Apple a récemment mis à jour ses accessoires de la gamme Magic — Magic Mouse, Magic Trackpad et Magic Keyboard — en passant du Lightning à l'USB-C… et en augmentant un peu ses prix. Mais Amazon a visiblement des stocks sur les modèles Lightning, qui sont donc vendus avec une réduction assez conséquente dans certains cas.
Pour la Magic Mouse 2, la version Lightning blanche est à 75 €, contre 85 € en USB-C. La noire à 110 € au lieu de 120 €. Dans les deux cas, l'apport de l'USB-C est faible : il faut charger la souris par le dessous et les versions vendues actuellement sont livrées avec un câble USB-C vers Lightning.
Pour le Magic Trackpad, le modèle blanc est à 120 €, contre 140 € en USB-C. Le gain sur le modèle noir est plus important, mais il est plus cher au départ : 135 € en Lightning, 170 € en USB-C. Avec le trackpad, le fait de passer en Lightning peut même être invisible : si vous laissez le câble à demeure, la différence entre Lightning et USB-C n'est pas évidente.
Les différents claviers
Pour les claviers, c'est un peu compliqué. Le modèle compact sans Touch ID en Lightning est à seulement 90 € — attention, choisissez bien la langue pour l'agencement — contre 120 € en USB-C. Pour le même modèle avec Touch ID, vous gagnerez 30 € : il est à 140 € contre 170 € en USB-C. Le modèle avec pavé numérique et Touch ID est à 165 € en blanc, et à 200 € en USB-C. La version noire, elle, est à 171 € en Lightning et à 230 € en USB-C. Enfin, Amazon vend encore le modèle avec pavé numérique mais sans Touch ID, qui n'existe qu'en Lightning, et il vaut 130 €.
Dans tous les cas, les réductions sont assez correctes. Il faudra juste accepter d'avoir un câble avec une prise spécifique, ce que certains semblent considérer comme inacceptable.
Le Mac mini M4 continue à suivre une logique apparue avec le premier modèle en 2005 : le petit ordinateur d'Apple arrive sans clavier ni souris. Et dans certains cas, c'est un problème. Si vous avez un clavier et une souris filaire, vous aurez besoin d'adaptateurs USB-C (comptez une dizaine d'euros pour deux). Et si vous avez de vieux accessoires Bluetooth, qu'ils viennent de chez Apple ou d'une autre marque, vous aurez peut-être besoin d'accessoires filaires au moment de la configuration initiale.
Les vieux accessoires Bluetooth ne fonctionnent pas toujours directement
En théorie, et c'est ce qui est affiché à l'écran, il suffit d'allumer vos périphériques et d'attendre que macOS les détecte. Dans la pratique, c'est un peu plus compliqué : le système ne semble détecter rapidement que ceux qui passent par le Bluetooth LE, une variante de la norme apparue dans les années 2010. Une souris comme ce modèle « écologique » sera par exemple directement reconnue, mais ce n'est pas systématique avec les anciens modèles. Une Mighty Mouse Bluetooth, par contre, a nécessité plusieurs dizaines de secondes avant d'être active.
C'est la même chose pour le clavier : un clavier Bluetooth récent est détecté rapidement, mais nous n'avons pas réussi à connecter certains anciens claviers. Notre clavier Apple de 2003, par exemple, est détecté mais le code pour l'appairage n'apparaît que pendant une fraction de seconde. La solution la plus simple dans ce genre de cas est de brancher un clavier filaire — certains modèles Bluetooth peuvent fonctionner en USB, mais ce n'est pas systématique — pour la configuration initiale, avant de passer par les menus de macOS pour configurer le clavier Bluetooth.
Pas de soucis avec les accessoires Apple
Si vous avez une Magic Mouse, un Magic Trackpad ou un Magic Keyboard, vous n'aurez évidemment aucun souci. macOS est capable de les détecter directement si vous les allumez, et dans le pire des cas, il suffit de les brancher quelques secondes pour lancer un appairage automatique, avec un câble USB-C vers USB-C ou un Lightning vers USB-C.
L’architecture RISC-V est encore très loin de pouvoir rivaliser avec les architectures x86 et ARM pour une utilisation quotidienne, mais certains en rêvent, ne serait-ce que parce qu’elle est open source. Framework, qui s’est attiré une grande sympathie avec ses ordinateurs modulaires et réparables, propose sa première carte-mère dotée d’une puce RISC-V, conçue par les spécialistes de DeepComputing.
Le Framework Laptop 13, qui renferme normalement des puces Intel Core Ultra ou AMD Ryzen, n’aura aucun mal à accueillir le processeur JH7110 fabriqué par l’entreprise chinoise StarFive. Avec ses quatre cœurs SiFive U-74 cadencés à 1,5 GHz, son circuit graphique IMG BXE-4-32 et ses 8 Go de mémoire LPDDR4, il est moins puissant que la vieille puce Broadcom BCM2711 du Raspberry Pi 4. Pour ne rien arranger, les options de stockage se limitent à une carte SD ou une barrette eMMC plutôt qu’un SSD conventionnel.
Reste que la carte-mère de DeepComputing est bien équipée, puisqu’elle comporte une puce Wi-Fi 6E et quatre ports USB-C pour recevoir les modules d’expansion de Framework. Pour 192,95 €, le pack basique comporte un boitier Cooler Master adapté aux cartes-mère de Framework, deux modules USB-C et une carte SD de 64 Go comportant une installation de Fedora 41 ou Ubuntu 24.04. Pour 967,95 €, vous pourrez carrément acheter un Framerwork Laptop 13 entièrement équipé avec une deuxième carte-mère installée dans un boitier et un jeu complet de modules et d’accessoires.
Enfin presque : DeepComputing, qui vend déjà quelques ordinateurs à puce RISC-V, réserve sa carte-mère aux clients professionnels. « Elle vise principalement à permettre aux développeurs et aux bricoleurs de commencer à tester et développer sur RISC-V », dit Framework. Ne reste plus qu’à concevoir une carte-mère ARM avec une puce Qualcomm Snapdragon X Elite et l’entreprise prendra en charge l’ensemble des principales architectures.
Une des premières fonctionnalités d’Apple Intelligence ne fonctionne pas toujours correctement. C’est Apple elle-même qui le signale dans une fiche d’assistance.
La fonctionnalité Correction (Clean Up en anglais) de l’application Photos, qui permet d’effacer des éléments indésirables, comme des gens ayant eu l’outrecuidance de passer derrière vous lors de votre magnifique selfie, peut rester bloquée à son étape de chargement. Avant de pouvoir gommer l’intrus sur la photo, l’iPhone ou l’iPad doit en effet charger le modèle d’IA en mémoire. Or, un bug peut entraîner un blocage lors de cette phase.
Si le message « Préparation » reste affiché indéfiniment dans Photos, Apple conseille d’activer puis désactiver le mode Avion, puis d’essayer à nouveau d’utiliser la fonction. Et si le problème persiste, il faut redémarrer son appareil. Le bug étant connu, il devrait être corrigé lors d’une prochaine mise à jour.
