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Apple a invité des influenceurs du monde entier pour les 10 ans de l'Apple Watch

Apple a fêté le dixième anniversaire de l’Apple Watch de manière bien étrange. Elle a incité, pendant cette journée, ses utilisateurs à compléter leurs anneaux et à obtenir en guise de récompense un nouveau trophée ainsi que des autocollants pour Messages. Les plus chanceux ont pu également se rendre en Apple Store et obtenir un pin’s qui rencontre semble-t-il, un certain succès sur eBay.

La chose sur laquelle Apple n’a pas communiqué, c’est qu’elle a invité sur son campus des influenceurs du monde entier pour fêter le dixième anniversaire de l’Apple Watch. Les personnes invitées venaient dans leur majorité du monde du sport et étaient encadrées par certains coachs de Fitness+. Le but : compléter leurs anneaux bien évidemment.

Pendant cette journée, les personnes invitées ont été amenées à faire différentes activités sportives (vélo, yoga, course à pied) et ont même participé à une petite compétition sportive.

Ce qui est très bizarre dans cette affaire, c’est que, lorsqu’on invite des influenceurs du monde entier à un événement spécial, c’est de faire parler de soi. Or, cette journée n’a fait que très peu de bruit sur les réseaux.

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Promos : iPhone 13 256 Go à 579 €, l'iPhone 16e à 660 € et l'iPhone 16 à 800 €

Ce week-end, dans toutes les zones de prix ou presque, il y a un iPhone en promotion. Pour ceux qui ne veulent pas faire de folies, on peut faire l’acquisition d’un iPhone 13 256 Go RED au prix de 579 €. C’est un modèle qui n’est pas tout jeune, qui ne fera pas tourner Apple Intelligence, mais il est relativement léger, a des performances plus qu’honorables et est compatible 5G.

L’iPhone 16e est également en promotion. Pour 80 € de plus, vous avez le tout nouveau smartphone d’Apple. Il est plus puissant, offre une meilleure autonomie, est compatible avec Apple Intelligence, mais ne dispose que d’un capteur photo et de seulement 128 Go d’espace de stockage. L’iPhone 16e est disponible à 660 € chez Boulanger et chez Amazon, soit 60 € de moins que chez Apple. Les modèles avec 256 Go et 512 Go d’espace de stockage sont également proposés avec des réductions similaires sur ces deux boutiques.

Mais la grosse promotion du week-end concerne l’iPhone 16 qui est proposé à 800 € chez Amazon. C’est 170 € de moins que sur l’Apple Store en ligne. Jamais l’iPhone 16 n’avait été vendu à un tel prix en France. C’est le moment si vous êtes intéressé…

Le modèle 256 Go est proposé pour sa part à 930 €, cela représente une ristourne de 15 % sur le prix habituel.

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

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Test de l’iPhone 16 et de l’iPhone 16 Plus : une génération intelligente

Test de l’iPhone 16 et de l’iPhone 16 Plus : une génération intelligente

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Pour le producteur de La Maison, « Apple est la pire boîte marketing de l’univers »

Alex Berger, producteur de la série La Maison, semble ne pas avoir apprécié sa collaboration avec Apple... et le fait savoir dans une interview donnée à Variety, n’hésitant pas à qualifier la pomme de « pire entreprise marketing de l’univers », rien de moins.

S’attaquant à un sujet représentant l’un des clichés parfaits de la France à l’étranger, la série faisait entrer le spectateur dans les coulisses d’une maison de haute-couture, dont le créateur phare, joué par Lambert Wilson, se retrouve au cœur d’une polémique suite à la diffusion d’une vidéo compromettante. S’ensuit une lutte de pouvoirs, à la fois interne à l’entreprise et avec des concurrents coriaces.

Avec un casting 100 % français, la série était une première pour Apple TV+, qui n’avait quasiment jusqu’alors à son catalogue que des séries anglophones. Le pari était risqué, et semble avoir échoué : autant La Maison a eu son petit succès en France, autant la mayonnaise n’a pas pris aux USA, principale cible du diffuseur. Le producteur met cet échec principalement sur le dos d’une absence totale de marketing de la part d’Apple :

Ce qui fait la réussite d’un show, c’est le marketing. Apple, par exemple, est probablement la pire boîte de l’univers niveau marketing – la meilleure pour ses iPhone, la pire pour la télévision. Ils ne font aucun marketing, et c’était un gros problème pour nous avec La Maison. Nous avons réalisé une excellente série, qui a eu un succès extraordinaire en France et dans d’autres pays d’Europe, mais ils n’en ont fait aucune promotion. Ça m’a rendu fou.

Avec un tel constat, Variety a demandé au producteur ce qui l’a incité à faire un partenariat avec Apple :

Nous avions de l’espoir. [...] Apple TV+ n’avait jamais réalisé de série en Europe, à part Slow Horses qui bien que tournée au Royaume-Uni reste très américaine. J’espérais que je pourrais changer les choses. Nous avons rapidement déchanté, au point que nous nous sommes demandés pourquoi Apple désirait tellement se tirer une balle dans le pied.

Quoi qu’il en soit, La Maison s’est arrêtée à la fin de sa première saison, et n’a pas été reconduite. Et avec de telles déclarations, il est facile d’imaginer que le producteur ne fera pas appel à Cupertino pour ses prochaines idées...

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Apple TV+ : USS Greyhound aura une suite en 2027

En 2020, Apple s’était associée avec Tom Hanks et sa maison de production Playtone pour sortir un film ancré dans la Seconde Guerre mondiale, USS Greyhound. Une suite a été annoncée, qui devrait sortir courant 2027, comme le rapporte AppleInsider.

L’original suivait le capitaine Krause, fraîchement nommé de l’US Navy, devant guider un convoi dans l’Atlantique, traversant les barrières formées par les U-boat allemands. Le film avait été plutôt bien accueilli par les critiques, recevant une belle note de 7.0/10 sur IMDb entre autres.

Le prochain opus devrait cette fois nous transporter vers l’autre bataille de la Seconde Guerre mondiale, ferraillant avec les japonais dans l’océan Pacifique. L’équipe du premier film devrait revenir au complet, que ce soit au niveau des acteurs comme pour la réalisation. Le tournage devrait commencer en Australie en 2026, pour une sortie probable en 2027.

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Nest fait du ménage dans sa gamme, et abandonne le marché européen des thermostats connectés

Comme toute entreprise de la tech, Google fait de temps en temps le ménage dans ses gammes, et a décidé de cibler les thermostats connectés de sa filiale Nest : les premières et secondes générations sont abandonnées par l’entreprise, et n’auront plus le droit à la moindre mise à jour de sécurité à partir du 25 octobre 2025.

Fin de partie pour le thermostat Nest. Image MacGeneration.

Si la première n’a pas été vendue en Europe, ce n’est pas le cas de la seconde, qui voit donc son support s’arrêter avant la fin de cette année. Tous les propriétaires devraient normalement recevoir un mail d’avertissement, leur proposant par la même occasion un bon de 50 % de réduction pour passer chez... tado°.

Pourquoi une réduction chez un concurrent, et pas sur le thermostat de troisième génération ou la version E ? Tout simplement parce que Google a décidé d’abandonner le marché européen.

Comme le rapporte 9to5Google, le constructeur justifie la décision du fait « des systèmes de chauffage européens très spécifiques et aux matériels et logiciels variés, rendant difficile la fabrication d’un appareil convenant à des configurations très diverses ».

En conséquence, Nest continue de proposer la gamme actuelle jusqu’à épuisement des stocks, et disparaîtra du marché européen des thermostats connectés une fois ceux-ci vidés.

La situation dépendra donc de la génération de votre thermostat :

  • seconde génération : « le thermostat ne recevra plus de mises à jour logicielles ni de mises à jour de sécurité, ne sera plus compatible avec les applications Nest ni Home, et ne prendra plus en charge d'autres fonctionnalités connectées comme la fonction Chez moi/Absent. ». Vous recevrez en même temps que le mail d’information un lien pour une réduction de 50 % sur le pack de démarrage de tado°.
  • troisième génération et version « E » : le support est toujours assuré et toutes les fonctions restent actives.

Bien entendu, la marque ayant décidé d’abandonner le marché européen, les appareils toujours supportés ne sont qu’en sursis, avant que la marque ne décide qu’ils sont trop vieux pour être mis à jour... voilà une piqûre de rappel bien utile : tout ce qui fonctionne grâce à un serveur externe est à la merci du constructeur.

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Le pin’s des 10 ans de l’Apple Watch à peine sorti, déjà revendu en quantité sur eBay

Certains diront qu’il n’y a pas de petits profits... d’autres qu’il est scandaleux de revendre ainsi un objet qui vous a été donné. Qu’on le veuille ou non, le pin’s dédié aux 10 ans de l’Apple Watch et au « Close your rings Day » à peine distribué dans les Apple Store a fini... sur eBay.

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la somme demandée est plutôt élevée pour un bout de métal offert en boutique : la plupart des vendeurs demandent au minimum 20 €, et certains poussent le vice jusqu’à le proposer pour plus de 50 € !

Ce type d’opportunisme se reproduisant à chaque fois qu’Apple décide de sortir un goodies, il est facile de comprendre pourquoi la marque en propose le moins possible au fil des ans...

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Upscaling vidéo et restauration photo plus rapides sur Mac/PC : VideoProc AI mis à jour est à - 62 %

VideoProc Converter AI passe la seconde avec une mise à jour qui promet de simplifier (et d’accélérer) le traitement des vidéos et photos sur Windows comme sur macOS. Sans révolutionner le secteur, l’outil affine sa proposition et s’offre une belle réduction au passage.

Le marché des logiciels de traitement vidéo et photo n’a jamais manqué d’options, souvent plus complexes les unes que les autres. VideoProc Converter AI, lui, joue depuis ses débuts la carte de la simplicité, en combinant plusieurs fonctions essentielles sous une même interface. Montage léger, conversion, compression, téléchargement, capture d’écran… tout y passe, sans fioritures.

