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Le Game Porting Toolkit 2 peut aussi cibler les iPad et les iPhone pour les portages de jeux vidéo

En parallèle de l'annonce de macOS Sequoia et iOS 18, Apple a mis à jour son outil pour les développeurs de jeu, le Game Porting Toolkit 2. Et cette version 2 amène une nouveauté importante : la possibilité de porter facilement un jeu macOS vers iOS. Dans les deux sessions dédiées aux portages de jeu, Apple donne peu de détails techniques sur cette possibilité, mais elle est bien de la partie.

L'exemple mis en avant est Death Stranding.

Le premier point à prendre en compte, c'est que le Game Porting Toolkit ne fonctionne pas directement sous iOS, nous devons doucher les espoirs de ceux qui comptaient lancer des jeux Windows sur un iPad, comme il est possible de le faire en partie avec l'outil sous macOS. Ensuite, si les outils permettent en théorie de porter les jeux sur n'importe quel iPhone ou iPad, les différents portages de jeux AAA — c'est-à-dire les jeux avec le plus gros budget — disponibles actuellement ne ciblent que les appareils iOS les plus puissants. Pour le moment, ils se limitent aux iPad équipés d'une puce M1 au minimum, donc quelques iPad Pro et iPad Air, en laissant de côté les iPad mini et les modèles classiques. De même, seuls les iPhone 15 Pro sont pris en charge, ce qui réduit largement le nombre d'utilisateurs potentiels.

Reste que dans l'absolu, les portages de jeux peuvent parfaitement être pensés pour des iPhone moins puissants ou des iPad plus petits, comme l'indiquent bien les deux sessions dédiées aux développeurs. Apple met en effet en avant l'iPad mini dans certains exemples par exemple.

Apple explique comment adapter les contrôles à l'iPad mini, qui n'a pas le même ratio d'écran.

Le problème principal pour les développeurs ne va pas venir du portage lui-même : les iPhone, iPad et Mac partagent les mêmes API (comme Metal) et le même jeu d'instructions pour les CPU. Mais la puissance de calcul, elle, varie. Et c'est probablement la raison pour laquelle les jeux AAA disponibles se limitent aux puces les plus puissantes. Mais si des éditeurs décident de porter des jeux moins exigeants graphiquement (ou plus anciens), il devrait être possible de proposer des portages solides pour iPhone ou iPad. Un point à noter est qu'Apple ne parle jamais de l'Apple TV dans ses présentations, un boîtier qui reste donc le parent pauvre dans le monde des jeux vidéo.

Terminons par un point : la session dédiée au développement des interfaces pour les appareils Apple semble avoir été pensée pour les développeurs de Capcom, tant les problèmes (et les solutions) mis en avant coïncident avec les soucis rencontrés sur les premiers portages de Capcom (comme Resident Evil Village), des contrôles virtuels à l'obligation de télécharger un gros volume de données au premier lancement.

Resident Evil Village est disponible sur iOS, pour les iPhone 15 Pro et les iPad M1 et M2

Resident Evil Village est disponible sur iOS, pour les iPhone 15 Pro et les iPad M1 et M2

Dans tous les cas, Apple offre des outils intéressants pour les développeurs qui veulent porter rapidement un jeu de Windows à macOS puis à iOS et iPadOS.

Une nouvelle mémoire flash chez Kioxia, pour des SSD de 16 To et plus

Depuis quelques années maintenant, les SSD grand public se cantonnent à une capacité de 8 To, quand les disques durs montent à 24 To. Mais ça pourrait changer : Kioxia, un fabricant de mémoire flash, a annoncé des puces de 2 térabits, parfaites pour des SSD de 16 To en format M.2 2280 (le plus courant) et de 4 To en M.2 2230 (le format le plus court).

Un SSD M.2 2280 peut contenir huit puces de mémoire, quatre de chaque côté. Image Toms Hardware.

Dans un SSD M.2 2280 (80 mm de long), il est possible de placer un contrôleur, de la RAM et habituellement quatre puces par face. Chaque puce est en réalité un empilement de huit composants, et la capacité maximale actuelle est de 1 Tb (térabit) par composant, soit 1 To (téraoctet ou térabyte) par puce… et donc 8 To au total. En doublant la capacité des composants, on double donc mécaniquement la capacité totale. Pour les SSD M.2 2230 (30 mm de long), le calcul est le même mais le nombre de puces est moins important. Nos confrères de Tom's Hardware indiquent même la possibilité d'empiler seize composants, pour une capacité théorique de 32 To en M.2 2280.

La mémoire de Kioxia porte le nom de BiCS 8 et elle stocke quatre bits par cellule (QLC), contre trois bits pour les précédentes (TLC). Si la durée de vie est en théorie plus faible, l'augmentation de la capacité compense en partie le problème. Enfin, si la mémoire QLC est souvent vue comme plus lente que la TLC, ce n'est pas le cas ici : Kioxia annonce 3 600 MT/s par puce, de quoi saturer n'importe quelle interface actuelle avec quatre canaux.

