Il y a presque trois ans, le 24 février 2022, la Russie commençait à envahir l’Ukraine. Rapidement, une partie du Donbass dans l’est du pays tombe, tandis que plus à l’ouest, missiles et drones frappent également, y compris Kiev, la capitale. L'Ukraine est en guerre. Et c’est toute l’Europe qui se retrouve dans la peur. Au nord : les trois pays baltes, Lituanie, Lettonie et Estonie ont une longue frontière avec la Russie et la Biélorussie. Une frontière qui est aussi celle de l’Union européenne et de l’Otan. La menace est globale pour la sécurité des occidentaux, dès l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014. Et depuis l’offensive russe de 2022, les trois frontières se blindent. Mais comment les Baltes vivent-ils cette situation ? Notre correspondante Marielle Vitureau a pris la route de Vilnius en Lituanie jusqu’à Narva en Estonie, un périple de 700 kilomètres.
Les manifestants anticorruption en Serbie sont-ils en train de se radicaliser ? Mercredi, le maire pro-régime de la ville de Kraljevo dans le centre de la Serbie a dû être évacué de la mairie par la police alors que le bâtiment était entouré de manifestants qui exigeaient sa démission.
Après que Donald Trump a ordonné le gel de l’aide étrangère des États-Unis pour 90 jours, certains États interviennent pour soutenir leurs ONG nationales, dont beaucoup étaient dépendantes de l’USAID. C’est le cas notamment de la Norvège qui a annoncé débloquer des fonds pour six ONG d’aide humanitaire.
Le président français Emmanuel Macron a poursuivi, mercredi 19 février, ses consultations avec ses partenaires européens pour trouver une posture commune sur l'Ukraine et la défense collective, alors que Donald Trump et Vladimir Poutine se préparent à une rencontre au sommet pour normaliser leurs relations.
En Allemagne, la sortie du charbon programmée pour 2030 en Rhénanie-du-Nord-Westphalie doit transfigurer la région, forte productrice de lignite. Mais à cinq ans de l'échéance, beaucoup restent sceptiques quant à la réussite de l'entreprise.
Originaires de la région de Kherson, qui reste en partie sous occupation russe, Olha, Arthur et Vladimir, ont pu être évacués avec l'aide de l'ONG Save Ukraine. En sécurité, ils tentent aujourd'hui de se reconstruire.
Les électeurs allemands votent dimanche 23 février pour les législatives anticipées. Mercredi 19 février, dans la soirée, les deux principaux protagonistes se rencontraient pour un deuxième et dernier duel. Il opposait le chancelier social-démocrate Olaf Scholz au chrétien-démocrate Friedrich Merz, favori des sondages.
Les sondages laissent peu de doute. Les prochaines élections ce dimanche (23 février 2025) en Allemagne devraient confirmer l’effondrement du parti social démocrate actuellement au pouvoir. Et l’arrivée sur le devant de la scène de la droite avec les chrétiens démocrates, immédiatement suivis par l’extrême droite du parti AFD...
La joute verbale entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump a franchi une nouvelle étape, ce mercredi 19 février. En réponse aux mots du président ukrainien qui estime que le conservateur américain « vit dans un espace de désinformation russe », le locataire de la Maison Blanche a qualifié son homologue de « dictateur sans élections » et l'a attaqué sur sa popularité et de prétendus détournements de fonds.
Il y a pile un an, la crise agricole qui touchait la plupart des pays d’Europe avait poussé la Commission européenne à faire des concessions sur la simplification de la politique agricole commune (PAC) après des manifestations sur tout le continent et en particulier à Bruxelles. Un an après, la commission propose une vision à long terme pour le secteur de l’agro-alimentaire européen, un secteur stratégique que la commission souhaite « prospère » et attractif.
Avec les discussions de Riyad, les États-Unis ont rompu l'isolement de Moscou mais aussi marqué un tournant du côté des alliés de l'Ukraine. Alors que depuis trois ans, tous soutiennent que l'Ukraine devra participer à toute discussion la concernant, dans les faits ce n'est plus le cas. L'Ukraine, tout comme l'Europe, mises devant le fait accompli de la nouvelle politique américaine, redoublent d'efforts pour, elles aussi, trouver une solution acceptable pouvant mener à une fin de la guerre, une fin toujours hypothétique pour le moment.
