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Apple Music : vers un nouveau forfait plus évolué et plus cher ?

Alors que Spotify pourrait lancer cette année une nouvelle formule plus chère donnant accès à divers avantages, une réflexion similaire serait engagée chez certains rivaux. D’après Bloomberg, Apple et Amazon envisagent de nouveaux forfaits plus coûteux pour leur service de musique.

Apple Music. Image iGeneration.

L’agence de presse ne donne pas plus d’information sur cette formule premium éventuelle pour Apple Music, pour la bonne raison que l’idée n’en est qu’à ses débuts et qu’il n’est pas assuré que le projet se concrétise.

Chez Spotify, en revanche, les contours se dessinent de plus en plus clairement. Une option Music Pro coûtant jusqu’à 6 $/mois pourrait donner accès à une qualité audio supérieure — le fameux lossless promis depuis des années —, des outils de mixage et des avantages sur les billets de concert.

Comparé à la concurrence, l’abonnement standard à Apple Music est sans nul doute le plus complet. Il comprend l’audio spatial, le lossless, Apple Music Classical, les clips vidéo, les paroles, un mode karaoké, une application disponible sur la quasi-totalité des plateformes… Son tarif est passé de 9,99 € à 10,99 €/mois en 2022 (une remise est disponible pour les étudiants et les abonnés Canal+). Que pourrait ajouter Apple pour justifier une nouvelle offre plus chère ?

DMA : la Commission européenne rendra bien ses décisions sur Apple et Meta en mars

La Commission européenne va tenir tête aux États-Unis au sujet du DMA. Alors que l’institution était en proie à des atermoiements en janvier quant à l’attitude à adopter face à Donald Trump, la nouvelle commissaire à la concurrence a affirmé qu’elle ne plierait pas face aux menaces de droits de douane et aux discours agressifs.

Teresa Ribera. Image Union européenne.

La Commission va bel et bien rendre des décisions très attendues sur Apple et Meta le mois prochain, a déclaré Teresa Ribera auprès de Reuters. « Des décisions seront prises conformément aux lignes directrices qui ont été discutées avec les entreprises, [et ces décisions seront] élaborées et fondées sur des preuves », a-t-elle indiqué.

Faisant l’objet de plusieurs enquêtes pour infractions du DMA (conditions commerciales de l’App Store, Core Technology Fee, abonnement payant pour retirer la pub…), Apple et Meta risque des amendes allant jusqu’à 10 % de leur chiffre d’affaires mondial. La Commission étudie également une possible infraction du réseau social X quant aux règles sur les contenus illégaux.

Client mail : MailMate passe la deuxième et adopte un abonnement

MailMate est un client mail très ambitieux né sur le Mac il y a près de quinze ans et qui avait largement disparu des radars. Cela faisait si longtemps que l’app n’avait pas reçu d’avancée significative qu’on la pensait morte et enterrée depuis longtemps, à tort. Comme le signale Michael Tsai, une bêta d’une version 2.0 est distribuée depuis la fin de l’année dernière. Son unique développeur explique qu’il a repris le développement activement depuis quelques mois et surtout, qu’il a adopté un nouveau modèle économique pour financer son travail.

L’interface de MailMate rappellera des souvenirs à tous ceux qui ont utilisé des apps sur un Mac dans les années 2000. Image MacGeneration.

Même s’il s’agit d’une nouvelle version majeure, MailMate ne bouscule pas son interface qui devrait plaire aux nostalgiques des années 2000. Depuis sa naissance, cela n’a clairement jamais été le point fort de ce client mail qui parie sur ses fonctionnalités avancées plutôt qu’une interface moderne et allégée. Malgré quelques ajustements au fil du temps, on reste sur les mêmes bases et c’est une présentation dense et classique, disons, qui prédomine. Ce n’est pas forcément gênant et l’app propose de multiples réglages pour ajuster son fonctionnement ainsi que sa présentation.

Même si l’interface n’a pas trop bougé, MailMate 2 a une liste longue comme le bras de nouveautés et changements à faire valoir. En vrac, on note une nouvelle fonctionnalité d’export pour les messages ou encore la réécriture de plusieurs composants dont la liste de mails qui peut désormais n’afficher qu’une seule colonne. Au-delà des centaines de petits changements et autres correctifs, le plus important est peut-être la transition vers un abonnement, qui remplace la licence finale proposée jusqu’ici.

Comme son créateur danois l’indique, le système habituel où on paye une app à chaque nouvelle version majeure n’est pas viable pour une app comme MailMate, où quinze ans peuvent s’écouler entre deux versions. L’abonnement doit permettre d’apporter un soutien sur la durée, même si son développeur a opté pour une formule très souple. L’app fonctionne d’abord en mode démo pendant 14 jours, puis demande un abonnement facturé actuellement 10 € HT pour trois mois, soit 40 € HT par an (on peut payer à l’année ou au trimestre). L’app ne bride toutefois pas ses fonctions sans licence et tout repose sur la confiance : toute utilisation professionnelle nécessite un abonnement, même si rien n’empêche techniquement d’utiliser MailMate sans payer.

Pour être complet, tous ceux qui avaient acheté l’ancienne licence finale de MailMate pourront utiliser l’app sans payer jusqu’en juillet 2025 ou pendant deux ans après leur achat. Ils devront ensuite basculer sur l’abonnement à leur tour. Le développeur espère ainsi pouvoir continuer à travailler sur son app sans devoir trouver d’autres sources de financement au quotidien, même s’il indique bien que c’est un pari, puisque les licences vendues jusque-là 50 € HT rapportaient plus à court terme.

La licence achetée par Christophe en 2013 permet d’utiliser MailMate sans devoir payer jusqu’en juillet 2025. Au-delà, il faudra passer sur l’abonnement. Image MacGeneration.

Si vous cherchez un client mail rapide et surtout très complet, vous pouvez tester l’app gratuitement pendant deux semaines grâce au lien de téléchargement proposé sur le site officiel. Il s’agit d’une bêta, certes, mais l’app est parfaitement fonctionnelle depuis bien longtemps et vous pouvez l’utiliser dès maintenant sans risque. Son interface n’est pas traduite en français et l’app nécessite macOS 10.12 (Monterey) au minimum.

Promo : le thermostat connecté Tado° X à moitié prix

Si vous êtes chauffé avec des radiateurs traversés par de l’eau chauffée par une chaudière, Tado° propose un des meilleurs thermostats connectés sur le marché, en particulier si vous voulez un contrôle par pièce avec des têtes thermostatiques connectées sur chaque radiateur. J’avais pu tester l’ancienne génération de ce système et la nouvelle, nommée X, est actuellement en promotion sur Amazon. Le kit de démarrage est ainsi à moitié prix, soit 100 € au lieu de 200 et vous pouvez aussi compter sur des réductions côté accessoires.

Le thermostat et l’app associée. Image Tado°.

Ainsi, la tête thermostatique seule est vendue 60 € au lieu de 100 et le lot de trois têtes est même affiché à 160 € au lieu de 275. Le capteur de température, particulièrement utile pour les grandes pièces, est aussi vendu à 80 € au lieu de 100. Tous ces accessoires nécessitent d’avoir un réseau Thread, sachant que votre Apple TV (4K et Ethernet) ou HomePod (mini ou 2) pourra le fournir. À défaut, le bridge fourni avec le thermostat de base pourra aussi gérer cet aspect.

Autre réduction intéressante chez Tado°, cette fois pour tous ceux qui sont chauffés (ou refroidis) avec une pompe à chaleur air/air et des splits. Le contrôle intelligent de climatisation V3 est lui aussi en promotion, à 60 € au lieu de 115.

Test du Contrôle intelligent de la climatisation V3+ de Tado

Test du Contrôle intelligent de la climatisation V3+ de Tado

Dans tous les cas, une partie des fonctionnalités avancées nécessitent un abonnement Tado. Puisque ces produits sont aussi compatibles avec l’app Maison, on peut toutefois s’en passer à condition d’effectuer les automatisations du côté de HomeKit.

Hector Martin abandonne le développement d'Asahi Linux

Hector Martin, à l'origine du projet Asahi Linux qui permet d'installer GNU/Linux sur les Mac Apple Silicon, vient d'annoncer qu'il quittait le projet. Dans un post sur son blog, le développeur explique les différentes raisons, qui sont liées en partie au drama récent autour du noyau Linux.

Le logo d'Asahi Linux.

Avant de travailler sur Asahi Linux, Martin était connu pour ses travaux sur la Wii et la PlayStation 4. Porter GNU/Linux sur les Mac Apple Silicon était pour lui un projet de rêve, et il explique que si dans un sens la tâche avait des avantages — Apple ne bloque pas l'installation d'autres OS et ne crie pas au piratage —, ce n'est pas tout à fait le cas quand on regarde la tâche avec un autre biais. En effet, si Apple ne bloque pas le développement, la société n'aide pas non plus et il a fallu partir de zéro pour certaines choses, sans documentation ou support du fabricant.

Beaucoup de choses irritantes

Il explique notamment que la participation au développement du noyau Linux est quelque chose de très frustrant, car c'est extrêmement codifié, avec de nombreuses personnes qui travaillent dessus parfois depuis plus de 20 ans. Et il en profite pour indiquer que le problème ne vient pas uniquement de toutes les discussions liées à l'intégration de code en Rust — un langage de programmation assez récent —, mais que les discussions étaient déjà terribles avant l'arrivée du Rust.

