Pendant les vacances de Noël, deux rumeurs sont tombées à quelques jours d’intervalle sur Half-Life 3, renforçant encore les espoirs de voir se concrétiser les rêves de bien des joueurs. Comme vous le savez, pour beaucoup, « HL2 sai toute ma kultur », aussi, il suffit souvent de peu pour lancer des théories. Cependant, comme nous le rapportions l’été dernier, certaines découvertes pourraient tout de même être crédibles. C’est le cas notamment de sources anonymes contactées par l’insider et YouTuber Gabe Follower, qui indiquent que des playtests seraient actuellement en cours sur le jeu, avec des proches ou la famille des développeurs.
Quelques jours plus tard, Mike Shapiro, le comédien doublant le G-Man, a publié sur X, une courte vidéo cryptique, mais clairement adressée à la communauté Half-Life, se terminant par « see you in the new year ».
Après quatre ans sans aucun message, cela ressemble tout de même à un teaser. Bon, après, ce sera peut-être uniquement un jeu de cartes dans l’univers de notre chercheur en physique théorique préféré, qui sait ?
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Les bons plans Gamesplanet
La nouvelle année débute doucement, et notre partenaire Gamesplanet, comme à son habitude, semble avoir du mal à émerger de son coma éthylique post-réveillon. Pas de code promo pour le moment, mais ça ne saurait tarder. En attendant, pas de panique, il y a toujours plein de réductions intéressantes sur les jeux du catalogue.
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Il y a une dizaine de jours, les développeurs du tactical shoooter Bellum ont partagé leur premier devlog. Pour rappel, le projet est dirigé par le YouTuber Karmakut, et a pour ambition de faire un pas de plus vers la simulation militaire. L’accent semble particulièrement placé sur le travail d’équipe, à l’instar de Squad ou Hell Let Loose. Dans cette vidéo, on nous présente rapidement quelques aspects intéressants. On peut voir qu’il y aura beaucoup de positions possibles, un peu comme dans Escape From Tarkov, alors que la partie médicale semble plutôt s’inspirer du mod ACE pour ArmA 3. Du côté de l’interface, les développeurs semblent avoir opté pour le « tout diégétique », utilisant une sorte de PDA et une montre, solution qui reprend l’excellente idée de Beautiful Light. A priori, on n’aura donc pas de compteur de munitions ni de barre de vie. On nous indique aussi que les cartes feront environ 16 km², permettant, selon les devs, d’avoir des situations variées et une bonne rejouabilité. Il faudra évidemment juger sur pièces.
Si on était plutôt dubitatifs lors de la première annonce, il faut avouer que de voir le jeu en action est un peu rassurant, même si ce n’est qu’une version alpha. Et le sound design est déjà plutôt sympa. Par contre, même si les méthodes montrées semblent fidèles à la réalité, on ne peut pas dire que regarder un dev vider ses chargeurs de M249 sur un mur pendant dix minutes soit une expérience vraiment palpitante.
Pour l’instant, aucune fenêtre de sortie n’a encore été annoncée. Si vous souhaitez suivre les avancées du projet, vous pouvez vous rendre sur le site officiel, ou sur leur serveur Discord.
Lundi soir, nous avons enregistré les NoWards 2024, notre émission bilan des FPS de 2024. Au programme, une remise de prix pour couvrir une cinquantaine de titres divers et variés, allant du puzzle game au simulateur de promenade horrifique, en passant par les AAA annuels et autres rétro FPS indépendants. Bref : de belles surprises, des déceptions, des rires, des larmes et du sang !
00:00:00 – Générique NoWards 2024 + Intro 00:05:45 – Le meilleur FPS coop 00:19:32 – Le pire jeu solo de l’année 00:34:52 – Le FPS avec la meilleure idée originale 00:50:08 – Le meilleur flop de l’année 01:16:18 – Le meilleur walking sim 01:27:18 – Le Quizz : la neige dans les FPS 01:47:08 – Le pire jeu multijoueur 01:55:24 – Le meilleur FPS multijoueur 02:08:11 – Le meilleur rétro-FPS 02:28:29 – Le FPS le plus surcoté 02:38:20 – Le meilleur FPS solo 03:01:22 – Les attentes de la rédaction
On était un peu occupés sur la première partie des vacances de Noël, donc on n’avait pas eu l’occasion de vous parler de la sortie de la saison 3 d’XDefiant le 18 décembre dernier. Rappelez-vous, au début du mois, Ubisoft annonçait la future fermeture des serveurs pour juin prochain, tout en remerciant la plupart des développeurs du jeu. Cependant, Mark Rubin, le producteur exécutif, entre deux sanglots, avait annoncé que la saison 3 allait tout de même bien arriver. C’est donc chose faite, et il y en a même un peu plus. Comme il l’indique lui-même dans un long post sur X, de nombreux contenus déjà prévus et réalisés pour les prochaines saisons ont été intégrés dans cette énorme mise à jour. Ce ne sont pas moins de 13 cartes qui sont donc ajoutées, ainsi que de nouveaux modes de jeu et de nouvelles factions. Si vous voulez des détails, cet autre poste sur X contient le patch note.
