Le Vision Pro est loin d’être un casque pour joueurs, et pour cause : il est livré sans manettes, indispensables pour la majorité des titres VR sortis jusqu’à présent. Cela pourrait changer avec l’arrivée des accessoiristes tiers. Le nouveau venu Surreal Interactive a récemment présenté les premières manettes optimisées pour le casque d’Apple.

Les « Surreal Touch » sont assez classiques dans le monde de la VR : on en tient une partie dans chaque main tandis qu’un quatuor de gâchettes permet d’interagir avec les applications. À l’intérieur, des capteurs vont suivre les mouvements indépendamment du casque. On nous promet de bonnes performances, que ce soit au niveau du taux de rafraichissement ou de la précision des gestes. Côté design, elles ressemblent beaucoup aux manettes du Quest Pro ou du Quest 3.

Plusieurs détails manquent à l’appel, à commencer par le prix ou encore l’autonomie. Le projet semble abouti, les développeurs ayant dévoilé une vidéo des manettes sur Half Life : Alyx et confirmé à UploadVR que l’ouverture des précommandes était prévue d’ici la fin du mois d’août. On notera tout de même que la marque indique une précision de positionnement inférieure à 10 mm, ce qui est bien plus que ce que visent Valve et Meta (moins de 1mm).

Si la manette ne fonctionnera pas forcément avec les jeux natifs du Vision Pro pensés pour les mains, elles seront en revanche compatibles avec SteamVR, la référence en la matière de réalité virtuelle sur PC. Le Vision Pro n’est pas directement compatible, mais Surreal Interactive a expliqué développer une app permettant de streamer ses jeux depuis son ordinateur « en 4K 120 Hz » (sachant que le Vision Pro ne va qu’à 90 Hz la plupart du temps ). Le challenge semble surmontable étant donné que certaines apps comme le projet ALVR permettent déjà de diffuser ses jeux PC vers le Vision Pro.

Half-Life : Alyx presque jouable sur Vision Pro grâce à… des Joycons

L’entreprise travaille également sur son propre SDK pour permettre aux développeurs visionOS de prendre en charge l’accessoire. Elle a aussi fait miroiter un « mode Outils » permettant d’interagir avec l’interface du système, bien que tout cela soit encore en développement. Vous pouvez laisser votre mail sur leur site pour être tenu au courant de la date de mise en vente. Deux couleurs seront disponibles, à savoir blanc ou gris.

Le temps nuageux de ces derniers jours vous l’a peut-être fait oublier, mais c’est l’été. Et en été, les fortes chaleurs peuvent endommager le matériel informatique et faire fondre le plastique. C’est ce qu’a malheureusement constaté cet utilisateur de Reddit, qui a oublié un iPad Pro 2018 et son Magic Keyboard dans une voiture garée en plein soleil. Résultat : un clavier aux touches toutes gondolées avec une barre d’espace « très molle ».

Ce malchanceux a confié être au Qatar, où le mercure peut facilement dépasser les 40°… et où l’habitacle d’une voiture en plein soleil est similaire à un four. « Toutes les touches fonctionnent, ainsi que le trackpad et le rétroéclairage » rassure l’utilisateur avant de préciser que les touches ne sont pas réellement gonflées mais que les côtés ont fondu, ce qui les fait ressembler « à de petits dômes ». Si les températures françaises ne sont pas similaires à celles du Qatar, faites tout de même attention à ne pas oublier votre matériel en plein soleil cet été !

Sorti en 2017 sur PC, Resident Evil 7 a enfin trouvé le chemin du Mac, de l’iPad et… de l’iPhone 15 Pro. Ce jeu a été le premier à se baser sur le RE Engine de Capcom, qui a été réutilisé par la suite pour les autres Resident Evil que l’on a vus arriver sur iOS l’année dernière. Comme d’habitude le portage est correct sur iPad et Mac, moyen sur iOS.

Resident Evil 7 est un retour aux sources pour la célèbre série de survival-horror. Après quelques opus moyens (le 5 et le 6), elle retrouve son concept de base en invitant le joueur à explorer une gigantesque maison des horreurs, cette fois-ci perdue dans le bayou en Louisiane. La nouveauté est que le personnage principal se contrôle à la première personne, ce qui permet aux développeurs de déployer de nombreux artifices pour faire sursauter le joueur. C’est évidemment un jeu très gore, effrayant et à ne pas mettre entre toutes les mains.

Capcom a fait des progrès sur les portages de ses jeux pour iOS. Si le premier arrivé en octobre 2023 était quasiment injouable, le suivant était un poil mieux niveau performances. C’est encore un cran au-dessus sur ce Resident Evil 7, qui n’a pas planté une seule fois sur la petite demi-heure que j’ai passé dessus sur mon iPhone 15 Pro Max. Je n’ai pas non plus eu de grosses chutes de framerate ou d’énormes bugs graphiques. On sent que le jeu est plus fluide en baissant la résolution (le seul paramètre ajustable dans les options), mais même en montant un peu dans les tours, cela reste jouable.