Visiblement, certains des utilisateurs d'Asahi Linux sont désagréables avec lui, ce qui est apparemment une façon polie de dire qu'ils ont un comportement inapproprié : il indique dans son post qu'une partie de sa famille a été harcelée pour des choses futiles comme « Asahi Linux ne me permet pas de vérifier la température de mon processeur ». Il en profite pour expliquer qu'une bonne partie des demandes impolies portent sur la prise en charge des sorties vidéo des Mac Apple Silicon et que le travail est en bonne voie pour l'intégrer dans une future version d'Asahi Linux. Il avoue par ailleurs avoir eu un comportement un peu rude sur les réseaux sociaux (notamment Mastodon, où il était actif), mais il considère que ça ne justifie pas les attaques envers lui.

Le problème Rust et le noyau

Il s'étend ensuite sur Rust et sur la gestion du noyau Linux par Linus Torvalds, ce qui nécessite un peu de contexte. Historiquement, le noyau Linux est essentiellement codé en C, un langage ancien et bien maîtrisé par de nombreux développeurs. Le Rust, lui, est un langage moderne (la version 1.0 date de 2012) assez différent du C, qui a un gros avantage : une gestion de la mémoire extrêmement sécurisée. C'est un changement de paradigme important pour de nombreux développeurs, mais un code en Rust évite les fuites de mémoire et donc une partie des failles de sécurité classiques.

Un des développeurs d

Un des développeurs d'Asahi Linux abandonne son travail sur le noyau Linux à cause d'une querelle d'ego

Il explique qu'Asahi Linux contient des pilotes en Rust (notamment pour la partie graphique) et que, pour un GPU, Rust est un meilleur choix que le C, qui a permis de créer un pilote à partir de zéro assez rapidement. Il en profite pour indiquer que Nvidia utilise aussi Rust pour ses pilotes modernes, par exemple. Pour lui, le problème principal du noyau Linux est qu'il a été conçu par des passionnés, mais que les mainteneurs actuels (ceux qui travaillent sur le noyau) travaillent souvent pour de grosses sociétés qui ont un rapport avec le noyau, ce qui n'est pas son cas1. C'est ce qui explique le fait qu'il a quitté le développement du noyau Linux, mais aussi qu'il arrête de travailler sur Asahi Linux, même s'il s'agit à l'origine d'un projet de rêve pour lui.

Ce n'est pas la fin pour autant

Heureusement pour ceux qui utilisent Asahi Linux, ce n'est pas la fin du projet pour autant. Un message a été posté sur la page du projet, et il explique que de nombreuses autres personnes travaillent sur Asahi Linux, comme Alyssa Rosenzweig (dont nous avons déjà parlé plusieurs fois), Sven Peter (sur le noyau), Neal Gompa (sur Fedora), etc.

La façon de financer le projet, qui reposait sur le Patreon d'Hector Martin (un service de financement participatif), évolue donc et passe sur Open Collective. Les développeurs expliquent que les tâches à effectuer en 2025 sont nombreuses. Il y a l'envoi des patchs nécessaires à Asahi Linux dans le noyau (upstream) mais aussi d'un pilote de GPU plus complet, de l'ajout de la prise en charge du microphone interne de certains Mac ainsi que de la prise en charge de la vidéo en USB-C. Actuellement, Asahi Linux n'accepte en effet que la prise HDMI des Mac équipés, et il n'est donc pas possible de brancher un moniteur sur un MacBook Air, par exemple. Plus clairement, Asahi Linux ne s'arrête donc pas.


  1. Son travail était financé par des dons.  ↩︎

Nanoleaf réduit le prix de plusieurs de ses produits

Nanoleaf a annoncé une baisse de prix pour plusieurs de ses produits et il ne s’agit pas d’une promotion temporaire cette fois. Au contraire, le programme « SmarterLife » ambitionne de démocratiser les éclairages connectés de la marque, avec des prix réduits de manière permanente sur plusieurs éléments de son catalogue. La baisse est d’ores et déjà appliquée sur le site officiel de l’entreprise et elle devrait à terme l’être aussi chez les revendeurs, même si ce n’est pas encore le cas.

Capture d’écran du site de Nanoleaf. Image iGeneration.

Précisons d’emblée que ces baisses ne concernent pas (encore ?) la gamme Essentiels, la moins chère du constructeur, ce qui explique peut-être d’ailleurs la stabilité. Ses deux ampoules Matter en Wi-Fi restent vendues à 30 €, par exemple. Les prix réduits concernent surtout les panneaux lumineux qui ont fait la réputation de Nanoleaf. Ainsi, le kit de démarrage Blocks composé de six carrés lumineux est désormais vendu 170 €, c’est 30 de moins qu’avant. Le kit de démarrage Elements, composé de sept hexagones en faux bois, est quant à lui affiché à 200 € au lieu de 230.

Si vous avez déjà un kit de démarrage, les extensions sont elles aussi moins chères. Les quatre petits carrés Blocks sont maintenant vendus 40 € au lieu de 50 et une extension du kit Skylight, pensé pour le plafond, est proposée à 70 € au lieu de 80. Vous pourrez découvrir tous les nouveaux prix de base sur le site officiel de Nanoleaf.

Le Mac mini M4 fait son entrée sur le refurb suisse

Apple vend désormais des Mac mini M4 reconditionnés en Suisse. Le modèle de base (puce M4, 16 Go de RAM et 256 Go de stockage) coûte 509 CHF, soit 99 CHF de moins qu’en neuf. Un modèle M4 Pro bien gonflé (1 To de stockage, port 10 Gigabit…) est disponible pour sa part à 1 609 CHF au lieu de 1 899 en neuf.

Mac mini M4. Image MacGeneration.

Cette disponibilité en Suisse laisse à penser que le Mac mini M4 pourrait bientôt arriver sur le refurb en France et en Belgique. Déjà très attrayant à son tarif normal, le petit ordinateur de bureau devient irrésistible avec la réduction liée au reconditionné. Le Mac mini M4 est à la fois compact, économe, silencieux, puissant… et abordable.

En attendant le M4 en France, il y a parfois de très bonnes affaires sur le Mac mini M2 sur le refurb.

Nos conseils pour acheter des produits Apple à prix réduit

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Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes

Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes

Aptoide : la (lamentable) boutique alternative d’apps iOS est maintenant ouverte à tous

Après avoir accepté des visiteurs au compte-goutte pendant plus de six mois, Aptoide ouvre grand ses portes sur iOS. Plus besoin d’invitation pour explorer cette boutique alternative permise par le DMA, vous pouvez l’installer directement sur votre iPhone, pourvu que vous vous trouviez dans l’Union européenne bien entendu.

Installation d'Aptoide. Image iGeneration.

Comparée à l’Epic Games Store, à AltStore et à Setapp Mobile, Aptoide est la boutique tierce la moins attractive du lot. Pourquoi ? Parce que son petit catalogue ne comprend que des jeux de seconde zone bourrés de pubs ou d’achats intégrés. Aptoide, qui existe depuis des années sur Android, pousse même le vice avec un système qui octroie un bonus de 10 % en AppCoins (une monnaie spéciale utilisable exclusivement dans la boutique) à chaque dépense.

Pour vous dire le niveau de tristesse de cette nouvelle échoppe, l’un des titres soulignés est Pokendy Storm, un clone à trois francs six sous de Pokémon Pocket. Ce jeu de cartes à collectionner non autorisé par Nintendo est aussi présent dans l’App Store — on se demande comment il a passé la validation —, mais au moins Apple ne le met-elle pas en avant.

Pokendy Storm, une des ignominies mises en avant par Aptoide. Image iGeneration.

Le seul intérêt potentiel d’Aptoide réside dans la possibilité de télécharger d’anciennes versions des applications. Typiquement, si vous constatez un bug gênant après une mis à jour, vous pouvez réinstaller la version précédente, voire une version encore plus ancienne. Cette flexibilité est intéressante sur le principe, mais en pratique elle ne sert à rien en l’état actuel des choses.

La fonction pour télécharger une version précédente d’une application. Image iGeneration.

D’une part, Aptoide ne conserve pas l’historique des notes de version, si bien que l’on est amenée à réinstaller d’anciennes versions un peu au hasard. D’autre part, cette fonctionnalité n’est pas disponible pour toutes les applications. Et même lorsqu'elle l'est, elle ne marche pas toujours. Si on peut bien installer une ancienne version de SquadBlast, par exemple, au lancement le jeu demande à être mis à jour pour fonctionner. Vous pouvez rester à l’écart d’Aptoide, vous ne manquerez rien.

Sniffnet, un outil de surveillance du réseau simple, gratuit, open-source et multiplateforme

Sniffnet est un utilitaire destiné à surveiller le réseau, c’est-à-dire tous les paquets qui arrivent ou qui partent d’un ordinateur. C’est loin d’être le premier dans cette catégorie qui compte de nombreuses options, à commencer par le vénérable Wireshark et plusieurs outils en ligne de commande. Celui-ci se distingue toutefois par plusieurs aspects : il est assez moderne avec son code en Rust, il est multiplateforme et propose notamment une version pour macOS, il est gratuit et même open-source, il est entièrement traduit en français et à défaut de respecter les standards d’une plateforme, son interface est simple et plutôt bien conçue.

Sniffnet en action, ici avec le thème par défaut. Mon NAS est l’appareil avec lequel mon Mac Studio échange le plus, ce qui est assez logique puisqu’il fait office de destination de sauvegarde Time Machine. Image MacGeneration.

Comme toutes les apps de la catégorie, celle-ci analyse tous les paquets échangés par votre ordinateur sur la connexion physique de votre choix. Le plus souvent ce sera le Wi-Fi, mais sur mon Mac Studio, je peux aussi choisir la connexion Ethernet. L’app affiche dans un coin un graphique soit du nombre de paquets, soit de la quantité de données mesurées. En bas, on a une liste de toutes les destinations, tant sur le réseau local que sur internet, ainsi que les services associés (https, ftp, imap, etc.), quand ils sont identifiés.