Pour terminer, cette mémoire est aussi intéressante pour les SSD externes : elle devrait permettre de proposer des capacités importantes dans un format plus compact qu'actuellement. Reste que le prix n'est pas annoncé, et que les SSD de 8 To vendus actuellement sont (très) onéreux.

Démarrer Linux depuis Google Drive, c'est possible

À la fin du millénaire dernier, certaines sociétés pensaient que le futur de l'informatique serait les NC, pour Network Computer. Ils imaginaient des ordinateurs qui ne seraient que des terminaux légers, qui ne reposeraient que sur des données stockées sur des serveurs, dans ce que l'on n’appelait pas encore le cloud. Et Ersei a repris ce concept un peu au pied de la lettre, en démarrant un ordinateur directement sur Google Drive.

Si les explications détaillées vous intéressent, elles se trouvent dans le post de blog, mais voici un résumé : l'UEFI (le firmware) de l'ordinateur charge un bootloader, qui peut se trouver sur une clé USB (par exemple). Ce dernier charge ensuite un noyau et un système minimal dans la RAM, qui dispose des outils nécessaires pour se connecter à Google Drive et monter l'espace de stockage de Google comme s'il s'agissait d'un périphérique. Ce point précis passe par un logiciel open source qui ajoute une compatibilité FUSE à Google Drive. Et une fois le stockage accessible, il devient possible de démarrer (lentement) dessus.

Le résultat. Image Ersei.

C'est évidemment un peu plus long et un peu plus compliqué dans la pratique, mais l'ensemble fonctionne et l'auteur montre des essais avec une machine virtuelle mais aussi avec un vieux PC portable. Rappelons par ailleurs que même Apple a envisagé un temps un Network Computer : l'iMac original est issu de travaux sur un appareil de ce type, et il reste quelques traces de ce passé dans le firmware de la machine.

Les premiers câbles Thunderbolt 5 arrivent… et ils ne servent à rien

Cable Matters vient d'annoncer les premiers câbles Thunderbolt 5 du marché… et pour le moment ils ne servent strictement à rien. En effet, trouver un ordinateur compatible Thunderbolt 5 est très compliqué — Razer en a au catalogue, mais il faut débourser plus de 3 700 $ — et dénicher un périphérique l'est encore plus. À notre connaissance, il n'y en a en effet pas encore de moniteurs ou de SSD externes à cette norme.

Les câbles Thunderbolt 5.

Le Thunderbolt 5 amène deux modifications importantes par rapport au Thunderbolt 3 (et à la version 4, pratiquement identique). Premièrement, la bande passante double, en passant de 40 Gb/s (dont 32 Gb/s pour les données) à 80 Gb/s (dont 64 Gb/s pour les données). Deuxièmement, le Thunderbolt introduit un mode asymétrique qui permet d'atteindre 120 Gb/s dans un sens (de l'ordinateur vers le périphérique) et 40 Gb/s dans l'autre, au lieu de travailler de façon symétrique à 80 Gb/s.

Razer lance le premier ordinateur Thunderbolt 5, avant Apple

Razer lance le premier ordinateur Thunderbolt 5, avant Apple

Des câbles passifs

Cable Matters propose trois câbles, dont un est disponible en France. Le premier mesure 30 cm et vaut 23 $, le second atteint 50 cm pour 27 $ et le troisième mesure 1 mètre et vaut 35 €. Ils sont tous passifs et compatibles USB-C, Thunderbolt 3 et Thunderbolt 4. La longueur demeure assez limitée pour une bonne raison : les câbles de plus de 1 mètre nécessitent des composants actifs sur chaque prise pour permettre une connexion stable étant donné les débits élevés. Mais ces puces augmentent très rapidement les coûts et Apple vend par exemple son câble Thunderbolt 4 de 1,8 m pour 130 €.

Rappelons enfin que tous les périphériques Thunderbolt modernes arrivent avec un câble1, ce qui réduit encore un peu l'intérêt de ceux de Cable Matters, sauf si vous avez besoin d'une longueur précise.


  1. Lors de la sortie du Thunderbolt 1, le câble était « optionnel » car seul Apple en proposait.  ↩︎

macOS Sequoia va transmettre le Dolby Atmos en HDMI en passthrough à un décodeur

macOS Sequoia propose une petite nouveauté pour les amateurs d'audio spatial : la possibilité de transmettre un signal Dolby Atmos en passthrough en HDMI. Pour ceux qui ne connaissent pas les subtilités du HDMI, l'idée est d'envoyer le flux audio brut à un décodeur, pour que ce dernier effectue le décodage lui-même.

Le mode passthrough dans Musique. Image MacGeneration.

Actuellement, macOS et les appareils Apple au sens large décodent les différents formats de Dolby et transmettent du LPCM - c'est-à-dire de l'audio sans compression - aux décodeurs, ce qui ne change pas fondamentalement le résultat dans la majorité des cas. Mais certains amplis, dans ce cas de figure, n'affichent pas correctement le type de flux, même si le Dolby Atmos est bien décodé. En mode passthrough, le système va envoyer le flux compressé sans le décoder, en laissant cette tâche à l'appareil.

