Ce mercredi matin, ce sont deux nouveaux firmwares qui sont arrivés pour les consoles PlayStation. Si le premier est destiné à la PS5, la PS4 n’est pas en reste puisqu’elle a également eu le droit à une nouvelle version avec l’arrivée de la version 13.00.
En bêta depuis plusieurs mois, le firmware de la PS5 permettait notamment de connecter sa manette DualSense à d’autres périphériques sans passer par la case appairage. Cette nouveauté est désormais déployée à tous les joueurs puisqu’elle est désormais jugée comme stable. Mais ce n’est pas le seul changement puisqu’il sera possible pour certains jeux de réduire sa consommation électrique contre quelques fps de moins.
Sans plus tarder, découvrez le changelog de cette nouvelle version 25.06-12.00.00 qui concerne donc uniquement la PS5 et la PS5 Pro :
Vous pouvez désormais activer le Gestionnaire de l’alimentation pour les jeux PS5 compatibles. Avec le Gestionnaire de l’alimentation, vous pouvez, si nécessaire, réduire légèrement les performances afin de réduire la consommation électrique.
Vous pouvez régler ce paramètre dans Paramètres > Système > Gestion de l’alimentation > Utiliser le Gestionnaire de l’alimentation. Vous pouvez activer ou désactiver cette option pour chaque jeu compatible.
Lorsque le Gestionnaire de l’alimentation est activé et qu’un jeu compatible est actif, une icône apparaît en regard du jeu dans le sélecteur du centre de contrôle.
Nous avons mis à jour le logiciel de la manette sans fil DualSense et de la manette sans fil DualSense Edge.
Il est désormais possible d’associer votre manette à plusieurs appareils. Vous pouvez enregistrer jusqu’à quatre appareil et passer d’un appareil auquel vous êtes connecté à un autre à l’aide de votre manette.
Nous avons amélioré les performances et la stabilité du logiciel système.
Nous avons mis à jour le logiciel des manettes sans fil DualSense et DualSense Edge, des manettes PlayStation VR2 Sense et de la manette Access pour améliorer la stabilité.
Nous avons amélioré les messages et l’ergonomie de certains écrans.
La PS4 reçoit également une nouvelle mise à jour avec la version 13.00. Bien qu’il s’agisse du premier firmware commençant par 13.XX, aucune nouveauté en termes de fonctionnalité n’est à signaler. Le court patch note a par ailleurs été diffusé sur le site de PlayStation :
Nous avons amélioré les messages et l’ergonomie de certains écrans.
Disponible depuis peu sur PlayStation 5 et PC, Lost Soul Aside était très attendu par de nombreux curieux. En effet, le jeu a de quoi susciter l’intérêt puisqu’il était à l’origine le fruit d’un développeur solitaire avant que Sony Interactive Entertainment ne soutienne le projet. Lorsque Yang Bing a commencé le développement de Lost Soul Aside en 2016 sur Unreal Engine 4, les premiers extraits de jeu et les premières cinématiques laissaient présager un jeu d’action-RPG aux graphismes exceptionnels. Le jeu a par la suite été repris par Ultizero Games, le studio que Yang Bing a lui-même fondé. Nous sommes désormais 9 ans plus tard et les extraits autrefois impressionnants ont bien vieilli : le jeu est-il toujours une pépite visuelle et est-il agréable une fois la manette en main ?
Test réalisé sur PC grâce à une version numérique fournie par l’éditeur
Une production très inspirée
Développé par Ultizero Games et édité par Sony Interactive Entertainment, Lost Soul Aside est un jeu qui emprunte à plusieurs genres, que ce soit l’action-RPG ou encore le Beat Them All, dont la structure et l’esthétique s’inscrivent dans les codes des productions asiatiques. À savoir : des personnages très théâtraux tout droit sortis de la Fashion Week avec des séquences de combats tellement dynamiques qu’on pourrait en devenir épileptique. Si Lost Soul Aside excelle dans ces clichés, il n’en reste pas moins perfectible à bien d’autres égards. Très rapidement, le poids des années de développement et les faibles moyens alloués par Ultizero Games pour son développement se font sentir. Si la production reste louable compte tenu des moyens engagés, elle ne mérite peut-être pas sa politique tarifaire digne d’un AAA.
L’histoire de Lost Soul Aside se déroule dans l’Empire de Primarius, dans lequel le joueur incarne Kaiser, un membre de Lueur, une force de résistance qui fomente une révolution lors de la fête impériale à laquelle, seuls les nobles et autres aristocrates sont conviés. Malheureusement pour eux, les choses ne se dérouleront pas exactement comme prévu puisque des créatures provenant d’autres dimensions décident de se joindre à la petite sauterie organisée en l’honneur de l’empereur. Bien évidemment, les dégâts causés par cette invasion seront attribués à Lueur et ses membres seront dorénavant considérés comme des terroristes et seront alors pourchassés par l’Empire. Les créatures inconnues s’avéreront être en réalité des extraterrestres du nom de Krenostrix, dont nous tairons les sombres motivations pour ne pas ruiner l’expérience. Toutefois, dans un concours de circonstances, l’une de ces créatures à l’apparence d’un dragon gigantesque décide de soutenir le héros principal pour sauver l’humanité.
Guère plus intimidant qu’un Teckel
Un univers complexe injustement survolé
La quête de Kaiser nous emmènera alors aux quatre coins de l’Empire et même au-delà. Le jeu est rythmé en plusieurs chapitres narratifs et il faut entre quinze et vingt heures pour venir à bout de l’aventure. Les machinations ennemies sont très rapidement identifiées et le scénario consiste dans les grandes lignes à contrecarrer les plans des Krenostrix. Le récit est assez basique, sans grande surprise et parfois même un peu cliché, mais il n’en reste pas moins agréable et il a de surcroît l’honneur d’être compréhensible. Ce qui n’est pas réellement le cas de son univers. En effet, celui de Lost Soul Aside est paradoxalement, à la fois très détaillé et très survolé. De très nombreux éléments complexes et superflus sont passés à la loupe tandis que des éléments essentiels à la construction de l’univers sont laissés de côté.
Les bases de l’univers sont donc un peu fragiles et il est ainsi assez difficile de s’immerger complètement dans son lore, ce qui fait que l’on s’attache assez peu aux personnages. Leur esthétique, toujours parfaite et sans défauts même après les combats les plus intenses, donne aussi le sentiment d’avoir affaire à des pantins artificiels, dénués d’émotions, ce qui n’arrange en rien l’immersion.
Des biomes aux environnements soignésDes DA aux antipodes les unes des autres.
Côté audio, Lost Soul Aside n’a été doublé que dans 3 langues : le chinois, le japonais et l’anglais. Fort heureusement pour nous, une traduction française est de mise. Si nous avions au départ sélectionné les doublages en anglais, nous avons très vite opté pour les doublages japonais qui nous ont semblé plus convaincants et plus en adéquation avec les réactions des différents personnages.
La bande originale accompagne fièrement les différents moments forts. Chaque biome a le droit à son propre thème et les combats de boss sont, eux aussi, accompagnés de musiques orchestrales, ajoutant une profondeur épique à ces derniers.
Une gameplay dynamique et nerveux
Côté jouabilité, les sentiments sont plus mesurés. Si le jeu regorge de très nombreuses mécaniques intéressantes pour diversifier le gameplay : séquences de plateforme, mini-puzzles, séquences chronométrées sans oublier de nombreux défis optionnels tels que des mini-jeux ou encore, des espaces dimensionnels aux nombreuses vagues d’ennemis, le jeu se perd souvent en conjectures. À la manière d’un RPG, Kaiser dispose d’un arbre de compétences propre à chacune de ses armes et le joueur peut, comme bon lui semble, améliorer ses compétences martiales en dépensant des points d’expérience.
L’éventail des compétences est grand, très grand même et les combinaisons en combat peuvent vite devenir brouillonnes. Pire encore, le héros peut s’emballer dans ses combos et devenir inarrêtable, quitte à tomber dans le vide. Une fin cocasse pour le fier héros de l’humanité. Lost Soul Aside emprunte de nombreux éléments à des références cultes de l’industrie et il ne s’en cache pas : Final Fantasy pour les pouvoirs incarnés, Devil May Cry pour les acrobaties ou encore, les Souls pour les postures ennemies.
Arbres des compétences généreux et limpides.
Car oui, Kaiser peut aussi faire usage des pouvoirs Krenostrix qui sont fort utiles face à des groupes d’ennemis. La difficulté de base du jeu n’est d’ailleurs pas insurmontable et quand bien même le joueur se heurterait à un mur de difficulté, les développeurs ont intelligemment pensé à octroyer des objets aux bonus offensifs et défensifs en cas de mort à répétition. Le jeu ne propose d’ailleurs pas de sauvegarde manuelle depuis ses menus, seul un passage par Liana, un PNJ faisant office de point de sauvegarde, permettra de sauvegarder. Cette charmante, bien qu’un peu agaçante PNJ, permettra aussi d’acheter de l’équipement que de fabriquer des consommables grâce aux éléments glanés et récoltés ici et là.
Outre les combats de boss qui peuvent vite devenir mémorables tant l’esthétique est soignée et que leur éventail d’attaques est diversifié, les ennemis basiques ne sont que de la chair à canon et ils pullulent. Certains ennemis ont des faiblesses élémentaires et il conviendra d’adapter son arsenal pour maximiser ses dégâts, mais qu’importe puisque Kaiser semble avoir appris à vivre avec un Krenostrix depuis son plus jeune âge, tant son expertise martiale défie la gravité et ses mouvements sont inhumains… Vous l’aurez compris, la physique n’était pas la priorité dans le développement de Lost Soul Aside.
Des boss mémorables et parfois difficiles.Quelques ennemis basiques sortent du lot.
Lost Soul Aside est un jeu linéaire dans lequel quelques détours sont autorisés. Toutefois, le jeu reste fondamentalement prévisible tant les zones de combats sont évidentes. Que cela plaise ou non, les jeux linéaires sont plus faciles à développer puisque les zones à explorer sont davantage contrôlées et moins nombreuses. Or, les environnements et panoramas de Lost Soul Aside sont très convaincants et un grand effort a été consenti sur la direction artistique. Des zones urbaines aux environnements antiques et verdoyants, tout en passant par des zones dimensionnelles disproportionnées et très déstructurées, Lost Soul Aside est une véritable pépite visuelle.
Sur PC, Lost Soul Aside tourne très bien et respecte très efficacement les configurations déclarées. Pour notre configuration, à savoir : un Intel Core i7 de 12e génération avec 32 Go de mémoire RAM ainsi qu’une NVIDIA RTX 3060 avec 12 Go de VRAM, le jeu tourne en mode cinématique, soit la qualité visuelle la plus haute. Aucun bug n’a été déploré, hormis du pop-in de végétation très occasionnellement dans les zones les plus vastes.
Verdict
Lost Soul Aside impressionne par sa direction artistique léchée, ses panoramas variés et ses combats spectaculaires dignes des plus grandes productions asiatiques. Le projet de Yang Bing, repris par Ultizero Games avec le soutien de Sony, force le respect par son ambition et son rendu visuel. Toutefois, derrière les effets de style et les combats flamboyants, le titre montre vite ses limites : scénario basique, univers fragile, personnages creux, gameplay parfois brouillon, mécaniques qui manquent de finition pour son prix public conseillé. Au final, Lost Soul Aside séduira les amateurs de combats nerveux et de mise en scène spectaculaire, mais risque de décevoir ceux qui espéraient un action-RPG aussi riche qu’immersif.