L’onglet « Inspecter » permet d’aller plus loin, en affichant le détail de n’importe quelle connexion. On aura alors les IP de provenance et de destination, le protocole utilisé, le service s’il est connu et encore le nombre de paquets associés ainsi que le poids des données échangées. Lorsqu’il est connu, le pays de la connexion distante est aussi affiché par Sniffnet. Enfin, l’app propose tout un volet d’alertes, avec la possibilité de définir des seuils à partir desquels l’app enverra une notification locale, ou encore de surveiller une app ou une adresse IP en particulier et recevoir une alerte dès qu’un échange est effectué de ce côté.

Le détail d’une connexion, en l’occurrence liée à l’infrastructure de Free, avec l’un des autres thèmes de l’app. Image MacGeneration.

L’interface de Sniffnet peut être personnalisée en passant par les réglages et en piochant parmi les nombreux thèmes proposés, sachant que l’on peut aussi créer son propre thème. C’est aussi ici que vous pourrez activer le français, l’app restant en anglais par défaut. L’app ne respecte pas les standards de macOS, elle n’a pas réellement de barre de menus par exemple, mais le développeur a malgré tout fait un bon travail, par exemple pour gérer quelques raccourcis clavier dont le ⌘, pour accéder aux paramètres. Le mode miniature que l’on peut activer en option s’affiche bien au-dessus des autres fenêtres du système et peut être pratique pour garder un œil sur la connexion.

Le code source de Sniffnet est distribué sur GitHub et l’app est entièrement gratuite, même si vous pouvez sponsoriser son développeur italien via GitHub, Patreon et PayPal, ou alors en achetant l’un des accessoires avec le logo du projet. La dernière version de l’app peut être téléchargée à cette adresse, même s’il faudra contourner Gatekeeper pour l’installer. Si vous utilisez le gestionnaire de paquets HomeBrew, il est aussi possible de l’installer sous macOS par ce biais.

En Belgique, Keytrade Bank se met enfin à Apple Pay

Les clients de Keytrade Bank qui trépignaient d’impatience depuis des années ont finalement été entendus : la banque en ligne belge prend finalement en charge Apple Pay. La nouveauté vient d’être annoncée et son bon fonctionnement nous a été confirmé par un client.

Keytrade Bank est une filiale du Crédit Mutuel Arkéa qui vise tout particulièrement les investisseurs. « Aujourd'hui, nous sommes dans une situation où la partie bancaire est devenue plus importante que notre activité d'origine. L'idée est maintenant de nous repositionner dans le trading », a déclaré en janvier son CEO Thierry Ternier auprès de L’Écho. La banque a notamment baissé fortement ses frais de courtage pour rivaliser avec la concurrence.

Mais Keytrade Bank veut aussi améliorer le reste. En plus de l’arrivée prochaine de contrats d’assurances, la banque adopte donc finalement Apple Pay. Quant à Google Pay, c’est prévu pour plus tard cette année.

Avec Grok 3, Elon Musk continue de courir après OpenAI

À défaut de pouvoir contrôler OpenAI, Elon Musk lui met des bâtons dans les roues et veut rivaliser avec sur le plan technologique. Le tout-puissant homme d’affaires a présenté Grok 3, la nouvelle génération de modèles d’intelligence artificielle créée par sa société xAI.

Trois ingénieurs de xAI et Elon Musk (à l’extrême droite) lors la présentation de Grok 3. Image xAI/MacGeneration.

« Grok 3 est beaucoup plus performant que Grok 2. [C’est] une IA conçue pour rechercher la vérité de manière optimale, même si cette vérité est parfois en contradiction avec ce qui est politiquement correct », a déclaré Elon Musk, qui depuis le départ a modelé cette IA selon son idéologie libertarienne, sans préoccupation pour les risques de désinformation ou de manipulation.

Grok 3 a été entraîné avec une puissance de calcul dix fois supérieure à celle de Grok 2, selon le bras droit de Donald Trump. Le modèle standard est présenté comme étant meilleur que GPT-4o sur certains benchmarks ayant trait aux sciences et à la programmation. Un plus petit modèle, Grok 3 mini, est capable de répondre plus rapidement, au prix d’une moins bonne précision.

La famille s’élargit avec l’arrivée de deux types supplémentaires de modèles. À l’instar de DeepSeek-R1 ou de l’o3-mini d’OpenAI, Grok 3 Reasoning et Grok 3 mini Reasoning prennent le temps de « raisonner » afin de fournir une réponse adéquate à un problème complexe. xAI affirme que ses modèles à raisonnement font mieux que la concurrence sur certains benchmarks scientifiques.

https://t.co/HTK4u2aYRu

— Elon Musk (@elonmusk) February 18, 2025

Grok 3 introduit par ailleurs une nouvelle fonctionnalité nommée DeepSearch qui va explorer le web et le réseau social X à la recherche d’informations pertinentes et récentes pour répondre efficacement aux questions pointues. C’est l’équivalent de la « recherche approfondie » récemment lancée par OpenAI, Google ou encore Perplexity. Elon Musk veut aussi rattraper la concurrence en matière d’interaction avec l’ajout prochain d’un mode vocal.

Ces nouveaux modèles d’IA sont déployés progressivement. Les abonnés à X Premium+ (à partir de 21,90 €/mois) peuvent essayer Grok 3 en premier. xAI va bientôt lancer une nouvelle offre, SuperGrok, qui permettra d’utiliser le service en illimité pour 30 $/mois. Elon Musk promet qu’il rendra Grok 2 open source une fois que Grok 3 sera « mûr ». En France, Grok est pour l’instant uniquement accessible via X, mais une application mobile à part entière doit sortir dans les prochains jours, normalement le 28 février.

Un kit pour mettre de l'USB-C dans un Nokia 3310

Dans une tentative de déconnexion, vous avez craqué pour un antique Nokia 3310 mais vous pestez contre son chargeur propriétaire ? Bonne nouvelle, Andrea Salvadori propose une solution : une prise USB-C pour le téléphone le plus connu de Nokia. Vendu 25 €, son petit adaptateur remplace le bloc de composants du téléphone (et sa prise ronde) par une prise USB-C femelle. La modification, présentée en vidéo, ne semble pas trop compliquée si vous savez vous servir d'un tournevis.

Une prise USB-C dans un Nokia 3310.

Si l'idée semble amusante, elle empêche l'usage de certains accessoires de l'époque. Notons aussi qu'il ne faut pas céder aux sirènes du « c'était mieux avant ». Malgré certaines légendes sur sa solidité ou son autonomie, le Nokia 3310 reste un appareil qui nécessite de façon régulière un accès à un chargeur, surtout si vous téléphonez. Les fiches techniques de l'époque donnent entre 2 h 30 et 4 h 30 de temps d'appel sur une charge, une valeur assez faible. Même si Apple ne communique plus sur ce point, le temps d'appel sur une charge était estimé à 21 heures sur un iPhone X. Pour un usage en veille, le Nokia 3310 était donné entre 55 et 260 heures (un écart assez large, qui dépendait probablement de la qualité du réseau) et le dernier iPhone sur lequel Apple indique un usage en veille (l'iPhone 7) pouvait monter à 10 jours… soit une autonomie équivalente.

Il y a un peu de démontage à faire.

La principale différence (sauf si vous étiez adepte du Snake) vient évidemment de l'usage : les appels étaient onéreux au début des années 2000 et il y avait peu de raisons d'utiliser le téléphone à part pour passer des appels (courts), ce qui biaise évidemment largement l'autonomie perçue.

Deux nouveaux adaptateurs Ethernet 10 Gb/s chez QNAP, en USB4 et Thunderbolt

QNAP, un fabricant de NAS, vient d'annoncer deux nouvelles cartes Ethernet 10 Gb/s externes, en USB4 et Thunderbolt. Le premier modèle (QNA-UC10G1T) propose une prise RJ45, le second (QNA-UC10G1SF), un emplacement SFP+. Les deux appareils se basent sur des puces de chez Aquantia (Marvell), ce qui devrait les rendre compatibles nativement avec macOS et iPadOS.

Les deux adaptateurs. Image QNAP.

Le choix de l'USB4 en parallèle du Thunderbolt permet une compatibilité un peu plus large, mais QNAP n'indique pas si les adaptateurs peuvent fonctionner sur une prise USB-C classique, ce qui n'est pas systématique en USB4, ou si l'ordinateur hôte doit obligatoirement être compatible Thunderbolt en plus de l'USB4.

Il faut faire un choix. Image QNAP.

Ces nouvelles versions devraient avoir l'avantage de consommer un peu moins que les précédentes, basées sur une version plus ancienne des puces Aquantia. Le choix entre les deux variantes va dépendre de votre installation et probablement de votre fournisseur d'accès si votre but est d'accéder à Internet plus rapidement. En effet, certains intègrent directement du RJ45 dans les box (comme Bouygues Telecom) et d'autres préfèrent le SFP+ (Free). Question tarif, les prix français ne sont pas encore connus, mais QNAP vend les deux modèles pour 250 $ aux États-Unis, donc il faut s'attendre à un tarif compris entre 250 et 300 € dans nos contrées. C'est un prix largement plus élevé que celui des adaptateurs USB-C vers Ethernet 5 Gb/s, certes un peu moins rapides.