Pour le moment, c'est encore expérimental : les explications sont en anglais (même avec un OS en français) et l'aide n'est pas encore à jour. L'option est disponible dans l'application TV (pour les films), dans l'application Musique (pour les contenus Apple Music avec de l'audio spatial) et dans les réglages de QuickTime.

Il ne reste plus qu'à espérer qu'Apple ajoutera aussi cette option sur l'Apple TV avec tvOS 18, avec si possible une prise en charge du Dolby TrueHD, ce qui n'est pas le cas actuellement. De même, le passthrough pourrait permettre de transmettre un flux compressé en 7.1, 24 bits et 96 kHz, alors que le passage en LPCM limite la fréquence d'échantillonnage à 48 kHz.

Le dernier point à vérifier va évidemment être celui de la compatibilité, spécialement sur les Mac qui ne possèdent pas de sortie HDMI native. En effet, les adaptateurs USB-C vers HDMI, surtout dans les docks USB-C, limitent parfois les performances et empêchent l'activation de technologies qui reposent en partie sur des métadonnées, comme le HDR… ou le Dolby Atmos.

Le Lumia 920 ressusciterait, sans Nokia, sans le nom Lumia et sans Windows Phone

HMD, la société finlandaise qui a récupéré les droits de la marque Nokia après la débâcle du rachat par Microsoft, préparerait un nouveau Lumia. Ce modèle nommé Skyline reprendrait les lignes du Lumia 920, mais sans la marque Nokia — abandonnée par HMD il y a quelques mois — et (évidemment) sans Windows Phone.

Une photo de presse d'époque (2012) du Lumia 920.

Le smartphone reprendrait donc le format du Lumia 920 selon Frandroid, mais avec quelques modifications. L'écran serait plus grand (de 4,5 à 6,67 pouces), avec une dalle AMOLED 120 Hz FullHD+, contre du LCD en 720p à 60 Hz sur l'original. La partie matérielle serait dans la moyenne des smartphones milieu de gamme : un Snapdragon 7s Gen 2, 8 ou 12 Go de RAM et 256 Go de stockage1.

Le HMD Skyline. Image Android4All.

Pour la photo, il aurait un capteur de 108 mégapixels, un ultra grand-angle de 8 mégapixels, un capteur macro de 2 mégapixels et un capteur frontal de 32 mégapixels. Le prix attendu serait de 520 € selon Android4All. Reste la question de l'OS : le Lumia 920 se différenciait à l'époque grâce à Windows Phone, un système qui avait l'avantage d'offrir quelque chose de différent visuellement. Le passage à Android devrait évidemment gommer ce point, mais nous pouvons supposer que HMD compte probablement sur une esthétique rétro (mais pas vintage, le Lumia 920 ne date que de 2012) pour arriver à se démarquer dans un segment très concurrentiel.


  1. L'original était équipé d'un Snapdragon S4, de 1 Go de RAM et de 32 Go de stockage il y a douze ans.  ↩︎

Une faille corrigée des AirPods pose un problème si vous avez un smartphone Android

Il y a quelques jours, Apple a corrigé une faille dans ses AirPods, et plus précisément — comme l'explique Jona Dreßler qui a découvert le problème — dans son protocole qui permet une connexion rapide. Si Apple a poussé la mise à jour de firmware rapidement, ce qui n'est pas systématique, un problème demeure : si vous n'avez pas de produits Apple, vous ne recevrez pas la mise à jour.

Un couple peu sécurisé. Image WatchGeneration.

La faille est liée à la technologie Fast Connect, qui permet de réduire le temps de connexion des AirPods et rendre le passage d'un appareil à un autre plus fluide. Si vos AirPods sont connectés à un iPhone et que votre Mac joue de l'audio, la connexion au Mac est très rapide, plus qu'avec les protocoles standards. Le problème, c'est que si un attaquant connaissait l'adresse MAC des AirPods (un identifiant unique, qui est diffusé par les appareils), il pouvait se connecter sans authentification sur les AirPods et activer le microphone, jouer de la musique ou même planter les écouteurs.

La dernière mise à jour des AirPods corrige une faille de sécurité

La dernière mise à jour des AirPods corrige une faille de sécurité

Si la faille est corrigée, il reste un problème : les AirPods ne peuvent être mis à jour qu'avec des appareils Apple, contrairement aux casques et écouteurs de Beats. Si vous utilisez des AirPods avec un smartphone Android, un téléviseur ou un PC, la mise à jour ne sera donc pas poussée vers les AirPods. Et même si ces appareils ne peuvent pas utiliser la technologie Fast Connect d'Apple, les AirPods restent vulnérables à la faille.

La seule solution si vous n'avez pas d'autres appareils Apple, documentée chez Apple, consiste à prendre rendez-vous en Apple Store pour forcer la mise à jour.