À l’instar du football et d’autres disciplines sportives, le golf bénéficie généralement d’une adaptation vidéoludique annuelle, proposée par 2K Games ou EA Sports. En ce mois de septembre, c’est une franchise arcade qui fait son grand retour dans nos salons : Everybody’s Golf, avec cette fois-ci un petit contre-pied à Sony. En effet, le titre est pour la toute première fois également disponible sur Nintendo Switch et PC. Après plusieurs heures passées à arpenter les greens et les fairways du jeu, découvrez si ce Everybody’s Golf Hot Shots est réellement une si belle affaire.
Testé sur PS5 Pro grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur
Une proposition arcade de très grande qualité
Nous étions impatients de tester ce Everybody’s Golf Hot Shots, premier épisode à sortir hors du club-house estampillé PlayStation. Depuis 1997, chaque console de la marque a accueilli au moins une adaptation — y compris la PlayStation Vita, malgré une mise au placard rapide. Rappelons que le dernier opus remonte à 2017, avec une sortie sur PS4.
Étonnamment, l’éditeur Bandai Namco ne propose pas le jeu sur toutes les plateformes : la PS4 est exclue, tout comme les consoles Xbox, et plus surprenant encore, la toute récente Nintendo Switch 2. On se retrouve donc avec une version Nintendo Switch compatible sur la nouvelle console, mais dont l’optimisation reste perfectible, malgré une mise à jour 1.02 qui améliore légèrement les performances. Dans ce test, c’est la version PS5 qui nous intéresse. Et bien que nous ayons utilisé une PS5 Pro comme machine de test, il convient de noter que le titre ne bénéficie d’aucune optimisation spécifique pour cette dernière.
L’écran des personnages disponibles est relativement vide au premier démarrage
Après avoir exploré les parcours officiels du PGA Tour ces dernières années à travers des productions de qualité éditées annuellement par Take-Two Interactive et Electronic Arts, il est temps de replonger dans l’univers enchanteur et fictif d’Everybody’s Golf. Dès le premier lancement, on découvre un menu plutôt fourni, qui donne déjà un aperçu de la richesse de contenu proposée par HYDE, studio japonais ayant notamment travaillé sur les derniers jeux de la franchise Digimon. On accède ainsi à une multitude de modes de jeu, tous plus variés les uns que les autres : solo, multijoueur local ou en ligne, avec de nombreuses variantes. Vous pourrez ainsi affronter vos amis lors de compétitions individuelles ou en équipe, avec des coups joués simultanément ou chacun son tour.
Pour les débutants et nouveaux joueurs, un tutoriel est disponible et explique toutes les ficelles à connaître pour profiter pleinement de l’expérience arcade proposée par Everybody’s Golf Hot Shots. Contrairement à de nombreuses productions, le titre ne vous impose pas de passer par ce tutoriel, mais il est vivement recommandé de le suivre afin de découvrir toutes les possibilités offertes.
Chaque coup ou mécanique est ainsi décrite, bien que la traduction française laisse parfois à désirer. Dès les premiers swings, on constate à quel point Everybody’s Golf Hot Shots propose un gameplay stimulant, qui exige tout de même une certaine précision. Malgré son orientation arcade assumée, avec plusieurs systèmes de frappe accessibles, le jeu offre une véritable palette de mécaniques golfiques : sélection du club, putting, gestion du rough, du fairway et du bunker, sans oublier la possibilité d’appliquer des effets à la balle (coupé, lie, etc.). Comme toujours, le vent devra être pris en compte à chaque frappe.
Le trou est plus grand que d’habitude : un loupé serait inexcusable !
Le gameplay est ici directement lié au personnage choisi, chacun disposant de compétences et d’attributs spécifiques. Certains golfeurs privilégient la précision, tandis que d’autres misent sur la puissance. Bien que le design des personnages reste un peu générique, il faut reconnaître que la richesse du titre est renforcée par la diversité du casting jouable. Au premier lancement, seuls deux golfeurs sont disponibles, mais de nombreux autres peuvent être débloqués au fil de votre progression et de votre investissement dans le jeu.
Car oui, Everybody’s Golf Hot Shots est une expérience arcade qui demande un réel engagement de la part du joueur pour accéder à un gameplay conforme aux standards du genre. Nous y reviendrons plus en détail, mais pour un jeu à vocation arcade, ce niveau d’investissement peut sembler en contradiction avec sa philosophie, et risque d’engendrer une certaine frustration.
Un contenu plutôt généreux qui tire trop en longueur
Ne disposant d’aucune licence officielle, Everybody’s Golf Hot Shots est une production qui repose entièrement sur l’imagination de ses développeurs. N’espérez donc pas retrouver les parcours officiels du circuit européen ou américain. À la place, le jeu propose une grande variété de tracés, tous soigneusement conçus, avec des conditions climatiques évolutives qui ajoutent un niveau de difficulté appréciable. Même si la douzaine de parcours disponibles peut sembler limitée aux yeux des puristes, cela ne constitue en rien un frein à l’expérience, tant les environnements et les modes de jeu sont diversifiés. Car oui, le véritable atout de Everybody’s Golf Hot Shots réside dans son mode solo — et plus particulièrement dans le Tournoi Mondial, qui s’impose comme le cœur de l’expérience.
Quelques effets visuels agréables peuvent accompagner notre balle
Il s’agit ici du véritable mode histoire. Contrairement aux opus précédents, aucun monde ouvert ni possibilité de créer son propre personnage ne sont proposés. Si la forme peut sembler peu convaincante, le fond, lui, s’avère solide : chaque personnage dispose de plusieurs missions permettant de remporter de l’XP et des crédits — offrant de nombreuses heures de jeu en perspective. Les niveaux augmentent progressivement les capacités du golfeur, tandis que les crédits servent à acquérir du matériel plus sophistiqué, améliorant également ses performances en cours de partie. Le choix du caddie joue aussi un rôle important : avec de l’expérience et de la confiance, celui-ci peut prodiguer de précieux conseils.
Sur le plan narratif, on peut reprocher une approche trop verbeuse, avec des histoires parfois peu pertinentes ou peu engageantes. Si seule la beauté du sport vous intéresse, un mode Rapide est disponible pour passer outre ces phases scénaristiques, qui ne sont finalement qu’un prétexte pour affronter de redoutables adversaires. Outre le mode Histoire, Everybody’s Golf Hot Shots propose d’autres expériences en solo, bien que moins marquantes. Il est tout à fait possible de lancer un nouveau parcours contre des IA pour s’entraîner. Un mode Défi est également disponible, dans lequel l’objectif est d’enchaîner les tournois et de voir apparaître de nouveaux rivaux venus vous défier sur le green.
On retrouve également le mode Golf déjanté, qui propose quatre variantes originales : Haut en couleur, Scramble et Survival Golf, entre autres. Toutefois, chaque mode introduit des effets visuels supplémentaires et des mécaniques inédites qui peuvent rendre la partie inutilement complexe. Ces modes sont bien entendu jouables en ligne ou en local. Bonne nouvelle pour le mode local : jusqu’à quatre joueurs peuvent s’affronter en utilisant une seule manette DualSense, ce qui facilite les parties conviviales à plusieurs.
Le club sélectionné a un impact sur votre manière de jouer
La partie en ligne propose des salons pour jouer en équipe, ainsi que des parties classées. Pour un jeu tel que Everybody’s Golf Hot Shots, l’absence de cross-play est regrettable. Si nous avons dû patienter quelque peu avant de rejoindre une partie, on peut légitimement s’interroger sur la fréquentation des serveurs dans quelques semaines, une fois la hype retombée.
Le principal défaut de ce nouvel opus réside dans son système de progression : après trois heures de jeu, notre personnage n’avait gagné que quelques niveaux. Ce système entraîne des conséquences notables : un drive limité à 170 mètres (même en réalisant de bons coups), rendant difficile l’accès au green plus délicat, et multipliant les bogeys. À chaque nouveau personnage débloqué, il faudra consacrer de nombreuses heures de jeu pour en exploiter pleinement le potentiel. Autant dire que la frustration est bien présente, et qu’arracher une victoire en terminant à +8 relève presque du miracle…
Une technique et une finition qui laissent à désirer
Nous n’attendions pas grand-chose sur le plan technique de ce Everybody’s Golf Hot Shots, mais la proposition visuelle finale nous a tout de même déçus. Si les personnages sont globalement mignons et chaleureux, avec quelques skins disponibles, l’ensemble reste assez générique et ne suscite aucun véritable attachement — à l’exception de Pac-Man, mais difficile de le compter comme un personnage original du jeu.
L’absence de création de golfeur ou de golfeuse, pourtant présente dans les précédents opus, est particulièrement regrettable. Pour un jeu du genre, cette fonctionnalité aurait été bienvenue, tant il est plaisant de faire progresser son propre avatar au fil des tournois.
L’interface est quelque peu surchargée dans ce mode de jeu
La plus grande déception vient clairement de l’aspect graphique, qui n’est pas à la hauteur des standards attendus sur PS5. Les textures deviennent rapidement disgracieuses dès qu’on s’en approche, les animations paraissent datées, l’aliasing est prononcé, et l’absence totale de spectateurs autour des parcours accentue le sentiment de vide. À cela s’ajoutent des bugs visuels, comme le fait de rester coincé dans un arbre — un exemple parmi d’autres. Heureusement, le jeu propose quelques options graphiques dans les paramètres, notamment l’activation possible du 120 Hz et du VRR. Toutefois, ces réglages sont bien cachés, et à moins de fouiller soi-même dans les menus, il est peu probable que le joueur les découvrent spontanément.
Toujours dans le registre des problèmes techniques, on relève plusieurs incohérences, notamment dans le placement des personnages, qui manque parfois de logique. Par exemple, lorsqu’un groupe se déplace sur un parcours, chaque joueur est censé jouer son coup à tour de rôle, en laissant le suivant évoluer sans encombre. Pourtant, il nous est arrivé à plusieurs reprises de retrouver notre personnage positionné juste en face de l’adversaire, ou à seulement deux ou trois mètres de lui, pile dans la trajectoire menant au green. Ces situations traduisent un manque de finition évident. Il aurait sans doute été préférable que le jeu bénéficie d’un léger report afin de corriger ces imperfections techniques, qui nuisent à l’immersion et à la fluidité de l’expérience.
La bonne puissance et le bon timing : deux critères indissociables pour une frappe de qualité
Enfin, pour conclure ce test, il nous paraît essentiel d’aborder l’OST, les doublages, ainsi que l’intelligence artificielle, dont les performances ne sont pas toujours exemplaires. Si l’IA s’est montrée convaincante lors de nos sessions de test — notamment avec des putts précis une fois la balle sur le green — elle a également affiché de sérieuses incohérences, comme des coups joués en arrière en sortie de bunker alors que le green était parfaitement accessible. Des décisions parfois incompréhensibles, qui ont facilité notre progression dans le mode principal.
