L’actualité autour de Assassin’s Creed Shadows ne faiblit décidément pas. Alors que le portage sur Nintendo Switch 2 est attendu la semaine prochaine, Ubisoft vient d’annoncer une nouvelle mission spéciale marquant une collaboration avec un célèbre shōnen manga.
Dès le mardi 25 novembre 2025, les joueurs pourront accéder à cette quête annexe exclusive, mais attention : elle ne sera disponible que jusqu’au 15 décembre 2025. Cette mission, inspirée de L’Attaque des Titans, mettra en scène nos deux protagonistes, chargés de traverser une mystérieuse caverne de cristal peuplée d’ennemis étranges, avant d’affronter un combattant final colossal.
En parallèle, des objets uniques liés à l’univers du manga seront proposés dans le store interne du jeu, également jusqu’au 15 décembre. Pour accompagner cette annonce, Ubisoft a diffusé une courte bande-annonce afin de donner un premier aperçu de cette collaboration événement.
Pour rappel, Assassin’s Creed Shadows est disponible sur PS5, Xbox Series X|S, PC et bientôt sur Nintendo Switch 2.
Udo Kier, acteur fétiche du cinéma de genre et figure familière des fans de jeux vidéo, est décédé à l’âge de 81 ans. La cause du décès n’a pas été communiquée.
Né en Allemagne, Udo Kier entame sa carrière en 1966 dans la série télévisée Road to Saint Tropez. Très vite, il se fait remarquer par ses collaborations répétées avec l’artiste Andy Warhol et par ses rôles dans le cinéma de vampires, qui en font un visage iconique pour les amateurs de films de genre. Dans les années 1990, il touche un public plus large grâce à des apparitions dans des productions marquantes comme Ace Ventura: Pet Detective, Blade ou encore Johnny Mnemonic.
L’acteur s’est également illustré dans plusieurs adaptations de jeux vidéo au cinéma, notamment Far Cry et BloodRayne. Sa voix et sa présence ont traversé le médium vidéoludique au fil des décennies : il a incarné le personnage de Yuri dans Command & Conquer: Alerte Rouge 2 et son extension Yuri’s Revenge, le Dr Peter Staub dans Call of Duty: WWII, ainsi qu’Erich dans Martha Is Dead. Ces rôles, souvent militaires ou inquiétants, collaient à son aura singulière.
L’un de ses projets à venir les plus attendus était OD, le prochain grand jeu d’horreur de Kojima Productions, développé en partenariat avec Xbox Game Studios. Udo Kier y avait été annoncé aux côtés de Hunter Schafer et Sophia Lillis lors des Game Awards 2023. Hideo Kojima a toutefois indiqué sur X (Twitter) que le tournage avec l’acteur devait seulement commencer au printemps prochain, laissant entendre que Kier n’avait pas encore pu tourner ses scènes. On ignore pour l’instant si son rôle sera recasté, réécrit ou abandonné dans la version finale du projet.
Intergalactic: The Heretic Prophet, la nouvelle licence de Naughty Dog annoncée en fin d’année 2024, pourrait finalement se faire attendre bien plus longtemps que prévu.
Alors que le jeu avait enflammé les joueurs lors de sa révélation aux Game Awards de 2024, plusieurs sources estiment désormais qu’il ne fera pas partie des sorties majeures de 2026. Le jeu ne serait même pas présent lors de la prochaine édition des Game Awards le mois prochain, contrairement à ce que certains espéraient pour relancer la communication autour du projet.
Le journaliste Jeff Grubb a tempéré les attentes en affirmant que le titre serait absent du line-up de la cérémonie. Il a aussi indiqué qu’il ne fallait plus envisager une sortie en 2026. Il n’est pas exclu que le titre soit programmé sur un horizon plus lointain, peut-être avec celui de la prochaine génération de consoles.
Révélé comme un univers inédit, rompant avec les récits post-apocalyptiques de The Last of Us qui ont fait la renommée de Naughty Dog, Intergalactic avait suscité un fort engouement dès son annonce à la cérémonie des The Games Awards de l’an dernier.
Depuis, aucun nouveau détail n’a été révélé. Sans commentaire officiel de la part de PlayStation ou du studio, les joueurs devront se résigner à attendre encore longtemps avant d’en découvrir davantage.
Shift Up prépare l’avenir de Stellar Blade en grand : un recrutement repéré sur le site officiel du studio évoque un Stellar Blade 2 actuellement en développement, pensé dès le départ comme un jeu multiplateforme et relance au passage les rumeurs d’une arrivée du premier épisode sur Xbox et la Nintendo Switch 2.
En 2024, Stellar Blade s’est imposé comme l’une des sensations d’action de l’année. Le titre coréen de Shift Up a fait parler de lui pour ses graphismes spectaculaires et son gameplay nerveux, mais aussi pour les polémiques autour de sa protagoniste, Eve, qui ont accompagné tout le cycle de développement. Malgré cela, le jeu a rencontré un large succès critique et populaire.
Fort de cet accueil, le studio avait rapidement annoncé que du nouveau arriverait avant 2027. Le récent poste de recrutement publié sur le site coréen de Shift Up vient confirmer ces ambitions : il y est clairement indiqué que l’équipe se renforce pour travailler sur Stellar Blade 2, présenté comme une expérience d’action next-gen destinée à sortir sur plusieurs plateformes, y compris d’autres consoles que la PlayStation et le PC.
Un détail qui intrigue particulièrement les joueurs : le premier Stellar Blade était jusqu’ici une exclusivité PS5, avant de connaître un portage sur PC plus tôt cette année. Aucun port vers Xbox Series X|S ni vers la Nintendo Switch 2 n’a pour l’instant été officialisé, même si les rumeurs circulent depuis quelque temps. Le fait que Stellar Blade 2 soit conçu comme un projet multiplateforme laisse toutefois penser que le premier épisode pourrait, lui aussi, finir par briser son exclusivité et débarquer un jour sur Xbox et Nintendo.
Stellar Blade est sorti sur PS5 le 26 avril 2024, puis sur PC le 11 juin 2025.
Vous hésitez entre la vie trépidante d’un aventurier ou celle, bien rangée, d’un marchand tenant une affaire honnête ? Et pourquoi pas les deux ? Le Moonlighter est de retour avec Will, notre marchand préféré, dans Moonlighter 2. Édité par 11 bit Studios et développé par Digital Sun, Moonlighter 2 est la suite du très apprécié Action-RPG mêlant des éléments de dungeon crawler et de rogue-lite. Nouvelle ville, nouveaux ennemis, nouvelle esthétique et nouvelle vie : découvrez avec nous le retour aux affaires de notre aventurier téméraire.
Test réalisé sur PC grâce à une copie numérique envoyée par l’éditeur
On prend les mêmes et on recommence
Moonlighter 2 est, sans grande surprise, la suite directe du premier opus. Si celui-ci avait marqué les esprits par son originalité, le deuxième conserve bon nombre de ses mécaniques iconiques tout en approfondissant une grande partie d’entre elles. Les développeurs de Digital Sun ont amélioré et retravaillé de nombreux aspects du jeu, à commencer par son esthétique : au revoir le pixel art et bonjour la 3D. Là où le premier opus était une véritable lettre d’amour aux fans de pixels, Moonlighter 2 a évolué et a pratiquement gagné une dimension. Cette nouvelle direction artistique, très convaincante, reste cohérente et conserve l’esprit du premier jeu en termes de couleurs, d’aspects, de textures et de bestiaire. Bien évidemment, ce changement de style plaira ou non, mais il est indéniable qu’il a été exécuté avec soin et que le jeu est un véritable plaisir pour les yeux, le tout sublimé par une bande originale discrète, mais douce et reposante comme c’était déjà le cas dans le premier opus.
Les affaires reprennent.
Moonlighter 2 commence par une introduction posant les bases de l’univers, de l’histoire et de ses mécaniques. On y découvre que l’ancienne ville de Will, Rynoka, a été conquise par des ennemis venus d’une autre dimension, poussant le village et ses habitants à s’exiler à Tresna, une toute nouvelle ville. On y retrouve des visages familiers du premier opus, ainsi que de nouveaux alliés. La boutique originale de Will, héritage de son grand-père, est restée à Rynoka, mais Will ouvre une nouvelle boutique à Tresna et devient ainsi Moonlighter deuxième du nom. Désemparé, mais décidé à récupérer sa ville, il n’avait aucune solution jusqu’à l’apparition d’un mystérieux vortex interdimensionnel lui promettant d’exaucer un souhait s’il parvient à remplir certains objectifs. Encouragé par cette promesse, Will reprend du service et retourne à la conquête des donjons et des étals marchandes.
Contrairement au premier opus, la dimension narrative est ici bien plus présente, et les objectifs comme les paliers à atteindre sont bien plus clairs. Il ne s’agit plus seulement de conquérir des donjons pour faire tourner sa boutique et améliorer son équipement : il faut désormais sauver son village en accomplissant des missions. Le village en lui-même propose plusieurs activités secondaires via les quêtes de ses habitants.