Une réduction saisonnière, mais sans abonnement

Enfin, côté tarif, VideoProc Converter AI reste sur un modèle simple : une licence à vie. Pas d’abonnement mensuel ou annuel, mais un paiement unique, qui donne accès aux futures mises à jour. Actuellement, une promotion de 62 % ramène le prix à 29,95 € (au lieu de 78,95 €, hors taxes). Vous pouvez en profiter sans tracas, puisque le service vous offre 30 jours d'essai satisfait ou remboursé.

Profitez de l’offre de Pâques

Avec cette nouvelle mise à jour, l’éditeur renforce surtout deux aspects : la vitesse et l’intelligence artificielle. L’upscaling vidéo, par exemple, serait jusqu’à 80 % plus rapide. Une promesse qui, dans les faits, allège sensiblement le temps passé à retravailler d’anciens fichiers SD, DVD ou VHS pour leur redonner un peu de lustre. L’algorithme optimise le tout : il réduit le bruit, affine les contours, restaure les détails manquants. Le tout sans exiger de maîtriser les arcanes du montage vidéo.

Autre ajout marquant : l’interpolation d’images par IA. Concrètement, cela permet d’augmenter le nombre d’images par seconde (FPS) d’une vidéo, jusqu’à 120 voire 240 FPS. Le rendu est plus fluide, particulièrement sur les séquences lentes ou les vidéos sportives. De quoi donner un coup de polish à vos montages, sans pour autant s’aventurer dans les réglages complexes.

L’IA aussi au service de la photo

Côté photo, VideoProc ne reste pas en retrait. L’outil embarque désormais des fonctionnalités d’amélioration d’image par intelligence artificielle. Il est possible d’upscaler une image jusqu’en 4K, 8K, voire 10K, tout en conservant un maximum de détails, ce qui s’avère utile pour le recadrage ou l’impression grand format.

L’IA s’occupe également de restaurer les visages flous ou de coloriser des photos en noir et blanc. Si ces fonctions ne sont pas inédites, elles gagnent en accessibilité ici : un simple clic suffit, là où d’autres logiciels réclament une prise en main plus approfondie.

Une boîte à outils complète

Au-delà de ces nouveautés dopées à l’IA, VideoProc Converter AI continue de proposer son panel d’outils classiques :

  • La conversion de fichiers, avec la prise en charge de plus de 420 formats (vidéo, audio, DVD).
  • La compression, notamment pour réduire la taille des gros fichiers sans trop sacrifier la qualité.
  • L’édition légère, avec des fonctions comme le découpage, le recadrage, la rotation ou l’ajustement du volume et de la vitesse.
  • Le téléchargement de vidéos, y compris de playlists entières, avec conversion possible en MP3 ou AAC.
  • La capture d’écran vidéo, complète ou partielle, avec prise en charge du micro et de la webcam.

Mention spéciale à deux fonctionnalités réservées pour l’instant à Windows : la stabilisation vidéo par IA, utile pour corriger les tremblements des prises de vue à la volée (GoPro, smartphones, drones), et la réduction du bruit audio. Des ajouts prévus prochainement sur macOS.

Une réduction saisonnière, mais sans abonnement

Enfin, côté tarif, VideoProc Converter AI reste sur un modèle simple : une licence à vie. Pas d’abonnement mensuel ou annuel, mais un paiement unique, qui donne accès aux futures mises à jour. Actuellement, une promotion de 62 % ramène le prix à 29,95 € (au lieu de 78,95 €, hors taxes). Vous pouvez en profiter sans tracas, puisque le service vous offre 30 jours d'essai satisfait ou remboursé.

Profiter de l’offre de Pâques

Petit bonus : la licence inclut six mois d’accès à Aiarty Image Matting, un outil pour modifier les arrière-plans des photos (suppression, flou, remplacement).

Les détenteurs de licences existantes de VideoProc peuvent mettre à jour gratuitement, tandis que les nouveaux utilisateurs peuvent profiter de l'offre temporaire, calée sur les promotions de Pâques.

Verdict ? Un logiciel qui fait le job

VideoProc Converter AI ne révolutionne pas le traitement vidéo, mais il continue d’affiner une formule qui parle à ceux qui veulent un outil accessible, polyvalent, et sans surcoût caché. Cette mise à jour majeure joue la carte de l’efficacité, en facilitant les tâches les plus chronophages. Si votre quotidien implique de manipuler vidéos ou photos, il mérite au moins un essai !

Profitez de l’offre de Pâques : jusqu'à 62 % de réduction sur la licence à vie. Un paiement unique, et vous en êtes propriétaire pour toujours avec mises à jour gratuites à vie.

Découvrir VideoProc Converter AI

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Derniers jours Apple week à la Fnac : -10 % sur des MacBook Pro, iPhone 15 Pro à 16 Pro Max et iPad Pro M4

L'opération de réduction sur plusieurs gammes de produits Apple s'achève ce week-end. Jusqu'au dimanche 27, l'enseigne applique une remise de 10 %, sans qu'il soit nécessaire d'être adhérent. Sont concernés les prix des iPhone 16 Pro et 16 Pro Max, des iPhone 16 mais aussi des iPhone 15 Pro et 15 Pro Max.

Source Fnac.

Pour le Mac ce sont les MacBook Pro 14" et la grande version de 16" qui ont été retenus. Enfin les derniers iPad Pro M4 sont de la partie également. Le pourcentage de cette réduction est égal à celui que l'on peut obtenir en Apple Store sur simple demande à un vendeur tout en lui montrant l'offre en cours à la Fnac. Ce sera accepté puisque ce n'est pas une opération réservée aux adhérents Fnac+ et qu'il s'agit d'un revendeur agréé.

Boulanger : un crédit à 0% sur tout le matériel Apple

Boulanger : un crédit à 0% sur tout le matériel Apple

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Govee présente des arbustes lumineux connectés avec Matter

Quarante-neuf, c’est le nombre de luminaires proposés par Govee après la présentation des Outdoor Garden Lights, de drôles de lampes de jardin qui prennent la forme d’arbustes. Le fabricant chinois, créé par un cofondateur d’Anker, n’en finit plus de décliner sa gamme de produits connectés avec Matter.

Image Govee.

Si le nom du produit est au pluriel, c’est que Govee fournit deux « troncs » et quatre « branches », qui peuvent former des arbustes mesurant entre 30 et 90 centimètres de hauteur. Ces lampes d’ambiance, qui doivent se fondre parmi les plantes du jardin avec leur forme organique et leur coloris verdâtre, utilisent la technologie Luminblend pour fournir jusqu’à 16 millions de couleurs. Les diodes RGBW adressables permettent de former des motifs mêlant plusieurs couleurs, mais aussi d’émettre une lumière blanche pure (CRI 94) et forte (1 100 lumens).

L’application de Govee permet de créer jusqu’à 64 scénarios d’éclairage, mais la prise en charge de Matter assure la compatibilité avec de nombreuses applications de domotique, dont celle d’Apple. La structure en aluminium assure le refroidissement passif des diodes, qui consomment environ 36 W, et une protection IP66 contre l’eau et les poussières. Govee annonce une disponibilité immédiate au prix de 169,99 €, mais propose déjà une réduction de 30 €.

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Eufy présente un robot-aspirateur avec un nettoyeur amovible compatible Matter

Un robot-aspirateur compatible avec Matter, ce n’est plus extraordinaire, mais cela reste suffisamment rare pour être signalé. Mais un robot-aspirateur compatible avec Matter dont la station d’accueil renferme un nettoyeur amovible, ça, c’est carrément original. Et c’est une des deux nouveautés inscrites au catalogue d’Eufy.

C’est l’histoire d’un robot-aspirateur… Image Eufy.

La filiale d’Anker consacrée à la domotique présente deux nouveaux robots-aspirateurs, l’Omni E25 et l’Omni E28, dotés d’une brosse à double rouleau et du système de nettoyage HydroJet à double raclette. Les deux modèles sont très similaires : leur système d’aspiration atteint 20 000 Pa, les patins rotatifs de leur serpillère se nettoient automatiquement en aspirant l’eau projetée à la surface du sol, et le bras CornerRover se déploie pour aspirer dans les coins.

L’Omni E28 se distingue toutefois avec une station d’accueil incorporant un nettoyeur amovible, qui permet de nettoyer les marches ou les canapés que le robot ne peut pas atteindre. La tête du nettoyeur vaporise de l’eau afin que la brosse puisse déloger les poussières qui seront ensuite aspirées. La station d’accueil se charge de vider le bac à poussières et le réservoir d’eau sale, ainsi que de réinjecter de l’eau propre et du détergent.

…qui est aussi un nettoyeur. Image Eufy.

Comme la plupart des fabricants asiatiques, Eufy utilise un système de navigation Lidar capable de repérer les obstacles avant de taper dedans… ou de rouler dessus. L’Omni E28 sera commercialisé à la mi-mai pour 999 €, quinze jours avant l’Omni E25, qui est annoncé à 899 €. Jusqu’au 14 mai, Eufy propose de réserver un exemplaire pour 1 €, en échange d’une ristourne de 150 €.

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Promo : l'Apple Watch Ultra 2 en titane noir à 789 € (-110 €)

Amazon relance sa promotion sur l'Apple Watch Ultra 2 en l'améliorant. La réduction de 100 € de la mi-avril passe à 110. C'est intéressant, mais très encadré puisqu'un seul modèle en deux tailles est proposé à 789 € au lieu de 899 €.

[Mise à jour] Boulanger fait le même prix sur une Ultra 2 en titane naturel et bracelet Boucle Trail bleu (M/L) ainsi que sur la taille S du modèle décrit précédemment.

Image Apple.

Ce modèle d'Ultra est le dernier en date sorti à l'automne dernier. Il y a eu l'ajout de cette référence en titane noir, le processeur a été modernisé, permettant par exemple de faire fonctionner Siri en local — sans l'aide de l'iPhone — pour certaines requêtes.

Localisation précise. Image WatchGeneration.

Il y a la puce U2 pour utiliser la localisation précise (avec des instructions plus détaillées lorsqu'on cherche son iPhone à proximité). On dispose du geste de « Toucher deux fois » pour déclencher certaines actions (comme de valider une notification) par un pincement rapide de deux doigts, sans toucher ou même regarder l'écran. L'Ultra a également des GPS plus précis, elle est plus endurante sur l'autonomie et plus costaude que les Series.