Côté bande-son, la musique apporte du dynamisme et une bonne dose de bonne humeur : c’est indéniable, et certaines mélodies nous sont restées en tête pendant plusieurs heures. On regrettera toutefois l’absence totale de doublages (même en japonais), malgré le nombre important de dialogues dans le mode histoire. De plus, le faible nombre de pistes musicales finit par créer une certaine lassitude au fil des parties.
Verdict
Le gameplay contribue indéniablement à la réussite d’un titre, mais ne suffit pas à lui seul. Everybody’s Golf Hot Shots illustre bien cette réalité : malgré un gameplay solide et plaisant, le jeu édité par Bandai Namco peine à véritablement décoller et à captiver sur la durée. La faute à un système de progression laborieux, qui exige de nombreuses heures de jeu avant de pouvoir profiter pleinement de l’expérience. Malgré un contenu généreux, l’enrobage global — notamment sur le plan technique — ne parvient pas à motiver le joueur à s’investir ou à persévérer. Résultat : même avec un gameplay de qualité, ce nouvel épisode laisse un goût d’inachevé. À noter également qu’il n’a pas bénéficié d’une sortie physique dans les rayons français, ce qui renforce son statut de titre discret, voire confidentiel.
Un remake de Yakuza 3 vient d’être accidentellement révélé par Ryu Ga Gotoku Studios à quelques semaines du Tokyo Game Show 2025.
Le nom Yakuza Kiwami 3 a brièvement été visible sur le site officiel de Ryu Ga Gotoku, aux côtés des précédents remakes, avant d’être retiré. Des fans attentifs, comme l’utilisateur Renka_schedule, ont repéré la mention, qui reste toutefois accessible via une recherche Google en japonais. Avec le Tokyo Game Show et le RGG Summit à venir, il est probable que le studio officialise le remake à cette occasion.
Bien que Yakuza 3 ait été porté sur la génération précédente via une compilation regroupant Yakuza 3, 4 et 5 avec le rendu technique de la PS3, cette version reste datée pour les consoles modernes. Le jeu original, sorti en 2009, était considéré comme moins marquant que ses prédécesseurs. L’histoire suit Kazuma Kiryu, désormais gestionnaire d’un orphelinat, qui retourne dans le monde du crime lorsque les terres de l’orphelinat sont menacées.
Les jeux de course arcade au format Micro Machines se font de plus en plus rares dans nos salons. Aujourd’hui, nous avons davantage accès à des simulations ou à des expériences arcade dans un environnement réaliste. Avec Formula Legends, on découvre une tout autre approche, avec un gameplay accessible, mais aussi une direction artistique assumée qui évoque un petit côté vintage. Mais cela suffit-il à faire un bon jeu ? Réponse sans plus attendre, après avoir parcouru les moments forts des dernières décennies de la Formule 1.
Testé sur PS5 Pro grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur
Une approche arcade qui n’est pas à son premier coup d’essai
Depuis plusieurs dizaines d’années, la Formule 1 et les jeux vidéo entretiennent une relation étroite. Discipline à succès bénéficiant d’une médiatisation croissante, il n’est pas surprenant de voir ses adaptations se multiplier sur nos petits écrans. Chaque année, EA nous propose un nouvel épisode de F1, avec quelques nouveautés, mais surtout une approche en 3D réaliste et de nombreuses aides à la conduite, afin de s’adapter au niveau de tous les pilotes virtuels. À ce jour, c’est bien l’éditeur américain qui détient les licences officielles. Pourtant, depuis plus de dix ans, aucune nouvelle proposition originale n’a vu le jour dans cette discipline.
La foule est en délire pour ce départ du GP des Ardennes malgré une qualité de la pelouse assez douteuse
En effet, c’est en 2012 que Codemasters, alors encore détenteur des droits de la F1 en tant qu’éditeur, a proposé une nouvelle vision de la discipline. L’orientation arcade fut choisie, donnant naissance à F1 Race Stars sur la génération PS3/Xbox 360. Contrairement à la production du jour, il s’agissait d’un jeu de type Mario Kart-like intégrant les licences officielles, ce que Formula Legends ne propose pas. Or, depuis cette initiative originale, en marge du cycle annuel des sorties, aucun équivalent ni nouvelle tentative de ce genre n’a véritablement vu le jour.
Formula Legends arrive donc à point nommé, avec aux commandes les développeurs italiens de chez 3DClouds, qui ne sont pas à leur premier coup d’essai en matière de jeux de course. Spécialisés dans l’adaptation vidéoludique de séries animées telles que La Pat’ Patrouille, Gigantosaurus ou encore Transformers, on peut dire que les développeurs en ont sous le capot. Contrairement aux jeux réalisés sur commande d’éditeurs tiers, Formula Legends bénéficie ici d’un développement libre, sans contraintes ni pression extérieure, permettant aux créateurs d’exprimer pleinement leur talent, sans suivre un cahier des charges imposé : une liberté créative perceptible dès les premiers tours de piste.
Un gameplay maîtrisé avec toutes les bases de la discipline
Si vous avez pu essayer la démo disponible sur consoles et PC, le ressenti de Formula Legends peut sembler particulier et nécessiter un léger temps d’adaptation pour en maîtriser toutes les subtilités. Contrairement à une simulation réaliste, le titre de 3DClouds se rapproche davantage de Trackmania ou de Micro Machines. Ici, le joueur bénéficie d’une vue de dessus offrant une vision d’ensemble de la course : distinction claire des concurrents, meilleure anticipation des virages, autant d’éléments qui renforcent l’aspect arcade réussi du jeu. Le principal point fort réside dans la jouabilité globale du titre, à la fois très agréable et évolutive selon l’époque dans laquelle se déroule la course.
Il est possible de voir chaque écurie ainsi que les pilotes associés
En effet, que vous optiez pour les années 1960 ou 2020, le ressenti ne sera pas du tout le même : voiture plus lourde et difficile à manœuvrer dans les années 60, ou véhicule ultra-sensible tournant très facilement dans les années actuelles. Le choix de l’époque influence donc fortement le gameplay. Petite cerise sur le gâteau : on retrouve les circuits officiels, bien que rebaptisés faute de licences. Ainsi, le circuit de Spa-Francorchamps devient par exemple le GP des Ardennes. Les mêmes virages sont présents, dont le célèbre Raidillon de l’Eau Rouge, cette montée exigeante qui se négocie aujourd’hui à près de 300 km/h. Une quinzaine de circuits sont jouables, et comme pour les monoplaces, quelques différences apparaissent selon l’époque choisie, notamment l’absence de vibreurs dans les versions les plus anciennes.
Concernant le gameplay à proprement parler, chaque véhicule dispose de statistiques spécifiques : vitesse maximale, accélération et maniabilité. Les monoplaces modernes sont évidemment plus performantes que celles des années 1960. Chaque écurie propose deux pilotes fictifs par époque, empreints de nostalgie et rappelant les débuts de Pro Evolution Soccer. Ici, pas de Lewis Hamilton, Valtteri Bottas ou Max Verstappen, mais plutôt Luis Hammerton, Batteri Voltas et Max Peerstallen. Le clin d’œil est évident, mais contrairement au célèbre menu Modifier de PES, il n’est pas possible de remplacer les noms fictifs par ceux des pilotes réels.
Plusieurs objectifs sont à remplir pour débloquer tout le contenu du jeu
Ce qui fait le charme de Formula Legends, ce sont tous les petits ajouts malins qui en font le jeu d’arcade idéal pour les passionnés de sport mécanique. On y retrouve en effet de nombreux éléments techniques familiers aux habitués des retransmissions sur CANAL+ le dimanche après-midi. Concernant la vitesse des véhicules, la gestion de l’énergie et de la batterie est bien présente, avec un rechargement progressif. L’activation du WRS (ou DRS, officiellement) est possible pour gagner en vitesse, à condition de se trouver à moins d’une seconde du pilote qui précède.
Un choix stratégique s’impose également dès le départ, avec la sélection du type de pneus : soft, medium, hard ou pluie – chaque option influant sur la durabilité et la performance. Un arrêt au stand devient obligatoire en raison de leur usure, et il est crucial de saisir le bon moment pour y entrer. Naturellement, plus vous roulez, plus les pneus s’usent, réduisant ainsi l’adhérence à la piste. Une fois au stand, les manipulations sont simples : utilisation des gâchettes pour remplir la jauge d’essence, et QTE à exécuter rapidement pour réussir son arrêt. Une fois ces étapes accomplies, vous pouvez reprendre la course. Contrairement aux jeux de course traditionnels, aucun retour en arrière n’est possible en cas d’erreur : chaque sortie de trajectoire se paie comptant.
Quant à la conduite, elle est à la fois très agréable et exigeante, demandant une vraie maîtrise pour en comprendre toutes les subtilités. Pour réussir vos départs, il suffira de vous positionner dans la bonne zone et d’appuyer avec précision sur R2.
Un mode de jeu principal basé sur la nostalgie
Vous l’aurez compris, Formula Legends repose sur un gameplay arcade exigeant, avec des voitures particulièrement agréables à conduire. Plusieurs aides au pilotage sont disponibles (antidérapage, contrôle de traction, WRS activable automatiquement), et les paramètres sont suffisamment nombreux pour personnaliser l’expérience : suppression de l’usure des pneus, désactivation des collisions ou des dommages, etc. Sur le papier, Formula Legends apparaît comme un jeu très complet. Mais qu’en est-il des modes de jeu proposés ? C’est malheureusement là que le bât blesse, bien qu’il faille rappeler que le titre est proposé à moins de vingt euros sur consoles et PC.En effet, aucun mode multijoueur n’est disponible, ni en local ni en ligne. Pour un jeu de course, l’absence de cette fonctionnalité reste regrettable.
Ainsi, seuls des modes de jeu solo sont proposés : histoire, personnalisé et contre-la-montre. Comme vous l’aurez compris, les modes personnalisé et contre-la-montre reprennent les circuits et les écuries du mode histoire, à ceci près que le joueur peut librement sélectionner les tracés de son choix et créer son propre championnat. Comme son nom l’indique, le contre-la-montre nous confronte à notre pire adversaire : le temps. Concentrons-nous donc sur le mode histoire, véritable cœur du jeu solo.
Le mode photo est plutôt complet pour un titre de cet acabit
Globalement, ce mode permet de revivre les grandes courses des décennies 60, 70, 80, 90, 2000, 2010 et 2020, avec un semblant de scénario inspiré de faits réels. On retrouve par exemple le célèbre Hollandais volant remportant son premier titre dans une lutte tumultueuse, clin d’œil évident à la victoire de Max Verstappen face à Lewis Hamilton en 2021.
Selon la période choisie, le joueur dispute entre quatre et huit Grands Prix, avec une première phase en contre-la-montre avant de s’élancer sur la grille face à treize autres concurrents. Un nombre un peu limité pour un jeu de course, où l’on aurait pu espérer une grille complète de vingt pilotes comme en Formule 1 actuellement. Les courses s’enchaînent, et des points sont attribués selon la position finale. Ces résultats permettent de débloquer des récompenses via la salle d’exposition, donnant accès à de nouveaux pilotes et écuries utilisables dans les autres modes de jeu. Heureusement, l’intelligence artificielle se montre plutôt compétente, ce qui rend le mode histoire plaisant à jouer.
