En faisant exploser les droits de douane, le président des Etats-Unis est le Monsieur Jourdain du mercantilisme, conception anachronique qui a prévalu dans le commerce international du XVᵉ siècle au XVIIIᵉ siècle, déplore l’économiste Charles Wyplosz dans sa tribune au « Monde ».
Le président américain, Donald Trump, lors de sa présentation des différentes hausses des droits de douane, à la Maison Blanche, à Washington, le 2 avril 2025.
Sans se prononcer sur le fond, la décision permet la reprise des vols envoyant dans les prisons salvadoriennes des migrants accusés, sans preuve, d’appartenir à des gangs criminels. Le président américain crie victoire mais la procédure juridique va se poursuivre.
Dans un contexte de guerre commerciale déclenchée par le relèvement des droits de douane américains, la baisse des cours de l’or noir menace la rentabilité des champs pétroliers aux Etats-Unis.
Dix ans après son entrée, Vivendi a vendu sa part au capital de Telecom Italia au groupe public Poste Italiane. Un retrait qui illustre le nouveau patriotisme économique prôné par le gouvernement italien, constate Olivier Pinaud, journaliste économique au « Monde ».
L’Union européenne et la Chine devraient travailler en étroite collaboration pour maintenir « la stabilité et la prévisibilité » de l’économie mondiale et s’orienter vers une « résolution négociée » de la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump, a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, mardi.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, 1,84 million d’Afghans, principalement des femmes et des enfants, sont affectés par l’arrêt de ces établissements, provoqué par le gel des projets internationaux de l’Usaid.
Le président américain exige du géant asiatique qu’il retire les nouvelles taxes douanières prises en réponse à celles imposées par les Etats-Unis. L’ultimatum équivaut à réclamer la capitulation commerciale de son plus grand rival.
Après six mois de crise virulente, la visite à Alger du ministre français des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a amorcé un apaisement qui reste à concrétiser par des accords durables, notamment dans le domaine migratoire.
Cette rare visite d’un dirigeant européen aux confins de la bande de Gaza intervient dans un contexte tendu après que 15 personnes ont été tuées le 23 mars par des tirs israéliens sur des ambulances à Rafah, selon l’Organisation des Nations unies et le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministre soudanais des affaires étrangères, Ali Youssef, a critiqué l’invitation par le Royaume-Uni de pays considérés comme « des parties prenantes dans la guerre », notamment « les Emirats arabes unis, le Tchad et le Kenya ».
En visite dans un centre d’hébergement d’urgence, le chef de l’Etat a subi les foudres des habitants contraints de quitter leur logement à la suite des pluies diluviennes qui se sont abattues sur la capitale.
Les efforts internationaux pour juger des soldats des forces de défense israéliennes se heurtent à la pression des Etats-Unis sur les organisations onusiennes.
Des associations dénoncent les blocages informatiques liés à la dématérialisation des demandes de titres de séjour, entraînant des ruptures de droits inédites par leur ampleur, comme des pertes d’emploi ou d’accès au logement.
Marquées par deux décennies de dictature et échaudées par le mandat de Jair Bolsonaro, les institutions semblent avoir pris la mesure des menaces qui pèsent sur leur jeune république.
Situé sur la ligne de front pendant la guerre civile, le souk médiéval, ancien cœur battant de la grande ville du nord de la Syrie, est en grande partie detruit. Si quelques dizaines d’échoppes ont pu être restaurées grâce à des financements étrangers, les clients se font toujours désirer.
Notre journaliste Emmanuel Grynszpan, de retour de Soumy, a répondu à vos questions sur la situation militaire, alors que cette ville est la cible d’incessantes explosions et alertes aériennes.
« Nous travaillons actuellement sur un autre accord (…), nous sommes déterminés à faire sortir tous les otages » de la bande de Gaza, a déclaré le premier ministre israélien à l’issue d’un entretien à la Maison Blanche avec Donald Trump.
Le président américain a affirmé, lundi, avoir des « discussions directes » sur le dossier nucléaire avec Téhéran, qui, de son côté, a parlé d’échanges « indirects ». Une annonce faite pendant la visite du premier ministre israélien, farouchement opposé à tout accord avec la République islamique.
Le président américain, Donald Trump, rencontre le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, dans le bureau Ovale de la Maison Blanche, à Washington, le 7 avril 2025.
Aux côtés du président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, et du roi Abdallah II de Jordanie, le chef de l’Etat français a appelé au rétablissement immédiat de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne et à la reprise du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
Le roi Abdallah II de Jordanie (à gauche), le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, et le président français, Emmanuel Macron, lors d’un sommet trilatéral pour discuter de la situation à Gaza, au palais présidentiel du Caire, le 7 avril 2025.
