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Google ne va pas abandonner Fitbit et promet de nouveaux produits en 2026

Tout n’est pas terminé pour Fitbit. Alors qu’elle étouffe depuis quelques années la marque qu’elle a rachetée en 2021, Google vient de confirmer à 9to5Google qu’il y aurait du nouveau matériel Fitbit l’année prochaine. Une annonce surprenante alors que les sorties se sont raréfiées sur ces dernières années.

Le Charge 6 de 2023. Image Fitbit

Cela fait quelque temps qu’on a l’impression que Google aimerait bien débrancher Fitbit sans avoir le courage de tirer sur la prise. L’entreprise a commencé par supprimer certains services aux utilisateurs avant de fermer plusieurs filiales européennes. La marque a ensuite été retirée d’une trentaine de marchés avant de voir son site officiel fermé. Plusieurs fonctionnalités ont été retirées par la suite, comme Fitbit Pay ou même Google Assistant.

Les sorties de nouveaux produits se sont également réduites. Le dernier tracker remonte à 2023 (le Charge 6) et les montres à 2022 (Sense 2 et Versa 4). Techniquement, le dernier produit Fitbit est… une montre pour enfants lancée l’année dernière, qui vise donc un public très restreint. De plus, l’accessoire n’est proposé qu’aux États-Unis.

Google lance une montre connectée pour les enfants, la Fitbit Ace LTE

Google lance une montre connectée pour les enfants, la Fitbit Ace LTE

Si rien n'a été précisé, on peut imaginer que Google ne lancera pas une nouvelle tocante afin de ne pas cannibaliser les ventes de sa Pixel Watch. Un bracelet connecté pourrait intéresser certains clients et être facturé moins cher que la montre, au tarif plus salé (279 €). Le produit garderait également pour avantage sa compatibilité avec iOS.

Google n’abandonne pas complètement Fitbit et s’apprête à lancer un aperçu pour une nouvelle version de son coach… carburant à Gemini. Celui-ci analyse le sommeil, la fréquence cardiaque et les entraînements pour créer un programme sportif qui s’ajuste selon la progression et l’énergie du moment. Il est pour l'instant réservé aux abonnés américains à la formule Premium. Apple préparerait un système similaire surtout axé sur la santé.

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Spotify s’améliore enfin sur Apple TV, mais Apple Music mène toujours la danse

Délaissée depuis bien trop longtemps, l’application Spotify pour Apple TV bénéficie enfin d’une mise à jour majeure. De quoi réduire un petit peu le fossé béant qui la séparait d’Apple Music sur la même plateforme.

Nouvelle application Spotify sur Apple TV. Image iGeneration

Entièrement revue, l’application doit offrir une expérience utilisateur « plus rapide, plus intelligente et plus visuelle », d’après le service suédois. L’interface reste simple, avec trois sections principales (Accueil, Rechercher et Bibliothèque), là où Apple Music distingue plus finement ses contenus. On note quand même des améliorations dans la navigation. On peut revenir rapidement au morceau en cours de lecture grâce à un raccourci en haut à gauche de l’écran.

Lecture d'un morceau. Image iGeneration

Incroyable mais vrai, on a accès à la file d’attente pour sauter des morceaux qu’on ne veut pas écouter. Par contre, impossible de réorganiser cette file comme on le ferait sur iPhone ou Mac. Ne vous attendez pas non plus à pouvoir parcourir facilement la discographie d’un artiste ou à accéder aux fonctions avancées disponibles sur les autres plateformes.

File d’attente. Image iGeneration.

Les paroles arrivent enfin sur l’Apple TV. Il était temps, car elles sont disponibles depuis trois ans sur Android TV ! C’est pratique pour chanter lors des soirées entre amis… mais ça ne vaut toujours pas le mode karaoké d’Apple Music, qui synchronise les paroles, coupe le micro du chanteur et propose même des traductions et prononciations pour certaines langues étrangères depuis iOS 26.

Paroles. Image iGeneration.

Autre ajout bienvenu : des commandes spécifiques pour les podcasts et les vidéos, permettant d’avancer ou reculer de 15 secondes et d’ajuster la vitesse de lecture (de 0,5x à 3x). En parlant de vidéo, les clips et les podcasts vidéo qui étaient inexistants ou introuvables sont maintenant bien mis en avant.

Options de lecture pour les podcasts. Image iGeneration.

La fonction Spotify Connect permet quant à elle de contrôler la lecture sur l’Apple TV depuis un autre appareil relié au même compte. Et pour les mélomanes exigeants, cette version prend en charge la qualité lossless récemment déployée pour les abonnés premium.

Spotify Connect. Image iGeneration.
Option lossless. Image iGeneration.

En résumé, cette nouvelle application Spotify pour tvOS est bien meilleure que la précédente — ce n’était pas difficile — et rattrape son homologue sur Android TV. Néanmoins, elle est encore très loin du niveau d’Apple Music, plus complète, plus fluide et plus élégante sur les téléviseurs.

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X se prépare à effacer la dernière trace de Twitter en supprimant son ancien nom de domaine

X prévoit de s’éloigner un peu plus de son passé : si le nom Twitter avait déjà largement disparu, on pouvait encore accéder au réseau social d’Elon Musk avec le nom de domaine twitter.com. Depuis son acquisition en 2022, le milliardaire a tout fait pour effacer l’ancien réseau social, ce qu’il a fait de manière très symbolique en le renommant X. Par défaut, le site est ainsi accessible à l’adresse x.com et ce sera peut-être la seule méthode très prochainement. En effet, un changement aura lieu le 10 novembre 2025, dans deux semaines, qui semble indiquer que l’ancien nom de domaine s’apprête à disparaître.

Image MacGeneration.

En tout cas, c’est à cette date que les clés d’accès (passkeys) et autres clés de sécurité physique type Yubikeys enregistrées du temps de twitter.com cesseront de fonctionner sur le réseau social. Comme l’a souligné le compte officiel @Safety, ce n’est pas un problème de sécurité, c’est lié à l’implémentation de ces clés de sécurité en guise de deuxième facteur. Pour faire simple, elles sont associées à un nom de domaine unique et puisque celui de X a changé, il faudra supprimer les clés avant de les enregistrer à nouveau avec x.com. Les clés créées avec le nom de domaine actuel ne sont pas concernées.

Les utilisateurs qui doivent faire la procédure recevront une alerte avant l’échéance. Si vous utilisez une clé d’accès ou clé de sécurité physique en guise de deuxième facteur, vous pouvez vérifier ce qu’il en est à cette adresse, qui devrait vous mener directement au bon endroit dans les réglages de votre compte X. L’équipe du service précise que le deuxième facteur délivré par les apps sous la forme d’un code numérique n’est pas touché, puisque cette méthode n’est pas associée à un nom de domaine.

On ne sait pas encore si le nom de domaine historique sera entièrement supprimé le 10 novembre. Le plus logique serait de le conserver, ne serait-ce que pour rediriger tous les anciens liens publiés vers Twitter. Depuis sa création en 2006, ce sont des centaines de milliers, probablement des millions, d’URL en twitter.com qui ont été disséminées sur le web et supprimer la redirection n’a rationnellement aucun sens. On ne sait jamais ce qui peut se passer avec Elon Musk, alors il faudra attendre de voir ce qui arrive le 10 novembre.

Comme le relève The Verge, twitter.com n’a pas encore disparu partout. C’est ce nom de domaine qui reste notamment utilisé si on veut intégrer un message publié sur X sur un autre site web.

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Promo : 30 € les quatre traceurs Ugreen compatibles Localiser et rechargeables en USB-C

Pour le prix d’un seul AirTag, vous pouvez acquérir quatre traceurs Bluetooth qui s’intègrent également à l’application Localiser d’Apple. Le lot de quatre balises Ugreen FineTrack est en effet en promotion sur Amazon à 30,99 € au lieu de 42,99 € pour une durée limitée.

Ces trackers ressemblent beaucoup à un autre modèle de Ugreen que nous avons testé récemment, mais il y a une différence majeure : pas de pile ici, c’est une batterie qui alimente le petit carré. Le fabricant promet une autonomie d’un an et la recharge s’effectue via un simple câble USB-C — un petit câble USB-A vers USB-C est d’ailleurs fourni.

Chaque traceur dispose d’une encoche pour porte-clés et d’une alarme sonore de 80 dB. Ils permettent donc de retrouver des objets depuis l’application Localiser disponible sur iPhone, iPad ou encore Mac. Par rapport aux AirTags, il leur manque juste la localisation précise (pour être guidé exactement vers eux quand on se trouve à proximité), qui est une exclusivité d’Apple. Pour retrouver une valise ou une voiture, par exemple, cette lacune n’est pas gênante.