Le blocage d'OpenDNS en France éteint presque les lampes Hue

Nous en avons parlé récemment, OpenDNS (une filiale de Cisco) a décidé de bloquer les utilisateurs français en réponse à une décision de justice française. En effet, plutôt que d'envoyer de faux résultats pour faire plaisir à Canal+, la société a décidé de ne plus donner de résultats en France. Et ce blocage a un effet inattendu : il bloque les ponts Philips Hue dans certains cas.

Sans OpenDNS, la connexion ne fonctionne pas et la LED de gauche ne s'allume pas. Image iGeneration (et vous nous pardonnerez la poussière).

Un DNS, de façon schématique, est un annuaire qui va faire le lien entre une adresse (par exemple www.macg.co) et une adresse IP. OpenDNS est un serveur public, qui peut être employé en remplacement du serveur de votre FAI. Une des raisons d'en utiliser un vient justement des décisions de justice : alors que votre FAI va bloquer une adresse précise s'il en reçoit la demande (par exemple www.mongrossitedepirate.fr), les annuaires publics ne le faisaient généralement pas… jusqu'il y a peu. Et OpenDNS, donc, a décidé de ne pas obéir à la justice française en quittant la France.

Plaqué par Canal+, OpenDNS abandonne la France

Plaqué par Canal+, OpenDNS abandonne la France

Nous arrivons au sujet, car il y a un rapport entre ce blocage et les ponts Hue. Dans les réglages de ce dernier, vous pouvez choisir entre l'obtention d'une IP via un serveur DHCP ou choisir une IP fixe. Pour faire simple, un DHCP envoie les réglages nécessaires au pont Hue, comme une adresse IP sur le réseau local et le serveur DNS (probablement celui de votre FAI). Mais dans le cas de l'adresse IP fixe (c'est-à-dire une IP que vous sélectionnez manuellement), l'application ne demande pas de serveur DNS. Et pour une bonne raison : le serveur DNS est codé en dur dans le boîtier… et il s'agit d'OpenDNS.

Dans les réglages, si vous allez dans Paramètres du réseau > DHCP, vous ne verrez pas d'options pour le DNS.

Dans la pratique, le cas reste rare. Si vous avez gardé la configuration par défaut, qui passe par un serveur DHCP, tout va fonctionner. Si vous avez choisi une IP fixe mais que vous restez en local (sur votre réseau), tout va fonctionner. Si vous passez par HomeKit, tout va fonctionner. Mais si vous tentez de vous connecter depuis l'extérieur (chez une autre personne, depuis un smartphone qui n'est pas connecté en Wi-Fi, etc.) avec l'application Hue… rien ne fonctionne. Car dans ce cas de figure, le pont Hue ne peut pas contacter les serveurs sans DNS, ce qui bloque l'accès extérieur.

Depuis l'extérieur, le pont ne fonctionne plus.

Et comme l'explique Seheyah sur X, ni l'application ni les API ne permettent de modifier le serveur DNS du boîtier.

China Mobile dévoile une « super SIM » avec un CPU RISC-V intégré

Alors que les pays occidentaux tendent à abandonner la carte SIM sous sa forme classique (même si les eSIM ne sont pour le moment que des SIM plus ou moins intégrées), China Mobile vient de lancer la CC2560A, une « super SIM ».

La présentation de la super carte SIM.

La carte de China Mobile est animée par un processeur RISC-V à 120 MHz, est compatible NFC et peut stocker 2,5 Mo de données. Ces fonctions ont un but : permettre de remplacer différents éléments de la vie courante, comme une carte d'étudiant, une carte d'accès, des clés de voiture, etc.

Rappelons tout de même qu'ajouter du NFC ou (un peu) de stockage à une carte SIM n'est pas réellement une nouveauté. Orange a intégré le NFC dans ses cartes SIM pendant un temps pour prendre en charge le paiement mobile ou pour les transports (avec les premières expérimentations sur le passe Navigo). De même, Orange et Gemplus (devenu Gemalto) proposaient déjà des cartes SIM capables de stocker 128 Mo de données dès 2005.

La révolution RISC-V : tout ce qu

La révolution RISC-V : tout ce qu'il faut savoir sur ce jeu d'instructions prometteur

Des chercheurs atteignent 402 Tb/s sur de la fibre optique commerciale

Des chercheurs japonais du NICT (l'Institut national des technologies de l'information et des télécommunications) viennent de présenter une nouveauté intéressante : ils ont réussi à atteindre un débit de 402 Tb/s sur de la fibre optique. Si la valeur est élevée, il ne s'agit pas d'un record stricto sensu… sauf si on prend en compte un point : la fibre optique employée est une version commerciale.

C'est un record. Image NICT.

Pour atteindre ce débit, qui n'est évidemment pas destiné à un usage domestique, la solution combine 1 505 signaux sur différentes longueurs d'onde et — visiblement une première — travaille dans la bande U et la bande O, en plus des bandes E, S, C et L. Chaque bande définit une plage de fréquence précise, et la multiplication des signaux dans les différentes bandes permet d'obtenir un débit cumulé plus élevé. Selon le communiqué, cette expérimentation a été effectuée sur une distance de 50 km et le débit est 25 % plus élevé qu'en octobre 2023, date de l'ancien record.

