La polémique a repris de belle autour de la question de la mémoire entre le Mexique et l’Espagne. Vendredi 31 octobre, Madrid, satisfaisant une vieille demande du Mexique, a reconnu officiellement la « faute » de l’Espagne dans la conquête du Mexique, au XVIe siècle. La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum y voit un premier pas vers le rapprochement. Pendant ce temps, la droite espagnole considère que le gouvernement socialiste s’est abaissé.
La Russie poursuit ses frappes et attaques de drones russes contre l'ensemble de l’Ukraine, faisant de nombreux morts dans la nuit de samedi 1er à dimanche 2 novembre. Elles visent particulièrement les infrastructures énergétiques ukrainiennes, occasionnant des coupures de courant à travers l'ensemble du pays. Dans l'Est, toute la région de Donetsk est privée d'électricité, ainsi qu’une bonne partie de la région de Zaporijjia (Sud).
Après des mois de combat, Pokrovsk fait face à un assaut d'ampleur de la Russie. Samedi 1er novembre, l'armée ukrainienne a affirmé qu'une opération « complexe » impliquant des forces spéciales était en cours pour chasser les soldats russes infiltrés dans la ville de 60 000 habitants, en grande partie désertée. Le rapport de force est largement en faveur de la Russie dans l'assaut, même si Kiev réfute tout encerclement.
Une attaque à l'arme blanche a fait dix blessés dans un train en direction de Londres, samedi 1er novembre, au Royaume-Uni. Selon les autorités, neuf des blessés « pourraient être en danger de mort ». Deux personnes ont été arrêtées. Un seul des deux était considéré comme suspect dimanche soir. Le Premier ministre britannique Keir Starmer a qualifié l'attaque d'« extrêmement préoccupante », la police a affirmé dimanche 2 novembre écarter à ce stade un motif « terroriste ».
Alors que la Russie a tiré plus de missiles sur l'Ukraine en octobre 2025 que n'importe quel mois depuis presque trois ans, ciblant notamment le réseau énergétique à l'approche de l'hiver, le président ukrainien Volodymyr Zelensky vient d'annoncer un programme d'aides à ses concitoyens pour faire face aux mois hivernaux difficiles. Les coupures d'électricité sont un problème récurrent en Ukraine, mais les frappes russes se répercutent grandement sur la capacité à se chauffer l'hiver.
En Hongrie, le Premier ministre souverainiste Viktor Orban, au pouvoir depuis 15 ans, est régulièrement devancé dans les sondages par l’opposant conservateur et pro-européen Péter Magyar. À six mois des prochaines élections parlementaires, le parti de l’opposant a 6 points d’avance sur la formation du Premier ministre. Le camp Orban a l’habitude de traîner l’opposition dans la boue, en publiant des reportages mensongers dans les journaux et à la télévision, sur des chaînes publiques et plusieurs chaînes privées aux mains du clan au pouvoir. Mais pour contrer l’ascension de son nouveau rival, Orban a choisi une nouvelle arme : l’intelligence artificielle. Circulant sur plusieurs plateformes, une vidéo générée par IA met en scène un faux Péter Magyar.
C'est une manifestation d'ampleur inédite qui s'est déroulée ce 1er novembre en Serbie. Entre 140 000 et 160 000 personnes se sont rassemblées à Novi Sad, un an après l'effondrement d'une partie de l'auvent de la gare qui a fait 16 morts. Plusieurs informations font état d'une pression accrue sur les médias et les manifestants.
C'est un ouvrage qui remet en cause bon nombre de clichés sur les pays situés à l'est du continent européen. La Pologne, la Roumanie, les pays Baltes, ou encore la Hongrie et la Bulgarie sont en première ligne face à la menace russe depuis l'invasion de l'Ukraine, mais le regard que portent sur eux les décideurs européens, en particulier en France, est encore marqué par la guerre froide et une vision binaire du Vieux-Continent. Et ce sont ces erreurs et c'est a priori géo-stratégique que remet en cause le politologue Arthur Kenigsberg,
Samedi 1er novembre marque un an depuis le début d'intenses manifestations en Serbie, contre la corruption et le régime d'Aleksandar Vučić, déclenchées après l’effondrement mortel d’un auvent en gare de Novi Sad. Des dizaines de milliers de personnes se recueillent dans tout le pays, dont une large partie demande de nouvelles élections libres. Est-ce que cet accident a changé le pays ? François Lafond, ancien expert technique français auprès du gouvernement serbe et auteur de la note La Serbie et les défis à l’Occident, pour l’Institut Montaigne, est l’Invité international de la mi-journée de RFI.
Le 1ᵉʳ novembre 2024, l'effondrement de l'auvent de la gare de la ville de Novi Sad, au nord de la Serbie, coûtait la vie à 16 personnes. Un an jour pour jour après la catastrophe, la colère ne s'est pas tarie dans le pays. Des manifestants continuent de réclamer la transparence sur l'enquête, la fin de la corruption au sein de l'État et des élections anticipées. Retour sur ces événements qui ont changé la face de la Serbie.