Plus de rogue-lite, moins de dungeon crawler
Là où le premier opus proposait des donjons générés aléatoirement avec une progression pièce par pièce pour trouver le bon chemin jusqu’au boss, il n’est désormais plus nécessaire de chercher son chemin : le joueur doit constamment avancer de palier en palier. À la fin de chaque palier, il choisit le suivant via une carte à nœuds offrant différents embranchements menant tous au boss. Certains chemins sont plus courts, d’autres abritent des ennemis d’élite ou encore des différents buffs utiles à la run. Moonlighter 2 introduit en effet un nouveau système de bonus offensifs ou passifs, absent du premier jeu, mais composante essentielle des rogue-lite.
Certains paliers permettent aussi d’obtenir des compétences passives une fois les ennemis vaincus, remplaçant parfois les coffres traditionnels. Il existe toutefois toujours des coffres qui offrent des reliques de différentes raretés et qualités qui influencent directement leur prix de vente. Cette mécanique, combinée au système toujours présent de malédictions obligeant à organiser son inventaire avec soin, transforme une récolte banale en véritable mine d’or. Dans le premier opus, ce système était surtout punitif ; ici, il devient bien plus facilitant. D’autant plus que désormais, un retour au village ne coûte aucun or, là où par le passé, il fallait parfois débourser une coquette somme pour pouvoir revenir en vie, poussant le joueur à prendre des risques parfois inconsidérés.
Des bonus sont octroyés durant les runs.Adieu l’exploration.
Dans le premier Moonlighter, on explorait souvent des donjons pour affronter des ennemis spécifiques en espérant obtenir certains items nécessaires au craft. Désormais, les ennemis ne lâchent plus rien : seules les récompenses de fin de combat fournissent des ressources. Les salles fermées disparaissent au profit de paliers plus ouverts et verticaux : des ennemis peuvent attaquer depuis les hauteurs ou l’autre côté d’un précipice, et il n’est plus possible de s’échapper temporairement d’une pièce en difficulté. En cas de mort, les objets ne sont plus perdus : seule leur qualité est réduite de moitié, entraînant une perte de revenus conséquente en boutique. Bien que les environnements restent générés aléatoirement, la perte de la dimension « exploration de donjon » est regrettable ; elle participait grandement au charme du jeu. La nouvelle formule fonctionne, mais les nostalgiques y verront une évolution au goût amer.
Concernant les combats, le bestiaire découvert était très convaincant, tant dans ses apparences que dans la variété de ses attaques. Selon les biomes, les patterns changent totalement, et il n’est pas rare de se retrouver débordé. Combiné à une toute nouvelle verticalité auparavant absente et à des hordes parfois très massives d’ennemis, le jeu est légèrement plus difficile. D’un côté, le jeu est plus difficile ; de l’autre, moins punitif. L’équilibre se maintient donc entre le premier opus et sa suite.
Les armes ont également bénéficié d’une refonte : elles disposent toutes d’attaques spéciales. La lance laisse des pointes à chaque coup, que l’on peut rappeler en ligne droite pour blesser les ennemis sur leur trajectoire ; la grande épée s’émousse et nécessite des coups d’estoc pour être affûtée ; l’épée courte permet une attaque circulaire, etc. Ces mécaniques nous ont semblé inégales : certaines attaques spéciales ressemblent plus à des contraintes qu’à de véritables atouts, tandis que l’épée courte ne semble souffrir d’aucun malus. Autre nouveauté : le sac à dos devient à son tour une arme. En effet, certains ennemis possèdent une jauge de rupture. Une fois étourdis, ces derniers peuvent être projetés avec un coup de sac à dos en direction d’un mur, d’un ennemi ou du vide. Will a aussi abandonné son arc au profit d’un pistolet permettant d’attaquer à distance. La visée automatique s’est toutefois révélée assez rigide, et il nous est arrivé de tirer sur la mauvaise cible.
Le sac à dos fait des ravages.Des paterns ennemis convaincants.
Les affaires sont les affaires
Autre composante essentielle de Moonlighter 2 : la gestion du magasin. Comme dans le premier opus, le cœur du système repose sur la collecte de ressources dans les donjons, que notre marchand pourra vendre dans son magasin. En fixant le bon prix, il pourra engendrer des bénéfices qui lui permettront d’acquérir un meilleur équipement, ce qui lui permettra ensuite de conquérir des donjons plus avancés : un cercle vertueux donc.
Les mécaniques inhérentes au magasin ont, elles aussi, été quelque peu reconsidérées. Il n’y a plus d’offre et de demande, mais une jauge de bénéfice qui se remplit grâce aux réactions des clients. Un prix trop élevé les fera fuir ; un prix trop bas entraînera une perte sèche pour la tirelire. Toutefois, la satisfaction des consommateurs permettra de remplir une jauge dite de bénéfices, qui permettra de déverrouiller des buffs passifs ou actifs sur les ventes. Oui oui, des buffs, pour vendre des produits. Si cela peut sembler déconcertant, nous avons trouvé cela très utile puisque cela ajoute une nouvelle dimension à la gestion du magasin, nous forçant à nous efforcer de proposer les produits aux meilleurs prix. Sans oublier qu’un nouvel acolyte, GUARD13N, nous assiste lui aussi dans les tâches : ce petit robot permet d’organiser la boutique, d’ajouter de nouveaux meubles offrant des buffs passifs et de gérer l’inventaire.
Optimiser sa boutique pour faire de meilleurs profits.
La ville de Tresna abrite de nombreux nouveaux marchands, dont certains venus de Rynoka, comme le forgeron ou l’alchimiste qui concocte potions et mixtures. On y trouve désormais des marchands de meubles, des revendeurs d’objets perdus et bien d’autres encore. La ville est plus animée que jamais, regorge de recoins à explorer, et profite d’un sound design soigné : chants d’oiseaux, mélodies douces et brouhaha ambiant renforcent l’immersion. Il fait presque bon vivre à Tresna et il est très agréable de s’y promener.
Verdict
Moonlighter 2 réussit à moderniser la formule du premier opus tout en conservant son identité. Plus narratif, plus vertical, moins punitif mais aussi moins exploratoire, il troque une partie du charme du dungeon crawler d’origine contre une structure plus proche du rogue-lite. Cette évolution divisera sans doute les fans de la première heure, mais elle s’accompagne d’un réel soin apporté au gameplay, aux combats et à la gestion du magasin. La nouvelle direction artistique en 3D, cohérente et soignée, réinvente l’identité graphique avec un charme certain. Malgré quelques mécaniques inégales et la disparition regrettée de l’exploration de Donjons, Moonlighter 2 propose une suite solide, généreuse et plaisante, qui parvient à renouveler son aventure sans renier son héritage.
Après des mois de spéculations et de rumeurs, les joueurs Nintendo Switch peuvent enfin mettre la main sur Tomb Raider: Definitive Edition, premier épisode d’une trilogie qui avait su convaincre ses fans entre 2013 et 2019. Et pour cause : c’est une nouvelle fois au studio Aspyr que l’on doit ce portage sur consoles portables Nintendo, décliné en deux versions distinctes – l’une pour la Nintendo Switch, l’autre pour la Nintendo Switch 2. C’est cette dernière qui nous intéresse aujourd’hui. Après plusieurs heures de jeu, le constat est clair : le résultat est satisfaisant, même s’il n’est pas exempt de défauts.
Test réalisé sur Nintendo Switch 2 grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur
Une aventure périlleuse qui tient dans la poche
Si vous êtes passé à côté de Tomb Raider, sorti pour la première fois en 2013 sur PS3 et Xbox 360, ce portage signé Aspyr pourrait bien vous intéresser, surtout si vous jouez exclusivement sur Nintendo Switch. Après les sorties de Tomb Raider I–III Remastered puis Tomb Raider IV–VI Remastered, c’est au tour de la trilogie moderne développée par Crystal Dynamics de passer sur la table d’opération.
Il est possible de se déplacer rapidement via les feux de camp débloqués
Et pour cause : nous avons droit à un portage de la version PS4 sortie début 2014, disponible non seulement sur Nintendo Switch 2, mais aussi sur la Nintendo Switch classique. Contrairement à certaines pépites indépendantes comme Hades II ou Hollow Knight: Silksong, aucune mise à niveau gratuite n’est proposée si vous achetez la version Switch et souhaitez ensuite basculer vers la version Switch 2. Attention donc à bien choisir la bonne version lors de l’achat.
Une fois notre version de test récupérée, ce sont 27,3 Go qui se lancent en téléchargement sur Nintendo Switch 2. Ce n’est pas un reproche, mais il faudra prévoir de l’espace, surtout avec la multiplication des cartes-clés de jeu. Si vous n’avez pas encore craqué pour une microSD Express, il est peut-être temps d’y penser. Au premier lancement, on retrouve le même menu et les mêmes options que lors de la sortie initiale. Deux modes de jeu principaux sont proposés : solo et multijoueur. Nous nous concentrerons ici sur le mode solo, pour des raisons que nous détaillerons plus bas. Trois niveaux de difficulté sont disponibles : facile, normal et difficile. Nous avons opté pour le mode normal, offrant une expérience équilibrée.