Les ambassadeurs des Vingt-Sept ont approuvé, mercredi 19 février, un nouveau et seizième « paquet » de sanctions contre la Russie, qui comprend, entre autres, une interdiction d'importer de l'aluminium russe dans l'Union européenne (UE), ont indiqué des diplomates à Bruxelles. Ces nouvelles sanctions, qui doivent être formellement adoptées lundi par les ministres des Affaires étrangères de l'UE, comprennent également de nouvelles mesures visant à limiter les exportations de pétrole russe, selon ces sources.
Khallof al-Mohamad a quitté la Syrie pour l'Allemagne en 2015, lorsque l'ex-chancelière Angela Merkel a ouvert les portes du pays à des centaines de milliers de réfugiés. Dix ans plus tard, il les voit se refermer d'un œil inquiet.
Au moment où Donald Trump et Vladimir Poutine engagent des discussions sur l'Ukraine qui excluent l'Europe, Emmanuel Macron a accordé un entretien à la presse quotidienne régionale pour expliquer aux Français sa vision de la situation.
Une augmentation sans précédent des violences contre les personnes LGBTQ+ en Europe et en Asie centrale en 2024 : tel est l'accablant constat d'Ilga, une ONG qui accompagne plus de 700 associations pro LGBTQ+ en Europe, et qui a publié mardi 18 février son rapport annuel.
Dans quelques jours, le 24 février prochain, cela fera trois ans que la Russie a envahi l’est de l’Ukraine.Les vidéos des prisonniers de guerre ukrainiens, libérés à la faveur d’un échange, sont régulièrement publiées dans les médias ukrainiens et sur les réseaux sociaux. Après parfois, plusieurs années passées dans les prisons russes, hommes et femmes apparaissent le visage émacié, les yeux hagards. Perdus. Ainsi se révèlent les mauvais traitements subis en Russie, en dépit des exigences du droit international.
Au sommaire d'Accents d'Europe de ce mardi 18 février 2025 : l'emprise de la mafia sur la jeunesse italienne, l'actualité ukrainienne vue par un historien, la lutte contre la désinformation à Bruxelles et les séismes ravageurs de Santorin.
Les chefs de la diplomatie des États-Unis et la Russie se sont réunis ce mardi 18 février à Riyad en Arabie saoudite, une première depuis l'invasion russe de l'Ukraine en 2022. Les deux délégations sont convenues d'établir un « mécanisme de consultation » pour régler leurs contentieux et vont nommer des négociateurs pour le règlement de la guerre en Ukraine.
Près de 300 personnes ont été arrêtées ces cinq derniers jours en Turquie. Selon les autorités d'Ankara, qui livrent ce bilan ce mardi 18 février, il s'agirait de « membres présumés d'organisations terroristes », en particulier du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Ces arrestations interviennent au moment où Ankara négocie avec le chef emprisonné du PKK, Abdullah Öcalan, pour qu'il appelle ses combattants à renoncer aux armes.
En Grèce, depuis fin janvier, la zone maritime proche de l’île de Santorin, en mer Égée, est secouée par des milliers de séismes d’intensité faible à modérée. Malgré l’absence de dégâts, la plus grande partie des 16 000 résidents et travailleurs saisonniers de Santorin ont préféré quitter l’île au début du mois par mesure de précaution. Les écoles des îles du secteur, elles, sont maintenant fermées pour la troisième semaine consécutive.
Pour la première fois ce lundi 17 février, des dirigeants européens se sont dit prêts à envoyer des troupes de maintien de la paix en Ukraine, Paris a organisé une réunion en urgence, portant sur les garanties de sécurité que les Européens et les Américains peuvent donner à l'Ukraine « ensemble ou séparément », précise l'Élysée.
