Ce film oublié avec Angelina Jolie est dispo sur Netflix
Parmi les films qui composent la filmographie d’Angelina Jolie, 7 jours et une vie (titre original : Life or Something Like It) figure rarement en bonne place dans les classements. Et pour cause : sortie en 2002, cette comédie romantique à tonalité philosophique fut un échec critique et commercial. Aujourd’hui redécouverte grâce à son arrivée sur Netflix France, elle intrigue autant qu’elle déroute.
Jolie y incarne Lanie Kerrigan, journaliste aux dents longues, toujours impeccable, persuadée de maîtriser son destin. Jusqu’au jour où un prédicateur marginal lui annonce qu’elle va mourir dans une semaine. Cette prédiction va bouleverser son quotidien : en sept jours, elle tente de réévaluer ses priorités, de renouer avec ce qu’elle a refoulé, et bien sûr, de redécouvrir l’amour avec son collègue caméraman (Edward Burns). Le tout dans un style early 2000s parfaitement daté, brushing platine inclus.
Réalisé par Stephen Herek (Les Petits Champions, Rock Academy), le film flirte avec une tonalité hybride, entre romance, comédie new-yorkaise et méditation existentielle, sans jamais totalement trouver son ton. À sa sortie, il n’a rapporté que 16 millions de dollars pour un budget de 40, et s’est attiré les foudres de la critique. Roger Ebert parlait d’un film “mal ajusté”, et The Observer le jugeait “délirant et sans relief”.
Une curiosité vintage pour les fans d’Angelina Jolie
Malgré ce démarrage raté, le film gagne aujourd’hui une certaine curiosité auprès d’un public avide de redécouvertes. Sur les réseaux, plusieurs spectateurs soulignent la bizarrerie attachante du scénario, ou le plaisir coupable de revoir Angelina Jolie dans un registre plus léger, bien loin de ses rôles plus sombres ou engagés. Le film apparaît aussi comme une capsule temporelle : celui d’un Hollywood qui voulait encore croire à la rédemption en talons aiguilles.
7 jours et une vie n’a pas fait l’objet d’une réhabilitation critique majeure, mais il bénéficie d’un effet secondaire bien connu du streaming : celui de remettre sous les projecteurs des films passés sous le radar. Si vous aimez les rom-coms à twist existentiel, ou si vous êtes simplement curieux de voir Angelina Jolie jouer les présentatrices télé, c'est le moment.
Au même titre que Lost ou Prison Break, Dexter fait partie des séries culte à avoir été lancées dans les années 2000. Créée par James Manos Jr. et basée sur un roman de Jeff Lindsay, elle se concentre sur un redoutable anti-héros : un criminologue de la police de Miami qui est également un tueur en série…
Dexter s’est arrêtée en 2013. Mais les studios sont souvent tentés de développer de nouvelles histoires au sein de leurs univers les plus populaires. Un nouvel exemple en a été donné lorsque la série créée par James Manos Jr. a été relancée avec New Blood. Cette année, le préquel Les Origines a à son tour été dévoilé. Et de nouveaux épisodes centrés sur le personnage à l’âge adulte sont en préparation.
Plusieurs retours et de nouveaux personnages sur les premières images de Resurrection
Intitulée Resurrection, la nouvelle série centrée sur Dexter Morgan débutera directement après les événements de New Blood. Elle suivra l’anti-héros alors qu’il doit faire face aux potentielles conséquences de ses actions. Dont le retour de son père adoptif, Harry, et une possible nouvelle mission au sein d’un réseau clandestin. Et les premières images de la série ont été dévoilées.
Parmi ces premières images de Dexter : Resurrection, on retrouve Michael C. Hall, qui incarne toujours le principal personnage. Il apparait notamment aux côtés de James Remar, qui revient lui aussi dans le rôle de Harry. David Zayas est également de retour dans le rôle d’Angel Batista. Tout comme Jack Alcott dans celui de Harrison, qu’il avait déjà incarné dans New Blood. Parmi les nouveaux venus dans cet univers, on peut voir Uma Thurman, Peter Dinklage et Emilia Suárez.
Sortie prévue pour cet été
Selon The Hollywood Reporter, le tournage de Dexter : Resurrection est en cours. Quant à la diffusion de la série, elle est prévue pour cet été sur Paramount+ aux États-Unis, et devrait être visible sur la plateforme MyCanal en France. Une date plus précise n’a pas encore été communiquée.
En attendant cette nouvelle série dans l’univers de Dexter, vous pouvez toujours vous plonger dans le préquel Les Origines. Il est disponible sur MyCanal. Si vous avez déjà découvert cette série, vous vous demandez peut-être si elle aura une deuxième saison. La réponse est oui ! Comme rapporté par Variety, Showtime a renouvelé le show au début du mois d’avril. On ne sait pas encore quand on pourra découvrir ses nouveaux épisodes.
Il y a 25 ans, Christian Bale crevait l'écran dans la peau de Patrick Bateman, le golden boy new-yorkais obsédé par les apparences. Un yuppie psychopathe, dont le vernis de perfection cachait une violence glaçante. Pour Mary Harron, la réalisatrice, ce film devenu culte, la popularité de Bateman chez certains hommes, notamment les "Wall Street bros", reste un mystère.
"Je suis toujours aussi interloquée. On ne pensait pas du tout que ce serait adopté par ce public," a-t-elle confié à Letterboxd Journal.
Le personnage, qui cumule argent, pouvoir et costards cintrés, est aujourd'hui largement partagé sur les réseaux sociaux, détourné sous forme de memes ou pris comme modèle de réussite toxique. Harron rappelle pourtant que Christian Bale le joue comme un homme ridicule, embarrassant, à mille lieues d'un héros à admirer. "Quand il parle de hip-hop en boîte, c'est tellement gênant. Il essaie d'être cool, mais c'est un raté."
Une lecture queer de la virilité alpha
Le malentendu vient sans doute d'une évidence que beaucoup refusent de voir : American Psycho était conçu comme une satire gay de la masculinité toxique. Le roman de Bret Easton Ellis, lui-même ouvertement homosexuel, explorait déjà les rituels homoérotiques entre hommes ultra-compétitifs : dans la finance, dans le sport, partout où le culte du corps et du statut devient obsession.
"Il y a quelque chose de très gay dans cette façon qu'ont les hommes de fétichiser leur apparence, leur musculature, leur domination sociale", développe Harron. Son film, loin de glorifier ce mode de vie, le désosse avec une ironie glacée. Patrick Bateman n'est pas un modèle, c'est un produit d'une société prédatrice qui, selon Harron, n'a fait qu'empirer depuis : "Les riches sont plus riches, les pauvres plus pauvres."
Alors qu'une nouvelle adaptation du roman est en préparation, avec Luca Guadagnino à la réalisation et possiblement Austin Butler dans le rôle principal, la réalisatrice rappelle une chose : Bateman est un monstre. Mais un monstre au reflet troublant, parce qu'il se pare des attributs les plus désirables de notre culture.
La franchise d’Alex Garland et Danny Boyle reprend vie avec 28 Ans plus tard
Parmi les films d’horreur sortis depuis le début du siècle, 28 jours plus tard occupe une place de choix. Scénarisé par Alex Garland et réalisé par Danny Boyle, il suit un coursier du nom de Jim, incarné par Cillian Murphy. Celui-ci tente de survivre en Angleterre après qu’un virus a transformé une grande partie de la population en zombies. Après une suite, 28 semaines plus tard, sortie en 2007, un troisième film est prêt à être dévoilé. Cette fois, il s’intitule 28 Ans plus tard.
28 Ans plus tard a de nouveau été écrit par Alex Garland et réalisé par Danny Boyle. Le cinéaste a rassemblé une grosse distribution pour raconter cette nouvelle histoire. Aaron Taylor-Johnson, Ralph Fiennes, Jodie Comer et Jack O’Connell ont tous décroché des rôles importants dans le film. En revanche, alors qu’il avait été annoncé au casting, Cillian Murphy ne sera finalement pas présent. C’est le producteur Andrew Macdonald qui l’a confié dans une interview avec Empire.
Des survivants qui vont plonger en plein cauchemar
Plusieurs mois après les premières images du film, Sony a partagé la nouvelle bande-annonce de 28 Ans plus tard. Celle-ci nous replonge immédiatement dans l’atmosphère angoissante des deux premiers films. Elle nous fait sentir une tension constante dans cet environnement hostile où le danger est permanent.
Cette nouvelle bande-annonce en dévoile aussi un peu plus sur le contexte dans lequel évolue les personnages de ce troisième film. Des humains survivants à l’apocalypse zombie se sont réfugiés sur une presqu’île. Parmi eux se trouvent les personnages incarnés par Aaron Taylor-Johnson et Alfie Williams. Mais ces derniers vont s’aventurer sur le continent, armés d’arcs et de flèches. Ce qui va les mettre en grand danger…
Le film sortira en juin, avant la suite l’année prochaine
Comme expliqué en septembre 2024, ce nouveau film a été réalisé avec une technologie particulière. Ainsi, Danny Boyle a choisi de le tourner entièrement avec des iPhone 15 Pro Max. Le résultat sera à voir dans un peu plus de deux mois. 28 Ans plus tard sortira dans les salles françaises le 18 juin prochain.
Pour rappel, le long-métrage lancera une nouvelle trilogie. Le deuxième film de cette trilogie sera intitulé The Bone Temple. Réalisé par Nia DaCosta, il a déjà une date de sortie. Il sera dévoilé le 16 janvier 2026 aux États-Unis. Il devrait être visible deux jours plus tôt en France. Cillian Murphy pourrait être dans ce second film, ou dans le troisième. Car dans son interview avec Empire, Andrew Macdonald a expliqué qu’il espérait le retour de l’acteur dans la suite de la franchise.
Un retour très commenté de Johnny Depp à Hollywood
Cheveux gris impeccablement plaqués, barbe argentée, costume croisé : difficile de reconnaître Johnny Depp au premier coup d’œil sur cette image du film Day Drinker, annoncé en 2024. Certains internautes, déconcertés par ce style inhabituel et ce visage presque figé, ont cru à une image générée par intelligence artificielle. "C’est moi ou c’est une IA ?", "Impossible que ça soit lui" : la photo, devenue virale, ne laisse personne indifférent.
Pourtant, Johnny Depp est coutumier du fait. Depuis Edward aux mains d’argent jusqu’à Black Mass, en passant par Alice au Pays des Merveilles, l’acteur s’est souvent transformé physiquement pour ses rôles. Perruques, prothèses, maquillage outrancier ou dents en or, il a toujours aimé brouiller les pistes et habiter ses personnages avec des looks marquants. Day Drinker s’inscrit dans cette tradition, même si le ton semble ici plus réaliste et feutré que dans ses rôles les plus excentriques.
Mais derrière ce buzz visuel se cache un projet important pour l’acteur. Day Drinker marque en effet son grand retour dans une production hollywoodienne depuis 2020, après plusieurs années passées loin des blockbusters américains. Le film, actuellement en tournage en Espagne, est réalisé par Marc Webb (500 jours ensemble, The Amazing Spider-Man) et réunit un casting international prestigieux : Penélope Cruz, Madelyn Cline (Outer Banks), Manu Rios, Aron Piper et Juan Diego Botto.
Un thriller mystérieux avec Penélope Cruz et Madelyn Cline
Dans Day Drinker, Johnny Depp incarne Kelly, un invité discret et charismatique à bord d’un yacht de luxe. Madelyn Cline y joue une barmaid privée dont la rencontre avec Kelly va déclencher une série d’événements inattendus. Très vite, les deux personnages se retrouvent impliqués dans une histoire de manipulation et de danger, orchestrée par un personnage aussi séduisant que menaçant, campé par Penélope Cruz. Le film mêle tension psychologique, esthétique soignée et références aux thrillers élégants des années 90.
Il s'agit aussi de la quatrième collaboration entre Depp et Cruz, après Blow, Pirates des Caraïbes : La Fontaine de Jouvence et Le Crime de l’Orient-Express. Produit par Lionsgate, Day Drinker ambitionne de marquer un tournant dans la carrière récente de Johnny Depp, à travers un personnage énigmatique et stylisé.