La mise en scène est toujours sombre et creepy
La première cinématique pose le contexte du voyage et offre un aperçu du moteur graphique sur Nintendo Switch 2. Mention spéciale à la représentation de l’eau, franchement ratée et à une cinématique compressée qui perd donc de sa superbe. Mais une fois ce détail mis de côté, le jeu tourne parfaitement en 1080p/60 fps en version portable (2K/60 fps en docké), sans ralentissements notables. Sur Nintendo Switch classique, il faudra se contenter d’une résolution inférieure et d’un framerate bloqué à 30 FPS – frustrant, mais compréhensible. Cela dit, voir un jeu de ce calibre, même issu de la fin de vie de la génération PS3/Xbox 360, tourner sur une Nintendo Switch Lite reste une petite victoire en soi.
Une version complète pas totalement exploitable
On retrouve donc une Lara Croft jeune et insouciante, qui va apprendre sur le tas le sens de l’aventure, mais aussi celui de la souffrance. Grâce à une mise en scène toujours aussi percutante, on ressent pleinement les épreuves traversées par notre héroïne, interprétée par l’excellente Alice David en version française. L’ensemble dégage une vibe Uncharted assez évidente, mais efficace, avec des collectibles, de la chasse, et un équipement évolutif qui permet au gameplay de se renouveler tout au long de l’aventure. Comptez environ dix heures pour terminer le jeu une première fois, et ajoutez 6 à 7 heures supplémentaires pour le compléter à 100 %. Pour faciliter la collecte des objets, des points de contrôle sont disséminés un peu partout, et les temps de chargement sont d’une rapidité impressionnante.
Lors de votre aventure, vous débloquerez de nouvelles compétences et armes au fur et à mesure
Mais alors, quel est le problème de ce portage sur Nintendo Switch 2 ? Sur le papier, tout semble solide, mais on peut s’interroger sur la méthode employée par Aspyr pour cette version. Malgré une console nettement plus puissante, on se contente ici d’une simple amélioration de la résolution et du framerate par rapport à la mouture Nintendo Switch. En réalité, les éléments affichés semblent identiques entre les deux consoles, et certains problèmes techniques, sans être rédhibitoires, restent désagréables.
Les ombres manquent cruellement de finesse, à tel point que la version PS3 faisait parfois mieux – ce qui est inacceptable en 2025 sur une Switch 2. Même constat pour certaines textures franchement indignes, et la présence régulière de petits artefacts visuels sans raison apparente. Côté positif, on notera la prise en charge des fonctionnalités de la console, avec l’écran tactile utilisable dans les menus et le gyroscope.
Dès les premières minutes, Lara va se blesser assez gravement
Enfin, la dernière section de ce portage concerne le multijoueur en ligne. Cette version embarque tous les contenus additionnels sortis à ce jour : tenues alternatives et 13 cartes multijoueur. Seul bémol : les serveurs sont (déjà) vides. Lors de notre test, nous n’avons pu lancer qu’une seule partie. L’expérience s’est révélée stable, mais une compatibilité cross-play aurait été bienvenue pour éviter ce désert en ligne. Vous retrouverez des matchs classés et non classés, répartis sur quatre modes de jeu différents avec le gameplay bien connu du mode solo.
Verdict
Tomb Raider: Definitive Edition était une aventure marquante il y a douze ans, et elle l’est toujours aujourd’hui. Grâce à une mise en scène spectaculaire et une Lara en pleine évolution, parcourir cette aventure reste un véritable plaisir, avec un gameplay toujours aussi satisfaisant à prendre en main. La prise en charge 60 fps sur Nintendo Switch 2 constitue un atout indéniable, même si l’on note des concessions graphiques évidentes, notamment au niveau des textures et de la gestion des éclairages. Quant au mode multijoueur, bien qu’inclus, il est déjà déserté. Proposé à petit prix, ce portage reste hautement recommandable pour les joueurs souhaitant (re)découvrir l’aventure solo de Lara Croft, en attendant peut-être l’arrivée de nouveaux épisodes dans les mois à venir.
Un mois avant les Game Awards, une autre cérémonie importante récompense de nombreuses œuvres ou personnes en lien avec le jeu vidéo, avec une vingtaine de catégories différentes, que ce soit le meilleur design visuel, la meilleure extension en passant par le meilleure hardware. C’est sans surprise, mais avec beaucoup de plaisir que l’on retrouve Clair Obscur: Expedition 33 comme le titre ayant récolté le plus de victoires lors de cette édition 2025 des Golden Joystick Awards.
C’est avec un total de sept récompenses que Clair Obscur: Expedition 33 ressort de cette cérémonie des Golden Joystick Awards, dont le titre de Ultimate Game of the Year. De nombreux points forts du jeu ont été soulignés comme fabuleux et dans des domaines très variés, par exemple avec le prix de la meilleure narration, mais aussi des meilleurs performances d’acteurs, avec les voix de Maelle (Jennifer English) et Verso (Ben Starr) pour la version anglaise, salués par la critique pour la richesse de leur interprétation. Mais le studio lui-même n’est pas en reste, Sandfall Interactive a en effet été nommé comme Studio de l’Année.
C’est donc une superbe victoire pour l’équipe de développement et tous les acteurs ayant participé à la création de cette œuvre. La compétition fut des plus rudes, surtout en comparaison avec les autres excellents titres en concurrence avec eux, dont voici la liste ci-dessous pour chacune des catégories :
La Liste des jeux nommés pour les Golden Joystick Awards 2025
Meilleure narration :
Clair Obscur: Expedition 33 (Vainqueur)
Silent Hill f
Blue Prince
Mafia: The Old Country
Lost Records: Bloom & Rage
The Hundred Line – Last Defense Academy
Meilleur jeu multijoueur :
Peak (Vainqueur)
Battlefield 6
Elden Ring Nightreign
Split Fiction
Mario Kart World
Rematch
Meilleur design visuel :
Clair Obscur: Expedition 33 (Vainqueur)
Death Stranding 2: On the Beach
The Midnight Walk
Ghost of Yōtei
Sword of the Sea
Assassin’s Creed Shadows
Meilleur jeu indépendant :
Blue Prince (Vainqueur)
Citizen Sleeper 2: Starward Vector
Wanderstop
Skin Deep
despelote
Herdling
Abiotic Factor
Baby Steps
Caves of Qud
Deep Rock Galactic: Survivor
Meilleur jeu indépendant :
Hollow Knight: Silksong (Vainqueur)
Hades 2
Sword of the Sea
Peak
Keep Driving
Spilled!
Lonely Mountains: Snow Riders
Deltarune
Promise Mascot Agency
Consume Me
Meilleur jeu toujours joué (PC et consoles) :
Minecraft (Vainqueur)
Dead by Daylight
Helldivers 2
Naraka: Bladepoint
Satisfactory
Call of Duty: Warzone
Marvel Rivals
Fortnite
Apex Legends
Tom Clancy’s Rainbow Six Siege X
GTA Online
Warframe
Meilleur jeu toujours joué (mobile) :
Pokemon Go (Vainqueur)
Call of Duty: Mobile
Subway Surfers
Clash Royale
Honkai: Star Rail
Genshin Impact
Zenless Zone Zero
Roblox
Free Fire
PUBG Mobile
Meilleur remake/remaster :
The Elder Scrolls 4: Oblivion Remastered (Vainqueur)
Metal Gear Solid Delta: Snake Eater
Trails in the Sky 1st Chapter
The Talos Principle: Reawakened
Gears of War: Reloaded
Tony Hawk’s Pro Skater 3 + 4
Studio de l’année :
Sandfall Interactive (Vainqueur)
Team Cherry
Aggro Crab and Landfall
Bloober Team
Sloclap
Rebellion
Meilleure extension :
Lies of P: Overture (Vainqueur)
Indiana Jones et le Cercle Ancien : L’Ordre des Géants
No Man’s Sky: Voyagers
Atomfall Story Expansion Pack: The Red Strain
Assassin’s Creed Shadows – Claws of Awaji
Still Wakes the Deep: Siren’s Rest
Meilleur sound design :
Ghost of Yotei (Vainqueur)
Battlefield 6
Donkey Kong Bananza
Death Stranding 2: On the Beach
Two Point Museum
Cronos: The New Dawn
Meilleure bande originale :
Clair Obscur: Expedition 33 (Vainqueur)
South of Midnight
Silent Hill f
Eriksholm: The Stolen Dream
DELTARUNE
Sword of the Sea
Meilleure performance dans un rôle principal :
Jennifer English – Maelle dans Clair Obscur: Expedition 33 (Vainqueur)
Troy Baker – Indiana Jones dans Indiana Jones et le Cercle Ancien
Tom McKay – Henry dans Kingdom Come: Deliverance II
Alex Jordan – Jan Dolski dans The Alters
Erika Ishii – Atsu dans Ghost of Yōtei
Adriyan Rae – Hazel dans South of Midnight
Meilleure performance dans un rôle secondaire :
Ben Starr – Verso dans Clair Obscur: Expedition 33 (Vainqueur)
Troy Baker – Higgs Monaghan dans Death Stranding 2: On the Beach
Jim High – Erik dans Kingdom Come: Deliverance 2
Lucy Griffiths – Alva dans Eriksholm: The Stolen Dream
Logan Cunningham – Hades 2
Marios Gavrilis – Emmerich Voss dans Indiana Jones et le Cercle Ancien
Jeu PC de l’année :
Hollow Knight: Silksong (Vainqueur)
The Alters
Kingdom Come: Deliverance 2
PEAK
Abiotic Factor
Dune: Awakening
Jeu console de l’année :
Ghost of Yotei (Vainqueur)
Donkey Kong Bananza
Monster Hunter Wilds
Death Stranding 2: On the Beach
Sonic Racing: CrossWorlds
Mario Kart World
Meilleur jeu en accès anticipé :
R.E.P.O. (Vainqueur)
Grounded 2
Schedule I
9 Kings
skate.