Les différentes bandes. Image NICT.

L'intérêt pratique est évident : une fois mise en place commercialement, la technologie pourrait permettre d'améliorer les débits sans devoir tirer de nouvelles fibres, uniquement en modifiant les points d'entrée et de sortie. Les chercheurs visent notamment l'après-5G, qui va nécessiter des capacités très élevées dans le futur. C'est aussi grâce à ce genre d'innovations que les opérateurs peuvent proposer des débits élevés à leurs clients, comme Free ou SFR qui montent à 8 Gb/s du côté de l'utilisateur.

Un schéma de la technologie. Image NICT.

Des batteries plus faciles à remplacer dans les futurs iPhone grâce à l'électroadhésion

Pour se conformer aux demandes de la Commission européenne, Apple travaillerait sur une solution pour remplacer plus facilement les batteries des iPhone. Ne vous attendez pas à une batterie amovible comme dans les antiques téléphones du début des années 2000 : l'idée serait de modifier la façon dont sont collées les batteries.

La batterie d'un iPhone 14 Plus, collée. Image iFixit.

Dans les iPhone actuels, les batteries sont collées et nécessitent des outils pour être extraites, et du matériel spécifique pour installer une nouvelle batterie dans les règles de l'art. Mais selon The Information, la nouvelle solution passerait par une méthode différente. Au lieu d'emballer la batterie dans de l'aluminium, Apple emploierait un autre métal pour passer sur de l'électroadhésion. Avec ce choix, l'adhésif choisi peut être décollé en appliquant une tension électrique, sans devoir passer par des outils.

Ce schéma explique rapidement le fonctionnement.

Selon eux, Apple pourrait implémenter cette solution dans au moins un des iPhone de cette année (les iPhone 16) avant de la généraliser aux iPhone 17. Comme vous vous en doutez, cette voie n'est pas très intéressante pour un utilisateur lambda qui ne possède probablement pas le matériel nécessaire, mais elle devrait permettre aux professionnels de décoller plus facilement et plus rapidement les batteries avant un échange.

Le refroidissement AirJet s'attaque aux smartphones et aux caméras d'action

Depuis quelques années, la société Frore Systems montre de façon régulière son système de refroidissement AirJet, qui est une alternative aux ventilateurs classiques. Il avait été implanté dans un MacBook Air ou dans un SSD externe et il est maintenant proposé aux fabricants de smartphones.

Le nouveau module, compact et étanche. Image Frore.

Le principe des Airjet est de faire vibrer une membrane avec un courant électrique, ce qui va créer un mouvement d'air. La solution est très compacte, silencieuse — contrairement à un ventilateur — et consomme peu. L'AirJet Mini Sport, présenté à des fabricants de smartphones et repéré par Anandtech, est capable de dissiper 5,25 W en n'en consommant qu'un seul, avec un niveau sonore de seulement 21 dBA à 50 cm. Ce n'est pas totalement inaudible comme peut l'être un système passif, mais c'est extrêmement silencieux.

Image Frore.

Le boîtier mesure 27,5 x 41,5 x 2,5 mm et la société montre un exemple d'intégration dans un smartphone assez pragmatique : à côté du bloc optique qui dépasse généralement de l'arrière de la coque. La nouveauté de cette version Sport est qu'elle est étanche (le bloc est IP68), ce qui simplifie l'intégration dans un smartphone… étanche. Frore Systems explique qu'avec son module, les performances peuvent être 80 % plus élevées mais dans la pratique l'AirJet Mini Sport devrait surtout permettre aux smartphones g4m3r1 d'éviter de perdre en performances après quelques minutes. Il s'agit d'une solution qui semble bien plus efficace que d'ajouter un minuscule ventilateur bruyant, comme certaines marques ont pu le tenter par le passé. L'autre cible est bien évidemment le sport, et il y avait un indice dans le nom. En effet le côté étanche et compact va aussi permettre de l'intégrer dans un smartphone pour les baroudeurs ou dans des caméras dites d'action, comme les fameuses GoPro. La seule question qui se pose est simple : les fabricants vont-ils suivre ?

Une idée d'intégration. Image Frore.

  1. Une façon un peu ironique de qualifier les smartphones pensés pour les joueurs, qui tentent généralement d'amener des performances plus élevées qu'un modèle classique.  ↩︎

Une promotion sur une enceinte Denon compatible avec « Dis Siri »

Amazon propose une promotion sur l'enceinte Denon Home 150, un modèle Bluetooth et Wi-Fi qui a une particularité : c'est un des rares produits tiers compatibles avec Siri. L'enceinte est à 173 € (en blanc) alors que son prix public est de 250 €.

L'enceinte de Denon.

L'enceinte est AirPlay 2, peut être reliée à un second boîtier pour faire du stéréo — elle est mono, comme beaucoup d'enceintes de ce type — et peut aussi servir de haut-parleur surround avec une barre de son de la marque. La compatibilité avec « Dis Siri », ajoutée en fin d'année 2023, permet donc d'employer l'enceinte avec l'assistant vocal d'Apple directement. Attention, l'architecture un peu alambiquée d'Apple a un défaut : elle nécessite un HomePod dans votre foyer pour activer Siri sur une enceinte d'une autre marque.