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Microsoft a conçu une publicité par IA et personne n’a rien vu

« Préparez-vous à l’intelligence artificielle avec les ordinateurs Surface Copilot+ propulsés par Intel », dit la publicité de Microsoft, mais ce que Microsoft n’avait pas dit, c’est que la publicité avait elle-même été créée avec l’aide de l’intelligence artificielle. La firme de Redmond a révélé le pot aux roses cette semaine, c’est-à-dire trois mois après la première publication de la vidéo. Tout le monde n’y a vu que du feu.

« Lorsque nous avons commencé à créer les images de clavier pour le premier lancement de la Surface », explique le designer Brian Townsend, « chaque clavier était décliné dans cinq arrangements avec 26 impressions différentes ». Depuis trois ans, son équipe évalue la possibilité d’incorporer les intelligences artificielles génératives dans son processus créatif, une démarche qui a trouvé son premier accomplissement avec les clips publicitaires de la Surface Pro et du Surface Laptop for Business Copilot+.

Après avoir défini un premier storyboard, les concepteurs ont utilisé un premier chatbot pour transformer les descriptions textuelles des différents plans en courts prompts, ces « incantations » qu’un deuxième chatbot traduisait en images. Cette « danse itérative », pour reprendre les termes de Microsoft, s’est ainsi poursuivie pendant plusieurs milliers d’allers-retours, un pas après l’autre. Le jeu en vaut la chandelle, selon Townsend, qui assure avoir « probablement économisé 90 % du temps et du cout » habituels.

Le résultat est convaincant tant que l’on n’y regarde pas de trop près, mais il faut dire que les hallucinations les plus évidentes ont été remplacées par des clips tournés plus traditionnellement. La marque des outils d’intelligence artificielle générative — écriture déformée, objets multipliés, ombres plates — est sensible, mais on ne peut pas dire qu’elle soit évidente au premier coup d’œil. En tout cas moins que les erreurs de traduction des publicités pour Copilot.

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Bowers & Wilkins revoit son excellent casque Px7

Le roi est mort, vive le roi ! Bowers & Wilkins arrête la commercialisation du Px7 S2e, qui est sans aucun doute le casque supra-auriculaire à réduction de bruit offrant la meilleure qualité sonore à moins de 500 €, pour lancer celle du Px7 S3, qui s’annonce comme le digne successeur d’une excellente lignée. Le fabricant britannique tire parti de la nouvelle plateforme Qualcomm Snapdragon Sound pour prendre en charge les codecs aptX Adaptive et aptX Lossless.

Image Bowers & Wilkins.

Bowers & Wilkins a redessiné son casque pour améliorer le confort d’utilisation, qui est le point faible des modèles du fabricant britannique depuis le P5 de 2010. Les coussinets adoptent une mousse à mémoire de forme plus généreuse, les oreillettes sont plus fines (et donc la boite de transport est moins encombrante) et les articulations de l’arceau assurent une meilleure conformité aux crânes divers et variés. L’arrangement des boutons de contrôle de la lecture et du volume a été revu pour « améliorer les interactions ».

Pour la première fois, Bowers & Wilkins utilise un amplificateur par oreillette pour produire « plus d’énergie et d’ampleur ». Le fabricant a complètement changé ses hautparleurs, qui conservent seulement leur membrane en biocellulose de 40 mm, pour augmenter la résolution tout en diminuant la distorsion. Qualcomm fournit la dernière révision de sa plateforme Snapdragon Sound pour assurer la prise en charge des codecs aptX Adaptive et aptX Lossless, mais aussi du nouveau standard LC3 et du Bluetooth LE Audio avec Auracast.

Bowers & Wilkins assure avoir amélioré son système de réduction active du bruit, qui n’a jamais été mauvais, mais n’est pas aussi perfectionné que ceux de Sony et de Bose. L’autonomie atteint le chiffre honorable de 30 heures et le port USB-C ne permet pas seulement de recharger la batterie, mais aussi d’écouter de la musique. Le Px7 S3 est annoncé en blanc, noir et bleu à 429 €, mais devrait rapidement être disponible à moins de 300 €.

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Razer lance sa première souris ergonomique verticale face à Logitech

Razer lance sa première souris vraiment ergonomique concurrente de la Vertical de Logitech. La Razer Pro Click V2 Vertical Edition n'est peut-être pas un type de souris que l'on imagine prisé par les gros joueurs. Razer en parle, mais il met en avant une utilisation au travail et mentionne l'inévitable programmation de boutons pour lancer Copilot ou ChatGPT. Un produit Razer se doit d'avoir un éclairage lumineux et c'est le cas aussi pour ce mulot avec un halo capable de diffuser jusqu'à 16,8 millions de couleurs grâce à 18 zones d'éclairage placées sous sa base.

Image Razer.

L'aspect le plus important de cette souris est cependant son design où la surface qui contient les boutons principaux et la molette a été très fortement relevée pour mettre le poignet dans une position plus naturelle. Ce n'est pas forcément évident dit comme ça, mais la torsion est effectivement moindre — la fatigue musculaire aussi — qu'avec un avant-bras posé à plat, comme l'imposent les souris classiques.

La souris de Razer — réservée au droitiers — ressemble beaucoup à la Vertical de Logitech, si ce n'est que l'angle d'inclinaison est encore plus ouvert. Les boutons et la molette ont été relevés à 71,7° sur la Razer contre "seulement" 57° sur la Logitech. Le pouce est aussi posé beaucoup plus haut. Quant aux boutons programmables, Razer en a prévu 8 au total, la Logitech en possède 6. La Pro Click V2 Vertical Edition fonctionne sur batterie, comme la Logitech, avec une autonomie entre deux recharges, annoncée à 6 mois.

Images Razer.

Ces souris ont l'air hautement inconfortables, mais une fois l'habitude prise, il est difficile — et très inconfortable pour le coup — de revenir sur un modèle plus standard (c'est encore pire avec le Magic Trackpad). On conseille au passage d'éviter certains modèles similaires vendus bien moins cher, leur qualité de fabrication est proportionnelle. Malgré son ancienneté, la Logitech Vertical reste une bonne souris dans cette catégorie, mais elle mériterait de voir sa molette mise au niveau des modèles MX Master (plus fluides et plus agréables à manipuler). La Razer a l'air mieux lotie sur ce point essentiel, au vu de son descriptif.

En même temps que le modèle Vertical, Razer a lancé une version à l'ergonomie plus classique. Image Razer.

La nouvelle arrivante est vendue 130 € (la Logitech est fréquemment en promotion maintenant autour de 70 € voire moins). Razer ne donne pas de détails particuliers sur la compatibilité Mac, mais elle devrait l'être au minimum via la connexion Bluetooth et la page d'Amazon cite tous les grands OS.

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Comment Apple résume (mal) les commentaires de l’App Store

Avec iOS 18.4, les fiches de l’App Store ont « gagné » un résumé des commentaires, qui donne une idée de la teneur globale des avis sur telle ou telle application. Le rodage de cette nouveauté, elle est en bêta, a démarré au États-Unis. Comme vous pouvez vous en douter, cette fonctionnalité tire parti d’« un nouveau processus utilisant un grand modèle de langue (LLM) à plusieurs étapes », comme l’explique Apple sur son blog dédié au machine learning.

Image iGeneration.

« Actualité », « diversité » et « fiabilité », tels sont les trois piliers du modèle entrainé par Apple. Les commentaires passent par une séquence de modules, qui dégagent les principaux thèmes, évaluent le sentiment général et composent un résumé de 100 à 300 signes. La firme de Cupertino utilise ainsi trois LLM spécialisés pour atteindre ses objectifs de « sécurité, équité, justesse et utilité ».

C’est toute l’astuce de son système… et tout le problème. Passe encore qu’elle écarte les tentatives d’arnaque et les commentaires franchement hors sujet, mais en rejetant les appréciations les plus vives, elle déforme sciemment le sentiment général. Les résumés sont d’une tiédeur affligeante, au point que l’on doive se demander s’ils n’ont pas été créés pour marginaliser les véritables commentaires, qui gênent Apple aux entournures.

« Les utilisateurs disent que l’application est divertissante », dit le résumé de l’application TikTok, sans mentionner la litanie de remarques désobligeantes à l’encontre de cette arme de distraction massive. X serait « une excellente plateforme pour exprimer ses opinions », un parangon de « transparence et d’information sans biais », et tant pis si des milliers de commentaires (et les faits) prouvent le contraire. Le problème des LLM, c’est qu’on peut leur faire dire tout et surtout n’importe quoi.

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Tous les iPhone 17 pourraient passer à 12 Go de RAM

La quasi-totalité de la prochaine gamme d'iPhone serait équipée de 12 Go de RAM au lieu de 8. Le dernier coup de sonde de l'analyste Ming-Chi Kuo auprès des fournisseurs d'Apple laisse présager une grosse augmentation de la capacité mémoire des iPhone de l'automne prochain.

Carte logique de l'iPhone 16 Pro. Image iFixit.

L'été dernier, plusieurs rumeurs évoquaient déjà un passage de 8 à 12 Go, les désaccords ne portaient que sur les modèles qui en profiteraient. Pour certains, même les iPhone 17 de base les auraient. Kuo pour sa part ne citait que le 17 Pro Max.

Rumeur : les 12 Go de RAM finalement réservés à l

Rumeur : les 12 Go de RAM finalement réservés à l'iPhone 17 Pro Max ?

Dans sa dernière estimation, il s'attend à ce que le modèle 17 Pro les ait aussi, tout comme l'iPhone ultra-fin qui ferait son entrée cette année. Il y a toujours débat sur l'iPhone 17 de base qu'Apple aimerait également gonfler à 12 Go. La Pomme redouterait toutefois un manque de composants pour équiper l'intégralité des modèles. Une décision doit être prise le mois prochain, ajoute Kuo, sinon ce sera à coup sûr pour l'iPhone 18.