Est-ce une option recommandable pour découvrir Resident Evil 7 ? Pas vraiment : les textures ne sont pas très belles, il y a quelques glitchs ici ou là (au niveau des cheveux notamment) et les jeux de lumière perdent de leur saveur. J’ai terminé le prologue sans trop grincer des dents, mais il faut garder à l’esprit que ce jeu se passe en grande partie en intérieur, ce qui nécessite moins de puissance graphique. Il faudra voir ce que donnent les performances sur les passages en extérieurs ou pendant les séquences d’action gourmandes.

Les contrôles tactiles sont légèrement meilleurs que sur les précédents portages de Capcom, qui a ajouté ici une fonction de tir automatique. Les commandes sont moins rigides, même s’il faut quasi obligatoirement jouer avec une manette pour réellement profiter de l’aventure. Les sauvegardes se synchronisent désormais directement entre les différents appareils au lancement du jeu, ce qui permet de reprendre sa partie au fond du canapé. Toute ces petites nouveautés montrent que l’éditeur va dans la bonne direction, même si on sent que l’iPhone 15 Pro manque encore un peu de pèche pour un résultat vraiment satisfaisant.

La qualité est logiquement meilleure sur un iPad Pro M4, même si on regrettera un certain manque d’options graphiques. On aurait apprécié une option pour débrider le compteur de FPS ou affiner les textures. Cela tourne visiblement de manière correcte sur un iPad Pro M1, donc vous ne devriez pas avoir de soucis même sur une tablette plus ancienne. Rappelons qu’une puce Apple Silicon ou A17 Pro est nécessaire pour lancer le jeu. L’app pèse environ 12 Go sur les appareils mobiles.

Et sur Mac ? On a ici accès à plus d’options graphiques, le jeu laissant par exemple changer la netteté des textures ou l’Upscaling MetalFX. C’est très correct sur un iMac M1 avec une résolution de 2560 x 1440 sans trop chercher à tout mettre au maximum, et cela sera sûrement vraiment chouette sur une configuration plus poussée. Le paquet pèse 34 Go, et sera plus facile à installer sur macOS Sequoia.

Avec Sequoia, macOS n’a plus besoin du double de stockage pour installer les jeux du Mac App Store

Vient la question du prix : le jeu est facturé 20 € via un achat in-app, avec un autre billet de 20 demandé pour les DLC. Pas de promo de lancement, ce qui est assez discutable quand on voit que ce jeu de 2017 est en ce moment à 8 € sur Steam (qui n’a pas récupéré la version Mac). Une démo d’environ 1h permet de se faire un avis sur le jeu et sur ses performances avant de passer à la caisse. Notons qu’il s’agit d’un achat unique donnant accès au jeu sur toutes les plateformes.

La sortie du Vision Pro en France approche, et Apple s’active pour que le plan se déroule sans accroc. Dernier changement en date : l’App Store est désormais accessible via un compte Apple français. Il était jusqu’à présent nécessaire d’avoir un compte américain pour télécharger des apps sur le casque, ce qui était assez handicapant pour les premiers acheteurs ayant importé leur Vision Pro.

Comme vous pouvez le voir, les articles et autres fiches d’apps sont désormais en français. Rappelons que l’App Store visionOS est également proposé en ligne : la page française n’est pas encore disponible, mais devrait l’être prochainement à cette adresse. De plus, l’utilisateur peut maintenant se connecter à différents services tels Apple TV+ ou Music avec son compte français.

L’App Store de visionOS est arrivé dans plusieurs pays récemment, comme en Chine, à Hong Kong, au Japon et à Singapour où le casque est disponible depuis le 28 juin. Le Vision Pro sortira en Australie, au Canada, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni le 12 juillet.

Cela fait maintenant 10 ans que Sony s’est séparé de sa marque VAIO, qui a continué son petit bonhomme de chemin de manière indépendante. Elle a lancé aujourd’hui au Japon un nouvel écran portable USB-C qui se démarque par son poids plume de seulement 325 grammes. Le moniteur est également très fin, avec une épaisseur oscillant entre 12,4 mm et 3,9 mm.

Cet avantage permet à VAIO de présenter son Vaio Vision Plus 14 comme « le plus léger au monde ». En comparaison, un modèle comme l’ASUS Zenscreen OLED MQ13AH fait 490 grammes tout en proposant un écran plus petit. Pour vous donner un ordre d’idée, un iPad Pro M4 13" (qui est déjà très fin) fait 5,1mm d'épaisseur pour un poids de 579 grammes. L’accessoire est livré avec une protection origami pouvant permettre de le mettre au-dessus d’un ordinateur portable.