Les enceintes Denon HEOS gagnent la fonctionnalité « Dis Siri » embarquée

Les enceintes Denon HEOS gagnent la fonctionnalité « Dis Siri » embarquée

Apple va activer True Tone et la lecture des informations de batterie sur les pièces qui ne sont pas d'origine

Apple, dans un document qui est comme une ode à la réparabilité de ses produits1, présente deux nouveautés intéressantes pour ceux qui veulent réparer un iPhone sans passer par les coûteuses pièces d'origine. La première est liée aux écrans, la seconde aux batteries.

Le changement de l'écran d'un iPhone 15 Pro. Image iFixit.

Pour les écrans, donc, Apple va permettre d'activer True Tone sur les écrans tiers. Actuellement, si une personne remplace l'écran d'un iPhone par une dalle qui ne vient pas de chez Apple, cette fonction qui permet de modifier la colorimétrie en fonction de la lumière ambiante est désactivée. Plus tard cette année, sans plus de précisions, Apple va permettre d'activer True Tone dans ce cas de figure. La façon dont le document le présente indique implicitement que la technologie ne sera pas activée par défaut, et Apple insiste bien sur le fait que les écrans tiers peuvent afficher des résultats inattendus faute de calibration.

Le changement de la batterie d'un iPhone 15. iMage iFixit.

Pour les batteries, la nouveauté cible encore une fois les batteries qui ne proviennent pas de chez Apple. Actuellement, si vous avez une batterie tierce, iOS vous l'indique et les informations sur la capacité de la batterie (comme le nombre de cycles) ne sont pas disponibles. Plus tard cette année (encore), Apple indique que ces informations pourront être affichées, mais avec un message indiquant qu'elles ne sont pas fiables. Il ne s'agit pas uniquement de mettre en avant les batteries fournies par la société : les batteries tierces peuvent dans certains cas renvoyer des valeurs fantaisistes. Apple explique aussi que certains revendeurs peu scrupuleux modifient des batteries usées pour qu'elles renvoient des valeurs indiquant qu'elles sont neuves. S'il risque d'être difficile de faire totalement confiance aux données affichées2, c'est encore une fois une avancée intéressante.

Rappelons un point avant de terminer : les pièces tierces n'ont pas nécessairement été installées par l'utilisateur lui-même et peuvent l'avoir été par l'ancien propriétaire ou une société spécialisée dans le reconditionnement. Il s'agit donc d'une bonne nouvelle pour un utilisateur qui a acheté un iPhone d'occasion.


  1. Vous avez le droit de rire.  ↩︎

  2. Soyons francs, elles ne sont pas totalement fiables, même avec une batterie d'origine.  ↩︎

TDK a amélioré ses batteries CeraCharge, parfaites pour les AirPods et autres Apple Watch

TDK, spécialiste de la batterie, vient d'annoncer une nouvelle génération de batteries CeraCharge, des modèles à état solide très compacts. Elles pourraient remplacer les piles boutons classiques mais aussi les batteries au lithium de certains de nos appareils mobiles comme les AirPods ou les Apple Watch.

Une batterie TDK (la capacité n'est pas indiquée).

Les batteries CeraCharge sont des batteries à état solide qui remplacent l'électrolyte liquide des batteries lithium-ion classiques par un électrolyte solide, plus sûr en cas de problème. Si les batteries de ce type existent depuis 2019 chez TDK, elles offraient une capacité trop faible pour nos appareils, de l'ordre de 10 Wh/L, quand les batteries lithium-ion atteignent entre 250 et 750 Wh/L. La nouvelle génération, elle, monte à plus de 1 000 Wh/L selon le fabricant.

Outre le fait que le format est plus simple à intégrer que les batteries classiques, la solution de TDK offre donc une capacité plus élevée à taille identique… ou permet de réduire l'épaisseur à capacité identique, ce qui serait parfait pour (par exemple) une Apple Watch plus fine.

Apple redonnerait de la minceur à ses MacBook, iPhone et Apple Watch

Apple redonnerait de la minceur à ses MacBook, iPhone et Apple Watch

En plus des wearables, ce qui englobe les Apple Watch et les AirPods, les nouvelles batteries pourraient remplacer à terme les piles bouton. Ces dernières devraient en effet tirer leur révérence pour des questions de régulation dans le futur car elles ne sont pas rechargeables dans la majorité des cas. Et les variantes qui le sont offrent une capacité généralement bien trop faible, contrairement aux nouvelles batteries de TDK. Notons enfin que la technologie n'est pas la même que celle dont nous avions parlé en début d'année, qui vise plus les smartphones que les appareils très compacts.

Apple pourrait passer aux batteries lithium-silicium avec TDK, pour plus d

Apple pourrait passer aux batteries lithium-silicium avec TDK, pour plus d'autonomie

Une édition très fruitée pour les traqueurs de Chipolo

Chipolo vient d'annoncer une édition spéciale en pack pour ses traqueurs Chipolo One. Pour 100 €, à partir du 8 juillet, vous pourrez obtenir quatre traqueurs Chipolo One aux couleurs très fruitées.