Les premières fonctionnalités d’Apple Intelligence ont été introduites dans iOS 18.1 et iPadOS 18.1, mais elles ne sont pas disponibles dans l’Union européenne pour l’instant. Elles arriveront sur le Vieux Continent en avril 2025.
Si vous avez découvert les jeux vidéo dans les années 90, vous connaissez probablement les deux premiers jeux de la série Warcraft : Warcraft: Orcs & Humans et Warcraft II. Et nous avons une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c'est que Blizzard vient de mettre en vente une version remastérisée de ces deux jeux, qui comprend Warcraft I: Remastered, Warcraft II: Remastered, Warcraft III: Reforged, Warcraft: Orcs & Humans et Warcraft II: Battle.net Edition. La mauvaise, c'est que seul Warcraft III (qui était déjà disponible) est compatible avec les Mac.
La page chez Blizzard est très claire : les quatre titres sont uniquement compatibles avec les PC sous Windows. Si vous n'avez qu'un Mac sous la main, vous pouvez donc vous contenter de Warcraft III (vendu 30 €) plutôt que d'aller vers le lot qui comprend les cinq jeux, vendu 40 €.
La version Macintosh était la meilleure
C'est un peu dommage pour un point : Warcraft I et Warcraft II étaient sortis sur Macintosh dans les années 90 et ces variantes étaient largement supérieures aux versions PC de l'époque. Le cas de Warcraft: Orcs & Humans est édifiant : la version PC était en 320 x 200 alors que la version Macintosh (disponible sur le même CD-ROM) s'affichait en 640 x 480 avec bien plus de détails. Si vous aimez bidouiller, la version vendue chez GoG (5,49 €) contient la version Macintosh, qu'il est possible de lancer dans un émulateur ou même sur un vieux Macintosh si vous en avez encore un.
Depuis l'arrivée de Gatekeeper avec OS X Mountain Lion (10.8 en 2012), Apple tente d'empêcher de lancer les applications qui ne sont pas signées ni notarisées, deux méthodes qui permettent d'améliorer la sécurité des applications mais qui imposent aux développeurs de payer 100 $ par an à Apple. Avec Gatekeeper, les applications en question sont bloquées par défaut et ne peuvent pas être exécutées.
Avant macOS Sequoia, il était assez simple de passer outre cette limite : un simple clic droit sur une application et un clic sur le menu Ouvrir permettait de lancer une application de ce type. Avec macOS Sequoia, c'est plus compliqué : il faut lancer l'application, regarder un message qui indique que l'application n'est pas signée, se rendre dans Réglages système > Confidentialité et sécurité, aller en bas de la fenêtre, autoriser l'application (qui doit normalement apparaître à cet endroit), ce qui va la relancer et enfin choisir Ouvrir quand même avant d'entrer son mot de passe (ouf). Une méthode compliquée, peu intuitive et qui laissera de côté un utilisateur lambda tout en énervant une personne qui connaît un peu macOS.
Avec la version 15.1 de macOS Sequoia, sortie récemment, Apple a visiblement ajouté une couche de sécurité : certaines applications ne peuvent pas être exécutées, même avec la méthode indiquée ci-dessus. Le système affiche un message abscons (« L’application « Finder » n’est pas autorisée à ouvrir « (null) » ») et l'app n'apparaît pas dans les réglages. De ce que nous avons pu voir, ce problème n'est pas généralisé mais touche quelques applications open source, comme LibreWolf (une version modifiée de Firefox) ou OpenSCAD, un logiciel de modélisation 3D.
La raison exacte de ce problème — il s'agit peut-être d'un bug — n'est pas connue, et le souci ne touche pas toutes les applications. Une solution possible consiste à signer manuellement les applications pour un usage local, en passant dans le Terminal de macOS. Il faut taper la commande suivante en remplaçant le nom de l'application (ici OpenSCAD.app) par celui du programme bloqué.
Apple présentera-t-elle une bague connectée ? Les rumeurs informées se confondent avec les rêves éveillés, motivés par le succès de l’entreprise finlandaise Oura, depuis suivie par Samsung. En marge du Web Summit de Lisbonne, Tom Hale pense que la firme de Cupertino n’a pas l’intention « de concurrencer l’Apple Watch ».
« Je pense qu’elle observe attentivement Samsung », ajoute-t-il, « comme elle nous observe attentivement, mais c’est dur d’obtenir de bons résultats dans cette catégorie de produits. » Le CEO d’Oura prêche pour sa paroisse, bien entendu, mais pour le moment, les faits lui donnent raison. Bien qu’elles soient confortables au point de pratiquement disparaitre, alors que l’Apple Watch impose sa présence avec son écran et son vibreur1, les bagues connectées sont encore plus difficiles à vendre que les montres connectées.
D’abord parce qu’elles ne sont pas moins chères que les montres, Oura demande 399 € au bas mot, mais aussi et surtout parce qu’il faut littéralement trouver bague à son doigt. Apple peut compter sur ses boutiques pour prendre les mesures, mais à son échelle, il lui faudrait probablement envoyer des millions de baguiers… et encaisser le cout des erreurs parce les doigts (dé)gonflent pour un oui ou pour un non. La firme de Cupertino n’a peut-être pas besoin de s’imposer un nouveau cauchemar logistique.
Garmin a exclu l’idée de concevoir une bague en argüant que « l’exactitude des informations collectées au poignet est supérieure ». Les bagues tirent leur épingle du jeu dans le suivi du sommeil et l’observation de la santé cardiovasculaire, mais les mouvements de la main introduisent du bruit qui peut fausser le comptage des pas et le suivi des activités. Ce n’est pas exactement un détail pour des entreprises qui ont misé sur la forme et la santé.
Plus fondamentalement, Apple semble voir les mains comme un instrument de contrôle, ses rares brevets mentionnant une bague ayant trait à la manipulation des interfaces virtuelles. Le casque Vision Pro prouve qu’elle a réussi à se passer d’une bague pour suivre directement les mouvements des mains. Ses dernières publications et nos dernières informations montrent plutôt son intérêt pour les oreilles, les écouteurs pouvant seconder la montre dans la collecte d’informations biométriques tout en continuant à rendre leurs services musicaux, alors qu’une bague… ne fait rien d’autre qu’être à votre doigt.
C’est quelqu’un qui porte une bague connectée plutôt qu’une Apple Watch qui parle. ↩︎
Apparue en début de semaine dans quelques pays, l’application iOS Google Gemini est maintenant disponible en France. Comme son nom l’indique, elle permet d’utiliser l’assistant de Google basé sur de grands modèles de langage. Jusque-là, pour utiliser Gemini sur iPhone, il fallait passer par le web ou bien l’application Google, ce qui était moins immédiat.