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Apple pourrait publier des versions iPad de quatre de ses apps Mac, dont Pixelmator Pro

Apple pourrait préparer des versions pour iPad de quatre de ses apps réservées au Mac jusque-là, d’après MacRumors. L’éditeur d’images Pixelmator Pro, l’outil de compression vidéo Compressor, le créateur d’effets vidéo Motion et enfin MainStage, compagnon de l’éditeur musical Logic Pro destiné à la scène, pourraient être adaptées à iPadOS à l’avenir. Apple n’a encore rien annoncé : la création d’identifiants sur l’App Store laisse penser que ces apps pourraient arriver sur la tablette après des années exclusivement sur le Mac.

Image iGeneration.

Cet indice suffit à laisser penser qu’Apple envisage une version iPadOS, mais c’est à peu près tout. On n’a pas la certitude que ces apps sortiront sur l’iPad et même si c’est le cas, on ne sait pas quand cela arrivera, ni sous quelles modalités. En particulier, on ne connaît pas le prix de vente ou la forme, sachant que les quatre apps sont actuellement vendues sur le Mac App Store pour 35 € (MainStage) ou 60 € (Pixelmator Pro, Compressor et Motion).

Ce serait en tout cas assez logique qu’Apple crée des versions iPad de ces apps, surtout pour les trois qui sont liées à Final Cut Pro et Logic Pro. Ces deux dernières existent sur la tablette depuis 2023, avec des variantes optimisées pour iPadOS. Si elles ont moins de fonctionnalités que les versions pour Mac, elles restent de solides exemples des outils professionnels que l’on peut proposer sur un iPad.

Logic Pro sur iPad : aperçu avec les yeux et les oreilles

Logic Pro sur iPad : aperçu avec les yeux et les oreilles

Aperçu de Final Cut Pro pour iPad

Aperçu de Final Cut Pro pour iPad

Au passage, Final Cut Pro comme Logic Pro ont changé de modèle économique sur iPadOS avec un abonnement à la place de l’achat unique. Est-ce le modèle qu’Apple voudrait proposer également pour ces quatre nouvelles apps ? On pourrait même envisager un abonnement unique dans l’esprit du Creative Cloud d’Adobe, avec un accès à toutes les apps créatives de l’entreprise, sur l’iPad et sur le Mac. Si cette idée aboutissait, ce serait la première fois qu’Apple propose un abonnement sous macOS pour ses éditeurs vidéo et audio, ils ont toujours été vendus avec une licence finale jusque-là.

Pixelmator Pro sur un iPad, en quelque sorte. Image iGeneration.

L’ajout de Pixelmator Pro, concurrent de Photoshop, serait à cet égard parfaitement logique. Quasiment un an après l’annonce de son acquisition, ce serait la première mise à jour significative apportée à l’éditeur photo et on commençait justement à vraiment se demander ce qu’Apple allait faire de sa nouvelle app. On aura peut-être un élément de réponse dans les semaines ou mois à venir.

Mais qu’est-ce qu’Apple va donc faire de Pixelmator ?

Mais qu’est-ce qu’Apple va donc faire de Pixelmator ?

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TerraMaster F2-425 Plus et F4-425 Plus : deux nouveaux NAS équipés de deux ports 5 Gb/s

Qui dit NAS, ne dit pas forcément Synology ou QNAP. Outre Ugreen qui commence à se faire une place sur le marché, il ne faut pas oublier TerraMaster, qui continue son petit bonhomme de chemin. Le fabricant chinois vient de lancer deux nouveaux modèles qui retiennent l’attention.

Les F2-425 Plus et F4-425 Plus partagent la même base matérielle, à commencer par un processeur Intel N150 à quatre cœurs, cadencé jusqu’à 3,6 GHz. Ce n’est pas une puce taillée pour les calculs intensifs, mais elle a l’avantage d’être économe et de disposer d’un GPU intégré capable de transcoder des vidéos.

F2-425 Plus. Image TerraMaster.

Côté connectique, les deux modèles sont identiques et bien dotés :

  • 3 ports USB 3.2 Gen 2 Type-A, dont un en façade
  • 1 port USB 3.2 Gen 2 Type-C
  • 1 sortie HDMI
  • 2 ports réseau 5 Gb/s

La présence de non pas un, mais deux ports Ethernet 5 Gb/s est suffisamment rare pour être soulignée.

Le F2-425 Plus comprend deux baies pour disques durs (jusqu’à 30 To par disque), tandis que le F4-425 Plus en offre quatre. Tous deux disposent aussi de trois emplacements M.2 NVMe (jusqu’à 8 To chacun), qui peuvent servir de cache SSD ou de volumes indépendants selon les besoins. Le F2-425 Plus embarque 8 Go de DDR5, tandis que le F4-425 Plus en a le double. Dans les deux cas, la RAM peut être portée jusqu’à 32 Go via un seul module.

F2-425 Plus. Image TerraMaster.

Ces nouveaux NAS fonctionnent sous TOS 6, le système maison de TerraMaster. Il couvre l’essentiel des usages, propose une boutique d’applications et prend en charge Docker pour les utilisateurs avancés.

Les deux modèles sont disponibles dès à présent. Le F2-425 Plus est affiché à 429 €, avec un prix de lancement de 365 € sur Amazon. Le F4-425 Plus, lui, est proposé à 599 €.

Pour en apprendre plus sur les NAS, consultez notre série d’articles :

Pourquoi utiliser un NAS ? Tout ce qu

Pourquoi utiliser un NAS ? Tout ce qu'il faut savoir sur les fonctions de sauvegarde, synchronisation, VPN…

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Rumeurs photo : l’objectif à ouverture variable réservé à l’iPhone 18 Pro Max, le capteur d’Apple en 2027 ?

Deux rumeurs concernent la photographie à venir dans de futurs iPhone, à commencer par les modèles de l’an prochain. Cela fait quasiment un an que Ming-Chi Kuo a prédit l’ajout d’un objectif à ouverture dans la gamme de 2026, un changement qui devrait apporter une nette amélioration des photos prises avec le téléphone en ajustant mieux la quantité de lumière qui atteint le capteur. Il y a deux semaines, l’information était corroborée par le site coréen bien renseigné ETNews, qui prévoyait son arrivée sur les deux iPhone 18 Pro et 18 Pro Max. La rumeur du jour va dans le même sens, avec toutefois une nuance de taille : seul le plus grand modèle pourrait y avoir droit.

Un objectif à ouverture variable, comme on en retrouve sur les appareils photos dédiés, pourrait apporter un net gain de qualité. Image iGeneration, photo de base Long (lTiga) Nguyen sur Unsplash.

C’est en tout cas ce qu’affirme Digital Chat Station sur Weibo (via 9To5 Mac), une source qui a eu de bonnes informations sur le plateau des iPhone 17 Pro ou avant cela l’arrivée du téléobjectif 5x sur le 16 Pro. Dans sa publication, il confirme l’arrivée d’un objectif à ouverture variable, mais le réserve au 18 Pro Max, ce qui voudrait dire que l’iPhone 18 Pro n’y aurait pas droit. C’est peut-être par manque de place, ou plus vraisemblablement pour redonner au grand téléphone d’Apple un peu plus d’arguments face au modèle de base.

Associé à ce changement, il envisage une ouverture maximale plus grande pour le téléobjectif, ce qui serait essentiel pour améliorer les photos avec peu de lumière, un point faible de cet objectif. Ces deux changements pourraient permettre d’offrir une bien meilleure qualité en photo, même s’il faudra attendre les premiers retours dans un an pour juger si c’est vraiment significatif à l’arrivée. On parle d’un smartphone et un objectif, même à ouverture variable, restera extrêmement compact et de qualité médiocre, face à celui d’un appareil photo dédié.

Le capteur maison pourrait débuter avec l’iPhone 20

L’autre rumeur du jour dans le domaine voit plus loin, puisque l’on parle cette fois de l’iPhone 20, le modèle phare qui pourrait sortir en 2027. Si vous savez compter et que vous avez un doute sur les aptitudes de l’auteur de ces lignes, rappelons qu’Apple voudrait sauter l’iPhone 19 pour sortir un modèle événement pour les 20 ans de l’iPhone. Cet appareil radicalement nouveau arborerait un tout nouveau design, avec l’écran qui remplacerait les bordures et la sensation de tenir une plaque de verre et non un téléphone.