Cet écran de 14 pouces propose une dalle LCD 1920 x 1200 et se connecte en USB-C. Il est possible de le brancher sur secteur pour recharger son ordinateur portable en même temps, bien que l’accessoire n’envoie que 60W. L’écran est éclairé à 400 nits, ce qui est correct sans être incroyable en extérieur. Il y a malheureusement peu de chances pour que cet appareil arrive dans l’Hexagone étant donné que VAIO ne distribue plus ses produits en France. Le Vision Plus 14 est vendu pour 54 800 yens, soit environ 316 €.

Vous cherchez un bon casque à réduction de bruit ? Bonne nouvelle : le Sony WH-1000XM5 est en ce moment à son prix le plus bas sur Amazon étant donné qu’il tombe à 296,99 €. Cela représente 29 % de réduction sur cet excellent casque au tarif conseillé de 419 €. Le produit est vendu et expédié par Amazon.

D’autres modèles sont également en promo ces derniers temps, comme le WH-1000XM4 qui est affiché à 249 € au lieu de 380 € en temps normal. Le Bose QuietComfort Ultra est de son côté à 370 € contre 500 € habituellement : une bonne offre sur ce modèle lancé en octobre dernier qui propose des boutons physiques et prenant en charge l’audio spatial.

Vous commencez à en avoir marre de tout le temps faire la même marche pour sortir le chien ou pour vous dégourdir les jambes après une journée de télétravail ? Strolly est une petite app pensée pour vous : elle va générer des promenades aléatoires dans votre quartier, l'idée étant de vous faire sortir des sentiers battus.

Strolly propose chaque jour trois balades de différentes durées, certaines pouvant être terminées en une dizaine de minutes là où d’autres demanderont pas loin de 2h. L’app ne se base pas sur un serveur et effectue toutes les démarches en local, ce qui fait que la génération n’est pas instantanée. L’app est finalement assez simpliste : pas de mode GPS pour suivre un itinéraire ou de fonctions poussées. On peut juste changer son point de départ ou bien indiquer des zones à éviter.

L’app n’est pas révolutionnaire mais a l’avantage d’être entièrement gratuite, les développeurs ayant simplement ajouté une boîte à pourboire pour ceux qui souhaitent soutenir le développement. Cela pourra être intéressant de la garder dans un coin pour votre prochain départ en vacances par exemple. Strolly nécessite iOS 17.4 ou plus, et ne fonctionne que sur iPhone.

L’Union européenne a forcé la main d’Apple sur de nombreux points : ouverture aux boutiques tierces sur iOS et iPadOS, passage à l’USB-C pour l’iPhone 15, panneau de sélection de navigateurs par défaut… Le Vision Pro ne sera pas épargné par le DMA : Apple a confirmé que les modes de paiement alternatifs étaient désormais pris en charge par visionOS 1.2 pour les utilisateurs de l'Union européenne.

Autrement dit, les développeurs travaillant sur une app visionOS auront également la possibilité de vendre du contenu in-app en utilisant des options de paiement alternatives, sans forcément passer par le système habituel de l'App Store. C’est déjà le cas sur iOS, où les développeurs peuvent afficher dans leurs apps des liens vers d'autres systèmes de paiement. Cependant, cela reste assez limité : seules les apps dites "readers" (consultation et lecture de contenus) y ont droit, et Apple prélève tout de même une commission.

App Store : Phil Schiller admet que les modes de paiement alternatifs ne sont pas assez utilisés

La première bêta d’iPadOS 18 ouvre également la voie aux systèmes de paiements alternatifs. Pas sûr que cela suffise à apaiser l’Union européenne, qui a visiblement Apple dans le collimateur. La commissaire à la concurrence Margrethe Vestager a confirmé avoir des problèmes « très sérieux » avec les réponses apportées par Apple aux exigences du DMA, tandis que la Commission considérerait une sanction financière. Le Vision Pro sera disponible officiellement en France et en Allemagne le 12 juillet prochain.

Au mois de mai, OpenAI a lancé une véritable application ChatGPT pour macOS permettant de rapidement invoquer l’assistant ou encore de facilement lui envoyer des fichiers. La partie sécurité a visiblement été pensée à la va-vite : un développeur a remarqué que l’app n’était pas sandboxée et que toutes les conversations étaient stockées en clair sur la machine.