Après s’être connecté avec son compte Google, cette nouvelle application iPhone (l’iPad est malheureusement oublié) permet de se servir des différentes capacités de l’assistant. On peut lui poser des questions sur tout et rien et lui faire analyser des photos prises directement.
Ce qui est le plus intéressant, c’est que l’application donne accès à Gemini Live, le mode vocal destiné à discuter avec l’assistant de manière naturelle. Après avoir choisi une voix parmi les dix proposées (il y en a des plus ou moins graves, des calmes, des enjouées…), on peut papoter avec Gemini comme on le ferait avec un humain… ou presque.
D’après mon premier essai, Gemini Live répond en français rapidement, mais pas instantanément. Il y a une latence entre la fin de la parole de l’interlocuteur humain et la réaction de l’assistant virtuel. De même, Gemini Live ne s’interrompt pas immédiatement quand on lui coupe la parole.
Le mode vocal avancé de ChatGPT est plus réussi sur ces points, les conversations naturelles avec l’assistant d’OpenAI sont plus fluides. Mais surtout, lors de ma demande de dictée scolaire, ChatGPT a tenu compte du fait que je voulais qu’il parle moins vite, quand Gemini a continué à débiter son texte à toute allure malgré mes réclamations.
Avec iOS 18.2 et Apple Intelligence, on peut se passer de l’application d’OpenAI, car ChatGPT est intégré au système d’exploitation. Pour l’heure, Gemini ne bénéficie pas de cette intégration, mais Apple est disposée à faire une place à des IA génératives supplémentaires.
Dans les ordinateurs équipés d'une puce ARM, un des problèmes récurrents est évidemment l'émulation du code x86, encore très présent. Microsoft vient d'annoncer que la version de développement de Windows 11 intégrait une nouveauté dans ce domaine, de plus en plus importante : Prism va proposer l'émulation du code AVX et AVX2. Une étape qui a déjà été franchie récemment par Apple avec Rosetta 2 sous macOS Sequoia.
L'AVX et l'AVX2 sont deux extensions au jeu d'instructions x86 qui permettent de traiter les vecteurs plus rapidement, un type de données de plus en plus utilisé. L'AVX est apparu en 2011 avec les Core de 2e génération, l'AVX2 avec ceux de quatrième génération (2013), et de plus en plus de programmes — essentiellement des jeux mais aussi les outils de suite Adobe dans leurs dernières versions — imposent la présence des instructions en question. Si les logiciels qui emploient les instructions existent depuis de nombreuses années, ils proposaient en général deux voies possibles : du code optimisé et du code pour les processeurs sans AVX (plus lent). Mais en 2024, les développeurs ne prennent plus la peine de le faire.
Microsoft annonce aussi avoir ajouté d'autres instructions x86 absentes de Prism (BMI, FMA, F16C, etc.) mais il ne faut pas oublier une chose : elles sont essentiellement présentes pour offrir une meilleure compatibilité, pas nécessairement de meilleures performances. Pour émuler des instructions vectorielles qui travaillent sur 256 bits (comme l'AVX2), il faut en effet idéalement son équivalent ARM (le SVE), dont l'implémentation classique se fait avec des données de 128 bits… quand les instructions sont présentes1. Et l'émulation, dans le meilleur des cas, se fait donc en deux passes, soit au moins deux fois plus lentement que prévu. Reste que l'intégration de l'AVX et de l'AVX2 va permettre aux (rares) utilisateurs de Windows 11 ARM de lancer les outils Adobe modernes ou des jeux récents. Même si pour ces derniers, il ne faut pas espérer un changement drastique : malgré les dires de Qualcomm, le GPU des Snapdragon X Elite est plutôt à la traîne face à la concurrence, et les PC Windows ARM sont tout sauf des machines de jeux2.
Trois clients d’Apple aux États-Unis espèrent obtenir un dédommagement à la suite des déboires de leurs AirPods Pro de 1re génération. Les plaignants accusent Apple de violer les lois protégeant les consommateurs et de publicité mensongère en ayant continué à vendre des écouteurs sujets à des défaillances.
Un an après la sortie des AirPods Pro, Apple a mis en place un programme de réparation pour les AirPods Pro, reconnaissant que les écouteurs pouvaient être affectés par des grésillements ou des bruits statiques, ainsi que par un fonctionnement incorrect de la réduction du bruit active. Les utilisateurs concernés ont pu avoir une nouvelle paire d’écouteurs gratuitement, mais le problème, c’est que pour certains la nouvelle paire est aussi affectée par ces dysfonctionnements — je peux en témoigner avec mes AirPods Pro de remplacement.
Pas contents, ces trois clients américains intentent donc un recours collectif contre Apple. Ce n’est que le début de la procédure, le tribunal doit décider si le dossier est suffisamment solide.
Les fuites de données sont devenues monnaie courante ces derniers temps, et pour ceux d'entre nous qui pensent « ça n’arrive qu’aux autres », les récents incidents chez Molotov TV et Picard sont là pour nous rappeler que personne n’est vraiment à l’abri. Ce n’est plus une question de « si » mais de « quand ».
Ce genre de cyberattaque, qui s’intensifie depuis quelques années, affecte maintenant des millions de personnes. Alors, si Molotov TV, plateforme française de streaming bien connue, et Picard, la célèbre enseigne de surgelés, ne sont pas en sécurité, qu’en est-il de nos propres données ?
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Ce qui s’est passé chez Molotov TV : une intrusion et des millions de clients touchés
Molotov TV a annoncé cette semaine qu’une intrusion dans leurs systèmes informatiques avait permis à des pirates d’accéder aux informations personnelles de plus de 10 millions d’utilisateurs. Et quand on parle de données personnelles, il s’agit ici d’adresses e-mail, de noms, prénoms et de dates de naissance. Une décennie de confiance placée dans une entreprise, qui se retrouve en quelques clics compromise par des individus malintentionnés. Heureusement, Molotov rassure en précisant qu’aucun mot de passe ni information bancaire n’a été dérobé...
Mais cette révélation n'est pas anodine. Les pirates possèdent désormais suffisamment de détails pour tenter des attaques de type phishing – c’est-à-dire des e-mails ou messages frauduleux se faisant passer pour des communications officielles afin de récupérer des informations plus sensibles encore. Molotov a d’ailleurs invité ses abonnés à la vigilance, mais on sait que même en étant prudents, ces messages peuvent parfois être convaincants, surtout pour les utilisateurs peu avertis.
Quand même Picard se retrouve dans le viseur des hackers
Le cas de Picard est tout aussi perturbant. Le 22 novembre, l’enseigne de surgelés a révélé qu’une intrusion avait également visé ses bases de données, impactant environ 45 000 de ses clients, membres du programme de fidélité.
Ici encore, les informations bancaires semblent saines et sauves, mais des données personnelles, comme les coordonnées et les identifiants de compte, ont été dérobées. En apparence moins grave qu’une attaque ciblant des informations financières, cette intrusion laisse tout de même un goût amer aux utilisateurs. Personne ne s’attend à ce que son compte client chez Picard puisse être ciblé par des hackers.