Le tournage est en cours en Espagne, le film devrait sortir plus tard dans l'année.
Éric Toledano et Olivier Nakache préparent Juste une illusion
L’indissociable duo que forment Éric Toledano et Olivier Nakache nous a proposé certains des films français les plus populaires du XXème siècle. Pour leur dernier long-métrage en date, les deux cinéastes ont sorti en 2023 Une année difficile, centré sur deux hommes surendettés qui intègrent une organisation d’activistes écologiques.
Deux ans après la sortie d’Une année difficile, Éric Toladano et Olivier Nakache préparent un nouveau long-métrage. Celui-ci s’intitulera Juste une illusion. Il s’agira d’une comédie dramatique. Et une fois encore, les deux cinéastes s’intéresseront à un sujet social avec leur nouveau récit.
Un adolescent en plein questionnement durant l’année 1985
Juste une illusion prendra place en 1985. Le héros du récit sera Vincent, un adolescent qui fêtera bientôt ses treize ans et qui habite en banlieue parisienne au sein d’une famille de la classe moyenne. Dans ce passage entre l’enfance et l’âge adulte et à une période riche en changements sociaux et politiques, il se posera de nombreuses questions sur « l’identité, l’amitié, la famille, la religion, le désir et les premiers élans amoureux », selon le synopsis officiel du film.
Éric Toledano et Olivier Nakache pourront encore s’appuyer sur un gros casting pour raconter leur nouveau récit. Camille Cottin, Louis Garrel et Pierre Lottin (vu dans Les Tuche et En fanfare) se donneront la réplique dans Juste une illusion. En revanche, on ne sait pas encore quels personnages ils incarneront. Mais Simon Torreton, le fils de Philippe Torreton, prêtera ses traits au personnage principal, Vincent.
Sortie en octobre 2026
En plus d’un synopsis, le nouveau film d’Éric Toledano et Olivier Nakache dispose désormais d’une date de sortie. Première rapporte que Juste une illusion sera prêt pour la deuxième partie de l’année 2026. Il sera projeté plus précisément dans les salles à partir du 14 octobre 2026.
Avant cela, on pourra retrouver Camille Cottin dans Rembrandt, qui sera dévoilé dans les salles le 11 juin prochain. Louis Garrel sera à l’affiche de Chien 51, adapté du roman éponyme de Laurent Gaudé. Le film sortira le 15 octobre prochain. Quant à Pierre Lottin, il est visible actuellement dans On ira, toujours projeté dans certaines salles à travers la France.
Avec The Life of Chuck, Mike Flanagan adapte de nouveau Stephen King
L’un des écrivains les plus prolifiques de notre époque, Stephen King a publié un recueil de quatre récits en 2020, intitulé Si ça saigne. L’un des romans courts faisant partie de ce recueil était The Life of Chuck (La Vie de Chuck en français). Celui-ci nous raconte trois moments importants de la vie d’un homme devenu professeur à l’âge adulte. Or, ce récit va bientôt arriver dans les salles de cinéma.
Une fois encore, Mike Flanagan a été choisi pour adapter le roman court de Stephen King. Le cinéaste avait déjà écrit et réalisé deux films basés sur des récits du célèbre auteur avant cela. Le premier était Jessie et le second Doctor Sleep. Pour The Life of Chuck, il a choisi de suivre la structure narrative du livre, et a ainsi signé un film raconté à l’inverse de l’ordre chronologique.
Un long-métrage qui s’annonce bouleversant
Neon a dévoilé une nouvelle bande-annonce de The Life of Chuck. Très enthousiasmantes, les images nous laissent espérer un film très émouvant, plein de cœur. Un récit destiné à célébrer la vie, porté par un casting exceptionnel.
Tom Hiddleston incarne le Chuck adulte dans le film de Mike Flanagan, tandis que Jacob Tremblay joue le personnage lorsqu’il est adolescent, et Benjamin Pajak quand il est enfant. Mark Hamill y incarne Albie Krantz, pour ce qui se présente comme l’un des ses plus beaux rôles. La distribution du film rassemble aussi Mia Sara, Karen Gillan, Chiwetel Ejiofor et Matthew Lillard.
La meilleure adaptation d’un livre de Stephen King ?
Le journaliste Jason Gorber a déjà pu voir le nouveau long-métrage de Mike Flanagan. Et dans sa critique pour Collider, il estime que celui-ci « devient immédiatement candidat pour être couronné meilleure adaptation en film d’une œuvre de Stephen King ». Quand on sait que Shining, Les Évadés ou encore La Ligne verte sont aussi basés sur des livres de l’auteur américain, cela nous promet un grand film.
The Life of Chuck sortira dans un peu moins de deux mois au cinéma. En France, arrivera dans les salles le 11 juinprochain.
Chris Columbus, le réalisateur du film, vient tout juste de revenir sur cet épisode embarrassant dans une interview accordée au San Francisco Chronicle. Plus de trois décennies après la sortie du film, il confie regretter profondément la présence de Trump à l’écran. À l’époque, ce dernier possédait le Plaza Hotel, où certaines scènes ont été tournées. Et selon Columbus, le deal était clair : pas de tournage sans apparition.
« Il a dit que la seule façon d’utiliser le Plaza, c’était qu’il soit dans le film », avait déjà révélé Columbus en 2020. Le milliardaire est donc brièvement apparu à l’écran pour indiquer le chemin du lobby à Kevin. Une scène anodine en apparence… mais devenue très problématique avec le temps.
À l’époque, la scène passe plutôt bien. Lors d’une projection test à Chicago, le public réagit avec enthousiasme. « Ils ont applaudi, applaudi, ils ont trouvé ça hilarant », se souvient le cinéaste. Mais avec le recul, il confesse ne jamais avoir imaginé que ce bref caméo prendrait une telle ampleur.
Aujourd’hui, il ne mâche plus ses mots :
"C’est devenu une malédiction. C’est devenu quelque chose que je regrette. Je voudrais que ce moment disparaisse."
Chris Columbus rejette aussi les déclarations de Trump, qui a récemment affirmé que le réalisateur l’aurait supplié de jouer dans le film :
"Il a dit que je mentais. Mais je ne mens pas. Il a dit que je l’ai supplié de participer au film, mais dans aucun monde je ne supplierais un non-acteur d’apparaître dans un film."
Une trace difficile à effacer
Dans Maman, j’ai encore raté l’avion, Trump n’apparaît que quelques secondes pour indiquer à Kevin le chemin du lobby. Mais depuis son arrivée au pouvoir, cette scène est devenue symbolique, voire polémique. Certaines chaînes de télévision ont même choisi de la couper, provoquant des débats en ligne.
Pour Chris Columbus, ce souvenir gâche en partie l’héritage du film : « C’est devenu un albatros pour moi », conclut-il, en référence à ce fardeau qu’il traîne depuis plus de 30 ans.
Star Wars 4, un film culte qui a reçu plusieurs modifications
Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir est sans conteste l’un des films les plus iconiques de tous les temps. Sorti en 1977, il a marqué toute une génération de spectateurs. Sa popularité a permis à George Lucas de développer une longue saga, qui se poursuit encore aujourd’hui. Mais vous ne savez peut-être pas que vous n’avez peut-être jamais vu le Star Wars original. Car depuis sa sortie en 1977, George Lucas a apporté plusieurs modifications au long-métrage.
Ainsi, plusieurs versions de Star Wars : Un nouvel espoir ont vu le jour au fil du temps. Dès la première ressortie du long-métrage en 1981, le cinéaste en avait déjà changé quelques éléments. Si la version originale est ressortie en édition limitée en DVD, elle n’a plus été projetée pour le public au cinéma depuis décembre 1978. Mais cela va bientôt changer.
Quelques chanceux vont pouvoir voir la version originale !
The Telegraph nous apprend que la version originale de Star Wars 4 va bientôt de nouveau investir les salles de cinéma, 47 ans après ses dernières projections. Toutefois, seuls quelques chanceux pourront en profiter. Car le film sera projeté en juin prochain lors du Festival du Film de Londres, organisé par le British Film Institute.
Selon The Telegraph, le British Film Institute a dû négocier avec Disney et Lucasfilm pour pouvoir projeter le long-métrage. Cette version a été gardée dans les archives de l’institut pendant des décennies. Elle y a même été conservée à la température précise de 23 degrés Fahrenheit, afin de préserver sa qualité.
George Lucas préfère que le public le juge sur d’autres versions
Si vous vous demandez pourquoi le Star Wars 4 original n’a plus été projeté depuis 1978, la raison est due à George Lucas. Le réalisateur n’est tout simplement pas fan de cette version. Comme le rapporte The Hollywood Reporter, il avait expliqué en 2004 qu’il la considérait comme « pas terminée ». Il préfère que le public le juge sur une version du film dont il est satisfait, et a donc voulu que celles avec des modifications soient projetées à la place depuis qu’elles ont été créées.
Une quête bouleversante au cœur de l’amour maternel
Dans La Chambre des Merveilles, Alexandra Lamy incarne Thelma, une mère célibataire confrontée à l’impensable : son fils Louis tombe dans le coma après un accident. En découvrant dans sa chambre un carnet listant tous les rêves qu’il souhaitait réaliser, elle décide de les accomplir à sa place, espérant ainsi raviver en lui une étincelle de vie. À travers cette odyssée, Thelma se reconnecte à son fils, mais aussi à elle-même, dans une course contre le temps profondément intime.
Le film de Lisa Azuelos, entre road movie sensible et quête initiatique, navigue constamment entre mélancolie et lumière. Il explore le deuil anticipé, l’espoir fragile, et cette force viscérale qu’est l’amour d’une mère. Jusqu’à sa dernière séquence, La Chambre des Merveilles refuse les réponses faciles — ce qui ne manque pas de susciter des interrogations.
Une fin ouverte qui continue de faire parler
La scène finale laisse planer le doute : Louis se réveille-t-il vraiment, ou est-ce un dernier rêve imaginé par Thelma ? Alexandra Lamy, interrogée à ce sujet à notre micro au moment de la sortie au cinéma, explique ne pas avoir anticipé l’ampleur des débats que cela allait susciter :
« On ne s’était pas du tout rendu compte de ça, jusqu’à ce qu’on montre le film en avant-premières en province. La fin fait vraiment débat. Et au début Lisa s’est dit ‘mince, j’ai raté la fin !’ mais moi je trouve ça mieux que chacun puisse se faire sa propre interprétation. »
Cette ambivalence semble pleinement assumée par l’équipe du film, qui préfère laisser la place à l’imaginaire du spectateur plutôt que de trancher. Pas de happy end appuyé ici, mais un adieu suspendu — ou un possible recommencement.
Lorsqu’on lui demande sa propre lecture de la scène, Alexandra Lamy répond avec une tendresse non dénuée de spiritualité :
« Je trouve ça très beau d’imaginer qu’elle sourit en se disant 'je suis allée jusqu’au bout, maintenant je te libère'. Les Indiens disent qu’il faut laisser la personne s’en aller, et que le fait d’être triste, de pleurer, la retient à la vie. »
Et d’ajouter :
« Mais j’ai évidemment très envie qu’il soit vivant, et qu’ils puissent se recréer des rêves ensemble… »
En refusant de figer son dénouement, La Chambre des Merveilles poursuit son œuvre bien après le générique, dans l’espace intime des interprétations. Et rappelle que parfois, une fin incertaine peut être la plus juste.
Rapide, une bonne surprise qui pourrait faire de l’ombre à Brad Pitt
Voilà bientôt 20 ans qu’on suit et apprécieAlban Lenoir. Révélé dans Kaamelott saison 4 (2006), il était aussi parfaitement à sa place dans Off Prime, Hero Corp, Goal of Dead ou encore Lazy Company. En 2020, le succès de Balle perdue (Guillaume Pierret) sur Netflix l’a propulsé à un autre niveau de notoriété. Assez pour qu’il continue de porter cette saga d’action, dont le troisième opus est prévu pour le 7 mai sur la plateforme de streaming. L’acteur a également été au centre d’AKA, toujours sur Netflix, mais cette fois réalisé par Morgan S. Dalibert (directeur de la photographie de Balle perdue et sa suite). Un autre film d’action, plus sombre que Balle perdue, mais qui doit encore et toujours beaucoup à celui qu’on peut désormais considérer comme le “Jason Statham français”.