Pour conclure, abordons la réalisation globale du titre, minimaliste, mais efficace. Techniquement, le jeu tourne très bien sur PS5 Pro, avec une résolution 4K et un framerate constant de 60 fps. Propulsé par l’Unreal Engine, le rendu graphique adopte un style vintage, avec une 3D parfois perfectible. Des bugs visuels sont à noter, notamment du popping important : certaines textures comme l’herbe ou les graviers apparaissent tardivement en cours de partie.
Côté bande-son, ne vous attendez pas à une masterclass : les thèmes musicaux restent inchangés tout au long de l’expérience et peuvent vite devenir répétitifs. En revanche, les bruitages moteurs sont convaincants et évoluent en fonction de la vitesse. Enfin, bien que le jeu soit intégralement traduit en français, aucun doublage vocal n’est proposé, quelle que soit la langue sélectionnée.
Verdict
Formula Legends est une nouvelle proposition qui assume pleinement son approche arcade, tout en intégrant de nombreux codes propres à la discipline. On apprécie le gameplay accessible, ainsi que la possibilité de traverser les époques, offrant une variété bienvenue. Toutefois, le manque de contenu se fait sentir, notamment en raison de l’absence de mode multijoueur, qu’il soit local ou en ligne – un manque regrettable pour un jeu de course. Cela dit, il ne faut pas oublier que le titre est proposé à un tarif abordable et qu’il offre malgré tout plusieurs heures de plaisir sur circuit, en compagnie des incontournables Luis Hammerton ou encore Hans Troll.
Alors que les sorties massives et importantes vont s’enchaîner lors des prochaines semaines, une nouvelle compilation un peu plus légère a été annoncée par Limited Run Games. L’éditeur spécialisé dans les éditions limitées a annoncé sur ses réseaux l’arrivée prochaine de la compilation Nickelodeon Splat Pack sur consoles et PC.
Pas vraiment attendu par les joueurs pour cette fin d’année, c’est une petite surprise que de voir prochainement débarquer Nickelodeon Splat Pack. Cette compilation qui n’a pas encore officiellement une date de sortie sera disponible sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch et PC. Elle regroupera trois titres dont un avec deux versions différentes :
Aaahh!!! Real Monsters (SEGA Genesis, SNES)
Nickelodeon G.U.T.S (SNES)
Rocko’s Modern Life: Spunky’s Dangerous Day (SNES)
Les versions physiques seront précommandables sur le site de Limited Run Games du 19 septembre au 19 octobre inclus. Trois versions seront disponibles : standard, classique et collector avec des prix allant de 34,99$ à 129,99$. L’émulation des titres aura lieu via le moteur Carbon Engine avec notamment une possibilité de suavegarde rapide ou de retour arrière.
Adepte des collaborations de plus en plus variées, que cela soit avec des icônes du jeu vidéo comme Halo ou God of War, en passant par la télévision avec Star Wars ou plus récemment encore Power Rangers. Fortnite compte tabler sur un film d’animation à succès pour sa prochaine collaboration. De quoi ravir les fans de Kpop et de chasseurs de démons.
Film d’animation de Sony Pictures mettant en scène des chanteuses de Kpop chassant des démons sur Netflix, Kpop Demon Hunters est rapidement devenu un succès planétaire avec son style rafraichissant, ses musiques au top et ses petits sodas pop. Souhaitant surfer sur le phénomène, il se pourrait que la prochaine collaboration de Fortnite se porte sur le film. En soi, cela n’est pas des plus étonnants car le titre est réputé pour proposer des collaborations de plus en plus en lien avec l’actualité et les succès récents. Cette fuite est confirmée par deux insiders, SpushFNBR et Loolo, sans pour autant nous proposer une date de sortie.
INSIDER: KPOP DEMON HUNTERS X FORTNITE!
The collab is coming THIS SEASON, expect more info in the upcoming week/weeks!
Reste à savoir ce que peut nous réserver Epic Games quant à ce que ce crossover a à nous proposer. Le plus évident restera sans doute des skins aux effigies de nos stars de Kpop préférées, sans doute des danses basées sur des chansons du film ou encore des emotes en lien avec celui-ci. De plus, avec le mode de jeu musical proposé dans Fortnite, on se laisse imaginer une compilation des musiques du groupe Huntr/x.
Rendez-vous à la prochaine saison pour découvrir cette nouvelle collaboration qui, je l’espère, sauvera l’humanité des démons.
Présenté comme un RPG d’action et de détente en pixel art, HYKE: Northern Light(s) est un voyage doux, mais rempli d’émotions et de rencontres tissées par les fils rouges du destin. Le jeu met en avant le principe de la quête commune qui renforce les liens, des moments de complicité autour du feu. Découvrez notre avis sur le périple de ces jeunes sorcières et si HYKE: Northern Light(s) est parvenu à accomplir tout le potentiel que sa promesse et sa direction artistique laisse envisager.
Test réalisé sur PS5 grâce à une version numérique fournie par l’éditeur
Une sorcière à la recherche de la Lumière
HYKE: Northern Light(s) est un RPG en vue du dessus où nous incarnons une jeune sorcière au travers d’un périple aux quatre coins du globe. Le jeu consiste à traverser des zones d’adversaires et à profiter de moments calmes de camping entre amies. D’une durée de vie d’environ une quinzaine d’heures pour en profiter à fond, le jeu se veut comme une expérience riche et envoûtante. Avec ses personnages aux designs soignés et à la personnalité exacerbée, HYKE: Northern Light(s) se destine à un public amateur de manga shôjo, mais qui aime décimer des armées d’ennemis à coups de sorts surpuissants.
Les combats sont chaotiques, mais ça reste beau
HYKE: Northern Light(s) raconte le périple de Hyke, une jeune fille aux cheveux blancs et au regard rêveur. Mais ne vous fiez pas à son air délicat, il s’agit d’une campeuse invétérée et de la fille de la Sorcière de la Ruine, la plus puissante du peuple des sorcières, celle ayant failli mener l’humanité à l’extinction avant d’être abattue par la résistance humaine.
Des années plus tard, alors que les souvenirs de la guerre sont toujours vifs, le père de Hyke, un simple humain, succombe à la maladie, mais parvient à transmettre trois choses à sa fille : le plaisir de l’aventure, le doux souvenir de sa mère et l’espoir que cette dernière ait survécu. C’est donc en voulant en apprendre plus sur elle et dans l’idée de la retrouver que Hyke parcourt maintenant le monde. Un périple qui l’amènera à découvrir des vérités sur des mystères bien plus vastes qu’elle ne pouvait l’imaginer.
HYKE’s Magical Adventure : Lightdust Crusaders
L’histoire de HYKE: Northern Light(s) se découpe en plusieurs chapitres, pour la plupart centré autour d’un personnage, souvent une sorcière qui rejoindra le groupe une fois le chapitre terminé. Les événements sont faciles à suivre et s’enchaînent avec fluidité, en suivant une structure classique semblable à une série d’animation. Et même si certains événements surviennent bien trop rapidement à notre goût, comme des résolutions de situations ou des interactions entre personnages, la globalité de l’histoire reste satisfaisante et rend chacune des sorcières que l’on rencontre appréciable.
Les amitiés se forgent vite pour Hyke
La présence du français parmi les 13 langues disponibles dans le jeu est une très bonne surprise, mais malheureusement la traduction du jeu est souvent catastrophique… Si l’ensemble reste compréhensible, de nombreuses erreurs de temps, de pronoms, voire d’attributions de dialogues sont présentes. Dans presque tous les événements du jeu, nous avons relevé deux ou trois fautes de français présentes.
De plus, les dialogues et la mise en scène se contentent souvent du minimum pour nous présenter la situation, comme si le studio n’avait pas eu le temps de mieux préparer son univers. Un avis qui nous fait dire que l’univers de Hyke aurait sûrement mieux brillé sous forme d’un manga ou d’un visual novel qu’en jeu vidéo.
Les boss sont superbes également
Concernant son genre de fiction, HYKE: Northern Light(s) assume clairement, voire embrasse, son univers de magical fantasy au style riche, voire baroque. Toutes les héroïnes possèdent ici un caractère marqué, avec des archétypes de personnages que l’on peut retrouver dans de nombreuses œuvres de l’animation japonaise. C’est un genre de fiction ayant de nombreux fans à travers le monde, mais qui peut être un point de friction pour certains. De notre côté, nous avons trouvé dommage que l’univers du jeu se contente de rester ancré dans ses clichés sans jamais essayer de les surpasser, un loupé qui empêche la narration du jeu de s’élever au-dessus d’œuvres similaires.
Le gang des sorcières qui casse la baraque
Côté gameplay, le jeu nous propose une boucle nous faisant alterner entre combats dans des zones labyrinthiques et la gestion d’un camping entre amis. Sur ce premier point, HYKE: Northern Light(s) est assez intéressant. Il est possible de changer de sorcière à tout moment, chacune avec un style unique, ce qui apporte une variété appréciable. Chacun de ces types de magies de jeu se prend vite en main, mais recèle des possibilités et des synergies que l’on ne soupçonne pas au premier abord.
Il est tout à fait possible de terminer la quasi-totalité du jeu en privilégiant une seule sorcière, dont on augmentera les stats et les sorts au maximum, mais ce serait se priver de la diversité. HYKE: Northern Light(s) possède une telle variété de mécaniques de combats différents qu’il serait vraiment dommage de privilégier un seul personnage tout au long de l’aventure.
L’écran de fin montre toute les récompenses obtenues après une exploration
Cependant, c’est un peu ce qui nous est arrivé durant notre première session de jeu faite en mode de difficulté normale. Hyke, la protagoniste, était si puissante que l’on voyait peu d’intérêt à changer de personnage. Juste avec elle, il nous a été possible de rouler sans problème jusqu’au boss de fin. Le mode de difficulté difficile apporte un défi bien plus intéressant, mais semble monter de manière trop exponentielle pour avoir l’air vraiment équilibré. Il nous est souvent arrivé de nous faire enchaîner par des attaques sans pouvoir agir, ainsi face à une dizaine de monstres, un mauvais placement peut vite devenir un piège mortel dans le mode difficile.
Malheureusement, au moment de ce test, le jeu ne permet pas de passer d’un mode de difficulté à l’autre en pleine partie, ce qui est un gros inconvénient pour ce jeu dont le style visuel peut attirer des joueurs de tous les horizons. En difficulté accrue, des sessions de farming peuvent devenir indispensables pour garder le dessus contre certaines rencontres. Heureusement, de nombreuses zones possèdent des chemins et coffres alternatifs, offrant un bon intérêt à refaire certaines explorations.
Cuisine sans saveurs et camping sans ardeurs
L’autre moitié de la boucle de gameply est la présence d’une zone de camping servant d’interlude entre les combats, qu’il faudra aménager soi-même. Il est possible d’y placer différents meubles, ustensiles, décorations et autres fantaisies à sa guise pour se créer son petit décor de rêve, nos sorcières y déambuleront ensuite. Un menu radio permet d’y écouter les musiques du jeu, avec la présence d’un minuteur, sûrement dans l’idée que l’on laisse le jeu tourner en fond pour vaquer à ses occupations. Ce qui nous laisse un peu perplexes sur la finalité de toute cette mise en place.