Comme Molotov, Picard a aussi pris des mesures pour sécuriser ses systèmes et invite ses utilisateurs à changer de mot de passe. Mais au-delà des recommandations habituelles, c’est la question de la confiance qui émerge : peut-on encore faire confiance aux plateformes et enseignes en ligne pour protéger nos informations ?
Aujourd'hui, ce type de violation de données concerne des millions d'utilisateurs en France. Que ce soit à travers des plateformes de streaming, des supermarchés ou des réseaux sociaux, il est de plus en plus fréquent de voir des informations sensibles circuler sur le web sans notre consentement.
L’idée que des inconnus puissent accéder aux noms, e-mails et autres données personnelles donne un sentiment de vulnérabilité grandissant. Pour les utilisateurs, cela signifie la menace constante de voir leurs informations personnelles utilisées à des fins malveillantes, sans qu’ils n’aient de contrôle dessus.
Il faut aussi comprendre que les cybercriminels ne se contentent pas de pirater des comptes pour la gloire : ils exploitent ces informations de façon très ciblée. Les données volées peuvent être vendues sur le dark web ou utilisées pour des tentatives de phishing sophistiquées, car plus les hackers disposent de détails, plus ils peuvent monter des attaques crédibles. C’est là que le bât blesse : même si nous faisons attention, les informations qui sont désormais en possession de tiers peuvent être réutilisées de manière si subtile qu’il est facile de tomber dans le piège.
Ce que ces fuites signifient pour nous au quotidien
L’une des conséquences les plus concrètes de ces cyberattaques, c’est le stress et l’inquiétude qu'elles génèrent. Parce que même en ayant l’assurance que les informations bancaires n’ont pas été compromises, savoir que ses informations personnelles sont « dans la nature » est perturbant.
Une fois que nos données sont exposées, nous n'avons aucun moyen de les récupérer. Cela signifie rester constamment sur ses gardes, redoubler de vigilance à chaque e-mail reçu et changer régulièrement de mot de passe par précaution.
Les entreprises, quant à elles, tentent d’augmenter leurs protections en matière de cybersécurité, mais elles se trouvent souvent en difficulté face à des cybercriminels de plus en plus inventifs et sophistiqués. C'est pour cette raison que de nombreuses entreprises appellent aujourd’hui à la prudence et à la vigilance pour protéger les utilisateurs, mais il est clair que cela ne suffit pas toujours.
Quelques étapes simples pour mieux se protéger
Face à ces menaces, nous ne sommes pas totalement démunis. En adoptant certains réflexes, il est possible de réduire notre exposition aux risques. Voici quelques conseils pour protéger vos données au quotidien :
Changer régulièrement ses mots de passe : on a tous entendu ce conseil mille fois, mais il reste l’un des plus efficaces. Des mots de passe solides et différents pour chaque compte offrent une meilleure protection en cas de fuite de données.
Activer l’authentification à deux facteurs : Ce processus ajoute une seconde couche de sécurité et rend plus difficile l’accès à vos comptes en ligne, même si un mot de passe a été compromis.
Être vigilant face aux e-mails et messages suspects : les hackers se servent souvent des informations récupérées pour envoyer des e-mails très crédibles. Évitez de cliquer sur des liens dans des e-mails douteux et vérifiez toujours l’adresse de l’expéditeur avant d’agir.
L’intérêt de faire appel à un service de protection des données personnelles n’est plus à prouver. Les entreprises spécialisées comme Incogni se concentrent sur le retrait de vos informations personnelles des bases de données où elles circulent. Elles vous offrent une tranquillité d’esprit face aux risques de fuites et de revente d’informations sur des plateformes douteuses.
Avec l’augmentation constante des fuites de données, ce type de service est plus pertinent que jamais. D’autant que pour un particulier, il est difficile et long de demander la suppression de ses données de chaque base une par une. Dans le cas d'Incogni, tout est automatisé, vous n'avez rien à faire. Il suffit juste de s'inscire puis, de suivre l'avancée des suppressions sur votre dashboard en ligne.
Les risques actuels montrent bien que même les entreprises réputées ne peuvent pas garantir une sécurité totale, alors autant s’armer de toutes les protections possibles.
Dans le contexte où les fuites de données sont omniprésentes, cette offre permet de sécuriser votre présence en ligne pour un prix plus que raisonnable. Vous pourrez ainsi avoir l’assurance que vos informations sont protégées et surveillées, sans craindre qu’elles tombent entre les mains de cybercriminels.
Une association britannique de défense des consommateurs lance une action de groupe contre Apple pour l'absence de solutions alternatives à iCloud proposées à ses clients.
L'association Which? considère qu'Apple a enfreint la loi britannique sur la concurrence en ne proposant pas à ses clients d'options de stockage de leurs données ailleurs que sur iCloud, ni en les informant suffisamment au préalable de solutions alternatives :
Which? estime que les utilisateurs d'iPhone et iPad n'ont pas eu d'autre choix que d'utiliser le propre service iCloud d'Apple, et qu'Apple peut donc facturer davantage aux utilisateurs que si elle devait rivaliser avec des services de stockage en ligne concurrents.
Deux charges se dégagent du communiqué de l'association. D'abord, lorsque les clients sont arrivés au bout de leur espace de stockage gratuit de 5 Go — une capacité assez faible au regard du volume de données à stocker, entre les photos et les sauvegardes, pour commencer — l'utilisateur n'a d'autre choix que de prendre une formule plus onéreuse :
Il est peu probable que les clients aient pris en compte la nécessité de payer pour les mises à niveau lorsqu'ils ont commencé à utiliser le stockage dans le nuage.
Ensuite, quand bien même d'autres options de stockages existeraient, Apple ne permet pas à certaines de ses données d'être déposées ailleurs que sur iCloud :
[…] les utilisateurs d'iPhone sont liés à iCloud parce qu'ils ne peuvent stocker ou sauvegarder toutes les données de leur téléphone chez un fournisseur tiers, car Apple n'autorise pas le stockage de certaines données ailleurs que sur iCloud.
Cette politique empêche l'émergence de solutions tierces et potentiellement plus compétitives, poursuit Which?, qui veut arriver à un dédommagement pour les clients britanniques.
Si l'action de groupe est menée à son terme, Which? espère obtenir autour 70 livres sterling (environ 84 €) par client qui se sera associé à la campagne. Le Royaume-Uni est un gros marché d'Apple en Europe, l'association estime le nombre de clients d'iPhone et d'iPad à 40 millions (soit quelque 2,8 milliards de livres sterling ou 3,6 milliards d'euros si tous étaient éligibles à un tel dédommagement).
Which? enjoint tous les clients ayant activé un compte iCloud depuis le 1er octobre 2015 à rejoindre son action qui doit encore cheminer auprès des tribunaux.