Rapideréunit une seconde fois Alban Lenoir et Morgan S. Dalibert, cette fois pour une comédie d’action et sportive, conçue pour le grand écran, et qui joue la carte du divertissement sans négliger une part réaliste sur l’univers de la Formule 1. Ou plutôt, sur le parcours à suivre pour espérer atteindre la compétition reine du sport automobile. Car avant de pouvoir réaliser son rêve, une jeune pilote nommée Max va passer par le karting, puis par une école spécialisée qui pourrait lui ouvrir les portes de la F3, la F2 et la F1. Rappelons que cet été sortira le film F1 de Joseph Kosinski avec Brad Pitt. Sans chercher à boxer dans la même catégorie, Rapide se révèle une bonne mise en bouche avant de pouvoir découvrir la superproduction américaine.
Alban Lenoir en mentor exubérant de Paola Locatelli
Paola Locatelli interprète l’héroïne. C’est peu dire qu’on attendait au tournant l’influenceuse suivie par près de 2 millions d’abonnés sur Instagram. Ses premiers pas d’actrice dans la nouvelle version des Liaisons dangereuses (sur Netflix) n’avaient pas été très convaincants. Mais dans Rapide, la comédienne ne tarde pas à faire taire les sceptiques (nous les premiers), se montrant crédible et juste dans chaque situation. Qu’il s’agisse de jouer l’adolescente en colère et émotive, qui ronge son frein après avoir mis son rêve de côté, ou de jouer la tête brûlée qui remet à sa place Stanislas, un ancien pilote de F1 pour le moins excentrique.
Ce dernier, c’est Alban Lenoir qui l’incarne. Dans Rapide, l’acteur se met en retrait pour jouer les mentors. Un mentor étonnant, qui permet au comédien d’aller à fond dans l’humour. En roue libre totale, Alban Lenoir rappelle qu’il est aussi bon dans l’action que la comédie. Par le biais de ce duo, Rapide prend des allures de films de genre old school et à l’américaine. D’ailleurs, le long-métrage ne cache pas ses références. Un clin d’œil à Bad Boys, un entraînement à la Rocky… Inutile de rappeler les nombreux films construits autour d’une relation maître/élève, de l’ancienne génération face à la nouvelle. Rapide assume cela sans chercher inutilement à révolution le genre.
Entre divertissement et regard passionné sur la F1
Si le long-métrage de Morgan S. Dalibert fonctionne aussi bien, c’est qu’on sent l’implication de personnes passionnées par cet univers, par la course et la vitesse. Certes, ici et là, le spectacle prévaut sur la crédibilité (rouler à fond sans casque dans une monoplace sur une route de campagne, ce n'est possible que dans Driven avec Sylvester Stallone). Mais le réalisateur trouve le juste équilibre pour divertir tout en offrant une plongée honnête dans le monde de la F1.
Visuellement, Morgan S. Dalibert est efficace et ne tombe pas dans la facilité du sur-découpage pour les séquences de course. On le sent aussi bien à l’aise pour filmer des bolides roues contre roues, que pour capter des moments plus intimes. Comme cette belle scène de nuit sur un circuit, avec un cadre resserré sur les visages de Max et de son principal rival, lumières floutées en arrière-plan. Le “passé” de directeur de la photographie de Dalibert ressurgissant à cet instant.
Enfin, il y a évidemment dans Rapideun discours féministe puisque se pose la question de la place des femmes dans ce sport. Max a conscience d’évoluer dans un monde d’hommes et qu’elle risque d’être sous-estimée ou écartée à cause de son genre. Mais le scénario de Rapide, assez malin, réfléchit plus globalement à la question. L’intérêt ou non des sponsors de miser sur Max menant par exemple à des problématiques financières. De même qu'il est expliqué lors de l’entraînement de Max que les différences de morphologie entre homme et femme oblige la jeune pilote à travailler davantage. Rapide se veut tout de même optimiste sur les questions de genre et l'avenir en laissant, in fine, le chrono comme seul décideur du succès ou non de Max.
Rapide de Morgan S. Dalibert, en salles le 16 avril 2025. Ci-dessus la bande-annonce.
Camilla Läckberg passe à la série avec Le Dôme de verre
Les polars scandinaves font souvent l’objet d’adaptations qui parviennent à captiver un large public. Netflix le sait, et a déjà produit plusieurs séries basées sur des romans issus de cette littérature. L’un des derniers exemples en date est Meurtres à Åre, qui a à son tour eu une belle popularité sur la plateforme. Dévoilée ce mardi 15 avril, Le Dôme de verre pourrait également se faire une place dans le top 10 des programmes les plus vus de la plateforme en ce moment.
La série Netflix n’est toutefois pas l’adaptation d’un roman. Mais elle a été créée par l’autrice suédoise Camilla Läckberg. Cette dernière a écrit plusieurs best-sellers, dont certains ont été portés à l’écran. La série Les Enquêtes d’Erica mettait notamment à l’honneur certains personnages de ses livres. Cette fois, la romancière suédoise a donc elle-même écrit Le Dôme de verre spécialement pour le petit écran.
Une disparition inquiétante et une criminologue forcée d’affronter son passé
Le Dôme de verre se concentre sur Lejla, une criminologue et comportementaliste. Afin de rendre visite à Valter, un ex-policier désormais à la retraite, elle retourne dans le village de son enfance. Mais peu de temps après, une jeune fille disparait.
Avec l’aide de Valter, Lejla se met alors à enquêter sur cette disparition. Mais cette difficile enquête va également la forcer à revivre un événement très douloureux de son passé. Car elle-même a été enlevée et retenue prisonnière par un inconnu qui n’a jamais été démasqué lorsqu’elle était enfant. Lejla va donc devoir affronter son passé, et découvrir si cette nouvelle disparition dans des circonstances similaires n’est qu’une étrange coïncidence, ou si elle cache quelque chose…
Une série divisée en six épisodes
Le Dôme de verre est portée par Léonie Vincent dans le rôle de Lejla. Johan Hedenberg y incarne Valter. La série se divise en six épisodes d’environ 40 minutes. On imagine que de nombreux abonnés Netflix seront tentés de les enchaîner.
On ne sait pas si Camilla Läckberg a des idées pour de potentiels nouveaux épisodes de sa série. Mais si la première saison est un succès, Netflix pourrait lui demander d’écrire la suite.
On ne présente plus la série Black Mirror. Créée en 2011 par Charlie Brooker, cette anthologie britannique s’est imposée comme une œuvre majeure de la science-fiction contemporaine.
Lancée d’abord sur Channel 4 avant d’être reprise par Netflix à partir de la saison 3, Black Mirror s’est construite sur une promesse simple, mais redoutablement efficace : interroger les effets des technologies sur l’humanité. Entre dystopie, satire et thriller psychologique, chaque épisode propose un récit autonome, souvent sombre, parfois dérangeant, toujours pertinent.
La série ne cherche plus seulement à anticiper les dérives du numérique (notre réalité les a bien vite rendus crédibles), mais à interroger les peurs collectives à travers le prisme de la fiction spéculative. Elle s’inscrit ainsi dans une tradition plus large, celle de la Twilight Zone, qu’elle a su moderniser avec une radicalité propre à notre époque.
La saison 7 de Black Mirror est disponible sur Netflix depuis le 10 avril 2025.Composée de six épisodes, cette nouvelle saison continue d'explorer cette idée. Et un épisode fait particulièrement parler de lui.
Bête Noire : pourquoi cet épisode rend les fans fous ?
Le deuxième épisode de la saison 7 de Black Mirror "Bête Noire" a suscité une vive réaction chez les spectateurs en raison d'un détail intrigant : le nom d'une chaîne de restauration rapide varie entre "Bernie's" et "Barnie's" selon les versions de l'épisode.Cette variation délibérée a été conçue pour refléter le thème central de l'épisode, à savoir la manipulation de la réalité et le gaslighting.
Dans l'épisode, Maria, une chercheuse en alimentation, est confrontée à des altérations subtiles de sa réalité, orchestrées par Verity, une ancienne camarade de classe.L'un des premiers signes de cette manipulation est le changement du nom du restaurant où le petit ami de Maria travaillait, passant de "Barnie's" à "Bernie's" ou inversement, selon la version de l'épisode visionnée.Ce détail a été conçu pour que les spectateurs eux-mêmes expérimentent une forme de gaslighting, remettant en question leur propre perception de la réalité.
Charlie Brooker, le créateur de la série, a confirmé que deux versions de l'épisode ont été diffusées, chacune avec une orthographe différente du nom du restaurant, distribuées aléatoirement aux utilisateurs de Netflix.Cette approche innovante vise à immerger davantage les spectateurs dans l'expérience de Maria, brouillant la frontière entre fiction et réalité.
Cette stratégie narrative rappelle l'épisode interactif "Bandersnatch" de 2018, où les choix du spectateur influençaient le déroulement de l'histoire.Dans "Bête Noire", cependant, les spectateurs ne font pas de choix actifs, mais sont néanmoins soumis à des variations narratives.
Dévoilé en 1992, Bodyguard se repose sur une idée simple. Le film se concentre sur un ancien agent des services secrets, Frank Farmer, qui s’est reconverti en garde du corps. Un jour, il reçoit une proposition d’emploi au salaire alléchant. Sa mission est de protéger Rachel, une comédienne et chanteuse star menacée par un inconnu, qui la harcèle et lui envoie des menaces de mort. Après avoir accepté la mission, Frank se rapproche petit à petit de Rachel.
Bodyguard est devenu l’un des longs-métrages majeurs de son époque. Il a notamment acquis son statut de film culte grâce au duo qui le porte. Dans le rôle de Rachel, Whitney Houston était au sommet de sa popularité au moment de la sortie du long-métrage. Son histoire d’amour à l’écran avec Kevin Costner, lui aussi très populaire à cette époque et choisi pour interpréter Frank, a fasciné des millions de spectateurs.
Une nouvelle version en préparation, un scénariste et un réalisateur déjà choisis
Warner Bros. a décidé de revisiter l’un de ses classiques. Ainsi, Deadline révèle que le studio, qui avait déjà produit Bodyguard, a décidé de préparer une nouvelle version du film sorti en 1992. Il a même déjà choisi le scénariste ainsi que le réalisateur qui s’occuperont de ce reboot.
Jonathan A.Abrams écrira le scénario de ce remake. Il a déjà collaboré avec Warner Bros. pour le script de son premier long-métrage, Juré n°2. Quand au réalisateur choisi pour diriger la nouvelle version de Bodyguard, il s’agit de Sam Wrench. Ce dernier est surtout connu pour avoir réalisé le film Taylor Swift : The Eras Tour, qui suivait la célèbre chanteuse lors de sa tournée ayant vendu le plus de billets de tous les temps.
Qui succédera à Kevin Costner et Whitney Houston ?
En revanche, aucune annonce sur le casting n’a été faite. On ne sait donc pas encore qui succédera à Kevin Costner et Whitney Houston dans les deux rôles principaux du long-métrage. Étant donné l’implication de Sam Wrench sur le projet, Taylor Swift sera peut-être annoncée comme l’une des candidates pour décrocher le rôle de Rachel. Mais pour l’instant, rien ne dit que la chanteuse participera au long-métrage.
Le remake de The Bodyguard n’a pas encore de date de sortie.
Des acteurs officiellement annoncés au casting de la série Harry Potter !
L’histoire de la saga Harry Potter va être de nouveau racontée à l’écran. Cette fois, ce sera sous la forme d’une série. Chacun des livres racontant l’histoire de Harry et ses amis fera l’objet d’une saison. La série en comptera donc sept. Francesca Gardiner en sera la showrunner.
Depuis l’annonce de la série Harry Potter, les noms de plusieurs comédiens ont commencé à circuler pour certains des principaux rôles du show. Et le communiqué que l’on attendait vient de tomber. Car HBO a officiellement dévoilé le nom des acteurs choisis pour interpréter les principaux professeurs de Poudlard qui apparaissent dans le premier tome de la saga. Certains étaient attendus, tandis que d’autres sont des surprises.