Manque d’ambiance malgré nos efforts de décoration
Il est toujours possible de prendre en photo la scène que l’on vient de créer, puis de les visualiser dans un album dédié, mais mis à part s’asseoir sur les chaises, nos sorcières n’interagissent jamais avec les éléments mis en place, comme une radio, des sacs de couchage, un panier de fruits ou encore d’autres éléments que l’on peut ajouter à sa guise. De plus, on se rend vite compte que la zone à aménager est relativement étroite et l’on se retrouve rapidement à court de place simplement en ajoutant assez de tables pour y asseoir plus de cinq personnages.
Côté gestion de statistiques, d’autres menus vous attendent, comme celui pour améliorer la puissance de ses sorcières, ainsi que le plus important de cet instant camping : la cuisine. La confection de petits plats est un point essentiel de HYKE: Northern Light(s), tant les bonus qu’ils accordent peuvent être variés et importants. Chaque exploration d’une zone effectuée accorde des ingrédients, qu’il vous faudra combiner avec les bons ustensiles pour obtenir les précieux bonus.
Il y a l’embarras du choix au menu du jeu
Il est tout à fait possible de tester plusieurs combinaisons possibles jusqu’à obtenir un plat comestible, mais il vaut mieux acheter les recettes en même temps que des ingrédients dans les petites villes que l’on peut visiter (enfin, villes… Plutôt des zones minuscules avec deux PNJ et une maison), le nombre de combinaisons qu’il est possible de faire en prenant en compte tous les ingrédients, plus les ustensiles, fait qu’il peut être impossible de réussir à créer des plats sans déjà avoir la recette.
Par ailleurs, il est dommage que la cuisine ne permette pas d’accorder un effet différent à chaque personnage, par exemple en mettant en place de véritables repas partagés entre les personnages. Ce qui aurait pu amener à la possibilité d’interactions entre les personnages et le décor créé par le joueur, voire à l’apparition de scénettes entre chacune des filles présentes au moment du repas, renforçant l’idée des liens créés à travers le voyage, mais rien de tout cela n’est visible. HYKE: Northern Light(s) met ainsi en place plusieurs éléments intéressants dans son gameplay cozy, mais sans jamais que cela ne serve véritablement sa thématique malheureusement.
Pour en revenir aux villes, il est également possible d’y remplir des missions ; souvent généreuses en récompenses, qui vous permettront d’obtenir de nouveaux objets pour décorer votre camping – que l’on ne peut revendre, par contre -, ainsi que des ressources pour améliorer vos sorcières. Malgré le côté peu élaboré de ces endroits, les villes sont donc des incontournables, surtout en difficulté de jeu accrue.
Une esthétique d’un autre univers
Même si nous avons pu relever des défauts dans le jeu, HYKE: Northern Light(s) peut s’enorgueillir de posséder un pixel art de toute beauté aux côtés d’illustrations enchanteresses, réalisées par l’illustratrice dénommée Orie et Setamo/Shiros dans la création des visuels en pixel art. Les sprites des personnages sont de toute beauté et il est possible de longuement contempler les illustrations des personnages, tant leur chara-design est réussi, avec leurs nombreux détails et la finesse rare du trait, qui en fait pourtant jaillir une véritable énergie.
Les environnements également ne sont pas en reste et offrent toujours de beaux décors, même si on peut y reprocher un manque de variété dans les assets utilisés, ce qui donne souvent une impression de répétition dans certaines zones. Côté musique, le jeu possède un superbe thème principal chanté par Isekaijoucho, une VTubeuse reconnue, dont la prestation ici colle parfaitement et nous plonge sans difficulté dans l’ambiance de HYKE: Northern Light(s).
Il est dommage de ne pas dire autant de bien concernant le reste de l’OST du jeu, car mis à part lors de quelques affrontements de boss, les musiques du jeu ne sont pas transcendantes, mais il faut reconnaître qu’elles accompagnent avec justesse et douceur les différentes étapes du voyage de la jeune Hyke.
Verdict
Malgré un magnifique emballage, HYKE: Northern Light(s) est un jeu dont les limites se ressentent assez vite, aussi bien dans l’aspect tactique des combats que dans la proposition de détente de son aspect camping. Si le jeu essaie tant bien que mal de nous offrir un voyage sincère, il peine à produire une émotion durable avec ses personnages et son gameplay. Malgré la quinzaine d’heures nécessaires pour accomplir cette aventure, on reste avec un goût d’inachevé. Il est tout à fait possible d’y trouver du divertissement et de la détente, voire un véritable défi dans ses affrontements, surtout avec toutes les possibilités offertes par nos sorcières, mais la sensation d’amusement s’estompe assez rapidement. HYKE: Northern Light(s) est une expérience agréable, mais qui nous fait dire que le potentiel de son univers aurait été mieux exploité sous la forme d’un manga ou d’un visual novel. Son existence en jeu vidéo manque de développements mécaniques, malgré sa superbe direction artistique.
Après le succès non négligeable de la série Arcane de Riot Games, mettant en avant les sœurs Jinx et Vi ainsi que les conflits entre Piltover et Zaun, l’univers de League of Legends ne cesse d’étendre son influence. Qu’il s’agisse de nouveaux champions, d’artbooks ou d’autres récits officiels, Runeterra continue de grandir. C’est dans cette optique que Mana Books sort son dernier roman, Ambessa – Choisie par le Loup, écrit par C. L. Clark, dans une version française. L’œuvre nous ramène dix ans avant les événements de la série, dans la région noxienne de Runeterra, et raconte le combat d’Ambessa pour prendre la tête du clan Medarda.
Article rédigé grâce à un exemplaire de l’ouvrage fourni par l’éditeur
La couverture, d’une puissance visuelle brute, plonge immédiatement dans l’ambiance, avant même de tourner la première page. Ambessa Medarda est forte, sanglante, impérieuse. Elle est une générale noxienne et matriarche de sa famille. Ce tome s’intéresse avant tout à son histoire : comment en est-elle arrivée là, et surtout dans quel but ? À travers ce récit, le roman incarne toute la peur et l’autorité des Medarda, qu’il s’agisse d’Ambessa, de Mel ou de Kino. C. L. Clark retranscrit parfaitement l’image que l’on se faisait des Medarda, avec des passages particulièrement marquants.
Comme expliqué précédemment, Ambessa – Choisie par le Loup est un roman de fantasy épique qui suit l’ascension d’Ambessa Medarda à la tête du clan. Sur près de 500 pages, l’intrigue développe un casting de personnages plus ou moins connus, approfondit l’histoire de certains, offre des combats tendus et dévoile le fonctionnement interne de Noxus. C’est un choix particulier : opter pour une version écrite plutôt qu’un artbook ou une série. Cette fois-ci, le lecteur doit compter sur son imagination pour vivre l’histoire, l’incarner à travers ses propres yeux, ressentir ce qu’Ambessa vit – parfois en accord avec elle, parfois en opposition.
Le livre s’ouvre sur un prologue marquant : une version écrite du clip Blood, Sweat & Tears mettant en avant Ambessa. Et ce prologue est illustré en fin de roman par des extraits du clip. En quelques pages, on comprend déjà le rythme que l’ouvrage va imposer. Car ce n’est pas nous, lecteurs, qui menons la lecture : c’est Ambessa qui nous happe, par ses choix, ses décisions, sa vision du monde, sa manière de se battre autant par les mots que par les armes. Élevée à la dure par son grand-père, l’ambition dans les veines et sans place pour les remords, elle vit sous le code strict des Medarda. Mais lorsque le patriarche meurt sans désigner d’héritier, des rumeurs circulent sur la participation d’Ambessa à sa disparition. Cette tragédie déclenche une guerre civile sanglante entre les membres du clan, chacun prêt à tout pour prendre le pouvoir.
Ici, C. L. Clark signe un récit épique sur Ambessa, mais met aussi en lumière toutes ses facettes ainsi que celles d’autres personnages connus comme Mel, Kino ou encore Rell.
Tu as mérité ta place au Volrachnun, déclarent les voix jumelles. Mais as-tu mérité ta place dans la légende ?
Le roman est découpé en trois parties d’un peu plus d’une centaine de pages chacune. La première s’attarde sur la mort du patriarche, l’introduction des différents membres de la famille et les liens qui les unissent. Comme tout bon roman de fantasy, une carte est proposée au début pour situer les environs. Elle permet de visualiser pleinement les batailles et de replacer les références faites dans Arcane. On a presque l’impression d’entrer dans Noxus, arme à la main, aux côtés d’Ambessa ou de Mel. Les batailles et autres combats sont aussi finement écrits, C. L. Clark est une maître absolue dans l’écriture des scènes de combat, nous stressant à chaque moment. Nous ne savons pas à l’avance quel résultat nous allons obtenir dans chaque combat, que ce soit une victoire ou une défaite. Car malheureusement, Ambessa ne fait pas que gagner et cela renforce notre attachement à ce livre, ne souhaitant pas le lâcher de sitôt.
La deuxième partie se concentre sur la recherche de nouveaux alliés, car Ambessa doit fuir sa ville natale. Ici, elle n’est plus seulement une guerrière. Elle est aussi une mère soucieuse de ses enfants, de ses frères et sœurs, inquiète de leur capacité à survivre dans un environnement aussi hostile et impitoyable. Elle refuse de les voir comme faibles, mais tout tend à le prouver. Cependant, l’intrigue ne tourne pas uniquement autour d’Ambessa : Rell prend peu à peu sa place, tout comme Mel. On partage leurs peurs, leurs doutes, leurs souffrances. Vivre sous la tutelle d’Ambessa n’est pas simple, mais cela en vaut-il vraiment la peine ? On obtient également de nouveaux éléments sur l’origine de Mel, et Rell bénéficie d’une évolution marquante. Elle commence comme une jeune fille naïve mais déjà forte au combat. Solitaire, sans l’expérience d’Ambessa, elle trouve en elle un repère, une figure à laquelle se raccrocher. Le reste du casting est tout aussi prenant : chaque personnage retient l’attention et soulève des questions. Mel, en particulier, gagne en profondeur et ce roman éclaire ses forces et faiblesses dans la série Arcane. D’autres éléments de l’univers surgissent, comme la Rose Noire, enrichissant le lore sans tout révéler.
Ton frère croit qu’il peut tout régler avec de belles paroles. Il se prend pour un renard parmi les loups. Mais entends-moi, ma fille, si tu veux survivre en ce monde, il te faudra apprendre à être à la fois le renard et le loup.
La dernière partie réserve de nombreuses surprises, tant par la tournure des événements que par les choix et les réflexions des personnages. L’ouvrage s’impose comme un récit complet et captivant, à condition de connaître un minimum la licence. Certains noms – Ryze, Mordekaiser, certaines régions ou créatures – peuvent sembler obscurs aux non-initiés. Malgré cela, la lecture reste fluide, les enjeux sont clairs et la carte placée en ouverture aide à se repérer dans la géographie de Noxus. Il est donc difficile de trouver des défauts à cette œuvre, tant il offre une perspective inédite et précise sur l’ambition d’Ambessa, qui continue encore à faire parler d’elle, en bien comme en mal. On ne regrettera qu’une chose, la fin de cette histoire qui nous aura retourné.