Apple a annoncé dans la nuit la sortie de Final Cut Pro 11 pour le Mac, ainsi que de mises à jour pour Logic Pro et les versions iPad de ses deux apps professionnelles. L’application de montage vidéo gagne notamment plusieurs fonctionnalités intelligentes sur le Mac, boostées par l’intelligence artificielle, dont le masque magnétique capable de suivre un objet ou encore la transcription automatique. Toutes ces nouveautés sont disponibles dès maintenant sur le Mac App Store et l’App Store d’iPadOS et elles sont toutes gratuites pour les utilisateurs actuels.
Final Cut Pro 11
La grosse nouveauté du jour est indéniablement Final Cut Pro 11. L’éditeur vidéo professionnel d’Apple reçoit un nouveau numéro, ce n’est pas tous les jours que cela arrive, même s’il s’agit d’une mise à jour de l’app que l’on avait auparavant. La Pomme n’en a pas profité pour changer de modèle économique au passage, on reste sur une app vendue une fois 350 €. L’angle principal de cette mise à jour est l’ajout d’outils intelligents, qui se basent sur des processus alimentés par l’IA.
Le premier est le masque magnétique : Final Cut Pro peut désormais analyser la vidéo image par image et identifier l’emplacement d’un objet ou d’une personne sur chaque plan, puis de l’isoler proprement à l’aide d’un masque appliqué sur ses contours. Traditionnellement, c’est à cela qu’un fond vert est utilisé dans l’industrie, mais ce n’est (en théorie) plus nécessaire avec cette nouveauté qui se chargera de tout faire pour vous automatiquement. Une fois le masque créé, tous les outils habituels de l’app resteront naturellement disponibles, par exemple pour ajuster les couleurs de l’objet suivi ou au contraire de l’arrière-plan.
Le deuxième outil est la transcription automatique des vidéos pour générer des sous-titres. Là encore, Final Cut Pro est censé se débrouiller pour identifier les dialogues dans tous les plans, transcrire l’audio et caler le texte au bon endroit pour proposer une piste de sous-titres parfaitement synchronisée. Apple note que la transcription se fait à l’aide de ses propres grands modèles de langage (LLM), ce qui explique sans doute la restriction de la nouveauté aux seuls Mac qui disposent d’une puce Apple Silicon et à macOS Sequoia.
En revanche, il n’y a pas de lien explicite avec Apple Intelligence, si bien que la transcription est aussi disponible en Union européenne, même si le reste des fonctions IA d’Apple n’est pas active. Lors de la première utilisation, Final Cut Pro télécharge un modèle spécifique qui ne semble fonctionner en revanche qu’en anglais. En tout cas, je n’ai pas réussi pendant mes essais à lui faire transcrire du français.
Il n’y a pas que l’IA dans la vie, il y a aussi… le Vision Pro ! Final Cut Pro est désormais capable de réaliser des montages avec les vidéos spatiales enregistrées par le casque de réalité virtuelle d’Apple, ou bien avec les iPhone 15 Pro et 16. Tous les outils habituels de l’app sont présents, y compris pour ajouter du texte, corriger les couleurs ou même ajouter des effets. Seuls les Mac Apple Silicon pourront toutefois réaliser cette tâche.
Au-delà de ces trois grosses nouveautés, Apple annonce de nombreux petits changements. Par exemple, les plans qui servent à créer une séquence de plans synchronisés ou multicam seront automatiquement masqués pour gagner de la place. Deux nouveaux effets ont été ajoutés, ainsi que des nouvelles transitions « modulaires » qu’Apple qualifie de spectaculaires, on n’en attendait pas moins. Les utilisateurs de macOS Sequoia pourront exploiter de nouveaux formats vidéo au passage.
Final Cut Pro 11 demande macOS 14.6 au minimum, même si plusieurs nouveautés exigent macOS 15.
Notes de version
Laissez libre cours à votre créativité avec des masques magnétiques révolutionnaires portés par l'IA, et isolez des personnes, objets et formes dans n'importe quelle séquence, sans nécessiter d'écran vert ni de longue tâche de rotoscopie.
Utilisez la fonctionnalité « Transcrire en sous-titres » pour créer automatiquement des sous-titres à partir de l'audio énoncé dans la timeline grâce à un puissant modèle linguistique basé sur l’IA qui assure vitesse et précision. (Nécessite un Mac doté d’une puce Apple et de macOS Sequoia ou ultérieur).
Importez et montez des plans de vidéos spatiales depuis l’Apple Vision Pro ou l’iPhone 15 Pro ou ultérieur. Ajoutez des titres, des corrections de couleurs et des effets. Partagez des projets spatiaux captivants qui peuvent être visualisés sur l’Apple Vision Pro. (Nécessite un Mac doté d’une puce Apple).
Réduisez l'encombrement dans le navigateur en masquant automatiquement les plans d'origine lors de la création de plans synchronisés ou multicam.
Utilisez le zoom vertical pour adapter la hauteur des plans dans la timeline.
Accélérez votre processus créatif avec les nouveaux effets « Image dans l'image » et « Mise en valeur ».
Créez des révélations visuelles époustouflantes à l’aide des nouvelles transitions modulaires.
Soyez plus efficace avec de nouveaux raccourcis clavier pour les tâches courantes dans le navigateur et la timeline.
Installez des extensions multimédias tierces pour prendre en charge la lecture et le montage de davantage de formats vidéo. (Nécessite macOS Sequoia ou version ultérieure).
Final Cut Pro pour iPad 2.1
Final Cut Pro pour iPad a droit lui aussi à quelques nouveautés significatives, mais différentes de la version pour macOS. L’outil de montage vidéo comble son retard dans le domaine de la correction des couleurs, avec un outil qui peut améliorer automatiquement les plans vidéo, comme on pouvait le faire sur le Mac. Cela fonctionnera sur tous les types de vidéo bien entendu, en SDR ou HDR, en RAW ou encore sur les plans tournés en Log.
L’interface s’améliore aussi, avec notamment des retours haptiques que l’utilisateur l’Apple Pencil Pro ou le Magic Keyboard, lorsque différentes actions sont effectuées, notamment pour couper un plan ou raccourcir une vidéo. On pourra ajuster la hauteur de la vidéo avec un pincement et Final Cut Pro pour iPad sait gérer les vidéos jusqu’à 120 fps, notamment celles tournées avec l’iPhone 16 Pro.
L’app gagne aussi de nouveaux effets, dont un qui permet de dessiner en direct sur la vidéo avec les outils d’annotation d’iPadOS et l’Apple Pencil. De quoi, par exemple, créer des titres plus originaux que ceux qui sont fournis avec l’application.
L’app conserve également le même modèle économique, avec un abonnement facturé 4,99 € par mois ou bien 49 € par an. iPadOS 17.6 est nécessaire au minimum et il faut un tablette avec une puce Apple M ou bien A17 Pro.
Notes de version
Améliorez automatiquement la couleur, la balance des couleurs, le contraste et la luminosité des vidéos et des images fixes à l’aide du nouvel effet « Améliorer la lumière et la couleur » fourni par l’apprentissage automatique.