Kuo précise que le coût moyen de ces 12 Go est supérieur d'environ 50 % à celui des 8 Go, ce qui ferait les bonnes affaires de Micron et de SK Hynix auprès de qui Apple s'approvisionne.

Apple n'est jamais très bavarde sur la quantité de mémoire dont elle dote ses iPhone. C'est une caractéristique qui ne figure pas dans les fiches techniques contrairement à la capacité de stockage. Le monde Android est généralement aussi plus généreux sur ce point.

Dans l'usage de l'appareil, cela peut faire une petite différence, même si historiquement iOS est un système fluide et vif. Ce sont des rechargements de pages en moins pour Safari par exemple. L'arrivée des outils d'IA et la volonté d'Apple de faire fonctionner le plus de tâches possible en local, oblige à reconsidérer la capacité mémoire des équipements. C'est ce qui s'est passé sur les MacBook Air où les 8 Go de base ont été supprimés pour une dotation minimale de 16 Go.

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Yahoo! veut acheter Chrome

Yahoo! n’est plus que l’ombre d’elle-même, mais cette vieille gloire du web appartient maintenant à l’entreprise de « gestion alternative » Apollo Global Management, qui gère plus de 500 milliards de dollars. Autant dire que, lorsqu’elle annonce son intention « d’étudier la question » d’une acquisition de Chrome, « l’acteur stratégique le plus important du web », il vaut mieux l’écouter.

Image Neon Tommy (CC BY-SA).

L’opérateur américain Verizon, qui avait acheté Yahoo! pour 4,8 milliards de dollars en 2016, n’en détient plus que 10 % après avoir vendu le reste à Apollo Global Management en 2021. Depuis le début de l’année, le fonds semble avoir retrouvé un intérêt pour son investissement, qu’il a délesté des activités moins rentables, comme le site d’actualités technologiques TechCrunch. Brian Provost, directeur général de Yahoo! Search, assure que l’entreprise veut « revitaliser » son moteur de recherche.

Or la majorité des recherches passent maintenant par la barre du navigateur, qui n’est plus tant une barre d’adresses qu’une barre de recherches. Voilà qui explique pourquoi depuis l’été dernier, Yahoo! « travaille activement, en interne, au développement d’un prototype de navigateur ». Devant le juge Amit Mehta, qui doit décider des suites de la défaite de Google face au ministère américain de la Justice, Provost a expliqué que Yahoo! discutait avec plusieurs éditeurs pour faire l’acquisition d’un navigateur.

Autant dire que l’hypothèse d’une vente de Chrome, proposée par le ministère, intéresse particulièrement l’entreprise. Provost estime que Yahoo! Search pourrait instantanément tripler sa part du marché de la recherche, qui tourne autour de 3 %, en achetant le navigateur de Google. L’opération couterait « des dizaines de milliards de dollars », mais Apollo Global Management serait prête à sortir le carnet de chèques. Apollo détient déjà un navigateur, qui est aussi une vieille gloire et qui avait aussi été au centre d’une procédure antitrust — Netscape.

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Slate veut repartir de zéro avec un pick-up électrique compact et épuré pour moins de 20 000 $

Slate est le nom d’un nouveau constructeur automobile aux États-Unis et même s’il n’affiche aucune ambition européenne à ce stade, son arrivée reste intéressante pour deux raisons. La première est en réalité la moins importante : Jeff Bezos, le patron d’Amazon, serait l’un des financiers derrière le projet, même si ce n’est pas officiel. Surtout, le véhicule imaginé par Slate est une sorte de retour aux origines, avec un pick-up compact qui n’est prévu par défaut que pour deux personnes et qui est volontairement épuré. La start-up a méticuleusement retiré tout ce qui coûte cher dans une voiture moderne, pour proposer un véhicule autour des 20 000 $.

Le Slate dans sa version de base, sans aucun accessoire optionnel. Image Slate.
Le Slate est étonnamment compact pour un pick-up du milieu des années 2020 et nettement plus proche de ceux des années 1980. Image Slate.

Par rapport aux immenses pick-ups qui ont envahi les routes américaines, le Slate est un nain : 4,4 m de long et tout juste sous la barre des 1,8 m en largeur et hauteur, en gros l’équivalent d’un Scenic. On est nettement plus proche des modèles d’antan que de la production actuelle et c’est un choix fort du constructeur, qui considère que les véhicules sont devenus trop gros, trop lourds, trop complexes et donc trop chers. Le côté pratique a été privilégié, avec une assez longue benne de 1,5 m1 et une cabine prévue pour deux personnes seulement. Côté rangements, on peut aussi compter sur un grand coffre à l’avant, qui revendique 200 l, pas très loin d’un coffre de citadine.

Pour économiser les coûts, Slate a repris la formule qui a fait le succès de Tesla, mais en version radicalisée. La production se concentrera sur un véhicule unique, avec absolument aucune option. Pour autant, le constructeur a bien conscience qu’un pick-up de deux places ne suffira pas à convaincre tout le monde. Si un camion avec benne ouverte ne convient pas, on peut convertir le véhicule en un SUV plus classique, avec une banquette trois places et un coffre fermé. L’idée est loin d’être nouvelle, c’est même un classique dans l’industrie (on pense à Rivian, qui a le R1T et le R1S sur la même base), sauf qu’ici, le client achète un kit SUV et il pourra l’installer lui-même sur la base de pick-up s’il le souhaite.

On ne dirait pas comme ça, mais c’est la même voiture. La version SUV de droite consiste en un kit que le client pourra installer lui-même, seule la version de gauche sera produite. Image Slate.
Le pack SUV ajoute trois places et un coffre, mais pas de portes supplémentaires : il faudra passer par l’avant pour accéder au deuxième rang, c’est sans doute le plus gros compromis du véhicule. Image Slate.

Slate a poussé très loin le concept de la liberté de réparation. Même si un réseau de réparateurs agréés est prévu, le constructeur compte proposer à ses clients des tutoriels vidéo pour leur permettre de tout faire sur leur voiture, que ce soit pour la réparer ou bien pour lui ajouter des fonctionnalités. Pour y parvenir et également pour réduire les coûts, le constructeur a aussi opté pour une unique carrosserie en plastique2, composée de pièces indépendantes faciles à remplacer en cas de besoin. La surface est aussi prévue pour être recouverte par un film (wrap), ce qui permettra d’avoir une Slate dans une autre couleur que le gris de base, puisque le véhicule ne sera jamais peint de manière traditionnelle.

La simplification passe aussi par un intérieur bien vide, pour ne pas dire dépouillé. On retrouve quand même un volant et les leviers pour passer les vitesses ou gérer les clignotants et essuie-glaces, il y a un petit écran derrière pour afficher les informations essentielles et quelques contrôles pour la climatisation, mais c’est tout. Pas d’écran central pour l’infodivertissement, puisqu’il n’y a pas d’infodivertissement ni même de haut-parleurs. À la place, Slate a prévu un support pour smartphone ou tablette et de la place pour caser une enceinte Bluetooth, voire une barre de son. Autant d’idées qui évoquent l’Ami de Citroën, même si le format n’a rien à voir. Pas de conduite semi-autonome non plus, c’est un autre coût majeur des véhicules modernes qui a été éliminé ici.

L’intérieur est tout aussi vide, avec quasiment rien sur le tableau de bord, si ce n’est le volant devant une instrumentation numérique et une poignée de contrôles physiques. En parlant de contrôles physiques, notez la manivelle pour ouvrir et fermer les fenêtres : est-ce délicieusement rétro en 2025 ? Image Slate.

Sur le plan technique, Slate a prévu une unique version sans surprise, avec un moteur de 150 kW placé sur l’essieu arrière qui ne devrait pas offrir d’accélérations exceptionnelles, mais qui devrait faire l’affaire pour les 635 kg de charge et 450 kg de charge tractée prévues par le constructeur. De base, la batterie aura une capacité de 52,7 kWh, ce qui est très peu sur ce segment et le constructeur espère en tirer 240 km d’autonomie selon la norme EPA (plus stricte que la norme WLTP européenne). Vous avez besoin de plus ? Parmi les kits prévus après achat, on pourra compter sur une plus grosse batterie de 84,3 kWh et espérer alors atteindre autour des 390 km d’autonomie.

À un tel tarif, il ne faut pas s’attendre à des performances décoiffantes, ce qui est aussi le cas côté charge, avec la promesse d’un 20 à 80 % en trente minutes, ce qui laisse envisager une charge DC assez lente (120 kW maximum). Slate préfère insister sur la recharge à domicile, qui est en effet la plus courante pour ceux qui peuvent en bénéficier et qui pourra apparemment monter à 11 kW, un bon point. Malgré la conception légère, le constructeur insiste aussi sur la sécurité de son véhicule et vise les cinq étoiles aux crash-tests, même si les mesures n’ont pas encore été effectuées.

En plus du kit SUV bien carré, Slate a prévu un « Fastback » avec un coffre plus incliné. Image Slate.
Pas de peinture ne veut pas dire voiture unique. Au contraire, le constructeur mise sur la personnalisation avec de nombreux éléments qui pourront être modifiés, des roues aux feux diurnes, en passant par des autocollants. Image Slate.

Slate a ouvert des précommandes aux États-Unis et le constructeur espère livrer les premiers exemplaires dès la fin de l’année 2026. Le prix final n’est pas encore connu, en partie parce que l’annonce d’un tarif inférieur à 20 000 $ dépend du bonus de 7 500 $ qui est encore en place dans le pays, mais qui est menacé par Donald Trump. Quoi qu’il en soit, on devrait rester sous les 30 000 $ à l’arrivée, en tout cas si la jeune start-up tient ses promesses.

La présence de Jeff Bezos dans l’ombre en rassurera certains, le fait aussi que le constructeur, qui compte déjà plusieurs centaines d’employés d’après son site, ne se contente pas d’un vague concept et promet une commercialisation dans un an et demi seulement. Malgré tout, on a vu tant de marques disparaître avant même de livrer un seul véhicule que la prudence reste de mise.