Ethernet à 10 Gb/s : comment en profiter sur Mac (1/2)

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Le Mexique menace d’attaquer Google en justice pour l’appellation « golfe d’Amérique »

Le Mexique n’entend pas laisser disparaitre le golfe du Mexique au profit du golfe d’Amérique sur Google Maps. La présidente Claudia Sheinbaum a adressé il y a quelques jours une lettre à l’entreprise américaine dans laquelle elle lui demande de rétablir complètement l’appellation « golfe du Mexique » sur ses cartes. « Nous allons attendre la réponse de Google et, sinon, nous engagerons des procédures judiciaires », a déclaré la cheffe d’État mexicaine.

Les différentes appellations du golfe sur Google Maps selon la localisation des utilisateurs. Image Google.

À la suite du changement opéré par le Geographic Names Information System (la source gouvernementale américaine officielle sur les appellations géographiques) sur décret de Donald Trump, Google a renommé le « golfe du Mexique » en « golfe d’Amérique » pour les personnes utilisant Google Maps aux États-Unis depuis le 10 février. Vu du Mexique, le bassin s’appelle toujours « golfe du Mexique ». Dans le reste du monde, il porte désormais les deux appellations. Les autorités mexicaines font valoir que ce changement de nom viole leur souveraineté, car les États-Unis ne contrôlent que 46 % du golfe, quand le reste est contrôlé par le Mexique à 49 % et par Cuba à 5 %.

« Bien que les traités et les conventions internationales ne visent pas à réglementer la manière dont les fournisseurs privés de cartes représentent les entités géographiques, notre politique habituelle consiste à consulter plusieurs sources faisant autorité afin de fournir la représentation la plus à jour et la plus précise du monde », s’est défendu dans un premier temps Google face au Mexique. Cette explication n’a pas convaincu le pays d’Amérique latine, qui menace donc l'entreprise de poursuites. Apple, qui a elle aussi ajouté la nouvelle appellation voulue par Donald Trump sur son service, ne semble pas (encore) concernée par l’ire de Claudia Sheinbaum.

Image Playground peut verser dans les stéréotypes pour générer des visages

L'utilitaire d'Apple Intelligence pour générer des images de visages peut avoir un biais racial, a remarqué Jochem Gietema qui travaille lui-même dans le domaine des grands modèles de langage.

Il a soumis à Image Playground une imagette d'assez faible qualité de son visage et a obtenu une galerie de bustes, avec ce style de dessin animé que privilégie Apple Intelligence pour éviter les rendus trop réalistes qui pourraient nuire.

La photo ayant servi de base pour générer les visages. Source J.Gietema.

Image Playground a eu semble-t-il du mal à choisir une couleur de peau après avoir analysé la petite photo, car sur certaines propositions, Jochem Gietema apparait blanc et noir sur d'autres. Quelques visages sont dans un entre deux, mais pour d'autres il n'y a pas d'équivoque.

Les résultats à partir de la photo. Source J.Gietema.

Si ce premier jet peut être mis sur le compte d'une hésitation face à la photo servant de modèle, les résultats sont plus surprenants lorsque des critères ont été ajoutés à la requête pour inscrire le sujet dans différents contextes et lui donner des attributs.

En usant d'adjectifs qui décrivent la personne comme riche, opulente ou qui a réussi, Image Playground a retourné des avatars en costume cravate dont une bonne majorité est blanche. Les adjectifs opposés, comme pauvre ou indigent, ont généré des personnes avec un code vestimentaire et des coiffures plus décontractées, mais 11 visages sur 12 étaient devenus noirs.

La même séparation a pu être reproduite avec des termes comme ski et basketball ; fermier et banquier d'investissement ; rap et musique classique ; rap et ballet, etc.

Avec le prompt "ski". Source J.Gietema.
Avec le prompt "basketball". Source J.Gietema.
Avec le prompt "banquier d'investissement". Source J.Gietema.
Avec le prompt "fermier". Source J.Gietema.

À chaque fois les galeries n'étaient pas totalement uniformes, mais pour Image Playground, on est plutôt noir lorsqu'on est fermier, amateur de rap et de basket et on sera davantage blanc pour les autres critères. Comme si le logiciel avait pioché dans une base de données de stéréotypes.

Problème de fond ou cas exceptionnel ? Jochem Gietema souligne qu'il n'a pas été en mesure de reproduire ces biais en soumettant d'autres photos à l'utilitaire.

Le métro parisien de nouvelle génération rajeunit l'USB-A

La nouvelle génération de métro que la RATP inaugurera sur la ligne 10 à Paris offrira de nouvelles prestations, plus de confort, un espace plus lumineux et des prises de recharge USB pour les téléphones. Des prises USB-A, pas d'USB-C, comme l'a relevé Numerama dans la présentation de cet équipement qui va essaimer sur 7 autres lignes d'ici 2033.

Source Île-de-France Mobilités.

Le choix de cette génération d'USB, dans un métro qui roulera à partir de cette année, paraît anachronique alors que l'USB-C a reçu un gros coup de pouce de l'Europe qui impose désormais son usage. L'USB-A et les câbles compatibles ne vont pas disparaître d'un claquement de doigts, mais l'avenir passe inévitablement par son successeur.

La double prise USB-A, au centre, dans le nouveau métro "MF19".

Île-de-France Mobilités a expliqué à nos confrères que la commande de ce type de métro et la définition de son cahier des charges remontaient à 2016/2017. La finalisation de la norme USB-C est survenue en 2014, mais il a fallu du temps avant qu'elle ne s'impose. Entre-temps, il n'y a pas eu d'actualisation pour ce détail dans les plans d'Alstom, le constructeur. Les architectes de ce métro n'ont pas eu le nez creux quant à cet usage et il n'est pas envisagé d'actualisation de cette prise dans les trains déjà en route.

App Store : Plans d'Apple s'enfonce dans le Golfe d'Amérique

La note de Plans d'Apple sur l'App Store accumule les 1 étoile et les commentaires critiques. Plans est en train de s'enfoncer dans les eaux du Golfe d'Amérique sur l'App Store. La moyenne est actuellement de 2,4 sur 5 dans la boutique américaine et la jauge de la note la plus basse dépasse très largement celle des autres.

App Store. Image iGeneration.

Il y a certainement des critiques sur l'app elle-même et son fonctionnement, mais un tri des commentaires par les plus récents montre une litanie de mauvaises appréciations en lien avec le remplacement du nom de Golfe du Mexique par Golfe d'Amérique.

La liste de ces mauvaises notes est longue, on peut faire défiler un bon moment. Les commentaires qui sont laissés sont lapidaires, parfois au second degré, mais fustigeant tous la décision d'Apple d'appliquer, le doigt sur la couture, la nouvelle dénomination qui a été choisie par le président Trump. Celle-ci est devenue officielle aux États-Unis après la signature d'un décret présidentiel.

« J'apprendrai mes enfants et petits-enfants à toujours l'appeler par son véritable nom "GOLFE DU MEXIQUE » écrit un utilisateur ; « Je voulais visiter le Golfe du Mexique, mais je ne le trouve plus sur votre carte » ajoute un autre sur le ton de l'humour, et de nombreux autres d'interpeller Apple pour qu'elle fasse preuve de courage ou qu'elle montre « qu'elle a du caractère » en refusant ce changement. Ou, au moins, en affichant les deux noms comme elle le fait désormais en dehors des États-Unis.

Plans commence à rebaptiser le Golfe du Mexique

Plans commence à rebaptiser le Golfe du Mexique

Sur l'App Store en France, on peut voir — certes en nombre moins élevé — de telles critiques aussi. Inévitablement, sur l'App Store au Mexique, les notes à 1 étoile s'accumulent comme de l'autre côté de la frontière avec des propos tout aussi acerbes.

Google Maps n'est pas épargné. Cependant, au vu du nombre de notes et commentaires déjà déposés, il est trop tôt pour voir une éventuelle inversion des tendances. Même si la modification dans Google Maps est antérieure à celle d'Apple (qui date de quelques jours et de samedi dernier à l'international).

Des commentaires sur l'App Store américain datent d'hier, Apple n'a procédé à aucune modération apparente ni bloqué la publication.

De nouveaux problèmes de compatibilités entre macOS Sequoia et Microsoft Exchange ?

Certaines choses ne changent jamais. Le soleil finira par se lever, l’hiver finira par s’achever et Exchange finira par planter. Comme d’autres versions avant elles, macOS Sequoia semble avoir quelques problèmes avec le serveur de messagerie électronique de Microsoft, particulièrement depuis la mise à jour 15.3. Certains se plaignent de la disparition de courriers électroniques.

Image Microsoft/MacGeneration.

Les dysfonctionnements sporadiques des services de Microsoft sur les plateformes Apple sont récurrents — il ne se passe pas une journée sans que l’un se plaigne d’instabilités de Microsoft 365 et que l’autre ne peste contre les plantages de Microsoft Teams. Comme ces problèmes sont isolés et négligeables, ils peuvent généralement être mis sur le compte d’une panne d’un équipement, d’une anomalie du réseau… ou d’un bug entre la chaise et le clavier.

Depuis cet automne toutefois, les problèmes touchant Exchange sont devenus suffisamment communs pour qu’il devienne impossible de les ignorer. Les premiers dysfonctionnements — déconnexions intempestives du serveur, refus de l’envoi des mails, difficultés de synchronisation des calendriers — semblent être apparus avec la mise à jour 15.1. La situation semble avoir empiré avec la mise à jour 15.3, puisque certains utilisateurs se plaignent maintenant de la disparition (heureusement momentanée) des courriers.

D’autres ont purement et simplement perdu leurs mails envoyés, voire leurs règles. La reconfiguration du compte Exchange n’y fait rien, pas plus que l’installation de la toute récente 15.3.1. À qui la faute ? Le mystère reste entier : Apple ne mentionne pas Exchange dans les notes des mises à jour successives de macOS Sequoia, mais la situation semblait s’être améliorée avec la 15.2.