Verdict : du sang et des larmes au cœur de Noxus
Plonger dans Ambessa – Choisie par le Loup, c’est accepter de se laisser happer par un récit où chaque choix a un prix, où chaque bataille laisse des cicatrices. C. L. Clark offre un roman qui éclaire autant qu’il enrichit l’univers de League of Legends, avec un soin particulier porté à Ambessa, Mel et Rell. Si les points négatifs sont difficiles à trouver, bien que certaines notions sont plutôt évasives en description, les fans d’Arcane y trouveront certaines réponses qu’ils attendaient, tandis que les amateurs de fantasy apprécieront la puissance des thèmes abordés : l’ambition, le sacrifice et la survie. Une œuvre marquante, à dévorer d’une traite.
S’il y a bien un retour sur lequel nous n’aurions pas parié, c’est bien celui du Virtual Boy. Alors que l’appareil a été un échec commercial à sa sortie, Nintendo vient de trouver le moyen de redonner de la légitimité à cet accessoire devenu culte ainsi qu’à ses jeux.
En bref
Nintendo va ressortir une partie des jeux du catalogue du Virtual Boy le 17 février 2026,
Il faudra posséder un abonnement Nintendo Switch Online + Pack additionnel pour en profiter,
L’achat de l’accessoire Virtual Boy – vendu 79,99 € – ou Virtual Boy (modèle en carton) – vendu 19,99 € – est indispensable afin de pouvoir jouer à ce catalogue de jeux,
Seuls 22 jeux Virtual Boy sont sortis à l’époque : On ne sait pas combien ni quels jeux seront inclus dans le catalogue.
On a toujours un peu de mal à croire que l’on rédige actuellement ces lignes, et c’est sans doute une excellente nouvelle pour la préservation du jeu vidéo (quoique temporaire). Une partie du catalogue du Virtual Boy sera disponible à partir du 17 février 2026 pour les abonnés Nintendo Switch Online + Pack Additionnel. Un ajout sympathique qui témoigne d’une certaine envie de faire découvrir au grand public une console méconnue.
En effet, le Virtual Boy est une console de jeu sous la forme d’un casque, sortie en 1995 au Japon et aux États-Unis. L’objectif était d’essayer de créer un effet de profondeur à une époque où certains des plus grands constructeurs avaient pour ambition de mettre sur pied la réalité virtuelle. Inutile de vous refaire toute l’histoire : si la VR est encore aujourd’hui peu reconnue par le grand public, la sauce n’a évidemment pas pris trente ans auparavant.
La console aura eu l’une des durées de vie les plus courtes de l’histoire du jeu vidéo, puisque sa production a cessé cinq mois après le début de sa commercialisation au Japon (contre un peu plus de sept mois aux États-Unis). Peu de jeux sont sortis sur cette console avant-gardiste, qui s’est vendue à seulement 770 000 unités. Entre ses graphismes ne proposant que deux couleurs (rouge et noir), un effet de cinétose marqué et un confort de jeu presque inexistant (le casque ne peut pas être porté : il est posé sur un pied et il faut donc y appuyer le visage), le public n’aura pas été séduit par la proposition. Pourtant, sa manette fut plébiscitée par les utilisateurs, considérée comme une réussite.
Pour avoir eu l’occasion de l’essayer, il faut effectivement reconnaître que la console n’a pas grand-chose pour elle. Passé l’effet de surprise, les sessions de jeu font mal aux yeux, et cinq minutes passées la tête dans le casque suffisent à donner envie de le ranger définitivement. Parmi les vingt-deux jeux de son catalogue, le Virtual Boy propose toutefois des titres intéressants, tels que Mario’s Tennis, Mario Clash ou encore Virtual Boy Wario Land.
Le modèle du Virtual Boy qui s’inspire de l’original devra se jouer de la sorte, sans la manette historique donc
Cela étant dit, l’expérience Virtual Boy sur Nintendo Switch ne s’adressera malheureusement pas à tous. En effet, pour jouer, l’accessoire dédié inspiré du Virtual Boy original sera nécessaire. Une réplique de la console est d’ores et déjà en vente à 79,99 €, mais pour ceux qui souhaiteraient se laisser tenter à moindre coût, une version en carton existe également pour 19,99 €. Notez que la manette originale n’est pas incluse, quelle que soit la réplique du Virtual Boy choisie.
C’est particulièrement décevant pour la version à 79,99 €, déjà onéreuse compte tenu du fait que cette réplique n’embarque aucune technologie particulière. Si la Nintendo Switch, la Nintendo Switch OLED et la Nintendo Switch 2 sont compatibles avec les deux versions, notez que la Nintendo Switch Lite ne pourra pas être utilisée avec le Virtual Boy pour Nintendo Switch.
Le Virtual Boy modèle carton est vendu moins cher, mais a aussi beaucoup moins d’allure
Passée l’excitation de la nostalgie, on en vient tout de même à se demander si cette initiative n’aurait pas plutôt tendance à pencher davantage vers le mercantilisme que vers l’envie de faire découvrir une console qui fut un échec en son temps. Si l’achat d’un des modèles de Virtual Boy avait été facultatif et si les jeux avaient été adaptés pour être joués normalement sur l’écran de la Switch/Switch 2, nous n’aurions évidemment rien trouvé à redire. Mais dans le cas présent, compte tenu du fait que seule une partie du catalogue des jeux Virtual Boy sera disponible dans l’abonnement Nintendo Switch Online + Pack Additionnel, la pilule est un peu dure à avaler.
Gardons nos réserves pour l’instant et attendons de voir ce que le 17 février nous réservera, afin de déterminer si cet achat se révèle indispensable pour les fans de la marque.
Si votre rêve était la fusion entre un Animal Crossing et un jeu Pokémon, alors Nintendo vient tout juste de le réaliser. Présenté lors d’un Nintendo Direct, Pokémon Pokopia pourrait bien se faire une place de choix dans votre salon en 2026.
À la surprise générale, Nintendo explore un nouveau genre pour sa franchise avec Pokémon Pokopia, celui de la simulation de vie et de la gestion de ressources, tout cela dans le but de créer un véritable paradis pour vous et vos amis. Le titre est développé par KOEI TECMO GAMES et prévu pour sortir sur Nintendo Switch 2 en 2026.
Dans Pokémon Pokopia, vous incarnez un Métamorph, un pokémon spécialisé dans la transformation et capable de copier les capacités des autres pokémons, mais ayant cette fois pris l’apparence d’un humain et possédant le même degré de curiosité que notre espèce.
À vous donc d’explorer les environs pour découvrir ses habitants et débloquer leurs capacités pour aménager votre petit village comme vous le souhaitez. Que ce soit la pousse de plantes, la fabrication de mobilier ou encore la coupe d’arbres, vos capacités dépendent de vos rencontres.
Un système de cycle jour et nuit intégré au jeu suivra celui de la vraie vie. Les différentes zones du jeu proposeront des météos variées et changeantes.
Pokémon Pokopia proposera un système d’invitation pour permettre à des proches ou à d’autres pokémons de venir visiter votre ville. Ce titre se présente comme une œuvre invitant à la détente et à la relaxation, loin des combats et de l’aspect stratégique propres aux autres titres de la licence.
Si vous désirez expérimenter l’aventure Pokémon autrement, alors ne manquez pas l’expérience Pokémon Pokopia prévue pour 2026.
Une belle surprise pour les fans de JRPG, le remake de Dragon Quest VII : La Quête des vestiges du monde, vient tout juste d’être annoncé lors d’un Nintendo Direct, mais sera bien accessible sur un grand nombre de consoles de salon pour 2026.
Si vous ne connaissiez pas Dragon Quest VII : La Quête des vestiges du monde, il s’agit d’un RPG sorti en 2001 sur PlayStation sur le continent européen. C’est uniquement avec un remake sur 3DS en 2016 que nous avons pu en voir la couleur en Europe ; il est resté malgré tout un opus encore un peu trop discret sur notre continent.
Cette annonce d’une version Reimagined est donc une bonne occasion pour ceux n’ayant pas eu l’occasion de découvrir ce jeu d’explorer son univers riche et burlesque. Pour les autres, restez attentifs à cette annonce, car il se peut qu’avec un titre pareil, cette nouvelle version de Dragon Quest VII nous réserve bien des surprises.
En effet, selon le communiqué de Square Enix, Dragon Quest VII Reimagined reprendra bien l’histoire du titre originel, mais proposera une expérience plus immersive, avec l’ajout de contenus additionnels et de nouvelles quêtes secondaires.
De grandes améliorations ont été apportées afin de retrouver le plaisir de découvrir le jeu sans les contraintes de l’époque, notamment au niveau de l’expérience utilisateur, comme les interfaces ou la gestion des informations. Également, le système de combat a été amélioré, avec par exemple la possibilité d’utiliser deux compétences de classes différentes et l’apparition d’une nouvelle classe d’invocateur de monstres pour combattre vos ennemis.
Dragon Quest VII Reimagined se propose ainsi comme la redécouverte d’un classique ayant plu aux fans de l’époque, mais également comme une nouvelle expérience intense pour les joueurs le découvrant maintenant.
Ne manquez donc pas l’arrivée de DRAGON QUEST VII Reimagined le 5 février sur Nintendo Switch 2, Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series X|S, et PC via Steam. Les précommandes du jeu sont déjà disponibles.
Resident Evil Requiem débarquera sur Nintendo Switch 2 le 27 février 2026. Ce portage ambitieux marque l’arrivée de la saga culte de survival-horror sur la nouvelle console de Nintendo.
Conçu pour exploiter les capacités de la Switch 2, Resident Evil Requiem promet une expérience technique à la hauteur des autres versions, avec des graphismes soignés et une atmosphère oppressante. L’objectif affiché est clair : offrir aux joueurs de la nouvelle génération Nintendo un Resident Evil sans compromis. Nous pouvons en avoir un aperçu grâce au trailer présentant le rendu visuel attendu sur la machine de Nintendo.
Resident Evil: Requiem, aussi appelé Resident Evil 9, sortira le 27 février 2026 sur PS5, Xbox Series, PC et Nintendo Switch 2.
Nintendo a dévoilé une surprise de taille pour les amateurs de frissons, un remake de Fatal Frame II: Crimson Butterfly sortira début 2026 sur Switch 2. Considéré comme l’un des épisodes les plus marquants de la saga d’horreur japonaise, ce classique bénéficiera d’une refonte complète.
Dans cette version revisitée, les jumelles Mio et Mayu Amakura se retrouvent prisonnières d’un village disparu de toute carte. Guidées par un mystérieux papillon cramoisi, elles devront faire face à des phénomènes surnaturels et affronter des esprits hostiles grâce à la légendaire Camera Obscura, appareil photo capable d’exorciser les fantômes.
Le remake promet de restituer l’atmosphère oppressante de l’original tout en modernisant l’exploration et les combats. Fatal Frame II: Crimson Butterfly Remake s’annonce comme un retour glaçant à l’une des pierres angulaires du survival-horror.
Annoncé lors du Nintendo Direct de révélation de la Nintendo Switch 2, Final Fantasy VII Remake Intergrade s’était fait discret depuis plusieurs mois. Un nouvel événement a eu lieu aujourd’hui officialisant la date de sortie du projet pour le début d’année prochaine.
Vous avez toujours rêvé de jouer à Final Fantasy VII Remake Intergrade dans les transports, dans votre lit mais également dans votre canapé ? La version Nintendo Switch 2 tombe alors à point nommé. Ce portage contiendra le jeu de base mais également son DLC disponible depuis 2021 sur PS5. Notez bien la date de sortie dans votre agenda : le 22 janvier 2026.