Les versions fruitées.

Pour ce prix, vous aurez donc le citron ‍ , la pastèque , le kiwi et le fruit du dragon, qui n'a pas d'emoji associé. Il s'agit bien ici de Chipolo One, la version qui emploie le réseau de Chipolo, et pas de Chipolo One Spot, le modèle destiné au réseau d'Apple (plus cher et disponible uniquement en noir). Si le réseau est moins étendu que ceux d'Apple et Google1, la solution de Chipolo a l'avantage d'être agnostique — ils fonctionnent avec un smartphone Android ou un iPhone — et les Chipolo One sont moins onéreux (25 € contre 35 €). De plus, les Chipolo One disposent de quelques fonctions exclusives, comme la possibilité d'activer l'appareil photo pour faire un selfie.


  1. Il existe aussi une version blanche, le Chipolo One Point, pour le réseau de Google. Mais ils ne sont pas encore disponibles.  ↩︎

Les outils de diagnostic à la maison d'Apple sont disponibles en Europe

Apple vient d'étendre à l'Europe (au sens large, 32 pays) son service de diagnostic à domicile qui avait été lancé en fin d'année aux États-Unis. Il rejoint les manuels de réparation en accès libre et la possibilité d'acheter des pièces pour une réparation à domicile.

Un essai avec un iPhone. Image MacGeneration.

Nous avions déjà pris en main cet outil à sa sortie, en profitant d'un VPN1, et la page dédiée devrait fonctionner rapidement (ce n'est pas encore le cas). Le diagnostic prend en charge les iPhone (dès l'iPhone 12), les Mac et les écrans Apple. L'appareil doit être fonctionnel en partie — au moins s'allumer — et vous aurez besoin d'un second appareil pour le diagnostic, un Mac, un PC ou tout simplement un iPhone ou un iPad. Ensuite, l'outil va tester les différents éléments de l'appareil et (le cas échéant) indiquer les éventuels problèmes. Le communiqué indique aussi que le Canada en profitera l'année prochaine.

Votre iPhone a un problème ? Vous pouvez (presque) le tester avec les outils de diagnostic des Apple Store

Votre iPhone a un problème ? Vous pouvez (presque) le tester avec les outils de diagnostic des Apple Store


  1. Est-ce que vous connaissez Sud VPN ? C'est un outil génial pour tenter de diagnostiquer un iPhone qui n'a pas de problèmes ou… (bon, vous avez compris).  ↩︎

ICQ ferme aujourd'hui, après 28 ans d'existence

Mise à jour du 26 juin 2024 : C'est fait, ICQ est mort, comme l'indique le site officiel.

Version originale : ICQ (pour I seek you), un service de messagerie instantané du siècle dernier, va fermer ses portes le 26 juin1. Lancé en 1996, ICQ peut être considéré comme l'équivalent de Slack, Mattermost ou Microsoft Teams.

C'est la fin

ICQ est passé dans de nombreuses mains. Après un rachat par AOL en 1998, il est revendu en 2010 à Digital Sky Technologies. La société change plusieurs fois de noms et devient finalement VK, très connu en Russie (et pas nécessairement pour de bonnes raisons). Si ICQ revendiquait plus de 100 millions d'utilisateurs en 2001, ces derniers sont partis vers d'autres pâturages avec le temps. Mais ICQ avait encore 42 millions d'utilisateurs actifs en 2010 et officiellement 11 millions en 2022.

ICQ pour Mac.

Comme le site officiel l'indique, la fermeture est assez proche — dans à peine un mois — et les utilisateurs sont invités à abandonner ICQ pour VK Messenger, une autre messagerie du même groupe. Et vous, vous souvenez-vous de votre UIN ? Si vous avez eu un compte ICQ, vous avez peut-être compris cette demande : plutôt que d'employer un identifiant comme une adresse email, ICQ passait par une suite de chiffres, UIN. La numérotation était séquentielle et le compteur avait commencé à 10 000, les utilisateurs avec UIN courts étaient donc considérés comme des anciens.

Notons pour terminer que le client ICQ est open source depuis quelques années, mais que c'est un peu inutile sans les serveurs qui vont fermer le 26 juin.


  1. Si vous pensiez que ce service n'existait plus, vous n'êtes probablement pas les seuls.  ↩︎

Avec FSKit et macOS Sequoia, l'ajout de systèmes de fichiers devrait être plus simple

Avec macOS Sequoia, Apple a annoncé un nouveau framework, FSKit. Peu documenté pour le moment, il a tout de même une particularité : il existe en fait depuis macOS 14 (Sonoma) sous la forme d'un framework privé, c'est-à-dire un ensemble d'API accessible uniquement par Apple.

Apple nomme toujours le système de fichiers FAT32 « MS-DOS ».