Promo : l'Apple TV 4K à partir de 144 €

Dans la gamme de produits Apple, l’Apple TV 4K n’est pas forcément l’appareil qui fait le plus l’objet de promotions. Mais c’est le cas aujourd’hui avec cette offre de Darty organisée sur le site de Rakuten.

Il est possible d’obtenir le modèle Wi-Fi 64 Go pour 144,43 € (-24 €) et le modèle 128 Go avec Ethernet pour 169 € (-20 €). Dans les deux cas, pour bénéficier de cette réduction, il faut saisir le code DARTY20 lors de la commande.

À noter que vous avez le droit également à un peu de cashback que vous pourrez utiliser sur une commande prochaine sur le site de Rakuten : 1,44 € pour le modèle Wi-Fi et 1,89 € pour le modèle Wi-Fi + Ethernet. Ces deux appareils sont équipés, rappelons-le d’une puce A15 Bionic, du Wi-Fi 6, d’un port USB-C pour l’alimentation et sont livrés avec une Siri Remote. Le modèle Ethernet a un petit avantage en plus, il prend en charge Thread, ce qui peut être pratique dans le cadre d’une utilisation domotique.

Sosh : le forfait 20 Go en Série limitée va augmenter sauf refus de votre part

Sosh propose à certains de ses abonnés à une Série limitée de doubler leur volume de DATA moyennant une augmentation du prix. Si vous avez souscrit à un forfait en série limité chez Sosh, vous avez peut-être reçu une proposition… qui est tombée dans les spams chez l'un de nos lecteurs.

Sosh propose de passer un forfait de 20 Go à 40 Go pour 2 € de plus. L'évolution sera effective automatiquement à partir du 25 mars, sauf refus du client qui devra la signifier en allant dans son espace client. Il faut agir avant le 18 mars.

Ce forfait était une série limitée qui a été proposée à plusieurs reprises ces dernières années, parfois à 4,99 €, parfois à 5,99 €. Le reste de l'offre, les 8 Go en Europe et DOM, ne change pas a priori en passant sur 40 Go. Le forfait reste aussi en 4G.

Aujourd'hui, Sosh propose 10 Go pour 6,99 €, ensuite ce sont des formules plus costaudes avec un minimum de 100 Go (12,99 €). En face, SFR RED a 40 Go en 4G pour 5,99 € (+8,99 € pour la 5G) ou 200 Go en 5G pour 9,99 €. Chez B&You il y a 20 Go pour 7,99 € en 4G (10,99 € pour la 5G) ou 100 Go en 5G pour 12,99 €. Enfin Free a sa Série Free de 140 Go à 10,99 € pendant 1 an.

Western Digital divorce de SanDisk (et veut fabriquer des disques de 100 To)

Voilà pourquoi SanDisk a changé de logo : moins de dix ans après son acquisition par Western Digital, le fabricant de SSD et de cartes mémoire va retrouver son indépendance, et entrer au New York Stock Exchange sous le mnémo SNDKV. Comme le remarque le site spécialisé PetaPixel, le divorce est officialisé sur le web, chacune des deux entreprises disposant maintenant de son propre site (Western Digital, SanDisk).

Image SanDisk.

Fondée en 1988 sous le nom de SunDisk, SanDisk a créé le premier SSD au format 2,5″ en 1991 et les premières cartes mémoire sans batterie en 1992. Alliée à Toshiba pour concevoir des cartes pour les appareils photo numériques, concurrente d’Apple sur le marché des baladeurs MP3, l’entreprise s’est lancée dans une série d’acquisitions pour renforcer sa présence dans le monde de l’entreprise et des data centers.

Il n’en fallait pas plus pour provoquer l’intérêt de Western Digital, vieille gloire de la Silicon Valley, qui a mis 16 milliards de dollars sur la table pour s’offrir une seconde jeunesse. Après seulement sept ans d’union, en 2023, Western Digital annonçait son intention de se séparer de SanDisk pour se recentrer sur ses activités historiques. Le divorce aurait dû être prononcé à la fin de l’année dernière, mais la séparation est visiblement « complexe ».

SanDisk ne s’est pas tout à fait relevée des problèmes de fiabilité de ses SSD professionnels, qui ont durablement terni son image. Western Digital a transféré tous ses produits utilisant de la mémoire flash vers SanDisk, conservant les disques durs. L’entreprise annonce d’ailleurs vouloir produire ses premiers disques de 36 et 44 To en 2026 et atteindre des capacités de 80 à 100 To en 2030, à l’aide de la technologie HAMR qui chauffe les plateaux à l’échelle de la nanoseconde pour améliorer leur sensibilité.

David Goeckeler, actuel CEO de Western Digital, deviendra celui de SanDisk. Irving Tan, actuel vice-président exécutif de Western Digital, sera promu au rang de CEO. La cotation de SanDisk est sur les starting blocks au cours de 36,65 $. « La séparation de l’entreprise permettra à chaque franchise de mieux se positionner pour concevoir des technologies et des produits innovants », assure Western Digital.

Arm vendrait son premier processeur clé en main à Meta

De « simple » concepteur d’architectures, Arm est sur le point de devenir un producteur à part entière de puces. D’après le Financial Times, Meta sera l’un de ses premiers clients. Dans les prochains mois, le groupe de Mark Zuckerberg devrait acheter directement auprès d’Arm des CPU destinés à ses grands centres de données. La production des puces serait confiée à TSMC, le leader du secteur.

Un centre de données Meta. Image Meta.

Jusqu’à maintenant, Arm se contentait de dessiner les « plans » de processeurs, plans que la société faisait payer aux constructeurs (Apple, Qualcomm, Samsung…) pour qu’ils puissent bâtir leurs propres puces plus ou moins personnalisées. Mais Arm entend jouer un rôle encore plus important dans l’industrie et surfer sur la vague de l’IA en vendant des processeurs clé en main.

Arm va concevoir des puces complètes pour ses clients, un changement de paradigme complet

Arm va concevoir des puces complètes pour ses clients, un changement de paradigme complet

Pour y parvenir rapidement, son propriétaire SoftBank — impliqué dans le grand plan d’investissements Stargate aux États-Unis — chercherait à acquérir Ampere, une société spécialisée dans la conception de puces ARM pour les serveurs. Alors que le projet de diversification a déjà été abordé, Arm présenterait officiellement sa première puce clé en main cet été.

Promo : le détecteur de fumée Aqara de nouveau à 38 €

Si vous avez besoin d’un détecteur de fumée, un modèle connecté est intéressant pour recevoir des alertes même à distance et éventuellement réaliser des automatisations qui pourraient faire la différence en cas d’incendie1. Le modèle vendu par Aqara depuis quelques mois est de nouveau en promotion, à 38 € au lieu de 45. C’est son prix le plus bas et il n’avait pas été vendu à ce tarif depuis la promotion initiale de lancement.

Image iGeneration.

Attention, cet appareil nécessite un pont intermédiaire pour être connecté, puisqu’il intègre une puce Zigbee 3.0. N’importe quel pont Aqara fera l’affaire (il pourra alors être ajouté à l’app Maison via HomeKit), ou vous pouvez aussi l’utiliser directement avec Home Assistant, si vous disposez d’un coordinateur Zigbee. Le détecteur de fumée fonctionne évidemment de manière indépendante et se fera entendre grâce à son haut-parleur de 85 dB et le fabricant l’a fait certifier comme il se doit pour qu’il puisse remplacer un détecteur de fumée en France. Sa pile doit lui offrir dix ans d’autonomie, ce qui est aussi la durée de vie d’un détecteur de fumée.

Vendu deux fois moins cher que son concurrent de Netatmo, le détecteur de fumée Aqara est un choix intéressant si vous avez déjà un pied dans l’écosystème chinois ou alors une domotique ouverte déjà basée sur du Zigbee. À 38 €, c’est une bonne option dès lors que vous n’avez pas besoin d’ajouter le pont intermédiaire supplémentaire.

Aqara commercialise aussi un détecteur de fumée connecté compatible HomeKit (avec code promo  )

Aqara commercialise aussi un détecteur de fumée connecté compatible HomeKit (avec code promo )


  1. Allumer toutes les lumières, déverrouiller les portes, ouvrir les volets…  ↩︎

Que vaut le service de suppression de donnée en ligne Incogni ? Notre bilan après 12 mois d'utilisation

Avez-vous déjà réfléchi à l’ampleur des données personnelles disséminées sur Internet ? Qui les collecte, les revend, les exploite ? Saviez-vous que vous avez le droit d’exiger leur suppression auprès des courtiers en données, ces entreprises spécialisées dans le commerce de vos informations personnelles ?

Mais comment identifier ces courtiers, les contacter, et les contraindre à respecter votre volonté ? C’est là qu’intervient Incogni, un service en ligne qui prend en charge tout le processus pour vous. Nous l’avons testé pendant un an et voici notre retour d’expérience.

Qu'est-ce qu'Incogni ?

Incogni est un service automatisé d’effacement des données personnelles, disponible sur abonnement. Son objectif ? Vous aider à supprimer vos informations personnelles des bases de données des courtiers en données et autres entreprises qui les collectent. C'est un produit développé par la société Surfshark, connue pour son VPN et son antivirus. Incogni se base sur des réglementations comme le RGPD en Europe ou la CCPA en Californie pour forcer ces courtiers à effacer vos données personnelles de leurs archives. Les informations concernées incluent souvent votre nom, adresse, numéro de téléphone, adresse e-mail, etc., utilisées à des fins de marketing, de publicité, de profilage, et parfois même exposées à des risques de piratage ou d’usurpation d’identité.