Apple sauterait l’iPhone 19, pour atteindre l’iPhone 20 à temps pour le vingtième anniversaire

Apple sauterait l’iPhone 19, pour atteindre l’iPhone 20 à temps pour le vingtième anniversaire

Apple pourrait lancer un tout nouvel iPhone chaque année pendant trois ans

Apple pourrait lancer un tout nouvel iPhone chaque année pendant trois ans

Le design devrait être l’élément le plus marquant sur ce modèle, bien plus que les composants internes. Cela étant, l’iPhone 20 pourrait être parmi les premiers à adopter un autre composant conçu par Apple, cette fois le capteur photo. C’est le fuiteur coréen yeux1122 qui rapporte l’information (via MacRumors) et même si ses rumeurs ne sont pas toujours fiables, il a vu juste à quelques reprises, suffisamment pour lui accorder de l’attention. Il n’est pas le premier à évoquer l’arrivée d’un capteur maison de toute manière, c’est un bruit de couloir qui était apparu pendant l’été.

Apple prépare-t-elle ses propres capteurs photo ?

Apple prépare-t-elle ses propres capteurs photo ?

Ses informations évoquent plus largement l’arrivée des capteurs dits LOFIC, pour Lateral Overflow Integration Capacitor, ce qui devrait amener de gros gains en matière de qualité photo. Pour faire très simple, cela permet à chaque pixel sur le capteur de stocker une quantité variable de lumière, ce qui se concrétise à l’arrivée par une meilleure gestion des scènes avec de grands écarts lumineux. Grâce à cette technologie, on devrait notamment pouvoir se passer des techniques actuelles pour créer du HDR, à savoir l’assemblage d’une photo unique à partir de multiples poses avec des expositions différentes, des techniques qui ont de nombreux défauts avec les sujets en mouvement.

L’iPhone 17 Pro impressionne par son immense plateau, mais le système de trois caméras au dos n’a pas tellement bougé depuis quelques années. Les deux prochaines années devraient bousculer cet aspect du smartphone conçu à Cupertino. Image Apple/iGeneration.

Ce sera sans doute une étape majeure pour la photographie sur smartphone et tout le monde devrait rapidement y passer. D’ailleurs, le fuiteur coréen envisage l’arrivée de capteurs LOFIC dès 2026 dans des smartphones chinois, alors qu’il faudrait attendre 2027 pour l’iPhone, sachant qu’il ne précise pas si toute la gamme y aurait droit, ou plus vraisemblablement une partie des modèles seulement. Les concurrents d’Apple devraient utiliser des capteurs Sony qui pourraient être prêts dans les prochains mois, alors que la Pomme veut développer sa propre technologie, ce qui expliquerait son retard.

Sony est justement le fournisseur des capteurs photo de tous les iPhone depuis le tout premier en 2007. Sortir son propre capteur photo vingt ans après, voilà qui serait un symbole fort. L’entreprise a commercialisé cette année des iPhone et iPad équipés d’un modem cellulaire maison ainsi que sa propre puce Wi-Fi et Bluetooth. Le capteur photo serait la prochaine grosse étape pour distinguer les produits Apple des autres produits sur le marché, une vieille idée.

Apple : un appétit pour le fait maison, du modem aux capteurs photo

Apple : un appétit pour le fait maison, du modem aux capteurs photo

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Pourquoi les écrans 32 pouces s'imposent sur Mac

Quand on travaille sur Mac, la question de l'écran externe revient sans cesse. Quelle diagonale choisir ? Le 27 pouces s'est longtemps imposé comme une évidence, presque par défaut. Pourtant, cette convention mérite qu'on la bouscule sérieusement.

Le format 32 pouces ne représente pas une simple variation du 27", mais bien une autre façon de concevoir son espace de travail. BenQ l'a compris et propose avec ses séries PD et PV des moniteurs qui exploitent pleinement ce format pour les créatifs qui passent leurs journées devant l'écran.

Le 32 pouces : arrêter de se battre contre son interface

Entre un 27 et un 32 pouces, la surface d'affichage bondit de quarante pourcent. Ce n'est pas anodin. Sur un 32 pouces 4K, Photoshop respire enfin : les panneaux latéraux cohabitent avec une zone de travail exploitable, sans devoir replier frénétiquement les menus pour voir son image. Final Cut Pro dévoile sa timeline en entier, permettant de visualiser la structure d'une séquence d'un coup d'œil au lieu de naviguer au kilomètre. Lightroom affiche simultanément histogrammes, curseurs et vignettes des préréglages. Sur du 27 pouces, on passe sa vie à jongler, masquer, réduire, déplacer. C'est épuisant et improductif. Le 32 pouces élimine cette lutte permanente contre l'interface.

La densité de pixels joue également un rôle crucial. Un écran 4K de 32 pouces affiche environ 140 pixels par pouce, précisément le seuil où macOS peut exploiter la définition native sans mise à l'échelle excessive. Le texte reste parfaitement net, les icônes demeurent lisibles, et surtout, on dispose d'un véritable espace de travail exploitable. Cette densité permet de travailler en résolution native sans plisser les yeux après trois heures de session, ce qui devient déterminant quand on retouche des photos ou qu'on monte des vidéos toute la journée.

Le BenQ PV3200U : penser le montage vidéo différemment

Sorti en août 2025, le PV3200U vise directement les monteurs, créateurs vidéo et YouTubeurs. Sa caractéristique la plus inhabituelle ? Un système audio intégré 2.1 avec deux haut-parleurs de 2 watts et un subwoofer de 5 watts. Ça peut sembler dérisoire face à des enceintes de monitoring dédiées, mais le mode studio de ce moniteur préserve un son non traité, suffisamment fidèle pour juger rapidement d'un mixage ou repérer un souffle parasite sans systématiquement enfiler un casque.

Quand on passe huit heures par jour en montage, pouvoir alterner entre casque et enceintes intégrées change vraiment le quotidien. L'oreille fatigue moins, on garde une perspective plus fraîche sur son travail.

Le PV3200U couvre intégralement le Rec.709 et atteint 95 pourcent du DCI-P3, avec un Delta E inférieur ou égal à 2 garanti par un calibrage d'usine individuel. Ces chiffres correspondent exactement aux espaces colorimétriques qu'utilisent YouTube, Vimeo et la plupart des plateformes de diffusion.

Le moniteur intègre des modes de prévisualisation iPhone et iPad, permettant de vérifier le rendu final sur mobile avant d'exporter. Ça évite cette déconvenue classique où l'on découvre après publication que les couleurs virent complètement sur smartphone.

Le mode M-book synchronise automatiquement la colorimétrie entre l'écran du MacBook et le moniteur externe. On ne mesure l'utilité de cette fonction qu'au moment où l'on passe trois heures à monter une séquence sur l'écran externe, pour constater en refermant l'ordinateur portable que rien ne correspond. BenQ règle ce problème irritant de façon transparente.

Côté connectique, le port USB-C délivre 65 watts de charge, suffisant pour un MacBook Air ou un MacBook Pro 14 pouces en usage normal. Trois ports HDMI 2.0 permettent de brancher caméra, console ou second ordinateur sans jongler constamment avec les câbles. Le Hotkey Puck sans fil facilite le passage entre sources et modes colorimétriques.

À 800 euros environ, le PV3200U se positionne exactement là où les créateurs vidéo en ont besoin : performant sans ruiner le budget d'équipement.

Je regarde le BenQ PV3200U

Le BenQ PD3225U : ne plus transiger sur la couleur

Le PD3225U s'adresse aux photographes, designers et créatifs qui ne peuvent pas se permettre d'approximation colorimétrique. Son atout principal réside dans sa dalle IPS Black. Les dalles IPS classiques affichent généralement un contraste de 1000:1, avec ce voile grisâtre caractéristique sur les noirs profonds. L'IPS Black double ce ratio à 2000:1, offrant des noirs réellement denses tout en conservant les angles de vision et la précision colorimétrique de l'IPS. Pour qui travaille sur des visuels destinés à des environnements sombres, cette amélioration change concrètement la perception du rendu final.

La couverture colorimétrique atteint 98 pourcent du DCI-P3, 100 pourcent du sRGB et 100 pourcent du Rec.709, avec un Delta E inférieur ou égal à 2. Chaque écran sort d'usine accompagné d'un rapport de calibration individuel, attestant des mesures effectuées sur cette dalle précise.

Pour un photographe professionnel ou un graphiste qui prépare des fichiers pour l'impression, ces garanties ne relèvent pas du marketing technique : elles assurent que les couleurs affichées correspondent fidèlement aux fichiers sources. À environ 1050 euros, le PD3225U positionne la rigueur colorimétrique dans une fourchette accessible pour un indépendant.

La connectique Thunderbolt 3 délivre 85 watts de charge sur le port principal. Un seul câble relie le MacBook à l'écran, transfère la vidéo 4K, alimente l'ordinateur et transforme les ports USB de l'écran en hub fonctionnel. Cette configuration permet même de connecter un second écran 4K via le daisy chain Thunderbolt. Le switch KVM intégré autorise le contrôle de deux ordinateurs distincts avec un seul clavier et une seule souris. Pour qui travaille sur Mac personnel et PC professionnel, ça supprime un boîtier externe encombrant.