Les conversations sont en effet enregistrées dans le dossier ~/Library/Application Support/com.openai.chat au format .data. Si les discussions ne sont pas lisibles facilement en ouvrant le fichier dans un traitement de texte, les différends « prompt » sont bien trouvables en clair au milieu de caractères en vrac. Le dossier où tout cela est enregistré n’est pas sécurisé, ce qui fait que n’importe quel logiciel malveillant peut y avoir accès sans avoir à demander la permission de l’utilisateur. Il n’est pas très compliqué de monter un petit programme permettant d’extraire les conversations, comme l’a montré le développeur Pedro José Pereira Vieito sur Mastodon.

Dans son post, il précise qu’Apple a bloqué l’accès aux données privées de l’utilisateur depuis macOS Mojave 10.14, sorti il y a maintenant 6 ans. Toute application cherchant l’accès aux données privées (Calendrier, Contact, Mail…) doit demander un accès explicite. « OpenAI a choisi de ne pas utiliser la sandbox et de stocker les conversations en clair dans un emplacement non protégé, désactivant ainsi toutes ces sécurités intégrées », ajoute-t-il. L’app ChatGPT est disponible sur les Mac Apple Silicon et peut être téléchargée depuis le site d’OpenAI.

L’iPhone X est désormais « vintage ». Apple a mis à jour sa liste d’appareils anciens pour inclure ce téléphone sorti en 2017 qui a été le premier à embarquer Face ID et a donner le coup d’envoi d’un tout nouveau design. Un produit est considéré comme « ancien » dès lors que Cupertino a interrompu sa commercialisation il y a plus de 5 ans et il y a moins de 7 ans.

Viennent également s’ajouter à cette liste les premiers AirPods, sortis en décembre 2016 et dont la vente a été arrêtée le 20 mars 2019 au profit d’une seconde génération qui a inauguré un boîtier de charge sans fil, la prise en charge de « Dis Siri » et le Bluetooth 5. On notera aussi l’apparition du premier HomePod, lancé en février 2018 et mis au placard en mars 2021. La déclinaison « mini » a fait de l’ombre à ce gros modèle, qui n’a visiblement pas cartonné. Une seconde génération a été dévoilée au début 2023 qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau et qui est toujours en vente.

HomePod : pourquoi Apple coupe le (gros) son

Les Apple Stores et les fournisseurs de services agréés Apple continuent de proposer des réparations pour les produits « anciens » pendant encore deux ans, sous réserve de la disponibilité des pièces. Les appareils sont considérés comme « obsolètes » 7 ans après la fin de leur commercialisation. Si vous avez un appareil concerné, ne traînez pas trop si vous voulez le faire réparer chez Apple.

Epic compte bien profiter de l’ouverture d’iOS dans l’Union européenne pour ramener son blockbuster Fortnite sur les téléphones d’Apple. Dans un tweet, l’entreprise a partagé l'avancement de ses plans : elle y révèle avoir soumis l'Epic Games Store et Fortnite à Apple afin de voir les apps notariées.

Status update on our mobile plans:

DONE:

✅ Submitted the Epic Games Store and Fortnite to Apple for their required notarization process.

IN PROGRESS:

◻️ Launch! Targeting the next couple months for the store and Fortnite on iOS in the EU.

◻️ Bring our games to other mobile…

— Epic Games Newsroom (@EpicNewsroom) June 28, 2024

Le retour de Fortnite semble donc approcher, ce qui serait un petit évènement. Pour rappel, le jeu avait été supprimé par Apple en 2020 après qu’Epic a ajouté son propre système de paiement interne : un changement qui a mené à une longue bataille judiciaire entre l’éditeur et Cupertino. Si le jeu n’est jamais revenu directement sur l’App Store, il reste possible d’y accéder via différents services de cloud gaming. L’arrivée du DMA et l’obligation pour Apple de prendre en charge les boutiques tierces vont changer la donne étant donné qu’elle va permettre à Epic de lancer sa propre boutique avec ses propres apps.

Dans son tweet, Epic explique viser une sortie de ses deux produits sur iOS dans « les prochains mois » avant d’apporter ses jeux sur d’autres boutiques mobiles. Elle désigne ici les boutiques tierces disponibles dans l’UE depuis quelque temps, comme Aptoide, Setapp ou encore AltStore. Si aucun nom n’est confirmé pour l’instant, Epic indique vouloir discuter avec « toutes les boutiques qui offrent de bonnes conditions aux développeurs ». Fortnite devrait également signer son grand retour sur iPadOS, qui est lui aussi concerné par le DMA.

La Commission européenne n’est pas satisfaite du système d’abonnement payant que Meta a mis en place pour Instagram et Facebook en fin d’année dernière. Celui-ci permet de payer une somme fixe chaque mois pour supprimer les publicités et ne plus voir ses informations personnelles collectées. Aujourd’hui, la Commission a prévenu Meta que son système n’était pas conforme avec la récente loi sur les marchés numériques (DMA).