White Knuckle
Meilleur hardware gaming :
AMD Ryzen 9 9950X3D (Vainqueur)
Nintendo Switch 2
Nintendo Switch 2 Pro Controller
WD_BLACK SN8100 NVMe SSD
Elgato Facecam 4K
Razer Blade 16
Meilleure adaptation :
Arcane Saison 2 (Netflix) (Vainqueur)
Devil May Cry (Netflix)
The Last of Us Saison 2 (HBO)
Minecraft, Le Film (Warner Bros. Pictures)
Secret Level (Prime Video)
Sonic the Hedgehog 3 (Paramount Pictures)
Meilleure bande-annonce :
Grand Theft Auto 6 Trailer 2 (Vainqueur)
Battlefield 6: Official Launch Live Action Trailer
Rhythm Doctor – Official Release Date Trailer
The Expanse: Osiris Reborn – Announcement Trailer
Romeo is a Dead Man – Announcement Trailer
Kingdom Come: Deliverance 2 Official CGI Trailer – Live a Life Medieval
Jeu le plus attendu :
Grand Theft Auto VI (Vainqueur)
Resident Evil Requiem
The Witcher 4
Black Myth: Zhong Kui
LEGO Batman: Legacy of the Dark Knight
007 First Light
Exodus
Subnautica 2
Light No Fire
The Expanse: Osiris Reborn
Intergalactic: The Heretic Prophet
Saros
The Blood of Dawnwalker
Crimson Desert
Kingdom Hearts 4
Marvel’s Wolverine
Hell Let Loose: Vietnam
OD – Knock
Onimusha: Way of the Sword
Resonance: A Plague Tale Legacy
Ultimate Game of the Year :
Clair Obscur: Expedition 33 (Vainqueur)
Split Fiction
Blue Prince
Death Stranding 2: On the Beach
Donkey Kong Bananza
Ghost of Yotei
Hades 2
Hollow Knight: Silksong
Indiana Jones and the Great Circle
Kingdom Come: Deliverance 2
Peak
Silent Hill f
Une belle victoire pour un jeu qui a marqué à coup sûr son année, voire sa génération. La prochaine cérémonie sera donc les Game Awards 2025, prévus pour le 11 décembre prochain. Il vous est toujours possible de voter jusqu’au début de la cérémonie sur le site des Game Awards.
Alors que les joueurs australiens peuvent profiter depuis hier soir de Silent Hill 2 sur Xbox Series X|S, c’est désormais au tour des joueurs du monde entier d’y accéder. Pour célébrer ce lancement, Konami propose une belle réduction pour les amateurs de frissons et d’horreur.
Après plus d’un an d’exclusivité console sur PS5, le remake du mythique Silent Hill 2 arrive enfin sur Xbox Series X|S. Attention toutefois : le jeu est disponible uniquement en version numérique, la sortie d’une édition physique ne semblant pas prévue pour le moment. Bonne nouvelle, le titre est déjà en promotion sur le Microsoft Store.
En effet, vendu habituellement à 69,99 €, Silent Hill 2 bénéficie d’une ristourne temporaire de 50 % jusqu’au 2 décembre inclus. Il est donc possible de se procurer le jeu pour 34,99 € seulement. Si vous avez envie de vous plonger dans une aventure aussi marquante que terrifiante, c’est le moment ou jamais ! Après des mois de rumeurs, cette annonce met enfin fin au suspense.
Silent Hill 2 est désormais disponible sur PS5, Xbox Series X|S et PC.
IO Interactive a décidé de remettre l’assassin chauve sur le devant de la scène. Après une sortie assez compliquée sur Nintendo Switch 2, une nouvelle Cible Fugitive fera son apparition dès le mois de décembre prochain. Et une fois de plus, c’est une star qui sera la tête d’affiche de cette mission inédite.
Vous aviez envie de relancer Hitman World of Assassination pendant cette période hivernale ? Bonne nouvelle : les développeurs d’IO Interactive proposeront en décembre un contenu gratuit, bien que temporaire. Du 1er au 31 décembre, une nouvelle mission Cible Fugitive, intitulée Eminem vs. Slim Shady, sera disponible via une mise à jour gratuite sur toutes les plateformes.
De multiples références à la carrière légendaire du rappeur américain devraient être intégrées à cette mission. Rendez-vous dans quelques jours pour découvrir ce contenu exclusif !
Une bande-annonce spéciale a par ailleurs été diffusée pour l’occasion :
Pour rappel, Hitman World of Assassination est disponible sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2, PS4, Xbox One, PC et smartphones (iOS et Android).
S’il y a bien un titre à saluer pour sa longévité et son suivi irréprochable, c’est The Crew Motorfest. Depuis trois ans déjà, ce jeu de course en monde ouvert a su convaincre joueurs et presse en proposant régulièrement de nouvelles voitures, des épreuves inédites et même un nouveau terrain de jeu. Nous avons relancé le titre à l’occasion du début de l’année 3, une opportunité idéale pour vous livrer nos premières impressions sur le lancement de la saison 8 ainsi que sur le Pass dédié à cette nouvelle année.
Article réalisé suite à l’envoi d’un Pass Année 3 par l’éditeur sur PS5
The Crew Street
Qui dit nouvelle saison dit, bien évidemment, nouvelle playlist pour les joueurs et ce, sans coût supplémentaire. En effet, la saison 8 s’accompagne de la playlist Street Riders, qui marque notamment le retour de Weasel, déjà aperçu dans la playlist Donk vs Lowrider. Pas besoin de disposer du Pass Année 3 pour profiter de ces nouvelles épreuves, qui démontrent une fois de plus la capacité d’Ivory Tower à proposer des courses parfaitement mises en scène.
Avant chaque course, les paris sont lancés !
Avant chaque course, il sera possible de parier sur votre position en fonction de la difficulté choisie, tandis que les courses Free Race font également leur apparition. Plus de GPS, aucun itinéraire : il faut simplement rejoindre un point A, puis un point B, puis un point C… jusqu’à franchir la ligne d’arrivée, sans aucune indication sur le chemin à emprunter.
Comme à son habitude, Ubisoft signe une mise en scène soignée : la vidéo d’introduction à cette playlist est parfaitement dans le ton, tout comme les transitions entre les épreuves, ponctuées de dialogues décalés entre Weasel et Cara, notre IA déboussolée. Pour terminer la playlist, comptez environ une heure, voire davantage si vous augmentez la difficulté pour remporter plus d’argent.
Avant chaque épreuve, il est possible de customiser son véhicule.
Une seconde playlist est prévue, dédiée à la marque allemande BMW : il faudra patienter jusqu’au 7 janvier 2026 pour en profiter.
Le sens du partage
L’année 3 marque également l’arrivée d’un concept déjà adopté par de nombreux titres récents, tels que It Takes Two, Split Fiction ou, plus récemment, Little Nightmares III. Nous parlons bien sûr de la mise en place d’un Pass Ami : il est désormais possible de parcourir le monde de The Crew Motorfest à plusieurs, à condition qu’un ami possède la version complète du jeu.
La Ferrari 12Cilindri est l’une des nouvelles voitures disponibles via le Pass Année 3.
Et pour couronner le tout, le cross-play est toujours pris en charge. Ubisoft veut convaincre, et avec un contenu désormais colossal, difficile de lâcher la manette une fois le jeu lancé. Nous avons testé cette fonctionnalité avec un ami sur PC, tandis que nous jouions sur PS5 : tout a parfaitement fonctionné, avec une fluidité irréprochable. Aucune limite de temps n’est imposée, vous pouvez donc explorer le terrain de jeu aussi longtemps que vous le souhaitez.
La saison 8 apporte également des améliorations en matière de personnalisation et d’optimisation des véhicules, avec la possibilité de modifier la hauteur de votre voiture et l’ajout de 40 nouvelles jantes. Autre nouveauté : la compatibilité avec le Steam Deck, que nous n’avons toutefois pas pu tester.
Le temps s’arrête quelques secondes lors de nos envolées spectaculaires !
