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Apple retrouve un VP Design Industriel après un an de disette

Par : Greg Onizuka

S’il est un département qui a une importance fondamentale chez Apple par rapport à ses concurrents, c’est bien celui du design. Longtemps chasse gardée de Jony Ive, il a connu depuis son départ en 2019 de multiples départs, nombre d’employés décidant soit de suivre leur patron, soit de prendre leur retraite.

Molly Anderson a entre autres été responsable des nouveaux iPad. Image Apple.

Ainsi, Evans Hankey avait pris la relève de Ive au poste de Vice Président au Design Industriel (ou VP of Industrial Design dans la langue de Shakespeare) jusqu’au tout début 2023, avant de partir à son tour... rejoindre Ive chez LoveFrom. La branche s’est tellement vidée avec le temps qu’Apple, à défaut de trouver un remplaçant, a mis le design industriel directement sous la coupe de Jeff Williams, COO (Chief Operating Officer) de Cupertino.

Les choses semblent cependant s’arranger, et Apple aurait retrouvé une personne à mettre à la tête de ce petit groupe ô combien important. Selon Mark Gurman, Molly Anderson, à qui on doit entre autres les derniers iPad aurait ainsi eu les grâces de Tim Cook, prenant le fameux poste de VP of Industrial Design vide depuis plus d’un an.

Reste que les temps sont difficiles pour le département du design d’Apple, qui devrait voir encore plusieurs départs et autres mouvements, sans compter que son poids a drastiquement diminué depuis le départ d’Ive, donnant à cette occasion plus de pouvoir aux ingénieurs. Charge maintenant à la nouvelle vice présidente de s’affirmer dans son poste.

Gurman : Pas de produit aussi vendeur que l’iPhone, mais c’est pas grave…

Par : Greg Onizuka

À chaque keynote, la rengaine revient inévitablement dans certains commentaires, que ce soit dans nos colonnes ou chez les autres médias spécialisés : Apple est finie, Apple ne trouve pas de produit aussi populaire que l’iPhone, ils stagnent et ne feront plus jamais rien. Oui, même l’auteur de l’article s’est laissé aller à cette coupable pensée de temps en temps (Promis, je réciterai 3 Notre Steve et 5 Je vous salue Tim Cook). Mais au final, qu’en est-il ? Apple a-t-elle vraiment perdu son Mojo ?

Ça se vend bien, mais que faire d’autre ? Image Apple.

Inutile de tourner indéfiniment autour du pot, même les meilleurs apôtres de la pomme tels ce cher Mark Gurman le disent avec une quasi-certitude : un produit aussi grand public que l’iPhone, présentant à la fois des marges gigantesques et des chiffres de vente à faire rager la concurrence, il risque de ne pas y en avoir d’autres, ou en tout cas pas avant très longtemps. Même Apple prévient ses investisseurs à ce sujet.

Infinite (cash ?)

Il faut dire que le coup est sublime, et rapporte plus de 200 milliards de dollars à Apple par an, soit tout de même plus de la moitié des revenus de l’entreprise. Et c’est sans compter les 100 milliards de dollars qu’on peut lui accoler, venant des services ou des accessoires fonctionnant avec la bête (bah oui, sans iPhone, pas d’Apple Watch... ou alors il faut vraiment aimer porter un truc inutile qui ne donnera même pas l’heure).

En 15 ans, Apple a tout fait pour maximiser le potentiel de l’iPhone : l’iPad a d’abord été vu comme une tablette sur le même OS, avant de prendre (un peu) de sa liberté, et la réussite a été au rendez-vous : 25 milliards de dollars par an, c’est un beau chiffre. L’Apple Watch et les HomePods ne sont pas en reste, rapportant 40 milliards de dollars par an à Cupertino.

Les Macs en profitent aussi, une bonne partie des jeunes vouant un culte à leur iPhone passent au Mac une fois devenus plus sérieux et moins accrocs aux jeux (parce qu’on va se l’avouer, s’ils sont dans la catégorie « PC Master Race », Apple a peu de chances de les convaincre).

Smoke on the water

Mais tout ne se passe pas forcément sans accroc, spécialement quand on recherche un produit à même de faire des chiffres de vente aussi élevés que l’iconique iPhone : on l’a vu avec le fameux projet d’Apple Car, mort-né à la fois des ambitions de retour sur investissement de la pomme (les marges dans le domaine automobile ne sont pas celles que l’entreprise à l’habitude de croiser... demandez donc à Stellantis) et des usines nécessaires à la chose (il faut un tout petit peu plus d’équipement que pour un smartphone...).

L’Apple Car n’ira pas plus loin que cette vignette... Montage MacGeneration.

Le Vision Pro, s’il a eu la chance de voir le jour contrairement à la voiture, n’est pas pour autant la réussite que Cupertino aurait espéré : trop chère à produire, donc trop chère à vendre, la première itération est dans l’impossibilité de toucher un grand nombre de personnes, se cantonnant à une petite frange élitiste qui a soit les moyens de se l’offrir (et dans la période actuelle elle se rétrécit de plus en plus), soit la possibilité de le faire payer par l’employeur (mais il va falloir allonger les arguments pour faire passer la pilule).

Now What?!

Mais du coup, que faire ? On continue à poncer l’iPhone et ses accessoires, au risque de finir par lasser autant qu’un Fast & Furious 11 (oui, je vous vois les fans de la dernière trilogie de Star Wars, vous poussez un ouf de soulagement) ?

Dans un premier temps, ce sera business as usual : on améliore avec des processeurs plus puissants dans les Macs, on affine le design, et on ajoutera peut-être des écrans tactiles dans de futurs ordinateurs. Pour les iPads, ça passera par l’agrandissement des écrans et une possible version pliable. L’Apple Watch finira par avoir des capteurs de pression sanguine et de glycémie. Pour les iPhones, ce sera plus difficile d’aller plus loin, mais Cupertino trouvera bien quelques idées pour les rendre toujours plus indispensables, notamment avec Apple Intelligence.

C’est tout ? Non, bien entendu. La nouvelle marotte d’Apple semble bien être le retour en grâce des accessoires domotiques, avec des appareils mêlant HomePod et écrans tactiles, l’un devant être à un tarif raisonnable, et l’autre un peu plus élitiste avec un bras robotisé suivant les mouvements de l’utilisateur.