Une bande-annonce a par ailleurs été diffusée en marge du Nintendo Direct :
Enfin, bonne nouvelle pour les collectionneurs puisque ce Final Fantasy VII Remake Intergrade sera disponible en version numérique mais surtout en version physique. Reste à savoir si nous aurons le droit à une vraie cartouche ou à une carte clé de jeu…
Tout le monde attendait avec impatience l’annonce d’un nouveau Mario 3D pour les 40 ans de la franchise, et une nouvelle fois Nintendo a surpris tout le monde. En effet, c’est bien Yoshi qui a clôturé les annoncés liées à l’anniversaire du plombier moustachu en lui volant la vedette avec une nouvelle aventure intitulée Yoshi and the Mysterious Book.
Vous espériez Super Mario Galaxy 3 ou Super Mario Odyssey 2 ? C’est raté et il faudra patienter puisque Yoshi and the Mysterious Book a été annoncé par Nintendo. Prévu pour printemps 2026 en exclusivité sur Nintendo Switch 2, Yoshi reprendra du service comme personnage principal. Un mystérieux livre atterri sur l’île de Yoshi et de ses amis ce qui lui donna ainsi envie de comprendre son contenu. Ce dernier s’embarque ainsi dans une nouvelle aventure : un jeu de plates-formes haut en couleur avec une sublime direction artistique.
Pour profiter de cette direction artistique ambitieuse et toute mignonne, vous pouvez revoir la bande-annonce diffusée en marge du Nintendo Direct ci-dessous :
Pour rappel, cela faisait depuis 2019 et Yoshi’s Crafted World sur Nintendo Switch que le petit créature verte de Nintendo n’avait pas eu le droit à un jeu dédié.
Supergiant Games a enfin daté la sortie complète de Hades II : le roguelike mythologique arrivera le 25 septembre en dématérialisé, puis le 20 novembre en édition physique. Particularité notable, le jeu sera proposé en exclusivité temporaire sur Switch et Switch 2 côté consoles.
Suite directe du phénomène indépendant de 2020, Hades II invite une nouvelle fois les joueurs à s’aventurer dans les enfers de la mythologie grecque, cette fois-ci aux commandes de Melinoë, princesse immortelle et sœur de Zagreus. Déjà jouable en accès anticipé sur PC, le titre a séduit par son gameplay nerveux et sa rejouabilité quasi infinie. Avec cette sortie sur consoles Nintendo, Hades II vise un public encore plus large, capitalisant sur l’énorme succès du premier épisode sur Switch.
Profitons-en pour préciser que le jeu sortira également de son accès anticipé pour arriver sur PC en version 1.00. Après plus d’un an et demi, le jeu arrivera dans sa version finale. Pour l’instant, aucune mention de date de sortie des versions PlayStation et Xbox n’a été faite.
Rendez-vous le 25 septembre pour parcourir les enfers en incarnant Melinoë sur Nintendo Switch, Switch 2 et PC.
Nintendo aurait pu trouver un titre encore plus long pour la nouvelle version de Super Mario Bros. Wonder. En effet, en marge du dernier Nintendo Direct et pour fêter les 40 ans de la série, Super Mario Bros. Wonder – Nintendo Switch 2 Edition + Rendez-vous au Parc Bellabel a été annoncé avec des nouveautés étonnantes.
Les noms à rallonge sont la spécialité de Nintendo ces derniers temps. Avec les versions Nintendo Switch 2 de Kirby et le monde oublié ainsi que de Super Mario Party Jamboree, l’éditeur ne fait pas vraiment d’effort pour raccourcir le nom de ses jeux. Et pour cause, Super Mario Bros. Wonder – Nintendo Switch 2 Edition + Rendez-vous au Parc Bellabel rejoint les jeux Nintendo Switch qui profiteront d’une mise à niveau pour la dernière console. Le jeu est planifié pour printemps 2026, sans plus de précision pour le moment.
Cette nouvelle version change quelque peu des standards habituels puisque si des nouveaux niveaux devraient être de la partie, c’est surtout l’accès au Parc Bellabel qui nous a intrigué. De nombreuses activités seront jouables en coopération où votre esprit d’équipe sera mis à contribution. Pour les possesseurs de la version Nintendo Switch, sachez que la mise à niveau sera disponible séparément, certainement contre 20€ environ bien que l’information n’ait pas encore été communiquée officiellement.
Une bande-annonce de cette nouvelle version a été diffusée lors du Nintendo Direct :
En attendant, Super Mario Bros. Wonder est toujours disponible exclusivement sur Nintendo Switch.
Après des années d’attente, Nintendo a enfin fixé la date du grand retour de Samus Aran, confirmant ainsi la conclusion d’une longue attente entamée depuis l’annonce initiale du projet en 2017.
Rebooté en cours de développement et confié de nouveau au studio Retro Studios, père de la trilogie Metroid Prime, le jeu a longtemps alimenté les rumeurs et l’impatience des fans. L’échéance est désormais connue et fixée à la fin 2025, le 4 décembre plus précisément. Metroid Prime 4 promet d’offrir un lancement majeur pour la Switch 2, déjà attendue comme une vitrine technologique pour la nouvelle machine de Nintendo.
Il est bon de rappeler que les possesseurs de la Nintendo Switch première du nom ne seront pas en reste, le titre étant aussi attendu sur la précédente console du géant nippon.
Depuis Mario Tennis Aces, Mario et ses copains n’avaient pas retrouvé le chemin des courts. L’attente est presque terminée puisque dans le cadre des 40 ans de la franchise, l’éditeur japonais a annoncé le retour du plombier moustachu avec de nouvelles raquettes : un élément central du gameplay. La date de sortie de Mario Tennis Fever a également été annoncée.
Mario Tennis Fever est donc le prochain jeu de la petite balle jaune sur Nintendo Switch 2 avec notre plombier moustachu en tête d’affiche. Le jeu sera disponible exclusivement sur Nintendo Switch 2 le 12 février 2026. Il faudra donc encore s’armer de patience avant de pouvoir pénétrer sur le court. On notera notamment le plus casting de personnages pour un jeu de la franchise avec 38 personnages jouables ainsi que 30 raquettes frénétiques. Chaque combinaison unique vous permettra ainsi de mettre en difficulté votre adversaire et de prendre l’avantage pour tenter de remporter le point.
Parmi les autres informations annoncées, un point a été fait sur les modes de jeu. Le retour du mode Histoire sera bien présent avec cette fois-ci un petit open-world où il sera possible de se balader à l’instar de ce que proposait Mario Golf: Super Rush. Enfin, les modes Tournoi, Jeux spéciaux avec des règles très spéciales ainsi que les modes en ligne (classés et non-classés) seront également de la partie. Le multijoueur local devrait également être présent.
Découvrez ce nouvel épisode en visionnant la bande-annonce diffusée en marge du Nintendo Direct :
En attendant, Mario Tennis Aces est toujours disponible en exclusivité sur Nintendo Switch 2.
Coup de théâtre en clôture du Nintendo Direct de ce vendredi 12 septembre : Fire Emblem revient sur le devant de la scène. Nintendo a dévoilé Fire Emblem: Fortune’s Weave, nouvel opus de la célèbre série de tactical-RPG.
Longtemps considérée comme une licence de niche, la saga Fire Emblem a gagné ses galons de blockbuster avec Fire Emblem: Awakening en 2012 sur 3DS, suivi de Fates en 2015. Le passage à la Switch a marqué un tournant encore plus fort : Three Houses en 2019 s’est imposé comme un phénomène critique et commercial, tandis que Engage en 2023, bien que légèrement moins acclamé, a été salué pour ses mécaniques de combat fluides et son large éventail de stratégies.
Avec Fortune’s Weave, Nintendo entend prolonger cette dynamique sur la nouvelle génération. Peu d’informations ont encore filtré sur l’univers et les personnages, mais la simple annonce suffit déjà à raviver l’excitation des fans. Le rendez-vous est pris pour 2026, sans plus de précision sur la date précise de lancement.
Elden Ring: Nightreign ajoute un nouveau mode de difficulté : Abîme de la Nuit. Pensé pour les joueurs en quête d’un défi extrême, découvrez toutes ses nouveautés et comment l’obtenir.
Le mode de difficulté Abîme de la Nuit est le mode de difficulté le plus difficile à ce jour dans Elden Ring: Nightreign. Dans ce mode, l’identité du Seigneur nocturne à affronter n’est révélée qu’au dernier moment et les créatures croisées affichent parfois une aura rouge signe d’une puissance accrue. Le mode de difficulté Abîme de la Nuit introduit aussi de nouvelles armes avec de nouveaux bonus passifs, mais attention, car elles s’accompagnent aussi parfois de handicaps forçant le joueur à trouver un équilibre entre prise de risque et stratégie. De plus, de nouvelles reliques des profondeurs viennent s’ajouter aux reliques classiques via trois emplacements supplémentaires. Elles apportent des effets variés ouvrant la porte à des combinaisons inédites. La progression dans l’Abîme repose sur une logique de profondeur : plus l’on s’enfonce en vainquant des seigneurs, plus on gagne en niveaux et plus les adversaires gagnent en puissance. Enfin, au troisième jour, un Souverain des Ténèbres peut parfois apparaître.
Les conditions pour débloquer le mode de difficulté : Abîme de la Nuit dans Elden Ring: Nightreign
Afin d’accéder au mode Abîme de la Nuit, rien de plus simple, ou presque. Puisqu’il suffira de vaincre le Seigneur nocturne nommé Aspect nocturne. En effet, pas de mécanique retors nécessitant un diplôme d’ingénieur, seulement du skill et beaucoup de patience. Une fois le seigneur vaincu, vous aurez alors accès au nouveau mode de difficulté.
Les nouveautés du mode de difficulté : Abîme de la Nuit dans Elden Ring: Nightreign
Un défi supplémentaire réservé aux joueurs les plus expérimentés.
Se débloque après avoir vaincu le Seigneur nocturneAspect Nocturne.
Le Seigneur nocturne à affronter est révélé uniquement au moment du combat.
Ennemis renforcés signalés par une aura rouge.
Nouvelles armes à double tranchant : puissantes mais avec des effets secondaires négatifs.
Reliques des profondeurs : trois emplacements supplémentaires offrant des effets inédits, positifs comme négatifs.
De nouveaux niveaux d’XP.
Parfois, un Souverain des Ténèbres peut apparaître dès le troisième jour
Avec ce mode, Elden Ring: Nightreign devient encore plus difficle. Il est sorti sur Xbox Series, PS5 et PC mais n’est pas cross-plateforme.
Près de vingt ans après sa sortie sur PlayStation 2, Metal Gear Solid 3: Snake Eater renaît sous la forme de Metal Gear Solid Delta: Snake Eater, un remake attendu de pied ferme par les fans. Icône de l’infiltration et pierre angulaire de la saga de Hideo Kojima, Metal Gear Solid 3 revient aujourd’hui dans une version portée par l’Unreal Engine 5, ce remake plonge une nouvelle génération de joueurs, comme les vétérans nostalgiques, au cœur de la jungle soviétique en pleine Guerre froide, là où s’écrit l’une des pages les plus marquantes de l’histoire de la saga.