L'ergonomie physique du PD3225U mérite qu'on s'y attarde. Le pied ajuste la hauteur sur quinze centimètres, bascule, pivote et permet même le mode portrait complet. Ces fonctionnalités sont intégrées de base, sans supplément tarifaire. Un photographe qui traite régulièrement des images en format portrait ou un designer qui doit montrer son travail à un client assis à côté apprécie immédiatement cette flexibilité.

Je regarde le BenQ PD3225U

L'intégration Mac : les détails qui comptent

BenQ ne s'est pas contenté de proposer des écrans techniquement corrects. Le logiciel Display Pilot 2, disponible gratuitement pour macOS, permet de contrôler luminosité et volume directement depuis les touches du clavier Apple.

L'ICCsync synchronise automatiquement les profils ICC entre le système et le moniteur lors des changements de mode colorimétrique. Ces détails d'intégration font qu'on oublie rapidement qu'on n'utilise pas un écran Apple. L'expérience reste fluide, cohérente avec les habitudes macOS.

Les écrans BenQ en 32 pouces ne cherchent pas à séduire par leur design. Leur esthétique reste fonctionnelle, leur finition pragmatique... Mais pour qui cherche des outils de travail performants, précis colorimétriquement et ergonomiques sans vider son compte professionnel, ils constituent une proposition sérieuse et aboutie.

BenQ PD3225U

BenQ PV3200U

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Apple condamnée à 48 millions d’euros pour ses contrats abusifs avec les opérateurs français

Apple a été condamnée à payer 48 millions d’euros pour avoir imposé des clauses illégales à Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, révèle L’Informé. Une affaire vieille de plus de dix ans qui illustre la position de force de l’iPhone sur le marché français.

Le début de l’histoire remonte à 2013, lorsque le gouvernement Ayrault ordonne une enquête sur les conditions commerciales imposées par Apple aux opérateurs français. Au terme de la saisine, l’entreprise américaine a été reconnue coupable de neuf clauses créant un déséquilibre significatif.

À Lyon, une grande publicité pour l’iPhone 17 Pro… financée par Free (regardez le logo en haut à droite) ? Image iGeneration.

Quand Apple dictait ses conditions aux opérateurs

La clause illégale peut-être la plus flagrante concerne la publicité : Apple faisait payer toutes les campagnes de l’iPhone par les opérateurs, qui voyaient juste leur logo apparaitre furtivement à la fin des spots. Ces contrats signés en 2013 — l’année des iPhone 5s et 5c — forçaient Orange à dépenser 10 millions d’euros par an, SFR 8 millions, et Free et Bouygues Telecom environ 7 millions chacun. Le tribunal a jugé que cette clause était abusive et qu’elle témoignait « d’une véritable soumission de l’opérateur. »

Mais la mainmise d’Apple allait bien au-delà du marketing. Sur le plan commercial, les opérateurs devaient commander des volumes fixes (jusqu’à 5,35 millions d’iPhone sur trois ans pour Orange, 4 millions chez SFR et 350 000 chez Free) et respecter des prix de vente encadrés. Le tribunal a considéré que ces dispositions violaient le code du commerce en plaçant les opérateurs dans une position de dépendance incompatible avec des relations commerciales équilibrées. Les neuf clauses illégales sont les suivantes :

  1. Encadrement de la politique tarifaire des opérateurs
  2. Obligation pour l’opérateur de certifier à Apple que les subventions moyennes respectent les exigences contractuelles
  3. Possibilité pour Apple de réaliser des audits sur le taux moyen de subvention et plus globalement de vérifier que les opérateurs conservent les registres nécessaires à la vérification du respect des conditions du contrat
  4. Obligation pour les opérateurs de transmettre à Apple les rapports d’inventaire et les résultats des ventes unitaires
  5. Conditions strictes de commandes par les opérateurs à Apple
  6. Possibilité pour Apple d’utiliser librement les marques appartenant aux opérateurs
  7. Contribution des opérateurs à un fonds publicitaire utilisé à la discrétion d’Apple
  8. Possibilité pour Apple de connaître gratuitement les performances du réseau des opérateurs
  9. Possibilité pour Apple d’utiliser sans rémunération les brevets des opérateurs

À l’époque où ces contrats ont été signés, il faut savoir que les opérateurs représentaient 90 % des ventes d’iPhone en France. Apple ne permettait pas encore à Amazon de commercialiser son smartphone (cela n’arrivera qu’en 2019) ne proposait pas un crédit à 0 % sur sa boutique en ligne pour favoriser son propre canal. Dans ce contexte, les juges ont noté que « le caractère révolutionnaire de l’iPhone, qui était en train de bouleverser la téléphonie mobile dans le monde, faisait pencher le rapport de force très nettement en faveur d’Apple, et rendait obligatoire pour les opérateurs mobiles de conclure un accord ». Et de conclure que « la gravité des pratiques d’Apple, partenaire incontournable et indispensable des opérateurs de téléphonie mobile, a eu pour effet de compromettre toute négociation effective pendant une longue période. »

Dix ans de procédure… avant un nouvel épisode ?

Au bout du compte, Apple est condamnée à payer 48 millions d’euros. Dans le détail, il y a 8 millions d’euros d’amende, 950 000 euros de frais de procédure et 38,7 millions d’indemnités pour trois opérateurs. Bouygues touche 16 millions, Free 15 millions et SFR 7,7 millions. Orange, qui réclamait 108 millions, repart bredouille. Le tribunal a estimé que l’opérateur historique a « engagé sa responsabilité dans la situation qu’elle déplore et a concouru au préjudice qu’elle allègue. » Même constat pour SFR et Bouygues, dont les dédommagements ont été partiellement réduits : « [Les opérateurs] ont accepté pendant plusieurs années des dispositions qu’ils qualifient aujourd’hui de défavorables, et qu’ils se sont abstenus de contester lors du renouvellement du contrat. » En clair : ils ont joué le jeu d’Apple trop longtemps.

L’affaire aura mis plus d’une décennie à aboutir car Apple a usé de tous les recours possibles, jusqu’à tenter — en vain — de saisir la Cour de justice de l’Union européenne. Et ce n’est peut-être pas terminé. Selon L’Informé, certaines des clauses jugées illégales sont toujours en vigueur, ce qui pourrait inciter Apple à faire appel. On voit toujours les logos des opérateurs apparaître subrepticement à la fin des pubs pour l’iPhone… L’entreprise n’a pas répondu aux sollicitations de nos confrères.

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Suivi de commandes élargi dans Wallet sur iOS 26 : une bonne idée pas encore disponible en français

iOS 26 a élargi le suivi de commandes dans l’app Cartes, mais il va falloir patienter pour en profiter chez nous. Depuis iOS 16, il est déjà possible de suivre l’expédition d’un achat effectué avec Apple Pay directement dans Wallet, à condition que le commerçant prenne en charge cette fonction. C’est là où le bât blesse : bien que certains prestataires comme Shopify s’y soient mis, ce n’est pas encore généralisé.

Pour étendre cette capacité, Apple a introduit dans iOS 26 une nouvelle option liée à Apple Intelligence. Le système peut désormais analyser automatiquement les emails dans l’app Mail pour y repérer des informations de commandes de la part des commerçants ou des transporteurs, puis ajouter celles-ci à la section Commandes de Cartes.

La nouvelle option pour le suivi élargi. Image iGeneration.

Si votre Wallet ne s’est pas soudainement rempli de colis, c’est normal, la nouveauté requiert un iPhone entièrement configuré en anglais (langue du système, de Siri et région réglée sur les États-Unis ou le Royaume-Uni). Ce détail n’apparaissait pas dans le communiqué de presse d’iOS 26, il a été précisé plus tard dans le PDF des nouveautés.

Le suivi d’une commande dans Wallet. Image MacRumors.

En passant un iPhone complètement en anglais, nous avons vu apparaitre la nouvelle option : Settings > Wallet & Apple Pay > Order Tracking > Mail (Beta). Faute de commande récente, nous n’avons pas pu confirmer si l’ajout automatique fonctionnait bien. Mais une chose est sûre : pour que cela fonctionne en français, il faudra attendre encore un peu.