Siri, un bras robotique... On va espérer que ça n’aille pas trop loin.

Cupertino n’a pas pour autant abandonné l’idée de faire quelque chose de plus populaire que le Vision Pro dans la catégorie des wearables : l’entreprise testerait en interne, bien à l’abri des regards sur le campus, les lunettes connectées des concurrents, spécifiquement Meta et Snap. Quant au Vision Pro, il va recevoir une mise à jour lui donnant un possible coup de fouet pour les amateurs de (très) grands écrans : la version 2.2 de VisionOS permettra d’avoir devant soi un gigantesque écran panoramique de son Mac, ce qui pourrait relancer l’utilité de l’appareil, et donner des idées à Apple pour une itération plus légère du produit.

Child in time

Au final, il faut laisser le temps à Apple de trouver la solution, tout en sachant que ce ne sera sûrement pas LA solution : les temps de produits aussi massivement vendus que l’iPhone sont fort probablement derrière nous. Mais cela n’empêche en aucun cas Cupertino de nous surprendre, et il est fort à parier qu’elle continuera à le faire, même si c’est par petites touches. Après tout, même s’il était certain que la technologie permettrait son existence, qui aurait pu prédire il y a encore 10 ans que la pomme produirait un Mac mini si petit, et pourtant si puissant ?

Dis Siri, mets-moi Deep Purple

La maison au soleil : notre nouvelle série sur le Club iGen

Si vous avez utilisé le moindre réseau social ou regardé la moindre vidéo dans les deux dernières années, vous êtes forcément tombé sur une publicité vantant les mérites des “kits solaires” à installer vous-même sur votre balcon ou dans votre jardin. Les promesses d’« autonomie » et d’« économies » sont-elles trop belles pour être vraies ? C’est la question qui motive notre nouvelle série du Club iGen.

Image Zendure (Unsplash).

Pour y répondre, nous avons testé plusieurs kits solaires qui représentent les grands types d’installations possibles en France. À la ville comme à la campagne, sur le balcon ou dans le jardin, avec ou sans batterie, en été comme en hiver, nous avons mis les dires des fabricants à l’épreuve. La maison au soleil, c’est peut-être quelque chose que vous verrez bientôt :

Pour lire cette série et tous nos articles exclusifs, rejoignez le Club iGen, la plus grande communauté Apple francophone.

Il est déjà possible d'étendre le stockage du Mac mini M4 sans passer par Apple

Le Mac mini M4 n'est disponible que depuis un jour, mais les réparateurs et autres bidouilleurs se sont déjà attaqués au plus petit des Mac. Quentin de Sauve mon Mac nous a envoyé quelques photos de la modification d'une des barrettes d'un Mac mini M4, pour le passer de 1 To à 2 To de stockage. Il nous a indiqué que la puce de mémoire employée est la même que celle des Mac à base de M3 et donc qu'il était possible de remplacer la puce de la barrette d'origine par une autre. Après une restauration, le Mac mini M4 est parfaitement utilisable avec la barrette modifiée.

Le Mac mini M4 de Quentin. Image Sauve mon Mac.
La barrette modifiée par Quentin. Image Sauve mon Mac.
La barrette passée à 2 To. Image Sauve mon Mac.

Dans la même veine, dosdude1, un habitué des modifications a filmé cette modification.

Il faut noter que tant Quentin que dosdude1 ont modifié un Mac mini M4 avec une capacité de stockage faible, et que la barrette diffère de celle employée dans les modèles avec une plus grande capacité de stockage. La barrette dans un petit format montrée ici a une capacité maximale de 2 To mais celle montrée dans notre actualité précédente permet une plus grande capacité, étant donné qu'Apple propose jusqu'à 8 To sur le Mac mini en M4 Pro.

La barrette du Mac mini M4 Pro est plus longue.
Comme le Mac Studio, le Mac mini M4 dispose d

Comme le Mac Studio, le Mac mini M4 dispose d'un SSD sur barrette qui pourra être changé

Enfin, Gilles nous a indiqué qu'il allait tenter de proposer des cartes d'extension pour le Mac mini M4, en parallèle de celles pour le Mac Studio. Dans tous les cas, il est donc possible d'étendre la capacité de stockage du Mac mini sans passer directement par Apple, même si ce n'est pas aussi simple que d'insérer un SSD en format M.2.

Le Studio Drive permet de changer le SSD du Mac Studio et d’augmenter sa capacité après achat

Le Studio Drive permet de changer le SSD du Mac Studio et d’augmenter sa capacité après achat

SAV : des iPad peuvent profiter d'une réparation plus modulaire et moins chère

Apple a fait évoluer la manière dont les iPad sont pris en charge par le SAV avec plus de modularité dans les possibilités de réparation. Il a souvent été dit qu'un iPad apporté en Apple Store pour une panne était systématiquement remplacé par un autre modèle moyennant frais. C'est assez différent de ce que qui passe pour les iPhone devenus chaque fois plus réparables au fil des années et des modèles.

iPad Pro 13" M4. Image iFixit.
Avec les dernières générations d'iPad, le diagnostic établi par l'outil d'Apple en store peut déclarer la tablette éligible à une réparation au lieu d'un échange pur et simple avec une unité reconditionnée de même type. Le client au départ se voit toujours proposer un tarif forfaitaire équivalent à celui d'un remplacement.

L'iPad file ensuite en République tchèque chez le partenaire d'Apple pour le SAV européen, Pegatron, et c'est là qu'il est décidé si une réparation — écran, batterie, appareil photo avant ou arrière ou port USB-C — est possible. Si tel est le cas, le coût de l'opération sera potentiellement revu à la baisse pour le devis qui avait été proposé initialement au client.

C'est une avancée, avec cependant certaines situations qui peuvent compromettre d'emblée cette réparation plus modulaire. Notamment si la tablette présente un choc extérieur ou une déformation visible, ce sera alors un échange. C'est précisément un cas très fréquent parmi les iPad qui sont apportés en SAV. Cette politique n'est pas nouvelle dans son esprit, elle est déjà appliquée pour les Mac.

Sortie de veille : l’acquisition de Pixelmator par Apple, bonne ou mauvaise nouvelle ?