Concernant le Pass Année 3, il est proposé au prix de 29,99 € et disponible sur toutes les plateformes. Il inclut 20 nouveaux véhicules, avec deux nouvelles voitures ajoutées chaque mois. Depuis le 5 novembre, vous pouvez récupérer la Ferrari 12Cilindri ainsi que la Zenvo Aurora Agil – le tout automatiquement après l’achat du Pass et votre première connexion au jeu. Si vous avez déjà acquis le Pass Année 1 ou Année 2, sachez que la Cadillac Ciel Concept (2011) vous est également offerte. Le principal regret concerne l’absence d’épreuves exclusives pour les détenteurs du Pass. Si vous n’êtes pas atteint de « collectionnite aiguë », l’achat de ce Pass n’est donc pas indispensable.
Verdict
Contrairement au Pass Année 2 qui offrait en plus de nouvelles voitures une playlist inédite, ce Pass Année 3 propose uniquement une vingtaine de nouveaux véhicules ainsi qu’un bolide bonus pour les possesseurs d’un précédent Pass. Pas de playlist ou d’événement inédit à priori si on se fie à ce qui a été annoncé pour le moment. Ainsi, nous vous préconisons d’attendre avant d’acquérir ce Pass, mais de relancer votre jeu dès maintenant pour profiter de la saison 8 avec un contenu toujours étonnant et qualitatif. En attendant une saison 9 qui s’annonce prometteuse avec l’ajout du plus grand contenu de l’histoire de la franchise selon Ubisoft, rien que ça !
Disponible depuis 2019 sur les consoles de la génération précédente et sur PC, Phoenix Wright: Ace Attorney Trilogy bénéficie d’une belle surprise en cette fin d’année, grâce à Capcom. Une mise à jour majeure est désormais disponible sur tous les supports, apportant de nouvelles fonctionnalités qui rappellent celles proposées dans les dernières compilations de la licence.
Alors que les joueurs français attendent toujours avec impatience une traduction de The Great Ace Attorney Chronicles, Capcom sort de son chapeau une mise à jour surprise 1.03 pour Phoenix Wright: Ace Attorney Trilogy. Parmi les nouveautés, on retrouve dans le menu principal un mode Galerie permettant d’écouter les musiques des trois épisodes, ainsi qu’une fonction de création de scènes avec les personnages emblématiques de la trilogie.
Voici le patch note complet de cette nouvelle mise à jour :
Prise en charge de l’Espagnol (Amérique du Sud) et du Portugais Brésilien pour le texte et la voix.
Lecteur de musique : possibilité d’écouter les morceaux de la trilogie et de sélectionner des chansons issues de l’album spécial.
Galerie d’images : possibilité de parcourir les illustrations officielles, les croquis des personnages et les scènes des trois jeux.
Créateur de scènes : possibilité de mettre en scène les personnages, de combiner des animations et créer ses propres confrontations dramatiques au tribunal !
Lecture automatique : possibilité de laisser les dialogues se dérouler automatiquement afin de pouvoir suivre l’histoire sans avoir à appuyer.Sélection d’épisode : possibilité de sélectionner instantanément n’importe quel chapitre ou épisode et de plonger directement dans l’action.
Mode Histoire : possibilité de laisser le jeu progresser automatiquement afin de pouvoir profiter de l’histoire à son rythme.
Pour rappel, Phoenix Wright: Ace Attorney Trilogy est disponible sur PS4, Xbox One, Nintendo Switch et PC.
Aussi culte soit la saga Dragon Quest, certains épisodes ne sont arrivés que tardivement dans nos vertes contrées, et ce, plusieurs années après leur sortie. C’est la raison pour laquelle Square Enix a entamé un travail de refonte des premiers opus de la franchise en s’inspirant du design réussi d’Octopath Traveler, faisant de Dragon Quest I & II HD-2D Remake et Dragon Quest III HD-2D Remake des réussites. Et si l’on aurait logiquement pu s’attendre à un remake du quatrième opus, l’éditeur a surpris les fans en annonçant un remake de Dragon Quest VII le 12 septembre dernier. Nous avons pu poser les mains sur cette refonte du jeu et cette première approche fut évidemment des plus charmantes.
Preview réalisée sur PS5 lors d’une session de jeu organisée dans les locaux de l’éditeur
Une direction artistique chatoyante
Depuis les remakes de Dragon Quest I, II et III – et plus généralement depuis la sortie d’Octopath Traveler – Square Enix a trouvé dans le style HD-2D une direction artistique qui puise dans le traditionnel pixel art tout en le remettant au goût du jour avec de la 3D, le tout pour donner un effet diorama saisissant. Une patte qui leur est propre et qui, semble-t-il, leur réussit assez. Aussi, il aurait été logique de s’attendre à retrouver un tel visuel pour un remake de Dragon Quest VII.
Pourtant, la direction prise est complètement opposée cette fois-ci. Fini le pixel art et les sprites en 2D, le jeu s’offre des graphismes en 3D avec une vue qui s’inspire toutefois du jeu original. En découle donc une direction artistique réussie et maîtrisée : les décors, qui ressemblent presque à des maquettes, accueillent les modèles 3D des personnages, modélisés à l’aide de poupées créées à la main dans la vraie vie. Cela donne un effet presque poupon aux personnages et offre au jeu un charme unique dont on ne risque pas de se lasser. Ce qui fonctionne étrangement assez bien avec le chara design du légendaire Akira Toriyama, que l’on ne présente plus, et qui a su insuffler dans la licence un style que l’on reconnaît parmi des dizaines.
D’ailleurs, l’ensemble des décors n’est pas en reste, avec des tons légèrement délavés donnant un aspect onirique à l’ensemble. Visuellement, la réussite est totale et on ne peut que saluer le travail des artistes ayant contribué à un tel résultat. Notez par ailleurs que les captures d’écran intégrées à l’article ont été fournies par l’éditeur et n’ont pas été prises par nos soins lors de la session de jeu (d’où les textes en anglais). Nous avons toutefois expérimenté la version PS5 du jeu, sur un modèle standard de la console, tournant sans aucune embûche, et évidemment en version française avec les voix japonaises.
Les combats respectent les gimmicks de la licence.
Un jeu culte réinventé
Vous vous en doutez probablement, Dragon Quest VII Reimagined ne se pare pas uniquement de sa plus belle robe mais en profite également pour retravailler sa copie niveau gameplay. Cela débouche sur une jouabilité plus fluide et plus fine, qui ne déconcertera pas les plus fervents amateurs de la saga. Les personnages disposent toujours de plusieurs actions : attaquer, défendre, utiliser un objet ou une compétence. Mais les développeurs n’ont pas mis de côté les spécificités de gameplay du jeu d’origine, puisque l’on retrouve évidemment le système de vocations, qui consiste globalement à attribuer un job à un personnage. Chaque vocation permet d’ouvrir la voie à de nouvelles compétences pour personnaliser sa stratégie et créer des synergies avec les différents membres de l’équipe.
La session de jeu à laquelle nous avons participé nous a permis de jouer sur deux segments du jeu. Le premier fut l’occasion de prendre en main le titre le temps d’une quête dans le village de Brasilia. Située assez tôt dans l’aventure, elle nous a présenté les premiers protagonistes et nous a permis d’affronter un boss. Avant cela, il fut possible d’explorer une partie de la map disponible, assez pour se rendre compte que les rencontres ne sont plus aléatoires, puisque les ennemis se baladent librement, nous permettant d’éviter les confrontations en cas de situation délicate ou bien de déclencher une attaque pour prendre l’avantage lors du lancement du combat. Néanmoins, le début du jeu ne semble présenter aucun pic de difficulté, puisque même le boss est tombé sans problème.
Les décors et la modélisation des personnages offrent un rendu séduisant.
La deuxième section du jeu présentée, plus avancée dans l’histoire, fut l’occasion de découvrir l’une des particularités du gameplay. En effet, désormais, les personnages peuvent équiper deux vocations simultanées, ce qui permet notamment d’explorer leur arbre de compétences respectif plus rapidement, mais aussi de faire davantage d’essais en matière de stratégie, jusqu’à trouver celle qui vous semblera optimale. Toujours au rang des nouveautés, on note l’apparition d’un mode Frénésie, qui se déclenche lorsqu’un héros se fait attaquer à répétition. Passer dans cet état permet d’activer une capacité spéciale qui diffère en fonction des vocations équipées, ce qui est particulièrement utile contre des ennemis retors ou des boss récalcitrants.
Dragon Quest VII Reimagined nous a laissé avec une impression assez rafraîchissante, sans doute de par sa direction artistique unique et léchée. Si tout le monde ne sera pas forcément séduit par l’aspect légèrement déformé des personnages, le jeu est visuellement séduisant. L’enrobage est d’ailleurs sublimé par le retour de nombreuses mélodies cultes, toujours aussi bien orchestrées. Les ajouts effectués au gameplay et les améliorations de Quality of Life, comme la possibilité d’augmenter la vitesse des combats ou encore de passer en mode automatique, sont autant de petits éléments qui jouent en faveur d’un titre culte qui sera à redécouvrir le 5 février 2026 sur PC, PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch et Nintendo Switch 2.
L’écran de choix des vocations présente un aperçu de l’avancement dans chacune des vocations.