Comme on le disait hier lors du bilan 2024, on a vraiment l’impression de voir un beau gâchis. Le jeu était plutôt agréable, proposait un univers correct – pour ceux qui aiment – et des modes de jeu sympas. Mais malheureusement, rien de très original ni suffisamment bon pour se démarquer de la concurrence. La sortie en mai était peut-être déjà un peu tard pour profiter au maximum de la trêve entre deux sorties de Call of Duty et son rouleau compresseur en termes d’efficacité sur le gameplay et les animations. Ça n’a pas manqué fin octobre avec Call of Duty 21: Black Ops 6, qui en plus, est plutôt un bon opus : il a sans doute phagocyté les joueurs du free-to-play d’Ubisoft, menant à la déclaration de fermeture des serveurs en 2025. On ne saura jamais vraiment quels ont été les chiffres, puisque tout est verrouillé par Ubisoft, mais on aurait tout de même bien aimé voir le sursaut engendré par cette nouvelle saison. On pense qu’en patientant encore quelques mois, la hype du jeu d’Activision aurait pu retomber, et la lassitude aidant, certains auraient pu vouloir se replonger dans XDefiant, grâce à une nouvelle faction inspirée d’une licence qu’ils avaient appréciée auparavant. De toute façon, ce n’est plus la peine de spéculer, le projet est mort, puisqu’Ubisoft a fermé les vannes du financement.
Quoi qu’il en soit, si vous aviez déjà joué au moins une fois à XDefiant, vous pouvez faire un tour sur les serveurs pour voir ce que ça donne. Dans le cas contraire, vous pouvez toujours signer cette illusoire et pathétique pétition, demandant de sauver le jeu.
Ce lundi 30 décembre à 21 heures, en direct sur Twitch, nous enregistrerons les NoWards, notre traditionnel bilan de l’année.
Au programme, une remise de prix pour couvrir une cinquantaine de titres, allant du puzzle game au simulateur de promenade horrifique, en passant par les AAA annuels et autres rétro FPS indépendants. Bref : de belles surprises, des déceptions, des rires, des larmes et du sang ! Nous en profiterons également pour dresser la liste de nos attentes pour l’année prochaine.
Envie de clore l’année sur un massacre en règle ? Rendez-vous donc lundi 30 décembre à 21 heures sur Twitch pour dresser un bilan sanglant des FPS de l’année !
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Les bons plans Gamesplanet
Si vous êtes fan de l’univers Warhammer, notre partenaire Gamesplanet propose plein de promos sur les jeux de la licence à l’occasion de la sortie du DLC Total War Warhammer III – Omens of Destruction. Il nous a même fait un code promo NOFRAG pour gratter 5 % supplémentaires, cumulables avec la réduction déjà appliquée. Mais on ne sait pas quand ça se termine. Ça fonctionne encore au moment de la publication des bons plans, donc on suppose que ça doit fonctionner au moins jusqu’au 31. Tant que ça marche, le DLC passe donc à moins de 21 €, tandis que Space Marine II passe à 42 € pour sa version standard. On vous laisse voir ce que ça donne pour la version Gold et Ultra.
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La semaine dernière, The Farm 51 a publié un nouveau trailer pour Chernobylite 2: Exclusion Zone, la « suite » de Chernobylite, qui était un chouette FPS d’exploration et de gestion plutôt atypique, se déroulant dans la zone autour de Tchernobyl. Mais pour séduire une population plus large – a priori, des ados attardés –, on se retrouve face à un TPS avec des monstres au design digne d’un mauvais rip-off de Marvel ou Transformers. Malheureusement, les développeurs ont confirmé qu’on pourra également jouer entièrement en vue subjective, ce qui nous contraint à en parler pour satisfaire notre symphorophilie. Dans cette nouvelle vidéo, on nous présente l’aspect RPG, qui a l’air parfaitement générique, entrecoupé de séquences en TPS complètement nazes, mais aussi de parties en vue subjective – exclusivement de la balade – plutôt sympas. Dommage que ce ne soit pas la seule mécanique de gameplay, finalement.
Autant dire qu’on n’attend pas sa sortie avec impatience. Visiblement, les éditeurs non plus, puisqu’une page Kickstarter a été créée, en vue d’une future campagne de financement participatif. À croire que les développeurs sont les seuls à ne pas avoir compris ce qui avait plu dans le premier opus…
Si malgré tout, Chernobylite 2: Exclusion Zone vous intéresse – ce qui serait tout de même étonnant –, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
Il y a une dizaine de jours, les développeurs de DEEPEST FEAR ont partagé une vidéo de gameplay pour dévoiler le concept du jeu. Alors qu’on s’attendait à voir un survival-horror plutôt classique, dans une ambiance à la Prey (2017) ou BioShock, il s’avère finalement que le titre s’articulera autour de la physique de l’eau. Les mécaniques de gameplay présentées ne semblent pas être qu’un simple gimmick annexe, elles semblent constituer le cœur du jeu. Dans la vidéo, on peut voir différents outils : une sorte de fusil à mousse expansive, permettant de colmater les fuites ou de créer des barrières entre les pièces, un autre permettant de faire disparaître immédiatement l’eau sur une petite zone tout en blessant les monstres, et enfin, un troisième outil qui semble repousser l’eau quelques mètres autour de nous. Apparemment, il faudra courir dans tous les sens à contre-courant pour aller fermer les vannes, et ainsi arrêter le spawn des ennemis, qui émergent de l’eau.