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.

L’un des meilleurs éditeurs d’applications indépendants va rejoindre Apple. Il s’agit de la Pixelmator Team, basée en Lituanie. Les logiciels de création Pixelmator, Pixelmator Pro et Photomator devraient donc appartenir à Apple dans les semaines ou les mois à venir. Faut-il se réjouir de cette acquisition dont on ne connait pas tous les tenants et les aboutissants ? On en discute avec Christophe.

Dans le reste de l’actualité, Apple a présenté de bons résultats trimestriels, mais prévient que ses futurs produits ne seront peut-être pas aussi rentables que l’iPhone, et une nouvelle vague de bêtas est arrivée pour tous les appareils Apple.

Pour commander le magazine spécial sur les 25 ans de MacGeneration, rendez-vous sur la page de notre campagne.

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Bonne écoute et bon week-end !

Apple aurait trouvé un moyen de monétiser les IA

Par : Greg Onizuka

Surprise surprise, alors qu’elle propose tous ses outils d’intelligence artificielle gratuitement, Apple aurait trouvé, selon 9to5Mac, la solution pour faire quelques bénéfices sur ces services.

Oh, un abonnement intégré ! Image 9to5Mac.

Non pas que la pomme proposerait des services maison payants, de ça il n’est pas question : aucun des outils d’Apple Intelligence ne fait l’objet d’un quelconque abonnement ou paiement à l’acte.

Concernant les autres services, la réalité est toute autre : comme promis, Apple intègre bien dans iOS 18.2 (qui est encore en beta pour le moment) la possibilité d’interroger ChatGPT, mais uniquement la version gratuite.

Or, OpenAI propose aussi des versions plus complètes de son intelligence artificielle, moyennant rétribution. Et c’est là qu’intervient toute la magie de l’intégration Apple : dans les réglages d’iOS 18.2 se trouve la possibilité d’opter pour la version « ChatGPT Plus », contre un abonnement. Abonnement sur lequel Apple ne manquera pas de prélever sa dîme !

Avec cette découverte s’éclaircit un peu le mystère qui empêcherait Apple de proposer ses nouveaux outils en Union européenne : le fait d’intégrer la possibilité d’abonnement dans les réglages d’iOS n’entrerait-il pas en conflit avec le DMA ? La source de revenus pourrait en effet être confortable pour Cupertino, surtout quand on voit que l’abonnement à ChatGPT pourrait ne pas être le seul proposé, la pomme ne s’étant jamais interdit d’intégrer d’autres IA dans le futur, comme Gemini de Google. Or, si le DMA empêche ce fonctionnement, le château de cartes s’écroule, au moins en UE : plus de revenus sur les IA.

Dans tous les cas, la réponse à cette question arrivera en avril 2025, la pomme ayant confirmé officiellement cette date pour Apple Intelligence en Union européenne.

Apple continue de faire disparaître ses autocollants

Par : Greg Onizuka

Cette fois, c’est la bonne pour les autocollants Apple : que ce soit le MacBook Pro, le Mac mini ou l’iMac nouvellement sortis, aucun n’est fourni avec ces fameux stickers qui faisaient le bonheur des aficionados.

Disparition programmée. Image MacGeneration.

La disparition avait commencé avec les iPad sortis en mai de cette année, et s’était confirmée avec l’iPhone 16/16 Pro. On pouvait imaginer que les ordinateurs continueraient d’être agrémentés de ces mignonnes petites pommes à coller partout... mais non. Comme signalé par MacRumors, le seul appareil faisant encore de la résistance à proposer sa vignette reste le MacBook Air, même s’il est quasiment certain que cette dernière disparaîtra du carton quand le M4 viendra dans la carcasse des plus légers des ordinateurs pommés.

Pour le moment, il est toujours possible de se fournir auprès des vendeurs dans les Apple Store, mais rien ne dit que ça restera longtemps le cas.

iMac M4 : premier aperçu en images

Comme les robustes MacBook Pro M4 et le choupinet Mac mini 4, l’iMac M4 est maintenant disponible et un exemplaire vient d’arriver à MacG. Avant de vous proposer un test complet dans les prochains jours, faisons un rapide tour des changements visibles dès le déballage.

Nous avons réceptionné un iMac vert à 1 749 €, une configuration de milieu de gamme dotée notamment d’une puce M4 à 10 cœurs et de quatre ports Thunderbolt 4. C'est à partir de cette configuration qu'Apple propose un nouvel écran mat (option verre nano-texturé à 230 €), mais nous avons ici la dalle brillante par défaut.

Les accessoires fournis évoluent de manière subtile : le Magic Keyboard et la Magic Mouse (ou le Magic Trackpad) délaissent le Lightning au profit d’un port USB-C. En conséquence, Apple n’inclut plus un câble USB-C vers Lightning, mais un câble purement USB-C. Et il faut dire adieu à l’autocollant assorti. C’est toujours ça de plastique en moins.

Les périphériques fournis avec l’iMac M4. Image MacGeneration.
La Magic Mouse USB-C. Image MacGeneration.

L’iMac M4 reprend le même design que la version M3 et donc que la version M1 sortie en 2021, mais Apple a tout de même apporté une petite touche de nouveauté au niveau des couleurs. Si la palette est la même (bleu, mauve, rose, orange, jaune, vert et argent), les couleurs elles-mêmes sont plus saturées qu’avant, au dos comme à l’avant selon les cas.

C’est particulièrement visible pour le vert : autant on pouvait le confondre avec du bleu auparavant, autant on ne peut plus avoir aucun doute sur sa nature maintenant. C’est un vert assumé qui irait très bien dans la chambre d’un supporter de l’AS Saint-Étienne.

iMac M4 vert. Image MacGeneration.
iMac M4 vert. Image MacGeneration.

À l’avant, un élément permet de distinguer un iMac M4 d’un modèle précédent pour les yeux avertis : la webcam. Celle-ci est plus grande, signe qu’elle est composée d’un nouveau capteur 12 mégapixels qui la rend compatible avec les fonctionnalités Cadre centré et Desk View.

iMac M4. Image MacGeneration.
iMac M1 orange à gauche et iMac M4 vert à droite. Image MacGeneration.