Comment fonctionne Incogni ?

L’utilisation d’Incogni est simple : inscrivez-vous sur Incogni.com, choisissez l’abonnement qui vous convient, et en quelques secondes, votre inscription est terminée. Vous renseignez vos coordonnées personnelles et signez électroniquement.

Ensuite, Incogni se charge de tout. En quelques minutes, vous êtes déjà retiré de plusieurs listes de courtiers en données. Au total, le service contacte jusqu’à 230 brokers, un chiffre en constante augmentation. Vous pouvez suivre l’évolution de vos demandes sur votre tableau de bord, où sont affichées les demandes envoyées, celles en cours et celles traitées. Vous y trouverez également la liste des courtiers concernés, avec leurs informations et leur niveau de gravité, qui évalue la nature des données collectées.

Un an de test : 107 courtiers supprimés et 80 heures économisées

Il y a un an, nous avons donc décidé d’essayer Incogni pour automatiser un processus fastidieux : la suppression de nos données personnelles auprès des courtiers. En 13 mois, le service a fait disparaître nos informations de 107 courtiers, ce qui nous a permis de gagner un temps considérable. Nous avons économisé près de 80 heures, un temps que nous aurions passé à remplir des formulaires, envoyer des demandes et relancer les courtiers. Tout a été fait automatiquement, et le bilan est clairement positif.

Par exemple, pour le courtier Censia, nous pouvons voir que nos données ont été ajoutées à leur liste de suppression le 19 juin 2024, après une demande envoyée le 23 janvier 2024. Vous avez accès à des informations complètes : le statut de la demande, le temps de résolution moyen, et les risques associés, comme le vol d'identité, le spam, ou la publicité ciblée. Cela nous permet de suivre l’efficacité du service et de savoir que nos données sont bien protégées.

Incogni : un service pratique et abordable

La lutte contre les courtiers de données étant un processus continu, nous vous recommandons l’abonnement annuel, qui est 50 % moins cher que la formule mensuelle. Il vous coûtera 71,88 € HT par an, soit 86,26 € si vous êtes en France. Le service vous permet de protéger jusqu’à trois adresses email.

Incogni propose également une formule « Famille et Amis », permettant de partager l’abonnement avec jusqu’à quatre personnes, ce qui réduit considérablement le coût. À cinq, cela revient à seulement 44,62 € par an, soit moins de 4 € par mois, un prix plus que raisonnable. Deux points importants à savoir :

  • Vous bénéficiez d’une garantie de remboursement de 30 jours, sans risque.
  • Aucune limite au nombre de demandes de suppression de données que vous pouvez envoyer.

Testez Incogni dès maintenant pour supprimer vos données personnelles des courtiers en données !

Thermomix a placé une tablette plus grande que l’iPad mini dans son dernier robot de cuisine

Vorwerk, le créateur allemand des robots de cuisine à tout faire sous la marque Thermomix, a présenté la dernière génération de son produit, le TM7. Si l’on en parle ici, c’est parce que l’une des nouveautés est à chercher du côté de l’écran de contrôle de l’appareil, qui est désormais constitué d’une dalle tactile de… 10 pouces ! Vous avez bien lu, un robot ménager intègre une tablette plus grande que celle de l’iPad mini. Elle est même si grande que le point le plus large de l’appareil est désormais son écran de contrôle et non plus le moteur ou le bol principal au dos.

Le Thermomix TM7 et son écran si large qu’il dépasse même de la base… qui a été nettement réduite avec cette génération, c’est vrai aussi. Image Vorwerk.
Vu de profil, la place occupée par l’écran est encore plus saisissante, mais on voit aussi l’effort réalisé par le fabricant sur la base, qui n’entoure plus le bol. Image Vorwerk.

Que de chemin parcouru depuis le premier robot de Vorwerk, un simple blender sorti dans les années 1960. Au fil des années, l’entreprise a ajouté des fonctionnalités à l’appareil, pour qu’il serve aussi à cuire les aliments hachés menus, à les peser et bientôt gérer toute la recette. Cela fait plus de dix ans que le robot intègre un écran, pour afficher ces recettes et guider l’utilisateur et il s’agrandit et s’améliore au fil des générations, jusqu’à devenir la seule méthode de contrôle et afficher une large place à Cookidoo, un site de recettes adaptées pour le robot et un service payant (60 € par an) qui compte probablement de plus en plus pour son concepteur. La connexion Wi-Fi est de la partie pour que le catalogue puisse être mis à jour régulièrement et pour envoyer des recettes depuis son smartphone.

Les nouveautés ne s’arrêtent pas à l’écran, Vorwerk a revu quasiment tous les aspects de son produit. Nouveau moteur plus puissant, plus compact et surtout moins bruyant, nouveau système de sécurité avec une fermeture automatique du capot (il suffit de le poser et de lancer une action pour qu’il se verrouille), le bol de la même taille intérieure (2,2 l, ce qui est un peu juste pour les familles) est désormais protégé contre la chaleur avec une couche de plastique noir, plusieurs modes de cuisson dont un sans couvercle ont été ajoutés, etc. Et puisque l’on est en 2025, on n’oublie pas l’intelligence artificielle : dans le courant de l’année, l’entreprise veut activer un assistant vocal maison avec une dose d’IA, peut-être pour créer de nouvelles recettes à la volée, comment cela pourrait-il mal tourner ?

Conçu en Allemagne, produit entre l’Allemagne et la France, le Thermomix TM7 reste un produit de luxe qui est vendu 1 599 €, soit 100 € de plus que son prédécesseur. Pour ce tarif, on a droit au robot et tous ses accessoires (dont le panier vapeur Varoma qui est un petit peu plus grand au passage), trois ans de garantie et six mois d’abonnement offert à Cookidoo dans le cadre d’une offre de lancement qui se terminera courant août (au-delà, ce sera deux ans de garantie et trois mois gratuits seulement). L’appareil est actuellement en précommande sur son site officiel, avec des livraisons prévues avant l’été.

Spotify lancerait en 2025 une option payante pour les super fans de musique

Spotify pourrait facturer jusqu'à 6 $ une option aux formules actuelles pour disposer d'une qualité audio supérieure, d'outils de mixage et de conditions particulières lors de l'achat de billets de concert.

Le service suédois espère avoir cette formule dans le courant de l'année, affirme Bloomberg, qui avait déjà évoqué cette option et ce niveau de prix en juin dernier. Cette offre, surnommée Music Pro, destinée aux « super fans » de musique, inclurait des outils pour mixer des morceaux, avec possiblement le coup de main d'une intelligence artificielle. Tidal a déjà quelque chose dans cet esprit pour les apprentis DJ. Spotify réfléchirait également à donner aux abonnés de ce palier tarifaire des avantages pour l'achat de billets de concert : prévente, meilleures places.

L'article de l'été dernier parlait aussi de playlists personnalisées en fonctions de critères tels que le moment de l'année, l'humeur, le BPM des titres, le genre ou une activité que l'on va faire. Le contenu de ces listes pourrait évoluer en fonction des habitudes observées chez l'utilisateur et s'actualiser tout seul ou amener à la création d'autres listes sans intervention préalable. Il était mentionné aussi des statistiques d'écoute ("Highlights") pour l'utilisateur, façon Last.fm ainsi que des optimisations pour l’écoute au casque.

IA : Spotify crée des playlists à partir de prompts

IA : Spotify crée des playlists à partir de prompts

Le prix de cette option pourrait toutefois différer d'un marché à l'autre et les discussions, avec les majors et les vendeurs de places de concert, ne sont pas terminées. Dernièrement, Spotify a signé un renouvellement pluriannuel de ses accords avec Universal Music Group. Le communiqué citait la création d'offres nouvelles et évolutives, de nouveaux paliers tarifaires, de l'association de contenus musicaux et non musicaux ainsi qu'un catalogue plus riche en audio et en vidéo.

Spotify active les clips vidéo en France

Spotify active les clips vidéo en France

Reste la question de la période de lancement. Si Spotify gérait des horaires de trains, ce serait un joli chaos, car en termes de respect du calendrier, le service est toujours dans les choux. En juillet dernier, Daniel Ek parlait de l’arrivée d’une offre deluxe pour la fin 2024 dans la fourchette de prix évoquée ici. Quant à l'audio Lossless, il a raté sa sortie depuis des années.

Spotify lancera une version « Deluxe » avant la fin de l’année

Spotify lancera une version « Deluxe » avant la fin de l’année

Le contenu de cette option Music Pro, avec ces nouveaux outils, serait déployé progressivement, conclut Bloomberg, des tests vont être menés au fil de l'année.

Spotify enregistre son premier bénéfice annuel net depuis 2006

Spotify enregistre son premier bénéfice annuel net depuis 2006

Des écrans, mais surtout des robots humanoïdes. Futur joyeux ou apocalyptique ? La semaine de Gurman

Alors que tout le monde a le regard (et les dollars) dirigé vers l’intelligence artificielle, certains pontes des GAFAM ont déjà la tête tournée vers la prochaine grosse révolution... les robots. Mais pour tenir entre temps, il faut des fonds et de nouveaux produits. Qu’il soit lointain ou proche, il est temps de faire un tour de DeLorean avec le Doc Mark Gurman !

« La route ? Là où on va on n’a pas besoin... de route ». Image Back to the Future/Universal Pictures.

The Future Is A Foreign Land

Un robot humanoïde... en voilà un fantasme qui existe et hante la tête des hommes depuis des dizaines d’années. Déjà dans Metropolis de Fritz Lang en 1927, l’idée était bien présente (même si personnellement je préfère largement le Metropolis d’Osamu Tezuka...). Plus près de nous, beaucoup se souviendront de I, Robot avec un Will Smith en grande forme, ou encore de l’incontournable Blade Runner de Ridley Scott.