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Un étrange bug de Spotlight bloque l’indexation d’un fichier texte s’il commence par certains caractères

Howard Oakley a découvert un bug bien étrange dans Spotlight, le moteur de recherche de macOS. Un lecteur lui a d’abord signalé qu’un fichier texte brut qui commençait par les lettres LG en majuscule n’était pas indexé par Spotlight, rendant l’intégralité de son contenu inaccessible. D’autres recherches ont prouvé depuis que ce n’était pas le seul cas de figure : le bug survient aussi au minimum lorsque HPA et même Draw sont présents en tête du fichier texte. À défaut de comprendre les raisons exactes de ce bug qui existe depuis bien des années, le développeur a réussi à identifier son origine.

Ce fichier texte stocké dans un dossier normalement indexé par Spotlight n’est pas accessible par le biais du moteur de recherche, à cause de ses deux premiers caractères. Image MacGeneration.

Concrètement, la source du problème est à chercher dans RichText.mdimporter, l’outil développé par Apple qui se charge d’ajouter le contenu des fichiers texte dans la base de données de Spotlight. On sait que la version incluse à partir de macOS Ventura (13) est touchée et c’est encore le cas sous macOS Tahoe. Pour une raison qu’il est difficile d’éludicer puisque le code source de cet outil est fermé, les premiers caractères d’un fichier texte peuvent provoquer un bug qui bloque l’indexation du contenu. Il semblerait que l’outil d’Apple considère à tort que le fichier n’est pas du texte, mais un autre format qui le conduit à ignorer ce qu’il contient.

L’hypothèse la plus probable est qu’Apple a changé la méthode pour déterminer le type d’un fichier à partir de macOS 13. Une explication pourrait être que Spotlight utilise maintenant la commande UNIX file, présente dans le système depuis Tiger, pour effectuer cette tâche. Son travail repose sur une analyse des premiers octets d’un fichier, au lieu de simplement faire confiance au système d’exploitation qui assigne un format à chaque document géré par ses soins. C’est l’inclusion de Draw qui a mis la puce à l’oreille, puisque c’est le format de fichier d’un très vieil éditeur vectoriel sorti à la fin des années 1980.

Un fichier texte qui commence par ces quatre lettres pourrait ainsi être considéré à tort comme du dessin vectoriel et non du texte brut. On imagine que LG et HPA correspondent à d’autres formats et on suppose qu’il peut y avoir d’autres séquences de caractères qui bloquent ainsi Spotlight. Comme le souligne Howard Oakley, l’opacité du moteur de recherche conçu par Apple n’aide pas à comprendre le bug, macOS ne remontant aucune information détaillée et offrant encore moins de contrôle sur le processus. Tout est censé fonctionner et si ce n’est pas le cas, l’utilisateur n’a aucun recours.

Il faut reconnaître que ce bug était bien caché : il ne fonctionne qu’avec les fichiers en texte brut, pas ceux en texte enrichi, et les caractères incriminés doivent être les premiers. Ajoutez une espace juste avant et l’indexation par Spotlight se fera normalement. Oubliez une majuscule et de la même manière, le contenu sera correctement ajouté à la base de données. Cela explique sans doute pourquoi il est passé si longtemps sous les radars d’Apple et on peut espérer qu’il sera corrigé dans une future version de macOS maintenant qu’il a été rendu public.

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Free TV : TF1 et France Télévisions s’insurgent contre le nouveau service de Free

En lançant sa grande offensive sur les services de télévision la semaine dernière, Free a pris tout le monde de court, y compris les groupes audiovisuels. Dans un communiqué commun au ton courroucé, TF1 et France Télévisions « dénoncent avec la plus grande fermeté l’initiative de Free visant à commercialiser leurs services sans aucune concertation préalable avec les éditeurs concernés. »

Application Free TV sur iPad. Image iGeneration.

Jusqu’ici, chaque opérateur se contentait de proposer son service de télévision maison à ses abonnés fixe ou mobile. Free a décidé de casser ce schéma avec Free TV, une offre de télé gratuite ouverte à tous, qui permet de regarder des dizaines de chaînes — y compris celles du service public — sur de nombreuses plateformes. Les chaînes de TF1 sont quant à elles intégrées dans Free TV+, une formule payante à 0,99 € par mois la première année.

Les deux groupes, qui ont manifestement découvert Free TV en même temps que tout le monde, évoquent « une méthode brutale et unilatérale » qui serait menée au « mépris des droits des ayants droit créateurs et acteurs du secteur audiovisuel et de leurs partenaires commerciaux. » Ils estiment que Free « s’approprie » leurs contenus, alors qu’ils poussent de leur côté leurs propres services TF1+ et France.tv.

Free lance Free TV, une offre de télé gratuite disponible pour tous

Free lance Free TV, une offre de télé gratuite disponible pour tous

Le concept de Free TV n’est pourtant pas inédit, Molotov occupe ce terrain depuis des années. Mais l’entreprise de Xavier Niel dispose d’une force de frappe bien supérieure et aurait donc lancé ce service sans prévenir personne. TF1 avait déjà eu un long contentieux avec Molotov, qui s’était soldé par le retrait de ses chaînes de la formule gratuite.

Au bout du compte, France Télévisions et TF1 appellent les pouvoirs publics et l'Arcom à se saisir du dossier, estimant que cette initiative « déstabilise l’ensemble de l’écosystème audiovisuel. »

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Créer une app pour Android en Swift est désormais possible

Le projet Swift annonce sur son blog la sortie de la première version d’un SDK pour Android. Concrètement, cela veut dire que l’on peut créer une app pour Android en utilisant Swift, le langage de développement créé à l’origine par Apple et qui sert de fondation à ses systèmes d’exploitation et ses apps. Ce n’est pas une surprise, c’est au contraire l’aboutissement d’un projet lancé il y a près de dix ans et avec la bénédiction d’Apple. C’est même en effet l’ambition de base de Swift, qui voulait être un langage open-source capable de répondre à tous les besoins.

Image Swift.

Précisons d’emblée qu’il ne sera pas possible de créer une app Android complexe uniquement codée en Swift. Cette première version pose les fondations et offre une base de travail pour qu’un développeur puisse adapter ses apps iOS vers le système d’exploitation mobile de Google. Cela dit, il faudra se passer de toutes les fonctionnalités fournies par iOS et se contenter d’une petite partie de l’écosystème Swift. Ainsi, moins de 30 % des dépendances distribuées avec Swift Package Manager sont compatibles Android et il faudra un travail de toute la communauté pour augmenter ce chiffre. La page du site officiel qui met en avant des projets indique désormais si la compatibilité Android est assurée.

Swift Package Manager, notre série au complet sur le Club iGen

Swift Package Manager, notre série au complet sur le Club iGen

Au-delà de leur propre langage, les créateurs de Swift ont prévu un projet swift-java qui sert à faire le lien avec le langage de base d’Android. C’est essentiel pour qu’une app complète puisse être créée, cela permet d’utiliser dans la même app du code en Swift et du code en Java et parvenir au résultat escompté. Le groupe de travail dédié à Android, créé au début de l’été seulement, va maintenant poursuivre son effort pour faire de Swift un langage viable sur la plateforme mobile de Google.

Swift, le langage d

Swift, le langage d'Apple, se tourne vers Android

C’est une étape de plus dans l’effort des gestionnaires de Swift de ne pas dépendre exclusivement d’Apple. Même si les développeurs sont principalement employés par Cupertino et même si la majorité des nouveautés concerne les produits pommés, Swift est aussi disponible sous Linux, Windows et maintenant Android. Au-delà de l’environnement Apple, il est surtout utilisé dans le monde des serveurs. Reste à savoir s’il sera populaire dans celui des apps Android.

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iOS 26 : utilisez-vous l’alimentation adaptative pour prolonger l’autonomie de votre iPhone ?

Avec iOS 26, Apple propose une nouvelle option pour améliorer l’autonomie de votre iPhone. À condition d’avoir un modèle compatible avec Apple Intelligence (à partir de l’iPhone 15 Pro), l’alimentation adaptative peut prédire quand vous aurez besoin d’une plus grande autonomie en fonction de vos habitudes et ajuster alors la consommation pour améliorer l’endurance ce jour-là.

Par exemple, si tous les dimanches vous utilisez intensément votre iPhone au point que la batterie est juste pour la journée entière, l’alimentation adaptative va réduire un peu les performances, abaisser légèrement la luminosité de l’écran et limiter l’activité en arrière-plan pour que vous ayez toujours du jus — une notification signale alors la mise en place de cette mesure.

L’option se situe dans Réglages > Batterie > Mode d’alimentation. Elle est activée par défaut sur tous les iPhone 17 et l’iPhone Air. En revanche, il faut l’activer manuellement sur les iPhone 15 Pro et tous les iPhone 16.

Utilisez-vous l’alimentation adaptative pour prolonger l’autonomie de votre iPhone ? Si oui, avez-vous noté du mieux pour la batterie ?