Verdict
Cette première approche de Dragon Quest VII Reimagined fut plus que convaincante, mais qui s’en doutait ? Si l’on peut encore émettre des réserves sur la narration et l’histoire, du fait du peu de temps qu’il nous a été donné face à l’immensité de l’aventure globale, ce que nous avons vu laisse présager un remake de qualité qui ne renie jamais ses origines et puise dans la modernité pour proposer une expérience des plus agréables, dans la veine de ce que la série sait offrir. Avec ses améliorations de gameplay, le jeu devrait séduire aussi bien les amateurs de la franchise que les nouveaux venus en manque d’aventure.
Alors que des rumeurs persistantes circulaient au sujet d’un portage des récents épisodes de Tomb Raider sur les consoles Nintendo Switch, Aspyr a créé la surprise hier en annonçant la sortie immédiate du premier épisode sur la console. Oui, Tomb Raider: Definitive Edition est désormais disponible sur Nintendo Switch 2, mais aussi sur la Nintendo Switch classique.
Vous l’attendiez avec impatience : le premier épisode de la trilogie Tomb Raider lancée en 2013, à savoir Tomb Raider: Definitive Edition, est dès à présent disponible à l’achat via le Nintendo eShop. Et pour le coup, on ne peut pas dire qu’Aspyr se soit moqué de nous, puisque cette édition définitive propose non seulement le mode solo tant apprécié, mais aussi du contenu multijoueur supplémentaire (six tenues alternatives pour Lara Croft, ainsi que huit cartes et quatre personnages multijoueurs).
Autre bonne nouvelle : ce portage est proposé à un prix attractif, puisqu’il faudra compter 19,99 € pour l’acquérir, voire moins si vous remplissez certaines conditions :
10 % de réduction pour tous les joueurs jusqu’au 24 novembre 2025.
10 % supplémentaires si vous possédez Tomb Raider I-III Remastered ou Tomb Raider IV-VI Remastered,
et si vous avez les deux titres, ce sont 30 % de rabais qui s’appliquent, rien que ça !
Enfin, notez que le jeu pèse environ 30 Go. Rien d’étonnant, mais prévoyez suffisamment d’espace sur votre console. Une bande-annonce présentant la qualité du portage a été diffusée.
Pour rappel, Tomb Raider: Definitive Edition est également disponible sur PS4, Xbox One et PC.
Silent Hill Townfall pourrait enfin sortir du brouillard très bientôt. Un leak de boutique en ligne avance une sortie pour le début de l’année 2026, même si Konami et Annapurna n’ont encore rien officialisé.
Annoncé en 2022, Silent Hill Townfall est un projet conjoint entre Konami et Annapurna Interactive, dont on ne connaît pour l’instant presque rien, hormis un teaser énigmatique diffusé lors de la présentation Silent Hill Transmission. Le silence radio qui a suivi, combiné aux difficultés de la licence par le passé et aux licenciements chez Annapurna, avaient fait craindre l’annulation pure et simple du jeu.
Un nouvel espoir est pourtant né via une fuite de l’e-shop Liverpool, qui affichait Silent Hill Townfall avec une date de sortie fixée au 26 mars 2026. La fiche a rapidement disparu, mais le média polonais CD Action en a conservé une capture d’écran, tandis que Rachel Ashmun, figure bien connue de la communauté Silent Hill, a relayé l’information sur X, lui donnant un peu plus de crédibilité.
Ce timing tombe au moment où la franchise connaît un retour en grâce, porté par les succès de Silent Hill 2 Remake et Silent Hill f. Il intervient aussi à la veille d’un Partner Preview Xbox, prévu le 20 novembre à 19h chez nous, où Silent Hill 2 Remake est fortement pressenti, et même déjà leaké, pour une annonce de sortie sur Xbox Series X|S dès le 21 novembre, après sa période d’exclusivité temporaire sur PS5. De là à imaginer un double programme Silent Hill, avec Townfall qui pointerait le bout de son nez, il n’y a qu’un pas… mais en attendant une annonce officielle, cette date reste à prendre avec des pincettes.
Dans un peu moins d’un mois désormais, nous connaîtrons la production qui succèdera à Astro Bot en tant que jeu de l’année 2025. En effet, la cérémonie des Game Awards 2025 approche à grands pas et les nominations sont connues avec trois titres principaux qui sont présents dans de très nombreuses catégories.
Même sir Grand Theft Auto VI n’a pas vu le jour cette année, nous avons tout de même vécu une belle année 2025 concernant les sorties vidéoludiques. Et pour cause, nous savions que trois titres se batteraient sur l’ensemble des catégories tant la hype et le retour critique de la presse ont été importants. Nous parlons bien entendu de Clair Obscur : Expédition 33, Hadès II et Hollow Knight Silksong. Ainsi, nous vous proposons de découvrir les nominations pour chaque catégorie :
Une envie de s’offrir une console ou un accessoire PlayStation ? Sony a pensé à vous : alors que le Black Friday approche à grands pas, l’entreprise japonaise prend de l’avance sur les annonces. Dès la fin de cette semaine, vous pourrez profiter de réductions variées sur de nombreux produits de la gamme PlayStation.
Avec la hausse récurrente des prix et la réduction du stockage interne sur les dernières consoles, difficile de dire que PlayStation a su convaincre les joueurs ces derniers mois. Mais comme le veut la période, Sony tente de se rattraper avec des promotions attractives, qui devraient être disponibles dans la majorité des enseignes.
Découvrez dès maintenant les offres valables à partir du vendredi 21 novembre 2025, pour une durée non précisée dans le communiqué officiel de PlayStation :
PS5 numérique 825 Go – Fortnite Flowering Chaos à 349,90€ au lieu de 499,90€.
100€ de remise sur les consoles PS5 standard et 150€ sur les consoles PS5 numérique
100€ de remise sur la PS5 Pro
100€ de remise sur le PS VR2
20€ de remise sur les DualSense jusqu’au 05/12
30€ de remise sur la DualSense Edge jusqu’au 12/12
20€ de remise sur le PlayStation Portal
20€ de remise sur les casques PlayStation Pulse Elite
30€ de remise sur les écouteurs Pulse Explore
Jusqu’à 50€ de réduction sur titres édités par SIE
33% d’économie sur les abonnements PlayStation Plus sur 12 mois – pour les abonnés actuels, 33% de remise pour mettre à niveau sa formule
Remises jusqu’à 75% sur des articles présents sur le PlayStation Store
La bonne combinaison pourrait être l’achat d’un lecteur de disque PS5 associé à une console PS5 numérique, afin de réduire la facture globale. Encore faut-il trouver un lecteur disponible, ce qui reste un défi en cette période de forte demande.
Si vous êtes à la recherche d’une console ou d’un accessoire pour Noël, nous vous recommandons de surveiller attentivement les offres mentionnées ci-dessus, en gardant à l’esprit que les enseignes habituelles devraient s’aligner : Auchan, Fnac, Micromania, entre autres.
Disponible depuis 2023 sur les consoles de précédentes génération et PC, le portage de Red Dead Redemption ne nous avait pas vraiment convaincu à l’époque. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts avec le déploiement d’un patch pour forcer les 60 images par seconde sur certaines consoles. Pour nous faire patienter avant la sortie de GTA VI, Rockstar Games nous propose de nouvelles versions de Red Dead Redemption destinées cette fois-ci aux consoles les plus récentes.
Sans grande surprise et après des mois de rumeurs insistantes, Red Ded Redemption va bien faire son retour sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2… mais également sur smartphones ! En effet, les abonnés au service Netflix vont pouvoir jouer au titre sans coût supplémentaire depuis leur smartphone iOS ou Android. Ces nouvelles versions seront disponibles à compter du 02 décembre 2025, uniquement au format dématérialisé. En revanche, de bonnes nouvelles ont été annoncées par Rockstar Games puisqu’il sera possible d’effectuer une mise à niveau gratuitement si vous disposez d’une version précédente. Par exemple, les acheteurs de la mouture PS4 pourront passer gratuitement vers la version PS5.
Les sauvegardes seront notamment transférables pour poursuivre son aventure. Sur PS5 et Xbox Series X|S, les joueurs profiteront d’une expérience fluide à 60 images par seconde, d’une qualité d’image améliorée, de la prise en charge HDR et de résolution allant jusqu’à la 4K. Sur Nintendo Switch 2, la prise en charge du DLSS, du HDR, des commandes à la souris avec une fluidité assurée à 60 images par seconde en haute résolution ont été annoncées. Le DLC Undead Nightmare sera bien entendu inclus, mais le multijoueur reste lui toujours absent.
Pour conclure, sachez que Red Dead Redemption intègrera dès sa sortie le catalogue GTA+ et PlayStation Plus Extra/Premium. Rockstar Games en a par ailleurs profité pour diffuser une nouvelle bande-annonce présentant notamment un jeu plus fin, plus fluide avec notamment une meilleure résolution :
En attendant, Red Dead Redemption est toujours disponible sur PS4, Xbox One, Nintendo Switch et PC.
NCSOFT ouvre le bal de G-Star 2025 en dévoilant Horizon Steel Frontiers, un nouveau MMORPG global développé en collaboration avec Guerrilla (Horizon, Killzone), qui transpose l’univers de Horizon dans une expérience en ligne d’ampleur mondiale.