Ceci dit, depuis le temps que la science-fiction nous annonce l’arrivée de bipèdes remplis de puces, on attend toujours. Il semble cependant que l’heure arrive à grand pas : plusieurs entreprises du secteur sont sur le dossier, et réunissent les technologies nécessaires à la création d’un humanoïde à notre service : une IA pour les contrôler, des servos pas trop mal fait pour lui donner l’agilité nécessaire, et une batterie qui tient plus de 10mn chrono.

Gentil, casse-pieds, ou carrément méchant ? Faites vos jeux (le premier qui me donne la provenance de celui de gauche gagne un retour dans les années 80).

Les plus avancées, ou en tout cas les plus bavardes sur le sujet, sont les équipes de Mark Zuckerberg. Ainsi, l’entreprise dit avoir tous les éléments nécessaires à faire un robot humanoïde dans les années à venir : l’IA avec son LLM Llama, le logiciel de contrôle, et même les capteurs obligatoires au bon fonctionnement de la machine. Cependant, le but de Meta n’est pas de concevoir et construire le robot elle-même : elle souhaite se concentrer sur les éléments séparés, et proposer la technologie à des entreprises tierces qui seront chargées d’assembler tout ça comme bon leur semble, et proposer le produit fini au consommateur.

Per Aspera Ad Inferi

Bien entendu, elle n’est pas la seule à plancher sur le sujet. Alphabet, par le biais de sa branche DeepMind, est sur l’idée depuis pas mal de temps, même s’ils restent bien plus discrets que Meta. Et puis, il serait dommage qu’une entreprise ayant Android parmi ses marques n’en profite pas...

Apple, de son côté, compte tirer parti des apprentissages laissés par l’échec de l’Apple Car. En effet, pour mener à bien (si l’on peut dire...) ce projet, il a fallu imaginer des robots perfectionnés pour l’assemblage des éléments, mais aussi une partie logicielle capable de se mouvoir dans un environnement changeant sans se planter sur le premier mur venu. Il semblerait donc que l’utilisation de cette partie soit parfaitement faisable, d’autant plus qu’un robot sur deux jambes ira toujours moins vite qu’une voiture sur quatre roues...

Entre-temps, la firme de Cupertino devrait bien entendu sortir son HomePad sur bras robotisé, dont les premiers prémices remontent déjà à 2022. Étant prévu pour 2026 voire 2027, ça donne une idée du délai auquel il faut vous attendre pour espérer voir débarquer un robot humanoïde pommé (et non paumé, on l’espère).

On va espérer qu’il n’ait pas le syndrome de la main étrangère... Image Tesla.

Reste le plus fantasque d’entre tous, qui a certes déjà présenté plusieurs fois ses robots, mais dont on peut avoir quelques doutes quand Elon Musk indique un début de production pour cette année, et un prix de vente de 30 000 dollars. Durant ses précédentes présentations, on se rappelle de la première avec de vrais humains dans un costume de robot (C-3PO n’a qu’à bien se tenir), et des dernières avec des humanoïdes... contrôlés à distance comme de vulgaires voitures télécommandées. On prendra donc les affirmations du patron de Tesla avec une (très) grosse pincée de sel, d’autant plus qu’il n’en est pas à sa première date envoyée en l’air (coucou Tesla Roadster 2, ou pour les propriétaires de ses voitures, coucou Autopilot complet...).

See The Light

Avec le Pro Display XDR sorti en 2019, et le petit frère Studio Display en 2022, Apple a une belle (et chère) gamme de moniteurs... mais qui commence petit à petit à accuser le poids des années, d’autant plus quand on a la prétention de vendre le premier à 5 499 € ! Il semble cependant que Cupertino ait une nouveauté dans ses labos, mais pour donner une descendance au « petit frère » Studio Display. Son remplaçant serait disponible courant 2026, et devrait proposer la même diagonale que l’actuel, avec des performances améliorées.

Un descendant ? Raté. Image Apple.

Le Pro Display XDR 2 ? Vous pouvez oublier pour le moment. Apple se rend compte que le marché des écrans à plusieurs milliers d’euros n’est pas assez grand pour en faire quelque chose de rentable, et échaudée à la fois par les ventes plutôt calmes de son moniteur haut de gamme, et plus encore par le Vision Pro, elle a pour le moment mis le projet sous le tapis. Mais Mark Gurman a un petit espoir pour tous ceux qui attendent un iMac avec un grand écran : Apple se pencherait sérieusement sur le sujet, même si la chose est encore loin d’être acquise.

Infestissumam

Si Google le fait depuis des années avec Google Maps, les utilisateurs de Plans sur iOS avaient jusqu’ici été épargnés par la publicité, ou les lieux mis en avant par un petit (ou gros) paiement de leurs propriétaires. Il semble que cela pourrait ne pas durer... Apple se montrerait de plus en plus intéressée par la monétisation de son app, et l’idée d’en faire un gros levier de levée de fonds l’intéresserait au plus haut point. Ce n’est certes que le sens des choses à venir, Apple misant de plus en plus sur les services, mais tout de même... à faire ce genre de marchandages, Apple ne risquerait-elle pas d’y perdre son âme (et ses clients fidèles) ?

En parlant d’âme, celle qui habite Apple Intelligence en Chine promet d’être singulièrement différente du reste du monde : la firme de Cupertino a ainsi plié, et plutôt que de n’avoir aucune IA dans ses téléphones vendus dans le pays, aurait accepté de remplacer le moteur maison d’Apple Intelligence par ceux d’Alibaba et de Baidu, avec bien entendu la censure intégrée qui va bien pour plaire au gouvernement en place (il serait dommage que le bon peuple chinois demande des renseignements sur Winnie l’Ourson...)

Ritual

Et dans le futur proche, très proche ? Rassurez-vous, ça devrait être bien chargé. Entre l’iPhone SE 4 qui devrait pointer son nez dans la semaine, puis plus tard de nouveaux iPad et iPad Air, une nouvelle Apple TV, l’arrivée du MacBook Air M4, sans compter les nouveautés domotiques prédites... les mois à venir vont être chargés !

  • Dis Siri, mets-moi du Ghost.
  • Désolé, Greg, la musique satanique ne fait pas partie de mon répertoire...
  • Je me suis téléporté en Chine ???

Promo : le MacBook Air M3 16 Go à 1099 € (+ une cagnotte de 109 € chez Leclerc)

On ne perdra pas de vue que le MacBook Air devrait en toute logique être revu en mars ou au pire en avril, mais cette promotion organisée par Leclerc reste très intéressante. L’enseigne propose le MacBook Air 13” entrée de gamme à 1099 €, soit une remise de 200 € sur son prix public. La remise est déjà intéressante, mais en plus, Leclerc se propose de vous créditer 10 % de cette somme sur votre compte de fidélité. Autrement dit, vous récupérez 109,90 € que vous pouvez utiliser ultérieurement pour faire des courses.

Rappelons que cette configuration embarque 16 Go de RAM et 256 Go de SSD. L’offre concerne aussi bien le modèle argent que le modèle gris sidéral.

Test des MacBook Air M3 : encore meilleurs

Test des MacBook Air M3 : encore meilleurs

Sachez qu’il est possible de créer gratuitement un compte de fidélité et de profiter dans la foulée de cette promotion. L’offre est valable uniquement aujourd’hui.

Avec visionOS 2.4, le Vision Pro devrait s'ouvrir à Apple Intelligence

visionOS 2.4 devrait être une grosse mise à jour. Cette première bêta, attendue cette semaine, tout comme iOS/iPadOS 18.4, macOS 15.4 et watchOS 15.4, devrait prendre en charge Apple Intelligence, inclure une nouvelle app destinée à la consommation de contenus et un mode invité plus accessible, selon Mark Gurman.

Les outils d’Apple Intelligence que l’on connait jusqu’à présent sur iOS devraient ainsi se retrouver sur l’ordinateur spatial d’Apple. Parmi les fonctionnalités évoquées, Gurman cite les outils d’écriture, les Genmojis et Image Playground. Techniquement, le Vision Pro a de quoi prendre en charge les technologies d’Intelligence artificielle d’Apple sans broncher. Il est équipé, rappelons-le, d’un système sur puce M2 avec 16 Go de RAM.

Image : Apple

Dans la guerre certes confidentielle que se livrent les différents acteurs de ce marché, cette mise à jour arrive à point nommé. Google a présenté il y a quelques semaines AndroidXR, qui intègre profondément dans son interface ses outils d’IA avec sa plate-forme Gemini. Ainsi, on peut poser au casque de Samsung des questions sur ce que l’on regarde, à la manière des Meta Ray-Ban. Le casque « comprend » alors ce qui est devant l’utilisateur, éléments réels comme virtuels.

Projet Moohan : le concurrent du Vision Pro signé Samsung et Google se dévoile

Projet Moohan : le concurrent du Vision Pro signé Samsung et Google se dévoile

Pour en revenir à Apple, elle ne s’est pas arrêtée en si bon chemin et a doté VisionOS 2.4 d’autres nouveautés. Les possesseurs de Vision Pro auront le droit à nouvelle application spécialement pensée pour regarder du contenu spatial, notamment des images 3D et des panoramas provenant de sources externes.

D’autre part, dans son application TV, Apple proposera une nouvelle vidéo consacrée au surf dans l’Arctique. Enfin, le mode Invité a été revu en profondeur. Pour la première fois, son paramétrage pourra s’effectuer depuis un iPhone. Le possesseur du Vision Pro pourra depuis son smartphone décider des applications auxquelles il donnera accès à son hôte.