Nous détaillerons toutes ces nouveautés, sans oublier bien sûr la puce M4, dans notre test. L’iMac M4 est à présent partout en vente à partir de 1 499 €. Gros point positif par rapport aux précédentes générations : la question de la mémoire vive ne se pose plus (trop), car l’ordinateur a 16 Go de série.

Apple Store : le délai de retour prolongé jusqu'au 8 janvier 2025

Apple prolonge comme chaque année sa période de retour des produits achetés en prévision de Noël. Si vous avez fait vos emplettes sur l'Apple Store (ou en boutique) aujourd'hui, ou reçu votre achat ce 8 novembre, vous avez jusqu'au 8 janvier prochain inclus pour le retourner et obtenir son remboursement intégral. Il peut avoir été déballé et utilisé. Cette période exceptionnelle s'arrête le 25 décembre.

Image Apple.

Cela veut dire par exemple qu'un nouvel iMac, MacBook Pro ou Mac mini réceptionné aujourd'hui est éligible. Vous pouvez le vérifier sur le bon de commande ou en initiant un retour pour vérifier la date limite affichée.

Cette facilité, accordée en cas de nécessité de changement d'un cadeau de Noël ou pour faire son shopping plus tôt, est également pratique pour tester un produit plus longtemps. Une Apple Watch, des AirPods Pro, etc., sont des appareils qui peuvent nécessiter un peu de temps pour les apprécier ou constater qu'ils ne conviennent pas du tout.

Amazon a fait de même il y a quelques jours mais le vendeur a pour habitude de prolonger cette période de retour jusqu'à la toute fin du mois de janvier.

L’iPhone 18 Pro pourrait avoir un objectif à ouverture variable

L’iPhone 17 pourrait marquer les débuts d’un « iPhone Air », tandis que l’iPhone 18 apporterait de gros changements côté photo. C’est tout du moins ce qu’affirme Ming-Chi Kuo dans un nouveau billet de blog évoquant les différents sous-traitants d’Apple. Il y avance que l’iPhone 18 Pro sera le premier doté d'un objectif à ouverture variable, une technologie extrêmement rare sur smartphone.

Le bloc photo de l'iPhone 16 Pro.

« L’une des principales améliorations apportées à l'iPhone 18 haut de gamme de 2026 est la transformation de l'objectif de l'appareil photo en un modèle à ouverture variable, ce qui améliore considérablement l'expérience photographique de l'utilisateur », écrit l’analyste. Selon lui, Sunny Optical sera le premier fournisseur d'obturateurs et le deuxième fournisseur d'objectifs à ouverture variable d'Apple.

Les iPhone actuels ont une ouverture fixe afin de capter le plus de lumière possible. Un objectif à ouverture variable laisserait un contrôle plus fin sur la quantité de lumière atteignant le capteur, ce qui pourrait donner du mieux niveau profondeur de champ. Les photos devraient être de meilleure qualité dans certaines conditions grâce à un objectif plus polyvalent.

Ce n’est pas la première fois que l’idée est avancée : The Information voyant venir cette nouveauté dès 2026. Les affirmations de Kuo laissent à penser qu’Apple a repoussé ses plans et qu’il faudra attendre l’iPhone 18. La mise en place d’un tel système est sans doute très compliquée au vu de la taille des capteurs, mais le jeu en vaut la chandelle.

Prise en main d'un Mac mini M4… vraiment mini

Nous venons de recevoir notre Mac mini G4 M4, dans sa variante équipée d'une puce M4 Pro. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le Mac mini M4… est vraiment mini. Il a une surface au sol bien plus faible que le modèle précédent (dont le boîtier datait de 2010, à une époque où le lecteur optique était de rigueur) et il est moins haut que le Mac mini précédent, inauguré en 2005 avec une puce M4 G4.

De bas en haut : un DTK 2020, un Mac mini G4, un Mac mini M4 et l'Apple TV HD de 2015.
Le Mac mini M4 est un peu moins haut que le Mac mini G4.
Vous pouvez littéralement ranger le Mac mini M4 sous le Power Mac G4 Cube.

Le nouveau Mac mini M4 a une connectique qui évolue largement. C'est le premier Mac mini avec des prises sur la façade (une prise jack, deux prises USB-C) mais il offre aussi de l'Ethernet, du HDMI et trois prises Thunderbolt à l'arrière. Il faut par contre dire adieu aux prises USB-A. Autre point à noter, il a une alimentation interne (comme le boîtier précédent) alors que la première génération de Mac mini et le Power Mac G4 Cube (son prédécesseur spirituel) passaient par un énorme bloc externe.

Le Mac mini G4 avait un modem.

Le point le plus polémique, parce qu'il faut évidemment en trouver un, vient du bouton d'allumage. Le premier Mac mini avait un bouton classique à l'arrière, le second un bouton moulé pour prendre la courbure du boîtier — un souci du détail amusant mais sans intérêt — et le dernier intègre un bouton sous la coque. Un emplacement inhabituel et franchement bizarre. Nous pourrions tenter de dédouaner Apple en expliquant qu'il faut passer en veille et que personne n'éteint son Mac, mais ce serait absurde : ce positionnement est tout simplement idiot1. Et le passé montre qu'il est possible de proposer un bouton invisible, comme celui du Power Mac G4 en son temps2.

Trois générations, trois boutons.
Un Mac compact avec un bouton tactile sur le dessus.

Nous vous proposerons un test complet de ce Mac mini dès que possible.


  1. Ce serait comme placer la prise de recharge d'une souris sous cette dernière.  ↩︎

  2. Soyons honnêtes : c'est aussi un des défauts du Power Mac G4 Cube, car le bouton est un peu trop sensible.  ↩︎

Comme le Mac Studio, le Mac mini M4 dispose d'un SSD sur barrette qui pourra être changé

Le site japonais AAPL Ch. a fait une excellente découverte en ouvrant un Mac mini M4 : contrairement aux deux générations précédentes, le SSD n’est pas soudé sur la carte-mère. Comme sur le Mac Studio, le stockage interne est géré par une petite carte qui sera facilement remplaçable. Alors qu’il fallait dessouder la puce NAND d’un Mac mini M1 ou M2 pour la changer, il suffira d’ouvrir l’ordinateur et de retirer le ventilateur pour accéder à la barrette et la changer.