The #DMA is here to give back users the power to decide over their #data#Meta has forced millions of users across EU into a binary choice : “pay or consent”.

In our preliminary conclusion this is a breach of the DMA.

Today we take an important step to ensure Meta complies. pic.twitter.com/lGXagHuq7J

— Thierry Breton (@ThierryBreton) July 1, 2024

Plus précisément, le modèle d’abonnement mis sur pied par Meta ne respecte pas l’article 5(2) du DMA selon lequel un contrôleur d’accès doit proposer une troisième option utilisant moins de données pour le ciblage publicitaire tout en restant gratuite. En effet, l’utilisateur peut soit débourser 10 € par mois pour être débarrassé des pubs, soit consentir à l’utilisation de ses données pour garder un service gratuit, mais Meta ne propose pas de troisième option. Elle s’était cependant montré disposée à faire des concessions en début d’année :

Meta propose de réduire le prix des abonnements Instagram et Facebook en Europe

La Commission estime à titre préliminaire que le modèle publicitaire « paie ou consent [à partager tes données] » de Meta n'est pas conforme au DMA car il ne remplit pas les conditions de l’article 5(2). « Les utilisateurs qui ne donnent pas leur consentement doivent avoir accès à un service équivalent qui utilise moins de leurs données personnelles, en l'occurrence pour la personnalisation de la publicité », précise le communiqué.

La Commission indique avoir prévenu Meta de ses conclusions, qui peut désormais répondre par écrit. Si l’entreprise est reconnue comme étant en infraction à l'issue de l'enquête à la fin du mois de mars prochain, elle pourrait écoper d’une grosse amende : jusqu'à 10 % de son chiffre d'affaires mondial total, ce qui pourrait représenter plus de 12 milliards d’euros. La douloureuse pourrait grimper jusqu’à 20 % en cas d’infraction répétée.

« L’abonnement sans publicité suit les directives de la plus haute cour d'Europe et est conforme au DMA », a déclaré un porte-parole de Meta à The Verge. « Nous sommes impatients de poursuivre un dialogue constructif avec la Commission européenne afin de clore cette enquête ».

Apple profite de la sortie du Vision Pro à l’international pour revoir son parcours de démo en magasin. Selon Mark Gurman, cet essai sur rails va s’enrichir de deux nouvelles étapes. Le but est évidemment d’en montrer un peu plus au client pour lui donner envie de dégainer la carte bleue.

Si nous n’avons pas pu assister de nous-mêmes à une démo du Vision Pro aux États-Unis, certains de nos lecteurs ont eu cette chance. Apple a mis les petits plats dans les grands en ajoutant dans certaines boutiques un espace dédié avec des banquettes et une moquette. La démo présente l’app Photos, l’app TV avec des extraits de vidéos immersives avant de passer par Safari et sur d’autres petites apps.

Vision Pro : une mise en scène soignée et complexe pour les démos en Apple Store

Selon Mark Gurman, les potentiels clients auront désormais la possibilité d’envoyer leurs photos, vidéos et panoramas sur le casque avant essai, ce qui offrira une expérience plus personnelle qu’en regardant les photos de base de Cupertino. Les clients pourront ainsi voir leurs clichés en grand format ou se plonger dans leurs photos à 180°, ce qui pourrait les aider à sauter le pas.

Autre changement avec une option pour approfondir la démo destinée aux curieux voulant en savoir plus sur un aspect particulier du produit. Les cinéphiles pourront par exemple passer plus de temps à regarder des extraits de films, tandis que ceux intéressés par la partie productivité pourront lancer d’autres apps plus sérieuses.

Mark Gurman précise qu’Apple va également faire essayer le casque avec le Dual Loop, contrairement au Solo Loop qui était de mise jusqu’à présent. On peut imaginer que Cupertino a eu de mauvais retours sur ce bandeau, qui ne prend pas appui sur le sommet du crâne et qui s’est révélé pour beaucoup assez inconfortable passé la vingtaine de minutes d’utilisation.

Le Vision Pro sera en vente en fin de semaine prochaine, et vous pouvez réserver votre démo dès maintenant pour l’essayer en boutique. Notons que la date des premières livraisons n’a pas bougé et reste indiquée au 12 juillet.

Année après année, l’écran de l’iPhone continue de s’améliorer. D’après le site coréen ETNews, Apple devrait utiliser les dalles OLED de séries « M14 » créées par Samsung pour le futur iPhone 16 Pro. Cette nouvelle gamme serait la première de son genre, utilisant une technologie qui devrait améliorer la luminosité et la longévité du composant.