L’idée derrière ces changements est de permettre à plus d’utilisateurs de tester le Vision Pro, de créer un engouement et, qui sait, des ventes additionnelles. Optimiste, Gurman veut également croire que c’est une première étape avant l’arrivée d’un mode multi-utilisateur sur le Vision Pro. Les possesseurs d’iPad en rêvent depuis des années…

La refonte de Siri dans Apple Intelligence pourrait être retardée

La refonte de Siri dans le cadre d'Apple Intelligence s'avère complexe et des retards de livraison ne sont pas à exclure, explique Bloomberg.

Apple pourrait lancer la première bêta d'iOS 18.4 la semaine prochaine. Cette version est une étape importante puisqu'elle pourrait ouvrir l'accès aux fonctions déjà disponibles d'Apple Intelligence à plusieurs pays étrangers, dont la France. Apple a officiellement promis une disponibilité dans plusieurs langues pour avril.

Le futur Siri dans Apple Intelligence. Image Apple.

En revanche, la refonte de Siri s'avère compliquée à mettre au point. D'après Mark Gurman, Apple pourrait reporter au mois de mai avec le 18.5, voire au-delà, des fonctions prévues initialement pour avril.

En juin dernier, lors du lever de rideau sur ses prochaines fonctions d'IA, Apple avait montré un futur Siri bien plus agile et polyvalent grâce à une communication interapps, l'utilisation plus poussée des données de l'utilisateur stockées sur son iPhone et d'une capacité à exploiter les informations qui sont à l'écran pour entreprendre une action.

Siri avec Apple Intelligence, un assistant qui doit être plus naturel et plus pertinent

Siri avec Apple Intelligence, un assistant qui doit être plus naturel et plus pertinent

Les tests en interne de ces fonctions révèleraient encore des bugs bien visibles et un comportement trop aléatoire. La mise à disposition, en bêta dans iOS 18.4, ne serait pas garantie. Une option évoquée est d'inclure certaines de ces fonctions, mais en les désactivant par défaut et qu'elles soient activées automatiquement avec l'arrivée du 18.5.

En outre, ces difficultés à tenir les délais auraient un impact sur le prochain iOS, ajoute Mark Gurman. Des fonctions envisagées pour iOS 19 à la fin de cette année risquent d'être reportées à l'année prochaine.

Le vrai nouveau Siri, celui alimenté par une IA générative, ne sortirait pas avant… 2026

Le vrai nouveau Siri, celui alimenté par une IA générative, ne sortirait pas avant… 2026

Sortie de veille : le premier produit Apple de l’année fait-il battre notre cœur ?

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.

Le premier produit Apple de 2025 est disponible ! Alors non, il ne s’agit pas du très attendu iPhone SE 4, mais des Powerbeats Pro 2. Ne soyez pas déçus, ces écouteurs destinés aux sportifs sont très intéressants dans leur domaine. Est-ce qu’ils font battre notre cœur avec leur capteur de fréquence cardiaque intégré ? On en discute dans cet épisode et notre test complet des PowerBeats Pro 2 est en ligne sur WatchGeneration :

Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

Dans le reste de l’actualité, Apple permet une opération inespérée pour ses anciens utilisateurs, l’application Apple TV arrive finalement sur Android et on débriefe le sommet sur l’IA qui s’est tenu à Paris.

Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :

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Bonne écoute et bon week-end !

Finalement non, Netflix ne s’intégrera pas à l’app TV d’Apple

Vous aviez rêvé que l’intégration de Netflix s’étende enfin à l’app TV d’Apple, comme ses camarades de Disney+, myCanal ou PrimeVideo ? Le fait que certains aient eu la proposition de cette intégration vous avait fait espérer le début d’une histoire d’amour productive entre Apple et la firme au N rouge, en cette journée de Saint Valentin ?

Si certains ont eu la chance de recevoir la petite lettre d’amour sur l’écran de leur AppleTV, il semble que Netflix l’aie écrite par erreur : l’entreprise de SVOD, par l’intermédiaire de son porte-parole MoMo Zhou, a confirmé à TheVerge qu’il ne fallait pas s’accrocher à cette aventure d’un soir, qui n’aura pas de lendemain. Tel un mauvais swipe sur Tinder, Netflix a ripé, et ne souhaite pas conclure.

Si la déconvenue de ce concubinage raté vous attriste, il restera toujours l’app maison de la firme rouge, même si je vous l’accorde, il aurait été bien plus agréable qu’elle accepte enfin d’emménager avec la pomme pour de bon... de son côté, Apple se consolera en se disant qu’elle n’aura rien à offrir à Netflix pour le White Day.

Le site gouvernemental DOGE.gov monté à l’arrache... et piraté en quelques heures

Le DOGE... qu’est-ce donc ? Une cryptomonnaie ? Un sport de balle ? Mais non, c’est le Department Of Government Efficiency, la fameuse entité mise en place par Elon Musk sous les ordres du président Donald Trump, pour faire (paraît-il) de drastiques économies dans l’administration américaine...

« Ce site est une blague ». Capture 404media.

Si l’équipe montée par le patron de Tesla est composée en majorité de « petits génies » venant du constructeur automobile, de SpaceX ou d’autres entreprises de Musk (on y trouve même le CEO d’une entreprise de cloud computing), il semble qu’ils aient fait preuve soit de flemme, soit d’une incompétence crasse, comme le rapporte 404media.

« Ces “experts” ont laissé leur base de données ouverte ». Capture 404media.

Le site a été mis en place après la séance de questions/réponses à laquelle Elon Musk a participé avec la presse ce mardi, tentant de confirmer les paroles du patron selon lesquelles le DOGE serait tout ce qu’il y a de plus transparent. Il semble malheureusement que ses équipes aient confondu vitesse et précipitation, et n’aient pas respecté les principes les plus basiques de protection d’un site web.

Celui-ci serait hébergé chez Cloudflare (et non comme tous les autres sites gouvernementaux sur des serveurs appartenant au gouvernement), et avant que les brèches soient rafistolées tirait les éléments à afficher directement d’une base de données qui n’était protégée ni en lecture, ni en écriture, et était ainsi à la merci de n’importe quel quidam la trouvant.

Selon les témoignages de deux experts souhaitant rester anonymes (après tout, ils ont accédé de manière frauduleuse à un site gouvernemental, ce qui est passible de poursuites aux US), le site a été « monté à l’arrache » et le code source contient « des tonnes et des tonnes d’erreurs ».

Voilà qui fait bien mauvais genre pour une équipe qui a mis la main sur de nombreux serveurs administratifs, et continue d’étendre son emprise...

iPhone SE 4 : les chiffres de vente devraient cartonner, selon Ming Chi-Kuo

Attendue fort probablement pour le 19 février, la nouvelle itération de l’iPhone SE devrait, selon Ming-Chi Kuo, booster un bon coup les chiffres de vente de la gamme de smartphones d’Apple.

iPhone SE4 is expected to ship around 12M/10M units in 1H25/2H25, performing slightly better than previous SE models (typically shipped near 20M units annually after launch). Not only does this help smooth out the usual seasonal dip in shipments, but it also boosts the adoption…

— 郭明錤 (Ming-Chi Kuo) (@mingchikuo) February 14, 2025

Selon cet indic très souvent bien informé, l’iPhone SE nouvelle génération devrait en effet atteindre les 10 à 12 millions d’unités par semestre durant la première année, battant les chiffres de vente des précédents iPhone SE, qui se contentaient d’un « petit » 20 millions d’unités sur la totalité de leur année de lancement.

Voilà qui devrait satisfaire Apple, qui pourra ainsi gonfler les chiffres d’adoption d’Apple Intelligence, qui pour rappel ne sera disponible que sur les iPhone 15 Pro/Pro Max en plus de la gamme actuelle d’iPhone 16/16 Plus et 16 Pro/Max.

Si la nouvelle gamme d’iPhone SE devrait utiliser un modem créé par Cupertino, Qualcomm ne devrait pas tout avoir perdu pour autant : ses équipes juridiques seraient en train de charbonner pour trouver les brevets qui seraient utilisés par le modem Apple, histoire de gratter quelques frais de licence. Il n’y a pas de petits profits, surtout sur un tel volume...

Izneo, Lizzie : Canal+ va se séparer de deux services supplémentaires

Canal+ continue de rompre ses partenariats. L’entreprise a annoncé l’arrêt de deux services à compter du 12 mars prochain : Izneo et Lizzie. Le premier permet d’accéder à une bibliothèque de BD et de comics, tandis que le second propose un catalogue de livres audio. La plateforme n’a pas dévoilé de remplaçants pour ces deux applications.

Izneo a été ajouté en mai 2024 pour prendre la relève de Télérama et donne accès à « plusieurs milliers d'albums » tirés de catalogues célèbres (Dargaud, Dupuis, Fluide Glacial…). Sur la plateforme Lizzie, le partenariat avec Canal+ permettait d’obtenir un crédit pour un livre audio mensuel. Si ces deux services n’étaient sans doute pas les plus sollicités des abonnés Canal, leur départ trahit toutefois un effritement du catalogue des services tiers. La plateforme a déjà enlevé le Pass Press fin décembre sans annoncer de remplaçant. Sur un autre registre, les contenus Disney+ ont également plié bagage il y a peu.

Canal tente d’arrondir les angles dans son communiqué en rappelant que son offre inclut les programmes Apple TV+, arrivés au printemps 2023 sur la plateforme. Le partenariat avec Cupertino s’est renforcé en fin d’année dernière, les abonnés Canal pouvant profiter d’une remise de 30 % sur leur abonnement Apple Music.

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