Les sociaux-démocrates pro-européens sont arrivés en tête des législatives dimanche 1ᵉʳ décembre en Roumanie, selon les résultats partiels provisoires, mais l'extrême droite a réalisé une forte percée, plongeant dans l'incertitude cet État voisin de l'Ukraine, membre de l'UE et de l'Otan. 

Le président serbe Aleksandar Vučić a réfuté dimanche toute implication de l'État serbe dans un attentat contre un canal d'eau vital sur le territoire du Kosovo, dont le gouvernement l'accuse de l'avoir « orchestré » en se servant de « méthodes russes » de menace. 

Les sociaux-démocrates islandais l’ont emporté dimanche 1ᵉʳ décembre sur le Parti de l’indépendance du Premier ministre Bjarni Benediktsson aux élections législatives anticipées, convoquées après l’éclatement en octobre de l’alliance gauche-droite au pouvoir, a rapporté la chaîne publique RUV. Face à une inflation persistante et à des taux d’intérêt élevés, le pouvoir d’achat, le logement et les soins de santé constituaient les principaux centres de préoccupation des 268 000 électeurs, selon les sondages.

En Géorgie, le Premier ministre Irakli Khobadidzé a exclu dimanche 1ᵉʳ décembre l'organisation de nouvelles législatives comme le réclame l'opposition, tandis que le pays est plongé dans une crise politique après trois nuits consécutives de manifestations en faveur de l'intégration du pays à l'Union européenne. Des manifestations qui trouvent un soutien de plus en plus large tandis que le pouvoir annonce vouloir nommer le 14 décembre prochain un nouveau président.

Un mois et un jour après les inondations qui ont fait au moins 230 morts dans le sud de l'Espagne, presque tous dans la région de Valence, quelque 100.000 personnes sont à nouveau descendues samedi 30 novembre dans les rues de Valence pour dénoncer la gestion de la crue par les autorités. Principale cible  : Carlos Mazón, le président conservateur de la région.

Une semaine après le premier tour de la présidentielle, 18 millions d’électeurs roumains sont appelés à élire leur Parlement ce 1ᵉʳ décembre. Le scrutin de dimanche dernier a provoqué la surprise dans le pays, avec l’arrivée en tête de Calin Georgescu, candidat indépendant, nationaliste et prorusse, jusqu’alors quasiment inconnu.

Des milliers de manifestants pro-européens sont descendus samedi 30 novembre dans les rues de Tbilissi en Géorgie pour une troisième soirée consécutive de protestations contre le gouvernement, accusé par l'opposition de détourner ce pays de ses ambitions d'adhérer à l'UE. 

Ils sont journalistes, militants, intellectuels : tous ont dit non à la guerre contre l'Ukraine. Quinze opposants russes ont accepté de témoigner dans un ouvrage collectif — certains sous le sceau de l'anonymat —, quinze récits pour comprendre leur parcours, leurs luttes, et le courage qui leur a fallu pour dire non à la guerre, dans un pays où le simple usage de ce mot peut conduire en prison. Ces Russes qui s'opposent à la guerre est paru cet automne aux éditions Les Petits matins et l'un de ses auteurs, Olga Prokopieva, présidente de l'association Russie-Libertés, répond aux questions de RFI.

Le compte à rebours avant les élections fédérales anticipées en Allemagne est lancé : 85 jours. Elles se tiendront le 23 février 2025. Les deux partis historiques SPD et CDU ainsi que l’outsider d’extrême droite AfD (en deuxième position dans les intentions de vote) ont rassemblé leurs militants ce samedi 30 novembre pour des discours aux airs de lancement de campagne.

Lancement de la campagne électorale pour les élections anticipées du 23 février 2025 en Allemagne. Dans les starting-blocks, le chancelier Olaf Scholz, candidat à sa succession, et Friedrich Merz, de la CDU, se préparent pour la bataille. Quels sont les enjeux et les rapports de forces de ces élections ? Valérie Dubslaff, enseignante-chercheuse en Histoire et civilisation du monde germanique à l’université Rennes 2 est l’invitée internationale de la mi-journée de RFI.