Les principaux professeurs de Poudlard sont connus
Comme rapporté par Variety, HBO a officiellement confirmé que John Lithgow jouerait Albus Dumbledore. L’acteur avait lui-même avoué avoir accepté ce rôle en février dernier. Choisi pour interpréter Severus Rogue, Paapa Essiedu fera lui aussi bel et bien partie de l’aventure. Et Janet McTeer, annoncée comme potentielle interprète de Minerva McGonagallen mars, incarnera effectivement la directrice-adjointe de Poudlard. En revanche, les trois autres noms dévoilés n’avaient pas filtré jusqu’à présent.
Nick Frost, surtout connu pour être l’un des visages du duo comique qu’il forme avec Simon Pegg, aura la lourde tâche de succéder à Robbie Coltrane dans le rôle de Hagrid. De son côté, Paul Whitehouse (qui était déjà brièvement apparu dans le rôle du chevalier du Catogan dans le film Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban) jouera Rusard. Enfin, le dernier nom à avoir été annoncé par HBO est celui de Luke Thallon. Il prêtera ses traits au professeur Quirinus Quirrell.
Les noms d’autres acteurs bientôt dévoilés ?
Maintenant que les noms des premiers acteurs été officiellement annoncés, on peut penser que HBO va enchaîner les révélations sur le casting de la série Harry Potter. On attend notamment avec impatience de connaître les acteurs choisis pour jouer Harry, Ron et Hermione. Pour rappel, 32 000 enfants ont auditionné pour ces trois rôles ! On devrait donc bientôt connaître les heureux élus.
Le début du tournage de la série Harry Potter est prévu pour cet été. En novembre 2024, le patron de HBO avait expliqué qu’il faudrait sans doute attendre 2027 pour la sortie de la première saison. Espérons que les choses changent dans le bon sens et que le premier chapitre du show soit finalement prêt à être diffusé dès l’année prochaine.
Sorti le 2 avril dernier en France, Minecraft est l’adaptation du jeu vidéo le plus vendu de tous les temps. Le film suit quatre personnages qui tentent de rentrer chez eux après avoir été projetés dans un monde cubique qui se développe grâce à l’imagination. Alors que l’on pouvait s’attendre à un flop, le long-métrage réalisé par Jared Hess a finalement démarré très fort au box-office.
Comme expliqué il y a plusieurs jours, Minecraft a même facilement battu un record quelques jours après sa sortie. Pour son deuxième week-end dans les salles, il a encore attiré un très grand nombre de spectateurs. Variety rapporte qu’il a récolté 80 millions de dollars durant ce laps de temps. Soit un énorme score pour un film sur son deuxième week-end d’exploitation.
Une suite est déjà en préparation !
La popularité du long-métrage avec Jason Momoa et Jack Black est donc incontestable. Et devant un tel constat, Warner va bientôt enclencher la suite. Au cours d’une interview avec Deadline, Mike De Luca et Pam Abdy, deux des boss du studio, ont révélé qu’ils allaient bientôt lancer le développement de Minecraft 2 :
C’est imminent. L’encre n’est peut-être pas encore sèche sur les contrats, mais elle le sera de façon imminente.
Warner Bros. n’aura donc pas attendu longtemps avant de préparer Minecraft 2. Mais la décision du studio n’est pas surprenante puisqu’étant donné les très bons chiffres du premier au box-office, le second a de très bonnes chances de devenir à son tour un carton.
Jusqu’où ira le premier film ?
Mike De Luca et Pam Abdy n’ont en revanche rien révélé d’autres sur Minecraft 2. Parmi les points d’interrogation de cette suite, on ne sait donc pas si celle-ci sera portée par le même casting. On peut toutefois imaginer qu’au moins certains des acteurs du premier film reprendront leur rôle. Dont Jack Black, l’interprète de Steve.
Aucune date n’a été annoncée pour Minecraft 2. Mais il est presque certain que celui-ci ne sera pas dévoilé avant 2027. Avant cela, on verra jusqu’où le premier film ira en termes de revenus au box-office mondial. D’après Variety, son total mondial s’élève pour le moment à 550 millions de dollars.
Ayant déjà exploré différents genres avec ses longs-métrages précédents, Ryan Coogler reviendra bientôt avec ce qui sera cette fois un thriller horrifique : Sinners. Celui-ci prend place dans les années 1930 aux États-Unis. À cette époque, le pays est en pleine période de Prohibition. Dans ce contexte, Elias et Elijah, deux jumeaux, sont de retour dans leur ville de naissance, en Louisiane, après une longue absence. Ils ne peuvent pas se douter qu’ils vont bientôt devoir se battre pour leur survie face à des événement surnaturels…
Étant donné la réputation que Ryan Coogler s’est bâtie, chacun de ses films est toujours particulièrement attendu. Surtout lorsque Michael B. Jordan en est à l’affiche. Car, une nouvelle fois, le cinéaste et l’acteur ont collaboré ensemble pour Sinners. Le second y interprète cette fois deux personnages : Elias et Elijah, les jumeaux au centre de l’intrigue. Nombreux sont ceux qui attendent donc de découvrir le long-métrage. Et ce ne sont pas les premiers avis sur le film qui vont les dissuader d’aller le voir.
Un score parfait sur Rotten Tomatoes
Avant que Sinners ne sorte dans les salles, des journalistes ont vu le film et en ont partagé leur avis sur Rotten Tomatoes. À l’heure où ces lignes sont écrites, le site spécialisé a rassemblé 45 avis sur le long-métrage de Ryan Coogler. Et celui-ci récolte un score parfait !
Ainsi, Sinners a pour le moment 100% d’avis positifs sur Rotten Tomatoes. S’il arrive régulièrement que des longs-métrages obtiennent une telle moyenne de notes positives, il est rare que cela soit le cas lorsqu’un tel nombre d’avis est recensé par le site spécialisé.
Un futur gros carton ?
Le score de Sinners sur Rotten Tomatoes est évidemment une très bonne nouvelle pour le film. Il risque d’encourager plus de personnes à se rendre dans les salles pour découvrir le long-métrage. Celui-ci a donc de sérieux arguments pour faire un très gros score au box-office.
On saura bientôt si Sinners parvient effectivement à attirer un très grand nombre de spectateurs dans les salles. Car le film porté par Michael B. Jordan sortira ce mercredi 16 avril en France.
Créée par Clélia Constantine, Flashback suit Elsa Letellier (Constance Gay), policière scientifique projetée en 1994 quelques mois avant l’assassinat de son père (Michaël Youn), qu’elle va tenter de sauver… sans qu’il sache qu’elle est sa fille. Ce duo père-fille, confronté aux différences générationnelles et aux méthodes d’enquête d’époques opposées, a conquis le public.
La série assume un mélange des genres ambitieux : polar à suspense, comédie d’époque, fable émotionnelle et jeu de références pop des années 90. Un cocktail qui fonctionne. Les audiences en témoignent : 26 % de part d’audience sur les 4 ans et plus, 33 % sur les FRDA-50, 29 % sur les 25-49 ans et jusqu’à 40 % sur les 15-24 ans. Des chiffres qui confirment que la série séduit au-delà du seul public familial.
Une fiction française qui ose
Flashback s’inscrit dans la lignée des séries comme Life on Mars, tout en apportant une vraie couleur française. Michaël Youn, dans un contre-emploi bien dosé, donne à son personnage une énergie brute qui contraste habilement avec le jeu tout en maîtrise de Constance Gay. L’écriture joue sur les écarts de langage, de mentalités, de codes policiers – et sur les non-dits liés au lien familial secret entre les deux héros.
Déjà saluée par la critique et primée au Festival de la Fiction TV de La Rochelle, Flashback prouve que la fiction française peut encore surprendre en prime time. Diffusée chaque jeudi soir sur TF1 et disponible en replay sur TF1+, la série confirme son statut de succès populaire, générationnel et critique.
El Jardinero, la nouvelle série espagnole de Netflix
Les productions espagnoles ont généralement la cote parmi les abonnés Netflix. Si La Casa de Papel est l’exemple le plus marquant, plusieurs autres shows comme Élite et Innocent ont également fait un carton sur la plateforme. Disponible depuis ce vendredi 11 avril, El Jardinero a de bonnes chances d’attirer à son tour de nombreux abonnés de la plateforme.
El Jardinero est la nouvelle création de Miguel Sáez Carral. Ce dernier est surtout connu pour avoir co-créé la série dramatique Ni una más, qui explorait les conséquences d’une agression sur une lycéenne. La nouvelle histoire de Miguel Sáez Carral est très différente. En son centre, on trouve un tueur qui tombe amoureux de sa cible.
Un assassin sans sentiment qui s’éprend de sa cible
Dans El Jardinero, Elmer est un homme qui n’éprouve plus de sentiment depuis qu’il a été victime d’un accident. Sa mère, La China Jurado, a profité de cela pour faire de son fils un redoutable assassin. Elle dirige ainsi une organisation de tueurs, qui a pour couverture une pépinière.
Un jour, une mission fait voler en éclats le quotidien ainsi que les certitudes d’Elmer. Sa mère le charge de tuer Violeta, une institutrice. Mais le jeune homme tombe amoureux d’elle. En refusant de la tuer, il va alors provoquer la colère de La China Jurado. Et cette dernière va prouver sa cruauté, en tentant par tous les moyens d’éliminer Violeta. Elmer va alors devoir faire un choix entre sauver la femme dont il est tombé amoureux et préserver sa relation avec sa mère.
Un trio de comédiens reconnaissables
Les abonnés Netflix reconnaîtront peut-être les visages des principaux acteurs d’El Jardinero. Car Álvaro Rico, l’interprète de Polo dans Élite, y joue Elmer. Catalina Sopelana, alias Greta dans Sky Rojo, prête ses traits à Violeta. Et la mère d’Elmer est incarnée par Cecilia Suárez, qui campait le personnage de Paulina de la Mora dans La casa de las flores, une série comique également sortie sur Netflix.
El Jardinero est composée de six épisodes. On ne sait pas encore si la série aura une saison 2. On peut supposer que Netflix sera enclin à lancer le développement de nouveaux épisodes si les premiers rencontrent un joli succès sur la plateforme.
Connu pour ses sketchs sans tabou qui faisaient rire la France entière, Coluche avait déjà commencé à enchainer les premiers et seconds rôles au cinéma depuis le début des années 70. Toutefois, ses performances étaient souvent utilisées dans le registre comique, comme ce fut le cas pour L’Aile ou la Cuisse (1977) ou Inspecteur La Bavure (1980). En 1982, l’humoriste est pourtant contacté par le réalisateur Claude Berri pour un projet inédit : l’adaptation du roman sombre Tchao Pantin, dont le héros est un ancien flic dépressif devenu pompiste.
Berri a déjà fait tourner Coluche dans deux de ses films : Le Pistonné et Le Maitre d’Ecole (dans ce dernier, il a d’ailleurs montré qu’il pouvait varier son jeu). Il a donc une très grande confiance en lui. Bien que réticent initialement, Coluche finira par accepter.
Tchao Pantin raconte l’histoire de Lambert, un homme sombre, alcoolique et solitaire, qui travaille comme pompiste de nuit dans le 18ème arrondissement de Paris. Un soir, il fait la connaissance de Youssef Bensoussan, un jeune dealer qui fuit la police et tente de trouver refuge dans sa station-service. Le courant passe entre les deux hommes qui deviendront amis au fil du temps. Malheureusement, un drame lié à Youssef va obliger Lambert à revenir à ses anciennes activités de policier.
Coluche et sa période noire
Au-delà de l’histoire et de la mise en scène de Claude Berri (le film est essentiellement tourné de nuit pour accentuer son ambiance sombre), le long-métrage est surtout connu pour l’interprétation à contre-emploi de Coluche. En effet, l’acteur, bien plus connu pour faire le clown sur scène et au cinéma, joue ici un rôle inattendu d’homme à la dérive.
Néanmoins, il est à souligner qu’au départ, Michel Colucci (son nom dans la vraie vie) a accepté de jouer dans Tchao Pantin…pour des raisons financières. L’acteur doit alors une forte somme d’argent aux impôts, suite à ses écarts passés. Le cœur n’y est donc pas, et cela se vérifie rapidement sur le tournage avec un Coluche en souffrance qui va jusqu’à ne pas quitter sa veste de pompiste hors tournage !