L’extrait montré est joué à la manette, mais malgré les difficultés du joueur à aligner les monstres avec son pistolet, les mouvements et les combats paraissent plutôt nerveux. Dommage que le design des monstres soit un peu à chier. Mais on doit avouer qu’on est tout de même assez surpris par le concept, et qu’on est plutôt impatients de tester ça. Espérons que ça puisse tenir sur toute la longueur d’un jeu.
DEEPEST FEAR n’a pas encore de date de sortie. Mais s’il vous intéresse, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
Le 19 décembre, GSC Game World a publié le patch 1.1 pour S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl. Au milieu des 1800 corrections de bugs et ajustements, c’est surtout le système A-Life 2.0 et ses améliorations substantielles qui nous ont intéressés. D’après le patch note visible sur Steam, on se rapproche enfin des intentions des développeurs, avec une gestion de la vie dans la zone beaucoup plus organique. D’une part, il est désormais plus probable de croiser des groupes d’IA, et pas uniquement en surgissant dans notre dos. Le rayon d’apparition est d’ailleurs agrandi. D’autre part, ce qui est décrit comme le mode « offline » d’A-Life 2.0 par les développeurs, c’est-à-dire, en dehors de la sorte de bulle virtuelle autour du joueur, semble désormais implémenté. Les groupes d’IA suivent maintenant une routine indépendante de nos actions, et il est possible d’en recroiser en suivant la même route.
Le patch 1.1, qui apportait aussi pas mal de corrections au niveau des quêtes, a rapidement été suivi par le patch 1.1.1, le 1.1.2, et le 1.1.3 ce matin (le dernier de 2024), car de nombreux joueurs se plaignaient de plantages lors de la compilation des shaders. D’ailleurs, si le problème est toujours présent chez vous, le forum de nos confrères de Canard PC a la solution.
De notre côté, on a relancé pour voir ce que ça donnait, et effectivement, c’est un peu plus vivant. Oui, on rencontre plus d’IA, et leurs déplacements sont cohérents, même au-delà de notre champ de vision. Dans le principe, ça change tout, mais de là à dire que c’est révolutionnaire en pratique, peut-être pas, car en courant comme un dératé à travers la Zone, on est tout de même rarement embêté. Pour les autres points, on n’a pas vu trop la différence, notamment parce qu’on n’avait pas rencontré beaucoup de bugs, et parce qu’on avait déjà fait la plupart des quêtes principales. Mais n’hésitez pas à nous partager les changements que vous avez notés.
Initialement teasé en 2021, il a fallu attendre janvier 2024 pour avoir la confirmation qu’Indiana Jones et le Cercle Ancien serait bien un FPS. Développé par MachineGames, jusque-là responsable de la renaissance de la licence Wolfenstein, et produit par nul autre que le mythomane professionnel Todd Howard, on craignait un nouveau massacre de notre cher Indy. Heureusement, il n’en est rien, et nous sommes les premiers heureux de constater que notre habituel cynisme était infondé. MachineGames livre un très bon jeu d’aventure qui respecte les trois premières œuvres de Steven Spielberg avec une expérience centrée sur l’exploration, la résolution de puzzles, et ce qu’il faut d’action pour calmer des fascistes à coup de poings.
Genre : Action-aventure |Développeurs : MachineGames| Éditeur : Bethesda Softworks | Plateforme : Steam, Game Pass|Prix : 69,99 €|Langues : Français ou anglais |Date de sortie : 09/12/2024 |Durée : Entre 15 et 30h
Test effectué sur la version Game Pass.
Indy a perdu son chat
Afin d’assurer un maximum de fan service, Indiana Jones et le Cercle Ancien s’ouvre sur un remake de la séquence d’intro des Aventuriers de l’Arche Perdue, cette fois à la première personne. C’est l’occasion de constater que le jeu est très beau. La jungle luxuriante et les rayons du soleil passant entre les feuilles nous immergent complètement dans cette scène mythique ; même Satipo est crédible. Et comme c’est de l’id Tech 7, les performances sont excellentes, avec entre 70 et 90 fps en 1440p natif sur un 5800X3D et une 7800XT. La direction artistique rappelle celle des jeux Arkane : on est proche du photoréalisme mais avec un côté cartoon qui embelli la réalité. On croit se promener dans les décors des films, sans pour autant avoir l’impression que tout est en carton-pâte. Le plus gros point noir est que le jeu utilise le ray tracing au niveau software pour la gestion des lumières et on retrouve les mêmes écueils que sur S.T.A.L.K.E.R. 2, à savoir des ajustements de visibilité entre extérieurs et intérieurs très long à la détente (de l’ordre de la seconde) et parfois l’absence d’ombre sur certains assets, ou qui changent brutalement selon l’angle de vue. Malgré cela, Indiana Jones et le Cercle Ancien est très beau, et ce, autant dans les niveaux linéaires que ceux plus ouverts.