Une fois la partie noire sous le Mac retirée, on peut enlever le ventilateur et découvrir le SSD, sous la flèche. Image AAPL Ch..
La barrette a un format particulier, mais rien qui ne pourra être reproduit par un tiers. Image AAPL Ch..

Comme sur le Mac Studio, il ne s’agit en aucun cas d’une barrette de SSD dans un format standard. Rien n’est standard ici, ni le format biscornu, ni surtout la gestion des puces de NAND. Contrairement à un SSD du commerce qui intègre tout le nécessaire sur la barrette, Apple déporte une partie de l’électronique et notamment les contrôleurs dans la puce M4. Sur la barrette, il reste les puces de NAND et quelques composants annexes, en particulier des régulateurs de tension qui évitent d’abimer les puces.

De ce fait, on devrait pouvoir remplacer le SSD de base par un modèle de plus grande capacité, comme me l’a confirmé Gilles Auréjac. Ce spécialiste des Mac a créé depuis son atelier tourangeau des barrettes de SSD destinées aux Mac Studio. Elles permettent d’augmenter la capacité de l’ordinateur à un prix tellement plus intéressant que les tarifs d’Apple, cela en devient risible. À titre de comparaison, il vend le Studio Drive de 2 To à 399 € alors que l’option pour passer le Mac mini M4 à cette même capacité est affichée à… 920 € !

Le Studio Drive permet de changer le SSD du Mac Studio et d’augmenter sa capacité après achat

Le Studio Drive permet de changer le SSD du Mac Studio et d’augmenter sa capacité après achat

Certes, il faudra ouvrir son Mac mini alors qu’Apple livre l’ordinateur tout équipé. En attendant le démontage d’iFixit et en attendant les instructions d’Apple1, on peut voir sur cette vidéo qu’il faudra déclipser la plaque de plastique noir sous l’ordinateur, en prenant soin de ne pas la casser. En étant un minimum soigneux, cela devrait se faire sans encombre, comme je peux en témoigner après avoir remplacé le SSD de mon Mac Studio grâce à un Studio Drive que m’a envoyé Gilles (cela fera l’objet d’un futur article sur MacGeneration pour les curieux).

C’est quoi qu’il en soit une excellente nouvelle pour le Mac mini entrée de gamme. Vendu 699 €, il constitue une excellente affaire grâce à sa puce M4 très compétente et les 16 Go de RAM par défaut. Si les 256 Go de base sont un peu trop légers pour vous, le fait que le SSD soit sur une barrette amovible et non soudé à la carte-mère est l’assurance que vous pourrez augmenter la capacité de base à l’avenir et à un prix nettement plus raisonnable que les tarifs prohibitifs des options chez Apple. Au passage, la puce M4 ne devrait pas gérer plus de 2 To et on suppose que la M4 Pro pourra monter à 8 To, même s’il faudra attendre les premiers démontages pour s’en assurer.

Gilles Auréjac m’indique qu’il compte bien proposer des SSD pour le Mac mini M4, le temps de créer les cartes adaptées et de confirmer qu’elles fonctionnent correctement. Sauf surprise de dernière minute, cela devrait aller assez vite, car il pourra reprendre en partie le travail réalisé pour le Mac Studio.


  1. Qui, droit à la réparation oblige, publie désormais des guides complets pour démonter ses produits. Voici pour le Mac Studio, par exemple.  ↩︎

Prise en main du MacBook Pro M4 à écran nano-texturé

Quelques MacBook Pro M4 à M4 Max sont arrivés ce matin avec, parmi eux, une version munie de l'écran nano-texturé. Petit coup d'œil sur son effet sur les reflets avant de se lancer dans les tests.

Après ses écrans, après ses iPad Pro M4, Apple propose une option de verre nano-texturé pour les iMac M4 et les MacBook Pro de ce même millésime. C'est une possibilité offerte à toutes les configurations. Pour l'iMac de 24" cela représente un surcoût de 230 €, pour les portables 14 et 16" c'est 170 €. Ce choix dans la configuration n'est visible que sur l'Apple Store.

MacBook Pro 14" avec verre nano-texturé (à gauche) et 14" standard. Image MacGeneration.

Pour les précédents écrans, Apple a ajouté une couche de verre qui a été ensuite gravée avec la nano-texture, pour le MacBook Pro ce processus a été fait directement sur l'écran. Ce traitement est intéressant lorsqu'on travaille sur des images au sens large, mais pas que. Des reflets sur une page de texte restent une gêne visuelle. Dans le cas d'un écran externe ou d'un iMac, l'intérêt dépendra de l'éclairage de la pièce, s'il n'y a pas moyen de l'orienter différemment. Pour un portable susceptible d'aller un peu partout, c'est une meilleure assurance contre les reflets inopportuns et surtout imprévisibles.

Le soleil ne darde pas suffisamment les rues de Lyon pour qu'on ait pu voir ce que cela donne en extérieur — un cas d'usage mis en avant par Apple — mais on a pu en confirmer les avantages dans nos bureaux dont les plafonds sont pleins de gros luminaires. Nous avions testé des écrans Studio Display avec et sans ce type de verre, on savait donc à quoi s'attendre (photos comparatives).

Pas la peine d'allumer les portables de comparaison pour voir le verre nano-texturé à l'œuvre. L'écran est uniformément mat dans la plupart des cas alors que l'autre révèle sa tendance à servir de miroir à tout bout de champ.

MacBook Pro 14" avec verre nano-texturé (au fond) et 14" standard. Image MacGeneration.

Si un éclairage fort et direct vise les deux écrans, le standard affichera la source de lumière d'une manière franche. Le nano-texturé ne va pas dissoudre complètement le reflet, mais il le diffuse et l'atténue considérablement. On a un aplat de lumière d'un côté et un halo de l'autre.

MacBook Pro 14" avec verre standard (à gauche) et nano-texturé. Image MacGeneration.
MacBook Pro 14" avec verre nano-texturé (à gauche) et standard. Image MacGeneration.
MacBook Pro 14" avec verre standard (à gauche) et nano-texturé. Image MacGeneration.