Il faut dire qu’à ce moment-là, Coluche traverse des moments difficiles. En effet, le début des années 80 voit un enchainement de malheurs s’abattre sur l’humoriste. Le premier intervient durant la période où ce dernier a décidé, à la surprise générale, de se présenter à l’élection présidentielle. Ce qui était au départ une blague a commencé à devenir très sérieux lorsqu’un sondage le crédita à 16 % d'intentions de vote ! Il va alors subir des pressions de la part des politiques de tout bords, dont le futur Président François Mitterrand. Les menaces et intimidations vont lui peser tellement fort qu’elles l’obligeront à abandonner sa campagne.
Le deuxième malheur arrive en décembre 1981, avec la prononciation de son divorce avec Véronique Colucci qui le quitte avec ses deux enfants. L’artiste va alors connaitre une période d’errance où il va notamment vivre en Guadeloupe. Seulement, durant la même période, il entamera une relation avec Elsa Dewaere, épouse de l’acteur Patrick Dewaere… qui est le meilleur ami de Coluche ! Elle va alors quitter son mari pour s’installer en Guadeloupe, avec leur fille Lola. Devant la nouvelle, l’acteur (déjà fragile, psychologiquement) va mettre fin à ses jours le 16 Juillet 1982 avec la propre carabine que lui avait offerte l’humoriste.
Rongé par le remords et le chagrin, miné par les dettes, Coluche va alors plonger dans la drogue. Pourtant, indirectement, cet état va considérablement renforcer le poids de son interprétation dans Tchao Pantin qui sera saluée par la critique.
L’effet Tchao Pantin
Sans le vouloir, par le biais de sa performance suite à ses déboires dans le privé, Coluche a crée un concept qui est depuis utilisé régulièrement par les médias : l’effet « Tchao Pantin ». Cela consiste à voir un humoriste français adopter un rôle dramatique et à total contre-emploi de ses rôles précédents.
Une nouvelle version de Tigre et Dragon en préparation
Réalisé par Ang Lee et sorti en 2000, Tigre et Dragon prend place dans la Chine du XIXème siècle. Le long-métrage raconte l’histoire de deux amis qui éprouvent de forts sentiments l’un pour l’autre, mais qui doivent les mettre de côté pour mener à bien une mission de la plus haute importance. Li Mu Bai et Yu Shu Lien, tous deux d’excellents guerriers, doivent ainsi retrouver une jeune fille afin de récupérer une épée légendaire possédant des pouvoirs magiques.
Tigre et Dragon a été adapté du quatrième livre de la Pentalogie de la Grue d’Acier écrite par Wang Dulu, et a incorporé des éléments des autres livres de cette pentalogie. La fresque épique d’Ang Lee est devenue culte. Aujourd’hui, une nouvelle version de cette histoire se prépare.
L’histoire revisitée en série
Deadline révèle que Prime Video développe un reboot de Tigre et Dragon. Celui-ci prendra une nouvelle forme, puisqu’il s’agira cette fois d’une série. En revanche, on ne sait pas encore si celle-ci ne sera basée que sur le quatrième livre de la pentalogie de Wang Dulu, ou si elle adaptera également d’autres ouvrages de cette pentalogie. Elle pourrait aussi emprunter seulement certains éléments des autres livres, comme le film d’Ang Lee.
Cette nouvelle version de Tigre et Dragon sera en tout cas créée parJason Ning et Ron Moore. Le premier est principalement connu pour avoir travaillé sur Lucifer et Les Frères Sun. Le second a participé à l’écriture de plusieurs séries Star Trek et à celle de Mission Impossible 2. Il est également le créateur d’Outlander.
Cette nouvelle version ne sera sans doute pas pour tout de suite
La nouvelle version de Tigre et Dragon n’en est qu’au début de son développement. Il est donc encore trop tôt pour avoir des informations sur le casting. On a hâte de savoir qui se glissera dans les costumes de Li Mu Bai et Yu Shu Lien, succédant ainsi à Chow Yun-Fat et Michelle Yeoh.
La date de sortie de la série est également inconnue pour le moment. On peut spéculer que cette nouvelle version ne sera sans doute pas prête avant au moins 2027. Maintenant que la nouvelle sur son développement a filtré, Prime Video devrait rapidement communiquer sur le sujet.
Dans Top Gun : Maverick, Maverick (Tom Cruise) et ses jeunes équipiers ont pour mission la destruction d'un site militaire clandestin, caché quelque part dans une chaîne montagneuse. On sait que ce site est protégé par des batteries de missiles sol-air, des chasseurs de "cinquième génération" Soukhoï SU-57 de fabrication russe et quelques F-14 Tomcat, iconique chasseur américain et star du premier Top Gun.
Le pays dans lequel se trouve ce site militaire n'est pas identifié, seulement caractérisé par le terme "État voyou", qualification d'un pays qui ne se soumet pas aux lois internationales, voire s'associe à des organisations terroristes. Pas de noms, pas de visages, seulement des pilotes ennemis anonymes donc, dont il va falloir pour Maverick et ses pilotes se défaire.
Il y a deux raisons pour lesquelles l'identité des bad guys n'est pas dévoilée. La première tient au fait que la mission en elle-même est secondaire dans Top Gun : Maverick. Si c'est bien l'objectif de la formation des pilotes, cette mission de bombardement est un prétexte pour montrer l'entraînement sur la base Top Gun et les vols dirigés par le héros du film.
La seconde raison a elle quelque chose de politique. En effet, à la différence de Top Gun, sorti en 1986 et donc pendant des années de Guerre froide qui désignaient naturellement l'URSS comme principal antagoniste, Top Gun : Maverick sort dans un monde globalisé où il n'est pas évident dans une fiction réaliste de décréter que tel ou tel pays a la bonne tête du méchant. Cependant, étant donné que les "bons" dans Top Gun : Maverick sont des militaires de l'armée américaine, l'ennemi est logiquement une entité étatique, avec ses forces armées. Et malgré le mystère qui plane sur ces forces, deux indices pointent fortement vers un certain pays.
La clé : le F-14 Tomcat
Premier indice. Le site visé par les pilotes de la Navy dans Top Gun : Maverick est un site clandestin et souterrain d'enrichissement d'uranium à usage militaire. Sous-entendu que cette activité est illégale, cela exclut donc les puissances nucléaires "officielles" : les États-Unis, la France, la Russie, le Royaume-Uni, la Chine, l'Inde, le Pakistan, Israël (force nucléaire non-déclarée) et la Corée du Nord.
Si l'on peut concevoir qu'aux yeux des États-Unis une menace nucléaire pourrait émaner de la Russie, du Pakistan ou de la Corée du Nord, le fait que ces pays soient souverains et aient des programmes nucléaires déclarés empêche en théorie les États-Unis d'intervenir de manière légale sur leur territoire. Il faut donc regarder vers les pays soupçonnés de développer un programme nucléaire militaire non-déclaré, au premier rang desquels : l'Iran. Un premier indice qui restreint le spectre des antagonistes possibles, sans être suffisant. Mais le film contient un autre élément qui est un indice majeur.
Durant la mission de bombardement, alors qu'ils tentent d'échapper aux SU-57 ennemis, Maverick et Rooster sont abattus. Étant parvenus à s'éjecter, ils se retrouvent près de la base qui accueille les avions ennemis, dont quelques F-14 Tomcat. Maverick ayant construit sa légende sur cet appareil, il va en dérober un avec Rooster et s'échapper de la zone. Et ce point précisément semble désigner l'Iran. Pourquoi ? La réponse est un fait historique : hormis les États-Unis, seul l'Iran a à disposition des F-14 Tomcat, 79 exemplaires livrés par les États-Unis dans les années 70, dont 26 étaient toujours en service en 2021.
Si le bénéfice du doute l'emporte de toutes les manières dans cette fiction qu'est Top Gun : Maverick, ces indices, l'enrichissement d'uranium et la présence de F-14 Tomcat lui laisse tout de même peu de place...
Sorti en juin 2021 dans un contexte post-confinement compliqué, Chacun chez soi avait réuni à peine 157 000 spectateurs. Un chiffre décevant, d’autant plus que Michèle Laroque avait connu un joli succès quelques années plus tôt avec Brillantissime, son premier film en tant que réalisatrice. La critique s’était montrée particulièrement dure : humour poussif, situations peu crédibles, rythme plat… Autant de reproches qui avaient rapidement enterré le film dans les salles.
À l’écran, Laroque partage l’affiche avec Stéphane De Groodt. Ils incarnent un couple en pleine crise de milieu de vie, soudain contraint d’accueillir leur fille et son compagnon sous leur toit. Résultat : une cohabitation explosive entre générations, sur fond de clashs domestiques et de quiproquos familiaux. Le ton se veut léger, dans la veine de Tanguy, avec une touche de comédie de mœurs contemporaine.
... mais une revanche sur Netflix
Quatre ans après sa sortie discrète, Chacun chez soi connaît un inattendu retour en grâce grâce à Netflix. Le film est actuellement numéro un des visionnages sur la plateforme en France. Ce regain d’intérêt illustre une tendance désormais bien ancrée : les comédies françaises boudées en salle trouvent parfois leur public en VOD, où le seuil d’entrée est plus bas, et où l’on accepte plus volontiers un divertissement léger et sans prétention.
Dans le cas de Chacun chez soi, ce succès tardif repose aussi sur des ingrédients familiers : une situation universelle (la difficulté de cohabiter entre générations), un casting populaire, et un format idéal pour un visionnage en soirée. En somme, une recette simple, mais efficace pour conquérir les écrans d’ordinateur ou de télévision.
Comme d’autres films français passés sous les radars à leur sortie, Chacun chez soi prouve qu’un revers en salles ne signifie pas forcément la fin d’une histoire. Parfois, il suffit d’un bon algorithme – et d’un public curieux – pour transformer un échec en succès surprise.
Après La Chute de la Maison-Blanche et White House Down, la présidence américaine est de nouveau la cible de terroristes. Sauf que cette fois-ci, l’occupante du Bureau ovale ne sera pas la seule visée. Les plus grands dirigeants du monde sont eux aussi en danger.
C’est le pitch du nouveau film d’action, G20, qui sort sur Prime Video ce 10 avril. Et on le doit à Viola Davis qui produit le film et en est l’interprète principale. Principalement connue pour ses rôles de composition ou « à Oscars », Viola Davis change ici de registre avec un rôle très physique. L’actrice devient présidente des États-Unis et aura fort à faire puisqu’elle devra sauver le monde libre alors qu’elle se trouve au Cap pour le G20. Et elle se donne à fond, comme en témoigne la bande-annonce finale dévoilée.
Viola Davis rend hommage aux actionners des années 1990
C’est la seconde fois après The Woman King, sorti en 2022, que Viola Davis s’adonne à l’action. Dans le trailer, l’ancienne Annalise Keating de How to Get Away with Murder troque son tailleur pour enfiler les gants et jouer des poings. Tel un John McClane dans Die Hard, son personnage se retrouve en débardeur (rouge cette fois-ci) pour cogner ses adversaires.
Et elle aura fort à faire puisque, face à elle, se trouve Antony Starr, alias Le Protecteur dans The Boys. Ce dernier n’est pas là pour plaisanter car il prend un malin plaisir à garder en otages la famille de la présidente quand il ne fait pas tout péter.
Souvent comparée aux Fast & Furious, la franchise Balle perdue fait partie des productions françaises de Netflix les plus suivies par les abonnés de la plateforme. Le premier film, sorti en 2020, nous introduit à Lino, un homme qui a un talent fou pour la mécanique. Un jour, il se fait accuser à tort de meurtre. Pour prouver son innocence, il ne voit qu’une solution : retrouver la balle ayant servi au crime, coincée dans une voiture disparue.
Le premier film ayant fait un carton, Netflix a rapidement lancé une suite. Dévoilée en 2022, celle-ci a une nouvelle fois fait très fort sur la plateforme. Un troisième opus, toujours porté par Alban Lenoir et Stéfi Celma, a donc été développé. Avant sa sortie dans moins d’un mois, Balle perdue 3 s’offre une nouvelle bande-annonce qui nous offre un aperçu de certaines cascades du film, et qui en dévoile plus sur l’intrigue du film.
De nouvelles images fortes et une intrigue qui se dévoile
Après un teaser déjà spectaculaire dévoilé en février dernier, les nouvelles images de Balle perdue 3 font encore la part belle à l’action. Avec notamment un affrontement dans un tram entre Lino, Areski et Yuri Batista. Les fans qui souhaitent voir les habituelles poursuites en voiture de haute volée seront également servis avec cette nouvelle bande-annonce.
Celle-ci en dit également plus sur l’intrigue de Balle perdue 3. Elle montre notamment le retour d’Areski, et son intention d’envoyer Resz en prison. Julia et Lino comptent également « faire tomber » le personnage incarné par Gérard Lanvin, afin d’obtenir justice pour la mort de Charas. On peut imaginer que les trois personnages n’auront peut-être pas les mêmes méthodes pour parvenir à leur but.
La conclusion de la saga
Si ce nouveau film est donc le troisième de la franchise à être dévoilé en l’espace de cinq ans, il n’aura cette fois pas de suite. Car Balle perdue 3 viendra conclure la saga lancée en 2020. Pour découvrir cette conclusion, il faudra patienter un peu moins d’un mois. Le long-métrage, de nouveau réalisé par Guillaume Pierret, sortira sur Netflix le 7 mai prochain.
Les six nouveaux épisodes de Black Mirror sont disponibles
Série anthologique dystopique, Black Mirror est déjà considérée par beaucoup comme iconique. En juin 2023, elle a dévoilé sa sixième saison. Le show créé par Charlie Brooker a toujours des histoires à raconter, puisqu’une septième a été mise en chantier depuis. Or, elle est disponible sur Netflix depuis ce jeudi 10 avril.
Les fans du show qui interroge sur notre futur et notre rapport à la technologie peuvent donc se replonger dans cet univers. Si la saison précédente avait cinq épisodes, le nouveau chapitre est plus long, puisqu’il en contient six.
L’équipage de l’USS Callister est de retour
Cette nouvelle saison est la première à nous proposer de retrouver des personnages déjà apparus dans Black Mirror. Suite au carton du premier épisode de la saison 4, l’équipage de l’USS Callister est ainsi de retour dans le dernier épisode de ce septième chapitre. Autrement, le premier épisode de la saison 7 est centré sur un mari qui tente de protéger sa femme grâce à un système technologique. Le deuxième s’intéresse à une femme qui retrouve une ancienne camarade de classe. Et elle semble être la seule à remarquer que quelque chose ne va pas chez elle.
Le troisième épisode nous fait suivre une star de cinéma propulsée dans le remake vintage d’une comédie romantique. Si elle veut rentrer chez elle, elle doit suivre le scénario à la lettre. Le quatrième de la saison 7 de Black Mirror se concentre sur un homme obsédé par un jeu vidéo. Bientôt, la police vient l'arrêter pour une ancienne affaire. Et enfin le cinquième se penche sur un homme qui se replonge dans une difficile période de sa vie grâce à un système capable de faire littéralement revivre des souvenirs.
La série pourrait continuer « encore et encore »
Si vous vous demandez déjà si Black Mirror aura une saison 8, la réponse n’est pas encore connue. Netflix n’a pas communiqué sur le sujet à l’heure actuelle. Mais à en croire les propos de Charlie Brooker, il y a de bonnes chances que cela soit le cas.
Interrogé par la BBC, le créateur de Black Mirror a avoué qu’il espérait que la série se poursuive « encore et encore ». Selon lui, travailler sur la série est « un job fun ». Et il a expliqué qu’il y avait toujours des sources d’inspiration étant donné la vitesse à laquelle la technologie se développe. Autant dire que l’on serait surpris que le show britannique n’ait pas de neuvième saison.
En 2023, HBO diffusait la première saison de The Last of Us, adaptée du célèbre jeu vidéo du même nom. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le pari fut plus que gagnant pour les créateurs Craig Mazin et Neil Druckmann, également directeur créatif du jeu.
En effet, dès sa sortie, The Last of Us a battu des records. Le premier épisode avait rassemblé 4, 7 millions de téléspectateurs, permettant à la chaîne câblée de réaliser la deuxième meilleure audience de son histoire depuis 2010. Mieux, la série HBO a attiré en moyenne 32 millions de curieux à chaque épisode. Et comme si cela ne suffisait pas, la série post-apocalyptique a largement été acclamée par la critique. Tant mieux pour les fans, puisque le plaisir ne va pas s’arrêter là.
The Last of Us pourrait continuer pendant encore quelques saisons
La deuxième saison n’est pas encore sortie que HBO vient d’annoncer que la série était renouvelée pour une troisième saison. La chaîne américaine a-t-elle si confiance en la série qu’elle lui donne son feu vert avant même de dévoiler la saison 2 ? Pas exactement.
Si la première saison était adaptée du jeu de 2013, la deuxième est tirée du jeu The Last of Us Part II, sorti en 2020. Les gamers savent alors que le jeu est très dense. Pour les showrunners de la série, il était donc logique de l’adapter en plusieurs saisons. Dans les colonnes de Variety, Craig Mazin dit prévoir « une ou deux saisons de plus » à la série.
« C'est de plus en plus difficile à réaliser, car chaque épisode devient énorme. On ne veut pas attendre quatre ans pour terminer une série de 17 épisodes », tout en indiquant que la saison 2 en comporte sept.
Adolescence est l’une des séries qui font le plus parler d’elles en ce moment. Dévoilée le 13 mars dernier sur Netflix, elle s’intéresse à un drame inspiré de ceux qui secouent régulièrement le Royaume-Uni : le meurtre d’une jeune fille à l’arme blanche. La série suit l’enquête du policier en charge de l’affaire, qui soupçonne un adolescent de 13 ans d’être le coupable.
Racontée sous la forme d’un plan-séquence qui donne à la série un côté immersif impressionnant, Adolescence fait un carton depuis sa sortie. Elle a même battu un record au Royaume-Uni il y a quelques semaines. Tout récemment, elle est montée sur la quatrième marche d’un prestigieux podium. Face à une telle popularité, son co-créateur, Stephen Graham, a expliqué à la fin du mois de mars qu’une suite était envisageable. Or, un nouveau pas vient d’être fait pour que cette suite se concrétise.
… une saison 2 est désormais en discussions !
Philip Barantini a réalisé tous les épisodes d’Adolescence. Et Plan B Entertainment, la société de production de Brad Pitt, a co-produit le show Netflix. Or, dans une interview avec Deadline, les co-présidents de la société, Dede Gardner et Jeremy Kleiner, ont révélé être en discussions avec Philip Barantini pour « la prochaine itération de la série ».
Selon Dede Gardner, ils réfléchissent à la manière d’« élargir l’ouverture, de rester fidèle à l’ADN de la série et de ne pas être répétitif ». Mais la co-présidente de Plan B Entertainment n’en a pas dit plus sur le sujet.
Quelle intrigue pour cette potentielle suite ?
La direction que prendrait la potentielle suite d’Adolescence est donc encore floue à l’heure actuelle. L’équipe créative derrière la série veut être sûre d’avoir une idée d’histoire qui vaille la peine d’être racontée. Et, comme expliqué fin mars par Hannah Walters, co-productrice et interprète de Mrs Bailey dans la série, il sera difficile de « suivre quelque chose qui a eu un tel impact ».
Mais les créateurs d’Adolescence envisagent donc bel et bien une deuxième saison. Et Hannah Walters a donné quelques indices sur cette potentielle suite en mars. Elle a d’abord écarté l’idée d’un préquel. En revanche, elle a laissé entendre que la potentielle saison 2 pourrait encore être tournée en plan-séquence. Et a expliqué que son intrigue continuerait « à investir dans la nature humaine ». Si les nouveaux épisodes se matérialisent, ils devraient donc une nouvelle fois s’intéresser à un sujet de société.
Dès sa sortie, Requiem For A Dream a laissé une empreinte durable. À travers quatre trajectoires liées à l’addiction – celle de Harry (Jared Leto), sa mère Sara (Ellen Burstyn), sa compagne Marion (Jennifer Connelly) et son ami Tyrone (Marlon Wayans) – Aronofsky plonge dans une spirale infernale sans jamais offrir de répit. Le montage ultra-rythmé, les split-screens et les gros plans sur les pupilles dilatées traduisent visuellement l’obsession et la perte de contrôle. La musique de Clint Mansell, jouée par le Kronos Quartet, reste à ce jour l’une des plus iconiques du cinéma contemporain.
Le film ne cherche ni la nuance ni l’apaisement. Son regard sur les ravages de la dépendance est frontal, parfois insoutenable, mais jamais gratuit. Le réalisme cru de certaines séquences a contribué à sa réputation de film « qu’on ne revoit pas deux fois ». Et pourtant, derrière sa noirceur, Requiem For A Dream interroge une société obsédée par la réussite, le corps et l’évasion artificielle.
Une œuvre culte, toujours aussi violente
Vingt-cinq ans après sa sortie, le film garde intact son pouvoir de sidération. Son esthétique n’a pas vieilli, et son propos résonne toujours dans une époque marquée par d’autres formes de dépendances : aux écrans, à l’image de soi, à la validation sociale. Ellen Burstyn livre une performance d’anthologie, souvent citée comme l’une des plus grandes injustices des Oscars, tant elle incarne la dérive mentale de son personnage avec précision et douleur.
Cette ressortie en version restaurée 4K est plus qu’un simple coup de projecteur rétro. Elle offre l’occasion de redécouvrir le film tel qu’il n’a jamais été vu en salle, avec une finesse visuelle renouvelée qui renforce son impact sensoriel. Pour celles et ceux qui n’avaient que l’image d’un film choc, la révision s’annonce encore plus saisissante.
À partir du 9 avril, Requiem For A Dream s’impose de nouveau comme une claque cinématographique. Une expérience physique, morale et émotionnelle, qui ne laisse personne indemne. À noter que le film sera également disponible en Blu-ray 4K dès le 16 avril prochain.
David Aames (Tom Cruise) est un jeune héritier new-yorkais, riche, séducteur, insouciant. Sa vie bascule après un terrible accident de voiture provoqué par son amante éconduite (Cameron Diaz). Défiguré, désorienté, il perd pied. Autour de lui, la réalité semble vaciller : sa relation avec Sofia (Penélope Cruz) devient instable, des souvenirs contradictoires émergent, et des incohérences troublent son quotidien. Il est bientôt accusé d’un meurtre dont il ne comprend pas les circonstances.
Le récit s’organise autour d’un interrogatoire, mené dans une pièce blanche où David échange avec un psychologue (Kurt Russell). Progressivement, le film dévoile que David aurait signé un contrat avec une société nommée Life Extension. Cette entreprise propose un procédé de cryogénisation associé à un “lucid dream” : un rêve conscient dans lequel le client vit une existence parfaite, sans savoir qu’il rêve. David serait donc plongé dans ce rêve depuis sa mort clinique, sans en avoir conscience, son esprit ayant commencé à générer des erreurs.
Réalité, simulation ou hallucination ?
La dernière séquence du film confirme que tout ce que le spectateur a vu depuis l’accident relève d’un rêve artificiel, lancé au moment où David s’est fait cryogéniser. Les éléments incohérents – les visages qui changent, les événements qui se répètent – prennent alors un autre sens. L’univers du film s’est déréglé à mesure que la mémoire de David s’effaçait. On comprend que le personnage se trouve à la croisée des chemins : continuer à rêver dans cette réalité instable, ou se réveiller dans un futur inconnu, après plus de cent ans de sommeil.
Cette fin, qui renverse la perception du film, a divisé. Certains y voient une critique du transhumanisme et de la quête d’immortalité. D’autres insistent sur la dimension émotionnelle du récit : Vanilla Sky questionne la manière dont le souvenir des êtres aimés persiste dans notre esprit. La musique – omniprésente, de Sigur Rós à Radiohead – accentue cette oscillation permanente entre nostalgie, perte et désir de renaissance.
David Heyman et Amy Pascal en charge du futur de la franchise James Bond
La franchise James Bond ouvre une nouvelle page de son histoire. En février, une nouvelle totalement inattendue a provoqué une secousse de grande ampleur au sein de l’univers centré autour du célèbre espion. Barbara Broccoli et Michael G. Wilson, les producteurs de la saga depuis plusieurs décennies, ont laissé leur place à Amazon MGM Studios.
Depuis, nous avons appris que David Heyman et Amy Pascal avaient été choisis pour leur succéder. Ils ont donc la tâche de donner un nouveau souffle à la franchise. Comme expliqué il y a peu, Amazon compte ainsi proposer aux fans « un nouveau chapitre frais et exaltant » dans l’univers de 007. Les deux nouveaux producteurs se sont déjà mis au travail pour préparer le prochain film. L’une de leurs missions majeures est de trouver un réalisateur. Or, ils pourraient déjà avoir choisi un grand cinéaste.
Alfonso Cuarón pourrait diriger le prochain film
Il y a quelques jours, le journaliste Jeff Sneider a révélé sur son blog que David Heyman envisageait de confier le rôle de réalisateur du prochain James Bond à un homme qu’il connait bien : Alfonso Cuarón. Les deux hommes ont collaboré ensemble sur Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban, puis sur Gravity. Et, comme rapporté par Première, le réalisateur mexicain a récemment semblé confirmer des discussions avec Amazon pour ce poste lors d’une masterclass à Paris :
Il y a bien CE projet en discussion, et j’ai le désir - si ça se fait - de revisiter à ma manière cette histoire.
Matt Belloni, un autre journaliste, pense également qu’Alfonso Cuarón a de bonnes chances de décrocher le job. C’est ce qu’il a expliqué au cours d’un épisode de son podcast The Town en mars dernier. Car selon lui, Amazon n’aura pas la patience d’attendre un autre grand réalisateur.
Amazon trop impatient pour attendre Christopher Nolan ?
Christopher Nolan a longtemps été au cœur de rumeurs pour la réalisation d’un James Bond. En 2020, Variety avait affirmé qu’il aurait pu diriger le prochain film de la franchise. Mais il avait renoncé, puisque Barbara Broccoli refusait de lui offrir le contrôle créatif qu’il souhaitait. Après la décision de cette dernière d’abandonner son poste, le cinéaste britannico-américain a été cité par The Wrap comme le favori pour diriger le futur film de la saga. Amazon en aurait fait son premier choix.
Toutefois, Christopher Nolan réalise actuellement L’Odyssée. Un projet qui va l’occuper pendant un bon moment. Or, selon Matt Belloni, le patron d’Amazon, Jeff Bezos, voudra que le prochain film James Bond soit tourné avant que le célèbre réalisateur se libère. Alfonso Cuarón semble donc avoir le champ libre pour diriger le vingt-sixième film de la saga. Et qui sait, peut-être que Christopher Nolan lui succèdera pour l’opus suivant.
Avant sa sortie, nous vous avions expliqué qu’Adolescence avait de sérieux arguments pour être un véritable carton. La série, qui suit l’enquête autour du meurtre d’une jeune fille et dont le principal suspect est un adolescent de 13 ans, est racontée sous la forme d’un plan-séquence et maintient une tension constante, pour un réalisme saisissant. Elle s’appuie également sur des performances exceptionnelles.
Le succès du show créé par Jack Thorne et Stephen Graham ne s’est pas fait attendre. Dès sa sortie, il a intégré le top 10 des programmes les plus vus sur Netflix dans de nombreux territoires. Il y a quelques semaines, Adolescence a même battu un record. Elle est devenue la première série diffusée exclusivement en streaming à être en tête des audiences hebdomadaires à la télévision britannique. Et elle vient de franchir un nouveau cap majeur.
… Adolescence devient quatrième d’un prestigieux classement
Adolescence n’a pas ralenti sa course. La série continue d’être parmi les programmes les plus populaires de Netflix à l’heure actuelle. Comme le rapporte Variety, elle a intégré la semaine dernière le top 10 des séries en langue anglaise les plus vues de tous les temps sur la plateforme de streaming. Et tout récemment, elle vient de grimper à la quatrième place de ce classement. En seulement 24 jours, elle a déjà été vue 114 millions de fois !
Adolescence devrait rapidement dépasser Dahmer - Monstre, qui a cumulé 115,6 millions de vues. Étant donné que le nombre total de vues d’une série pour ce classement est mesuré sur 91 jours, le show britannique peut aussi espérer prendre la seconde place détenue par la quatrième saison de Stranger Things, avec 140,7 millions de vues. En revanche, il sera difficile d’aller chercher la plus haute marche du podium. La première saison de Mercredi y trône, avec un total impressionnant de 252,1 millions de vues.
Une suite à venir ?
Avant de connaitre le total de vues d’Adolescence sur 91 jours, on sait que la série pourrait avoir une suite. Il y a quelques jours, Stephen Graham n’a pas écarté cette idée. Même si la condition sine qua non pour développer de nouveaux épisodes est de trouver une autre idée aussi marquante que celle derrière la première saison. Ce qui ne sera pas chose facile.
Si cela n'est pas impossible, on est donc loin d’être sûr qu’Adolescence ait un deuxième chapitre. Quoi qu’il arrive, la première saison aura marqué cette année 2025 de son empreinte.
L’annonce a été partagée en début de semaine par deux figures influentes de la sphère médiatique chinoise. Liu Hong, rédacteur en chef adjoint du site de l’agence de presse officielle Xinhua, et Ren Yi, intellectuel très suivi sur les réseaux sous le nom de "Chairman Rabbit", ont tous deux évoqué cette piste de représailles. Dans leurs publications respectives (via Bloomberg), ils affirment que les autorités chinoises envisagent sérieusement une mesure qui aurait un impact direct sur Hollywood : limiter drastiquement, voire suspendre, l’arrivée de films américains sur le territoire.
Ce n’est pas la première fois que la Chine se sert de son marché cinématographique comme d’un levier géopolitique. Avec une distribution entièrement contrôlée par l’État et un système de quotas très restrictif (34 films étrangers maximum en mode "revenue-share"), la marge de manœuvre est déjà mince pour les studios occidentaux. Mais une interdiction pure et simple, même temporaire, priverait Hollywood d’un accès à ce qui reste le deuxième marché mondial en termes de box-office.
Un calendrier sous tension pour les studios
Les conséquences pourraient être immédiates. En 2024, le box-office chinois n’a rapporté "que" 5,8 milliards de dollars, mais les projections pour 2025 sont optimistes, avec une hausse attendue de 30 %. Cette croissance repose en partie sur l’arrivée de plusieurs superproductions américaines très attendues comme Mission: Impossible – The Final Reckoning ou Superman. Leur absence du calendrier chinois pèserait lourd, non seulement sur les recettes mondiales, mais aussi sur la stratégie marketing globale des studios.
En l’état, la menace reste officieuse. Aucune déclaration formelle n’a été faite par les autorités chinoises. Mais dans un climat diplomatique aussi tendu, où chaque annonce peut se transformer en coup de pression, l’industrie hollywoodienne surveille la situation de très près. Car si Pékin décidait de fermer temporairement ses écrans aux films américains, cela signerait un tournant inédit dans la relation entre soft power culturel et affrontement économique.
Tom Hardy et Gareth Evans réunis pour un film d’action qui s’annonce intense
L’association entre Tom Hardy et Gareth Evans risque de faire des étincelles. Le premier est à l’affiche du nouveau film du second, Ravage. Sept ans après son dernier long-métrage, le thriller horrifique Le Bon Apôtre, le cinéaste gallois est ainsi de retour au film d’action. Un genre dans lequel il s’est bâti une réputation très solide grâce à son incroyable diptyque The Raid et The Raid 2.
Dans Ravage, Tom Hardy incarne Walker, un policier en disgrâce. Lorsqu’il est appelé sur une scène de crime, il se retrouve rapidement plongé dans une affaire de grande ampleur. Alors qu’il doit sauver le fils d’un puissant politicien, il va également s’attaquer à la corruption qui ronge la ville, et à une conspiration.
Les affrontements sanglants s’enchainent dans les nouvelles images de Ravage
Ravage sera à voir sur Netflix. En février dernier, le service de streaming a dévoilé une première bande-annonce du film, dans laquelle Tom Hardy nous faisait admirer ses prouesses au combat. Et dans les nouvelles images du long-métrage, l’acteur britannique se retrouve encore au centre de plusieurs scènes d’affrontement.
Avec son nouveau film, Gareth Evans devrait ainsi nous offrir de nouvelles séquences d’action spectaculaires et sanglantes. La fin du trailer est particulièrement impressionnante, avec des scènes de combat ultra-violentes qui s’enchainent à un rythme effréné.
Le film dévoilé dans un peu plus de deux semaines
Ce nouveau trailer en dévoile aussi un peu plus sur l’intrigue de Ravage. Le politicien joué par Forest Whittaker fait chanter Walker en le menaçant de révéler de sombres secrets sur son passé s’il ne sauve pas son fils. Ce dernier est accusé d’avoir tué des membres d’un puissant gang. Le policier le prend alors sous sa protection face aux tueurs lancés à sa poursuite.
Côté casting, Tom Hardy et Forest Whittaker sont donc à l’affiche de Ravage. C’est aussi le cas de Jessie Mei Li, révélée par son rôle d’Alina Starkov dans Shadow and Bone. Timothy Olyphant, Luis Guzmán et Justin Cornwell font aussi partie de la distribution.
Ravage sortira dans un peu plus de deux semaines. Il sera mis en ligne sur Netflix le vendredi 25 avril.
La troisième saison de The White Lotus a livré sa conclusion. Après sept épisodes qui ont encore une fois fait un carton parmi les téléspectateurs, le huitième et dernier a été diffusé sur HBO aux États-Unis ce dimanche 6 avril. Puis, les fans de la série français ont pu le découvrir sur Max, où il a été mis en ligne ce lundi 7 avril.
Désormais, on peut déjà se tourner vers la suite de la série. Car avant même la diffusion de son troisième chapitre, The White Lotus a été renouvelée par HBO pour une quatrième saison. Parmi les questions que l’on peut se poser sur cette suite, on peut se demander quels personnages reviendront. Certains des principaux acteurs de la saison 3 ont justement été interrogés sur la question par The Hollywood Reporter.
Greg et Belinda bien partis pour revenir ?
Parmi les acteurs interrogés, Greg/Gary, joué par Jon Gries, est le favori pour revenir. Ce qui n’est pas surprenant puisqu’il est le seul à être apparu dans les trois premières saisons du show. Natasha Rothwell, l’interprète de Belinda, estime que l’acteur « reste présent » à chaque fois que The White Lotus entame une nouvelle saison. Walton Goggins, alias Rick, acquiesce : « J’ai l’impression que Jon va revenir à chaque saison. » De son côté, Jon Gries est prêt à reprendreune nouvelle fois son rôle.
D’autres pensent que Belinda a aussi de bonnes chances de revenir. C’est notamment le cas de Carrie Coon, alias Leslie. Tayme Thapthimthong, qui joue Gaitok dans la série, est d’accord. Selon elle, la fin de la saison 3 laisse penser que Belinda et son fils Zion, joué par Nicholas Duvernay, pourraient revenir. Toute comme Jon Gries, la principale intéressée est en tout cas partante pour revenir. Elle prendrait alors part à sa troisième saison de la série, après être apparue dans la première et la troisième.
Une distribution pleine de stars pour la saison 4 ?
Pour le reste, certains acteurs offrent simplement des spéculations sur le retour d’autres personnages. Mais les interprètes de Timothy et Saxon Ratliff, Jason Isaacs et Patrick Schwarzenegger, sont à peu près sûrs qu’ils ne reviendront pas. Toutefois, ce dernier a peut-être offert un indice sur le casting de la saison 4. Il a affirmé avoir entendu que les producteurs voulaient faire « une saison remplie de stars ». Et Mike White, le créateur de la série, a avoué qu’il adorait l’idée.
Si The White Lotus a souvent fait apparaître des acteurs qui étaient alors relativement inconnus avant de voir leur carrière décoller, il est donc possible que la saison 4 nous offre un ensemble de comédiens déjà très réputés.