Après des mois, voire des années de rumeurs autour d’un MMO Horizon, le projet est enfin officialisé. Situé dans les terres des chasseurs de machines, les Deadlands, Horizon Steel Frontiers reprend le cœur du gameplay de chasse emblématique de la licence tout en y ajoutant des mécaniques MMO de nouvelle génération : combat hautement personnalisable, grande liberté d’action et affrontements d’envergure face à des créatures mécaniques. Plus surprenant encore, malgré le fait qu’il repose sur une IP étroitement associée à PlayStation, le jeu n’est pas annoncé sur PS5 : il sera cross-plateforme entre mobile et PC via PURPLE, la plateforme propriétaire de NCSOFT.
Un site officiel dédié est déjà en ligne, avec une première bande-annonce gameplay commentée par les développeurs, des interviews, dont celle de Jan-Bart Van Beek, Studio Director et Art Director chez Guerrilla, ainsi que des prises de parole du CEO & CCO de NCSOFT, Taekjin Kim, et du producteur exécutif Sunggu Lee. De nouveaux détails sur Horizon Steel Frontiers seront dévoilés progressivement via ce portail.
Horizon Steel Frontiers s’inscrit au cœur d’une line-up G-Star 2025 particulièrement ambitieuse pour NCSOFT. Le studio présente cinq titres globaux : AION 2, CINDER CITY, Horizon Steel Frontiers, LIMIT ZERO BREAKERS et TIME TAKERS. AION 2, présenté comme l’édition complète du MMORPG original, sortira officiellement le mercredi 19 novembre en Corée et à Taïwan, avant un lancement mondial prévu en 2026. CINDER CITY, développé par BigFire Games, se positionne comme un shooter tactique en monde ouvert à la narration AAA.
En cette fin d’année 2025, Plaion et Voxler restent fidèles à leurs habitudes en proposant un nouvel épisode annuel de la franchise de karaoké Let’s Sing. Parfaitement calé pour une sortie avant les fêtes de fin d’année, Let’s Sing 2026 vise une place de choix sous le sapin. Mais cette nouvelle édition est-elle vraiment indispensable pour les fans de la série ? Réponse sans fausse note dans notre test complet.
Test réalisé sur PS5 Pro grâce à une version physique envoyée par l’éditeur
Un saut générationnel étonnant
Bien que la plupart des titres annuels continuent de paraître sur les consoles de la génération précédente, Let’s Sing 2026 fait figure d’exception en délaissant deux supports emblématiques. En effet, la PS4 et la Xbox One ne sont plus concernées, tandis que la Nintendo Switch bénéficie toujours de cette nouvelle édition. Si cette décision semble avant tout économique, il faut reconnaître que de nombreux joueurs utilisent encore leur ancienne console pour ce type de jeu, peu gourmand en ressources.
Ainsi, Let’s Sing 2026 est disponible sur PS5, Xbox Series X|S et Nintendo Switch, mais comme souvent, un bémol s’invite dès le déballage. Dans la boîte, on retrouve le disque du jeu, accompagné de deux codes de téléchargement à usage unique : l’un pour un mois de Pass VIP, l’autre pour les chansons françaises. Autrement dit, impossible de revendre le jeu ou de profiter de l’intégralité de la tracklist chez des amis sans ces codes. Une pratique frustrante, mais désormais bien connue des habitués. Le jeu est toujours vendu en deux versions : avec ou sans micros. Comptez 39,99€ pour le jeu seul et ajoutez-y une vingtaine d’euros supplémentaires pour obtenir deux micros supplémentaires. Les habitués de la franchise feront donc très certainement l’impasse sur ces accessoires qui n’évoluent plus depuis quelques années dorénavant.
Les nouveaux effets visuels offrent un rendu réussi.
La principale nouveauté de Let’s Sing 2026 concerne son interface entièrement repensée, qui gagne en clarté et en modernité. On découvre une palette de couleurs vives, dominée par des tons roses et violets, offrant un rendu visuel à la fois dynamique et agréable. L’ensemble repose sur une organisation en blocs lisibles, facilitant la navigation et l’accès rapide aux différentes sections. Les morceaux peuvent être triés par genre, langue ou ordre alphabétique, et les habitués des plateformes de streaming seront ravis d’apprendre qu’il est désormais possible de créer ses propres playlists pour retrouver facilement ses titres favoris. Lors de la diffusion des clips – dont la qualité varie selon l’année de la chanson -, les refrains, qui rapportent le plus de points, sont clairement mis en valeur grâce à une surbrillance renforcée, rendant l’expérience de jeu plus lisible et engageante. On retrouve toujours la possibilité de personnaliser notre avatar ainsi que de consulter les statistiques comme le titre le plus interprété : pas de changement à ce niveau-là.
Des habitudes qui perdurent d’année en année
Dès le premier lancement, Let’s Sing 2026 a la bonne idée de récupérer l’avatar utilisé dans l’édition 2025. Une continuité bienvenue, même si la progression repart de zéro, ce qui n’a rien de surprenant. Le menu principal se divise en trois catégories : Solo, Histoire et Online. Le mode Solo propose deux variantes : Classic et Feat. Comme son nom l’indique, ce dernier permet de jouer jusqu’à quatre, en combinant micros USB-A et smartphones, que ce soit en alternance ou simultanément. À noter qu’il n’existe pas de salon privé pour restreindre les sessions en ligne. L’application mobile, disponible sur iOS et Android, reste la même que pour les deux précédents opus. Une mise à jour est toutefois nécessaire pour assurer la compatibilité avec Let’s Sing 2026. Bonne nouvelle : elle fonctionne très bien. Il suffit d’un code d’appairage pour rejoindre une session, à condition d’être connecté au même réseau Internet que la console.
Le mode carrière reste fidèle à la formule des années précédentes : il s’agit toujours de devenir une star montante de la musique en rencontrant divers personnages, représentés par des avatars souvent peu inspirés. Découpé en plusieurs zones, ce mode propose une succession de prestations en solo ou en duo, avec à chaque fois la possibilité de choisir la chanson à interpréter. Même si l’on retombe rapidement sur les mêmes morceaux, il est bon de noter que les titres du Pass VIP peuvent également être utilisés dans ce mode, élargissant ainsi le choix.
Il est toujours possible de faire des combos pour remporter davantage de points.
Pour progresser, il faudra enchaîner les performances dans différents lieux afin de gravir les échelons de la hiérarchie musicale. L’ensemble reste plutôt ludique, et pour un jeu de karaoké, un mode aventure est toujours appréciable, même si l’évolution se fait davantage sur la forme que sur le fond. Enfin, le jeu intègre une dimension sociale : des milliers de fans fictifs n’hésitent pas à vous mettre en avant sur les réseaux sociaux in-game, avec des mentions visibles directement via le smartphone virtuel.
Enfin, le dernier mode de jeu principal est dédié au jeu en ligne, toujours intitulé LS FEST. Deux scènes sont proposées : une locale, dans votre langue (le français), et une scène principale réservée aux possesseurs du Pass VIP – une restriction regrettable. Le principe reste simple : enchaîner les prestations face à de nombreux autres joueurs, avec pour objectif de terminer en tête du classement. Un programme international est même établi, avec des tranches horaires dédiées à des genres musicaux spécifiques, renforçant l’aspect communautaire. Un classement mondial est bien entendu consultable, avec pour ambition de devenir le numéro un. Rien de révolutionnaire, mais le mode en ligne fonctionne bien. On regrettera toutefois l’absence de salons privés, empêchant de créer des parties entre amis, ce qui limite les possibilités de sessions personnalisées.
Une tracklist réussie, mais un modèle économique remis en cause
À l’image des modes de jeu, Let’s Sing 2026 propose une tracklist d’environ quarante titres, répartis en deux catégories : chansons françaises et internationales. Disons-le clairement, la sélection est qualitative, avec une diversité bienvenue. On retrouve aussi bien Charlotte Cardin, Aya Nakamura, David Guetta que Jean-Jacques Goldman, de quoi séduire toutes les générations de joueurs. Aucun manquement notable n’est à signaler, et les titres choisis pour l’année 2025 sont en phase avec les charts du début d’année. Cela dit, on fait rapidement le tour des morceaux, et comme souvent, un quart de la playlist peine à convaincre. Mais cela reste un ressenti personnel, lié aux goûts musicaux parfois discutables du testeur.
Le mode Feat. est également jouable avec l’IA avec comme objectif de conquérir le cœur du public.
Pour les plus passionnés, le Pass VIP reste bien présent. Comptez 3,99 € pour un mois, 9,99 € pour un trimestre et 24,99 € pour une année complète. Des tarifs relativement abordables, certes, mais qui représentent un achat supplémentaire pour profiter pleinement des modes en ligne et aventure, avec une diversité de pistes nettement enrichie. Le catalogue proposé est étoffé et différent de celui de Let’s Sing 2025. On y retrouve de nombreux titres, aussi bien francophones qu’anglophones, avec plus de 150 chansons accessibles, dont certains incontournables comme Le Chemin de Kyo, particulièrement adapté au mode Feat.
