisse d'un film d'animation, mais cela reste à confirmer...