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Apple ne permet plus de facilement désactiver Liquid Glass sur macOS 26.1

Apple veut vraiment que vous adoptiez Liquid Glass, quitte à supprimer les bidouilles permettant de le désactiver. Le site japonais Applech2 a remarqué qu’il n’était plus possible d’utiliser l’app SolidGlass sur macOS 26.1. Lancé au début du mois, il permettait de désactiver la nouvelle interface à travers ses différents logiciels.

L'avertissement en question. Image MacGeneration

L’app affiche désormais une alerte annonçant qu’Apple a revu certaines mesures sur macOS 26.1. On peut y lire que « la nouvelle mise à jour de macOS a supprimé le drapeau système qui servait à désactiver Liquid Glass, et il n'est maintenant plus possible de désactiver cet effet ». S’il existe d’autres méthodes pour arriver aux mêmes résultats, elles nécessitent « ‌des modifications beaucoup plus complexes au sein même des applications et sont loin d'être aussi simples et rapides qu'auparavant ». Elles impliquent notamment de désactiver le mécanisme de System Integrity Protection (SIP), ce qui semble assez dangereux pour couper un simple effet visuel.

Sauf si Apple venait à remettre en place son drapeau système (com.apple.SwiftUI.DisableSolarium) ou à créer un mécanisme équivalent, l’application va être abandonnée. Elle va tout de même rester en ligne pour les utilisateurs de macOS 26 et 26.0.1, qui ne devraient pas rester disponibles très longtemps étant donné que le lancement public de macOS 26.1 est attendu au plus tôt ce soir, au plus tard dans les semaines qui viennent.

C’est un choix regrettable sans réelle justification pour un drapeau système qui était bien pratique pour récupérer un peu de lisibilité. SolidGlass prenait la forme d’une liste d’app et permettait de désactiver manuellement les effets pour chacune d’entre elles. On pouvait par exemple couper Liquid Glass dans Musique pour récupérer les contrôles de lecture en haut de l’interface sans transparence, mais garder l’effet ailleurs.

Nul doute que l’app aura un remplaçant tant Liquid Glass divise. Une bidouille avait été partagée pour le désactiver dès le mois de juin, quelques jours à peine après la WWDC. Apple a commencé à revoir sa copie et intégré une nouvelle option dans macOS et iOS 26 afin de réduire les effets de transparence. Une option de Xcode 26 permet aux développeurs de ne pas passer immédiatement à Liquid Glass, mais va disparaître à partir de l’année prochaine.

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Roborock fait chuter les prix de ses aspirateurs : le Q7 L5 à 130 €, le Qrevo Slim en promo à 749 € !

Roborock déroule le tapis rouge sur Amazon. La marque d’aspirateurs robots, devenue incontournable dans les foyers connectés, propose une large vague de promotions sur plusieurs de ses modèles. Les promotions concernent aussi bien l'entrée de gamme que le haut de gamme.

Le Q7 L5 : l’entrée de gamme à 130 €

Le Roborock Q7 L5, affiché à 130 € au lieu de 230 €, ouvre la marche. Malgré son tarif d’entrée de gamme, il conserve tout ce qui fait l’ADN de la marque : un système de navigation LiDAR précis, la compatibilité Alexa et un module serpillière intégré pour laver le sol après le passage de la brosse.

Le Roborock Q7 L5

À ce prix, il s'agit d'un modèle idéal pour quiconque voulant essayer un aspirateur robot sans se ruiner. Ce modèle a tout de même un défaut : il n’est pas compatible avec Matter. Vous ne pourrez donc pas le piloter depuis Maison.

Le Q7 L5+ : la simplicité avant tout

Ceux qui souhaitent limiter les manipulations peuvent se tourner vers le Q7 L5+, livré avec une station de vidange automatique : plus besoin de vider le bac à poussière après chaque cycle. Il est proposé à 210 € au lieu de 270 €.

Le roborock Q7 L5+

Le QV 35A : le meilleur rapport fonctions/prix

Si la compatibilité avec HomeKit est un prérequis, alors il faut vous tourner vers le QV 35A qui est proposé à 399,99 €, soit une réduction de 190 € sur son prix public.

Ce modèle milieu de gamme comblera sans doute la majorité des utilisateurs : pissance d’aspiration de 8 000 Pa, système de navigation LiDAR PreciSense capable de modéliser plusieurs étages et une station « tout-en-un » qui vide automatiquement la poussière, remplit l’eau, lave et sèche les serpillières.

Le Qrevo Slim : la puissance dans un format ultra-plat

Autre modèle à faire l'objet d'une grosse promotion : le Qrevo Slim. Il est proposé au prix de 749 €. Généralement, son prix oscille entre 800 et 900 €. D'autre part, il est possible d'obtenir 7 % de réduction en plus si votre panier dépasse les 750 €.

Le Qrevo Slim se démarque avant tout par son gabarit ultraplat — seulement 8,2 cm de hauteur — ce qui lui permet de se glisser sous les canapés, les lits ou les meubles bas inaccessibles aux robots plus hauts.  Comparé au QV 35A, qui adopte un châssis plus classique, cette finesse est un vrai gain d’accès. Ensuite, le Slim revendique une puissance d’aspiration affichée à 11 000 Pa, contre 8 000 Pa annoncés pour le QV 35A, ce qui lui donne un avantage notable pour déloger poussière et débris incrustés.  Enfin, la navigation du Slim s’appuie sur une nouvelle technologie « StarSight » (capteurs 3D, time-of-flight), qui lui permet d’éviter les obstacles et mapper avec précision, même dans des espaces encombrés.

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Apple persisterait à vouloir ajouter des publicités dans Plans

Plans d’Apple pourrait bel et bien perdre cet avantage face à Maps de Google et intégrer à son tour des publicités. C’est ce que rapporte Mark Gurman dans son infolettre dominicale, en décrivant un système très similaire à celui du géant de la recherche. Les commerces pourraient payer Apple pour pouvoir être mis en avant dans les résultats de recherche des utilisateurs, un système que la Pomme connaît bien, puisque c’est celui de l’App Store.

Plans n’a jamais affiché de publicité depuis sa création en 2012. Cela pourrait bientôt changer, en commençant par les résultats de recherche. Image iGeneration.

L’idée d’ajouter de la publicité à Plans n’est pas nouvelle. Le journaliste de Bloomberg était déjà à l’origine de la première rumeur en 2022. À l’époque, il évoquait l’ajout de publicités à Podcasts, Livres et Apple TV, en plus de Plans, afin d’améliorer les revenus du programme « Search Ads » dédié à l’App Store qui générait alors quasiment 4 milliards de dollars par an. Au passage, ce programme a été renommé « Apple Ads » au printemps, ce n’est sans doute pas un hasard.

De la publicité bientôt dans les apps Plans, Podcasts, Livres et Apple TV+ ?

De la publicité bientôt dans les apps Plans, Podcasts, Livres et Apple TV+ ?

Dans sa dernière liste de diffusion, il indique que le choix aurait été pris de passer à l’acte avec un déploiement des publicités qui pourrait avoir lieu dès le début de l’année prochaine. Les sources de Mark Gurman suggèrent que l’interface de gestion pour les commerçants serait meilleure que celle de Google et d’autres entreprises dans le monde de la cartographie. L’intelligence artificielle serait au rendez-vous pour sélectionner des résultats « pertinents et utiles ». L’App Store n’est sans doute pas le meilleur exemple à cet égard : l’app qui s’affiche en premier est presque systématiquement une publicité désormais et c’est quasiment toujours l’inverse de ce que l’on cherche.

La publicité dans les résultats de recherche de l’App Store en deux exemples : à gauche, c’est une app de ByteDance, propriétaire de TikTok et grand concurrent d’Instagram que je cherchais ; à droite, c’est une app sur la politique américaine qui n’a rien à voir avec ma recherche de client Mastodon. Image iGeneration.

Mark Gurman souligne lui aussi qu’Apple doit faire attention à ne pas susciter des réactions négatives de la part de ses clients. La publicité s’installe de plus en plus dans ses produits et services, y compris au cœur de ses systèmes d’exploitation, et cela ne passe pas très bien auprès de sa clientèle qui a déjà payé cher pour ses appareils.

Apple abuse en envoyant une notification pour « F1 le film » aux utilisateurs américains d’iPhone

Apple abuse en envoyant une notification pour « F1 le film » aux utilisateurs américains d’iPhone

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AirPods : des boîtiers de remplacement à petit prix, mais pas sans risques

La créativité autour des AirPods ne faiblit pas. Pour un si petit objet, les accessoires — et leurs clones — se multiplient. Après les copies d’écouteurs, voici désormais un clone du boîtier de charge pour les AirPods de première et deuxième génération.