L'écran standard reflètera votre visage d'une manière assez nette, surtout avec une interface et des contenus tirant sur le sombre. Alors que l'autre écran transforme votre reflet en une espèce de forme fantomatique qui ne se décèle pas outre mesure.

Les écrans dépourvus de ce traitement antireflet formant l'écrasante majorité, on a pris l'habitude de faire avec ces reflets au point de ne plus forcément les remarquer. Surtout lorsqu'on embrasse l'image de son écran dans sa globalité. Mais leur présence redevient insistante lorsqu'on porte son attention sur un endroit précis de l'écran. C'est ainsi, c'est la normalité de nos écrans. Avec le nano-texturé, la normalité devient l'anomalie. On s'habitue très vite à cette image plus « apaisée », plus homogène, où on ne zigue-zague pas consciemment ou inconsciemment entre des taches et des éclats de lumière. Il faut voir à l'usage si ce traitement qui, lorsque la machine est éteinte, donne l'impression d'un film de protection intégré à l'écran n'a pas trop d'incidence sur le contraste des couleurs.

MacBook Pro 14" avec verre standard (à gauche) et nano-texturé. Image MacGeneration.
MacBook Pro 14" avec verre standard (à gauche) et nano-texturé. Image MacGeneration.

Le MacBook Pro que nous avons équipé de cette option est un 14" M4. C'est l'occasion de le voir dans son coloris « Noir sidéral » qui était réservé aux M3 Pro et M3 Max l'année dernière (l'option en gris sidéral disparaît, l'argent subsiste).

MacBook Pro 16" et 14" en Noir sidéral. Image MacGeneration.
MacBook Pro 14" sur 16". Image MacGeneration.
MacBook Pro 14" et 16" Image MacGeneration.

Ce modèle d'entrée de gamme dans les portables Pro gagne en outre un troisième port Thunderbolt, comme en ont les M3 Pro/Max ainsi que leur successeurs. Apple a trouvé une place pour lui sur la tranche droite, entre le lecteur de cartes SD et le port HDMI. Il suffisait de le vouloir…

MacBook Pro 14" M4 et son nouveau troisième port Thunderbolt. Image MacGeneration.

Promo : l’iPhone 14 Plus à 679 € (-190 €)

Si vous cherchez un téléphone à grand écran, la Fnac affiche aujourd’hui une bonne remise sur l’iPhone 14 Plus. Habituellement vendu 869 €, l’appareil tombe à 679 € à l’occasion du « pré-Black Friday » pour les adhérents. Cela représente une ristourne de 22 %, soit 190 € d'économisés. Notons que seul le modèle mauve 128 Go est proposé à ce tarif.

L’offre est réservée aux clients disposants d’une carte Fnac+, qui est justement proposée à 4,99 € pour un an aux nouveaux adhérents comme pour ceux cherchant à la renouveler. Si vous n’en avez pas, il vous suffit de glisser la carte dans le panier avant d’ajouter le téléphone : vous en aurez pour 683,99 € tout compris.

Sorti en 2022, l’iPhone 14 Plus reste un très bon smartphone. Il propose un écran XXL de 6,7" avec 128 Go de stockage, ce qui sera suffisant pour un grand nombre d’utilisateurs. Cet iPhone dispose d’une solide autonomie tout en étant plutôt léger, et a l’avantage de proposer les appels d’urgence par satellites et la détection des accidents de voiture. On regrettera cependant la présence du Lightning, qui tend à disparaitre ainsi que l’incompatibilité avec Apple Intelligence.

GeForce Now revoit ses offres et impose une limite de temps de jeu

Le service de jeux en streaming GeForce NOW a annoncé du changement à venir dans son catalogue. Si certaines formules s’améliorent sans surplus, NVIDIA a ajouté une nouvelle limitation qui pourra gêner les plus gros joueurs : les abonnés sont désormais restreints à 100 heures par mois, au-delà desquelles il faudra payer un supplément. NVIDIA présente ce changement comme un moyen d’éviter d’avoir à augmenter ses prix tout en réduisant les files d’attente.

En pratique, NVIDIA va proposer des packs de 15 heures supplémentaires facturés 3 $ pour les abonnés à la formule Performance ou 6 $ pour les clients Ultime. Peu de joueurs devraient en avoir besoin : NVIDIA estime que 94 % des usagers ne se sentiront pas à l’étroit, 100 h par mois représentant environ 3 h par jour. De plus, il va être possible de repousser automatiquement 15 heures de temps inutilisé au mois suivant. La limitation ne serait mise en place qu’au 31 décembre 2025 pour les clients ayant un abonnement en cours. Les membres avec une offre « Fondateur » ne sont pas concernés.

Il n’y a pas que des mauvaises nouvelles, et l’offre basique Prioritaire change de nom et devient « Performance ». Elle s’améliore au passage, la résolution maximale grimpant de 1080p à 1440p. L’offre prend en charge les écrans ultra-larges et donne la possibilité de garder ses paramètres graphiques entre différentes sessions de streaming. Le tarif n’augmente pas malgré ces multiples petites améliorations.

Actuellement, GeForce Now est proposé en trois formules. Une gratuite permet de jouer sans frais pendant une heure sur une machine de base, mais avec une grosse file d’attente. La formule intermédiaire « Performance » donne accès à une bonne machine laissant activer le ray-tracing et jouer en 1440p pour 11 € par mois. Les plus exigeants pourront se tourner vers l’offre « Ultimate », à 22 € par mois mais avec une carte graphique RTX 4080 pour jouer en 4K/240fps dans les jeux compatibles.

Sécurité : les iPhone sous iOS 18 redémarreraient automatiquement après un certain temps sans connexion

iOS 18 semble apporter une nouvelle sécurité rendant les iPhone plus difficiles à déverrouiller. 404 Media a mis la main sur un document de policiers de Detroit, dans lequel ils avancent une hypothèse intéressante : la dernière version du système ferait en sorte de redémarrer l’iPhone quand il a été coupé du réseau pendant une certaine période. Le but serait de le rendre plus difficile à cracker par un tiers, les téléphones d’Apple étant plus sécurisés contre certains outils au démarrage si son propriétaire n’a encore jamais tapé son code.