Signe que la mafia sicilienne est toujours très active, un immense coup de filet réalisé par 1 200 policiers a permis l’arrestation, ce 11 février, de 143 membres de Cosa Nostra. Et pour contrer cette influence, un programme scolaire essaie de détourner les enfants de la mafia, organisé par l’association culturelle BS. Du Latium à la Calabre, des centaines d’écoles étudient le livre d’un juge antimafia, Roberto Di Bella, Libre de choisir. Ils peuvent même parfois s’entretenir à distance avec lui pour mieux comprendre les ravages de la mafia. Notre envoyée spéciale à Reggio de Calabre a pu assister à l’une de ces séances.
Alors que des discussions se déroulent en Arabie saoudite entre les délégations américaine et russe, le premier concerné, l'Ukraine, n'est pas invité. À Kiev, après des derniers jours difficiles pour les Ukrainiens, entre des annonces américaines qui signent la fin d'un consensus entre les alliés sur l'aide apportée à l'Ukraine et la continuation des frappes russes et des combats dans l'est du pays et dans la région de Koursk, tous les yeux sont tournés vers les alliés européens.
Désarçonnés par le dialogue entre Donald Trump et Vladimir Poutine sur l'Ukraine, les dirigeants de pays clés européens se sont réunis en urgence lundi 17 février à Paris pour afficher un front uni, mais ont aussi étalé leurs divisions sur l'envoi de troupes de maintien de la paix. Une réunion qui s'est tenue à la veille de la première rencontre directe de haut niveau entre Américains et Russes en Arabie saoudite pour préparer le sommet Trump-Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine, sans la participation ni des Européens ni de Kiev.
Le 23 février prochain auront lieu des élections législatives cruciales en Allemagne. Cruciales parce que le SPD (Parti social-démocrate d'Allemagne) du Chancelier Olaf Scholz est en très mauvaise posture face à la CDU (Union chrétienne-démocrate d'Allemagne) - le parti conservateur - emmené par Friedrich Merz. Mais aussi parce que l’AfD (Alternative pour l'Allemagne) pourrait réaliser un score sans précédent outre-Rhin…
X, anciennement Twitter, est régulièrement accusé d’immixtion dans la campagne allemande pour les législatives anticipées de ce dimanche 23 février. Une immixtion au profit de l’extrême droite. Une plainte a été déposée contre la société d’Elon Musk par deux organisations allemandes à but non lucratif qui enquêtent sur ces ingérences, et un tribunal de Berlin vient de leur donner raison.
Alors que les dirigeants européens sont réunis ce 17 février à Paris pour décider d'une position commune face à la nouvelle politique américaine, la Hongrie de Viktor Orban fait entendre une voix de plus en plus discordante. Le ministre hongrois des Affaires étrangères a sévèrement critiqué l'initiative européenne. Le ministre s'exprimait en marge d'une conférence de presse au Kazakhstan.
Le Kremlin a confirmé lundi 17 février ce dont tous les médias russes parlent depuis plusieurs jours. Ce mardi, des délégations de haut niveau venues de Washington et de Moscou se rencontrent pour « entre autres », dit le Kremlin, parler de l’Ukraine. Autrement dit : débattre de la plus grande guerre sur le vieux continent depuis 1945 sans l'Ukraine et sans les Européens.
En Allemagne, c'est la dernière ligne droite dans la campagne électorale des législatives de dimanche 23 février. La campagne a été électrique, à l'image du débat télévisé inédit de dimanche 16 février. Pour la première fois dans l’histoire de la télévision allemande, les quatre principaux prétendants à la chancellerie étaient réunis.
Le conflit qui oppose la Turquie à la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) depuis la fin des années 1970 pourrait entrer dans une phase d’apaisement, après la reprise récente des hostilités. Une rencontre importante a démarré dimanche 16 février entre le leader du Kurdistan irakien et les émissaires d'Abdullah Öcalan, le fondateur du PKK. Leur visite devrait se prolongera jusqu’à mardi 18 février.