Apple aurait passé commande pour ses iPhone 16 Pro et 16 Pro Max, Samsung se préparant donc à une production de masse pour la deuxième partie de l’année. Selon ETNews, un autre smartphone devrait profiter de ce nouveau type d’écran : le Pixel 9. La prochaine cuvée de téléphones de Google sera présentée dans le courant de l’été et serait constituée du Pixel 9, du 9 Pro et du 9 Pro XL. Le site spécialisé explique :

Samsung Display vise les smartphones haut de gamme en créant les panneaux OLED les plus performants avec les matériaux les plus récents. L'entreprise appelle ces ensembles d'ingrédients la série « M » : plus le chiffre est élevé, plus les matériaux utilisés sont performants. Le M14 est le premier à être présenté, et il est considéré comme offrant les meilleures performances en termes de luminosité ou de durée de vie.

Les rumeurs affirment que les iPhone 16 Pro et 16 Pro Max vont grossir, avec une diagonale grimpant à 6,3 et 6,9". Les bordures devraient être réduites pour éviter un trop grand encombrement. Le fuiteur chinois Instant Digital, qui a parfois vu juste par le passé, anticipait début mai une amélioration de la luminosité de 20 % en SDR sur ces futurs smartphones haut de gamme.

S’il vous arrive trop souvent de faire des fautes, voici une application qui pourrait vous intéresser : SuperText, qui a comme originalité de se baser sur un grand modèle de langage (LLM). Ce correcteur d’orthographe a été créé par notre ancien développeur iOS Benjamin Pisano. L’app a pour vocation de filer un coup de main pour corriger de petits textes ou des mails. L’utilitaire est disponible sur iOS, iPadOS, macOS et visionOS.

Le fonctionnement de l’application est assez simple : elle présente un champ de texte dans lequel on colle le texte que l’on veut voir analyser. Un gros bouton permet de corriger tout cela, et les fautes repérées apparaissent soulignées dans différentes couleurs. On peut cliquer sur un bouton pour avoir des détails, mais aussi rapidement copier le texte ou demander à ignorer une correction.

Sous le capot, le texte est envoyé sur un serveur et corrigé par la grosse version du Llama 3 de Meta, un modèle open-source hébergé sur un serveur maison. Le résultat est plutôt intéressant : la technologie fait du bon boulot par rapport à Antidote, que j’utilise au quotidien. C’est logiquement moins poussé sur différents aspects et le programme n’explique pas les raisons derrière les fautes, mais cela devrait largement faire l’affaire pour corriger une lettre de motivation, un mail ou un petit devoir.

Si SuperText n’a pas l’ambition de remplacer Antidote ou ProLexis, l’app a l’avantage d’être native et d’être compatible avec raccourcis. Sur macOS, la correction peut être lancée depuis une icône dans la barre des menus ou bien via le menu Services après un clic droit. Elle prend en charge différentes langues (anglais, espagnol). Reste quelques petits bugs ou des fautes qui échappent à la surveillance du programme, mais les bases sont intéressantes. SuperText fonctionne sur un système d’abonnement à 3 € par mois ou 20 € par an pour des corrections illimitées. Une période d’essai de 4 jours permet de se faire une idée avant de sortir la carte bleue.

Les écrans du Vision Pro sont un des plus gros arguments du produit : chaque dalle mesure 27,5 x 24 mm pour une définition de 3 660 x 3 200 px, soit environ 12 millions de pixels. Si cet atout technique participe évidemment à la réussite technique du produit, il est aussi celui qui fait le plus grimper la facture. Apple serait donc en train de prospecter ses sous-traitants dans l’espoir de trouver des écrans similaires moins poussés, mais aussi moins chers.

Le site spécialisé The Elec rapporte qu’Apple a envoyé une demande d’informations à deux sociétés coréennes, à savoir les filiales dédiées aux écrans de LG et Samsung. Le choix du pays semble logique : si Sony fournit actuellement les dalles du Vision Pro, le japonais n’augmente pas sa capacité de production et ne compte pas le faire. Le chinois SeeYa a manifesté son intérêt, mais n’aurait pas de technologie prête pour l’instant. De plus, Apple cherche sans doute à éviter les sous-traitants chinois à cause des tensions géopolitiques avec les États-Unis.

Rumeur : Sony pourrait ralentir la production de Vision Pro

The Elec précise qu’Apple a fait une demande RFI, un document qui est envoyé et reçu au stade avant le devis complet. Le type d’écran mentionné utiliserait les mêmes technologies que celle du Vision Pro, ce qui confirme l’idée qu’Apple cherche des composants pour son casque. Cependant, les écrans visés seraient différents de ceux du modèle actuel : la taille serait de 2 à 2,1 pouces pour une densité de 1 700 PPI. Le Vision Pro a des écrans 1,42 pouce pour une densité de pixels de 3 391 PPI. Cet indice laisse à penser que les écrans seront utilisés pour un modèle plus abordable.