Si les possibilités exactes ne sont pas encore connues, il a été évoqué par Apple dans une de ses présentations, comme l'explique Howard Oakley. L'idée est donc simple : déplacer les systèmes de fichiers tiers — FAT32, exFAT, NTSF, etc. — vers ce qu'on appelle l'espace utilisateur. Le but, comme beaucoup de modifications d'Apple ces dernières années, est d'éviter qu'un programme puisse accéder aux données gérées par le noyau et puisse faire planter le système. Avec un système de fichiers en espace utilisateur, ces risques disparaissent.

Visiblement, Apple emploie déjà FSKit pour exFAT — très courant sur les disques externes et autres cartes mémoire — et ce que la société appelle MSDOSFS, l'antique FAT32 apparu avec une mise à jour de Windows 95. Quand FSKit sera documenté, il devrait donc être possible de proposer une solution native pour ajouter d'autres systèmes de fichiers, mais sans passer par des solutions comme macFUSE. L'exemple qui vient évidemment en tête directement est le NTFS de Microsoft : Apple n'a jamais activé la prise en charge de l'écriture. Mais il y en a bien d'autres.

Des lanières Apple pour AirTags en promotion dès 6 €

Alors qu'Apple vend les lanières pour les AirTags une quarantaine d'euros et que les AirTags — vendus 40 € mais disponibles facilement pour 10 € de moins — sont pratiquement les seuls traqueurs qui ne proposent pas une boucle pour les attacher à des clés, Boulanger, Fnac et Darty cassent les prix sur les lanières pendant les soldes.

La lanière en cuir.

La version en cuir est à 9 € chez Boulanger (dans certains magasins), la lanière bleu nuit à 6 €, la blanche à 7 € et la rouge à 6,47 €. Chez Darty, la lanière bleue navy est à 6 €, tout comme la blanche. À la Fnac, la lanière blanche est aussi à 6 €, tout comme la variante bleu marine. Vous pourrez aussi trouver le porte-clés en cuir marron à 5 € et la lanière orange à 5 €.

Attention, les trois enseignes ne livrent pas toutes les versions à domicile et la disponibilité dépend des magasins.

Avec visionOS 2, le Vision Pro accélère la ventilation quand le bruit ambiant est élevé

Avec visionOS 2, encore en bêta, Apple a visiblement modifié la façon dont les ventilateurs fonctionnent. Au premier abord, la fonction peut paraître idiote : elle semble asservir la vitesse des ventilateurs aux sons captés par les microphones du casque. Et une expérience empirique le prouve de façon un peu biaisée : émettre un bruit blanc force les ventilateurs à une vitesse élevée. Une conclusion un peu simpliste est donc de penser que plus les microphones entendent les ventilateurs, plus ils tournent vite.

Les deux ventilateurs d'un Vision Pro. Image iFixit.

Mais rickdeckard a une explication1 un peu plus logique : les ventilateurs n'accélèrent pas quand les microphones entendent les ventilateurs — Apple maîtrise parfaitement les capteurs et autres sondes de température depuis des dizaines d'années — mais quand le bruit ambiant peut couvrir le bruit des ventilateurs. L'idée est visiblement d'accélérer la vitesse quand le porteur du casque regarde un film avec un niveau sonore suffisant pour masquer cette accélération, ce qui permet de garder les composants au frais sans gêner l'utilisateur.

Une solution proche dans la logique de ce qu'Apple implémente depuis de nombreuses années sur les MacBook Pro : si vous activez Siri (ou la dictée) en utilisant les microphones internes d'un MacBook Pro Intel, les ventilateurs décélèrent pour éviter qu'ils viennent perturber la captation.

Les développeurs peuvent recopier un iPhone dans un Mac dans un Vision Pro avec un accessoire à 300 $

Avec iOS 18 et macOS Sequoia, Apple a annoncé une nouvelle fonction intéressante : la recopie de l'iPhone vers un Mac. Nous avons consacré un article à cette nouveauté activée avec la seconde bêta et certains espéraient une chose : la possibilité de lancer cette recopie dans le casque Vision Pro. Mais c'est impossible… sauf pour les développeurs.

Aperçu de la recopie de l

Aperçu de la recopie de l'iPhone sous macOS Sequoia : intégration réussie

Pour un utilisateur classique du casque, cette possibilité est visiblement bloquée, sans que les raisons exactes soient connues. Elles sont peut-être matérielles, pour éviter de saturer la bande passante de la liaison Wi-Fi, ou logicielles mais les faits sont là : ça ne fonctionne pas.

La recopie dans l'écran du Vision Pro semble bloquée. Image X.

Sauf visiblement dans un cas précis, selon Jeff Benjamin sur X : avec le Developer Strap destiné aux développeurs. Cet adaptateur USB-C pour le Vision Pro, vendu 300 $ aux professionnels — il nécessite un compte développeur américain —, permet en effet visiblement de recopier l'iPhone dans un Mac dans le casque. Et l'auteur n'indique pas s'il est possible de recopier une Apple Watch dans l'iPhone dans le Mac dans le Vision Pro. Inception.

Le mème est d'origine.
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