Image iGeneration

Le document a été fourni par un expert en criminalistique mobile et circulerait dans le milieu. Un laboratoire y explique avoir eu sous la main plusieurs iPhone « AFU » (After First Unlock), c’est à dire allumé et verrouillé, mais dont le code a déjà été entré une fois par son propriétaire. Ils ont remarqué que les smartphones ont redémarré dans un délai de 24 h, certains étant en mode avion là où un autre était dans une cage de Faraday bloquant toutes les ondes. Les iPhone fraîchement allumés sont considérés comme en état « BFU », (Before First Unlock) et sont plus difficile à forcer. Le document précise même qu’il est impossible de le déverrouiller à l’heure actuelle.

Les policiers avancent une hypothèse surprenante sur la façon dont les appareils décident de redémarrer : les iPhone communiqueraient entre eux et enverraient un signal aux smartphones AFU n’ayant pas été utilisés depuis un certain temps ou sans réseau cellulaire. Ils estiment que ce signal pourrait également provenir des iPhone personnels des policiers, à la manière de ce qu’Apple fait déjà pour son réseau Localiser.

Les conditions spécifiques qui doivent exister pour que ces redémarrages se produisent ne sont pas connues et des tests et des recherches supplémentaires devront être menés pour ajouter plus de détails à ce nouvel obstacle auquel nous sommes maintenant confrontés. Ce que l'on sait, c'est que cette nouvelle « fonctionnalité » a rendu plus difficile la collecte des preuves numériques.

La théorie est étrange étant donné que l’un des téléphones était dans une cage de Faraday et qu’il semblerait plus simple pour Apple de mettre en place un redémarrage automatique après un certain temps hors connexion. On peut aussi imaginer que le téléphone peut détecter quand quelqu’un essaye d’y accéder sans code, mais l’intérêt de faire appel à d’autres iPhone n’est pas très clair. Les informations manquent peut-être, et Apple n’a rien confirmé pour le moment. La théorie d’un bug d’iOS 18 ne doit pas non plus être écartée.

MacGeneration a 25 ans et des journalistes toujours fringants

MacGeneration a 25 ans, ce qui veut dire que certains d’entre nous travaillent pour votre site favori depuis un quart de siècle, cela ne nous rajeunit pas. Les articles se suivent et (ne) se ressemblent (pas), cela donne parfois le tournis, et cela réserve de sacrées surprises lorsque l’on regarde vers l’arrière. Retour sur les premières fois des membres de notre équipe, histoire de vous mettre l’eau à la bouche pour notre futur magazine.

Image Mia Baker (Unsplash).

Christophe est hors concours, non seulement parce que c’est le grand patron qui signe nos chèques de salaire, mais aussi et surtout parce que c’est le cofondateur de MacGeneration. Ses premiers articles écrits avec un Power Mac 7500 et PowerBook G3 Wall Street sont donc prisonniers de la version originale du site, dont nous avons conservé une archive, mais pas restauré les contenus. Reste qu’il est encore le contributeur le plus prolifique de MacGeneration, puisqu’il a publié plus de 18 000 articles sur le site orange depuis 2002, soit 16 % du total.

Son rôle a changé au fil des années et de la professionnalisation de notre équipe, surtout depuis qu’il gère l’entreprise depuis Hambourg, loin de notre rédaction lyonnaise. « Ça me manque de ne pas avoir plus de temps pour écrire », dit-il, mais « vous avez toute ma confiance pour faire le boulot, donc il n’y a pas de tension. Ce qui est pénible, c’est de me dire que j’écrirais bien ceci ou traiterait bien cela, mais que j’ai autre chose de plus important à faire pour la boite. »

Florian, qui est notre mascotte1 avant d’être notre rédacteur en chef, aura bientôt publié 30 000 articles sur nos trois sites, plus qu’aucun autre rédacteur. Une petite performance lorsque l’on sait qu’il n’a rejoint l’entreprise qu’en 2007 et qu’il devait dépasser Vincent “il publie plus vite que son ombre” Absous (20 967 articles) et résister à la remontada de Mickaël “la mitraillette de l’actualité” Bazoge (21 418 articles).

« Ça explique certains trous de mémoire ! », dit-il, « on écrit beaucoup et tout le temps et il arrive qu’on zappe complètement certains sujets passés. Tout récemment j’ai fait un article sur un logiciel qui va disparaitre, mais j’avais à peu près tout oublié à son sujet. En remontant le fil des presque cinquante articles que nous avions publiés ces dernières années, je me suis rendu compte que je les avais quasiment tous écrits… » Autant dire qu’il avait oublié qu’il avait commencé avec un test d’iPhoto '08…2

Nicolas a été pris comme pigiste avant moi, j’ai été titularisé avant lui, nos expériences sont donc similaires. Avec nos caractères bien trempés, nous avons (ré)inventé le flux de travail de la rédaction en allant de frustration en frustration, une tradition depuis reprise par nos collègues. Après avoir écrit dans MarsEdit, MacJournal et Evernote, nous nous sommes finalement arrêtés sur des fichiers Markdown publiés avec une application maison. Remember the Milk, Daylite et Wunderlist ont laissé place à Gitlab pour gérer nos priorités.

« La réflexion sur le nombre d’articles », un peu plus de 17 000 dans son cas, « me rappelle que je n’ai jamais fait la moindre étude de journalisme. Je m’emmerdais après la prépa, j’ai ouvert un blog pour m’occuper », et Christophe a repéré un de ses articles sur le jailbreak. « Évidemment, c’était un peu mon boulot de rêve, mais le premier article que j’ai jamais écrit », un test d’Antidote Mobile, « je ne savais même pas que j’allais être payé pour, c’est dire si j’avais zéro notion de rien du tout sur ce métier. »

À l’époque, nous travaillions encore sur nos machines personnelles, un su-per-be MacBook noir pour lui et un ma-gni-fi-que MacBook Pro 17″ avec un écran HD et deux SSD pour moi. Apple a présenté le MacBook 13″ mi-2010 la semaine de mon déménagement à Lyon et mes nouveaux collègues ont “oublié” de le renvoyer en temps et en heure. Je me le suis trainé pendant deux ans, avant de pouvoir finalement adopter le MacBook Air 11″ qui m’a suivi dans une dizaine de pays et dort maintenant dans un de mes placards.