Les rumeurs s’accordent sur le fait qu’Apple prépare une version moins onéreuse du Vision Pro. Celle-ci pourrait être vendue entre 1 200 € et 2 000 € en France, ce qui serait bien plus attractif que les 4 000 € demandés pour le modèle actuel. Cette version aurait moins de caméras, des haut-parleurs plus petits et un système de maintien plus simple. Elle pourrait aussi nécessiter d’être branché à un Mac ou à un iPhone pour fonctionner, un choix qui permettrait de diminuer la facture.

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Ça chauffe pour Google : le gouvernement italien aurait demandé au géant américain de lui payer 1 milliard d’euros d’impôts impayés. Selon les sources de Reuters, le régulateur italien aurait entamé une procédure qui pourrait se terminer par un règlement ou par un contentieux judiciaire. La somme inclurait également des sanctions impayées.

Une enquête aurait été ouverte en décembre 2022, avec des demandes d'indemnisation couvrant les années 2018 à 2022. En 2017, Google avait déjà payé 306 millions d’euros au fisc italien, qui l’accusait alors de pratiquer l’évasion fiscale via sa filiale en Irlande, où est situé son siège social et où le taux d’imposition est plus bas. Selon les sources de l’agence de presse, la base de l'accusation serait différente cette fois-ci et porterait sur l'infrastructure numérique qu'elle possède dans le pays (lui permettant de générer des revenus).

« Nous respectons les réglementations fiscales dans tous les pays où nous opérons, y compris l'Italie », a déclaré un porte-parole de Google à Reuters avant d’ajouter « coopérer avec les autorités ». L’issue de l’affaire pourrait impacter d’autres acteurs : les sources estiment qu’en cas d’accord, la ligne d'enquête sera appliquée à toutes les multinationales du web surveillées par les procureurs de Milan. L’Italie est connue pour être assez rigoureuse avec les géants de la tech, ayant par exemple infligé une amende d’1 milliard d’euros à Amazon en 2021.

La semaine dernière, Apple annonçait qu’Apple Intelligence ne serait pas disponible en Europe cette année à cause du DMA. Une déclaration surprise qui a énervé plus d’un de nos lecteurs, mais aussi la commissaire européenne à la concurrence. Interrogée sur le sujet à l’occasion d’un forum, Margrethe Vestager y voit une « stupéfiante déclaration » de comportement anticoncurrentiel.

Apple a justifié ce retard par « des incertitudes règlementaires engendrées par la législation sur les marchés numériques », faisant référence au DMA. Apple Intelligence n’est pas la seule fonctionnalité concernée vu qu’Apple retardera aussi l’arrivée de la recopie de l’iPhone sur le Mac ou les améliorations du partage d’écran avec SharePlay. Cette annonce-surprise a évidemment énervé Margrethe Vestager :

Je trouve très intéressant qu'ils disent qu’ils vont maintenant déployer l'IA là où ils ne sont pas obligés de stimuler la concurrence. Je pense qu'il s'agit là de la déclaration ouverte la plus stupéfiante qu’ils savent à 100 % qu'il s'agit d'un autre moyen d'entraver la concurrence là où ils ont déjà une position dominante.

Apple est déjà dans le collimateur de l’UE par rapport à ses pratiques anticoncurrentielles. Il y a peu, la commissaire européenne à la concurrence avait confirmé avoir des problèmes « très sérieux » avec le plan d’Apple pour se conformer au DMA. La Commission européenne considèrerait une sanction financière.

DMA : Apple risquerait une sanction financière de Bruxelles

En attendant de voir comment tout cela va évoluer, les utilisateurs européens les plus débrouillards peuvent d’ores et déjà activer certaines fonctions bloquées par Apple. La recopie d’iPhone sur macOS Sequoia peut s’activer facilement en se connectant au Mac App Store via un compte basé en dehors de l’Union européenne.

Aujourd’hui, c’est le grand jour : les précommandes pour le Vision Pro sont ouvertes en France ! Apple en a profité pour mettre en ligne son calendrier de démos pour les curieux qui voudraient essayer le casque en boutique à partir du 12 juillet. On vous explique comment ça marche.

Le plus simple pour réserver votre rendez-vous est sans doute de passer par l’application Apple Store. Vous ne pourrez pas louper le bouton « Réserver une démo », qui apparaît tout en haut de la page du Vision Pro. Cliquer dessus lance la procédure, et il n’y a rien de très compliqué : il faudra dans un premier temps choisir le magasin dans lequel vous souhaitez vous rendre. L’application affiche ensuite un calendrier avec les différents créneaux disponibles. Il y en a étonnamment dès 8 h alors que les boutiques n’ouvrent pas aussi tôt habituellement.