En effet, si la première prise en main est sur rails, la deuxième phase du didacticiel dans l’université, le Marshall College, nous donne un meilleur aperçu de ce que nous réserve l’aventure. Après s’être fait casser la gueule par un type de deux mètres cinquante, nous sommes libres d’explorer une partie de l’université, et résoudre notre première énigme gentillette, pour découvrir que le malandrin a piqué une momie de chat parmi les artefacts exposés dans le musée. Le MacGuffin est en place, Indiana se lance à la recherche du mystérieux individu venu du Vatican.
L’action-aventure, quand c’est pas signé Sony, c’est pas chiant
Comme on l’avait compris avec les previews, on est avant tout face à un jeu d’aventure. Les passages dirigistes rappellent fortement les films avec leurs enchaînements de puzzles — très simples, même en difficulté « modérée», la plus élevée — et de phases d’infiltrations qui peuvent dégénérer en festival de baffes. Je redoutais ces sections, les imaginant parfaitement ennuyeuses. Pourtant, elles m’ont agréablement surpris : malgré quelques longueurs, elles nous gardent en haleine grâce aux environnements traversés et à la sensation de percer un mystère vieux de plusieurs milliers d’années. Je regrette juste l’abondance d’épreuves de plateforme qui finissent par être franchement lassantes à la fin du jeu. Les développeurs introduisent de temps en temps de nouvelles mécaniques, mais c’est fondamentalement toujours un enchainement de sauts, de déplacements latéraux, suspendu à d’étroites corniches, et de coups de fouets pour se balancer au-dessus d’un gouffre. Heureusement, MachineGames va plus loin dans la variation du gameplay grâce aux trois cartes ouvertes qu’il nous est permis de parcourir comme bon nous semble.
Les doublages sont d’excellente qualité. Pour la VO, Troy Baker reproduit presque parfaitement le jeu d’acteur du Harrison Ford de l’époque. Pour la VF, c’est Richard Darbois qui reprend du service, et nous offre une performance à la hauteur de son travail pour les films.
On va tout de suite mettre fin aux divagations de certains Grands Journalistes : non, Indiana Jones et le Cercle Ancien n’est pas un immersive sim. Certes, le level design des zones à l’exploration libre offre parfois plusieurs moyens d’accéder à un endroit, comme des échafaudages nous assenant à coup de peinture blanche où accrocher notre fouet, des fenêtres ouvertes, ou encore des portes dont on aura trouvé la clef au préalable. Mais les similitudes s’arrêtent là. Pas de gameplay émergent ici, toutes les manières de résoudre un problème sont strictement prévues par les développeurs, et les puzzles n’ont notamment qu’une seule et unique solution. Il n’empêche que l’exploration de ces environnements ouverts, et la résolution de quêtes et énigmes annexes de manière organique à mesure qu’on avance dans l’histoire principale, est un vrai plaisir. Pour nous récompenser de nos découvertes, le jeu nous gratifie de points d’expérience et de livres permettant d’augmenter nos capacités comme l’endurance, notre efficacité au corps-à-corps, ou encore la taille de notre inventaire. De manière générale, les niveaux fourmillent de secrets, de documents ou autres objets à collectionner, et il faut sans doute passer beaucoup de temps dans chaque niveau pour tout trouver. Pour vous inciter à explorer toujours plus, le jeu vous prend parfois par la main via un PNJ qui vous donne directement un objectif secondaire, mais si vous voulez tout voir, il faudra vous donner du mal. Ou acheter la liste des quêtes et mystères du niveau en cours auprès du marchand local. Et si vous n’avez pas tout trouvé lors de votre premier run, il vous est toujours possible de revenir dans les précédentes cartes après avoir fini le jeu. Ça n’a aucun sens scénaristique, mais j’imagine que ça ravira les complétionnistes chroniques. Et comme on incarne Dr. Jones dans les années 30, des représentants de régimes politiques autoritaires cherchent à nous importuner.