Les bureaux de vote ont fermé vendredi à 22 heures et le décompte des voix n’a commencé qu’à 9 heures ce samedi matin (heure locale), au lendemain des élections législatives irlandaises. Mais tout semble indiquer un retour au pouvoir des deux partis centristes. L’Irlande serait donc l’un des très rares pays où se tient une élection cette année à ne pas avoir renversé son gouvernement en place.

Dans un entretien à la chaîne britannique Sky News vendredi 29 novembre, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit prêt à accepter des garanties de protection de l'Otan limitées dans un premier temps aux territoires contrôlés par Kiev afin de « mettre fin à la phase chaude de la guerre » menée par la Russie.

Un mois après les inondations qui ont fait 230 morts et des milliards d'euros de dégâts dans le sud-est de l'Espagne, la lassitude se fait sentir chez les habitants des communes sinistrées. La vie n'a pas repris son cours normal et il faudra encore du temps. Des rassemblements ont été organisés dans différentes villes de la région et dans les communes sinistrées en hommage aux victimes.

Une explosion a endommagé vendredi 29 novembre un canal vital pour deux centrales thermiques du Kosovo, menaçant son approvisionnement en énergie, a déclaré le Premier ministre kosovar Albin Kurti, condamnant une « attaque » qu'il a attribuée à la Serbie. Ce samedi, Belgrade a condamné « avec la plus grande fermeté l'attaque » contre le canal au Kosovo, tandis que Pristina annonce plusieurs interpellations.

Thessalonique, deuxième ville de Grèce, inaugure ce samedi 30 novembre son métro… après vingt ans de retard. Fondée en 315 avant J.-C., cette cité stratégique, carrefour entre l’Europe et l’Orient, a dévoilé durant les travaux de nombreux vestiges de son riche passé hellénistique, romain et byzantin.

Pour la deuxième soirée consécutive, la police anti-émeute géorgienne a utilisé vendredi 29 novembre des gaz lacrymogènes et des canons à eau contre des milliers de manifestants pro-européens rassemblés à Tbilissi contre la décision du gouvernement de repousser les négociations d'intégration dans l'UE. Selon la police, 107 manifestants ont été interpellés lors du rassemblement.

Selon un document de travail consulté par le site Politico, la Commission européenne envisagerait de réorganiser sa présence diplomatique dans le monde. Objectif : réorienter les budgets et le personnel de certaines ambassades pour investir sur d'autres zones stratégiques.

Cette semaine, nous recevons Mariya Gabriel, ancienne commissaire européenne et ancienne ministre bulgare des Affaires étrangères. Actuellement présidente de l'Institut Robert Schuman, le think tank du Parti populaire européen, elle revient sur la validation de la nouvelle Commission européenne et les défis qui l'attendent.

Les électeurs islandais sont appelés aux urnes ce samedi 30 novembre dans le cadre de législatives anticipées, provoquées par l'éclatement de la coalition au pouvoir le mois dernier. Ces élections qui devaient initialement se tenir en octobre 2025 pourraient déboucher sur une véritable révolution politique.

Son nom fait grincer des dents à gauche. L'Italien Raffaele Fitto devient commissaire européen en charge de la politique de cohésion dans la nouvelle équipe d'Ursula von der Leyen, qui entre en fonction le 1er décembre. Pour la première fois, un homme issu de l'extrême droite, du parti de Giorgia Meloni, obtient même un des huit sièges de vice-président au sein de la Commission. Mais qui est vraiment Raffaele Fitto ? Le loup est-il entré dans la bergerie comme le redoutent certains ?

En Turquie, l'économie reste plombée par une très forte inflation qui touche tous les secteurs, et particulièrement l'agriculture. À Konya, au cœur de l'Anatolie agricole, Fatih, éleveur-cultivateur, fait partie des agriculteurs qui portent un regard sombre sur l'avenir de son métier.

Les députés britanniques ont approuvé ce vendredi 29 novembre en première lecture lors d'un vote important la légalisation d'une aide à mourir pour certains malades en phase terminale, à l'issue d'un débat chargé d'émotion.