Ajoutez des animations de dessin en direct à vos vidéos avec de nouvelles encres de type aquarelle, crayon, stylo plume et ligne unique.
Mettez des visuels en évidence avec les nouveaux effets Reframe, ajoutez des superpositions vidéo avec des transitions modulaires et peaufinez votre contenu avec encore plus de préréglages d’étalonnage des couleurs et de bandes-annonces.
Éditez des données à fréquence d’images élevée en vous basant sur la timeline pour les réglages de 90, 100 et 120 ips.
Faites l’expérience d’un retour tactile lorsque vous éditez et parcourez vos projets avec l’Apple Pencil Pro.
Augmentez l’efficacité des nouveaux raccourcis clavier pour les tâches courantes dans le navigateur et la timeline.
Ajustez de façon dynamique la taille et la position du visualiseur en mode « Image dans l’image ».
Final Cut Camera 1.1
Première mise à jour, au-delà des corrections de bugs, pour Final Cut Camera, cette app pour l’iPhone qui permet de créer des vidéos destinées à être montées dans Final Cut Pro. La principale nouveauté est la possibilité d’enregistrer des vidéos en Log, ce qui nécessite un iPhone 15 Pro ou 16 Pro. L’app permet de prévisualiser la vidéo Log en SDR ou HDR, avec la possibilité d’activer le profil de couleurs fourni par Apple. Les utilisateurs de 16 Pro et 16 Pro Max pourront également utiliser l’app pour tourner des vidéos 4K à 120 fps.
Final Cut Camera est une app gratuite, qui nécessite iOS 17.6 au minimum.
Notes de version
Prévisualisez votre vidéo Log en SDR ou HDR sans perdre la vivacité de la scène originale en activant la LUT pour Apple Log LUT lors d’enregistrements. (Requiert un iPhone 15 Pro ou un modèle ultérieur.)
Enregistrez en Log et HEVC pour une flexibilité et une plage dynamique accrues, ainsi que des tailles de fichiers inférieures. (Requiert un iPhone 15 Pro ou un modèle ultérieur.)
Composez votre vidéo avec précision à l’aide du niveau avec indicateurs ou pointeurs d’inclinaison et de roulement pour les prises du dessus.
Enregistrez des vidéos 4K de haute qualité allant jusqu’à 120 ips avec un iPhone 16 Pro et iPhone 16 Pro Max.
Logic Pro 11.1 et Logic Pro pour iPad 2.1
Logic Pro, l’outil de création audio d’Apple, n’a pas été oublié, même si c’est en mode plus mineur. Le principal ajout est un module « Quantec Room Simulator » qui permet de simuler l’acoustique d’une salle, avec de multiples paramètres pour obtenir un rendu précis. Peter Gabriel a utilisé ces algorithmes à plusieurs reprises tout le long de sa brillante carrière, notamment sur Us et la parfaite bande-originale Passion. Interrogé par Apple, le génial artiste britannique se réjouit de savoir que l’ajout du modèle démocratisera son utilisation.
Quelques autres nouveautés sont signalées, comme la possibilité de glisser des tranches de console pour réorganiser la table de mixage, ou encore un moteur de recherche de modules dans le menu dédié. Logic Pro pour iPad n’est pas en reste et intègre elle aussi ces nouveautés. L’app pour iPadOS permet aussi d’ajouter des échantillons sonores depuis un stockage externe ou iCloud Drive.
Logic Pro reste vendue 230 € une seule fois, tandis que Logic Pro pour iPad reste sur son abonnement à 5 € par mois ou 49 € par an. La version pour le Mac nécessite macOS 14.4 au minimum, celle pour les tablettes demande iPadOS 18.1.
Notes de version
Quantec Room Simulator
Accédez à l’unique recréation matérielle authentique de Quantec sous forme de module, reprenant les schémas, les algorithmes et le code d’origine de son fondateur et inventeur, Wolfgang Buchleitner.
Ajoutez le son légendaire des réverbérations matérielles Quantec QRS et Quantec Yardstick, qui offrent la simulation d’espace la plus exacte sur le plan acoustique jamais créée.
Sélectionnez le modèle Quantec QRS vintage pour ajouter un espace acoustique réaliste à votre musique tout en conservant son caractère sonore.
Choisissez le modèle Quantec Yardstick basé sur des algorithmes de simulation d’espace améliorés pour une modélisation plus précise d’espaces acoustiques avec une clarté et des détails accrus.
Recherche de modules
Recherchez et ajoutez des modules directement depuis le menu de module.
Utilisez le raccourci clavier « Rechercher et ajouter un module » pour rechercher et ajouter rapidement des modules, et ce sans devoir cliquer sur une insertion de tranche de console.
Recherchez aisément par catégorie, nom d’entreprise, voire une partie du nom du module.
Améliorations
Faites glisser des tranches de console pour organiser la disposition de votre table de mixage.
Envoyez votre mixage directement dans des mémos vocaux sur iPhone, iPad ou l’Apple Watch.
Cliquez sur un slot de module sans relâcher la touche Commande pour supprimer rapidement des modules.
Définissez rapidement des routages d’entrée, de sortie, de source d’entrée latérale ou de bus à l’aide de la recherche dans le menu.
Utilisez des raccourcis clavier pour déplacer les rectangles de sélection dans toutes les directions et accélérer l’édition.
Bibliothèque de sons
Téléchargez le nouveau paquet de sons Mélodies modulaires et découvrez des centaines de boucles conçues à partir de synthés matériels compatibles avec des patchs, ainsi qu’une collection de patchs de synthés Alchemy élaborés avec soin.
Après l’alerte portant sur les NAS Synology/BeeStation, le mois des failles continue de plus belle : c’est au tour des propriétaires de NAS D-Link d’avoir des sueurs froides, et la réponse du constructeur est plutôt étonnante.
Une faille critique, ça arrive, ça se bouche, mais c’est déjà ennuyeux. Une faille critique zero-day, c’est déjà plus rare, mais beaucoup plus embêtant : comme son nom l’indique, elle est déjà exploitée quand elle est découverte. Et elle est très souvent bouchée aussi rapidement qu’elle est apparue par le constructeur, ce type de nouvelle n’étant pas pour aider l’image de marque.
Il semble que D-Link se moque éperdument de cette dernière, tant la solution proposée à la faille CVE-2024-10914, exploitée depuis le 12 Novembre 2024 et permettant d’envoyer du code malicieux par requête HTML, est aberrante : les appareils concernés sont en fin de vie et ne seront pas patchés. La marque invite les clients concernés à changer leur matériel.
Voilà qui va satisfaire les personnes possédant ces NAS, pour certains encore en vente il y a moins de 10 ans (âge plus que raisonnable pour un NAS familial, par exemple), qui sont selon Bleeping Computer encore plus de 61 000 à être connectés à Internet, à travers plus de 41 000 adresses IP distinctes ! Il est donc plus que conseillé de débrancher du réseau les NAS des séries DNS-320, DNS-320LW, DNS-325 et DNS-340L.