Du sound design de la pelle
Pour nous défaire de nos adversaires, et comme dans beaucoup de jeux, on a le choix entre infiltration et attaque frontale. Il est cependant peu recommandé de combattre plus de trois ou quatre ennemis à la fois, et éviter la bagarre reste la solution à privilégier, surtout au début. Le système est très basique avec des ennemis ayant un champ de vision restreint, même en poussant la difficulté, et une ouïe pour le moins inconstante : parfois capable de nous entendre courir à travers une fenêtre deux étages au-dessus de leur tête — on se demande d’ailleurs pourquoi ça les inquiète tant — et parfois entièrement absorbés par leurs pensées alors qu’on plonge dans un lac souterrain à cinq mètres d’eux. Ça casse un peu l’immersion, mais c’est finalement raccord avec les films, puisque les méchants y sont souvent assez neuneus. Toujours pour coller à l’univers, Indiana peut revêtir une tenue locale pour passer inaperçu parmi les PNJ. Attention, n’espérez pas un équivalent de ce que propose Hitman : on a un déguisement obligatoire qui correspond au niveau en cours, et si on remet notre fedora, tous les gardes nous tombent dessus, et c’est tout. Le problème est que l’infiltration devient rapidement plus chiante qu’autre chose, notamment à cause des officiers qui peuvent voir à travers votre déguisement même en dehors des camps militaires. D’ailleurs, ces camps sont malheureusement des passages obligés au moins une fois dans chacun des trois niveaux ouverts. Je dis malheureusement, car le gameplay d’infiltration est bien loin des cadors comme Dishonored. En cause, un level design souvent trop dirigiste et une IA trop imprévisible dans ses réactions. On s’en sort tout de même après deux ou trois essais, et même si on ameute toute la faune locale, tant qu’on a accompli notre tâche auparavant, il est très facile de semer nos poursuivants.
Lorsqu’on est obligé d’en venir aux mains, soit parce qu’on s’est fait repéré, soit parce que le jeu force l’affrontement, on a loisir d’utiliser à peu près tous les objets contondants à notre portée. On déblaye joyeusement notre route à coup de balayette, matraque, ou résonnante pelle. Et dès l’instant où notre arme improvisée se brise sur un crâne trop entreprenant, s’ensuit une recherche frénétique pour un nouvel ustensile. On pourra évidemment aussi jouer des poings, avec une combinaison basique de coups forts, coups faibles, et parade qui fait bien l’affaire. Les sensations d’impact sont très bonnes, bien aidées par le sound design qui reprend les bruitages des films. Le fouet d’Indy se montre également utile pour désarmer nos adversaires, ou les tirer vers nous pour une distribution d’arguments percutants. Les munitions sont rares, mais on a bien la possibilité d’utiliser des armes à feu, dont le six-coups iconique qui ne quitte pas notre inventaire diégétique. On a souvent l’occasion d’utiliser les armes des soldats ennemis, mais on ne peut ni les recharger, ni les conserver dans notre inventaire. Un autre point noir à noter ici, les nazis encaissent très bien les balles. Ainsi, même si les flingues sont réussis sur la partie sonore et les impacts — on serait bien passé de cette saloperie de hit marker digne d’un Call of Duty —, la sensation de puissance en prend un coup, sauf pour le shotgun qui one shot les nuisibles à courte portée. Comme dans les films, les combats sont très « tout public », donc pas d’effusion de sang, et le ton léger et comique est appuyé par les répliques d’Indy.
Un jeu pour les fans, fait par des fans
À la lecture de ces trop longs paragraphes, vous vous dites probablement qu’Indiana Jones et le Cercle Ancien est un jeu d’action-aventure moyen, calibré pour le plus grand nombre, et ne proposant rien d’autre qu’une licence à succès, toute bien retranscrite soit-elle. Et c’est en partie vrai : un bon produit AAA avec peu de bugs, hormis quelques problèmes de collision et de clipping, et un jeu assez facile qui a l’avantage ne pas être frustrant. Là où MachineGames fait mieux est dans les variations de gameplay grâce à ce mélange d’exploration, de résolution, d’énigmes, d’infiltration, et de combats. Si chacun de ces éléments n’est pas d’un niveau exceptionnel — sauf pour la partie exploration qui, pour moi, est excellente — l’aventure prise dans son ensemble offre un très bon divertissement. Même les nombreuses cinématiques, dont j’ai horreur dans les jeux vidéo, sont bien réalisées et bien écrites. Les plans et gags font régulièrement référence aux films, et ce, jusque dans les mimiques d’Harrison Ford. Évidemment, parfois ça ne marche juste pas à cause d’expressions faciales pour le moins étranges, ou de répliques qui se déclenchent un poil trop tard, mais cela reste sans doute la meilleure production Indiana Jones depuis Le Mystère de l’Atlantide.
Et c’est là qu’est l’autre grande force du titre : si vous aimez Indiana Jones, le jeu est fait pour vous. On voyage aux quatre coins du globe, de la cité du Vatican tout en verticalité et truffée de passages secrets, à Gizeh au milieu de sites de fouilles archéologiques révélant des tombeaux clos depuis des millénaires, en passant par la jungle du Sukhotaï et ses temples renfermant des mécanismes impossibles que l’on remet en marche pour se frayer un chemin jusqu’à l’artefact convoité.