  1. À titre de comparaison, c’est 30 cm de moins que la benne du Cybertruck, mais ce dernier mesure 1,3 m de plus en longueur !  ↩︎

  2. Au-delà des matières premières, les pièces de métal qui composent une carrosserie traditionnelle demandent d’énormes machines et donc d’énormes usines. En comparaison, Slate devrait produire la voiture sur le sol américain dans des usines beaucoup plus petites et pas spécialement dédiées à la voiture.  ↩︎

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Apple voudrait rapidement produire en Inde 100% des iPhone américains

Apple envisage de faire fabriquer en Inde 100 % des iPhone destinés au marché américain, et ce dès l'année prochaine. Le contentieux sur les droits de douane provoqué par les États-Unis et dont la Chine est la cible principale aurait obligé la Pomme à accélérer ses efforts de délocalisation.

Image Apple.

D'après le Financial Times, Apple prévoit de faire fabriquer en Inde la totalité des iPhone qu'elle destine aux États-Unis. Cela représente un volume annuel de l'ordre de 60 millions d'appareils alors que l'Inde en assemble aujourd'hui entre 30 et 40 millions, selon les estimations, et pas uniquement pour les États-Unis.

Coups bas et mauvaises manières entre l

Coups bas et mauvaises manières entre l'Inde et la Chine pour la fabrication des iPhone

Alors que la Chine est frappée par des droits de douane de 145 % — mis en pause pour trois mois comme pour les autres pays — l'Inde s'était vu promettre un taux de "seulement" 27 %. Celui-ci fait l'objet de négociations entre les deux pays.

Apple avait prévu de continuer de diversifier ses sources de production d'iPhone grâce à l'Inde, mais cette nouvelle guerre commerciale dont l'issue est tout aussi imprévisible que le président américain qui l'a provoquée, a visiblement précipité les choses. Les iPhone « Made in India » pourraient ainsi déferler sur les États-Unis avec les deux prochaines générations.

Donald Trump voudrait qu

Donald Trump voudrait qu'Apple visse ses iPhone aux États-Unis

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John Giannandrea aurait aussi perdu l'équipe en charge de la robotique chez Apple

Le développement de produits robotiques change de tutelle chez Apple dans le cadre d'une vaste réorganisation après des ratés dans l'intelligence artificielle.

John Giannandrea, Monsieur IA chez Apple, a perdu le contrôle de l'équipe en charge d'imaginer des produits liés à la robotique affirme Bloomberg. Ce groupe, supervisé par Kevin Lynch, passe sous la responsabilité de John Ternus dont le périmètre couvre tous les développements de matériels, du Mac, aux iPad en passant par les iPhone et les AirPods. Il s'occupa un temps du Vision Pro avant que celui-ci ne fût pris en charge par Mike Rockwell.

Image Apple.

Kevin Lynch pilota avec succès l'Apple Watch avant de se voir confier le projet automobile d'Apple lorsqu'il vivait ses dernières heures. Ce chantier abandonné, Lynch a pris les commandes de la recherche de produits apparentés à la robotique.

Apple imaginerait des robots humanoïdes et un assistant autre que Siri

Apple imaginerait des robots humanoïdes et un assistant autre que Siri

Apple dévoile ses recherches avec un modèle comportemental pour un robot-lampe

Apple dévoile ses recherches avec un modèle comportemental pour un robot-lampe

Apple n'a communiqué sur aucun des mouvements décrits ces derniers temps par la rumeur et qui tiennent du feuilleton. John Giannandrea aurait précédemment perdu le contrôle du développement de Siri, confié à Mike Rockwell. Ce dernier aurait fait venir plusieurs de ses hommes de l'équipe Vision Pro et visionOS pour remettre à flot l'assistant intelligent et tenir les promesses faites l'été dernier avec les démonstrations d'un Siri beaucoup plus polyvalent.

Image Apple.

Le groupe de John Giannandrea se recentrerait sur le développement des modèles nécessaires au fonctionnement de l'IA dans les produits d'Apple. Pour l'heure, la page de la haute direction d'Apple ne reflète rien de l'agitation en interne, chacun est toujours à sa place, sans changement dans la description des champs d'activité.

Apple réorganise Siri avec des équipes du Vision Pro

Apple réorganise Siri avec des équipes du Vision Pro

Le nouveau Siri montré en 2024 n

Le nouveau Siri montré en 2024 n'aura été qu'une fable et une fumisterie

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iPadOS 19 verrait apparaître une barre de menus sur iPad

Apple aurait-elle décidé d’écouter les utilisateurs demandant une fusion un peu plus élaborée entre les différents OS de la marque, afin de faire de l’iPhone un ordinateur d’appoint, et de l’iPad un véritable ordinateur portable ? Entre la possibilité d’une interface avancée sur écran externe pour iOS 19, et maintenant le même fuiteur qui annonce l’apparition d’une barre de menus sur un iPad relié à un Magic Keyboard, il semble bien que Cupertino pourrait répondre à de nombreuses attentes !

Bientôt une barre de menus sur l’iPad ? Capture MacGeneration.

Il y a quelques semaines, Mark Gurman avait déjà prédit que la prochaine version d’iPadOS se rapprochera un peu plus de macOS dans son fonctionnement, sans aller plus loin dans les détails. Mais Majin Bu, comme rapporté par MacRumors, nous en dit un peu plus, avec une proposition intéressante : une fois connecté à un Magic Keyboard (et possiblement aussi avec un couple clavier/souris externe), l’iPad verrait apparaître une barre de menus en haut de l’écran, dans l’esprit de l’interface existant depuis le premier Macintosh.

Toujours dans un esprit de rapprochement avec macOS, iPadOS 19 verrait apparaître une nouvelle version de Stage Manager, permettant l’utilisation de plusieurs apps en même temps sur un écran externe.

Comme toute rumeur, c’est bien entendu à prendre avec des pincettes tant que la WWDC ne l’a pas annoncé, mais voilà de quoi réchauffer le cœur de tous ceux qui attendent un comportement digne d’un ordinateur de la part d’un iPad, d’autant plus quand l’iPad Pro fait quasiment jeu égal avec un MacBook Air niveau puissance de calcul.

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Huit ans après DeX, Apple s’ouvrirait peu à peu à un bureau sur écran externe pour iOS 19

Nombreux sont les utilisateurs d’iPhone qui rêvent de n’avoir qu’un seul produit dans les mains, pouvant être un simple smartphone en balade, et devenant un véritable Mac une fois connecté à un écran, un clavier et une souris, comme le fait DeX de Samsung depuis maintenant plusieurs années... déjà en 2017, nous avions écrit un article sur cette possibilité. Selon MacRumors, Apple pourrait faire un pas vers cet usage, mais un tout petit pas.

Un jour une version iOS du DeX de Samsung ? Image MacGeneration.

En effet, le fuiteur Majin Bu aurait entendu qu’une interface comme Stage Manager pourrait arriver sur iPhone, permettant l’affichage de multiples fenêtres une fois le smartphone branché sur un écran externe. La fonction, prévue pour iOS 19, pourrait être présentée durant la prochaine WWDC, sans pour autant avoir l’assurance de la voir apparaître dès la première version du prochain OS.

Si c’est un premier pas, l’interface selon Majin Bu ne serait pas aussi complète que le Stage Manager de l’iPad, et nécessiterait un iPhone avec port USB-C pour être utilisable, donc à partir de l'iPhone 15. Ce serait tout de même un pas en avant, et pour Apple un début d’ouverture sur l’idée de faire de l’iPhone une machine complète une fois branchée à un écran.

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Les procès antitrust contre les GAFAM se poursuivent aux USA, malgré les changements de présidence

L’Union européenne est certes connue pour être très stricte et accumuler les procès et amendes auprès des GAFAM, mais de l’autre côté de l’Atlantique, l’herbe n’est pas forcément plus verte, comme le rapporte Bloomberg.

La cour fédérale de Washington, où se déroulent les procès d’Alphabet et Meta. Image Wikipedia/Toohool, CC BY-SA 4.0.

En effet, dans un pays où la justice a plus de liens politiques que dans nos vieux pays européens, il serait tentant de croire que les changements de présidence permettent de ralentir voire de supprimer certains procès de grandes sociétés, et c’est ce que craignaient certains concernant les GAFAM. Or, il semble qu’il n’en soit rien : Google et Meta, entreprises sur lesquelles les enquêtes ont commencé sous la première présidence Trump, ont vu celles-ci se poursuivre sous Biden, et devraient se conclure sous la seconde présidence Trump.

Concernant Google, l’entreprise est accusée d’abus de position dominante dans le domaine des publicités sur Internet entre autres, et pourrait se voir obligée de vendre Chrome. Les juges sont d’autant moins enclins à la gentillesse qu’après avoir tapé sur les doigts d’Alphabet pour ses contrats au long cours avec Apple, ils ont repris l’entreprise la main dans le sac concernant un accord avec Samsung, faisant de Gemini AI l’intelligence artificielle des Galaxy pour une somme conséquente.

Pour Meta, la FTC (Federal Trade Commission) lui reproche un poids inacceptable dans le domaine des réseaux sociaux avec Facebook, Instagram et WhatsApp, et menace de forcer l’entreprise à se séparer des deux derniers.

Qu’ils soient Républicains ou Démocrates, les sénateurs américains semblent avoir décidé qu’il était temps de mettre fin à la domination sans partage de certaines entreprises de la tech. En plus d’Alphabet et de Meta, d’autres sont ainsi dans le viseur : Apple, Microsoft, Amazon et Nvidia sont toutes ciblées, à chaque fois pour abus de position dominante, et risquent pour la plupart de devoir se séparer de certaines de leurs divisions.

Pour chacune de ces entreprises, la raison invoquée par les sénateurs, qu’ils soient d’un bord ou de l’autre, est le pouvoir que celles-ci ont accumulé sur la liberté d’expression, les données personnelles des citoyens ainsi que l’accès à l’information. Des accusations ressemblant fortement aux raisons pour lesquelles la Commission européenne inflige nombre d’amendes depuis des années aux GAFAM.

Reste que cette coalition Républicains/Démocrates est fragile, et pourrait être mise à mal si le président des États-Unis d’Amérique venait à s’en mêler, dans un sens ou dans l’autre. Pour le moment, les sénateurs fêtent les victoires obtenues par leur alliance, comme le dit Reed Showalter, ancien du gouvernement Biden : « Il reste encore des conservateurs et des progressistes qui sont profondément contre les monopoles ».

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L’iPhone 16 dans une nouvelle réclame mettant en avant sa solidité

Si les équipes dédiées à Siri semblent avoir des difficultés, ce n’est certainement pas le cas de la branche communication de la pomme, qui vient de sortir une nouvelle publicité à la gloire de l’iPhone 16.

Sur celle-ci, Cupertino met en avant la solidité du verre Ceramic Shield utilisé dans son smartphone, avec une famille souhaitant un souvenir de son passage dans une fête foraine, et demandant à un quidam de la prendre en photo. Malheureusement, le passant fait tomber l’appareil... mais heureusement, c’est un iPhone 16. Le smartphone sort donc intact de sa mésaventure.

Bien entendu, comme toujours, « Cette cascade a été réalisée par des professionnels, ne tentez pas de la reproduire chez vous »...

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TSMC annonce la gravure en 1.4 nm, quand la Russie espère atteindre les 28 nm en 2030

Alors que les derniers SoC d’Apple, que l’on retrouve partout de l’iPhone au Mac Studio en passant par l’iPad, sont gravés en 3nm par TSMC, le fondeur leader mondial de la gravure ne s’endort pas sur ses lauriers.

Le centre de R&D de TSMC à Hsinchu. Image Wikipedia/曾 成訓, CC BY 2.0.

L’entreprise taïwanaise a ainsi annoncé l’arrivée prochaine de son process de gravure « A14 » (à ne pas confondre avec le processeur du même nom chez Apple), permettant d’atteindre une finesse inégalée de 1,4 nm ! Voilà de quoi encore améliorer les performances, le fondeur promettant jusqu’à 30 % de réduction de consommation pour la même vitesse, et 20 % de transistors en plus sur la même surface.

La technologie précédente, la N2 pour 2 nm, devrait entrer en production de masse cette année, et Apple fait bien entendu partie des clients privilégiés et en profiterait dès l’année prochaine pour les prochains iPhone 18, comme le rapporte MacRumors. Elle n’est cependant pas la seule intéressée et assez argentée pour attirer les bonnes grâces de TSMC, le domaine de l’intelligence artificielle étant particulièrement friand de nouveaux process de gravure, permettant des économies substantielles sur la consommation des datacenters.

L’entreprise annonce avec l’arrivée du process A14 tout un train de nouvelles possibilités, de l’amélioration de l’empilement 3D permettant de mettre les uns sur les autres les différents éléments d’un SoC (System on Chip), du CPU à la mémoire en passant par le GPU, jusqu’à l’intégration des régulateurs de tension sur le SoC, permettant une gestion plus fine et plus efficace de l’énergie envoyée au CPU.

Pendant ce temps, en Russie...

De son côté, selon Tom’s Hardware, le pays des poupées russes espère toujours pouvoir produire ses premiers processeurs à la finesse de 28 nm d’ici 2030... soit 19 ans après l’apparition de cette gravure en Occident.

Le pays accumule les difficultés dans le domaine : depuis son opération spéciale, plus aucun fournisseur ne veut lui laisser accès à l’architecture x86, le condamnant à se rabattre sur le développement de son propre processeur, le Elbrus, basé sur l’architecture SPARC. Les autorités taïwanaises ont aussi bloqué tout envoi de puces modernes en Russie depuis la même date.

Pour le moment, les Russes sont donc coincés avec une technologie de gravure à 350 nm, dont la production de masse n’a même pas commencé. Avant même de parler de 28 nm, l’un des fondeurs maison ZNTC en est encore à mettre au point une chaîne de gravure à 130 nm. L’un des plus grands espoirs repose sur un autre fondeur russe, MCST, qui aurait réussi à faire entrer dans le pays des machines provenant d’ASML (le fabricant de matériel de gravure néerlandais, qui fournit le monde entier y compris TSMC) permettant la gravure en 90 nm. Quoiqu’il en soit, entre les technologies de gravure très en retard, et le changement forcé d’architecture, les choses sont décidément très complexes pour la Russie dans le domaine...

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Coups bas et mauvaises manières entre l'Inde et la Chine pour la fabrication des iPhone

Apple a réussi à transférer en Inde une part de la production de ses iPhone, mais la Chine ne s'en laisse pas compter et lui met parfois des bâtons dans les roues pour freiner cette diversification.

20 % des iPhone sont aujourd'hui produits en Inde (de l'ordre de 30 à 40 millions d'unités) et Apple entend augmenter ce volume de 10 % cette année. À plus long terme c'est environ la moitié de sa production d'iPhone qu'Apple entend délocaliser de Chine, ont expliqué à The Information des sources au fait de ces projets et de la situation entre les deux pays (lire aussi Apple voudrait produire 25 % de ses iPhone en Inde d'ici 2025).

Tim Cook rencontrant Narenda Modi en avril 2023. Image Apple.

Un objectif ambitieux qui se heurte parfois à des obstacles, car les coups bas ne manquent pas pour freiner ce mouvement. Cette expatriation de la Chine vers d'autres pays et vers l'Inde en particulier est diversement appréciée par le gouvernement chinois.

Côté pile, la décision d'Apple de déplacer vers le Vietnam la fabrication d'AirPods, d'Apple Watch ou d'autres produits aux volumes moindres que ceux des iPhone a été vue d'un bon œil par la Chine. Elle y a perçu un moyen d'étendre la zone d'influence géographique de ses industriels. En outre, le petit Vietnam n'est pas de taille à ébranler l'appareil productif chinois, Apple s'y trouvera nécessairement limitée dans ses capacités d'expansion.

Apple veut faire assembler ses derniers produits en dehors de Chine

Apple veut faire assembler ses derniers produits en dehors de Chine

Côté face, c'est une tout autre affaire avec l'Inde, d'autant que les relations politiques entre les deux géants de cette partie du monde restent conflictuelles. L'article raconte qu'en début d’année, les autorités chinoises ont interdit à un fournisseur d'équipements — destiné aux tests de production du prochain iPhone 17 — d'exporter son matériel de Chine vers l'usine indienne d'un sous-traitant d'Apple. Ce fournisseur a alors créé une filiale dans un autre pays d'Asie du Sud-Est où il n'y avait pas de barrière à l'exportation. Puis après cette escale le matériel est parti vers l'Inde pour rejoindre une usine gérée par le Taïwanais Foxconn.

Assemblage d'Apple Watch au Vietnam. Image Apple.

Ce n'est pas le seul exemple. Foxconn a vu l'obtention des autorisations d'export de ses machines de la Chine vers l'Inde passer de 15 jours à parfois quatre mois. Il arrive aussi que ces demandes soient rejetées sans aucune explication. Les machines qui retiennent l'attention des douanes servent à assembler des pièces d'iPhone par laser, d'autres à vérifier si l'iPhone résiste à l'eau comme prévu. Il y a aussi des machines employées pour déplacer des pièces d'un endroit à l'autre d'une chaîne d'assemblage.

La Chine peut légitimement voir d'un mauvais œil la montée en puissance de son voisin dans la chaine de production d'Apple. Cette dernière a apporté une contribution importante à l'organisation et au perfectionnement de l'appareil logistique et manufacturier chinois pour les produits électroniques. Les compétences acquises par les acteurs locaux les rendent plus compétitifs et cela profite, par ricochet, aux entreprises et produits strictement chinois. S'y ajoute l'inquiétude devant la perte possible d'emplois si cet exode vers l'Inde reste soutenu.

L'Inde, contre toute attente, ne s'est pas privée de mettre des bâtons dans les roues des fournisseurs d'Apple en Chine, quand bien même cela allait à l'encontre de ses intérêts. L'acrimonie est importante entre les deux pays qui ont connu des incidents frontaliers mortels entre leurs armées ces dernières années.

À certaines occasions, des spécialistes dans les usines chinoises d'Apple ont eu toutes les peines du monde à décrocher un visa de travail en Inde pour venir épauler leurs collègues dans la mise au point des chaines d'assemblage (l'Inde est aujourd'hui capable de sortir en même temps que la Chine les tout derniers modèles d'iPhone au jour J de leur lancement, ndr).

Des tracasseries administratives sans logique claire puisque le bénéfice de ces venues était pour le côté indien. Les autorités indiennes ont également empêché des fournisseurs chinois d'Apple comme Luxshare Precision Industry Co, qui travaille aussi à l'assemblage d'iPhone, d'investir dans le pays. Côté Chinois, des fournisseurs se sont vu intimer d'y réfléchir à deux fois s'ils escomptaient tailler dans les effectifs de leurs usines.

Assemblage d'iPhone en Inde. Image Apple.

En 2023, Apple a demandé à ses équipes chargées des relations avec les fournisseurs de ne pas prendre en compte de sociétés chinoises lors de la préparation de la production d'AirPods en Inde. La Pomme craignait que les tensions entre les deux pays ne finissent un jour par faire dérailler les chaînes de production de ses écouteurs. C'est finalement Foxconn qui fut choisi.

Apple a également signé un contrat avec Tata Group pour fabriquer des iPhone en Inde. Ce partenaire a évincé deux sociétés habituées à travailler avec Apple — Wistron et Pegatron — qui peinaient à rentabiliser leur contrat. Leurs usines ont changé de propriétaire, mais leurs salariés ont continué à assembler le téléphone d'Apple et tout cela sous le regard bienveillant du gouvernement indien.

Un autre pan des difficultés d'Apple avec l'Inde tient dans certaines différences culturelles avec la Chine. Le copier-coller d'un fonctionnement éprouvé dans le premier pays ne fonctionne pas dans le second. En Chine, les chaînes tournent en général sur un rythme de 2x12h alors qu'en Inde la loi oblige à faire les trois-huit, ce qui implique d'embaucher davantage d'ouvriers. Apple est parvenue en 2023 à obtenir une dérogation pour reproduire le modèle chinois, mais ce sont les employés indiens qui ont refusé qu'il soit mis en place.

Le parcours semé d

Le parcours semé d'embûches de la fabrication des iPhone en Inde

De multiples petits obstacles ont parsemé le chemin : des machines avec des interfaces en chinois uniquement ; une difficulté pour les Indiens à assembler certaines parties délicates des iPhone. La tâche est revenue aux usines chinoises qui envoient ensuite des iPhone partiellement assemblés en Inde pour y être terminés.

Ces complications multiples poussent Apple à demander à des fabricants de machines industrielles à s'installer en dehors de Chine en échange de contrats. Mais se pose le problème d'y trouver suffisamment de personnel qualifié et de vendeurs des pièces nécessaires à leur fabrication. Pendant ce temps, lorsque les machines attendues en Inde tardaient à arriver, les ouvriers réalisaient certaines opérations à la main.

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Amazon va fêter ses 25 ans en France avec une semaine de promos du 30 avril au 6 mai

Amazon s’apprête à célébrer ses 25 ans en France et compte bien marquer le coup : le groupe a prévu « une semaine d'offres exceptionnelles » qui se déroulera du 30 avril au 6 mai 2025. Les produits high-tech seront concernés, et si Apple n’est pas directement cité dans le communiqué, il y aura sans doute moyen de dénicher de bonnes affaires sur différents accessoires. Une page inactive est en ligne, qui devrait se remplir à l’approche du jour J.

Le communiqué annonce des promos sur des marques comme Lenovo, Lego Star Wars, Samsung, HP ainsi que sur différentes enseignes françaises (Moulinex, Petit Bateau, Aigle…). Contrairement aux Prime Days, tous les clients du site pourront profiter des offres. De plus, la plateforme offrira chaque jour dès 9 heures un bon d’achat de 25 € à 25 000 clients. Il sera valide sur les paniers dépassant les 75 €.

L’entreprise a profité de l’occasion pour publier une rétrospective de ses 25 ans en France, rappelant que la plateforme a été lancée en 2000 dans l’Hexagone : les prix étaient alors en francs et la livraison se faisait sous 3 à 5 jours ouvrés. Elle y revient sur certains de ses produits les plus vendus, allant de L'Ordre du Phénix de la saga Harry Potter dans les années 2000 aux consoles Xbox et PlayStation fin 2010. L’abonnement Prime est arrivé en 2008, tandis qu’Alexa et les enceintes Echo ont suivi 10 ans plus tard. Sur un autre registre, Amazon France se félicite également d’avoir dépassé le seuil des 25 000 salariés en CDI en France pour ses 25 ans.

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La Maison-Blanche qualifie « d'extorsion économique » l’amende de l’UE infligée à Meta et Apple

La journée d’hier a été agitée pour Apple et Meta : Bruxelles a infligé une amende de 500 millions d’euros à la première et de 200 millions à la deuxième. L’Union européenne reproche à Cupertino de ne pas avoir laissé assez de marge aux développeurs pour promouvoir leurs offres d'abonnement disponibles en dehors de l’App Store. La Maison-Blanche a communiqué sur ces amendes et a dénoncé « une forme inédite d'extorsion économique » que les États-Unis ne toléreraient pas.

Montage MacGeneration/Ingfbruno

Plus précisément, l’UE a considéré qu’Apple violait le DMA en compliquant le fait de proposer des offres en dehors de l’App Store. Elle pointait également du doigt le fait qu’une commission soit prélevée (27 % ou 12 % en cas de renouvellement) lorsqu’une transaction est réalisée dans les 7 jours via un lien pour sortir d’une app. Du côté de Meta, l’amende portait sur l’abonnement visant à faire payer les utilisateurs ne souhaitant plus voir leurs données réutilisées pour leur proposer du contenu publicitaire personnalisé.

DMA : Bruxelles inflige une amende de 500 millions à Apple et de 200 millions à Meta 

DMA : Bruxelles inflige une amende de 500 millions à Apple et de 200 millions à Meta 

« Les réglementations extraterritoriales qui ciblent spécifiquement les entreprises américaines, étouffent l'innovation et permettent la censure seront reconnues comme des obstacles au commerce et une menace directe pour la société civile libre », a déclaré un porte-parole de la Maison-Blanche auprès de Reuters. « L'UE doit cesser de s'en prendre aux entreprises et aux consommateurs américains. Mettez fin à la spirale de la mort réglementaire de l'UE ! », a-t-il ajouté.

Apple avait immédiatement confirmé vouloir faire appel de cette sanction. Dans un communiqué, elle dénonçait une série de décisions « mauvaises pour la vie privée et la sécurité de [ses] utilisateurs, mauvaises pour [ses] produits, et qui l’oblige à donner gratuitement [ses] technologies ». L’amende représente environ 0,1 % du chiffre d’affaires annuel de ces entreprises, soit bien moins que les 10 % autorisés par le DMA.

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Air France va diffuser les contenus Canal+ sur tous ses vols long-courriers à partir du premier mai

Air France et Canal+ se rapprochent et viennent d’annoncer un nouveau partenariat : le contenu du groupe d’audiovisuel sera bientôt disponible sur les vols long-courriers. Les passagers pourront donc profiter de leur vol pour regarder différents programmes comme Cimetière Indien, D'Argent et de Sang ou encore Versailles. Canal+ vante également la présence de spectacles comiques, de documentaires et de contenus pour enfant.

Image Air France

Une centaine des programmes Canal seront accessibles en version française, mais aussi avec des sous-titres pour les personnes sourdes et malentendantes. La sélection sera renouvelée régulièrement avec vingt nouveaux contenus chaque mois. Tout cela sera disponible dès le premier mai, et le catalogue s’enrichira de contenus CANAL+ Afrique (comme la série Niabla ou le magazine documentaire Enquête d’Afrique) au mois de juin prochain.

En s’associant à CANAL+, acteur majeur de la création audiovisuelle en France, Air France continue de faire rayonner le savoir-faire français à travers le monde entier. Un engagement fort de la compagnie qui consacre 30% de son offre de divertissement aux productions françaises, à travers sa sélection de films et de séries.

Selon Les Échos, Air France n’écarte pas la possibilité de permettre aux passagers de s’abonner à la plateforme à un tarif préférentiel à l’avenir. Les termes du contrat n’ont pas été donnés, mais on sait qu’une partie des contenus seront achetés tandis que l’autre sera offerte en échange de visibilité sur les 38 000 écrans de la compagnie.

Image Air France

Air France profite de son communiqué pour mettre en avant le déploiement de ses nouveaux systèmes de divertissement Bluetooth embarquant une interface tactile revue accessible en 12 langue. Tous les avions ne sont malheureusement pas encore équipés : si vous avez prévu un vol long-courrier prochainement, rappelons l’existence du AirFly de Twelve South, un petit dongle permet de connecter plusieurs paires d’AirPods à un seul écran pour regarder une série à plusieurs. L’accessoire évite également les problèmes de latence qui peuvent survenir sur certains écrans Bluetooth au fil du visionnage.

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Refurb : des Mac mini M4 de retour entre 590 et 3 700 €

Il y a de nouveau un très bon choix de Mac mini M4 en reconditionné chez Apple. La précédente vague datait du début avril et il n'y avait pas autant de configurations, notamment à partir de 2 000 €.

La fourchette des prix est tout aussi grande, on dispose en outre de processeurs M4 Pro. Ce sont les meilleurs prix du moment puisque les promotions sont en berne en ce moment à la Fnac ou symboliques chez Amazon (-50 €) sur ce petit Mac.

Image Apple.

Il y a 5 autres configurations encore dans la zone des 2 000 €. Et puis il y a toujours un modèle à presque 4 000 € qui ne trouve pas preneur depuis des semaines et des semaines…

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Choisissez la couleur du tee-shirt des 25 ans de MacGeneration !

Chose promise, chose due, voici venue l’heure de choisir la couleur du tee-shirt des 25 ans de MacGeneration. Avec la tasse et la gourde, ce tee-shirt est l’un des trois goodies que vous pouviez choisir en soutenant la campagne de sociofinancement de notre magazine, dont le bouclage bat son plein.

La tradition voudrait que nous fabriquions un tee-shirt orange, mais entre la sérigraphie blanche et la sérigraphie noire, notre cœur balance. Et puis peut-être que vous voudrez régler le problème autrement en choisissant un tee-shirt bleu marine, rouge, ou tout simplement blanc. À vous de décider ! Le coloris gagnant sera envoyé aux contributeurs du projet Ulule, bien sûr, mais sera aussi vendu dans notre propre boutique.

Le tee-shirt orange et blanc. Image MacGeneration.
Le tee-shirt orange et blanc. Image MacGeneration.
Le tee-shirt orange et blanc. Image MacGeneration.
Le tee-shirt orange et blanc. Image MacGeneration.
Le tee-shirt orange et noir. Image MacGeneration.
Le tee-shirt orange et noir. Image MacGeneration.
Le tee-shirt bleu marine. Image MacGeneration.
Le tee-shirt bleu marine. Image MacGeneration.
Le tee-shirt rouge. Image MacGeneration.
Le tee-shirt rouge. Image MacGeneration.
Le tee-shirt blanc. Image MacGeneration.
Le tee-shirt blanc. Image MacGeneration.
Le tee-shirt blanc. Image MacGeneration.
Le tee-shirt blanc. Image MacGeneration.
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De nouvelles maquettes de l’iPhone 17 « Air » dévoilent sa finesse

Les fuites continuent pour l’iPhone 17 « Air », ce nouveau modèle plus fin que l’on s’attend à découvrir lors du grand keynote de septembre d’Apple. Des maquettes ont été aperçues hier chez le Youtubeur « Unbox Therapy », et c’est aujourd’hui au tour du parfois bien renseigné Sonny Dickson de partager ses photos. On peut y voir les 4 téléphones qui feront la gamme iPhone 17, et le petit nouveau clairement plus fin que les autres.

Image Sonny Dickson via Twitter.

L’iPhone 17 et 17 Pro sont en bas sur cette photo, affichant chacun une épaisseur classique. Arrive ensuite l’iPhone 17 « Air », visiblement à peine plus épais que les boutons sur sa tranche et que l’on imagine très léger. L’iPhone 17 Pro Max est au sommet et facilement reconnaissable avec son design XXL. Selon Unbox Therapy, l’appareil ne devrait faire que 5,65 mm d’épaisseur, contre 7,8 mm pour l’iPhone 16.

Image Sonny Dickson

Les rumeurs vont bon train sur ce téléphone, qui devrait s’inspirer de la finesse des derniers iPad Pro tout en faisant cependant l’impasse sur certaines fonctions habituelles des iPhone haut de gamme. Apple aurait par exemple choisi de faire une croix sur le téléobjectif et de n’intégrer qu’un seul haut-parleur. La compatibilité MagSafe resterait au programme, tout comme le bouton Action, la commande de l’Appareil Photo ou l’écran ProMotion.

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La MX Creative Console de Logitech prend désormais en charge Final Cut Pro et Affinity Photo

En fin d’année dernière, Logitech lançait sa MX Creative Console : une petite console du même genre que le Stream Deck permettant de contrôler rapidement différentes applications. Si le produit nous avait plutôt convaincus, nous regrettions alors son intégration limitée avec les logiciels autres que ceux d’Adobe. L’entreprise cherche à corriger le tir et vient d’annoncer que son accessoire était désormais compatible avec Final Cut Pro, mais aussi Affinity Photo ou DaVinci Resolve.

Image MacGeneration

La MX Creative Console est un accessoire en deux parties : un petit pavé de 9 touches personnalisables et un second bloc avec une grosse molette. L’intégration pour Final Cut Pro est à aller chercher sur le Logi Marketplace, disponible via l’app Logi Options+ et proposant de multiples profils pour différents logiciels. Sur Final Cut, il est possible de gérer l’étalonnage à la molette ou d’accéder rapidement à tout un tas de différents outils. On pourra également se déplacer plus facilement dans sa timeline. Attention cependant, Logitech précise qu’il faudra avoir un clavier à la disposition anglais américain et que le plugin pourra être un peu lent sur les Mac Intel.

L’entreprise a également ajouté un plugin pour Figma grâce auquel on pourra ajuster la taille du texte et accéder à différentes actions. L’accessoire va servir à naviguer dans sa timeline avec précision sur DaVinci Resolve, mais aussi à faciliter les coupes de séquences. Dans Lightroom, la MX Creative Console sera pratique pour modifier la luminosité d’un cliché ou la balance des blancs. Enfin, on pourra rapidement ajouter un calque ou recadrer une image sur Affinity Photo. Notons que la plupart de ces plugins demandent une disposition de clavier en anglais américain. La MX Creative Console est vendue 221 € chez Amazon, où elle est proposée en deux coloris.

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Apple ne signe plus iOS 18.4, restauration obligatoire en 18.4.1

iOS 18.4 cède la place à la version 18.4.1 lorsqu'on est dans la situation de devoir réinstaller complètement son iPhone (ou son iPad) et télécharger iOS. C'est dans l'ordre des choses et c'est d'autant moins étonnant que la petite mise à jour 18.4.1 a apporté des correctifs de sécurité importants. Les failles détectées dans la 18.4 ont pu être exploitées pour cibler des personnes au prix d'une attaque sophistiquée, a expliqué Apple il y a une semaine.

Le futur Siri dans Apple Intelligence. Image Apple.

La version 18.4 a représenté un jalon important dans le cycle de développement d'iOS 18. De nombreuses fonctions ont été ajoutées — les catégories dans Mail, le RCS chez Orange, des fonctions de tri dans Photos, etc. — et c'est à ce moment-là qu'Apple Intelligence a été activé dans plusieurs pays non anglophones, dont la France.

iOS 18.4 est disponible avec Apple Intelligence et beaucoup d

iOS 18.4 est disponible avec Apple Intelligence et beaucoup d'autres nouveautés

Actuellement Apple en est à la troisième bêta pour iOS 18.5, mais peu de nouveautés ont fait surface, à part pour les eSIM chez Free et pour le réglage de l'option des catégories dans Mail.

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Le futur écran 5K et 27 pouces de ViewSonic arrivera en juin pour 1 139 €

ViewSonic prépare le lancement du ColorPro VP2788, un moniteur 5K de 27 pouces qui pourrait faire une bonne alternative au Studio Display. On le sait dans les cartons depuis le début de l’année, mais l’entreprise vient de donner quelques détails intéressants, à commencer par son prix : 1 139 €, soit 610 € de moins que l’accessoire d’Apple. La webcam est absente et l’intégration à macOS sera logiquement moins poussée, mais cela pourrait être une bonne affaire.

Image Viewsonic

Le ColorPro VP2788-5K va embarquer une dalle IPS éclairée à 500 nits. Le taux de rafraîchissement est de 60 Hz, mais il sera possible de l’overclocker à 75 Hz. Notons qu’un revêtement antireflet est inclus. Il embarque un duo de Thunderbolt 4 allant jusqu’à 100 W, ce qui sera pratique pour les utilisateurs de MacBook et pour le montage en chaîne (daisy chaining). On pourra sinon y trouver du HDMI, une prise DisplayPort ainsi que deux USB-C pour deux USB-A.

Contrairement au Studio Display, il n’y aura pas besoin de mettre la main à la poche pour une inclinaison en hauteur. Il est possible de le faire pivoter, et ceux déjà équipés pourront utiliser le support VESA intégré d’office. En attendant, les utilisateurs de Mac ne pouvant pas patienter jusqu’à la sortie en juin pourront se tourner vers le PA27JCV d’Asus, une dalle 5K qui est déjà en vente pour 799 € dans l’Hexagone. Samsung propose également une dalle 5K, le ViewFinity S9 qui tourne dans les 1 000 € sur Amazon.

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Aqara présente quelques nouveautés, dont un thermostat sans fil et un kit de surveillance complet

Aqara commercialise trois nouveautés aujourd’hui en Europe, dont en France, à commencer par le « Kit de Protection de Caméra Y100 », soit quatre produits du fabricant rassemblés en un seul ensemble. Pour 140 €, vous obtiendrez ainsi la caméra de sécurité G3 Hub, qui fera justement office de hub Zigbee pour les trois autres accessoires : le détecteur de mouvements P1, le détecteur d’ouverture maison et le détecteur de vibrations T1. Rien que la caméra seule vaut 110 €, alors l’offre est intéressante si vous avez besoin de ces accessoires. L’idée étant de proposer un système de sécurité complet, avec une caméra pour la pièce principale et les trois autres détecteurs pour gérer les ouvertures et une pièce secondaire.

Le kit avec les quatre produits en situation. Image Aqara.

Le thermostat W100 a été annoncé à l’occasion du CES et il est désormais disponible pour 40 €. Il ne s’agit pas d’un thermostat filaire destiné à remplacer celui qui était fourni avec une chaudière, c’est un modèle sans fil (alimentation par deux piles bouton CR2450 fournies) qui mesure la température et le taux d’humidité à son emplacement, affiche ces valeurs sur son écran noir et blanc de 3,4 pouces et intègre trois boutons qui peuvent réaliser des actions. Ces boutons pourront être configurés via la domotique pour contrôler un système de chauffage (chaudière connectée, tête thermostatique…) ou de climatisation.

Si l’appareil est associé à la tête thermostatique E1 d’Aqara (article), vous aurez une expérience complète, avec affichage de la consigne directement sur l’écran. Si vous avez le hub M3 (article) de la marque, vous pourrez aussi lui apprendre les commandes infrarouges pour contrôler le split d’une pompe à chaleur. Sans cela, il faudra passer par la domotique, sachant que l’appareil est compatible HomeKit ou Home Assistant en Zigbee, ainsi que Matter via Thread, mais vous n’aurez pas de retour visuel sur l’écran. L’affichage secondaire en bas nécessite d’être en mode Zigbee, associé à un pont Aqara et d’utiliser une autre mesure effectuée par un appareil de la marque.

Le thermostat W100 en action. Image Aqara.

On termine les nouveautés avec le hub M100, un petit appareil vendu 20 € qui prend le format d’une clé USB et qui gère les appareils Zigbee d’Aqara ainsi que les produits Matter en Thread. Il n’est pas cher et compact et gère en contrepartie seulement 20 accessoires connectés, mais si cela vous suffit, c’est une bonne alternative aux hubs plus complets et encombrants.

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Refurb : le retour du MacBook Air M1 à 709 € face aux M2 et M4 en promotion

Surprise, le MacBook Air M1 est réapparu sur le refurb d'Apple dans deux configurations avec 8 et 16 Go de RAM. Il est devenu rare de voir ce modèle dans l'offre en reconditionné sur l'Apple Store. On peut même se demander si ce ne sont pas des modèles neufs de fonds de stocks puisque cette génération n'est plus en vente.

Il y a trois variantes proposées bien en dessous des 900 €. À titre de comparaison, la Fnac vend 699 €, en reconditionné, un M1 avec 8/256 Go. Chez Apple il y a ces versions :

  • MacBook Air M1 en 8/256 Go à 709 € (argent et or)
  • MacBook Air M1 en 16/256 Go à 819 € (gris sidéral)
MacBook Air M1. Image MacGeneration.

Les 16 Go sont évidemment recommandés, mais si la machine se destine à un usage très standard de web, streaming vidéo ou de bureautique au sens large, les 8 Go tiendront le coup. C'est le premier portable équipé des puces Apple Silicon (novembre 2020), il est donc vif et doté d'une excellente autonomie.

Retest du MacBook Air M1 : la magie est intacte

Retest du MacBook Air M1 : la magie est intacte

On peut évidemment préférer des configurations avec un M2, mais elles commencent à se faire rares. Il y en a encore à la Fnac, tel ce MacBook Air M2 avec 16/256 Go pour 1 114 € ou cet autre avec 16/512 Go pour 1 229 € et celui-ci avec 16/1 To à 1 459 €. Sinon on file directement sur la génération du moment, le M4, avec Amazon qui vend les 16/256 Go en promotion à 1 107 € et la même avec 512 Go de stockage à 1 380 €.

Guide d’achat : quel MacBook acheter en ce début 2025 ?

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