Ce boîtier de remplacement, vendu sur Amazon, fait même l’objet d’une promotion à 25 €. Nous ne l’avons pas testé, et les commentaires des premiers acheteurs n'incitent pas forcément à l'enthousiasme. Comme souvent avec ce type de produits, les fabricants ne se contentent pas de copier : ils ajoutent parfois leurs propres idées, pour le meilleur et pour le pire.

Ce modèle intègre une batterie de 600 mAh, soit environ 200 mAh de plus que celle du boîtier d’origine d’Apple. Il dispose également d’un bouton d’appairage, de la recharge sans fil, et d’une LED multicolore indiquant l’état de charge.

Ce produit n'est pas un cas isolé. On trouve des modèles similaires pour AirPods Pro 1 et 2, pour AirPods de 3e génération. Les prix varient entre 20 et 35 €. On imagine qu'il y a deux cas pour lesquels les utilisateurs se tournent vers ce type de produits. Ils ont perdu leur boitier ou si celui-ci dispose d'une batterie en bout de course. Mais, en théorie, le boitier est censé durer plus longtemps que les AirPods.

Image : iFixit

Pour les bricoleurs qui veulent redonner une deuxième vie à leur boitier, une autre solution existe : iFixit commercialise une batterie à 15 $ pour donner une seconde vie à votre boitier d'AirPods. Encore faut-il pouvoir le démonter. iFixit estime qu'il faut environ une heure de travail et considère la tache comme étant très difficile.

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Apple a revu la conception interne du MacBook Pro M5 pour légèrement simplifier les réparations

Pour la génération M5 du MacBook Pro, Apple ne s’est pas contentée de reprendre le modèle précédent et de remplacer la puce M4 par son dernier modèle. En ouvrant un exemplaire, iFixit a découvert quelques changements mineurs, qui vont toutefois dans le sens d’une réparation plus simple. Pas de bouleversement dans ce domaine et le score donné par le site à la machine reste très moyen, avec un 4/10 qui trahit un ordinateur toujours complexe à réparer, parce qu’il implique de retirer de nombreux composants pour accéder enfin à la bonne pièce.

Le MacBook Pro M5 largement démonté. Image iFixit.

Malgré tout, il y a une bonne nouvelle. Pour la première fois, la batterie d’un MacBook Pro peut être enlevée sans démonter autre chose que la partie basse du boîtier en aluminium. Jusque-là, il fallait retirer le trackpad pour accéder à la batterie et la retirer proprement. Comme le relève le site, Apple recommande toujours cette méthode dans son guide de réparation qui a d’ailleurs été publié dès le premier jour de commercialisation, une autre amélioration soulignée par iFixit par rapport aux précédents modèles. Quoi qu’il en soit, il est possible de retirer la batterie sans enlever le trackpad grâce à des découpes plus large à son niveau, un excellent point.

Le site regrette qu’Apple ne soit pas allée jusqu’à reprendre la fixation électrochimique des iPhone récents, la batterie est maintenue en place par des rubans de colle qu’il faut tirer pour les enlever. Comme c’est la pièce que l’on changera le plus souvent, cela reste un progrès bienvenu et peut-être qu’un futur MacBook Pro atteindra le niveau des smartphones en la matière. Pour le reste, on atteint vite les limites en termes de réparabilité sur la conception interne de ces machines. Mis à part le trackpad, les haut-parleurs et le capteur d’angle d’ouverture pour l’écran, l’accès aux composants reste toujours aussi compliqué.

Par exemple, tous les ports du MacBook Pro sont modulaires et peuvent être remplacés… sauf qu’ils nécessitent bien souvent de retirer la carte-mère au complet pour y accéder. C’est surtout gênant pour le ventilateur, qui pourrait bénéficier d’un nettoyage de temps en temps, et qui est lui aussi inaccessible sans enlever énormément d’autres éléments. C’est techniquement possible, toutefois iFixit note que c’est long et potentiellement coûteux, puisque l’on multiplie le risque de casser un autre composant en chemin.

Le MacBook Pro est techniquement modulaire, même s’il faut retirer un grand nombre d’éléments pour accéder à une pièce. Image iFixit.

Même si tout n’est pas positif, il faut souligner les efforts d’Apple dans ce domaine. La génération M5 du MacBook Pro fait quelques progrès pour simplifier les réparations, c’est toujours bon à prendre et on peut espérer que ses successeurs feront encore mieux.

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Nisus Writer : la fin d’un traitement de texte historique pour Mac ?

Nisus Writer, l’un des plus anciens traitements de texte pour Mac, traverse une période trouble. Créé en 1989 par Jerzy Lewak, ce logiciel de niche a toujours séduit par sa souplesse, sa stabilité et ses capacités avancées pour la rédaction multilingue et académique. Pendant des décennies, il a su conserver un petit public fidèle — auteurs techniques, enseignants, traducteurs — séduits par sa richesse fonctionnelle et son puissant système de macros.

L’application avait déjà connu une période compliquée lors du passage à Mac OS X, avant de renaître au début des années 2000 pour devenir l’un des traitements de texte les plus prometteurs sur la plateforme. C’était à une époque où Apple Pages n’existait pas encore et où Microsoft Word brillait davantage par son poids que par son intégration à Mac OS X.

Image : Nisus Writer

Plus aucun signe de vie depuis presqu'un an

Mais aujourd’hui, l’avenir de Nisus Writer paraît plus incertain que jamais. Le site web de l’éditeur a disparu à plusieurs reprises ces derniers mois, les forums sont désertés et aucune mise à jour n’a été publiée depuis novembre 2024. Plusieurs utilisateurs s’interrogent sur une possible fermeture de Nisus Software, d’autant que l’application a aussi brièvement disparu du Mac App Store.

Joe Kissell, auteur du livre The Nisus Way et ancien chef de produit de la société dans les années 1990, a tenté de reprendre contact avec les anciens membres de l’équipe — sans succès. Le dernier développeur actif, Martin Wierschin, travaille désormais chez Apple, tandis que les figures historiques comme Mark Hurvitz ou Dave Larson ont coupé les ponts. Le fondateur, Jerzy Lewak, serait aujourd’hui retraité, tout comme son épouse Jolanta, qui assurait la gestion quotidienne de l’entreprise.

Le constat est sans appel : plus personne ne semble développer ou maintenir Nisus Writer. Sans correctifs ni adaptation aux futures versions de macOS, son sort est scellé à moyen terme. Kissell plaide pour une sortie honorable : que Nisus Software libère le code source du programme. Ce serait, selon lui, la meilleure chose à faire — une façon de remercier la communauté fidèle et de permettre à l’application de vivre autrement, comme l’ont fait d’autres petits éditeurs lorsqu’ils n’étaient plus en mesure d’assurer la maintenance commerciale de leurs produits.

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L’iPhone 18 passerait à 12 Go de RAM, comme les iPhone Pro

Le bal des rumeurs autour de l’iPhone 18 a déjà commencé depuis quelques semaines. Rappelons que ce modèle devrait suivre un calendrier plus long que d’habitude : le successeur de l’iPhone 17 n’est pas attendu à l’automne 2026, mais au printemps 2027.

C’est dans ce contexte que la dernière information publiée par le site coréen The Bell semble tout à fait plausible. Selon ce média, l’iPhone 18 embarquerait 50 % de mémoire vive en plus, soit 12 Go de RAM au total.

L’iPhone 17 reste pour l’instant le seul modèle de la gamme à se contenter de 8 Go. Apple chercherait désormais à uniformiser la quantité de RAM sur l’ensemble de la future série iPhone 18. D’après plusieurs sources asiatiques, la firme aurait demandé à Samsung, l’un de ses principaux fournisseurs, d’augmenter la production de puces LPDDR5X pour les modèles à venir.

iPhone Air, Pro et pliable : Apple prépare de grands bouleversements

iPhone Air, Pro et pliable : Apple prépare de grands bouleversements

Ces nouvelles mémoires, lancées par Samsung en 2024, ne sont disponibles qu’en versions 12 Go et 16 Go, ce qui rend peu probable le maintien d’un iPhone “standard” limité à 8 Go. Apple discuterait également avec SK Hynix et Micron pour sécuriser davantage de composants.

Parmi les autres rumeurs relatives à l'iPhone 18, on sait que ce modèle devrait embarquer une Dynamic Island plus discrète, être équipé d'un modem cellulaire Apple, et disposer d'un bouton pour commander l'appareil photo moins à cher à produire.

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Bon plan : la Sonos Era 100 à 170 € (-60 €) et la Sonos Era 300 à 339 € (-160 €)

Si vous cherchez des enceintes de qualité à un prix ultra-compétitif, c'est le moment ou jamais. Amazon Italie propose des prix canon sur les enceintes Sonos Era 100 et Sonos Era 300.