Un très bon jeu pour les nostalgiques de l’archéologue au fedora
Capturer et reproduire la magie de la licence Indiana Jones n’est pas chose facile, encore moins en jeu vidéo. Si on n’a pas de goût, on peut éventuellement jouer à Uncharted, et on évite habituellement de mentionner ce genre d’infamie dans nos colonnes. Avec Indiana Jones et le Cercle Ancien, MachineGames ne révolutionne pas le genre de l’action-aventure, mais propose un vrai bon épisode de la saga de notre professeur d’archéologie préféré. Entre la découverte de ruines oubliées, la résolution de mystères qui remontent aux prémisses de l’humanité, et le claquage de vilains en uniforme, on revit avec plaisir les émotions qu’on a ressenties aux visionnages des films des années 80. Il faut cependant être conscient que si vous n’avez pas vu les films, il est fort possible que votre expérience ne soit aussi positive que la mienne, tant l’intérêt du titre réside dans son univers et son ambiance. Et si vous n’aimez pas Indiana Jones, partez, et ne revenez pas.
Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.
C’est par le biais de nos collègues de GamesIndustry.biz que nous avons appris que le studio Dark Passenger, créé il y a deux ans par d’anciens employés et cofondateurs de CD Projekt (The Witcher 3, Cyberpunk 2077), travaillait sur un jeu multijoueur PvPvE en vue subjective dans le Japon féodal. Sur le site officiel, les développeurs – dont certains viennent également de Flying Wild Hog (à l’origine de la série Shadow Warrior depuis 2013) – indiquent que le jeu sera orienté sur la coopération et les synergies entre les personnages. Du côté du combat, ils décrivent un système de mêlée classique demandant de la dextérité, mais nécessitant aussi de coopérer avec ses coéquipiers. En lisant entre les lignes, on devine qu’il y aura des aspects hero shooter, avec des compétences et équipements spécifiques à chaque joueur, comme des arcs, des tegaki ou des lances. Laissez tomber le réalisme, ils expliquent que l’on pourra utiliser toutes ces armes comme autant de supports pour réaliser des mouvements incroyables, dont notamment la possibilité de courir sur des flèches tirées par vos coéquipiers… Si jusqu’à présent, on était plutôt intéressé, cette dernière idée nous a presque fait régurgiter notre dernier repas. On imagine une sorte d’Overwatch dans le Japon moyenâgeux, avec des ultimes et des actions extraordinaires effectuées sur simple pression d’un bouton. On espère se tromper.
Quoi qu’il en soit, une démo technique a été montrée à des investisseurs, qui, semble-t-il, ont été convaincus. En effet, les journalistes de GamesIndustry.biz nous indiquent que The Games Fund a injecté 3 millions de dollars dans le projet. Rappelons qu’ils avaient déjà assuré le financement d’Unrecord à hauteur de 2,5 millions de dollars plus tôt cette année. D’après l’un des responsables du fond d’investissement, le premier jeu de Dark Passenger « ose prendre des risques, et offre des expériences audacieuses et sans concession », ce qui les a convaincu de les soutenir.
Pour l’instant, on n’a même pas encore de nom. Alors n’imaginez pas avoir une fenêtre de sortie pour tout de suite. Si vous voulez plus de détails, vous pouvez jeter un œil à l’article de GamesIndustry.biz, puis faire un détour par le site officiel du studio.
Avec les vacances de Noël, vous allez avoir le temps de bricoler votre PC. Alors on vous a préparé une petite sélection de ce qu’on a trouvé intéressant :
Et pour pouvoir faire quelques parties de Counter-Strike 2 chez Mémé en attendant les cadeaux, le routeur 4G WIFI MERCUSYS MB110-4G à 35 €.
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Ce n’est pas tout, plein d’autres jeux sont également en promotion :
L’exceptionnel jeu d’aventures Indiana Jones et le Cercle Ancien est toujours à –10 % ce qui fait l’édition Standard à 63 €, et l’édition Premium à 90 €. Le test est en cours de préparation, mais après quelques heures passées le chapeau sur la tête, on valide les critiques unanimes : c’est super.
Abiotic Factor, le très bon jeu humoristique de survie et de craft dans une base souterraine, très inspiré de l’univers d’Half-Life, est à –33 %, soit moins de 17 €. On l’a streamé cette semaine, si vous voulez voir comment c’est.
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Alors que The Astronauts, les développeurs de Witchfire, avaient prévu de publier la grosse mise à jour The Brewing Update en cette fin d’année, ils nous expliquent qu’ils ont eu une super idée top moumoute, ce qui a décalé leur calendrier. À l’origine, on aurait dû pouvoir explorer un nouveau niveau, The Witch Mountain, avec des boss à abattre comme dans un boss rush. Mais finalement, ce sera autre chose, qui ne prétend pas révolutionner le genre, mais sera tout de même dépaysante pour le jeu, d’après le game director. Que de mystères. Et pour ne pas laisser les fans sur la béquille pendant toutes les vacances, voici donc tout de même une mise à jour – certes un peu plus restreinte. Celle-ci apporte l’alchimie, qui permet de fabriquer des potions avec des effets divers et variés. Mais il faut aussi looter des ingrédients, ce qui ne nous semble pas forcément le truc le plus intéressant pour le jeu. Sinon, les « familiers » – les boss déjà présents – sont redistribués sur les cartes existantes, et disposent de nouveaux mouvements. Enfin, deux nouvelles armes sont disponibles.