Stéphane se souvient « très bien » de son premier article, consacré à GoodSync :

Alors étudiant en M2 à Dijon, j’avais fait une candidature de stage à MacGeneration, un de mes sites d’actualité préférés. Lors de mon entretien à Lyon, Christophe m’a demandé de faire un petit article, afin de voir mon niveau. Il a pioché un sujet dans la liste des tâches communes et c’est tombé sur GoodSync, un utilitaire de synchronisation. Nicolas, qui a relu mon article, était moyennement convaincu par le titre. Il avait raison : je me suis fait allumer dès le premier commentaire, à raison ! Sachez-le, GoodSync, ce n’est pas vraiment un « Dropbox maison ». Heureusement, ça ne m’a pas empêché de décrocher ce stage, qui s’est transformé par la suite en CDI. Et cette exigence de la part des lecteurs, je ne l’ai pas oubliée. C’est ce qui différencie MacGeneration de beaucoup de sites : on a la chance d’avoir une communauté très active et très passionnée, qui nous pousse à maintenir un travail de qualité.

S’il n’est pas très impressionné d’avoir publié près de 14 000 articles, et préférait oublier qu’il a longtemps travaillé sur un MacBook Pro à Touch Bar qui est tombé plusieurs fois en panne, il est enthousiasmé par la diversité des sujets abordés. « Un dossier de cinq articles sur les bloqueurs de pub, par exemple, c’est rarissime. C’est un sujet que la plupart des autres sites n’osent pas traiter par peur des adblockers. Plus récemment, je pense à l’article sur le JMAP, une technologie qu’on est à peu près les seuls à suivre. Cette liberté et cette indépendance éditoriale, c’est ce qui fait MacGeneration. »

Depuis trois ans qu’il nous a rejoints, Félix a déjà publié près de 3 500 articles et n’a pas hésité à apporter de nouvelles thématiques, comme l’ergonomie de l’environnement de travail. Son test de la Logitech Lift l’a amené « vers la lumière : les claviers ergonomiques splittés. Trois ans plus tard, j’ai un chouette bureau plein d’accessoires chelous qui sont super pour initier la conversation. Je considère désormais la Magic Mouse comme un appel à l’aide. »

Sachez-le : le premier test dont il ait eu l’initiative porte sur un smartphone Android et son premier test d’ordinateur sur MacGeneration… est celui d’un PC. « Comme quoi, j’ai sans doute loupé une carrière chez Frandroid. » Cela doit parler à Pierre, qui a annoncé la couleur en commençant avec un article sur le Raspberry Pi Pico et le test du premier NAS entièrement composé de SSD. Un peu moins de 1 800 articles plus tard, il a largement contribué à diversifier notre ligne éditoriale.

Quant à moi, je m’enfonce lentement dans le classement des rédacteurs (9 710 articles) parce que je publie moins qu’à l’époque où je pouvais accorder le moindre crédit aux élucubrations de Gene Munster. En contrepartie, j’ai écrit plus de 20 % des articles Club et près d’un quart de tous nos tests, et comme c’est censé être “ma” rubrique, je dois dire que cela console bien mon syndrome de l’imposteur. Eh oui, même après 15 ans pour ce qui me concerne, nous nous posons toujours autant de questions. C’est peut-être ce qui nous permet de sans cesse nous renouveler après un quart de siècle.


  1. Et un peu un modèle, il faut quand même le dire .  ↩︎

  2. Même s’il avait fait une apparition mémorable dans nos colonnes quelques années plus tôt.  ↩︎

Orange : le RCS sur iPhone n’arrivera qu’au premier semestre 2025

Les clients Orange vont devoir prendre leur mal en patience avant de pouvoir profiter du RCS. Cette nouveauté d'iOS 18 améliore les messages entre iPhone et Android avec une meilleure gestion des conversations de groupes, des transferts de fichiers ou en affichant un accusé de réception. Orange nous a confirmé que la nouveauté ne serait pas déployée en décembre via iOS 18.2, l’opérateur visant un lancement « dans le courant du premier semestre 2025 ».

L’activation du RCS dans les réglages d’iOS.

Orange se justifie en assurant vouloir proposer ce service « lorsque toutes les conditions d’expérience client seront réunies et optimales ». Le standard est pourtant déjà activé chez certains opérateurs : SFR le prend en charge depuis fin juillet là où la deuxième bêta d’iOS 18.2 l’active chez Free et Bouygues.

RCS chez Free et Bouygues, ChatGPT Plus depuis les Réglages : toutes les nouveautés d’iOS 18.2 b2

RCS chez Free et Bouygues, ChatGPT Plus depuis les Réglages : toutes les nouveautés d’iOS 18.2 b2

L’activation de RCS passe par une mise à jour de la configuration opérateur et s’active ensuite automatiquement. En cas de pépin, vous pouvez vérifier qu'il est bien activé dans les réglages de l'app Messages. Notons que le destinataire doit lui aussi avoir accepté les messages RCS pour que les échanges soient améliorés.

Vision Pro : une housse de transport Belkin plus abordable que celle d’Apple

Après avoir dépensé 3 999 € dans un Vision Pro, vous n’avez plus assez pour acheter le boîtier de transport d’Apple à 219 € ? Une alternative moins ruineuse est maintenant disponible sur l’Apple Store. Fabriquée par Belkin, cette nouvelle housse est vendue 119,95 € « seulement ».

Housse de transport Belkin pour Apple Vision Pro

En plus d’être nettement moins cher, cette housse est plus compacte (23 x 21 x 13 cm contre 29,7 x 22,3 x 16,5 cm), ce qui est le bienvenu. Étant rigide, celle d’Apple offre peut-être une meilleure protection contre les gros chocs, mais la housse de Belkin devrait tout de même bien défendre le Vision Pro grâce à son rembourrage.

La housse comprend plusieurs compartiments pour ranger soigneusement les différentes parties du casque et un coussin rembourré est présent pour protéger les lentilles. Autres avantages de cet étui : il est doté d’une sangle amovible et d’une pochette à l’avant pour ranger de petits accessoires.

119,95 €, cela reste beaucoup plus cher que les housses de marques inconnues qui peuplent Amazon, mais d’après le blog Six Colors, l’accessoire de Belkin est vraiment bien pensé.

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