L’offensive douanière du président américain a entraîné, lundi, une nouvelle session boursière catastrophique en Asie et en Europe. Si le risque d’un krach paraît évité dans l’immédiat, la confiance envers les Etats-Unis, première puissance économique au monde, commence à être mise à mal.
Des manifestants anti-Yoon lors d’un rassemblement après le verdict de la Cour constitutionnelle sur la destitution du président sud-coréen, Yoon Suk Yeol, à Séoul, le 4 avril 2025.
L’organisation a recensé 1 518 exécutions en 2024, avec l’Iran, l’Irak et l’Arabie saoudite en tête, sans compter celles survenues en Chine, Corée du Nord et Vietnam, où le secret persiste.
Depuis les projets de conquête par l’entourage de l’empereur, les relations franco-brésiliennes ont connu de nombreux soubresauts qui résonnent encore aujourd’hui.
Donald Trump a eu recours à l’Alien Enemies Act pour expulser plus de 200 Vénézuéliens vers le Salvador, les accusant d’être membres de gangs. Cette loi d’exception avait été utilisée pour la dernière fois durant la seconde guerre mondiale, pour interner des Japonais et des Américains d’origine japonaise.
Des manifestants brandissent des photos de leurs proches expulsés des Etats-Unis et transférés dans une prison au Salvador, devant l’ambassade du Salvador à Caracas, le 2 avril 2025.
L’agence onusienne chargée de l’aide alimentaire, au budget déjà réduit en 2025, dénonce la résiliation par les Etats-Unis de l’assistance à 14 pays faisant « face à la famine » et espère les faire changer d’avis.
Cette déclaration, faite dans le bureau Ovale en compagnie de Benyamin Nétanyahou, a surpris les observateurs, avant une rencontre « à très haut niveau » entre Téhéran et Washington prévue samedi et confirmée par l’Iran.
« Nous travaillons actuellement sur un autre accord (…), nous sommes déterminés à faire sortir tous les otages » de la bande de Gaza, a déclaré le premier ministre israélien à l’issue d’un entretien à la Maison Blanche avec Donald Trump.
C’est la première fois depuis le début de cette offensive, le 18 mars, que Kiev confirme cette présence. « Nous continuons à mener des opérations actives dans les zones frontalières sur le territoire ennemi et c’est absolument juste », a ajouté le président ukrainien.
La procureure générale de l’Etat de New York a déjà récolté plus de 3 milliards de dollars auprès d’entreprises liées à cette crise, en particulier des laboratoires pharmaceutiques ainsi que des distributeurs de médicaments.
Le ministère chinois du commerce a promis mardi de ne pas céder au « chantage », après la menace de Donald Trump d’imposer des taxes additionnelles à hauteur de 50 % sur les importations de la deuxième économie du monde.
Des notables de la capitale, qui fut l’un des fiefs du soulèvement anti-Al-Assad, ont mis sur pied un conseil de réconciliation. En l’absence de processus de justice transitionnelle, cette structure informelle est chargée d’arbitrer les contentieux entre les ennemis d’hier.
Selon l’Elysée, les trois dirigeants réunis au Caire « ont insisté sur la nécessité de mettre fin aux souffrances du peuple palestinien, de rétablir la sécurité et la paix pour tous et de mettre en œuvre la solution à deux Etats ».
Le roi de Jordanie, Abdallah II, le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, et le président français, Emmanuel Macron, au palais présidentiel du Caire, le 7 avril 2025.
Le Conseil de sécurité des Nations unies et le conseil permanent de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) se réuniront mardi à la demande de Kiev pour évoquer le tir de missile russe qui a fait vingt morts, dont neuf enfants, vendredi.
Des fleurs et des jouets ont été déposés sur le site d’un bombardement russe sur une zone résidentielle où plusieurs enfants et adultes ont été tués, à Kryvy Rih (Ukraine), le 5 avril 2025.
L’OMC a reçu, en 2024, un nombre inédit d’enquêtes de la part de pays en voie de développement visant le géant asiatique, dont l’expansion industrielle finit par saper l’économie de ses proches alliés.
Pékin avait à son tour annoncé 34 % de taxe en sus des droits existants pour l’entrée de tous les produits américains sur son marché. Lundi, les Bourses européennes ont clôturé en forte baisse, pour la troisième journée de suite.
Lors d’une visite au Caire, en Egypte, le président français a jugé « urgent que la Russie cesse les faux-semblants et les tactiques dilatoires, et accepte le cessez-le-feu sans condition » proposé par Donald Trump.
Connexion