La seconde partie de The Brewing Update est prévue pour plus tard, sans trop de précisions. Mais il ne faudra certainement pas l’attendre pour janvier, car l’équipe prend un repos bien mérité pour les fêtes de Noël.
On vous présentait la sortie de son nouveau trailer il y a presque un mois jour pour jour, Alien: Rogue Incursionest sorti aujourd’hui. Si vous l’avez raté, il s’agit d’un épisode VR dans l’univers de Giger. Vous incarnez Zula Hendricks, une ancienne Marine coloniale, en mission sur la planète Purdan. L’objectif : mettre en lumière les expériences illégales de Weyland-Yutani. Côté gameplay, il y en aurait pour tout les goûts avec la possibilité, selon le studio Survios, de tout miser sur la discrétion ou au contraire se la jouer gros bourrin.
D’après la review d’IGN, l’ambiance est plutôt réussie, mais le jeu délaisse rapidement son aspect survie. En effet, le journaliste indique qu’il est possible de tenter la furtivité, mais la profusion d’armes et de munitions, combinée avec des aliens complètement cons et très peu résistants, fait qu’on passe en mode rambo assez facilement. Néanmoins, cela pourrait tout de même être une bonne expérience pour les fans de la licence.
Si c’est votre cas et que vous possédez le matos VR adéquat, Alien: Rogue Incursion est disponible notamment sur Steam et le PS Store pour une quarantaine d’euros. La version Meta Quest est prévue pour le 13 février.
Apprécié au sein de la rédact, Mullet MadJack, le fast-FPS avec des mécaniques de roguelite, a poursuivi son petit bonhomme de chemin en ajoutant de nouvelles baskets et modes de jeu. Cette fois-ci, pour terminer l’année en beauté, les devs du studio HAMMER95 ont déployé un mode Boss Rush en y invitant l’un des personnages iconiques de l’univers d’ULTRAKILL, le robot V2. Un crossover pour le moins inattendu qui mettra à rude épreuve votre skill.
Si vous hésitez encore en termes de cadeaux à l’approche de Noël, nous vous conseillons Mullet Mad Jack qui est actuellement en promotion à -25 % sur Steam et GoG.
Le mois dernier, le YouTuber Mortismal, parmi d’autres influenceurs, a dévoilé ses impressions sur Avoweddans une vidéo de 40 minutes. Après avoir passé près de 10 heures à jouer au prochain titre d’Obsidian, il aborde la création poussée du personnage joueur, l’histoire, les combats, le système de progression et l’état technique du jeu. En visionnant cette vidéo, j’ai surtout vu un curieux mélange entre Skyrim, Harry Potter et Kingdoms of Amalur: Reckoning, dans l’univers de Pillars of Eternity. De grandes références pour les rôlistes, mais sans doute moins connus chez les fraggeurs.
D’après le YouTuber, Avowed proposera un système de progression classique des FPS-RPG avec des caractéristiques à améliorer (force, dextérité, etc.), des arbres de compétences à débloquer, des spécialisations possibles (mage, guerrier, ranger…), ainsi que de l’équipement à looter et à améliorer. Le jeu ne proposera pas de monde ouvert mais de vastes zones incitant le joueur à l’exploration. Les combats en FPS ou TPS seront orientés action mais avaient reçu des critiques mitigées car ils manquaient d’impact et de fluidité. Obsidian aurait pris en compte ces retours afin de rendre les affrontements plus dynamiques, ce qui ne transparait pas forcement dans cette vidéo.
Globalement, les retours de l’influenceur semblent très positifs, ce qui est plutôt encourageant quand on sait que son domaine de prédilection est le RPG. Et si nous sommes enclins à partager son optimisme sur cette partie, les combats nous semblent encore trop mollassons pour nous convaincre. Si d’aventure, Avowed vous tente, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam en attendant sa sortie le 18 février 2025. Il sera également disponible sur le Xbox Game Pass.
Il y a un peu plus d’un an, nos confrères d’Insider-gaming nous partageaient des informations exclusives à propos de Far Cry 7, indiquant qu’il pourrait enfin changer de recette. En effet, les sources anonymes expliquaient qu’il y aurait une histoire non-linéaire, et une limite de 24 heures réelles, correspondant à 72 heures in-game pour atteindre les objectifs. Hier, Tom Henderson a remis le couvert avec une précision supplémentaire : alors qu’il était initialement prévu pour 2025, le projet glissera jusqu’à 2026. Mais ce n’est pas tout, puisque ses sources – toujours anonymes –, ont évoqué un second projet très lié au premier, nommé Maverick. Il s’agirait d’un extraction shooter prenant place en Alaska. On devrait donc affronter d’autres joueurs, mais aussi la vie sauvage et les conditions climatiques. Youpi.