Le Royaume-Uni s’est dit dimanche 16 février prêt à « envoyer ses propres troupes en Ukraine si nécessaire » pour la sécurité britannique, ainsi que celle de l’Europe. Le premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé sa décision avant une réunion lundi à Paris de dirigeants européens sur la sécurité du continent, et alors que les États-Unis entendent négocier directement avec la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine. La Suède de son côté a également annonçé qu'elle « n'excluait pas » l'envoi de soldats de maintien de la paix en Ukraine.
En Grèce, depuis fin janvier, la zone maritime proche de l’île de Santorin, dans l’archipel des Cyclades, est agitée par des milliers de séismes de faible intensité. Malgré l’absence de dégâts, la majorité des 16 000 résidents et travailleurs saisonniers de Santorin ont quitté l’île par mesure de précaution. Les autorités grecques ont annoncé dimanche 16 février les premières mesures de soutien économique aux salariés du secteur touristique.
Alors que la reconnaissance faciale en direct dans les espaces publics est interdite en Europe, la technologie séduit de plus en plus outre-Manche. Face à une supposée recrudescence de la délinquance, de nombreux commerces britanniques optent pour cette technologie aidée par l’intelligence artificielle. Mais sans garde-fous juridiques, les ONG s’inquiètent de ces bases de données composées de « suspects », sans aucune validation des autorités publiques.
Les combats pour la ville de Pokrovsk dans le Donbass se poursuivent. L'armée ukrainienne y a lancé plusieurs contre-attaques et affirme avoir engrangé un succès. Elle revendique la reprise d’une localité minière à 5 km au sud-ouest de la ville, mais la situation dans ce secteur reste très tendue et mouvante.
Regard sur le pays le plus peuplé de l’Union européenne, avec près de 85 millions d’habitants, qui se trouve, depuis sa réunification en 1990 et les élargissements de l’Union européenne dix ans plus tard, au cœur, voire au centre de l’Europe. Devenue le modèle de « l’ExportNation » innovante et agile, l’Allemagne occupe le troisième rang mondial des puissances économiques, derrière les États-Unis et la Chine et devant le Japon avec un PIB par habitant 1,2 fois plus élevé que la moyenne de l’Union européenne. Mais le retour de la guerre sur le continent européen a provoqué un électrochoc. Le modèle d’une Allemagne « nain politique et géant économique » installée dans un pacifisme de principe à l’abri du parapluie américain a vacillé. Une mue est en train de s’opérer.
Le président français Emmanuel Macron réunira lundi 17 février à Paris « les principaux pays européens » pour des discussions portant sur « la sécurité européenne », a confirmé dimanche le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot. Face aux prises de positions américaines et à l'« accélération » sur le dossier ukrainien, les Européens doivent faire « plus, mieux et de manière plus cohérente pour assurer leur sécurité », déclare l'Élysée à quelques heures de la réunion.
C’est une information qui pourrait bien expliquer les tensions croissantes entre les États-Unis et les pays européens membres de l’Otan. Selon le président finlandais, les autorités américaines auraient envoyé cette semaine un questionnaire aux pays européens afin qu’ils précisent quelles garanties de sécurité ils pourraient fournir à l'Ukraine. Un préalable aux discussions que les États-Unis souhaitent mener avec la Russie pour tenter de mettre fin au conflit.
« Le moment est venu de créer les forces armées de l'Europe », c'est l'appel lancé aux 27 par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, après la conférence de Munich sur la Sécurité. Les États-Unis y ont confirmé, cette semaine, la mise à l'écart des Européens et de Kiev dans les discussions que Donald Trump entend mener avec la Russie pour obtenir un cessez-le-feu en Ukraine. Face à l'urgence de se retrouver devant le fait accompli, les Européens tentent de réagir. Quelle stratégie peuvent-ils mettre en œuvre pour leur Défense et celle de l'Ukraine, face à la Russie de Poutine ?
Le souverain pontife, très attentif à la question migratoire, a sévèrement critiqué les expulsions ordonnées par la nouvelle administration américaine, s’attirant les foudres de la Maison Blanche. Un avant-goût des « guerres culturelles » à venir pour Rome alors que le catholicisme est confronté à la montée des identitaires américains.