Quoiqu’il en soit, ne vous laissez pas aller à la tendance voulant qu’une fois installé, le NAS se fait tellement discret qu’on l’oublie : comme tout matériel informatique, il est et sera vulnérable à certaines attaques, plus ou moins complexes. Vérifiez régulièrement que les mises à jour de sécurité soient effectuées, et que votre NAS soit encore pris en charge par le constructeur, au risque sinon de le payer très cher...
Il suffit de voir les tarifs de la gamme iPad pour se faire une réflexion qui paraît frappée au coin du bon sens : avec des prix pareils, les iPad Pro ne doivent pas être les machines les plus vendues de la gamme. Et pourtant... une étude de CIRP (pour Consumer Intelligence Research Partners... à vos souhaits) vient prouver le contraire.
Ainsi, le petit Poucet de la gamme, que ce soit niveau taille ou parts de marché, est bien l’iPad mini. Avec 9% des ventes, on ne peut pas dire qu’il brille particulièrement sur les statistiques. Les choses pourraient cependant changer, celles de cette année ayant été clôturées avant le renouvellement du petit chose.
Entre les deux cœurs de gamme, le public semble plus réceptif au doux tarif de l’iPad classique, avec son prix débutant à 409 € : il empoche 33% des suffrages. Les atours du nouvel iPad Air, bien que proposant un processeur M2, semblent freinés par son tarif de 719 €, il ne récupère ainsi que 13% des acheteurs... pas une grande performance alors que la machine a été renouvelée il y a peu.
Et le Pro ? Merci de vous inquiéter pour lui, il va très, très bien : avec 45% des ventes, il se permet de prendre près de la moitié des parts, malgré son tarif minimum de 1 219 € !
Il semble donc que la famille iPad voit le succès à ses extrémités tarifaires, avec d’un côté un iPad classique qui satisfait aux amateurs de tablettes à prix doux, et de l’autre la gamme iPad Pro, qui bien que se rapprochant du coût d’un ordinateur portable complet (et même le dépassant largement quand on compare à un PC portable basique) s’arroge la majeure partie des ventes.
Reste une énigme, non résolue par cette étude : entre 11” et 13”, quelle est la taille préférée des consommateurs ? Parce que ne nous le cachons pas, la taille, ça compte quand même un peu...
Si nombre des utilisateurs de Twitter sont passés à autrechose pour X raisons, la nature ayant horreur du vide, de nombreuses alternatives ont fleuri au fil du temps, dont certaines déjà présentes, qui ont pris un sacré coup de boost.
Dans le lot, on peut citer Threads, création de Meta (maison mère de Facebook, s’il fallait encore le rappeler). Zuckerberg voyant venir une bonne dose de turbulences sur le vénérable Twitter a décidé d’ouvrir durant l’année 2023 (décembre 2023 en Union européenne, mais juillet 2023 pour le reste du monde) un équivalent à sa sauce, et c’est ainsi que naquit Threads.
À la différence de X/Twitter, ce réseau social n’a pas de publicités... mais ça devrait changer d’ici quelques mois. C’est ce que révèle un article de The Information, indiquant tenir cette nouvelle de trois personnes très impliquées dans le destin de cette branche de Meta.
Les publicités devraient être gérées par le même groupe interne qui s’occupe de celles d’Instagram, ce qui peut rassurer quelque peu sur leur forme, celles du réseau social spécialisé dans les photos étant plutôt raisonnables. Rappelons en tout cas que Threads, où vous pouvez d'ailleurs nous suivre, n’est pas la seule alternative à X, BlueSky (ancienne branche de Twitter qui a pris sa liberté suite au rachat) ou encore Mastodon ayant éclos depuis les tourments de l’oiseau bleu.
À chaque jour, ou presque, sa nouvelle fuite de données. Après Free, SFR ou encore Boulanger, Molotov a été victime en octobre d’une intrusion dans ses systèmes d’information qui a permis à un ou plusieurs malandrins d’accéder à des données personnelles de ses utilisateurs. La plateforme de télévision a averti ses clients par email et déposé une plainte.
D’après les informations communiquées à la presse, les adresses email de 10,8 millions de clients sont concernées, tout comme les noms, prénoms et dates de naissance des utilisateurs qui avaient renseigné ces éléments. Les mots de passe et les données bancaires sont, eux, épargnés, mais les utilisateurs vont tout de même devoir redoubler de vigilance face à de possibles tentatives d’hameçonnage.
Dans un autre domaine, Molotov et TF1 ont finalement réglé leurs différends juridiques. D’après L’Informé, les deux entreprises ont signé un protocole de conciliation qui met fin à leurs procès réciproques.
La start-up réclamait 100 millions d’euros de dommage au groupe audiovisuel, qui avait décidé de retirer TF1 et ses autres chaînes du bouquet gratuit de la plateforme. Pas de changement sur ce point, les chaînes du groupe TF1 restent liées à un abonnement payant, à partir de 6,99 €/mois.
Alors qu’il devait ouvrir au mois de juillet, force est de constater que le Xbox Store est toujours aux abonnés absents sur iOS et Android. Microsoft a besoin de faire des études supplémentaires sur le marché, vient de justifier Phil Spencer auprès de Bloomberg.
L’entreprise mène toujours des discussions avec des studios de développement pour trouver la bonne formule. Dans tous les cas, les licences phares de Microsoft, comme Candy Crush et Call of Duty Mobile, pourraient figurer dans cette nouvelle boutique mobile, une boutique rendue possible dans l’Union européenne par le règlement sur les grandes plateformes numériques.
Installer une boutique tierce sur son iPhone n’étant pas encore entré dans les mœurs, le patron de la division Xbox réfléchit à une boutique accessible sur le web, mais sans grande conviction :
Une boutique sur le web signifierait que les utilisateurs n’auraient pas besoin d’installer la boutique elle-même pour ensuite essayer d’installer quelque chose, mais il faut quand même avoir un moyen de trouver cette boutique. Si nous espérons simplement que les gens viennent parce que la boutique existe, je parie que cela ne fonctionnera pas.
Pour sa part, Epic n’a pas tergiversé autant et a ouvert son Epic Games Store sur iOS et Android dès le mois d’août. Pouvant compter sur l’ultra populaire Fortnite, cette boutique alternative a enregistré 10 millions d’installations en moins de deux mois.
Phil Spencer croit en tout cas dur comme fer aux jeux mobiles ainsi qu’aux plateformes mobiles. « Pour toucher de nouveaux joueurs, nous devons être créatifs et nous adapter aux nouveaux modèles commerciaux, aux nouveaux appareils et aux nouveaux modes d’accès. Nous n’allons pas faire croitre le marché avec des consoles à 1 000 $ », déclare le patron de Xbox dans un tacle à peine voilé à la coûteuse PlayStation 5 Pro. À ce sujet, il confirme que Microsoft planche sur sa propre console portable, mais, si elle se concrétise, ce ne sera pas avant plusieurs années.