Si le concept de Far Cry 7 semble au moins un peu original, on ne peut pas dire qu’un nouvel extraction shooter, d’autant plus à la mode Far Cry, fasse vraiment rêver. Alors qu’Ubisoft traverse une période financièrement difficile, avec des rumeurs de prise de contrôle par le géant chinois Tencent, et un échec cuisant d’XDefiant, on aurait imaginé un revirement stratégique dans l’orientation de certains projets. Notamment ceux qui semblent s’accrocher à des tendances dépassées qui n’intéressent plus personne. Quelqu’un croit-il vraiment Ubisoft capable d’apporter du neuf dans le genre, alors que même certains des plus gros s’y cassent les dents ?
La semaine dernière, à l’occasion du Latin American Game Showcase en marge des Game Awards, le studio brésilien Double Dash nous a présenté Shadows of Chroma Tower, un dungeon crawler PvPvE, avec une esthétique un peu particulière. Mêlant couleurs criardes et cel shading, la direction artistique semble bien coller à une ambiance plutôt légère, malgré des mécaniques un peu complexes. En effet, difficile de ne pas voir une reprise presque totale du concept de l’extraction looter médiéval coréen Dark and Darker. On peut voir qu’il y aura des arbres de compétences, des combats au corps-à-corps contre l’IA et des joueurs, des arcs, de la magie, et bien sûr, du loot et de l’extraction.
Avec le montage frénétique de la vidéo, l’action a l’air plutôt nerveuse, mais il faudra voir clavier et souris en main, car son modèle n’est pas particulièrement réputé pour son dynamisme. On s’interroge tout de même sur les ajouts du titre au genre, car s’ils ne sont pas significatifs, il y a de fortes probabilités qu’il fasse une Dungeonborne, qui stagne autour des 200 joueurs journaliers après avoir dupliqué l’âme de Dark and Darker pour la mettre dans une enveloppe un peu plus jolie.
Aucune date de sortie n’a pour l’instant été évoquée pour Shadows of Chroma Tower. Néanmoins, si le projet vous intéresse, vous pouvez demander l’accès aux playtests, actuellement en cours. Et si ça vous a convaincu, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
Cela fait presque quatre ans qu’a été annoncé ILL, un jeu d’horreur particulièrement graphique, mais ne reposant que sur des bandes-annonces en target render, c’est-à-dire en précalculé, et simulant des mouvements d’un joueur. Si on avait eu un peu de nouvelles en 2022, plus rien n’était ressorti de ce concept. Mais il semble que le Patreon ait suffi à faire vivre les quatre membres de Clout Studio, composé de deux artistes, et d’au moins un développeur, puisqu’une nouvelle vidéo est apparue il y a quelques jours sur le compte YouTube officiel.
Et surprise, il n’y a toujours pas de gameplay ! Sauf si l’on considère qu’avancer avec une lampe torche, dégainer un pistolet, puis patienter 30 secondes sans bouger dans un couloir, c’est du gameplay. Est-ce une vaste blague, un scam à la russe parmi d’autres ? Ou au contraire un teasing pour de prochaines annonces concrètes ? Seul l’avenir nous le dira.
En attendant, si ça vous tente et que vous avez la foi, vous pouvez ajouter ILL à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
Discret depuis son annonce en 2021, le studio Obsidian, en charge également d’Avowedprévu pour février 2025, a diffusé un nouveau trailer de The Outer Worlds 2 à l’occasion des Game Awards 2024. Toujours avec humour, on y découvre un nouveau héros au milieu d’un conflit opposant plusieurs factions sur la colonie d’Arcadia. Bien que vos choix auront toujours une incidence sur le déroulé de votre aventure, les armes parleront également pour résoudre de manière plus abrupte les problèmes de diplomatie. La direction artistique est plutôt jolie et le gunplay a l’air un peu mieux que dans le premier – ce qui n’est pas difficile.
Si vous voulez repartir à l’aventure sur une colonie en proie à un chaos territorial, vous pouvez ajouter The Outer Worlds 2 à votre liste de souhaits depuis sa page Steam, en attendant de nouvelles infos. Le jeu sera également présent day one sur le Game Pass.
Le studio Hinterland, développeurs du jeu de survie The Long Dark, a voulu marquer le coup pour le Game Awards 2024 en anticipant d’un an l’annonce de BLACKFROST: The Long Dark 2. Dans ce nouvel opus, vous devrez toujours survivre dans cet environnement glacial, à la différence que vous pourrez le faire en coopération. Fini la dépression post-apocalyptique seul dans votre coin, vous pourrez partager de bons moments dans cet environnement gelé avec vos amis. À la rédac, on spécule déjà sur les nouvelles mécaniques de jeu, mais mis à part les parties fines pour se tenir au chaud, ou le cannibalisme pour maintenir le groupe au top de la forme, on ne voit pas vraiment ce que les développeurs vont bien pouvoir apporter. Pour en apprendre davantage, vous pouvez consulter le descriptif de la page Steam du jeu.
Vu que BLACKFROST: The Long Dark 2 n’est pas prêt d’arriver, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé.