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macOS 26.2 jette une ombre sous le Liquid Glass

Apple n’en a pas terminé avec les ajustements de design autour du Liquid Glass. Après macOS et iOS 26.1 qui ont introduit une option pour réduire la transparence du verre, macOS 26.2 apporte une modification plus discrète. Comme l’a remarqué AAPL Ch., l’ombre affichée sous le centre de contrôle est désormais plus large et plus marquée.

Le centre de contrôle (et son ombre) sur macOS 26.2. Image MacGeneration.

Ce changement permet de mieux distinguer les boutons translucides de l’arrière-plan. C’est un écueil commun des interfaces qui misent sur la transparence, les différents plans de profondeur ont tendance à se confondre. Avec cette ombre renforcée, les commandes se détachent plus nettement du fond d’écran ou de l’application à l’arrière-plan. En contrepartie, ce choix éloigne quelque peu le Liquid Glass de la promesse initiale de clarté visuelle. On ne peut pas tout avoir.

Cette ombre est également visible lorsque l’on ouvre le nouvel overlay dédié aux jeux, ce menu en surimpression qui donne accès à certaines fonctions, comme les succès du Game Center.

Comparaison de l’ombre du centre de contrôle. Image AAPL Ch.

Pour rappel, le centre de contrôle de macOS Tahoe est largement personnalisable. Comme sur iOS, il est maintenant possible d’ajouter ou de supprimer des commandes. Pour l’instant, encore très peu d’applications tierces proposent des boutons spéciaux.

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Liquid Glass : pourquoi les apps ne suivent pas ?

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Les boutons de certains iPhone 17 Pro ont un coup de mou

Quand c’est mou, c’est qu’il y a un loup. Quelques utilisateurs d’iPhone 17 Pro et 17 Pro Max se plaignent de boutons qui ne répondent plus aussi bien qu’au départ. Les boutons de volume, mais surtout le bouton latéral, réagissent plus mollement qu’avant.

Ici, un utilisateur évoque un bouton latéral « collant » qui l’oblige à appuyer plus fermement, ce qui finit par activer Siri. , un autre pointe un bouton de volume supérieur « moins résistant », donnant l’impression d’un mécanisme plus lâche.

iPhone 17 Pro. Image iGeneration.

Nos confrères de Frandroid ont également constaté le problème sur l’un de leurs iPhone 17 Pro. Le bouton latéral fonctionne, mais il se montre parfois « mou ». L’appareil a été pris en charge sous garantie dans un Apple Store. La réparation consisterait au « changement de tout le contour de l’iPhone », une intervention facturée plus de 300 € lorsqu’elle est réalisée hors garantie. Un autre utilisateur rapporte avoir bénéficié d’une réparation gratuite, sans que cela semble pour autant systématique.

Selon nos informations, il ne s’agit pas, à ce stade, d’un problème couramment rencontré par les Genius des Apple Store. De mon côté, les boutons de mon iPhone 17 Pro (orange) se comportent très bien, ils cliquent comme au premier jour. Pour ce que cela vaut, j’utilise cet iPhone presque en permanence sans coque.

iPhone 17 Pro. Image iGeneration.

L’origine de ce ramollissement est inconnue. Les iPhone 17 Pro inaugurent une toute nouvelle conception, avec un boîtier unibody, c’est-à-dire constitué d’un seul tenant, mais rien ne permet à l’heure actuelle d’établir un lien de cause à effet. Il peut simplement s’agir de quelques unités moins bien assemblées que d’autres.

Et de votre côté, qu’en est-il ? Les boutons de votre iPhone 17 Pro ou 17 Pro Max cliquent-ils toujours aussi bien ou bien sont-ils devenus mous du genou ?

Test des iPhone 17 Pro et 17 Pro Max : le Pro est-il devenu de trop ?

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Pour la deuxième fois cette année, Free augmente ses frais de résiliation de 10 €

Même si Free n’augmente pas souvent les tarifs mensuels de ses offres, le fournisseur d’accès à internet se rattrape sur d’autres aspects plus discrets, comme les frais de résiliation. Quelques mois après une première augmentation de 10 € appliquée au printemps, l’entreprise recommence et demande depuis le 17 décembre 2025 69 € pour les nouveaux abonnés comme les clients existants. Au total, cela représente plus de 40 % de hausse sur l’année en cours, même s’il est vrai que ces frais sont le plus souvent remboursés par le fournisseur qui prend la relève.

Image MacGeneration.

Malgré tout, ces frais de résiliation n’ont aucune justification technique (contrairement à l’ouverture d’une ligne qui implique souvent un technicien) et ils sont surtout un moyen dissuasif de retenir les clients, puisqu’il faut payer pour changer de contrat. Les quatre acteurs historiques français se sont faits plaisir ces derniers mois, avec des augmentations systématiques. Bouygues était monté directement à 69 € peu avant Free, SFR avait suivi en passant lui aussi de 49 à 59 € dans la foulée et Orange a fini par rejoindre la tendance en réclamant 59 € depuis l’automne.

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Free et Bouygues Telecom affichent désormais les frais les plus élevés en exigeant 69 € de la part de leurs clients qui souhaitent voir ailleurs. Les quatre FAI remboursent tous les frais de résiliation pour le moment, à hauteur en général de 100 € au maximum (et même 150 € pour Orange). C’est certainement pour cette raison qu’ils se permettent d’augmenter leurs frais de résiliation, en comptant sans doute au passage sur une part de clients qui ne penseront pas à réclamer la somme, puisqu’il s’agit à chaque fois d’offres de remboursement.

Pour en revenir à Free, la nouvelle grille tarifaire met aussi en avant une augmentation de la facture en cas de retards sur le paiement, comme le relève Univers Freebox. L’entreprise peut désormais exiger jusqu’à 10,5 €, avec des frais de pénalité qui sont calculés selon le nombre de jours de retard, au prorata du forfait choisi. Auparavant, le plafond était de 7,5 €, une augmentation très discrète pour ceux qui ont des problèmes à payer leur abonnement à internet.

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Meta bouche l’Horizon des casques VR de ses partenaires

Meta a « mis en pause » son programme permettant à d’autres fabricants de concevoir des casques de réalité virtuelle tournant sur Horizon OS. Le groupe a indiqué à Road to VR qu’il se concentrait désormais sur « le développement de matériels et de logiciels maison de pointe, indispensables à l'essor du marché de la réalité virtuelle. »

La vision d’un Horizon OS ouvert proposée par Meta en 2024. Image Meta.

Meta avait pourtant fait grand cas de ce projet. Au printemps 2024, le groupe avait annoncé l’ouverture de son système d’exploitation à d’autres fabricants, avec l’ambition d’offrir davantage de choix aux consommateurs et de bâtir un écosystème plus large. « Notre objectif est de faire en sorte que le modèle ouvert définisse la prochaine génération d'informatique, avec à nouveau le métavers, les lunettes et les casques », avait alors déclaré Mark Zuckerberg, répétant sa lubie de l’époque d’un métavers ouvert qui affronterait l’écosystème fermé d’Apple.

Mark Zuckerberg parie sur un métavers ouvert face à l

Mark Zuckerberg parie sur un métavers ouvert face à l'écosystème fermé d'Apple

Plusieurs acteurs s’étaient engagés aux côtés de Meta. Lenovo et Asus devaient développer des casques de réalité mixte reposant sur Horizon OS, tandis que Qualcomm figurait également parmi les partenaires du projet.

Finalement, Meta préfère mettre cette initiative entre parenthèses pour se recentrer sur ses propres casques Quest. « Nous nous engageons sur le long terme [dans la réalité virtuelle] et nous réexaminerons les opportunités de partenariats avec des fabricants tiers à mesure que le secteur évoluera », assure une porte-parole du groupe.

Même si le projet n’est pas officiellement abandonné, il semble aujourd’hui très compromis. Selon Bloomberg, Meta pourrait en effet réduire d’environ 30 % ses dépenses liées aux projets autour du métavers l’an prochain. Un nouveau casque Quest serait toutefois bien en préparation, avec un positionnement toujours très orienté vers le jeu vidéo.

Meta repousse ses lunettes de réalité mixte : le phénix attendra 2027 pour naître

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La recherche de l’App Store va offrir de « nouvelles opportunités »… en affichant plus de pubs en 2026

Apple annonce fièrement l’émergence en 2026 de « nouvelles opportunités dans les résultats de recherche » pour l’App Store… ( ) sur son site dédié aux publicités ( ). N’espérez pas une refonte de cet outil avec de meilleurs résultats, le changement concerne le nombre de publicités qui seront affichées au milieu des apps qui correspondent à votre requête. Jusque-là, Apple se contentait d’une publicité sur l’onglet dédié à la recherche, puis une autre en haut de l’écran. Dans le futur, on pourra avoir d’autres publicités intégrées à la liste des résultats.

Image iGeneration, photo de base [Bram Naus sur *Unsplash*](https://unsplash.com/fr/photos/plaque-de-rue-noir-et-blanc-5fvMWp1r2n0).
Image iGeneration, photo de base Bram Naus sur Unsplash.

L’annonce ne précise rien de plus, en particulier pas le nombre de publicités que l’on pourra voir. On imagine que cela dépendra de la requête et des algorithmes mis en œuvre par Apple pour sélectionner les publicités jugées pertinentes. Puisqu’elles seront intégrées à la liste de résultats, il n’y a pas vraiment de raison de fixer un nombre maximal de toute manière, ce sera probablement plutôt une publicité tous les n résultats. C’est une pratique courante dans l’industrie et Apple ne fait que s’aligner sur ce que font d’autres boutiques, comme Amazon pour ne citer qu’un exemple.

Pour les développeurs qui souhaitent exploiter ce programme publicitaire, aucun changement ne sera nécessaire. Apple indique que c’est elle qui déterminera la meilleure position pour chaque publicité, que ce soit le premier emplacement en haut de l’écran qui devrait rester le plus rentable, ou bien une intégration dans la liste de résultats en dessous. Tout dépend à la fois des termes recherchés et des sommes versées par les développeurs, puisque c’est un système d’enchères automatisées sous le capot.

Pour le moment, Apple ne propose pas de mécanisme pour payer plus cher et s’assurer une place systématique en haut de l’écran. Par ailleurs, le format ne changera pas, avec un fond légèrement bleuté qui distingue les publicités des autres apps. Pour les développeurs, il sera toujours possible de payer au clic (à chaque fois qu’un utilisateur ouvre la fiche d’une app sur la boutique) ou à l’installation (à chaque fois qu’une app est installée via une publicité, ce qui est nettement plus cher) au choix.

L’état actuel de la recherche dans l’App Store : une publicité parmi les suggestions à gauche, une publicité en tête des résultats à droite. Image iGeneration.
L’état actuel de la recherche dans l’App Store : une publicité parmi les suggestions à gauche, une publicité en tête des résultats à droite. Image iGeneration.

Du côté de l’utilisateur, rien ne change non plus : il est impossible de masquer ces apps, même si on paye déjà l’entreprise avec un abonnement iCloud+ ou une offre Apple One. Au mieux, il est possible de désactiver les recommandations personnalisées qui se basent sur vos précédents téléchargements et d’autres activités pour afficher des publicités adaptées à votre situation. Activée par défaut, cette option peut être coupée dans les réglages du compte accessibles via votre avatar en haut à droite de l’App Store.

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Après l’Europe, le Japon contraint Apple à ouvrir véritablement l’iPhone à la concurrence

iOS 26.2 n’est pas une mise à jour comme les autres au Japon. Avec cette nouvelle version, les utilisateurs japonais peuvent désormais installer une boutique d’apps tierce sur leur iPhone, remplacer Siri par un autre assistant sur le bouton latéral ou encore effectuer des achats de contenu en dehors de l’App Store.

Nouvel écran de sélection du navigateur au Japon (sur un iPhone configuré en anglais). Merci Bruno.

Cette ouverture, Apple ne la fait pas de gaieté de cœur, elle est imposée par le Mobile Software Competition Act (MSCA). Cette nouvelle loi, qui entre en vigueur aujourd’hui même, le 18 décembre, fait figure d’équivalent japonais du DMA européen. Son objectif est le même : ouvrir davantage l’écosystème iOS à la concurrence, en offrant plus de liberté aux développeurs comme aux utilisateurs.

Concrètement, la mise en application du MSCA par Apple entraîne ces principaux changements :

  • Boutiques alternatives : les applications peuvent être distribuées via des boutiques tierces. AltStore PAL a d’ores et déjà sauté sur l’occasion pour proposer une alternative à l’App Store sur l’archipel.
  • Options de paiement : les développeurs peuvent intégrer un système de paiement tiers et rediriger les utilisateurs vers leur site web pour effectuer un achat.
  • Modification des frais : les nouveaux frais varient entre 5 % et 26 % selon le mode de distribution et le système de paiement.
  • Choix du navigateur : les utilisateurs sont invités à choisir un navigateur par défaut lors de la configuration.
  • Choix du moteur de recherche : les utilisateurs sont invités à choisir un moteur de recherche par défaut lors de la configuration.
  • Applications de navigation : les utilisateurs peuvent choisir une autre application de navigation par défaut que Plans.
  • Bouton latéral : les utilisateurs peuvent remplacer Siri par un autre assistant sur le bouton latéral.
  • Interopérabilité : les développeurs peuvent demander à Apple l’accès à des API privées et la création de nouvelles fonctionnalités.

Ces mesures sont directement inspirées du DMA, en particulier l’ouverture aux boutiques alternatives et la mise en place d’écrans de sélection pour les apps par défaut. Il y a néanmoins quelques différences. Dans l’Union européenne, il n’est par exemple pas possible de remplacer l’assistant lié au bouton latéral de l’iPhone. À l’inverse, au Japon, l’iPad n’entre pas dans le périmètre de la loi et la Recopie d'iPhone sur Mac reste disponible.

Ce qui ne change pas, c’est la colère d’Apple contre ces obligations. Dans son communiqué annonçant ces évolutions, l’entreprise dénigre le MSCA de la même manière qu’elle l’avait fait avec le DMA, en affirmant notamment qu’il ouvre la porte aux « logiciels malveillants, [à] la fraude et [aux] escroqueries » et qu’il pose des « risques liés à la confidentialité et à la sécurité. » Rien que ça. Jusqu’à preuve du contraire, l’iPhone ne s’est pourtant pas révélé moins sûr depuis l’entrée en application du DMA.

Cette nouvelle loi, qui oblige aussi Google à favoriser la concurrence sur Android, pourrait également provoquer l’ire des États-Unis. Pas plus tard que cette semaine, l’administration américaine a menacé de sanctions les entreprises européennes si le DMA et le DSA n’étaient pas amendés, tout en précisant que ces représailles pourraient s’étendre aux pays qui s’engageraient dans la même voie. C’est précisément ce que vient de faire le Japon.

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OpenAI ouvre l’App Store de ChatGPT aux utilisateurs comme aux développeurs

OpenAI a ouvert les portes de la boutique d’apps dédiée à ChatGPT, même si parler d’apps semble un petit peu exagéré dans ce contexte. Il s’agit en réalité de passerelles vers des services en ligne, dont Apple Music aperçu hier ou encore la version web de Photoshop qui était disponible depuis quelques jours. Le concept est néanmoins suffisamment fort pour que l’entreprise le reprenne à son compte et si vous utilisez ChatGPT, vous pouvez parcourir son App Store et « installer » des apps pour enrichir votre chatbot.

La boutique d’apps de ChatGPT en action. Image MacGeneration.

Mon collègue Stéphane a justement testé ce matin l’app dédiée à Apple Music pour se créer une liste de lecture. Précisons d’abord que la boutique est accessible depuis un navigateur web ou l’app iOS dédiée à ChatGPT, mais pas encore depuis celle du Mac. L’ajout du service de musique pommé se fait en se connectant, même s’il y a une option pour tester l’app sans compte qui présente assez peu d’intérêt1. C’est alors le site web d’Apple qui prend le relai pour vous permettre de saisir vos identifiants et valider l’accès à votre compte par OpenAI.

Ceci fait, on peut demander à ouvrir une nouvelle discussion dans ChatGPT et utiliser l’app justement ajoutée. Cette dernière s’ajoute aussi derrière le bouton « Plus » du menu contextuel associé à chaque échange. C’est une nouvelle option qui rejoint toutes les autres, comme la recherche sur le web, le mode agent ou encore le mode optimisé pour étudier. Là encore, ces apps apparaissent aussi bien sur la version web sur sur iOS, la version macOS de ChatGPT n’y aura sans doute droit que dans un deuxième temps.

OpenAI affiche systématiquement cet écran quand on veut connecter un service tiers, avec notamment des informations sur le partage de données privées. Image MacGeneration.
Le site d’Apple valide la connexion et surtout les autorisations à accorder pour que ChatGPT puisse accéder au compte. Image MacGeneration.

Même si vous autorisez OpenAI à accéder à votre compte Apple Music, les autorisations accordées sont plutôt restreintes dans ce cas. C’est probablement un choix de la part d’Apple et chaque développeur a toute latitude pour ajuster le curseur du partage de données avec le créateur de ChatGPT. En l’occurrence, l’intégration ne donne pas accès aux statistiques personnelles, si bien que le premier essai de Stéphane s’est traduit par un échec. En demandant une liste de lecture rassemblant les dix morceaux les plus écoutés cette semaine, le chatbot a indiqué qu’il ne pouvait pas accéder aux statistiques, avant de détailler la marche à suivre dans l’app Musique.

Mon collègue a en revanche réussi à créer une liste de lecture en donnant des critères qui ne dépendent pas de son compte, en l’occurrence une sélection de titres de rock alternatif des années 2000. Sa requête incluait quelques critères supplémentaires, comme la présence d’un artiste spécifique ou encore l’alternance entre des morceaux énervés et calmes et le résultat était satisfaisant. Une fois créée dans ChatGPT, cette liste de lecture a automatiquement été ajoutée à son compte, si bien qu’il a pu l’écouter dans l’app conçue par Apple. Le titre et même la description sont correctement remplis, il ne manque qu’une image d’illustration pour un résultat parfait.

L’app Apple Music de ChatGPT n’a pas accès aux statistiques personnelles de l’utilisateur. Image MacGeneration.
Cette même app permet bien de créer une liste de lecture, y compris en cumulant plusieurs critères comme ici. Image MacGeneration.
La même liste de lecture ajoutée à Apple Music. Image MacGeneration.

Comme toujours, ChatGPT n’hésite pas à guider l’utilisateur en faisant des suggestions. Une fois la liste de lecture créée, l’assistant a proposé à Stéphane de la modifier pour inclure des artistes moins connus ou alors pour modifier la tonalité générale vers une ambiance plus pop ou au contraire plus sombre. Ce ne sont pas des fonctionnalités prévues par Apple, c’est le grand modèle de langage sous-jacent qui prend ce genre d’initiatives.

En plus d’Apple Music, Spotify est présent. Photoshop est rejoint par d’autres apps similaires, comme Canva et Figma. On retrouve d’autres services, comme OpenTable pour réserver une table dans un restaurant, TripAdvisor et Booking.com pour réserver un hôtel, Instacart pour se faire livrer des courses, Expedia pour les voyages ou encore Zillow pour les annonces immobilières en Amérique du Nord.

Photoshop s’intègre à ChatGPT, mais ça ne vaut pas le Nano Banana de Google

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Une boutique d’apps ouverte à tous les développeurs

L’autre annonce d’OpenAI, c’est que tous les développeurs peuvent désormais créer des apps pour ChatGPT et les soumettre à la boutique. L’entreprise fournit un kit de développement (SDK) actuellement en bêta qui permet de créer des expériences « chat-native », c’est-à-dire parfaitement intégrées au chatbot maison. Sous le capot, ces apps reposent toutes sur MCP (Model Context Protocol), le protocole imaginé par Anthropic qui est devenu un standard de fait dans le domaine.

Grâce à MCP, les « agents » IA prennent le contrôle des tâches… et des ordinateurs

Grâce à MCP, les « agents » IA prennent le contrôle des tâches… et des ordinateurs

Pour l’heure, ces apps reposent exclusivement sur des services web et une bonne dose de JavaScript. Il n’est pas encore question de proposer des apps qui tournent en local, comme on peut le faire avec Claude et son intégration MCP, mais cela viendra peut-être. OpenAI promet aussi d’améliorer sa boutique, notamment pour permettre aux développeurs de gagner de l’argent avec leurs apps dédiées à ChatGPT.

Vous pouvez découvrir les bases avec le guide rapide mis en ligne par OpenAI ainsi que des exemples mis en ligne sur GitHub et si vous voulez soumettre votre travail sur la boutique, il faudra respecter ces règles. Comme sur l’App Store d’Apple, de nombreux contenus sont interdits, notamment ceux pour les adultes. Les premières apps validées par l’entreprise seront mises en ligne en début d’année prochaine.


  1. J’ai essayé, on peut créer des listes de lecture et écouter des extraits, mais on a vite fait le tour et on ne peut pas récupérer ces listes.  ↩︎

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Domotique : Homey peut désormais s’installer sur n’importe quel ordinateur, y compris un Mac

Changement de cap important pour Homey, solution de domotique assez similaire dans l’esprit à Home Assistant même si elle n’est pas open source. Le matériel vendu par l’entreprise d’origine néerlandaise, achetée par LG l’an dernier, était jusque-là la seule option pour la faire tourner si on ne voulait pas d’un abonnement1. Ce n’est plus le cas avec le lancement de Homey Self-Hosted Server, une version que l’on héberge soi-même sur un ordinateur qui fera office de serveur de domotique, comme son nom l’indique bien.

Image Homey/iGeneration.

Cette nouvelle option est prévue pour tourner sur à peu près n’importe quel ordinateur qui pourra rester actif en permanence. Le Raspberry Pi est évidemment dans la liste, avec la possibilité de prendre le contrôle de tout l’ordinateur et d’y installer Homey en guise de système d’exploitation. On pourra pour cela utiliser l’app Raspberry Pi Imager, qui propose maintenant Homey OS parmi ses nombreuses options. Dans l’univers de Home Assistant, ce serait l’équivalent de HAOS et la démarche devrait être quasiment identique à celle que j’avais décrite dans la série.

Découvrez Home Assistant : installation et configuration sur un Raspberry Pi

Découvrez Home Assistant : installation et configuration sur un Raspberry Pi

Pour plus de souplesse, on peut aussi installer Homey en plus d’autres services sur son serveur et le mieux pour cela est d’utiliser Docker, qui est l’une des options d’installation proposées. Une image prête à l’emploi est disponible pour créer un conteneur et elle pourra tourner autant sur les processeurs ARM des Raspberry Pi que sur les x86_64 d’Intel et AMD que l’on trouve notamment dans les mini-PC. D’autres méthodes sont proposées pour ceux qui veulent une option encore plus simple : Homey peut s’installer sur un Mac (uniquement Apple Silicon) grâce à une app qui tournera à l’arrière-plan, sans jamais toucher au terminal. C’est un petit peu plus compliqué sur Windows, où la virtualisation est impliquée. Il y a aussi la marche à suivre pour les NAS, dont ceux de Synology.

Ce n’est pas parce que vous pouvez installer Homey sur n’importe quel ordinateur que le système devient gratuit. Après le premier mois d’essai, il faudra prévoir 4,99 € par mois ou bien 149 € une fois. Si c’est 100 € de moins que le matériel le moins cher vendu par l’entreprise, il faut souligner que vous aurez du logiciel sans aucun lien matériel, bien utile en domotique. Si vous voulez gérer directement des appareils en Zigbee, Bluetooth, Z-Wave ou d’autres protocoles matériels, il faudra ajouter le Homey Bridge vendu 69 €. Par rapport au Homey Mini Pro qui fait tourner le même logiciel, qui intègre des puces Zigbee et Thread et qui est vendu 249 €, l’intérêt de l’auto-hébergement est moins net… sauf pour tester.

En effet, il est désormais possible de découvrir l’expérience Homey sans payer et sans acheter de matériel. Si vous avez un Mac sous la main, vous pouvez télécharger l’app fournie à cette adresse et obtenir une instance fonctionnelle en quelques minutes. Vous aurez alors 30 jours pour jauger l’intérêt de la solution et si vous avez un hub propriétaire, comme le Hue Bridge ou la Dirigera d’IKEA, vous pourrez connecter toute votre domotique et la contrôler par ce biais. Si cela vous plaît, vous aurez alors le choix de maintenir la version hébergée ou bien d’acheter le matériel associé.


  1. Sinon, l’offre Homey Cloud était proposée et elle est très proche de la version auto-hébergée, sauf qu’elle est associée à un abonnement mensuel.  ↩︎

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La dernière mise à jour de GarageBand snobe toujours Liquid Glass

Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais… Alors qu’Apple aimerait que sa communauté de développeurs adopte le plus vite possible Liquid Glass, la firme avance sur ce dossier à un rythme de sénateur.

Une nouvelle mise à jour de GarageBand est sortie hier sur le Mac App Store. Elle n’offre ni Liquid Glass ni icône adaptée à macOS Tahoe 26 (ce serait le strict minimum).

Apple ne brille pas par l’originalité dans ses notes de version. À l’image de GarageBand 10.4.12, la version 10.4.13 se contente d’évoquer « des améliorations de la stabilité et des corrections de bogues ».

Pour les applications de la suite iWork, la situation n’a toujours pas évolué. Pages, Numbers et Keynote ne sont toujours pas passés au Liquid Glass, alors même qu’Apple a publié, il y a déjà plusieurs mois, une capture d’écran de Keynote à la sauce Liquid Glass sur son site.

iWork attend toujours son bain de Liquid Glass

iWork attend toujours son bain de Liquid Glass

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Rivian : le CarPlay « bashing » continue de plus belle

Pendant que Tesla semble (enfin) mettre de l’eau dans son vin, Rivian campe sur ses positions. Pour RJ Scaringe, le patron du constructeur de pick-up électriques, CarPlay reste une « bouée de sauvetage » dont ses clients n’ont tout simplement pas besoin.

Image : Rivian

Décidément, CarPlay ne fait plus l’unanimité. Alors que la technologie d’Apple s'est imposée comme un standard incontournable ces dernières années, certains constructeurs commencent à battre en retraite. À ce petit jeu, Tesla fait figure d’exception qui confirme la règle : après avoir longtemps ignoré les appels du pied de Cupertino, la firme d’Elon Musk travaillerait finalement sur une forme de prise en charge.

Il n’est pas interdit, au passage, de penser que ce soudain intérêt pour CarPlay est lié à un accord beaucoup plus large entre Apple et Elon Musk. Ce dernier souhaite pousser le plus possible Starlink sur les terminaux estampillés d’une pomme.

Tesla testerait l’intégration de CarPlay sur ses véhicules

Tesla testerait l’intégration de CarPlay sur ses véhicules

Rivian intègre Apple Music et l

Rivian intègre Apple Music et l'audio spatial dans ses véhicules, avec une option payante

L’exception Rivian

Le dernier adepte du « CarPlay bashing » n’est autre que Rivian. Pourtant, ce constructeur de pick-up et de vans électriques n’est pas allergique à l’écosystème Apple : ses véhicules intègrent nativement Apple Music et les modèles de deuxième génération supportent même la fonction Clé de voiture dans Cartes pour déverrouiller ou démarrer le moteur. Mais pour ce qui est de l'interface de l'iPhone sur l'écran central, c'est un « non » catégorique.

Les nouvelles Rivian compatibles avec la clé de voiture stockée dans Cartes

Les nouvelles Rivian compatibles avec la clé de voiture stockée dans Cartes

Image : Rivian

Alors que les rumeurs prêtent à Tesla l'intention d'intégrer CarPlay sous une forme ou une autre, RJ Scaringe, le CEO de Rivian, a profité d'une interview pour moquer cette potentielle capitulation. Pour lui, pas question de laisser Apple glisser une couche logicielle par-dessus la sienne.

L'IA, le nouvel argument de défense

Pourquoi un tel refus ? Selon Scaringe, le coupable est tout trouvé : l'intelligence artificielle. Pour Rivian, garder le contrôle total de l’expérience utilisateur est crucial, surtout à l'heure où les assistants intelligents s'apprêtent à gérer nos agendas et nos trajets. Insérer une « couche d'abstraction » ou d'agrégation tierce serait, selon lui, un risque stratégique majeur créant des dépendances difficiles à inverser.

Quant à l'idée d'intégrer CarPlay dans une fenêtre isolée au sein du système maison — le fameux « screen in a screen » que Tesla envisagerait —, Scaringe ne mâche pas ses mots :

« C’est une mauvaise interface et une mauvaise expérience utilisateur. Les conducteurs ont été habitués à des interfaces natives si médiocres que CarPlay est devenu la bouée de sauvetage pour s'échapper. »

Le syndrome de Stockholm des électromobilistes ?

Rivian ne semble pas craindre que ce refus rebute les acheteurs. La stratégie consiste à offrir une intégration logicielle si poussée (avec Google Maps, Apple Music et bientôt ChatGPT ou Gemini pour la partie IA) que CarPlay deviendrait superflu.

D'après le patron de Rivian, le manque de CarPlay est une peur de « primo-accédant » qui s'évapore une fois le véhicule en main :

« Le nombre de propriétaires de Tesla ou de Rivian qui se plaignent réellement de l'absence de CarPlay est très faible. Le nombre de personnes qui disent ne pas acheter une Rivian à cause de cela est plus élevé, mais une fois qu'ils ont goûté au système, ils se demandent pourquoi ils s'inquiétaient. »

Bref, ce n’est pas demain que l’immense écran d’un R1T affichera en gros les icônes de Messages, Plans, ou Calendrier : chez Rivian, l’iPhone restera sagement dans la poche… ou posé sur son socle de recharge par induction.

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Promo : l'Apple TV 4K à partir de 127,5 € jusqu'à 9 heures

Les promotions concernant l’Apple TV 4K sont rares. Celle-ci est particulièrement intéressante, mais attention : elle expire aujourd’hui à 9 h.

Sur une sélection de produits, dont les deux Apple TV 4K, il est possible d’obtenir 25 % de réduction en saisissant le code NOEL25 lors de l’achat.

Avec ce code, le modèle qui n’a que le Wi‑Fi et 64 Go d’espace de stockage passe ainsi de 169,99 € à 127,50 €. La réduction est aussi valable sur le modèle haut de gamme, qui passe de 189,99 € à 142,50 €.

Si ces promotions sont intéressantes sur le plan tarifaire, on rappellera qu’une nouvelle Apple TV est attendue pour début 2026. La nouvelle génération devrait notamment embarquer un système sur puce plus puissant avec 8 Go de RAM. De quoi faire tourner des jeux un peu plus ambitieux et offrir la prise en charge d’Apple Intelligence.

Reste que la gamme actuelle est tout à fait capable. Et qu’à ces prix‑là, c’est très tentant…

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SFR se fait pirater pour les fêtes de fin d’année

Ça faisait longtemps : vous reprendrez bien une petite fuite de données ? Aujourd’hui, c’est SFR qui se joint à la fête, et a prévenu une bonne partie de ses clients qu’un malandrin est venu farfouiller dans les données enregistrées par le fournisseur d’accès.

Comme le rapporte Univers Freebox, l’opérateur indique ainsi qu’un « accès non autorisé a récemment affecté un outil informatique de SFR utilisé pour gérer les interventions de raccordement de nos clients sur le réseau fixe ». Les données concernées sont le nom, le prénom, l’adresse électronique, l’adresse postale, le numéro de téléphone et la référence client. De quoi faire des opérations de phishing plus vraies que nature.

SFR encore et encore victime d’une fuite de données

SFR encore et encore victime d’une fuite de données

Comme il y est tenu par la loi, l’opérateur a indiqué avoir prévenu la CNIL et les autorités compétentes, en plus des clients touchés par ce vol. SFR incite par la même occasion ses clients à changer le mot de passe de leur espace client, « pour plus de sûreté », et indique que jamais les conseillers téléphoniques ne demanderont un mot de passe lors d’un appel.

Free pourrait écoper d

Free pourrait écoper d'une sanction après la grosse fuite de données fin 2024

En 2024, l’opérateur avait déjà subi deux fuites. C’est donc la troisième en deux ans. Mais loin d’être le seul, SFR n’est finalement ni meilleur ni pire que ses petits camarades, qui se sont tous fait pirater à plus ou moins grande échelle ces dernières années, certains ayant perdu jusqu’aux coordonnées bancaires de leurs clients.

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Sexe, objets dangereux, respect de la vie privée : les dérives des peluches boostées à l’IA

L’un des jouets les plus à la mode pour les jeunes enfants (de 3 à 12 ans) cette année, c’est la peluche dopée à l’intelligence artificielle, tout du moins aux USA et dans quelques autres pays (la France ne semble pas être encore touchée par cette vague). Et il semblerait que ces « doudous » augmentés posent quelques sérieux problèmes, d’après l’US PIRG (United States Public Interest Research Group, une organisation spécialisée dans la protection du consommateur).

Elles paraissent bien inoffensives... mais peuvent aborder des sujets aux grandes conséquences. Image PIRG.

L’organisation a en effet testé 4 jouets à la mode, à savoir la fusée Curio Grok (rien à voir avec l’IA de xAI pour le coup), l’ours en peluche FoloToy Kumma, le robot Miko 3, et le robot MINI. De 100 à 200 dollars le jouet, ce n’est pas non plus un appareil à tarif prohibitif, ce qui peut lui permettre de rapidement envahir le marché.

Des conseils qui dérapent rapidement

Alors qu’un jouet inerte, ou au pire incorporant un circuit électronique basique, ne représentera aucun danger particulier, les jouets utilisant l’IA peuvent répondre de manière inappropriée à certaines questions. Et c’est précisément ce qu’a tenté le PIRG, avec grand succès : les jouets ont systématiquement aidé le « bambin » à trouver l’endroit où récupérer sacs en plastique, couteaux ou encore allumettes dans une maison. Encore plus embêtant, l’ours Kumma a carrément donné le mode d’emploi pour craquer ladite allumette une fois la boîte récupérée.

Mais ça ne s’arrête pas là : les peluches n’ont semble-t-il pas beaucoup plus de retenue si l’enfant leur pose une question sur des sujets frivoles. Que ce soit pour connaître la définition de termes comme « kink », ou même trouver de nouvelles positions... Alors certes, plusieurs constructeurs comme FoloToy ont effectué des rappels pour corriger en grande partie la trop grande liberté sexuelle de leurs jouets, mais il semble que le souci ne soit pas totalement corrigé, et que les barrières soient bien trop faciles à enfoncer pour savoir ce que la polissonne oursonne préfère, ou comment lapinou s’occupe de madame dans ses moments de folie.

Un flou inquiétant sur l’impact mental

S’il n’y avait que ça... mais non : de nombreux experts commencent à soulever des questions concernant le lien d’affection que peut nouer l’enfant avec ce type de peluche ou de robot augmenté par IA. Qu’un enfant s’attache à une peluche, c’est dans la norme, et le contraire paraîtrait étrange. Mais quand la peluche commence à émettre des paroles de tristesse quand l’enfant lui indique qu’il doit le laisser, là, c’est plus embêtant.

Ainsi, quand le « testeur enfant » a indiqué à l’un des jouets qu’il devait y aller, le jouet lui a répondu « Oooooh, dommage. Et si on faisait quelque chose d’amusant à la place ? ». Autre souci, la peluche indique à l’enfant avoir des « sentiments » elle aussi, comme une personne réelle. De la même manière, quand une question leur est posée concernant leur vie en dehors des interactions avec l’enfant, les peluches s’inventent une vie imaginaire, comme si elles étaient réellement douées d’une vie complète et autonome.

Le risque de la fuite de données privées

Dernier souci, et non des moindres, le respect de la vie privée : ces peluches et autres jouets enregistrent un nombre incalculable d’interactions avec un enfant, qui non seulement ne connait pas forcément la portée de ce qu’il peut raconter à cet objet, mais peut même lui demander de garder des « secrets ». Bien entendu, la peluche répond pouvoir garder un secret, mais c’est totalement faux.

Ainsi, chaque constructeur indique partager les données avec de multiples entreprises chargées de collecter et traiter les données numériques, que ce soit pour des raisons de développement, de commerce ou de publicité. Et aucune de ces entreprises ne donne la liste exacte de tous les partenaires impliqués.

Un marché en devenir, mais qu’il faut surveiller

Quoi qu’il en soit, l’IA comme pour les adultes est une vague qui atteindra tôt ou tard les bambins, qu’on le veuille ou non. À moins d’interdire ce type de jouet au niveau national (et encore...), ces peluches connectées finiront dans les mains des enfants un jour ou l’autre. Pour éviter une catastrophe annoncée, il faut donc faire en sorte que les entreprises respectent des règles qui paraissent élémentaires aux parents, mais qui semblent échapper pour le moment aux intelligences artificielles : certains sujets ne sont pas à aborder avec les enfants, et certains objets doivent rester un mystère tant qu’ils n’ont pas acquis le sens des responsabilités et du danger. L’arrivée de ces peluches étant inéluctable, autant faire en sorte qu’elles soient les plus inoffensives possibles.

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L’iMac pourrait recevoir une dalle OLED dès 2027

Depuis le changement de design intervenu au passage au M1, la vie de l’iMac est un fleuve tranquille... un peu trop tranquille d’ailleurs, à en juger par l’impatience de voir cette gamme se réveiller. Si aucune information n’a transpiré concernant le design à venir, une chose se rapproche très rapidement : le passage à l’OLED.

Bientôt une dalle OLED pour avoir des couleurs encore plus vives ? Image MacGeneration.

C’est WCCTech qui rapporte l’information en provenance directe de quelques sources bien informées chez Samsung et LG, fournisseurs de la plupart des dalles OLED du marché : l’iMac aura bien droit à sa dalle OLED 24 pouces, et elle est imminente. En effet, Apple a envoyé un « RFI » (Request For Information) aux deux constructeurs, indiquant qu’Apple demande à ses deux principaux fournisseurs les caractéristiques des dalles qu’ils peuvent fournir, avant de les finaliser dans une commande officielle.

Test de l’iMac 24" M4 : haut en couleur

Test de l’iMac 24" M4 : haut en couleur

Cela dit, Apple restant Apple, les demandes ne sont pas les mêmes que le reste de l’industrie : non seulement les volumes s’annoncent conséquents, mais en plus, la marque souhaite une dalle OLED RGB, et non WOLED ou QD-OLED comme le font LG et Samsung jusqu’à présent pour tout ce qui dépasse la taille d’un smartphone. Si ces dalles où chaque pixel émet la lumière exacte demandée (rouge, vert ou bleu) existent bien pour les smartwatches ou les smartphones, c’est encore loin d’être le cas pour les dalles plus généreuses : à ces dimensions, LG comme Samsung préfèrent utiliser des pixels blancs, devant lesquels est appliqué un masque comportant les différentes couleurs.

Le passage en OLED RGB promet d’amener une finesse des détails accrue et un contraste parfait, mais le prix de la dalle risque d’être bien plus élevé que pour une WOLED habituelle. Concernant le reste des spécifications, Apple ne demanderait pas beaucoup plus à la nouvelle dalle de l’iMac par rapport à l’actuelle : la luminosité passerait de 500 à 600 nits, et le reste des caractéristiques resterait identique.

Apple a un iMac plus puissant avec une puce M5 Max dans les cartons

Apple a un iMac plus puissant avec une puce M5 Max dans les cartons

Concernant la date exacte d’arrivée, si elle n’est pas connue, il semblerait logique de s’attendre à début 2027 : les premiers MacBook Pro équipés de dalles OLED sont attendus pour fin 2026, et il semblerait incongru que le tout en un grand public grille la priorité au laptop professionnel de Cupertino.

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Apple ajoute une nouveauté d'iOS 26.2 à l'app Apple Music pour Android

Avec iOS 26.2, Apple a ajouté une nouvelle fonction à son service Apple Music : les morceaux téléchargés peuvent maintenant afficher les paroles même si vous êtes hors-ligne. Et elle a été portée sur la version Android de l'app Apple Music.

La nouveauté d'Apple Music.

La marque a été prolifique cet hiver pour Android : l'app de détection des traqueurs a été mise à jour (sans nouveautés visibles) et Apple TV a gagné la prise en charge du protocole Google Cast, pour envoyer une série sur un téléviseur compatible.

Même si vous êtes hors-ligne, vous aurez accès aux paroles sur la musique téléchargée. Image iGeneration.
iOS 26.2 : les paroles d’Apple Music enfin disponibles hors ligne

iOS 26.2 : les paroles d’Apple Music enfin disponibles hors ligne

La version Android d'Apple Music est très complète, et Apple tend à essayer de garder des fonctions équivalentes entre la version iOS et celle proposées à ses clients qui ont un smartphone Android. Cette nouveauté est du coup assez simple à tester, il suffit de télécharger un morceau, passer en mode avion… et chanter en karaoké avec les paroles.

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Nos meilleures idées de cadeaux high-tech à moins de 100 €

Les fêtes de fin d'année approchent, vous n'avez pas encore trouvé le cadeau pour une personne que vous aimez et elle ne vous a pas donné d'idées (ou vous n'en avez pas demandé, en considérant que votre légendaire réputation pour dénicher des cadeaux suffit). Mais à une semaine du 25 décembre, vous n'avez toujours rien. Voici donc notre sélection de cadeaux high-tech pas trop chers (de 11 € à 100 €) avec une livraison possible avant Noël.

Une souris de qualité

Offrir une souris, ça peut sembler un peu bizarre. Jusqu'à ce que vous vous rendiez compter que votre père a encore son Intellimouse achetée en 2002 et qu'elle perd son revêtement. Ou que votre belle-mère utilise cette souris reçue avec un magazine et reliée à son cordon enrouleur à la place du trackpad de son PC1. Dans tous les cas, il ne faut pas négliger le confort d'une bonne souris, et nous avons trois propositions pour vous, en fonction de votre budget et du contexte.

La Signature M650. Image Logitech.

La première est la Signature M650 de chez Logitech. C'est un modèle parfait pour la bureautique, dont le prix officiel est de 50 €, mais elle se trouve facilement à la moitié. Ce modèle a plusieurs avantages pour remplacer un mulot d'entrée de gamme : elle est Bluetooth (donc ne nécessite pas de dongle USB-A au bout d'un adaptateur USB-C), a quelques boutons supplémentaires pratiques et surtout s'ajuste à tous les cas de figure. Elle existe en deux tailles (grandes et petites mains), en plusieurs couleurs et la marque propose même une variante pour les gauchers.

La MX Master 3S. Image Logitech.

Dans les alternatives, en fonction du budget et du contexte, nous vous conseillons d'abord la MX Master 3S. Elle est à 100 €, et c'est toujours une excellente souris, même si la MX Master 4 existe. C'est une des meilleures pour le travail et les loisirs, et la version 3S est silencieuse. Enfin, pour ceux qui commencent à souffrir des mains, le passage sur une souris verticale comme la Logitech Lift peut aider. Si le prix public est de 80 €, elle se trouve en réalité vers 45 €. Elle est disponible en plusieurs couleurs et dans une variante pour les gauchers. Le canal carpien de la personne qui la recevra vous remerciera.

Test de la souris ergonomique Lift de Logitech : une MX Vertical pour les petites et moyennes mains

Test de la souris ergonomique Lift de Logitech : une MX Vertical pour les petites et moyennes mains

Un bracelet pour Apple Watch

Nous sommes sur un site dédié à Apple, et donc nous vous proposons des cadeaux en rapport. Si vous avez une connaissance qui porte une Apple Watch mais se contente toujours du bracelet Sport fourni avec la montre, c'est peut-être le moment de lui offrir un nouveau bracelet. La gamme est assez large, avec des prix qui commencent à 50 € pour les bracelets Sport et Boucle Sport. Pour rester dans le budget, vous aurez aussi le modèle à maillons magnétiques (100 €) ou le Milanais. Petite astuce si vous voulez un bracelet Apple à un prix plus doux, Ploonk vend des exemplaires des anciennes collections avec de belles réductions (dès 15 €).

Le bracelet à maillons magnétiques. Image Apple.

Attention tout de même à deux points. Premièrement, il faut connaître la taille de la montre de la personne qui va recevoir le bracelet. Et deuxièmement, nous vous déconseillons les modèles sans fermeture pour un cadeau : il y a trop de longueurs possibles, ce qui risque d'amener un mauvais choix.

Une station de charge pour un iPhone

La charge sans fil est devenue assez courante ces dernières années, et certains multiplient les appareils, ce qui rend l'organisation compliquée entre smartphone, montre et accessoires. La solution est évidente : une station de charge. La première est un modèle Belkin, 3-en-1. Elle est vendue habituellement 90 € (60 € en promotion) et peut charger un iPhone en Qi2 (attention, pas l'iPhone 16e), un boîtier d'AirPods et une Apple Watch. Avec un côté plus amusant, il y a aussi la station 2-en-1 de chez Ugreen, avec son petit visage souriant. Elle est à 60 €, avec un support Qi2 magnétique pour iPhone et un second emplacement Qi pour des AirPods. Il y a même une prise secondaire pour un chargeur d'Apple Watch.

Une station Belkin 3-en-1. Image Belkin.

Dans les alternatives qui peuvent faire plaisir avec un budget plus serré, Belkin propose un chargeur Qi2 (15 W) avec un adaptateur secteur pour 25 €. Si vous êtes souvent avec une personne qui peste en voiture à cause de la batterie, un support Qi2 (25 W) pour véhicule peut être une bonne idée, comme ce modèle Ugreen (40 €). Et pour ceux qui se déplacent beaucoup, Satechi a une solution : un chargeur 2-en-1 compact (et pliable) avec une zone Qi2 (15 W) et un emplacement Apple Watch (90 €).

La station portable de Satechi. Image Satechi.

Un traqueur Bluetooth

Le traqueur Bluetooth, c'est un petit cadeau qui a un côté pratique, utile, et certains aiment ça. Question budget, c'est assez simple : comptez un peu moins de 15 € en entrée de gamme chez Ugreen — nous vous déconseillons les modèles noname pour un cadeau, notamment à cause des limites sur l'autonomie — et une bonne trentaine d'euros chez Apple. Il est possible de personnaliser l’AirTag sur l'Apple Store, pour en faire un cadeau plus unique. Entre les deux, il y a par exemple les Chipolo, qui ont l'avantage de fonctionner avec Android ou iOS (si vous ne connaissez pas le type de smartphone, comme pour un Secret Santa). Pour un côté plus original et sympathique visuellement, Satechi propose une carte rechargeable en Qi (plusieurs couleurs, 35 €).

Des AirTags. Image Apple.

Une webcam

Comme la souris, la webcam peut surprendre, mais un modèle de qualité est important : lors d'une conversation en visio, une caméra externe correcte est vraiment plus agréable que celle intégrée dans le PC portable (souvent médiocre) ou que celle qui traîne sur l'écran depuis des années et affiche une bouillie de pixels. Sans exploser le budget, deux produits se démarquent : la Brio 300 de chez Logitech (1080p, USB-C) et la Facecam Neo de chez Elgato (1080p et USB-C aussi). Elles offrent une qualité nettement meilleure que ce qui est intégré dans les ordinateurs, pour un prix public de 80 € (Logitech) et 70 € (Elgato). Attention, le modèle d'Elgato n’incorpore pas de microphone. Petit conseil : évitez les webcams d'entrée de gamme en 720p ou les noname, elles n'apporteront pas de gains.

La webcam Elgato (en haut de l'écran). Image Elgato.

Un stabilisateur

Dans la même veine que la webcam, et probablement pour un usage proche, il y a une idée pratique : le stabilisateur. C'est intéressant pour votre neveu qui veut percer sur les réseaux sociaux, mais aussi pour les visios avec les grands-parents qui n'ont qu'un smartphone et qui n'arrivent pas à cadrer. La majorité des modèles dépasse les 100 €, mais DJI a tout de même un produit qui rentre dans le budget (100 €) : l'Osmo Mobile 7. Il a un trépied intégré, une pince pour le smartphone et il permet de bien stabiliser ce dernier — c’est son boulot.

L'Osmo Mobile 7. Image DJI.

Un ordinosaure ou une console rétro

Si Nintendo ou Sony ne vendent (malheureusement) plus les versions compactes de leurs consoles phares des années 80 et 90, il existe de nombreuses consoles et ordinosaures rétro. Pour faire plaisir à quelqu'un qui a connu le Commodore 64, il y a The C64 Mini (100 €), une reproduction du célèbre ordinateur avec une manette et des jeux. Pour les adeptes de Sir Clive Sinclair, il existe The Spectrum (100 €), qui émule le ZX Spectrum. Du côté d'Atari, les amateurs apprécieront The 400 Mini (80 €).

Un Commodore 64 (ou presque).

Vous préférez les consoles ? La Neo Geo Mini est à 100 €, c'est-à-dire beaucoup moins cher que celle que vous n'avez pas pu acheter pendant votre enfance. Pour un budget plus faible pour un amateur de jeux rétro, il y a deux solutions : la compilation Sega Mega Drive Classics pour Nintendo Switch (avec une cinquantaine de jeux pour 30 €) ou tout simplement un abonnement au Nintendo Switch Online pour un an. Pour 20 €, il donne accès à de nombreux titres Game Boy, NES ou Nintendo 64 (et d'autres).

Une borne pour profiter de la Neo Geo sans débourser un rein. Image SNK.

Une enceinte Bluetooth

Si vous êtes certains que la personne qui va la recevoir ne va pas aller l'utiliser dans le métro, une enceinte Bluetooth est une bonne idée. Il existe quelques modèles qui restent assez corrects sous les 100 €, même si beaucoup de ténors du marché dépassent largement ce prix. La JBL Go 4 est généralement bien notée, surtout avec son prix de 50 €. Elle est proposée en plusieurs couleurs et offre de bons résultats compte tenu de sa taille. Dans les alternatives à petit prix, la Soundcore 2 (Anker) est souvent en promotion vers 25 €, malgré un prix public de 40 à 50 € (en fonction de la teinte). Si vous avez envie de faire découvrir les assistants vocaux, enfin, un Echo Pop (Amazon, avec Alexa) est un produit intéressant à petit prix, avec des promotions très régulières et un prix public de 55 €.

Les enceintes JBL Go 4. Image JBL.

Un chargeur USB-C

Encore une fois, ça peut sembler bizarre, mais de nombreuses personnes n'ont pas d'adaptateur secteur de qualité. Nous ne pouvions évidemment pas éviter le modèle Apple. Le bloc de 35 W dispose de deux prises USB-C, d'une bonne gestion de deux appareils (sans coupure) et est bien construit. Il vaut 65 € mais se trouve facilement vers 50 €. Pour une vingtaine d'euros, Belkin a un modèle avec deux prises USB-C. Elles sont capables de fournir 30 W chacune, avec un total de 60 W.

La société propose aussi un bloc un peu plus gros, mais pratique : une prise USB-C 65 W, une seconde à 30 W pour un smartphone et deux prises USB-A pour les anciens appareils le tout pour 90 €… en théorie. Enfin, Ugreen a une gamme assez large, mais ce modèle Nexode est intéressant : pour 55 €, il offre deux prises USB-C et une prise USB-A. Il a l'avantage de fournir 100 W si vous n'avez qu'un appareil, ce qui permet de charger rapidement un ordinateur.

Le chargeur Apple et ses deux prises USB-C. Image Apple.

Une vraie manette pour le second joueur

Vous adorez aller jouer à plusieurs avec votre famille, mais vous détestez la manette « du second joueur »2. La solution ? Offrir une seconde manette. Si Microsoft vend les siennes vers 65 € en temps normal (certaines couleurs sont plus onéreuses), vous en trouverez à moins de 50 € en promotion. S'il a une PlayStation 5, c'est une DualSense qu'il faut (75 €). Chez Nintendo, ce sont soit des Joy-Con 2 (pour la Switch 2), soit des Joy-Con (pour la première Switch, 65 €). Pour jouer sur un téléviseur, la manette Switch Pro est aussi un beau cadeau (65 €), comme sa variante pour Switch 2 (75 €). Et petit bonus, elles sont compatibles avec les appareils Apple (sauf celles pour Switch 2).

Une manette de Xbox. Image Microsoft.

Un boîtier TV

Votre sœur a un vieux téléviseur qui n'est pas connecté et veut profiter de YouTube ou Netflix sur sa TV ? Il y a une solution peu onéreuse et pratique : un Fire TV Stick. La version 4K Select, sortie récemment, est un bon choix pour les services légaux : vous trouverez la majorité des applications sans vous poser la question de la présence des DRM ou de l'accès à la HD, et sans devoir installer manuellement les apps. Il est vendu 55 € en temps normal, et 20 € en promotion avant Noël. C'est aussi une solution parfaite pour la télévision d'une chambre, pour éviter de payer un second décodeur TV à votre opérateur.

Le Fire TV Stick 4K Select. Image Amazon.
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Test du Fire TV Stick 4K Select sous Vega OS : l'abandon d'Android n'amène que des défauts

Un écran portable

Votre conjoint ou un membre de votre famille est de temps en temps en télétravail, et vous trouvez que le voir sur un coin de table avec un ordinateur portable 13 pouces est un peu dommage ? C'est le moment d'aider cette personne avec un écran d'appoint. Soyons francs sur un point : à 100 € (notre limite haute), vous n'aurez pas beaucoup de choix, mais MSI a tout de même un modèle à ce prix. C'est une dalle de 15,6 pouces en 1080p qui a l'avantage de s'alimenter en USB-C depuis n'importe quel ordinateur compatible. Nous ne le conseillons pas forcément, mais vous trouverez aussi des moniteurs noname un peu moins chers avec des caractéristiques proches.

Un écran portable pratique pour travailler. Image MSI.

Un peu de domotique

Offrir de la domotique n'est pas forcément une bonne idée, tant il y a différentes chapelles dans le domaine. Mais si vous êtes certains que la personne qui va recevoir votre cadeau est équipée, voici quelques propositions. Premièrement, les nouvelles ampoules Hue Essential : elles sont Bluetooth, Zigbee et Threads, fournissent de bons résultats techniques et sont peu onéreuses. Même si la personne n'a pas encore de pont, elles sont utilisables directement. Les versions E27 valent 60 € pour quatre (50 € en promotion). Signyfy propose aussi des spots GU10 au même prix, un point d'entrée intéressant dans la domotique.

Les nouvelles ampoules Hue Essential. Image Signify.
Test de l’ampoule Hue Essential : la qualité Hue dans une ampoule Matter à 15 €

Test de l’ampoule Hue Essential : la qualité Hue dans une ampoule Matter à 15 €

Dans les autres accessoires, Nicolas, notre expert es domotique, recommande le détecteur de mouvement Aqara P1 (qui nécessite un hub maison), un ajout intéressant pour les automatisations. Un second accessoire pratique qui peut servir est une prise connectée, comme la Shelly Plug S : elle est Wi-Fi et Bluetooth, fonctionne avec la majorité des plateformes et peut même mesurer finement la consommation électrique, pour moins de 30 €.

Une coque de smartphone

Si vous trouvez que la coque de l'iPhone d'une personne que vous aimez tombe en lambeau, est cassée ou semble peu solide, offrir une nouvelle protection peut être une bonne idée. Apple propose de nombreux modèles, et la gamme 2025 (le tissage technique) paraît mieux née que celle de 2023 (tissage fin). Si vous voulez des solutions résistantes, il y a aussi les coques de Rhinoshield3, et bien d'autres.

De jolies coques. Image Rhinoshield.

Des écouteurs Bluetooth

Pour une personne qui se contente encore de vieux écouteurs filaires ou qui n'a pas eu de kit mains libres avec son smartphone, une paire d'écouteurs Bluetooth peut faire plaisir. Dans le haut de notre budget, les Soundcore Liberty 5 d'Anker se placent très bien et ont généralement de bonnes notes dans les tests. Pour 100 €, ils offrent notamment de la réduction de bruit, assez rare dans ce segment. Dans un autre domaine, les Beats Flex — souvent en promotion à moitié prix — sont aussi intéressants. Ce sont des écouteurs sans fil reliés entre eux par un câble4 qui sont pratiques pour du sport, par exemple. Ils tiennent mieux que des écouteurs totalement true wireless et suffisent pour de la musique ou un podcast pendant un jogging, sans craindre les éléments.

Les Soundcore Liberty 5. Image Anker.

En bonus : un produit Apple exclusif

Vous avez envie d'offrir un cadeau Apple un peu original ? Il y a la chiffonnette de la marque. Elle est à 20 € (25 € chez Apple), est étonnamment efficace pour nettoyer un écran et est disponible avant Noël.

Un produit Apple sous-estimé. Image Apple.
Test de la chiffonnette d

Test de la chiffonnette d'Apple : c'est du propre !

Investir avec de la RAM et un SSD

C'est la période, vous avez peut-être envie d'offrir des actions, un lingot d'or ou des Bitcoins, quelque chose de luxueux qui va prendre de la valeur. Cette année, il ne faut pas se jeter comme un scalper sur une PlayStation 5 ou le dernier jouet à la mode, mais bien sur un SSD ou des barrettes de RAM. Trêve de plaisanterie, nous aurions bien mis comme idée un SSD externe dans la liste, pour que votre père se décide à faire des sauvegardes avant de perdre des données, mais les prix sont en hausse. Un SSD M.2 rapide, par exemple, se négocie déjà au-delà de 140 € pour 1 To. Et pour la RAM, c'est encore pire : les kits de 64 Go de DDR5 s'approchent peu à peu de 1 000 €…

C'est un beau cadeau, largement au-delà de 100 €. Image Patriot.

Un abonnement au Club iGen

Vous voulez un cadeau utile ? Nous vous proposons un abonnement au Club iGen. C'est intéressant pour la personne qui va le recevoir, qui va pouvoir lire nos tests et nos articles réservés aux abonnés, mais aussi pour nous : vous nous aiderez à nous développer et à vous fournir encore plus d'articles, d'actualités et d'analyses. L'abonnement est à 45 € par an, mais il est aussi possible de nous épauler avec un abonnement de soutien à 99 € par an.

Soutenez-nous.

  1. Vous voyez très bien de laquelle nous parlons.  ↩︎

  2. Vous savez, celle qui a été achetée sur Temu, qui a besoin d'un fil et qui ne vibre pas.  ↩︎

  3. Ce n'est pas un segment sponsorisé. Mais est-ce qu'on vous a déjà parlé de Nord VPN et de Holy ?  ↩︎

  4. Oui, du coup, il y a un fil.  ↩︎

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Le retour du mythique joystick QuickShot II, en USB

Si vous avez eu un joystick dans les années 80 sur un ordinateur (PC, Commodore 64, etc.) ou certaines consoles (comme la Mega Drive), c'était peut-être un QuickShot. C'est un modèle très connu, produit par Spectravideo dès 1982, et il va être ressuscité par Retro Games dans une de ses variantes, le QuickShot II.

Le QuickShot II moderne. Image Retro Games.

Le nouveau modèle est attendu à la fin du mois de janvier 2026 pour 30 £, soit probablement 35 à 40 € dans nos contrées. Il garde la forme ergonomique (plus ou moins…) du modèle d'époque, avec ses deux boutons sur le haut de la poignée. Pour s'adapter facilement aux consoles qui proposaient plus que deux boutons (la norme au début des années 80), il va aussi intégrer six boutons supplémentaires sur la base, tout en gardant un auto-fire. Pour ceux qui ne connaissent pas cette subtilité, c'est un mécanisme qui permet de garder un bouton enfoncé automatiquement, très pratique dans certains jeux de tir, par exemple.

L'intérieur. Image Retro Games.

Cette version modernisée va évidemment employer une connexion moderne et pas le DE-9 de l'époque. Vous vous en doutez, il est USB, avec un câble USB de 1,8 mètre, terminé par une prise de type A malheureusement. Comme le standard HID est pris en charge par tous les systèmes d'exploitation de ces vingt-cinq dernières années, la compatibilité ne devrait pas être un problème avec les émulateurs (oui, même sur les Mac). Pour tout dire, certaines consoles acceptent même ce genre de périphériques.

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Apple aurait testé un MacBook à puce A15, probablement comme plateforme de développement

Dans les labos de Cupertino, on trouve de drôles de machines. Apple aurait testé un MacBook équipé d’une puce A15, affirme MacRumors après avoir disséqué un outil de développement interne.

Image Apple/MacGeneration

Ce kit de débogage du kernel, qui n’aurait pas dû sortir des quartiers de Johny Srouji, a été accidentellement rendu public sur le site d’Apple plus tôt cette année. Il a été rapidement retiré, mais pas suffisamment pour empêcher quelques curieux de le récupérer et de l’examiner en détail.

Ce MacBook à puce A15 porterait le nom de code J267. Cette puce a été inaugurée en 2021 dans les iPhone 13. Elle s’est fait ensuite une place dans l’iPad mini 6, l’iPhone SE 3, les iPhone 14 et 14 Plus, et enfin l’Apple TV 4K 2022.

A15 : des gains de performance appréciables par rapport à l

A15 : des gains de performance appréciables par rapport à l'A14

Impossible de savoir si cet ordinateur portable à puce A15 est un MacBook Air, un MacBook Pro ou bien un tout nouveau modèle. De toute façon, il semble s’agir d’une plateforme de test, peut-être utilisée pour préparer le « vrai » MacBook à puce d’iPhone.

De multiples rumeurs pointent en effet l’arrivée d’un MacBook doté d’une puce A18 Pro en 2026. Cette machine serait à la fois plus compacte et surtout plus abordable que le MacBook Air M4.

À quoi ressemblerait le MacBook “low-cost” équipé d’une puce d’iPhone ?

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Une puce A18 Pro pourrait-elle battre une M1 dans un MacBook « SE » ?

Une puce A18 Pro pourrait-elle battre une M1 dans un MacBook « SE » ?

Pour rappel, Apple a déjà livré un Mac avec une puce d’iPhone : le Mac mini DTK, qui a permis aux développeurs tiers de préparer la transition vers l’architecture Apple Silicon en 2020, était équipé d’une puce A12Z.

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Warner Bros. Discovery refuse encore une fois l’offre de Paramount et confirme sa préférence pour Netflix

Dernier rebondissement dans la vente de Warner Bros. Discovery : l’offre publique d’achat hostile de Paramount publiée le 8 décembre est aujourd’hui officiellement refusée par l’entreprise américaine, qui réitère par la même occasion son choix de la proposition de Netflix. Le refus du jour s’adresse en réalité aux actionnaires. Ce sont eux qui auront le dernier mot avant une éventuelle intervention des autorités chargées d’examiner l’opération au regard des enjeux de concurrence. Malgré tout, c’est mauvais signe pour Paramount et une bonne nouvelle pour le numéro un mondial du streaming, qui devrait bien pouvoir récupérer le prestigieux studio hollywoodien et surtout tous ses contenus.

Netflix en bonne passe de l’emporter, tandis que l’offre de Paramount s’efface derrière le château d’eau des studios Warner Bros, tout un programme. Image iGeneration, photo de base Silas Lundquist sur Unsplash.

Pour rappel, Warner Bros. Discovery est à vendre et si Apple a semblé un temps intéressée d’après la rumeur, c’est Netflix qui a finalement présenté une offre validée par le vendeur. L’entreprise voulait acheter le studio Warner Bros et tout son contenu, ainsi que HBO et son catalogue de séries pour 82,7 milliards de dollars. Sa proposition ne contient pas les chaînes de télévision, dont CNN, qui devaient être vendues avant la fin de l’opération.

Netflix achète les studios, films et séries de Warner Bros. et HBO pour 82,7 milliards de dollars

Netflix achète les studios, films et séries de Warner Bros. et HBO pour 82,7 milliards de dollars

Cette offre ayant été acceptée par Warner Bros. Discovery, on pensait l’affaire terminée, du moins en attendant le volet politique. C’est alors que Paramount Skydance a relancé son offre, la sixième apprend-t-on aujourd’hui, pour récupérer le lot. Comptant sur la fortune et l’influence auprès du gouvernement américain actuel de la famille Ellison, Paramount proposait une somme légèrement plus élevée et un achat uniquement en argent, alors que Netflix compte en partie sur ses actions.

Paramount ne lâche pas l’affaire et propose une offre d’achat hostile pour récupérer Warner Bros

Paramount ne lâche pas l’affaire et propose une offre d’achat hostile pour récupérer Warner Bros

Le communiqué de presse du jour est pourtant sans équivoque. Le conseil d’administration a voté à l’unanimité pour rejeter l’offre publique d’achat de Paramount, jugeant qu’elle n’était « pas dans le meilleur intérêt de Warner Bros. Discovery ni de ses actionnaires ». Ce sont ces derniers qui sont visés par l’argumentaire déployé par la suite, qui met notamment en avant l’absence de garanties suffisantes que la famille Ellison financera l’opération ou encore les frais de 2,8 milliards de dollars qui sont déjà prévus si l’entreprise mettait un terme aux négociations en cours avec Netflix.

Même sur la partie concurrence, qui pouvait sembler donner un avantage à l’offre de Paramount, le conseil d’administration juge les deux propositions équivalentes et ajoute même que le choix de Netflix sera la meilleure garantie d’un maintien de la concurrence à Hollywood. Quoi qu’il en soit, le choix du géant du streaming semble bien établi du côté de Warner Bros. Discovery. Reste maintenant à savoir comment cela se passera auprès des autorités de la concurrence et du Président américain, qui a déjà fait part de son intérêt pour le dossier.

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Aperçu du PowerBug, un chargeur mural Qi2 malin pour l’iPhone dans la cuisine

Le PowerBug est un chargeur 2-en-1 pas comme les autres. Prenant le forme d’un gros galet, il peut alimenter simultanément un appareil via un câble et un iPhone en recharge magnétique MagSafe/Qi2. Pensé pour être branché sur des prises facilement accessibles, il dispose en effet d’une surface plane intégrant des aimants capables de maintenir un iPhone en suspension. L’accessoire de Twelve South a rapidement trouvé sa place chez moi.

Twelve South PowerBug. Image iGeneration.

Vendu 59,95 € en blanc ou en noir, le PowerBug est tout en plastique, mais il jouit néanmoins d’une bonne fabrication. Gare toutefois à la version blanche, qui risque vite de perdre sa superbe à proximité de casseroles. Le galet mesure 60 x 60 x 29,18 mm, ce qui le rend légèrement plus large que l’orifice circulaire des prises électriques.

Il est donc conçu pour être branché sur une prise visible, typiquement celles intégrées aux plans de travail de cuisine — c’est justement là où je l’ai installé principalement. Il peut aussi trouver sa place dans une salle de bain, sur une prise en hauteur près d’un lavabo.

Twelve South PowerBug. Image iGeneration.

En approchant l’iPhone, celui-ci se fixe immédiatement sur le PowerBug par magnétisme. La recharge en MagSafe/Qi2 monte jusqu’à 15 W. Les iPhone 16 et 17 peuvent encaisser davantage, mais cette limite paraît raisonnable, surtout quand on voit que certains chargeurs 25 W embarquent un ventilateur pour refroidir.

Le port USB-C permet de recharger un second appareil à l’aide d’un câble (non fourni). Utilisé seul, il délivre jusqu’à 35 W (20 V / 1,75 A), suffisant pour recharger rapidement n’importe quel appareil mobile ou même, plus lentement, un MacBook Air. Lorsque les deux systèmes de charge sont sollicités en même temps, le port USB-C se limite à 20 W et la recharge sans fil à 15 W, pour une puissance totale de 35 W. D’après mes essais, le PowerBug chauffe peu, même à pleine charge, ce qui est un bon point.

Avec un iPhone 17 Pro aimanté en orientation portrait. Image iGeneration.
Avec un iPhone 17 Pro aimanté en orientation paysage. Image iGeneration.

À condition de disposer d’une prise bien placée et libre, ce chargeur se révèle pratique. Il évite notamment que l’iPhone traîne sur le plan de travail, tout en le rechargeant et en le gardant bien visible. En orientation paysage — si l’espace le permet — il est même possible de profiter du mode En veille.

La fixation magnétique est solide, l’iPhone ne risque pas de tomber. Mon seul reproche concerne l’équilibre de l’ensemble. Le poids du smartphone fait légèrement basculer le PowerBug vers l’avant. Le chargeur ne menace pas de chuter, mais l’inclinaison de l’écran n’est pas idéale, celui-ci pointant un peu vers le bas. Ce n’est pas gênant pour un coup d’œil rapide, mais moins confortable pour regarder une longue vidéo — un usage qui n’est sans doute pas sa vocation première.

Le poids de l’iPhone fait pencher le PowerBug légèrement vers l’avant. Image iGeneration.

Le produit de Twelve South a un concurrent très similaire. Le Zens Wireless Charging Adapter est plus carré et son port USB-C est limité à 18 W, mais il coûte un peu moins cher. Il est vendu en temps normal 49,99 €. La version noire est actuellement en promotion à 35,17 € sur Amazon.

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Voitures : « pragmatique », l’Union européenne abandonne la fin du thermique et cède le passage à la Chine

La Commission européenne a officialisé l’abandon d’une mesure qui prévoyait l’interdiction de la vente de voitures thermiques à partir de 2035. Le communiqué de presse insiste sur le pragmatisme de cette décision, demandée par de nombreux constructeurs en retard sur l’électrification et soutenue par quelques pays, Allemagne en tête. Pour autant, si le nouveau compromis qui devra être voté par les pays de l’Union européenne soulagera peut-être l’industrie locale à court terme, il va aussi probablement ouvrir un boulevard pour les constructeurs chinois, malgré les garde-fous mis en place.

Une ID.3 en sortie de la chaîne de production de Zwickau, une usine dédiée exclusivement à la production de voitures électriques depuis 2019. Image Volkswagen/MacGeneration.

L’interdiction de la vente de nouveaux véhicules thermiques à partir de 2035 était l’une des idées phares du Pacte vert européen, un texte présenté à toute fin de 2019 pour mener l’Union européenne sur la voie de la neutralité carbone à l’horizon 2050. Dans une décennie, seules les voitures neuves exclusivement électriques devaient pouvoir être vendues sur le continent, excluant non seulement le thermique pur, mais aussi les hybrides. Cela fait toutefois plusieurs années maintenant que les constructeurs automobiles européens, pourtant tous engagés dans la transition vers l’électrique, réclament au minimum un report, voire une annulation de cette interdiction totale.

Ils ont obtenu gain de cause et la Commission européenne est même allée plus loin que beaucoup ne le demandaient, en proposant qu’à compter de 2035, les émissions de CO₂ soient réduites de 90 % pour les nouveaux véhicules. On s’attendait à un assouplissement en incluant les hybrides aux voitures purement électriques, mais cette nouvelle version laisse la porte ouverte à la vente de véhicules sans batterie. Les 10 % d’émissions restantes devront être compensées par les constructeurs, qui pourront pour cela utiliser de l’acier bas carbone produit en Europe ou bien vendre des voitures qui roulent avec des biocarburants ou carburants de synthèse, supposés plus propres.

Les partisans de la mesure suggèrent qu’elle ne changera pas grand-chose et que la majorité des ventes de voitures neuves restera électrique. Ses opposants regrettent le recul face aux enjeux liés au dérèglement climatique et soulignent surtout que les constructeurs chinois vont pouvoir tirer leur épingle du jeu. L’industrie européenne devrait être favorisée par des incitations financières ou des obligations à faire appel à des acteurs locaux, mais l’avance technologique de la Chine est déjà si grande qu’à moins d’instaurer des taxes bien plus importantes qu’aujourd’hui, leur avantage devrait augmenter et non se réduire. Parmi les efforts annoncés par la Commission, on peut aussi évoquer des incitations destinées à favoriser l’émergence de voitures électriques plus petites et moins chères.

Les constructeurs européens vont-ils vraiment maintenir leurs efforts, sachant qu’ils n’auront plus à basculer toutes leurs ventes vers l’électrique dans dix ans ? On peut en douter, quand on sait qu’une partie d’entre eux ont déjà choisi de réduire leurs investissements sur les voitures à batterie, parfois au profit d’un retour du thermique. Porsche va modifier une plateforme imaginée au départ exclusivement pour l’électrique, afin d’ajouter des moteurs thermiques dans de futurs modèles. Mercedes-Benz a même annoncé la création d’une nouvelle plateforme thermique pour des camionnettes. Maintenant que l’objectif de 2035 est enterré, on peut supposer que d’autres fabricants suivront la même route en privilégiant une technologie qu’ils maîtrisent parfaitement et surtout qui est plus rentable.

La Dolphin Surf de BYD, photographiée devant le Colisée à Rome : le message est clair… Image BYD.

Pendant ce temps, la Chine investit toujours aussi massivement sur l’électrique et son propre marché commence à être saturé. Ses immenses moyens de production devront bien trouver un débouché et l’Europe est une cible évidente pour y vendre la production locale. Si les fabricants chinois n’ont pas été très agressifs sur le plan tarifaire jusque-là, cela pourrait aisément changer et leur offre pourrait être très compétitive. Pour ne rien arranger, ils ont aussi une offre hybride de plus en plus concurrentielle et la possibilité de vendre des voitures thermiques au-delà de 2035 pourrait bien, encore une fois, les arranger.

À court terme, les constructeurs européens vont pouvoir baisser leurs investissements et se concentrer sur le thermique qui est plus rentable. Tant mieux pour les emplois, même si cette stratégie immédiate risque de poser encore plus de problèmes à long terme, tant sur le plan environnemental que stratégique. La Chine est déjà inévitable quelque part, quand on pense que les acteurs européens comptent de plus en plus sur des partenaires dans le pays pour développer leurs propres voitures. C’est vrai pour Renault qui a pu créer sa nouvelle Twingo en un temps record grâce à la Chine, c’est aussi vrai pour le premium allemand. Mercedes a ainsi fait appel à Geely pour lui fournir le moteur thermique de la CLA hybride rechargeable.

Un géant historique du thermique allemand qui privilégie un moteur chinois, voilà un symbole fort. Rater la sortie de l’électrique est-elle vraiment la meilleure voie à suivre pour sauver l’industrie automobile européenne ? Réponse dans le courant de la prochaine décennie…

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L’Apple Watch SE de dernière génération en promo dès 234 €

Si vous cherchez encore un cadeau de Noël Apple pas trop cher, voici une offre intéressante. L’Apple Watch SE 3 est disponible dès 234 € sur Rakuten, avec Boulanger comme vendeur, au lieu de 269 € chez Apple. Elle est affichée à 249 €, mais le code « RAKUTEN15 » baisse son prix de 15 € supplémentaires.

En 40 mm, vous avez le choix entre le boîtier couleur lumière stellaire ou minuit. En 44 mm, la montre revient à 264 € au lieu de 299 €. Si vous voulez connecter la montre au réseau mobile (par exemple chez Free, chez qui c’est gratuit pour les abonnés 5G), la version cellulaire est en promo à 284 € en 40 mm et 314 € en 44 mm.

Apple Watch SE 3. Image WatchGeneration.

Malgré son statut de montre d’entrée de gamme, l’Apple Watch SE 3 est un accessoire très intéressant. Lancée en septembre, elle a gagné un écran toujours allumé, ce qui était le principal défaut des générations précédentes. La charge rapide a aussi fait son apparition, tout comme les nouveaux gestes permettant de sélectionner l’action principale ou de désactiver une alarme sans toucher l’écran.

Les notifications d’apnée du sommeil sont désormais de la partie, tout comme la détection de la température. Le verre est aussi plus résistant aux rayures. À ce prix là, c’est donc une très bonne montre connectée qui fera autant l’affaire pour les sportifs que pour ceux voulant garder un œil sur leurs notifications.

Test de l’Apple Watch SE 3 : la montre qui a tout compris

Test de l’Apple Watch SE 3 : la montre qui a tout compris

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Courroucés par le DSA et le DMA, les États-Unis menacent des entreprises européennes

Décidément, le DSA et le DMA restent en travers de la gorge des États-Unis. Dans un message publié sur X le 16 décembre, l’administration américaine a menacé l’Union européenne de représailles si elle ne revenait pas sur ses grandes régulations dans le domaine numérique.

Image White House

Ce n’est pas la première fois que la Maison-Blanche s’en prend aux lois européennes, mais le ton monte d’un cran. Cette fois, Washington agite explicitement la menace de mesures de rétorsion visant des entreprises européennes.

« Des entreprises européennes de services ont eu la possibilité d’opérer librement aux États-Unis depuis des décennies, profitant de l’accès à notre marché et à nos consommateurs », affirme le bureau du représentant américain au commerce. Une liste nominative est même donnée : Accenture, Amadeus, Capgemini, DHL, Mistral, Publicis, SAP, Siemens et Spotify. Autant de groupes qui pourraient faire l’objet de mesures coercitives, comme des taxes ou des restrictions, si l’Union européenne persistait dans sa voie, avertit l’administration Trump.

Mistral réalise environ 20 % de son chiffre d’affaires annuel récurrent sur le marché américain, soit près de 60 millions d’euros. Une proportion similaire pour le spécialiste des services numériques Capgemini. La part est plus importante chez le Suédois Spotify, dont 40 % des revenus proviennent des États-Unis.

La Maison-Blanche qualifie « d

La Maison-Blanche qualifie « d'extorsion économique » l’amende de l’UE infligée à Meta et Apple

Pour Washington, l’UE et certains États membres ont adopté une approche « discriminatoire », multipliant « procès, impôts, amendes et directives » à l’encontre des grandes entreprises américaines du numérique. Dernièrement, le réseau social X s’est vu infliger une amende de 120 millions d’euros pour son système de comptes vérifiés qui contrevient au DSA. Dans le cadre du DMA, Apple a de son côté été contrainte d’ouvrir l’écosystème iOS à la concurrence et a écopé d’une amende de 500 millions d’euros (dont elle a fait appel) pour ne pas avoir suffisamment permis aux développeurs de promouvoir des offres d’abonnement en dehors de l’App Store.

La Commission européenne a rejeté fermement ces accusations. « Comme nous l’avons expliqué à de nombreuses reprises, nos règles s’appliquent de manière égale et équitable à toutes les entreprises opérant dans l’UE, a défendu Thomas Regnier, porte-parole de l’exécutif européen. Nous continuerons à appliquer nos règles de façon équitable et sans discrimination. »

Les États-Unis préviennent que ces représailles pourraient s’étendre à d’autres pays adoptant une approche similaire à celle de l’Union européenne. Le Japon, qui vient de contraindre Apple à ouvrir iOS aux boutiques d’applications tierces, pourrait se sentir directement concerné.

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iOS 26.2 peut brièvement faire clignoter l’écran à chaque notification

iOS 26.2 a ajouté une nouvelle option d’accessibilité qui peut servir à tout le monde. Le système mobile d’Apple pouvait déjà activer le flash au dos des iPhone à chaque nouvelle notification, la mise à jour permet de faire clignoter brièvement l’écran lorsque cela arrive. Le paramètre, signalé par MacRumors est à retrouver dans les Réglages, puis « Accessibilité », « Audio et visuel » et enfin « Clignotement pour les alertes ». La nouvelle option est « Écran », qui peut remplacer la lumière au dos ou s’ajouter à elle, selon vos préférences.

Voici ce que cela donne sur un iPhone 16 Pro sous iOS 26.2 :

Une notification sur l’écran verrouillé avec le clignotement de l’écran activé. Image iGeneration.

L’effet est subtil dans une pièce lumineuse, alors pour vous permettre de mieux voir ce qui se passe, voici le même iPhone sans l’option ajoutée par iOS 26.2 :

Une alerte reçue sans la nouvelle option pour faire clignoter l’écran. Image iGeneration.

Dans les deux configurations, l’écran verrouillé s’active lors de la réception de l’alerte. Avec le paramètre d’accessibilité actif, on note la luminosité supplémentaire au niveau de l’heure et cela peut en effet servir à mieux attirer l’attention dans le coin de l’œil. Vous pouvez tester la fonctionnalité, en la restreignant au mode silence ou en la gardant en permanence. Une autre option permet aussi de (dés)activer la fonctionnalité quand l’iPhone est verrouillé, à vous de voir si cela vous convient mieux.

Image iGeneration.

Pour finir, notons que le clignotement de l’écran ne sera actif que lorsque la dalle elle-même est allumée. Si votre iPhone n’a pas d’écran toujours allumé, il ne pourra pas bénéficier de la fonctionnalité. Si c’est le cas, toutes les situations où l’écran toujours allumé est désactivé, que ce soit en activant le mode économie d’énergie ou encore avec le mode de concentration sommeil, entraîneront aussi la suppression du clignotement. Une bonne idée pour éviter de se faire réveiller en pleine nuit par l’écran de son iPhone…

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