Testé sur PC grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur
Un classique indémodable
Sorti en 2004 sur PlayStation 2, Metal Gear Solid 3: Snake Eater est considéré comme l’un des sommets de la saga de Hideo Kojima. Plongé en pleine Guerre froide, le joueur y incarne Naked Snake, futur Big Boss, envoyé en mission derrière le rideau de fer pour sauver un scientifique, détruire une arme nucléaire et affronter son ancienne mentor, The Boss. Entre infiltration, survie dans la jungle et mise en scène cinématographique, le titre s’est imposé comme un chef-d’œuvre vidéoludique, acclamé pour ses personnages, son intensité dramatique et ses mécaniques innovantes de camouflage, de soins et de la restauration de la stamina via la chasse ou la consommation de rations.
Le titre retrace la toute première mission de Naked Snake, futur Big Boss, sur le territoire Soviétique
Après deux décennies, Konami a enfin donné vie à un remake officiel : Metal Gear Solid Delta: Snake Eater, sorti le 28 août 2025 dernier sur PS5, Xbox Series et PC. Développé sous Unreal Engine 5, le jeu conserve intégralement l’histoire et les environnements d’origine tout en proposant un lifting visuel. Ce choix, perçu comme un respect de l’œuvre originale, répond à une longue attente alimentée par une frustration : celle des cinématiques recréées des années plus tôt dans le moteur FOX Engine… mais uniquement pour des machines à pachinko, décision qui avait été largement critiquée par la communauté. Avec Metal Gear Solid Delta: Snake Eater, Konami propose donc une version à la fois hommage et mise à jour technique d’un pilier de l’infiltration, offrant aux anciens joueurs une redécouverte fidèle et aux nouveaux venus une porte d’entrée idéale. Le remake se présente comme un équilibre entre modernité graphique et préservation d’un scénario culte, unissant nostalgie et renouveau.
Quand Kojima réimaginait la Guerre Froide
Situé en 1964, en pleine Guerre froide, Metal Gear Solid 3: Snake Eater raconte la première grande mission de Naked Snake, futur Big Boss. Envoyé derrière les lignes soviétiques, il doit sauver le scientifique Nikolaï Sokolov, contraint de travailler sur une arme nucléaire redoutable, le Shagohod. Mais la mission prend une tournure tragique lorsque sa mentor et figure maternelle, The Boss, trahit son pays et rejoint l’URSS à la tête de l’unité Cobra. Ce retournement pousse Snake à affronter ses propres convictions et à remettre en cause le sens même de sa loyauté.
Metal Gear Solid 3: Snake Eater, c’est aussi l’histoire d’une romance cruciale pour la saga
Au fil de son périple dans la jungle soviétique, Snake affronte des ennemis charismatiques, du redoutable et jeune Ocelot jusqu’aux membres surhumains de l’unité Cobra, avant de se mesurer à The Boss dans un duel final devenu légendaire. Derrière l’histoire d’espionnage et d’armes nucléaires, le jeu explore des thématiques profondes : la transmission, le sacrifice et la frontière trouble entre devoir patriotique et trahison. Ce récit initiatique scelle la naissance de celui qui deviendra Big Boss, figure centrale de toute la saga Metal Gear.
Le jeu comporte son lot de personnages charismatiques
Ce qui fait le charme unique de MGS3, et plus largement de la Saga de Big Boss, c’est son côté uchronique. Le jeu mélange avec habileté un contexte historique crédible, celui du milieu des années soixante, en pleine rivalité entre blocs de l’Ouest et de l’Est, avec des éléments technologiques futuristes et parfois improbables. Le Shagohod, arme d’anéantissement à la pointe de la science-fiction, ou encore les planeurs utilisés par l’armée soviétique, viennent brouiller les frontières entre réalisme et imagination. Ce mélange donne au récit une atmosphère singulière, entre thriller d’espionnage et fable techno-historique, sans oublier son côté très James Bondesque, jusque dans le thème principal de Cynthia Harrel : Snake Eater.
Un gameplay fidèle, parfois trop conservateur
Si Metal Gear Solid Delta: Snake Eater modernise l’opus d’origine visuellement, son gameplay reste, lui, étonnamment figé. Le remake reprend presque trait pour trait la structure de l’original, au point de s’inspirer directement de la version 3DS sortie en 2012. En conséquence, très peu de nouveautés viennent enrichir l’expérience : l’absence de mécaniques modernes, comme un sprint, se fait cruellement sentir et empêche parfois l’action de gagner en fluidité. De même, le découpage en zones, hérité de la PS2, est, lui aussi, conservé. Si ce choix se comprenait il y a vingt ans, il paraît aujourd’hui daté. De ce fait, l’exploration perd en fluidité et donne une impression artificielle de fragmentation, là où une refonte complète avec une jungle plus ouverte et continue aurait renforcé l’immersion.
L’infiltration toujours au cœur du jeu
Le système d’inventaire, véritable signature de MGS3, n’a pas été repensé en profondeur. Bien qu’un menu de raccourcis ait été ajouté, gérer les pansements, attelles, antidotes ou encore la nourriture reste laborieux. Ce réalisme poussé – Snake doit par exemple soigner ses fractures, recoudre ses plaies ou manger régulièrement pour conserver son énergie – participe à l’ambiance de survie unique du titre, mais peut aussi casser le rythme et devenir agaçant pour les joueurs modernes habitués à des interfaces plus fluides. La gestion du camouflage, qui oblige à jongler entre différents motifs et peintures faciales pour rester discret, est toujours au cœur de l’expérience, mais conserve la lourdeur des changements fréquents via l’inventaire.
MGS3 comporte des features novatrices mais poussives
Côté infiltration pure, le remake ne trahit pas l’esprit de l’original. Snake doit gérer son endurance, son bruit de déplacement, et l’usure de ses armes, notamment des silencieux dont le nombre d’utilisations est limité. Les duels contre les membres de l’unité Cobra restent des moments forts, toujours basés sur des mécaniques ingénieuses. Bonne nouvelle pour les puristes : Metal Gear Solid Delta: Snake Eater conserve ses deux systèmes de caméra introduits à partir de Metal Gear Solid HD Collection sur Xbox 360 et PS3. On peut ainsi jouer avec la vue aérienne “classique”, très proche de l’expérience PS2, ou opter pour la caméra à l’épaule introduite dans les versions HD, offrant un confort moderne. Enfin (et encore heureux), il est possible de se déplacer en étant accroupie, mécanique issue de la version 3DS de Metal Gear Solid 3: Snake Eater. Pour rappel, tenter d’avancer en étant accroupie conduisait Snake à se mettre à plat ventre et à ramper auparavant, et même dans les versions HD et plus récemment encore dans la Metal Gear Solid: Master Collection Vol. 1, la version présente de MGS3 étant tout simplement celle de la précédente HD collection sans modification particulière.
Un remake frileux
À la surprise générale, Metal Gear Solid Delta: Snake Eater s’est révélé plutôt stable sur PC, malgré les doutes soulevés avant sa sortie. Les chutes de framerate sont rares : nous n’en avons constaté que deux marquées, l’une dans le bâtiment menant à la rencontre avec Granin, l’autre lors de la spectaculaire séquence de fuite en moto avec Eva. Hormis ces passages isolés, le jeu tourne de manière fluide et offre une expérience visuelle propre, preuve que le passage sous Unreal Engine 5 a apporté une certaine robustesse technique.
Cependant, il faut bien reconnaître que ce remake manque cruellement d’ambition. À bien des égards, il donne l’impression que Konami et Virtuos se sont contentés de transposer la version 3DS dans un nouveau moteur graphique, avec un minimum de retouches. La structure de gameplay et des environnements reste identique au poil près, tout comme les animations et la mise en scène des cinématiques. Même les dialogues, toujours efficaces et portés par d’excellentes performances vocales, proviennent directement de la version PS2 d’origine, sans réenregistrement. Ce choix, sans doute motivé par la crainte de dénaturer l’œuvre de Kojima, reflète une volonté claire de ne prendre aucun risque, comme si le spectre de l’échec de Metal Gear Survive planait encore au-dessus du projet.
Guy Savage Δ, un bonus surprenant
Pour autant, ce remake offre quelques bonus pour élargir le contenu. Le mode Snake vs Monkey fait son retour, et un nouveau Metal Gear Online a été confirmé. Enfin, une curiosité attend les joueurs qui terminent l’aventure au moins une fois : Guy Savage Δ, un étrange prototype abandonné par PlatinumGames, ressurgit sous la forme d’un mini-jeu façon Devil May Cry, dans une ambiance gothique et expérimentale. Une surprise inattendue, qui tranche avec la frilosité générale du reste du remake.
Verdict
Metal Gear Solid Delta: Snake Eater est un remake à la fois fascinant et frustrant. Visuellement réussi et techniquement solide, il rend hommage à l’un des plus grands classiques du jeu vidéo sans jamais le trahir. Mais à force de prudence, Konami et Virtuos livrent une version trop conservatrice, qui conserve autant les forces intemporelles de l’original que ses lourdeurs d’époque. Plus une restauration qu’une réinvention, Metal Gear Solid Delta: Snake Eater séduira les puristes et offrira une belle porte d’entrée aux nouveaux joueurs, mais laisse un goût d’occasion manquée pour un titre qui aurait pu marquer une nouvelle génération. Reste que son prix d’acquisition de 80 € paraît excessif au regard de l’expérience proposée. Vendu quelques dizaines d’euros de moins, le jeu aurait sans doute trouvé un meilleur équilibre entre hommage respectueux et proposition commerciale.
Désormais disponible sur consoles et PC, la mise à jour 1.1.1 pour Assassin’s Creed Shadows offre des nouveautés intéressantes et prépare le terrain pour la prochaine extension Traque sur Awaji. Découvrez le patch note complet de cette nouvelle mise à jour, qui proposera également un instant de nostalgie aux joueurs grâce à un costume bien connu des fans de la franchise.
Assassin’s Creed Shadows est sorti en mars dernier, et pourtant les développeurs poursuivent les mises à jour intensives autour du titre. Cette fois-ci, c’est la version 1.1.1 qui est désormais téléchargeable : 12,94 Go sur PS5, 33 Go sur Xbox Series XS, 42 Go sur PC (ou 17 Go via Steam) et 24 Go sur Mac. Avec un tel poids, nul doute que les ajouts sont conséquents.
Et pour cause, Ubisoft prépare déjà la sortie de son prochain DLC : Traque sur Awaji. Offert pour toute précommande du jeu, cette nouvelle extension solo vous emmènera sur une île inédite, dominée par une faction maléfique, pour près de dix heures de contenu. Mais ce n’est pas tout : d’autres nouveautés intéressantes accompagnent également cette mise à jour 1.1.1.
Nouvelle quête secondaire gratuite dès le 16 septembre
Augmentation du niveau maximum (jusqu’à 100 désormais)
Nouvelles améliorations de repaires
Possibilité d’avancer l’heure
Nouveaux rangs pour les armes
Nouveau projet dans l’espace Animus avec de l’équipement à récupérer sur le thème d’Ezio Auditore
Ajout des anomalies à Awaji
Mais ce n’est pas tout puisque tout un tas de correctifs sont également de la partie. Pour en prendre connaissance, nous vous proposons de vous rendre à cette adresse avec notamment l’arrêt du 30 fps lors des cinématiques, mais uniquement sur PC pour le moment.
Pour rappel, Assassin’s Creed Shadows est toujours disponible sur PS5, Xbox Series X|S et PC.