Avant même Final Cut Pro, DaVinci Resolve 19.1 gère les vidéos spatiales destinées au Vision Pro. Par « gérer », on entend la possibilité d’éditer une vidéo spatiale puis de l’exporter en MV-HEVC, le format 3D reconnu par le casque.
J’ai fait un essai en important une vidéo spatiale enregistrée avec un iPhone 15 Pro. Le logiciel de montage de Blackmagic reconnait bien sa nature (une petite icône « 3D » orne sa vignette) et, après avoir effectué les modifications sur le clip, j’ai pu l’exporter dans son format d’origine.
Pour cela, dans les réglages d’exportations, il faut choisir « QuickTime » comme format et « H.265 » comme codec, puis en face de l’option « 3D stéréoscopique », sélectionner « les deux yeux » et enfin choisir « MV-HEVC » dans le menu juste à côté.
La version 19.1 du logiciel de montage apporte de nombreuses améliorations supplémentaires dans tous les domaines. DaVinci Resolve a une version gratuite et une version Studio plus complète qui est payante. Les deux sont disponibles aussi bien sur le site de l’éditeur que sur le Mac App Store (la version Studio est un peu plus chère sur la boutique d’Apple, 349 € contre 330 €).
Eh bien, vous allez devoir acheter un serveur. Le Micron 6550 ION n’est évidemment pas une barrette M.2, ni même une carte PCIe, mais un boitier décliné dans les différents formats prisés par les opérateurs de data center. Avec sa capacité de 61,44 To, son débit atteignant 5 Go/s en écriture et 12 Go/s en lecture, ainsi que sa consommation réduite à 20 W, il s’adresse essentiellement aux “lacs de données”, ces grands dépôts centralisés.
Samsung, Solidigm et Western Digital ont déjà présenté leurs propres SSD de 61,44 To, mais Micron se distingue en proposant tous les formats communs dans les data centers. Le Micron 6550 ION est ainsi décliné dans le format U.2 relativement familier, le format E3.S-1T qui peut être placé à la verticale dans une lame 2U et pour la première fois dans le format E1.L qui tient dans une lame 1U. Si vous pouvez payer une centaine d’euros du téraoctet, ce n’est pas si cher quand on connait les prix d’Apple, vous pourrez ainsi mettre 20 cartes E1.L dans une lame 1U pour dépasser le pétaoctet de stockage.
Cela ne devrait pas poser de problèmes aux opérateurs de “lacs de données” dans le domaine de l’intelligence artificielle, des services financiers ou des télécommunications, seuls domaines qui peuvent bénéficier des performances de la mémoire NAND TLC G8 de Micron. Le fabricant assure pouvoir fournir une bande passante jusqu’à 213 % plus élevée que la concurrence pour une consommation réduite de 20 %, une vitesse à la mesure des accélérateurs utilisés dans le monde du machine learning, qui engloutissent quant à eux des milliers de watts.
La capacité de 61,44 To peut ainsi être remplie avec des blocs de 128 Ko en 3,4 heures, quand la concurrence met entre 5,4 et 9 heures, sans consommer plus de 20 W, quand Samsung et Solidigm utilisent 25 W. Micron garantit un temps moyen de fonctionnement avant panne de 2,5 millions d’heures, soit un taux de panne annualisé de 2 ou 3 exemplaires par an sur un échantillon de 1 000 exemplaires. Alors que les SSD de 8 To étaient exotiques il y a encore cinq ans, on peut imaginer que les gamers et les propriétaires de home lab utiliseront des SSD de 61,44 To dans une décennie ou deux…
Malgré les suppliques d’une poignée de clients désespérés, Spotify désactivera tous ses Car Thing d’ici au 9 décembre prochain. Tous ? Non : une petite communauté d’irréductibles passionnés bidouille encore et toujours pour libérer ce petit gadget doté d’un écran tactile de 4″ et d’une molette, et qui pouvait s’attacher sur le lecteur CD d’une vieille voiture pour écouter Spotify. Grâce à eux, un jailbreak devrait pouvoir lui offrir une seconde vie.
Alors qu’elle avait juré ses grands dieux qu’elle ne le ferait pas, Spotify a discrètement publié le code source du bootloader et du noyau Linux du Car Thing. Il n’en fallait pas plus pour que de talentueux bidouilleurs mettent au point une suite de scripts pour ouvrir un accès root et remplacer le firmware de l’appareil. « C’est du glisser-déposer une fois que vous êtes à l’intérieur », explique Dammit Jeff, l’auteur d’un guide complet sur YouTube.
Mais « à vrai dire, ce truc ne sait pas faire tourner grand-chose correctement », ajoute-t-il, la faute au processeur Amlogic S905D2 anémique, secondé par seulement 512 Mo de mémoire et 4 Go de stockage. Qu’importe : cela suffit pour faire tourner DeskThing, une application qui permet d’utiliser le Car Thing sur son bureau1, et GlanceThing, qui mêle l’interface de Spotify aux fonctionnalités du Stream Deck.
Nocturne, enfin, réimplémente l’interface originale du Car Thing, ce qui explique probablement qu’il soit disponible seulement sur invitation. Lorsque l’on se souvient que Spotify a fini par rembourser toutes les commandes, c’est une excellente nouvelle pour les clients abandonnés. Pour l’environnement aussi, accessoirement.
Comme Spotify n’a pas publié le système de communication entre le Car Thing et un téléphone, il n’est vraiment possible de l’utiliser en voiture, et il faut utiliser un adaptateur allume-cigare pour l’utiliser sur son bureau. ↩︎
Le lancement surprise de l’offre B&You Pure fibre par Bouygues Telecom la semaine dernière commence à faire réagir la concurrence. Après l’arrivée de la série spéciale Freebox Révolution Light à 23,99 €/mois pendant un an (puis 29,99 €/mois), au tour de SFR d’ajuster le prix de son offre fixe sans engagement.
L’abonnement fibre RED by SFR coûte maintenant 23,99 €/mois, soit 1 € de moins qu’avant, et la mise en service passe de 39 € à 0 €. Cette offre comprend toujours une ligne téléphonique ainsi qu’un accès à la télévision via l’application RED TV. Concernant la connexion internet, elle reste « limitée » à 500 Mbit/s, bien loin des 8 Gbit/s (ou 2 Gbit/s pour certains clients) de B&You Pure fibre. Pour avoir 2 Gbit/s partagés chez SFR, il faut ajouter une option à 7 €/mois.
Comme elles incluent encore la téléphonie et la télévision, et que leurs débits restent bridés tant au niveau de la connexion que du Wi-Fi, les nouvelles offres de Free et SFR ne sont pas du même tonneau que la formule inédite de Bouygues. Néanmoins, on remarque que, à l’exception d’Orange, tous les FAI se sont alignés sur le tarif de 23,99 €/mois de l’offre Pure fibre pour leur entrée de gamme.