Quelques informations standard sont ensuite demandées : nom, prénom, mail et numéro de téléphone. Une fois la réservation validée, il est possible de l’ajouter à Cartes. Apple donne enfin un petit questionnaire à remplir par rapport à votre vue, qui permettra aux vendeurs de gagner du temps le jour J. Les questions concernent le type de lentilles ou de lunettes portées.

Apple précise qu’il est possible de venir à plusieurs le jour de la démo, mais que seule la personne ayant réservé pourra essayer le casque. Notons qu’il faut avoir plus de 13 ans pour participer à cet essai. Un mail récapitulatif vous sera envoyé après réservation, avec un lien pour annuler ou reprogrammer le rendez-vous en cas d’imprévu.

Il est également possible de réserver une démo depuis le site web d’Apple. En haut de la page dédiée au Vision Pro, vous trouverez un bouton « Réserver une démo en Apple Store ». Vous serez alors invité à vous connecter à l’aide de votre identifiant Apple. La procédure est ensuite globalement la même.

La démo dure 30 minutes pendant lesquels le client est accompagné par un employé de l’Apple Store lui faisant découvrir visionOS. L’occasion d’essayer les photos 3D, les panoramas en mode immersif ou encore l’app TV. Faire une démo n’implique pas d’acheter le casque dans la foulée, et Apple rappelle que réserver un essai ne permet pas de mettre des produits de côté.

Un nouveau malware visant spécifiquement les utilisateurs de Mac a circulé ces derniers jours par l’intermédiaire de publicités Google Ads. Une réclame incitant à télécharger le navigateur Arc imitait les arguments commerciaux de la véritable entreprise. Cliquer sur la pub redirigeait vers un faux site à l’URL similaire (arc-download) reprenant l’apparence du domaine officiel. Évidemment, l’app téléchargée était un malware.

Le virus a été repéré par Malwarebytes : l’app demande à être installée en faisant clic droit -> Ouvrir, ce qui contourne certaines sécurités de macOS. Une fois sur le SSD, elle envoie des infos à une adresse IP hébergeant le panneau de contrôle de PoSeidon, un utilitaire pour pirates bien connu. Il se présente comme un extracteur de mots de passe, de cryptomonnaies et de fichiers.

Ce n’est pas la première fois que l’on voit ce type de virus partagé par l’intermédiaire de Google Ads : une campagne similaire mettant en avant une fausse version d’Arc a visé les utilisateurs de Windows le mois dernier. L’un des problèmes vient du fait que Google a validé le profil des pirates sur sa plateforme de pubs alors qu’il s’agit clairement d’une arnaque. L’entreprise a confirmé à ArsTechnica avoir supprimé la campagne en question.

Quasiment 5 mois après sa sortie, le Vision Pro n’a toujours pas d’application YouTube officielle. Le développeur du client Reddit Apollo avait publié au lancement du casque un lecteur alternatif baptisé Juno, qui vient de passer en version 2.0. Cette grosse révision apporte la prise en charge des vidéos immersives à 360° ou à 180°, ce qui va permettre aux propriétaires de Vision Pro d’avoir accès à un paquet de nouveaux contenus.

Le développeur n’a pas fait les choses à moitié étant donné que son app tire parti de Metal et de la puissance du casque pour mettre à l’échelle les vidéos 4K en 6K : il promet un rendu bluffant. Le résultat reste perfectible sur certains points car ce type de contenu reste limité à 30 i/s, le maximum sur YouTube. La mise à l’échelle Metal ne fonctionne parfois pas sur certaines vidéos, et un bouton permet donc de facilement la désactiver. Incorporer un tel système n’a pas été aisé vu que Juno n’est finalement qu’une extension maquillant le site web de YouTube en app native pour visionOS. Le billet de blog annonçant la sortie précise :

Avec seulement le site web et sans accès direct à la vidéo, créer une expérience immersive est incroyablement difficile, mais en utilisant Metal et l'impressionnant GPU du Vision Pro, Juno prend essentiellement une série de captures du navigateur web et les assemble dans un flux vidéo, en faisant passer chaque image par le moteur de mise à l'échelle MetalFX d'Apple.

Mis à part cela, l’interface a été revue avec une nouvelle barre d’onglets plus rapide gardant les contenus en mémoire. La zone de recherche a été repensée pour offrir une navigation plus agréable. La prise en charge des playlists a été améliorée, tout comme le redimensionnement automatique des fenêtres.

L’intégration avec Siri est plus efficace étant donné qu’on pourra demander à l’assistant de mettre en pause une vidéo ou d’avancer de 5 minutes. On notera également plusieurs petites améliorations comme un nouveau bouton retour, un autre pour ouvrir une vidéo dans Safari ou la compatibilité avec la lecture automatique. Juno coûte 5,99 € et est uniquement disponible sur visionOS.