La série pourrait nous faire attendre jusqu'en 2027
Quels que soient les acteurs que l’on verra dans la suite de The White Lotus, celle-ci nous offrira un changement de décor, comme expliqué il y a peu. En revanche, il va sans doute falloir patienter longtemps avant de la découvrir. À l’annonce du renouvellement de la série, Variety avait expliqué que les producteurs espéraient tourner la saison 4 en 2026. Si cela se matérialise, les nouveaux épisodes ne sortiront peut-être qu’en 2027.
L’arrivée tant attendue des 4 Fantastiques dans le MCU se rapproche
La première famille de Marvel fera bientôt son retour sur grand écran. Avec Les 4 Fantastiques : Premiers pas, Reed Richards, Sue Storm, Ben Grimm et Johnny Storm vont enfin intégrer le MCU. Ils seront cette fois incarnés par Pedro Pascal, Vanessa Kirby, Ebon Moss-Bachrach et Joseph Quinn dans un film qui les verra se frotter à un méchant iconique de l’univers Marvel : Galactus.
Les 4 Fantastiques : Premier pas est sans conteste l’un des films les plus attendus de l’année. Le nombre de visionnages impressionnant de sa première bande-annonce en l’espace de 24 heures en témoigne. Les fans devront toutefois patienter jusqu’en été avant de pouvoir découvrir le long-métrage. Mais en attendant, de nouvelles photos et de nouvelles informations sur son intrigue viennent d’être dévoilées.
Des photos qui illustrent « l’esprit de la course à l’espace » du film
Empire vient de partager deux nouvelles photos du prochain film du MCU. Elles mettent à l’honneur les quatre personnages principaux alors qu’ils semblent se préparer pour leur mission dans l’espace qui les amènera à obtenir des super-pouvoirs.
Empire n’a pas seulement dévoilé des images inédites du film. Le magazine a aussi relayé de nouvelles informations sur son intrigue, en rapportant des propos du réalisateur, Matt Shakman. Celui-ci a expliqué que l’intrigue de son film était « dans l’esprit de la course à l’espace » entre les États-Unis et l’URSS au XXème siècle. Selon lui, le film rappelle « JFK et l’optimisme », et nous fait imaginer un scénario où les 4 Fantastiques seraient allés dans l’espace « à la place de Neil Armstrong et Buzz Aldrin ».
Un long-métrage « comme Stanley Kubrick l’aurait fait »
Matt Shakman veut donc nous proposer un retour dans les années 60 avec son film. Selon ses propres dires, il a « vraiment voulu donner l’impression que le film a été fait en 1965, comme Stanley Kubrick l’aurait fait ». Pour cela, il a privilégié les décors et les effets pratiques. Lui et son équipe ont également utilisé de vieux objectifs pour tourner le film. Même si celui-ci contient malgré tout « beaucoup d’images de synthèse ».
Le réalisateur a aussi confirmé une information donnée par Kevin Feige en juin 2024. À savoir que Premier pas se déroule dans un univers différent de celui auquel appartiennent les autres films du MCU. Les 4 Fantastiques sont donc dans leur propre univers. Même si celui-ci « en rencontrera d’autres dans le futur ». Ces propos font allusion à la participation des personnages incarnés par Pedro Pascal, Vanessa Kirby, Ebon Moss-Bachrach et Joseph Quinn dans de futurs films du MCU.
Comme Marvel l'a confirmé il y a plusieurs jours, les super-héros seront entre autres présents dans Avengers : Doomsday. Ils devraient même avoir une importance considérable dans le futur du MCU. En attendant, ils auront donc droit à leur aventure en solo. Les 4 Fantastiques : Premiers pas sortira au cinéma en France le 23 juillet 2025.
Lorsque Street Fighter débarque dans les salles américaines, il ne convainc personne. Réalisé par Steven E. de Souza, pourtant scénariste de Die Hard et Commando, le film est un patchwork d’idées bricolées sous pression. Capcom impose ses personnages, Universal veut une star internationale, et Jean-Claude Van Damme, en pleine période d’excès, rend le tournage chaotique. Le budget explose, le scénario s'effondre, et les critiques tombent comme des fatalités.
Raúl Juliá, pourtant très malade, accepte d’incarner M. Bison pour faire plaisir à ses enfants. Il sauve le film par son charisme et son investissement total, livrant une performance qui reste l’un des rares points unanimement salués. Le reste alterne entre faux raccords, décors de sitcom et bastons molles. La communauté des fans de jeux vidéo crie à la trahison : Chun-Li est journaliste, Blanka est un mutant, et Ryu ne se bat presque jamais. Malgré tout, le film rapporte près de 100 millions de dollars dans le monde, dopé par la curiosité et la popularité de la licence.
Une rente insoupçonnée
Aujourd’hui encore, Street Fighter continue de faire rentrer de l’argent dans les caisses de Capcom. Lors d’une réunion d’actionnaires en 2024, l’éditeur a révélé que le film générait toujours "des dizaines de millions de yens" par an. Ces revenus proviennent des diffusions télé, des ventes en DVD et Blu-ray (notamment les éditions collectors comme le SteelBook), et des plateformes de streaming qui continuent de l’inclure dans leurs catalogues.
Ce qui était vu comme un embarras est devenu une mine d’or. Le film est cité dans de nombreuses listes de nanars cultes, projeté lors de soirées spéciales, et revendiqué avec fierté par une partie des fans. L’auto-dérision a fait le reste : Street Fighter est entré dans la légende des plaisirs coupables, à la croisée du kitsch et de la nostalgie.
Pour sa troisième saison, The White Lotus a choisi la Thaïlande comme décor. Avec une intrigue de nouveau située dans un hôtel de luxe, la série nous a encore réservé de nombreux rebondissements. Le dernier de ses huit épisodes a été diffusé ce dimanche 6 avril sur HBO. Et il est disponible sur Max depuis ce lundi 7 avril en France.
Une nouvelle fois, la saison 3 de The White Lotus a été un triomphe auprès des abonnés de HBO. Suite à la diffusion de l’avant-dernier épisode de cette nouvelle saison, Deadline avait rapporté qu’il avait réalisé le plus gros score de la série aux États-Unis, battant le record du précédent épisode. Si l’on ne connait pas encore les chiffres d’audience du huitième épisode, il pourrait avoir lui-même battu ce record.
Changement de cadre pour la quatrième saison
La saison 3 de The White Lotus a donc encore été un gros succès pour HBO. Mais la chaîne n'avait de toute façon pas attendu de connaître ses chiffres d'audience pour enclencher la quatrième saison. Or, il y aura vraisemblablement du changement dans ce nouveau chapitre. Dans des propos rapportés par Deadline, le créateur de la série, Mike White, a expliqué qu’il souhaitait un changement de décor pour la suite :
Pour la quatrième saison, je veux m’éloigner un peu des vagues se brisant sur des rochers.
On comprend donc que la quatrième saison de The White Lotus ne se déroulera sans doute pas dans un hôtel situé en bord de mer. Ce qui marquera une première pour la série. Car ce décor avait été choisi pour les trois premières saisons (la première se déroulait à Hawaii et la seconde en Italie).
Une suite en Europe ?
Pour le moment, aucune décision définitive n’a été prise concernant le lieu de la prochaine saison de The White Lotus. On sait que l’hôtel choisi ne sera sans doute pas dans un environnement enneigé, puisque Mike White « déteste le froid ». Mais selon la patronne des drames sur HBO, Francesca Orsi, « il y a des chances que ce soit en Europe ».
Étant donné que The White Lotus a travaillé avec la chaîne d’hôtels Four Seasons pour ses chapitres précédents, on peut penser que cette collaboration se poursuivra pour la suite de la série. Le show posera donc peut-être ses valises en France, puisqu’il existe plusieurs hôtels Four Seasons dans l’Hexagone.
Pour la première fois depuis le lancement de la célèbre saga d’action, en 1996, Mission Impossible 7 s’est terminé sur un cliffhanger. Depuis sa sortie en 2023, on a donc hâte de voir ce que l’équipe créative du huitième opus, The Final Reckoning, nous réserve.
On sait en tout cas que ce huitième film sera fidèle à la franchise en termes de séquences spectaculaires. En janvier dernier, son réalisateur, Christopher McQuarrie, a partagé la réaction très intense d’un spectateur à l’une des premières projections du film. Puis, en février, le cinéaste promis que les cascades du long-métrage allaient « faire fondre » notre cerveau. Justement, la nouvelle bande-annonce du film nous en montre un peu plus sur certaines de ces cascades folles.
De nouvelles images époustouflantes
Partagée par Paramount Pictures, la nouvelle bande-annonce de Mission Impossible – The Final Reckoning est encore une fois de haute volée. Elle nous donne un aperçu de certaines séquences qui s’annoncent très spectaculaires. Dont la fameuse scène où Tom Cruise s’accroche à l’aile d’un Boeing Stearman en plein vol, et retourné !
Le nouveau trailer de The Final Reckoningpose aussi les enjeux de ce huitième opus. Et ceux-ci sont de taille. Alors que « le monde est au bord du précipice », Ethan Hunt semble être le dernier espoir pour le sauver. L’agent et son équipe vont donc visiblement devoir faire face à leur mission la plus importante. Et peut-être la plus périlleuse.
Une conclusion épique pour la saga ?
Comme son titre le suggère, il y a de fortes chances pour que Mission Impossible – The Final Reckoning soit le dernier film de la célèbre saga lancée en 1996. En février dernier, Tom Cruise et Christopher McQuarrie ont été interrogés sur la question. Et ce dernier a vraisemblablement laissé entendre qu’Ethan Hunt allait effectivement effectuer sa dernière mission.
On est donc d’autant plus impatient de découvrir ce huitième volet de l’une des meilleures franchises d’action du septième art. l’attente va encore durer plusieurs semaines. Mission Impossible – The Finale Reckoning sortira dans les salles françaises le 21 mai prochain.
Les chiffres du box-office nous offrent parfois des surprises de taille. Minecraft vient d’en faire la démonstration. Car avant la sortie du long-métrage, les studios l’ayant produit, Warner Bros. et Legendary Pictures, avaient de quoi être pessimistes sur la future popularité du film.
À la sortie de sa première bande-annonce en septembre 2024, Minecraft avait été ridiculisé en ligne. De nombreux fans avaient dénoncé les images dévoilées. Ce qui laissait penser que le long-métrage basé sur le jeu vidéo le plus vendu de tous les temps n’allait pas être très bien reçu à sa sortie. Pourtant, il a largement dépassé les attentes, et a même signé un démarrage historique.
Un démarrage historique !
The Hollywood Reporter nous apprend que Minecraft a largement surpassé les estimations des experts pour ses débuts dans les salles. En un week-end, il a récolté 157 millions de dollars en Amérique du Nord ! Il a ainsi explosé le record du meilleur démarrage pour un film adapté d’un jeu vidéo, passant devant Super Mario Bros., le film, qui avait récolté 146,4 millions de dollars sur la même période en 2023.
Minecraft a également réussi un bon démarrage à l’international. Il cumule déjà 144 millions de dollars de recettes en-dehors de l’Amérique du Nord, pour un total de 301 millions dans le monde. Le long-métrage a aussi signé le meilleur démarrage de l’année. Et il a permis à Warner Bros. de réussir le meilleur samedi de son histoire (non ajusté à l’inflation), avec 60 millions de dollars récoltés en une seule journée.
Un carton parmi les jeunes spectateurs
Afin de signer un tel démarrage, Minecraft a réussi à convaincre le public qu’il visait. Car le film a fait un carton parmi les jeunes spectateurs. D’après un sondage relayé par The New York Times, les personnages âgées de 18 à 24 ans ont représenté environ 43% des spectateurs ayant acheté un billet. Soit la plus grosse partie du public ayant été voir le film.
Derrière eux, les adolescents de 13 à 17 ans ont représenté 35% du public ayant été voir le long-métrage de Jared Hess. Minecraft a aussi attiré un grand nombre de familles dans les salles. Il aura donc réussi un lancement tonitruant malgré les estimations peu encourageantes avant sa sortie.