À noter que cet abonnement est transversal : en activant le Pass VIP fourni avec le jeu, nous avons également obtenu l’accès VIP sur Let’s Sing 2024 et Let’s Sing 2025. Une bonne nouvelle pour ceux qui jonglent entre plusieurs éditions.
Verdict
Aucune prise de risque cette année, mais une interface retravaillée qui améliore nettement le confort visuel. Le choix de faire l’impasse sur les versions PS4 et Xbox One reste encore difficile à comprendre, surtout au vu du peu de nouveautés proposées. On appréciera toutefois une tracklist d’environ quarante titres, pensée pour plaire à tous les âges. Que vous soyez jeune ou issu de la génération Nostalgie, vous y trouverez votre compte – d’autant que le Pass VIP continue d’offrir un catalogue musical très généreux. Il serait désormais temps de proposer des micros dignes de ce nom, et notammentsans fil ! Et pourquoi ne pas adopter le modèle économique d’Ubisoft avec sa franchise Just Dance ? Seul l’avenir nous le dira…
Valve signe son grand retour dans le hardware gaming avec l’annonce d’un tout nouvel écosystème Steam composé d’une Steam Machine repensée, d’un Steam Controller nouvelle génération et d’un casque de réalité virtuelle Steam Frame.
Alors que les rumeurs d’une nouvelle Steam Machine étaient de plus en plus omniprésentes, Steam vient de dévoiler à la surprise générale un tout nouveau set de matériel pour le gaming PC (ou de salon). En effet, avec ses nouvelles caractéristiques, la nouvelle Steam Machine va pouvoir faire de l’ombre à Microsoft et Sony. Similaire à un mini PC performant et silencieux, elle est conçue pour fonctionner dès la première utilisation sans réglages complexes sur une télé comme sur un écran d’ordinateur. Équipée d’un processeur AMD Zen 4 et d’un GPU RDNA 3 couplé à 16 Go de mémoire DDR5 et 8Go de vidéo dédiée, elle promet des performances comparables à celles d’un ordinateur de jeu milieu, voire, haut de gamme. Elle existera en deux versions de 512Go et de 2 To de stockage SSD NVMe, le tout dans un châssis de 2,6 kg ultra compact au design modulaire avec des façades personnalisables et une barre lumineuse paramétrable. Basée sur SteamOS, la machine reste ouverte à d’autres systèmes d’exploitation, permettant une utilisation hybride entre console et PC traditionnel. Pour le moment, aucun prix n’a été communiqué et elle devrait sortir dans le courant de l’année 2026.
Steam Machine, Steam Deck, Steam Controleur et Steam Frame
Le Steam Controller fait lui aussi peau neuve. Doté de joysticks magnétiques à technologie TMR et d’un retour haptique haute définition, il promet une précision accrue et de meilleures sensations manette en main. Les poignées intègrent également une nouvelle technologie : le Grip Sense, un système qui détecte la pression pour activer la visée gyroscopique ou déclencher des actions personnalisées, renforçant la sensation d’immersion.
Cette nouvelle gamme s’inscrit dans la continuité du succès du Steam Deck, symbole du retour en force de Valve sur le marché du matériel. Sans prix ni date de sortie annoncés, ces produits s’annoncent déjà comme de sérieux concurrents aux PlayStation et Xbox.
Vous espériez une suite à l’excellent Ratchet & Clank: Rift Apart, sorti il y a presque quatre ans sur PS5 et l’année dernière sur PC ? Petite douche froide : le prochain jeu mettant en scène le lombax le plus célèbre du jeu vidéo reviendra sous la forme d’un jeu multijoueur exclusivement pensé pour les smartphones.
Pensée à l’origine pour le solo, la série Ratchet & Clank a déjà connu plusieurs incursions multijoueur. Certains opus proposaient des modes coopératifs ou des fonctionnalités PvP, à l’image de l’excellent Ratchet & Clank 3. Aujourd’hui, c’est au tour de Ratchet & Clank: Ranger Rumble d’être annoncé, cette fois sur smartphones iOS et Android.
Ce TPS nerveux sera disponible dans un premier temps via une bêta fermée, avec une inscription accessible via un lien dédié. On y retrouve les boulons iconiques, ainsi que les armes emblématiques de la saga, pour une expérience multijoueur qui prend des risques en choisissant une exclusivité mobile.
Une première bande-annonce a également été diffusée, dévoilant les principales mécaniques de gameplay ainsi que les premières cartes de ce titre entièrement tourné vers le multijoueur.
En attendant, Ratchet & Clank: Rift Apart est toujours disponible sur PS5 et PC.
Disponible en même temps que l’excellent portage de Senua’s Saga: Hellblade II Enhanced sur PS5, la version remastérisée de Hellblade: Senua’s Sacrifice avait rencontré quelques problèmes au lancement sur son nouveau support. En effet, les possesseurs de la version physique PS4 ne pouvaient pas bénéficier gratuitement de la mise à niveau PS5, contrairement aux utilisateurs de la version numérique. Trois mois plus tard, ce désagrément est désormais résolu. Tous les joueurs peuvent désormais accéder à la version PS5 sans coût supplémentaire s’ils disposent d’une mouture PS4.
Comme pour de nombreux jeux physiques sur PS4, les mises à niveau vers la version PS5 peuvent parfois être indisponibles au lancement. Ce fut notamment le cas pour Kena: Bridge of Spirits ou Sifu, et plus récemment pour Hellblade: Senua’s Sacrifice, lors de son retour sur PS5 en août dernier. À l’époque, seuls les possesseurs de la version numérique PS4 pouvaient bénéficier de la mise à niveau gratuite, laissant les détenteurs de la version physique sur le carreau.
Ce problème appartient désormais au passé. Team Ninja a annoncé avoir résolu la situation : il suffit désormais d’insérer le disque PS4 de Hellblade: Senua’s Sacrifice dans votre PS5, puis de vous rendre dans le menu de la console pour lancer la mise à niveau gratuite et profiter des améliorations techniques liées à la nouvelle génération.
Pour rappel, Hellblade: Senua’s Sacrifice est désormais disponible sur PS5, Xbox Series X|S, PS4, Xbox One, Nintendo Switch et PC.
Avant-dernier mois de l’année, et nouvelle salve de titres pour les abonnés aux services PlayStation Plus Extra et Premium. Alors que GTA VI est désormais reporté à fin 2026, Rockstar Games remet en avant l’épisode précédent pour faire patienter les joueurs les plus impatients.
Des rumeurs circulaient sur un éventuel retour de Grand Theft Auto V dans le catalogue PlayStation Plus Extra, et c’est désormais confirmé. Le jeu développé par Rockstar fait son grand retour, après avoir quitté ce même catalogue en mai dernier. D’autres titres sont également proposés, bien que le line-up reste assez mince pour les abonnés Premium. Les amateurs de jeux de course seront toutefois ravis de pouvoir mettre la main sur deux productions de qualité éditées par Milestone.
Sans plus attendre, découvrez la liste complète des jeux proposés pour ce mois de novembre 2025 :
La liste des jeux PlayStation Plus Extra & Premium de novembre 2025
La liste des jeux PlayStation Plus Premium & Classiques de novembre 2025
Tomb Raider: Anniversary (PS5/PS4)
Les jeux cités ci-dessus seront disponibles (sauf précision contraire) pour les abonnés dès le mardi 18 novembre 2025 à 11h00. Et si vous ne savez toujours pas quelle offre PlayStation Plus est faite pour vous, nous avons justement un guide qui vous permettra de choisir l’abonnement PS Plus le plus approprié à vos envies et besoins.
Ubisoft travaillerait sur un nouveau FPS multijoueur en sci-fi, développé sous Unreal Engine 5, avec jeu compétitif en cross-play et une échelle plus grande que les titres habituels, mais rien n’est confirmé officiellement.
Selon plusieurs insiders du jeu vidéo, l’éditeur préparerait un shooter en ligne dont des concept arts et même une capture en cours de production circulent déjà. Après des décennies de shooters, des séries Tom Clancy à Far Cry, Ubisoft ne compte qu’un véritable carton durable dans le FPS multijoueur, Rainbow Six Siege. Face à la ruée des grands acteurs, l’éditeur voudrait manifestement revenir dans l’arène.
Le leaker Shiny évoque un titre compétitif de science-fiction, propulsé par Unreal Engine 5 et pensé pour le cross-play. L’ambition serait de proposer des affrontements à plus grande échelle. Un second compte, 6leaks, a renforcé ces éléments en publiant des images d’un projet nommé Project Scout : on y verrait un écran de chargement avec concept art, une capture de build avec éléments d’UI, et un personnage affiché en bas à gauche.
"Project Scout" Upcoming Sci-Fi Competitive FPS From @Ubisoft
À ce stade, Ubisoft n’a pas officialisé Project Scout ni annoncé de nouveau FPS multijoueur. L’information reste donc à prendre avec des pincettes. Si elle se confirme, le positionnement, sci-fi, multi compétitif, cross-play, grande échelle, pourrait éclairer la vision d’Ubisoft pour son prochain grand service live. En attendant, l’éditeur est sollicité pour commentaire et toute confirmation viendrait dissiper (ou doucher) l’enthousiasme suscité par ces fuites.