Cela fait des mois que les Russes essayent de prendre la ville. Et ces dernières heures, ils ont progressé. Pokrovsk, située dans l'est de l'Ukraine, dans la région du Donbass, pourrait tomber dans les prochaines heures. La situation de l'armée ukrainienne y est de plus en plus compliquée. Et la prise de Pokrovsk serait une mauvaise nouvelle pour l'Ukraine. La ville revêt une importance stratégique.
Le 11 octobre 2024, des centres d'identification et de rétention construits et gérés par l'Italie ouvraient leurs portes en Albanie. Des parlementaires de la gauche italienne viennent d'inspecter les structures de Shëngjin et de Gjadër. Leur constat est accablant.
Cette semaine, nous recevons Kaja Kallas en marge du Forum de Paris sur la Paix. La cheffe de la Diplomatie européenne revient sur les relations de l'UE avec les États-Unis de Donald Trump et la position de l'Europe sur différentes crises à travers le monde comme à Gaza, au Soudan et en Ukraine.
La nouvelle présidente de la République d'Irlande a été élue la semaine dernière. Catherine Connolly, candidate indépendante, soutenue par tous les partis de gauche, a obtenu plus de 63% des voix. Une victoire écrasante pour une candidate radicalement de gauche.
Le parti centriste D66 a remporté les élections néerlandaises, selon les projections de l'agence de presse ANP vendredi 31 octobre, qui affirment que le décompte des voix indique que le leader d'extrême droite Geert Wilders n'a pas réussi à combler son retard. Les résultats ne seront officiels que lorsque le Conseil électoral les proclamera vendredi prochain.
Il y a deux semaines, Vladimir Poutine recevait le président syrien Ahmad al-Charaa. Rien n’avait été communiqué à l’issue sur le sujet qui intéresse le plus la Russie : l'avenir de ses deux bases qui lui servent à étendre sa portée militaire au Moyen-Orient et en Afrique. Mais selon l'agence Bloomberg, les vols russes à destination de la Syrie ont repris en toute discrétion.
En Espagne, le 20 novembre 1975, cela fera cinquante ans que Franco est décédé. Au cours de ce mois, une centaine d'événements seront organisés pour honorer la mémoire des victimes de son régime autoritaire qui a duré 34 ans. Les autorités ont également annoncé la publication d'une liste des symboles franquistes dans l'espace public qui doivent être retirés tel que le prévoit la loi sur la mémoire démocratique de 2022. Des statues, emblèmes militaires ou noms de rue en référence à la dictature... Selon le syndicat Commissions ouvrières, 6000 symboles franquistes sont encore présents sur le territoire.
En Ukraine, la ville de Pokrovsk dans la région de Donetsk est au cœur de toutes les inquiétudes. L'offensive russe s'y est intensifiée ces derniers jours et l'avantage numérique est en faveur des troupes de Moscou.
Depuis la fin de l'été, le conflit en Ukraine s'est intensifié. Kiev, de son côté, assume sa stratégie de viser les infrastructures – notamment énergétiques – russes. Si Moscou, ces derniers jours, a vu à nouveau arriver des drones dans son ciel, ce sont surtout les régions frontalières de l'Ukraine, comme celle de Belgorod, qui sont en première ligne.
À la veille du premier anniversaire de l'effondrement mortel du auvent de la gare de Novi sad et de ses 16 morts, les étudiants ont donné rendez-vous à la population pour une manifestation commémorative dans la ville de l'accident. De nombreuses colonnes de marcheurs se sont dirigées vers la manifestation, au grand dam du pouvoir qui tente de leur compliquer l'accès à la ville. RFI a suivi le départ, jeudi 30 octobre, d'une grosse colonne d'étudiants depuis la capitale Belgrade.
La capitale écossaise et ses décors médiévaux ont inspiré J.K. Rowling pour la saga Harry Potter. Destination de vacances prisée par les fans, Édimbourg regorge de marches guidées et de magasins dédiés à l’univers du sorcier à lunettes. Mais depuis quelques années, l’autrice désormais milliardaire a mis sa fortune au service de l’idéologie transphobe, au point de contraindre la justice à revenir sur les droits des femmes transgenres. Le secteur du tourisme se voit forcé de s’adapter, entre demande commerciale et respect des minorités.
Le roi Charles III a lancé ce jeudi 30 octobre un « processus formel » pour retirer ses « titres et honneurs » à son frère Andrew, empêtré dans le scandale pédocriminel Epstein.
Le pays est en tête de toutes les études sur les égalités hommes-femmes. L’Islande a réduit de 90% l’écart salarial entre les deux sexes, le congé parental est le même pour les pères et les mères, et il est un des premiers à avoir introduit la notion d'absence de consentement dans les affaires de viol... Autant d’avancées qui doivent beaucoup à une certaine journée du 24 octobre 1975. Il y a 50 ans, lorsque toutes les femmes du pays ont décidé de faire grève, bloquant tout le fonctionnement du pays.