Sonos Era 100 : la compacte à 170 €

Dans le meilleur des cas, la Sonos Era 100 se négocie autour de 200 €, et son prix descend parfois un peu plus lors d’événements commerciaux comme le Black Friday. Sur Amazon Italie, le modèle noir est actuellement affiché à 197 €. À cela s’ajoute un coupon de 35 €, à activer juste avant la validation de la commande.

En tenant compte des frais de port vers la France et de l’ajustement de la TVA, la Sonos Era 100 vous revient à environ 170 €.

Image : iGeneration

L’Era 100 se présente comme une enceinte compacte et polyvalente pour un usage domestique. Avec des dimensions réduites (12 × 18,3 × 13,1 cm) pour un poids de 2,02 kg, elle s’installe facilement sur une étagère, un bureau ou une table de chevet.

Sur le plan audio, elle intègre deux tweeters latéraux pour une large scène stéréo, un mid-woofer pour les médiums et les basses, et trois amplificateurs numériques class D. Le calibrage automatique Trueplay ajuste le rendu sonore en fonction de la pièce pour garantir un équilibre optimal.

Test de la Sonos Era 100 : la petite One a bien grandi

Test de la Sonos Era 100 : la petite One a bien grandi

Côté connectivité, l’Era 100 ne fait pas de compromis : Wi-Fi 6, Bluetooth 5.3, entrée jack/USB-C, AirPlay 2, commandes tactiles et compatibilité vocale (Alexa et Sonos Voice Control). Lors de notre test, l’enceinte avait obtenu la note de 4/5 — mais elle coûtait alors 279 €.

Sonos Era 300 : le son spatial à 339 €

Et si vous visez plus haut, la grande sœur — la Sonos Era 300 — profite elle aussi d’une remise spectaculaire. Sur Amazon Italie, elle bénéficie d’une promotion directe de 20 %, ramenant le prix à 399 €, soit déjà 100 € de moins qu’en France.

Mais ce n’est pas tout : un code coupon automatique s’ajoute à la fin du parcours d’achat, offrant 71,98 € de réduction supplémentaire. Résultat : le prix final tombe à 339,19 €, soit une économie totale d’environ 160 € !

Image : iGeneration

L’Era 300 s’impose comme le modèle haut de gamme de la gamme Sonos, pensé pour l’audio immersif. Avec ses dimensions de 16 × 26 × 18,5 cm pour 4,4 kg, elle est plus imposante que l’Era 100, mais offre un tout autre niveau de rendu.

Elle embarque six amplificateurs numériques class D, quatre tweeters (dont un orienté vers le haut pour le son spatial) et deux woofers latéraux, afin de délivrer un son à 360° compatible Dolby Atmos. Sa connectivité est complète : Wi-Fi 6, Bluetooth 5.0, AirPlay 2, entrée USB-C/Line-In (via adaptateur), et compatibilité avec tout l’écosystème Sonos.

Test de la Sonos Era 300 : la première enceinte tierce compatible avec l’audio spatial sur Apple Music

Test de la Sonos Era 300 : la première enceinte tierce compatible avec l’audio spatial sur Apple Music

Pensée pour les amateurs de son immersif et de home cinéma léger, l’Era 300 brille aussi bien en écoute musicale qu’en paire stéréo ou en configuration multiroom. Lors de notre test, elle avait obtenu la note de 4/5, pour un prix de lancement de 499,99 €.

Précisons qu'Amazon Italie propose une déclinaison en anglais de son site. Il se peut que les coupons en question apparaissent une fois que vous êtes connectés.

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Un iPad bien refroidi, pliant et de la pub dans Plans : la semaine Apple

Au Mexique, c’est bientôt le Dia de los Muertos... et en France c’est le changement d’heure. Chacun son truc. Personne n’a oublié de changer l’heure sur les antiques horloges qui ne sont pas encore connectées ? Profitons-en pour faire un tour du côté de Cupertino, où l’Apple Park est rond comme un cadran avec Mark Gurman.

Rond comme un cadran, ça ferait une sacrée horloge au centre de l’Apple Park ! Image générée par IA.

Burnin’ for You (Je brûle pour toi)

L’une des nouveautés invisibles mais bien présentes et efficaces de l’iPhone 17 Pro, c’est le vapor chamber : alors que nombre d’utilisateurs depuis l’iPhone 14 Pro se plaignaient d’une montée en température très rapide de leur téléphone dès qu’ils faisaient la moindre opération, ce système de refroidissement contient maintenant les ardeurs de la puce A19 Pro. Non pas que ce soit une nouveauté spécifique à Apple (Samsung le fait depuis bien longtemps sur ses propres smartphones), mais cette intégration est bienvenue et bien pensée.

iPhone 17 Pro : un design qui refroidit… et qui raye ?

iPhone 17 Pro : un design qui refroidit… et qui raye ?

Ne voulant s’arrêter en si bon chemin, Apple songerait à intégrer la même technologie de refroidissement dans les prochains iPad Pro, équipés du M6. Il faut dire que ces tablettes n’ont plus grand chose à voir avec de simples « smartphones géants », et se rapprochent de plus en plus d’un ordinateur sans clavier : les performances de la puce M5 de cette année sont comparables à celles du M1 Ultra, alors que l’iPad Pro est encore plus fin que l’iPad Air. Pour éviter de se retrouver coincée avec un processeur qui plafonne avec la chaleur dégagée, Apple intégrerait donc le vapor chamber vu avec l’iPhone 17 Pro.

Money Machine (Machine à cash)

Ce n’est cependant pas la seule nouveauté qui devrait arriver sur l’iPad. Vous avez déjà peur du tarif de l’iPhone Fold ? Préparez-vous : Apple aurait en prévision pour 2029 un iPad pliant. La bestiole se verrait équipée d’un écran de 18 pouces pliable, et un prix en accord avec ses prestations : autour des 3 000 dollars (donc autant dire autour des 4 000 € en Europe).

Huawei a déjà tenté l’idée avec le Matebook Fold, à 3 400 dollars. Image Huawei.

Si Apple n’a jamais été effrayée par un prix démesuré sur un appareil (les roulettes du Mac Pro ou le pied du Pro Display XDR peuvent en témoigner), le projet n’est pas pour autant assuré de sortir : des questions se posent encore sur le poids total de l’appareil, ainsi que sur son positionnement tarifaire. Cupertino regarde attentivement à ce niveau ce que donnent les ventes du Huawei Matebook Fold, proposé à 3 400 dollars par la marque.

Apple travaillerait sur un iPad pliant de 18 pouces, similaire à une tablette Huawei

Apple travaillerait sur un iPad pliant de 18 pouces, similaire à une tablette Huawei

We Gotta Get Out of This Place (Il faut qu’on sorte d’ici)

Une autre chose effraie de moins en moins Apple, et ce n’est pas forcément une bonne nouvelle : l’intégration de publicités dans ses services. Si l’entreprise a commencé avec l’App Store dès 2016 aux USA, elle s’apprêterait à étendre ce genre de réclames à d’autres services.

On y est déjà habitués par la force des choses dans l’App Store, mais ça devrait s’étendre... Image Apple.

Si l’une des prochaines victimes ne touche pas vraiment la France, Apple News n’étant pas encore proposé dans l’hexagone (et aucune idée s’il le sera réellement un jour), la suivante touchera tout le monde : Apple projetterait en effet d’ouvrir les vannes de la réclame sur Plans. Les publicités intégrées à l’app seraient sur le même format que celles vues dans l’App Store, et basées sur l’intelligence artificielle pour proposer un contenu en rapport avec la recherche. Ainsi, les restaurants, hôtels et autres boutiques devraient pouvoir payer pour afficher de la pub en rapport avec l’endroit que vous visitez, et tenter de vous faire venir dans leurs échoppes.

Don’t Fear the Reaper (N’aie pas peur de la faucheuse)

Si le futur de l’iPad promet d’être intéressant, il serait dommage qu’Apple l’assombrisse avec un système chargé de publicités. Avec des appareils payés à un prix premium, voire au-dessus, les clients de la pomme aimeraient bien être tranquilles de ce côté, et ne pas être envahis d’annonceurs. Sinon, à quoi bon mettre plus de 2 000 € pour un iPhone Fold, ou près de 4 000 € dans un iPad pliable ? L’équilibre sera difficile à trouver, et le risque grand pour Apple de rebuter certains clients. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !

  • Dis Siri, mets-moi du Blue Öyster Cult.
  • Avec un nom pareil, je vais surtout prévenir la Miviludes.
  • Mais c’est qu’il cafterait l’animal !
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